Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1906-11-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 novembre 1906 04 novembre 1906
Description : 1906/11/04 (Numéro 7238)-1906/11/05. 1906/11/04 (Numéro 7238)-1906/11/05.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
AfîlÀNCBE 4, LITNBl 5 NÔVEMtëfcr
i-A (CHOrX
déverser l'outrage sur le Pape et sur les
catholiques t^Jfon, leur dit M. Brinnd,
l'Eglise n'est pas en étrtt de rébellion
contre la loi! Non, l'Eglise n'est pas en
état de révolte contre l'Etat i
Et M. Briand s'efforce d'établir lui-même
que jamais les associations cultuelles n'ont
été une obligation, qu'elles étaient une
simple faculté, « un privilège! » comme il
les appelle.
Et, en effet, il dépeint les associations cul-
tuelles sous lés plus riantes couleurs, en-
tourées cependant de quelques nuages par
exemple, lorsqu'il dit qu'avec les cultuelles
^le curé aurait pu avoir la çnasi-propriélc
de son église, j'ai beau feuilleter mon code,
j'y trouve bien la propriété, mais je n'y trouve
pas la quasi-propriété. J'y trouve bien aussi
la spoliation, mais je n'y trouve pas la quasi-
spoliation. L'église était propriétaire; avec
(cu sans cultuelles elle sera spoliée. Voilà la
Vérité.
Nous avons dît que nous aurions BTcn tort
de triompher de ce que les éuergumèfes du
'sectarisme appelleront nnc reculade.
En effet, s'il est vrai que M. Briand recon-
naît ne pouvoir naus empêcher de « prati-
([uar notre culte », s'il reconnaît que « les
ffedifleés consacrés au culte y resteront con-
sacrés »; s'il admet que « les curés pourront
y dire la messe.y prècher, y faire, la quôte »,
'il spolio indignement l'Eglise, et s'étonne
qu'elle ne lui ait pas livré son domaine spi-
,rIUtel pour le privilège de n'être que quasi-
spoliée.
Et, chez lui, la stupéfaction se traduit par
'la colère et par la menace
« Le 11 décembre, dit-il, les Conseils de
Fabrique auront à rendre leurs comptes aux
^autorités préfectorales, et leurs membres se
ront rendus responsables, sur leurs biens per-
;sonnels, de ce qui pourrait manquer. Ce
'^four-là, fatalement, et par la force des choses,
Uos inventaires qui n'ont point été faits de-
Orront se faire. »
Eh bien, le 11 décembre, si la violation
des églises recommence, le 11 décembre
(le3 catholiques recommenceront à protéger
leurs églises de la souillurede la profanatioa.
N'est-ce pas par cotte souillure que s'inau-
fgura l'application des bienfaisantes cul-
jtuelles? Ne fut-ce pas par leur résistance
,'ciue les catholiques, en attendant la non
'possumus du Pape, signifièrent qu'ils ne
j voulaient pas ?
Quoi qu'il en soit, et quoi qu'il advienne,
lue pas tenir compte dea millions qu'on
^pourrait sauver au moyen d'une capitula-
;jtioft de conscience, voilà ce qui ne peut
£çnt ref dans lo cerveau de M. Briand
j^« r/Bglïse veut simplement remplir des
jpevolrg, dit-il, c'est un grand exemple d'hu-
•rniiitè qu'elle donne. Elle préfère la pau-
vreté à la richesse, la faiblesse à la force,
h'urtpaiaaance la cobésion. Notre seule
erreur, c'est d'avoir cru le contraire. »
Jo ne serais pas éloigné de croire que
':M. Briand a cru être ironique en parlant
| Ainsi.
> Mais 11 a été plus sérieux qu'il ne le suj>-
\pc>38.Dans toutes les préférences qu'il prête
jà l'Eglise, il n'en est qu'une vraie l'Eglise
tpréfôre Ja pauvreté A la richesse qu'on fait
ïri frotter h ses yeux. Mais elle préfère la
^pauvreté à la richesse, parce que dans sa
pauvreté » elle puisera. une « force n et une
Ji cohésion » qu'elle eût perdues dans la
f« richesse ».
Fin d'arftres termes, on lui a demandé la
iiourse ou la vie, eUe a donné la bourse.
iiîilogardo la vie pour III gloire de Dieu et
le safert de la France,
èfiatemew de M. Briand
!*• VpiC' une partie- essentielle des déclarations
4
Qea va-t-il se passer le 11 décembre ? Mon
ilj.ipu il va se passer une cliose fort simple
jc'eat quo l'Eglise catholique* qui n'a point
.'ynuluffline loi de privilège ot de ïavouf.
Uovfa subir la loi de droit commun. Qu'ost-
(co à dire, le droit commun? Est-ce à dire
huit**» va Reprendre toutes les églises appar-
ifenajit a J'iitat et aux comaranas, que l'on
a les retirer au culto, que l'on va les
éMÉfeeter,' qu'on va interdire la célébration
(la loi de séparation déclare que « la ÏWnu-
piyjtie garantit la Uliro exercice des cultes».
Jj,e culte catholique a donc le droit de
f "exercer comme un autre. L'Etat u'entend
otnt lui interdire ce droit, et il lui laissera,
rvOtaiBè. par le passé, h sa libre dispositton
'4&S édifices consacrés à cet effet. Le cur*
mourra aller à l'église dire sa masse comme
\9' habitude il pourra y monter en chaire.
ssùulement, il n'aura plus que l'usage. de
«'église, de la chaire. de tout rôdiflee, alors
«ue, eàvortu det'association cultuelle,il au-
ait pu. en avoir la quasi-propriété. Il sera
$è, par la tolérance de l'Etat ou de la com-
infune, alors qu'il aurait pu y être en vertu
^'»« droit garanti par la loi. Da mêm«
5)Gftir tes édifices qui étaient la propriété de
n'Kglise catholique. Lourdes verra toujours
|S«3 pèterinages de fidèles, et Montmartre
rtiwurra toujours recevoir des visites épis-
xopalos; mais Lourdes et Montmartre, do
nneme que 2 000 autres églises do Franco,
îrtfîvieaaroat la propriété de l'Etat, alors
kju'eiles auraient pu rester la propriété de
3'Kçlfse. EnQn, ces 400 millions qui forment
îles biens cuituels, et dont les associations
VHtvatent qu'un mot à dire pour devenir les
ifTopriétaircs. ces 1100 millions seront mis
jsjftns séquestre. C'est M. la ministre des
/finances qui en surveillera la gestion, et il
,01}. emploiera les revenus u entretenir les
/gÔiOces mis par l'Etat et les communes à la
disposition des fidèles pour que le culte
iftoaUnua i. s'exercer en France. La curé
̃ypourTa continuer à faire des quêtes dans
Uîon église, comme dans les reunions \m-
•it/WqvâS- on. peut faire des quêtes pour n'im-
porte quello œuvre: il pourra recevoir des
iittunS; manuels; il no pourra seulement pas
̃'recevoir des legs pour fondations pieuses,
[pfir.ee qu'icLla loi lo lui interdit.
Rien ne sera changé pour les fidèles: ils
^pourront assister, coname par le passé ù. îa
/'(fëlobraiion du cul la. Riais tout swa changé
:'pour le curé. Il eût pu être le maître dans
/son dglise; il n'y sera qu!un passant, à la
.oisposîtion duquel on veut bieu, par cou-
ifif'scenduuçt', motlre un local. Si l'Eglise
js"*oeommodt: de estte situation précaire,
rceJa é3t- parfait, et nous n'avons rien à y re-
•dire; si elle préfère être une collectivité inor-
'jganique, sans cohésion, sans privilèges,
'jsans biens, cela la regarde et ne regarde
Qu'elle.
M SOCIALISTES SE CHAMAILLENT-
Grande lutle, hier, entre MM. Guesde et
'Jaur^s.L': premier veut admettre les députés
̃ /lans le Qoinité français de l'internationale,
r(lc second s'y oppose.
.[ riusicurs congressistes reprochent à
'M. GitfS'io d" ne changer d'avis que Par'
int'i>r- ̃ ̃̃•
¡ (.e-l uu infect mensonge! s'i;crie-l-il au
inilivii du vacrinne. •
M..launV-; l'cinporle au vote; les dJpultis'
sont tarete." ̃
(h\ nasse ensuite à la discussion des rap-J
4)Mest (l?.s jilu.s conf"c «* lao viaîjaooaéî A» Jau- t
gage augmentent, M5l. De-lom, Ghesquiôr$,
VaHlant, Thomas, Bessombes, Lafon, s in-
vectivent :« Anarchistes.! lâches! canailles 1
bourgeois! » si bien qu'arrivé h 6 heures du
soir M. Ghesquière veut appuyer ses inter-
ruptions de coups de poing à ^adresse de
M. Lafon. La salle se' vide au milieu du
tumulte.
A retenir la dernière interruption de Rap-
popost:« L'action directe,c'est de la blague »
ECHOS POLITIQUES
La Commission du budget
réunie hier, sous la présidence do M. Berteaux,
a examiné les crédits du ministère de la Jus-
tice, A la demande de M. Guyot-Dessaigne,
elle a rétabli divers crédita, mais s'est montrée
irréductible en co qui concerne les Cours d'ap-
pel dont elle veut obtenir la réforme; elle sup-
prime 21000 francs pour obtonir que les con-
seillers puissent siéger au nombre. de trois au
lieu de cinq.
Lo chiffro définitif du budget des dépenses a
été aussitôt arrêté.
M. Caillaux présentera ses nouvelles proposi.
tions lundi matin.
o–
M. Sibillo a été autorisé à demander la con-
tinuation des études pour l'émission de pièces
de monnaie on nicltel.
Sur la proposition de M. Dubief, II. Chariot
commentera son rapport concluant à la laïcisa-
tion des écoles françaises en Orient.
Les économies à la Guerre
Ne faites pas de dépenses nouvelles. enjoint
M. Chéron aux chefs de service du ministère.
Le sous-secrétaire d'Etat dans cette circulaire
exige une justification des frais do voiture, do
correspondance, etc.
M. Laaies et l'usufruit
des biens ecclésiastiques
Le député du Gers se propose de présenter
comme sanction aux interpellations sur la
séparation une proposition tendant à laisser
au clergé l'usufruit des biens ecclésiastiques et
à maintenir les allocations.
Un impôt sur la rente
Celte question, vivement discutée au cours
des derniers Conseils de cabinet a été résolue,
dit le Journal, dans le sens de l'affirmative.
Le projet d'impôt sur la revenu qu'élabore lo
ministère des Finances comportera une taxe
nouvelle sur la rente.
LIS COLLECTIVISTES NiRBOliffl
On télégraphie a l'Echo de Paris t
L'affliction est grande dans le clan collecti-
viste narbonnais; un inspecteur des finances
vient, par un contrôle indiscret, d'établir com-
ment les ressources municipales étaient livrées
à un pillage systématique, of avec quelle étrange
facilité certains employés communaux, parents
des conseillers municipaux ou grands élec-
teurs, puisaient dans la caisse de la vills en ae
rémunérant eux-mêmes des services divers
qu'ils rendaient.
lin moins de quinze jours, l'inspecteur des
finances a constaté 30 000 francs de détourne-
ments pour le seul service des droits do place.
M. Antoine Vidal, préposé en chef, responsable
des opérations délictueuses que nous signalons,
vient d'être mis en état d'arrestation.
Une enquête judiciaire et, très certainement,
une poursuite compléteront les investigations
auxquelles se livre l'inspecteur des finances.
Depuis leur avènement à la mairie, les collec-
tivistes en usent avec les ressources municipales
comme si elles leur appartenaient, et ils pra-
tiquent avec un art consommé la science des
virements.
♦
PLUS DE JUSTICE MILITAIRE
Le général Picquart vaut remplacer la
justice militaire par « une organisation
nouvelle de l'action disciplinaire ».
Le ministre da la Guerre vient de terminer
l'oTude du projet de réforme do la justice mili-
taire ce projet qui porte suppression des Con-
seils de guerre s résume ainsi
Le Conseil de guerre, juridiction d'exception
qui connaissait des crimes et délits do droit
commun uniquement parce qu'ils avaient été
commis par des mtlrtairBS, disparaît. D'autre
art, la discipline étant ta condition même de
existence de l'armée, des mesures sont prises
pour la sauvegarder.
Le projet réglemente d'abord le droit do
punir on eommeaçaat jpar la base. Ce droit ne
pourra plus étre exerce que parle commandant
do compagnie ou par les orftciws d'un grade
supérieur. Appel do la punition pourra être
porté devant un Cousait de régiment ou si o'est
Te chef de corps qui a nuni, devant un Conseil
formé près de l'autorité immédiatement supé-
rieure, le Conseil statuera, dans un délai extrê-
mement bref.
Pour les fautes les plus graves contre la dis-
cipline, des Conseils d9 discipline sont ins-
titués.
L'instruction préalable est faite par la juge
d'instruction clvu, l'instruction est donc contra-
dictoire.
Quant au Conseil da discipline, n est com-
posé de cinq membres, dont quatre militaires
et un conseiller à la Cour d'appel, président.
La décision du Conseil est motivéa et une voie
de recours est toujours ouverte devant la Cour
de eaasâtion.
Lo projot tixe ensuite les règles de la compé-
tence. Tous les crimes et délits commis par des
militaires en temps de paix sont, en principe,
attribués aux juridictions de droit commun.
Sont seules soumises aux Conseils de disci-
pline las infractions qui compromettent le prin-
cipe même de la disciplina abandon de poste.
voies de faits sur supérieur, révolte, insubordi-
nation et rébellion. Lorsque la rébellion s'exerce
contre un acte da l'autorité civile, même si cet
acte a été commandé par l'intarraédiaire de
l'autorité militaire, elle relève dsa tribunaux de
droit commun.
Toutes les autres infractions prévues par la
code de justice militaire abus d'autorité, insou-
mission, désertion à l'Intérieur et à l'étranger,
vente, détournement, recel d'effets, vol, pil-
lage, destruction et dévastation d'édifices, faux
militaires, corruption, prévarication, etc., sont
attribuées ans juridictions do droit commun.
Los contraventions commises par des mili-
taires relèvent désormais des tribunaux de
simple police.
Au pomt de vue des pénalités, le projot sup-
prime la peine de mort en temps do paix,
réduit de dix à cinq le maximum de la paine
rtes travaux publics, atténua la quotitéde toutes
las peiaes, unifie l'application des circonstances
atténuantes, supprime la plupart des Incapa-
cités, introduit us la législation de justice
militaire la libération conditionnello et la réha-
bilitation de droit, améliore enfin lo régime
pénitentiaire.
Le projet organise sur des bases plus sévères
l'action disciplinaire en temps de guerre.
Ainsi qu'on le voit, le projet du ministre de
ta: Guerre constitue une réforme très impor-
tante aux points de vue de l'organisation judi-
ciaire, do instruction, da la compétence et des
pénalités.
LE IWl VEAU DIRECTEUR &8 YILLEJtIF
Comme suite au mouvement profeot irai dont
nous parlons- plus loin
M. Michel, préfet de la Côte-d'Or, est nommé
directeur de l'asile de Villejuif, en remplace-
ment de M. Edgar Montoil. ancien préfet de la
fij.ute-Vienne et (te la Creuse, qui a dû être
interné il y a quelques mois.
MANIFESTATION AftTIFBAfliÇAISE
On lit dans ï'Ectair de l'Est
l\ existe a i'oxtreoùté gauche du cimetière de
previlfe, à Nancy, un emplacement réservé
aux soldats allemands morts pendant la guerre
de 1W0.
La municipalité reçoit Chaque anné9 de l'Etat
l'argent nécessaire à l'ontretten do cet ompla-
«emeat. et. chaque aariaa. le dimanche avant
la Toussaint, une Société allemande envoie
une délégation déposar des cooreanes sur les
tombes sUleuiandes.
,1 jToaf c'dci é^.t' parfsit. Les soldats allemands
morts pomr latlr patrie oat droit au rôspsct des;
̃français et a l'îttfeotion des Alternants.
-uhU iJù» «' ôijlaiitiiiards » de Naacr. les
membres da la libre pensée, ont fait mieux. Ay
nombre d'une trentaine, suivis, de 200 badauds,
nos bons antimilitaristes sont entrés dans le
cimetière allemand, ont déposé une sorte do
̃Cadre de mousse et de fleurs, et pendant que
la foule priait et saluait la tombe des soldats
français, eu*, les antimilitaristes, ont attaque
l'idée de patrie. injurié l'armée française et
salué la patrie allemande.
Ces gens-là sont-ils fous otfcmninels? Ils
sont peut-être les deux,
0–
Donnons une nouvelle plus consolante
pour les cœur3 français.
Des plaques commémora lives en l'honneur
de deux glorieux enfants de Nancy, les géné-
rauxDrouotet Brice, ont été apposées jeudi,
dans lo même cimetière de Prôvillo, au mo-
nument des morts de 1870.
LES CHRISTS DES ECOLES
Les populations et leurs représentants
MM. Le Bras, maire de Plougar, et Yves
Le Monn, maire de Guissény (Finistère);
Çollineau, maire du Pin-en-Mauges de
Trédern, maire de Saint-Martin-du-Bois, et
de Charette, maire- de Bauné (Maine-et-
Loire), sont suspendus de leurs fonctions
pour avoir refuse-de faire retirer les christs
des salles d'école MM. Raymond Lemar-
chand, maire de Pissy-Poville (Seine-Infé-
rieure), et de la Boutresse, maire do Saint-
Romam-de-Colbosc (Seine-Inférieure), pour
les avoir replacés.
A Passon fontaine (Doubs), Minaucourt
(Marne), Petite- Verrière (Saône-et-Loire), les
crucillx ont été triomphalement reportés
dans les salles de classe et remis en place
par les maires entourés de leurs Conseils
municipaux et aux applaudissements des
pères et mères de famille.
A Gorrençon (Isère), ils ont été, dans les
mômes conditions, installés à l'église en uno
place spécialement ornée, jusquau jour où
la réparation désirée de tous pourra avoir
lieu dans les écoles elles-mêmes.
EXEMPLE A SUIVRE
Le Conseil municipal de Domjean (Manche),
ayant h choisir un garde champêtre, a eu
l 'heureuse idée de nommer M. Lemazurier,
ancien cantonnior, qui donna sa démission
pour ne pas participer aux inventaires.
Très bien! aux honnêtes gens de se dé-
fendre entre eux.
MOUVEMENT ADMINISTRATIF
M. Clemenceau, président du Conseil,
ministre de l'Intérieur, a, soumis ce matin a
la signature du président de la République
la mouvement administratif suivant:
PRÉFBTS
Sont nommés préfets
De la Gote-d'Or, M. Phélut, préfet de la Corse,
en remplacement d« M. MioUel, admis â faire
valoir ses droits à la retraite et nommé préfet
honoraire
De la Corso, M. Cualeil, ancien sous-préfet,
ancien député:
Du Lot, M. Geliaet, préfet du Cantal, en rem-
placement de M. Heli-Davals, appelé sur sa de-
mande a d'autres fonctions et nommé préfet
tioaorairs;
De Gaàtal, M. Duclos, sous-préfet de Lorient;
De l'Aisne, M. Sehram«ck, préfet de Tàrn-et-
Garonne, en remplacement de M. Goulley, ap-
pelé à d'autres fonctions et nommé préfet
honoraire;
De ïarn-et-Garonne, M. Chardon, sous-préfet
de Narbonne;
Des Pyrônéos-Orientales, M. Dautresme, pré-
fet de la Lozère, en remplacement de M. Fleury,
admis h faire valoir ses droits à la retraite et
nommé préfet honoraire
De la Lozère, M. Poux-Laville, sous-préfet du
Havre
De fa Meuao, M. Aubert, sons-préfet de
Dieppe, en remplacement de M. Magny. précé-
demment appelé, sur sa demande, "à d'autres
fonctions et nommé préfet honoraire;
De Constantine, M. Vergé, sous-préfet d'Aix,
en remplacement de M. Plantié. appelé à
d'autres fonctions et nommé préfet honoraire.
SOUS-PRÉFET3
Sont nommés sons-préfets
De Lorient, M. Vitry, secrétaire général da
Saône-et-Loire
De Sa.int-Vlour, M. Massenet, secrétaire géné-
ral
De Narbonne, M. Icard. sous-préfet de Dreux:
De Dreux, M. Gilotte, sous-préfet de Pcmtïvy;
De Pontivy, M. Riom, sous-préfet d'Argentan;
D'Argontan, M. Duvernôy, sous-préfet de
Guingamp:
De Guingamp, M. Lavigne, secrétaire général
des Deux-Sèvres;
Du Havre, M. Roth, chef de cabinet du mi-
nistre de l'Intérieur
De Dieppe, M. I.eoomte, sous-préfet de Senlis
De Sentis, M. Laffarguë, sous-préfet de Glér-
mont
De Clermont. 51» Maestracci, sous-prôfet de
Poïigny; ̃
Dô Poligny, M. Lamy, sous-préfet de Foreal-
quisr; M. Boissonade, sous-pré%t
Do Forcalquîer, M. Boissonade, sous-préftt
de Bernay
Da Bernay, M. de Mondons.», sous-prôfet de
Gaillac;
De Gaillac, M. Mendousse, secrétaire géné-
ral de la Drôme
D'Ussel, M. Emile Martin, chef de cabinet da
préfet;
D'Issoudun, M. Martin, sous-préfet de Bar-
bezieux, en remplacement de M. Claeys, dont
la démlsaion est acceptée, et nommé préfet
honoraire
De Rarbezieus, M. Calloc'h, sous-préfet de
Murât
De Murat, M. Blanchard, chef de cabinet de
préfet: ·
De Louviers, M. Boueiiacourt. sous-préfet de
Briey, en remplaoement do M. Lonjon. appslé
à. d'autres fonotions, et nommé sous-préfet
honoraire
De Briey, M. Benoist, chef de cabinet de
prôfat;
D'Aix, M- Tardiff, secrétaire général de l'Isère:
Dd Sâint-Marceilin, M.'Fabre. conseiller de
préfecture du Tarn;
Du Havre, M. PTaudin. sous-préfet de Tour-
non, en remplacement de M. Roth. mis on dis-
ponibilité et maintenu dans les fonctions do
chef de cabinet du ministre
De Tournôn, M. Rousselot, sous-préfet de
Montbrison;
De Montbrison. M. Aldebert, sous-prôfet de
Dôlo;
Do Dôle. M. Jjeullier, sous-préfet de Lodève
Do li 0 déve, M. Arnault, secrétaire général
du P oubs •-
De Gox, M. Jozon, attaché au ministère de
l'Intérieur
SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX
Sont nommés secrétaires généraux
De Saône-et-Loire. M. Bazin, sous-préfet de
Saint-t'Iour
Du Morbihan, II. Suslni, conseiller de préfec-
ture du Morbihan
Des Diaux-Sèvres. M. Duran, conseiller de
préfecture du Finistère;
De la Drftine. M. Nâiid, sourf-préfet d'Usselr ï
Da l'Isère, U. Cauwès, sous-préfet de Saint-
Marcellin
Du Doubs, M. Jouffroy, sous-préfet de Gex.
1 mm
SCIENCES SOCIALES
Lundi 5 novembre, à i h. 1/2, réouveclure d
Collage libre des sciences sociales, 28, rue sera
pente.
Parmi les cours professés, cetfo annSo, nous raina r-
quons ceut de MM. lo O' Dolbït, de'pulô I.i sboio-
loglè d'après Auguste Vomie BlaachevUle, sous-
directeur pilaistèrft dji Gouiraûrce £oM as l'assti'
ranez r> de la prévoyance Hubsf.L Laocardelie: L'as»
socialion international'* des travaille!
tier: ïc dcuèloppement économique dei Buts-Unis }
Gaor^&s Blondei, agr*g& de .riJoirersilé i La question
sociale en Allemagne Charles Brun, agrégé do l'I'ni-
versll^ L'artiop sjciqle (le ta Uttif-a'wç Pebidour»
inspecteur général de l'inslrtictton publique L'Eglise
catholique et. i'£tat e» FfaiCe, nouk l* troisième Ré.
publique MUo riiiloche Biologie appUr/uêc à la
nortoloffle; le D' Marie, màciosin en chef des asiles
de la Seine Pstjohaitxthvlbittc comparé* l'abbé
Naudet: Mimes tKlaies eathafirjuus Louis Marin;
daputé Rtutles athMqaez, aie..
cet enseUtnjinont sont- joints; al des tra'raax
pratique-; sur lepoquff de 18 i* dirigés par M. Oeofges-
Kenard, prot'PTseur.KU Conservatoire des Arts •ct-llê-
tiors: i>) dea visite? inilu&trioUeâ ùt soçialo* dlciiyio s
par MM. Barrât, enqiiëte.ur permanent a l'Offléà du
travail Cimipan, ttijiânife'tir ngreril,é6iiGuiHeï,
rtov-tour èô-scieaces. Ingénieur dej ar4t et raanii-
factijre-:» ̃
un certifioat d'étudoî sooialffs peut être Jélivrt
aiir>>5 deuï anQàesà'êlude!?. ̃ v
A TRAVERS
LES» SEMAINES RELIGIEUSE » 1
Plusieurs Semaines 1'eligieuscB adres-
sent des instructions aux prêtres et aux
Séminaristes menacés d'être rappelés sous
les drapeaux.
Beaucoup prémunissent les fidèles contre
les tentatives ouvertes ou hypocrites de
cultuelles schismatiques.
Confréries cultuelles
La Semaine religieuse de Nantes publie
un communiqué de l'évôehi contre les asso-
ciations cultuelles. Nous y relevons ces avts
pratiques
Très prochainement, nous réunirons à. Kan tes
MM. les présidents des conférenoes ecclésias-
tiques, pour donner, par leur intermédiaire,
au clergé paroissial, les instructions pratiques
que réclament les circonstances.
La scandale des tentatives de schisme qui
affligent quelques diocèses, et la nécessité,
pour les luttes qui s'annoncent, de l'union la
plus intima au Chef de l'Eglise, nous font un
devoir de rapp3ier aux fldèies les principes do
la sainte hiérarchie, et les conclusions pratiques
de ces principes.'
En conséquence, nous demandons ie Mes-
sieurs les curés de donner ou de faire donner,
les dimanches du mois do novembre, A toutes
les messes, des instructions sur ces vérités
l'autorité divino du Papa et nos devoirs envers
cette autorité, la gravité du péché de schisme
et les peines portees contre ceux qui la com-
mettent, le caractère sacré des biensdo l'Egliso
et la gravité de la peine de l'excommunication
portée contre leurs violateurs, l'obligation de
restituer, imposée aux usurpateurs et aux dé-
te.iteurs injustes de ces biens.
La Semaine religieuse de Besançon
dénonce en cestermesà la justo défiance des
fidèles le journal la France catholique;
La France catholique est un mauvais
journal. Refusons partout le quatrième numéro.
C'est déjà trop d'en avoir lu trois.
Ce jugement sévère s'appuie sur l'examen
attentif de la feuille en question. Certains
articles y sont de nature, dit la Semaine
religieuse de Besançon, à relâcher, à des-
serrer tout doucement tes liens d'obéissance,
de confiance et de respect qui unissent te
clergé au chef de l'Eglise.
Un exemple les rédacteurs, qui n'apportent
d'ailleurs aucun argument, aucun fait en faveur
de la condamnation de la toi de séparation, ni
ne citent aucun article approuvant l'attitude du
fare. insistent au contraire avec complaisance
sur les « douloureuses » conséquences de ladite
condamnation. Combien ils regrettent qu'on ne
fasse pas d'associations -cultuelles
Quel malheur qu'on n'écoute pas leur colla-
borateur, M. de Narfon!
Nos lecteurs se souviennent des tentatives
qu'un avocat, à la poursuite d'une sous-
préfecture, a faites dans l'Eure pour y fonder
des cultuelles. Tous les prêtres des doyennés
de Broglie et de Bernay protestent énergi-
quement contre ces manœuvres dans des
adresses à Mgr Févêque d'^wew», que pu-
bUe la Semaine religieuse du diocèse.
Nous en extrayons ces consolantes piroles
des prêtres du canton de Bernay, un des
plus travaillés par les fauteurs do schisme 1
En réponse h. «îs provocations, nous relevons
l'affirmation de notre indéfectible attaehement
b. la Chaire de Pierre et à notre évoque bien-
aimé.
Fallût-il, pour rester fidèles à l'Eglise catho-
lique, endurer la persécution, avec la grâce
divine, nous sommes prêts û, tout souffrir plu-
tôt que de contrister le cœur de notre Dieu en
foulant aux pieds les promesses que nous
avons faites au jour de notre ordination.
Mgr l'évêque d'Aire, non content de dis-
suader les fidèles d'entrer dans les associa-
tions cultuelles, ajoute ce3 fermes paroles
Tout prêtre qui consentirait & les favoriser
serait interdit.
Tous les fidèles qui, sachant la condamnation.
de Notre Saint-Père le Pape, osaraient ne pas
qn tenir compte, se placeraient, par le fait
même, hors de l'Église.
Biens scolaires et charitables
Nous devons citer, au sujet do l'affecta-
tion des biens scolaires et charitables ce
communiqué de la Semaine religieuse de
Lyon, auquel l'affaire de Lay donne une
importance particulière
Nous devons faire remarquer qu'il ne saurait
être procédé a une telle attribution sans une
autorisation expresse des supérieurs ecclésias-
tiques, las biens dont il sagit étant biens
d'Eglise. Les fabriçiens qui seraient dans le cas
d'avoir à. examiner une affaire de cette nature
sont donc tonus en conscience d'attendre, pour
lui donner uno solution, qu'ils y aient été for-
mellement .çutorisés.
Nos lecteurs Siaveot que le Pape n'autorise
pas ces sortes de dévolutions.
Sympathies
S" Era. îe cardinal Nava, archevêque de
Catane, en Sicile, l'évêque de Ouastalla
et le clergé de Reggio, en Calabre,adressent
au cardinal archevêque de Paris et en sa
personne a tout l'épiscopat français, les
télicitatious de l'Italie méridionale. La
Semaine religieuse de Parts publie lo
texte de leur adhésion.
Pour la bonne presse
Parmi les Semaines religieuses qui ont
bien voulu s'occuper du Congrès de la bonne
Dressa, citons encore la. Semaine religieuse
3e Bayeux qui y consacre quatre pages en-
tières. a a
Nos meilleurs remerciements à l'auteur de
ces lignes qui signe Un vieux congres^
siste.
Mgr Douais, évoque de Bcauvais, bénit
et encourage le projet d'une œuvra diocé-
saine de la bonne presse, conçu par quelques
prêtres et laïques du diocèse, à la tête des-
quels nous sommes heureux de saluer M. le
chanoine JosseU
o
Mgr Petit, archevêque de Besançon, com-
munique à son clergé la lettre touchante
laquelle S. Em. le cardinal. Merry del
Val, secrétaire d'Etat, le remercie au nom
du Saint-Pèïe de l'adhésion unanime de tous
ses prêtres aux décisions pontificales
Le Saint-Père, dit-il, en recevant l'adresse
que vous lui avez envoyée, n'a pas manqué de
remarquer l'adhésion -unanimo do tous vos
prêtres, unanimité que vous avez tenu à faire
constater en présentant tes signatures classées
dans- l'ordre. .̃̃
Sa Sainteté s'en est vivemant réjouie et n'a
pas manqué d!oi>sorver que l'adhésion si com-
plote du clergé d3 Basiinçon constituait votre
plus bel éloge, Monsoignour; cela prouve en
effet quo non seulement Votre Grandeur est
̃étroHemont. pie à la Cîbaira de Pierre. mais
aussi tfuê,"grfôe tt elle, rattachement du dlo-
cèse à cette Chaire n'est pas moins (ilial -et
dévoué. ̃̃̃̃-̃
Do votre parson-nalle adhésion l'auguste
-Pontife avait. déjà, d'innombrables témoignages.
mais aujourd'hui il tient à vous rcniercasr spé-
cialement de l'adresse de votre clergé.
Mgr l'évoque de Goulances, en prévision
des événements graves qui se préparent,
conjure ses diocosains de prolonger les
exercices du Hosaire pendant le mois de
novembre et jusqu'à la fête de l'Immaculée-
Conception. Sans vouloir en faire une obli-
gation pour les paroisses rurales. Sa Gran-
deur les prescrit à la cathédrale, dans toutes
les églises des villes et dans los chapelles
des communautés.
Mgr l'oTchevêque de Tours, dans sa belle
lettre pastorale, préparatoire à la fête do
saint Martin, prémunit ses diocésains contre
l'action de Satan « Que viens-tu chercher
ici, bête cruelle! s'écriait saint Martin mou.
rant, tu ne trouveras en moi rien qui f»p-
pàrtienne. » Efforçons-nous de rendre vraio
pour nous-mêmes cette assurance du grand
saint. '̃̃'̃
De la Semaine religieuse de Èainf*
Brieuc
Un triduum sera célébré les l" 2 et 8 no-
vembre au couvent des religieuses de la Re.
traits a, I-aonlqa, en actioa de grâces pour la
«pllaticai. ilu titre de Vénérable faite à leur fon-
.datrice lo:2!i août dernier par la Sacrée Congré-
gation des Rites. Monseigneur hQa.oû6Tft de sa
prtsencé la "elètviro du triduum. i' "̃*̃
La Semaine catholique de Saint-Flour*
pubèia la belle oraison funèbre par laquelle I
MgrGély, évoqua dWMenefe, rond hommage I
ublig la belle oraiSon funèbre par laquelle
MgrGéIY.l.1qllGd~'Mende, r,~rid hommage
aux vertus sacerdotales et épiscopales" de
Mgr.Lamouroux.
Mgr l'évoque û'Angoutcmc convoque
pour le 15 novembre, à l'évêché, tous les
doyens du diocèse et un délégué de chaque
doyenné, choisi par ses confreres.
La réunion aura pour objet d'arrêter les
définitives résolutions & prendre en vue de
l'organisation future.
Le Bulletin religieux 4e La Rochelle
annonce que la Société de secours mutuels
du clergé catholique du diocèse vient d'être
approuvée par arrêté ministériel du l°r oc-
tobre 1908, et invite tous les ecclésiastiques
du diocèse à y adhérer.
Le Journal de la Chrjlfe de Lourdes
publie un communiqué de l'évâché de
Tardes, mettant en garde contre une sni-
disant « œuvre des petites prières à la Grotte
de Lourdes »• Cette œuvre, sous prétexte de
mettre les plus humbles a môme de faire
dire une petite prière aux pieds do la Sainte
Vierge, dans la Grotte. même de Lourdes »,
parait ne tendre, en définitive, qu'à lancer
Une « affaire ».
Mgr l'évoque de Sainf-Dié proteste dans
sa lettre pastorale pour la fôte de la -Tous-
saint, contre les derniers actes de persécu-
tion, notamment contre l'enlèvement du
crucifix des écoles. Il propose aux parents
de placer sur la poitrine de leurs enfants
cette image du Chris! dont on ne veut plus
sur les murs.i
ILm^L. •F9A.1XdC
Les religieuses du Saint Coeur de Marie, cours
Léopold, a Nancy, auxquelles on a enlevé leur
terrain sur lequel on a construit de magnifiques
maisons, n'ont encore rien reçu de la pension
qui leur est due et se trouvent, par suite, dans
le plus entier dénuement.
« C'est donc, écrit le Journal de la Meurïhe
et des Vosges, la misère noire. Leurs fournis-
seurs, qui n'ont pas été payés depuis novembre
de l'année dernière, sont à la veille de leur
refuser co dont elles ont pourtant besoin pour
ne pas mourir de faim! Et tout cela parce quo
le liquidateur, qui est à. Paris, ne daigne même
pas répondre aux réclamations qui lui 6ont
adressées; »
Sans commentaire,
W~ b,.
Marseille accueille avec solennili
les Tlcllmeg ft t Lutin i
Le paquebot Saint-Augustin, retardé
par le mauvais temps, n'a acoosté qu'à midi
et demi au bassin de la Joliette.
Le ponton-catafalque, somptueusement
drapé et orné do lampadaires, recoit aus-
sitôt les cercueils recouverts de drapeaux.
Le cortège des prolonges d'artillerie, dont
chacune porte un cercueil, s'ébranle à
gheuresàu mllioud'uno foule très rectteillie.
Pendant tout le parcours jusqu'à la gare
Saint-Charles les cloches sonnent le glas.
M. •Gliaaot, maire do Marseille, entouré de
l'amiral Marquis, du général Mathis et du
préfet, conduit Je deuil,
Dans la cour de la gare, de nombreux dis-
cours sont prononcés, puis les corps sont
embarqués pour les diverses destinations.
ff» i ̃»
LE RAZ DE MiREE SUR Li COTE D'AZLU
Los dégâts causés dans les petits ports des
environs do Toulon sont considérables. De
nombreuses- familles sont dans la détresse.
Les autorités militaire et maritime se sont
concertées pour obtenir, avec le concours des
élus du département, des secours du gouverne-
ment pour les sinistrés.
Le temps reste orageux, la mer est toujours
grosse elle ciel noir; cependant les sémaphores
no signaient aucun accident grave.
ÇA &i LA
Morts d'hier
M- Lldin, médecin principal de r™ classe
des troupes coloniales, 54 ans, à Rochefort.
Agatkvn De Potter, chef dt récole belge du
baron de Collins, précurseur du collectivisme,
fondateur de la « Kevùe du socialisme ration-
nel », à Brtexelles. Le maréchal espagnol
comte de Cheslc, doyen dea généraux d'Eu-
rope, poète, écrivain, président. de PAcadémie
espagnole, fils du dernier vice-roi du Pérou,
96 ans-, à Madrid. A Paris, ta comtesse dé
Lockner, veuve du colovtl qui commandait- en
1870 la forteresse du Mont-Valérien.
L'expédition polaire
Le commandant Peary-. qui revient de
t expédition polaire partie de New-York
au mois de juillet iqo!>, télégraphie de Ho-
pedale (Labrador), 'qu'il a atteint 8yo6' de
latitude nord; le record était dêtenu jus-
qu'alors par le capitaine Cagni, de l'expé-
dition du duc des Ahru^ès qui avait
atteint 86"g' 34",
ECHOS DE PARTOUT
Mme Pichon, femme du ministre des Af-
faires étrangères, s'est embarquée hier à
2hlni$ pour rentrer à Paris.
M- Ruau, ministre de l'Agriculture, ac-
compagné des représentants des ministres
de l'Intérieur 01 ae la Guerre, présidera, le
25 novembre, l'Inauguration de l'hospice dc
Boves [Somme).
Le président de la République a offert
aujourd'hui tin déjeuner en l'honneur du
roi de Grèce.
^»
« REVUE MARIALE »
Nous sommes heureux de souhaiter la bien-
venue à l& Revue Mariale, qui, sous la direc-
tion de Mgr Bauron, vient do publier son pre-
mier numéro qui contient lo discours prononcé
4 Einsiedela par te P. &iubé.
Fondée pour répondre au désir général
exprimé par Pie X au Congrès d'Einsiedeln, la
renie a pour secrétaire de rédaetion-M. -le CkaT
noine l)elm<}iat.
Ayant pour but de faire mieux connaître et
aimer la Sainte Vierge et de rendre çon cultq
i>lus attrayant et plus populaire, elle s'adressa
aux prêtres, aux Congrégations d'enfants àé
Marie, aux cercles cathpliquçs, aux associa-
tions d'hommes et de femmes, aux familles
chrétiennes, aux personnes pieuses ou qui on{
10 désir de l'être.
L'abonnement pour la France, J'Atgério et lai
Tunisie est de 5 francs par an, pour les paya
étrangers, de 7 francs, 18, rue Frangois-Dau»
phin, Lyon.
BAZAR DE LA CHARITÉ
Le jury de l'Bipositipn de Milau vient de décerner
aux « Fondations Brunel (Bazar et Musée de la Cha-
rité), un diplôme d'honneur.
une «cmiéreHOB qui sara -présiil^ par M. George»
Picot, secrétaire perpétnel de l'Académie des scionaes,
sera faite to 9 novembre par M. Kmilo Cbeysson;
membre do l'Institut, qui ii.irler» des œuvres d'édu-
cation sociale, 6' plus spécialement de l'Union fami-
liale de Cliaroone.
La conférence anra lieti «fc rn» Pierre-Charron, t
4 h. 1/2.
L'entrée à cette réunion est gratuite, et on paorra
se procurer des cartes d'invitation en s'adressant au
Bazar de la Charité, 25, rue Pierre-Charron,
£ Ii'EXPOSITIOjl DES CjïîjYSISTHèiHES
Le président de la République, fl. l'issue do sa
visite à l'eAposition t'tes chrysanthèmes, a dis-
tritmé les décorations suiw0Ïos -dans l'Ordre da
Mérite agricole ̃
Officiers MM. Çongy, jardinier chef, à Fer-
riores: Lionnet. ciirysanthcmiste. à Maisons-
Laffltte Driéger. jardinier eh«f, à Ville-d'Avray,
Chevaliers Uî/L Dufoisi hotiiculteiir.4 Ver-
sailles René Moser. pépiniuriste ;i Varsaillcs;
Gerbsl, arboriculteur amateur, à Paris Manuel,
pnotograptio, a Taris.
̃ feVA-NÇSILJSÏ
En ce fenips-là, les Pharisiens, s'étant retirés,
formèrent le projet de surprendre Jésus dans
ses paroles. Ils envoyèrent leurs disciples avec
les Hérodiens, qui lui dirent Maître, nous
savons que vous êtes sincère et véritable, et
que vous enseignez la voie de Dieu dans la
vérité, sans avoir égard à qui que ce soit, parce
que vous ne faites point acception de personne.
Dites-nous donc votre avis sur ceci •. Est-lj
permis ou non de payer le tribut à César? Mais
Jésus, connaissant leur malice, leur dit s Hypo«!
crites, pourquoi me tentez-vous? Montrez-moi
la pièce de monnaie qu'on donne pour le tribut.
Is lui présentèrent un dénier. Et Jésus leur
dit: De qui est cette image et cette inscription?
De César, lui dirent-ils. Jésus leur répondit S
Rendez donc à César ce qui est à César, et i
Dieu ce qui est à Dieu.
(S. Matth., ch. sxii.)
CHRONIQUE RELIGIEUSE
FÊTES DE LA SEMAINE
Dimanche 4 novembre. XXH» DUc.vNGire APtits f,4-
Pestkcote. hsi Saintes Ksuauxs. I*. 5. Hiuniiku-'
BTîCSH lfllASÇOISB D AMBOJ.iE, VCtlVS. M. 6. DE L'OU;
ïaTB. M. 7. 1>E r. "Octave. -J. 8. I/Ocïavb DE i,a
Toussaint. V. 8. L'Anniversaire DB i.a. disomacji-
DE LA BA8IU0DE DU SAlST-SAt-VEC'a. S. 10. 8ATKT'
André avkm.ix, confesseur. D. 11. XXttT» i>jMAwnniJ
A!»R*S h.K PKNTECOTr:. Ii'AKNITERSAlRB D£ LA DEWOAC»
DE TOUTES LES Ë0USE3 DE FRANCE,
ADORATIOÎÎ PERPÉTUELLE J
4 novembre. Chapelle des Smurs Thomas «Se Villeneuve. 87, ruo de SôvroS. 5-6-î.
8aii»t-Maro<>I. 8-0-10. Saint-Servals.
grenat 1~>t~_t~e1 dA~l~n?~1
+ Mme Yve Henri-Louis Lombart, néa
ThoretJ90aas,aSaint-Omer.– Mme d'Ar-
tt ras, née Louise-Augusta Lechmere,
t 78 ans, h Boulosno-siir-Mer, mère d'un
religieux de la Compagnie dq Jésu?,
Mme Julien Hsguet, 27 ans, il Poronne. M. le
chanoine Pierre Fournou, ancien supérieur des
missionnaires do Lourdes, décédé à Barèges.
M. le chanoine Fournou était l'une dos figuras
les plus connuos des pèlerins de Lourdes. Pé-
dant trente-trois ans. en effet, de 1870 à 19.«J,
ç'est lui géftécalement qui, au npm de la Vierag e
Immaculée et de ses gardiens, souhaitait Ia a
bienvenue aux pèlerinages, lors de leur arrivée.
DOUX CŒUR DE MARIE, S07EZ MON SALOTI
I3O0 jours d'indulaencei
Dernières
Nouvelles
Nous publierons Incessamment sot/3'
le titre « Calholicism3 et sociologie » uff
article de M. da Saint-Auban.
LA TÉLÉGRAPHIE SANS Fit
EN ALLEMAGNE
Berlin. 3 novembre. La convention concW'
nantis télégraphie .sans fll sera signée cette'
après-midi. Elle proclame le principe do rinter-
communication entre les différents systèmes..
I/Angleterra et l'Italie feront dss réserve?
attendu que ces puissances sont liées par des
traités avec la Compagnie Marconi.
L'Angleterre cependant permettra do cons-
truire des stations qui accepteront des r&dj««i
grammes de tous systèmes.
Les d-élégués français partiront aemaio»
EN RUSSIE
Troubles iiniversiloiret
Raïnt-PétersbaurK, » novembre, L'agita- j
tloascolaire ftàfoscou continue à. se rnanitoator^
par des conflits dos étudiants révolutionnaire^
avec les autorités scolaires etavec les éturttaats -i
désireux de travailter.
L'agitation s'aocrolt dansl'Universite d Odessauef
Au dSj euner annuel du lycée îm perial Alexandre,
à Saint-Pétersbourg, 500 convives ou anciens
élèves étaient présents. M. Soubourow a porté
un toast a deux anciens lycéens ex-membres-
de la Douma. ainsi qu'a MM. Mouromtsew dt*
Karetew..
Les applaudissements d'une partie de 1 assis-}
tance ont provoqué d'ardentes protestations
parmi la majorité qui a expulsé M. Kabotirow
après l'avoir battu et traîné par ses habits -dé- ••
enirés jusque dans la rue, sans paletf>t ni cha-i
peau, pendant que les lycéens lui oriaiont desl
iniures et. acclamaient ceux qui l'expulsaient.
Parmi les convives se trouvaient de nombreus ·
ofllciars ot hauts personnages notamment lus1
ministres Kokovtsow, Kaufmunn. Senipow qiu
sont restés impassibles spectateurs da seàn--
âale.
M. Sabourow a été ensuite mis en demeura^
de déniissioanèr da ses emplois dans les diffé?'
rents ministères et d'abandonner la dignité ûo-,
gentilhomme de la Chambre.
Le cl«rffé polonais
Le Clergé catholique potonais proteate çoatro*
la décision du Sénat privant ses prétrçs du'
droit de devenir députés à la Douma.
LA CATASTROPHE DU a LUTIN "»'•
Lorient, 3 norembro. De notre correspond;
dant
Le général commandant le 15' corps d'arméH
télégraphie que le corps du seeond maître mé-H
càniclon (ïuazel, du sous-marin Lutin, amvefa^
mardi à Quiberon par le train dô 9 h. 38 matiû^
La cérémonie des obsèques aura lieu mer<
credi à 2 lieures.
Le capitaine de frégate Ilarel, de la défense
mobile de Lorient, transportera sur l'Aquilam
les délégations de marins qui assisteront aux i
obsèques. J
Mgr Oouraud, 6vêqua de Vannes, donnerai
l'absoute. ̃'
Wf MEURTRE I
Tierce Leboniatr», cultivatouP a SrandiTy!
(Morbihan), a été violemment frappé à Oo'upsi
de sarcloir sar la tête et il a succombé. La juS^i
tîoa informe. j 1
ACCIDENT DE CHASSE
En sautant un fossé avec un fusil cUargé/
Julien Levisage, cultivateur à Merleverffi/;
(Morbihan), a été atteint de ta décharge de son
arme qu£ "en faisant balTe, l'a tué raide.-
~r~
CONGRÈS DE LA PRESSE COLONIALE-
Le Congrès de la Presse coloniale française^
et étrangère 's'est ouvert ce matin a 10 heoresfi
précises, dans la grande salle des Congrès dç* i
l'Exposition coloniale du Grand Palais dsr
Ohamps-Elvsées.
Près de MO congressistes de Paris, de praf
vincô ôt'âe nos ?coJonî©s y prennent part,
M. 18 Sénateur Cîodin, ancien ministre dô*
Travau? publics.. préside, assisté de MM. Paul
Vivien et Victor Taunay.
♦ A
Belglqa«; lue eriate de MfeHet. ̃»-• Dâ^
notre correspondant
Bourgrois, l'assassin ûé François Lechéin, te.
avoué. Il est né à Attiche (France). A{^è3 a-ifotr;
àéserté et s'être réfugié en Belgique, il rentra'
au pays et s'cngagoaau 5' colonial il Glierbourg.
Il vint ensuite se marier en Belgique et out un
enfant. Il abandonna bientôt sa femme et,
comme il n'était pas divorcé, c'est pour pouvoir
épouser sa « iogeûse », la veuve Higoet, qa'U
ta:a pour s'emparer de ses papiers o!t
se faire passer pour lui.
<»
PRltRlS DE tiVSTIGW
LA PROPRIÉTÉ DU NOM
M. Auguste de Plancey, ministre plénipoten-
tiaire, assigne devant la 1" Chambre du tribu-
nal da la Seine un autre diplomate, M. Colin'
de Plancoy, pour lui faire dsfonse de porter le
nom de Pfancay.•
M. Colin, arriêre-neveu de Danton, reconnais-
sait avoir porté par habitude le nom do PÏàacey.
qu'avaient porte ses ascendants et qui était lo
•titre origîBnH-ej(JS"Sà"^âniH!é.' ̃'
Il demamlait à être autorisé à continuer *S le
parier. -en ,i»naôttaHt eatws-txiretrtlièses.
Le tribunal a donne graia do cause » M. Au-
.Tuste dp Eia!U-'ey. qui a fait défense & M. ti^ïia'
d'aj jalcr ce. nom au sien.
i-A (CHOrX
déverser l'outrage sur le Pape et sur les
catholiques t^Jfon, leur dit M. Brinnd,
l'Eglise n'est pas en étrtt de rébellion
contre la loi! Non, l'Eglise n'est pas en
état de révolte contre l'Etat i
Et M. Briand s'efforce d'établir lui-même
que jamais les associations cultuelles n'ont
été une obligation, qu'elles étaient une
simple faculté, « un privilège! » comme il
les appelle.
Et, en effet, il dépeint les associations cul-
tuelles sous lés plus riantes couleurs, en-
tourées cependant de quelques nuages par
exemple, lorsqu'il dit qu'avec les cultuelles
^le curé aurait pu avoir la çnasi-propriélc
de son église, j'ai beau feuilleter mon code,
j'y trouve bien la propriété, mais je n'y trouve
pas la quasi-propriété. J'y trouve bien aussi
la spoliation, mais je n'y trouve pas la quasi-
spoliation. L'église était propriétaire; avec
(cu sans cultuelles elle sera spoliée. Voilà la
Vérité.
Nous avons dît que nous aurions BTcn tort
de triompher de ce que les éuergumèfes du
'sectarisme appelleront nnc reculade.
En effet, s'il est vrai que M. Briand recon-
naît ne pouvoir naus empêcher de « prati-
([uar notre culte », s'il reconnaît que « les
ffedifleés consacrés au culte y resteront con-
sacrés »; s'il admet que « les curés pourront
y dire la messe.y prècher, y faire, la quôte »,
'il spolio indignement l'Eglise, et s'étonne
qu'elle ne lui ait pas livré son domaine spi-
,rIUtel pour le privilège de n'être que quasi-
spoliée.
Et, chez lui, la stupéfaction se traduit par
'la colère et par la menace
« Le 11 décembre, dit-il, les Conseils de
Fabrique auront à rendre leurs comptes aux
^autorités préfectorales, et leurs membres se
ront rendus responsables, sur leurs biens per-
;sonnels, de ce qui pourrait manquer. Ce
'^four-là, fatalement, et par la force des choses,
Uos inventaires qui n'ont point été faits de-
Orront se faire. »
Eh bien, le 11 décembre, si la violation
des églises recommence, le 11 décembre
(le3 catholiques recommenceront à protéger
leurs églises de la souillurede la profanatioa.
N'est-ce pas par cotte souillure que s'inau-
fgura l'application des bienfaisantes cul-
jtuelles? Ne fut-ce pas par leur résistance
,'ciue les catholiques, en attendant la non
'possumus du Pape, signifièrent qu'ils ne
j voulaient pas ?
Quoi qu'il en soit, et quoi qu'il advienne,
lue pas tenir compte dea millions qu'on
^pourrait sauver au moyen d'une capitula-
;jtioft de conscience, voilà ce qui ne peut
£çnt ref dans lo cerveau de M. Briand
j^« r/Bglïse veut simplement remplir des
jpevolrg, dit-il, c'est un grand exemple d'hu-
•rniiitè qu'elle donne. Elle préfère la pau-
vreté à la richesse, la faiblesse à la force,
h'urtpaiaaance la cobésion. Notre seule
erreur, c'est d'avoir cru le contraire. »
Jo ne serais pas éloigné de croire que
':M. Briand a cru être ironique en parlant
| Ainsi.
> Mais 11 a été plus sérieux qu'il ne le suj>-
\pc>38.Dans toutes les préférences qu'il prête
jà l'Eglise, il n'en est qu'une vraie l'Eglise
tpréfôre Ja pauvreté A la richesse qu'on fait
ïri frotter h ses yeux. Mais elle préfère la
^pauvreté à la richesse, parce que dans sa
pauvreté » elle puisera. une « force n et une
Ji cohésion » qu'elle eût perdues dans la
f« richesse ».
Fin d'arftres termes, on lui a demandé la
iiourse ou la vie, eUe a donné la bourse.
iiîilogardo la vie pour III gloire de Dieu et
le safert de la France,
èfiatemew de M. Briand
!*• VpiC' une partie- essentielle des déclarations
4
Qea va-t-il se passer le 11 décembre ? Mon
ilj.ipu il va se passer une cliose fort simple
jc'eat quo l'Eglise catholique* qui n'a point
.'ynuluffline loi de privilège ot de ïavouf.
Uovfa subir la loi de droit commun. Qu'ost-
(co à dire, le droit commun? Est-ce à dire
huit**» va Reprendre toutes les églises appar-
ifenajit a J'iitat et aux comaranas, que l'on
a les retirer au culto, que l'on va les
éMÉfeeter,' qu'on va interdire la célébration
(la loi de séparation déclare que « la ÏWnu-
piyjtie garantit la Uliro exercice des cultes».
Jj,e culte catholique a donc le droit de
f "exercer comme un autre. L'Etat u'entend
otnt lui interdire ce droit, et il lui laissera,
rvOtaiBè. par le passé, h sa libre dispositton
'4&S édifices consacrés à cet effet. Le cur*
mourra aller à l'église dire sa masse comme
\9' habitude il pourra y monter en chaire.
ssùulement, il n'aura plus que l'usage. de
«'église, de la chaire. de tout rôdiflee, alors
«ue, eàvortu det'association cultuelle,il au-
ait pu. en avoir la quasi-propriété. Il sera
$è, par la tolérance de l'Etat ou de la com-
infune, alors qu'il aurait pu y être en vertu
^'»« droit garanti par la loi. Da mêm«
5)Gftir tes édifices qui étaient la propriété de
n'Kglise catholique. Lourdes verra toujours
|S«3 pèterinages de fidèles, et Montmartre
rtiwurra toujours recevoir des visites épis-
xopalos; mais Lourdes et Montmartre, do
nneme que 2 000 autres églises do Franco,
îrtfîvieaaroat la propriété de l'Etat, alors
kju'eiles auraient pu rester la propriété de
3'Kçlfse. EnQn, ces 400 millions qui forment
îles biens cuituels, et dont les associations
VHtvatent qu'un mot à dire pour devenir les
ifTopriétaircs. ces 1100 millions seront mis
jsjftns séquestre. C'est M. la ministre des
/finances qui en surveillera la gestion, et il
,01}. emploiera les revenus u entretenir les
/gÔiOces mis par l'Etat et les communes à la
disposition des fidèles pour que le culte
iftoaUnua i. s'exercer en France. La curé
̃ypourTa continuer à faire des quêtes dans
Uîon église, comme dans les reunions \m-
•it/WqvâS- on. peut faire des quêtes pour n'im-
porte quello œuvre: il pourra recevoir des
iittunS; manuels; il no pourra seulement pas
̃'recevoir des legs pour fondations pieuses,
[pfir.ee qu'icLla loi lo lui interdit.
Rien ne sera changé pour les fidèles: ils
^pourront assister, coname par le passé ù. îa
/'(fëlobraiion du cul la. Riais tout swa changé
:'pour le curé. Il eût pu être le maître dans
/son dglise; il n'y sera qu!un passant, à la
.oisposîtion duquel on veut bieu, par cou-
ifif'scenduuçt', motlre un local. Si l'Eglise
js"*oeommodt: de estte situation précaire,
rceJa é3t- parfait, et nous n'avons rien à y re-
•dire; si elle préfère être une collectivité inor-
'jganique, sans cohésion, sans privilèges,
'jsans biens, cela la regarde et ne regarde
Qu'elle.
M SOCIALISTES SE CHAMAILLENT-
Grande lutle, hier, entre MM. Guesde et
'Jaur^s.L': premier veut admettre les députés
̃ /lans le Qoinité français de l'internationale,
r(lc second s'y oppose.
.[ riusicurs congressistes reprochent à
'M. GitfS'io d" ne changer d'avis que Par'
int'i>r- ̃ ̃̃•
¡ (.e-l uu infect mensonge! s'i;crie-l-il au
inilivii du vacrinne. •
M..launV-; l'cinporle au vote; les dJpultis'
sont tarete." ̃
(h\ nasse ensuite à la discussion des rap-J
4)M
gage augmentent, M5l. De-lom, Ghesquiôr$,
VaHlant, Thomas, Bessombes, Lafon, s in-
vectivent :« Anarchistes.! lâches! canailles 1
bourgeois! » si bien qu'arrivé h 6 heures du
soir M. Ghesquière veut appuyer ses inter-
ruptions de coups de poing à ^adresse de
M. Lafon. La salle se' vide au milieu du
tumulte.
A retenir la dernière interruption de Rap-
popost:« L'action directe,c'est de la blague »
ECHOS POLITIQUES
La Commission du budget
réunie hier, sous la présidence do M. Berteaux,
a examiné les crédits du ministère de la Jus-
tice, A la demande de M. Guyot-Dessaigne,
elle a rétabli divers crédita, mais s'est montrée
irréductible en co qui concerne les Cours d'ap-
pel dont elle veut obtenir la réforme; elle sup-
prime 21000 francs pour obtonir que les con-
seillers puissent siéger au nombre. de trois au
lieu de cinq.
Lo chiffro définitif du budget des dépenses a
été aussitôt arrêté.
M. Caillaux présentera ses nouvelles proposi.
tions lundi matin.
o–
M. Sibillo a été autorisé à demander la con-
tinuation des études pour l'émission de pièces
de monnaie on nicltel.
Sur la proposition de M. Dubief, II. Chariot
commentera son rapport concluant à la laïcisa-
tion des écoles françaises en Orient.
Les économies à la Guerre
Ne faites pas de dépenses nouvelles. enjoint
M. Chéron aux chefs de service du ministère.
Le sous-secrétaire d'Etat dans cette circulaire
exige une justification des frais do voiture, do
correspondance, etc.
M. Laaies et l'usufruit
des biens ecclésiastiques
Le député du Gers se propose de présenter
comme sanction aux interpellations sur la
séparation une proposition tendant à laisser
au clergé l'usufruit des biens ecclésiastiques et
à maintenir les allocations.
Un impôt sur la rente
Celte question, vivement discutée au cours
des derniers Conseils de cabinet a été résolue,
dit le Journal, dans le sens de l'affirmative.
Le projet d'impôt sur la revenu qu'élabore lo
ministère des Finances comportera une taxe
nouvelle sur la rente.
LIS COLLECTIVISTES NiRBOliffl
On télégraphie a l'Echo de Paris t
L'affliction est grande dans le clan collecti-
viste narbonnais; un inspecteur des finances
vient, par un contrôle indiscret, d'établir com-
ment les ressources municipales étaient livrées
à un pillage systématique, of avec quelle étrange
facilité certains employés communaux, parents
des conseillers municipaux ou grands élec-
teurs, puisaient dans la caisse de la vills en ae
rémunérant eux-mêmes des services divers
qu'ils rendaient.
lin moins de quinze jours, l'inspecteur des
finances a constaté 30 000 francs de détourne-
ments pour le seul service des droits do place.
M. Antoine Vidal, préposé en chef, responsable
des opérations délictueuses que nous signalons,
vient d'être mis en état d'arrestation.
Une enquête judiciaire et, très certainement,
une poursuite compléteront les investigations
auxquelles se livre l'inspecteur des finances.
Depuis leur avènement à la mairie, les collec-
tivistes en usent avec les ressources municipales
comme si elles leur appartenaient, et ils pra-
tiquent avec un art consommé la science des
virements.
♦
PLUS DE JUSTICE MILITAIRE
Le général Picquart vaut remplacer la
justice militaire par « une organisation
nouvelle de l'action disciplinaire ».
Le ministre da la Guerre vient de terminer
l'oTude du projet de réforme do la justice mili-
taire ce projet qui porte suppression des Con-
seils de guerre s résume ainsi
Le Conseil de guerre, juridiction d'exception
qui connaissait des crimes et délits do droit
commun uniquement parce qu'ils avaient été
commis par des mtlrtairBS, disparaît. D'autre
art, la discipline étant ta condition même de
existence de l'armée, des mesures sont prises
pour la sauvegarder.
Le projet réglemente d'abord le droit do
punir on eommeaçaat jpar la base. Ce droit ne
pourra plus étre exerce que parle commandant
do compagnie ou par les orftciws d'un grade
supérieur. Appel do la punition pourra être
porté devant un Cousait de régiment ou si o'est
Te chef de corps qui a nuni, devant un Conseil
formé près de l'autorité immédiatement supé-
rieure, le Conseil statuera, dans un délai extrê-
mement bref.
Pour les fautes les plus graves contre la dis-
cipline, des Conseils d9 discipline sont ins-
titués.
L'instruction préalable est faite par la juge
d'instruction clvu, l'instruction est donc contra-
dictoire.
Quant au Conseil da discipline, n est com-
posé de cinq membres, dont quatre militaires
et un conseiller à la Cour d'appel, président.
La décision du Conseil est motivéa et une voie
de recours est toujours ouverte devant la Cour
de eaasâtion.
Lo projot tixe ensuite les règles de la compé-
tence. Tous les crimes et délits commis par des
militaires en temps de paix sont, en principe,
attribués aux juridictions de droit commun.
Sont seules soumises aux Conseils de disci-
pline las infractions qui compromettent le prin-
cipe même de la disciplina abandon de poste.
voies de faits sur supérieur, révolte, insubordi-
nation et rébellion. Lorsque la rébellion s'exerce
contre un acte da l'autorité civile, même si cet
acte a été commandé par l'intarraédiaire de
l'autorité militaire, elle relève dsa tribunaux de
droit commun.
Toutes les autres infractions prévues par la
code de justice militaire abus d'autorité, insou-
mission, désertion à l'Intérieur et à l'étranger,
vente, détournement, recel d'effets, vol, pil-
lage, destruction et dévastation d'édifices, faux
militaires, corruption, prévarication, etc., sont
attribuées ans juridictions do droit commun.
Los contraventions commises par des mili-
taires relèvent désormais des tribunaux de
simple police.
Au pomt de vue des pénalités, le projot sup-
prime la peine de mort en temps do paix,
réduit de dix à cinq le maximum de la paine
rtes travaux publics, atténua la quotitéde toutes
las peiaes, unifie l'application des circonstances
atténuantes, supprime la plupart des Incapa-
cités, introduit us la législation de justice
militaire la libération conditionnello et la réha-
bilitation de droit, améliore enfin lo régime
pénitentiaire.
Le projet organise sur des bases plus sévères
l'action disciplinaire en temps de guerre.
Ainsi qu'on le voit, le projet du ministre de
ta: Guerre constitue une réforme très impor-
tante aux points de vue de l'organisation judi-
ciaire, do instruction, da la compétence et des
pénalités.
LE IWl VEAU DIRECTEUR &8 YILLEJtIF
Comme suite au mouvement profeot irai dont
nous parlons- plus loin
M. Michel, préfet de la Côte-d'Or, est nommé
directeur de l'asile de Villejuif, en remplace-
ment de M. Edgar Montoil. ancien préfet de la
fij.ute-Vienne et (te la Creuse, qui a dû être
interné il y a quelques mois.
MANIFESTATION AftTIFBAfliÇAISE
On lit dans ï'Ectair de l'Est
l\ existe a i'oxtreoùté gauche du cimetière de
previlfe, à Nancy, un emplacement réservé
aux soldats allemands morts pendant la guerre
de 1W0.
La municipalité reçoit Chaque anné9 de l'Etat
l'argent nécessaire à l'ontretten do cet ompla-
«emeat. et. chaque aariaa. le dimanche avant
la Toussaint, une Société allemande envoie
une délégation déposar des cooreanes sur les
tombes sUleuiandes.
,1 jToaf c'dci é^.t' parfsit. Les soldats allemands
morts pomr latlr patrie oat droit au rôspsct des;
̃français et a l'îttfeotion des Alternants.
-uhU iJù» «' ôijlaiitiiiards » de Naacr. les
membres da la libre pensée, ont fait mieux. Ay
nombre d'une trentaine, suivis, de 200 badauds,
nos bons antimilitaristes sont entrés dans le
cimetière allemand, ont déposé une sorte do
̃Cadre de mousse et de fleurs, et pendant que
la foule priait et saluait la tombe des soldats
français, eu*, les antimilitaristes, ont attaque
l'idée de patrie. injurié l'armée française et
salué la patrie allemande.
Ces gens-là sont-ils fous otfcmninels? Ils
sont peut-être les deux,
0–
Donnons une nouvelle plus consolante
pour les cœur3 français.
Des plaques commémora lives en l'honneur
de deux glorieux enfants de Nancy, les géné-
rauxDrouotet Brice, ont été apposées jeudi,
dans lo même cimetière de Prôvillo, au mo-
nument des morts de 1870.
LES CHRISTS DES ECOLES
Les populations et leurs représentants
MM. Le Bras, maire de Plougar, et Yves
Le Monn, maire de Guissény (Finistère);
Çollineau, maire du Pin-en-Mauges de
Trédern, maire de Saint-Martin-du-Bois, et
de Charette, maire- de Bauné (Maine-et-
Loire), sont suspendus de leurs fonctions
pour avoir refuse-de faire retirer les christs
des salles d'école MM. Raymond Lemar-
chand, maire de Pissy-Poville (Seine-Infé-
rieure), et de la Boutresse, maire do Saint-
Romam-de-Colbosc (Seine-Inférieure), pour
les avoir replacés.
A Passon fontaine (Doubs), Minaucourt
(Marne), Petite- Verrière (Saône-et-Loire), les
crucillx ont été triomphalement reportés
dans les salles de classe et remis en place
par les maires entourés de leurs Conseils
municipaux et aux applaudissements des
pères et mères de famille.
A Gorrençon (Isère), ils ont été, dans les
mômes conditions, installés à l'église en uno
place spécialement ornée, jusquau jour où
la réparation désirée de tous pourra avoir
lieu dans les écoles elles-mêmes.
EXEMPLE A SUIVRE
Le Conseil municipal de Domjean (Manche),
ayant h choisir un garde champêtre, a eu
l 'heureuse idée de nommer M. Lemazurier,
ancien cantonnior, qui donna sa démission
pour ne pas participer aux inventaires.
Très bien! aux honnêtes gens de se dé-
fendre entre eux.
MOUVEMENT ADMINISTRATIF
M. Clemenceau, président du Conseil,
ministre de l'Intérieur, a, soumis ce matin a
la signature du président de la République
la mouvement administratif suivant:
PRÉFBTS
Sont nommés préfets
De la Gote-d'Or, M. Phélut, préfet de la Corse,
en remplacement d« M. MioUel, admis â faire
valoir ses droits à la retraite et nommé préfet
honoraire
De la Corso, M. Cualeil, ancien sous-préfet,
ancien député:
Du Lot, M. Geliaet, préfet du Cantal, en rem-
placement de M. Heli-Davals, appelé sur sa de-
mande a d'autres fonctions et nommé préfet
tioaorairs;
De Gaàtal, M. Duclos, sous-préfet de Lorient;
De l'Aisne, M. Sehram«ck, préfet de Tàrn-et-
Garonne, en remplacement de M. Goulley, ap-
pelé à d'autres fonctions et nommé préfet
honoraire;
De ïarn-et-Garonne, M. Chardon, sous-préfet
de Narbonne;
Des Pyrônéos-Orientales, M. Dautresme, pré-
fet de la Lozère, en remplacement de M. Fleury,
admis h faire valoir ses droits à la retraite et
nommé préfet honoraire
De la Lozère, M. Poux-Laville, sous-préfet du
Havre
De fa Meuao, M. Aubert, sons-préfet de
Dieppe, en remplacement de M. Magny. précé-
demment appelé, sur sa demande, "à d'autres
fonctions et nommé préfet honoraire;
De Constantine, M. Vergé, sous-préfet d'Aix,
en remplacement de M. Plantié. appelé à
d'autres fonctions et nommé préfet honoraire.
SOUS-PRÉFET3
Sont nommés sons-préfets
De Lorient, M. Vitry, secrétaire général da
Saône-et-Loire
De Sa.int-Vlour, M. Massenet, secrétaire géné-
ral
De Narbonne, M. Icard. sous-préfet de Dreux:
De Dreux, M. Gilotte, sous-préfet de Pcmtïvy;
De Pontivy, M. Riom, sous-préfet d'Argentan;
D'Argontan, M. Duvernôy, sous-préfet de
Guingamp:
De Guingamp, M. Lavigne, secrétaire général
des Deux-Sèvres;
Du Havre, M. Roth, chef de cabinet du mi-
nistre de l'Intérieur
De Dieppe, M. I.eoomte, sous-préfet de Senlis
De Sentis, M. Laffarguë, sous-préfet de Glér-
mont
De Clermont. 51» Maestracci, sous-prôfet de
Poïigny; ̃
Dô Poligny, M. Lamy, sous-préfet de Foreal-
quisr; M. Boissonade, sous-pré%t
Do Forcalquîer, M. Boissonade, sous-préftt
de Bernay
Da Bernay, M. de Mondons.», sous-prôfet de
Gaillac;
De Gaillac, M. Mendousse, secrétaire géné-
ral de la Drôme
D'Ussel, M. Emile Martin, chef de cabinet da
préfet;
D'Issoudun, M. Martin, sous-préfet de Bar-
bezieux, en remplacement de M. Claeys, dont
la démlsaion est acceptée, et nommé préfet
honoraire
De Rarbezieus, M. Calloc'h, sous-préfet de
Murât
De Murat, M. Blanchard, chef de cabinet de
préfet: ·
De Louviers, M. Boueiiacourt. sous-préfet de
Briey, en remplaoement do M. Lonjon. appslé
à. d'autres fonotions, et nommé sous-préfet
honoraire
De Briey, M. Benoist, chef de cabinet de
prôfat;
D'Aix, M- Tardiff, secrétaire général de l'Isère:
Dd Sâint-Marceilin, M.'Fabre. conseiller de
préfecture du Tarn;
Du Havre, M. PTaudin. sous-préfet de Tour-
non, en remplacement de M. Roth. mis on dis-
ponibilité et maintenu dans les fonctions do
chef de cabinet du ministre
De Tournôn, M. Rousselot, sous-préfet de
Montbrison;
De Montbrison. M. Aldebert, sous-prôfet de
Dôlo;
Do Dôle. M. Jjeullier, sous-préfet de Lodève
Do li 0 déve, M. Arnault, secrétaire général
du P oubs •-
De Gox, M. Jozon, attaché au ministère de
l'Intérieur
SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX
Sont nommés secrétaires généraux
De Saône-et-Loire. M. Bazin, sous-préfet de
Saint-t'Iour
Du Morbihan, II. Suslni, conseiller de préfec-
ture du Morbihan
Des Diaux-Sèvres. M. Duran, conseiller de
préfecture du Finistère;
De la Drftine. M. Nâiid, sourf-préfet d'Usselr ï
Da l'Isère, U. Cauwès, sous-préfet de Saint-
Marcellin
Du Doubs, M. Jouffroy, sous-préfet de Gex.
1 mm
SCIENCES SOCIALES
Lundi 5 novembre, à i h. 1/2, réouveclure d
Collage libre des sciences sociales, 28, rue sera
pente.
Parmi les cours professés, cetfo annSo, nous raina r-
quons ceut de MM. lo O' Dolbït, de'pulô I.i sboio-
loglè d'après Auguste Vomie BlaachevUle, sous-
directeur pilaistèrft dji Gouiraûrce £oM as l'assti'
ranez r> de la prévoyance Hubsf.L Laocardelie: L'as»
socialion international'* des travaille!
tier: ïc dcuèloppement économique dei Buts-Unis }
Gaor^&s Blondei, agr*g& de .riJoirersilé i La question
sociale en Allemagne Charles Brun, agrégé do l'I'ni-
versll^ L'artiop sjciqle (le ta Uttif-a'wç Pebidour»
inspecteur général de l'inslrtictton publique L'Eglise
catholique et. i'£tat e» FfaiCe, nouk l* troisième Ré.
publique MUo riiiloche Biologie appUr/uêc à la
nortoloffle; le D' Marie, màciosin en chef des asiles
de la Seine Pstjohaitxthvlbittc comparé* l'abbé
Naudet: Mimes tKlaies eathafirjuus Louis Marin;
daputé Rtutles athMqaez, aie..
cet enseUtnjinont sont- joints; al des tra'raax
pratique-; sur lepoquff de 18 i* dirigés par M. Oeofges-
Kenard, prot'PTseur.KU Conservatoire des Arts •ct-llê-
tiors: i>) dea visite? inilu&trioUeâ ùt soçialo* dlciiyio s
par MM. Barrât, enqiiëte.ur permanent a l'Offléà du
travail Cimipan, ttijiânife'tir ngr
rtov-tour èô-scieaces. Ingénieur dej ar4t et raanii-
factijre-:» ̃
un certifioat d'étudoî sooialffs peut être Jélivrt
aiir>>5 deuï anQàesà'êlude!?. ̃ v
A TRAVERS
LES» SEMAINES RELIGIEUSE » 1
Plusieurs Semaines 1'eligieuscB adres-
sent des instructions aux prêtres et aux
Séminaristes menacés d'être rappelés sous
les drapeaux.
Beaucoup prémunissent les fidèles contre
les tentatives ouvertes ou hypocrites de
cultuelles schismatiques.
Confréries cultuelles
La Semaine religieuse de Nantes publie
un communiqué de l'évôehi contre les asso-
ciations cultuelles. Nous y relevons ces avts
pratiques
Très prochainement, nous réunirons à. Kan tes
MM. les présidents des conférenoes ecclésias-
tiques, pour donner, par leur intermédiaire,
au clergé paroissial, les instructions pratiques
que réclament les circonstances.
La scandale des tentatives de schisme qui
affligent quelques diocèses, et la nécessité,
pour les luttes qui s'annoncent, de l'union la
plus intima au Chef de l'Eglise, nous font un
devoir de rapp3ier aux fldèies les principes do
la sainte hiérarchie, et les conclusions pratiques
de ces principes.'
En conséquence, nous demandons ie Mes-
sieurs les curés de donner ou de faire donner,
les dimanches du mois do novembre, A toutes
les messes, des instructions sur ces vérités
l'autorité divino du Papa et nos devoirs envers
cette autorité, la gravité du péché de schisme
et les peines portees contre ceux qui la com-
mettent, le caractère sacré des biensdo l'Egliso
et la gravité de la peine de l'excommunication
portée contre leurs violateurs, l'obligation de
restituer, imposée aux usurpateurs et aux dé-
te.iteurs injustes de ces biens.
La Semaine religieuse de Besançon
dénonce en cestermesà la justo défiance des
fidèles le journal la France catholique;
La France catholique est un mauvais
journal. Refusons partout le quatrième numéro.
C'est déjà trop d'en avoir lu trois.
Ce jugement sévère s'appuie sur l'examen
attentif de la feuille en question. Certains
articles y sont de nature, dit la Semaine
religieuse de Besançon, à relâcher, à des-
serrer tout doucement tes liens d'obéissance,
de confiance et de respect qui unissent te
clergé au chef de l'Eglise.
Un exemple les rédacteurs, qui n'apportent
d'ailleurs aucun argument, aucun fait en faveur
de la condamnation de la toi de séparation, ni
ne citent aucun article approuvant l'attitude du
fare. insistent au contraire avec complaisance
sur les « douloureuses » conséquences de ladite
condamnation. Combien ils regrettent qu'on ne
fasse pas d'associations -cultuelles
Quel malheur qu'on n'écoute pas leur colla-
borateur, M. de Narfon!
Nos lecteurs se souviennent des tentatives
qu'un avocat, à la poursuite d'une sous-
préfecture, a faites dans l'Eure pour y fonder
des cultuelles. Tous les prêtres des doyennés
de Broglie et de Bernay protestent énergi-
quement contre ces manœuvres dans des
adresses à Mgr Févêque d'^wew», que pu-
bUe la Semaine religieuse du diocèse.
Nous en extrayons ces consolantes piroles
des prêtres du canton de Bernay, un des
plus travaillés par les fauteurs do schisme 1
En réponse h. «îs provocations, nous relevons
l'affirmation de notre indéfectible attaehement
b. la Chaire de Pierre et à notre évoque bien-
aimé.
Fallût-il, pour rester fidèles à l'Eglise catho-
lique, endurer la persécution, avec la grâce
divine, nous sommes prêts û, tout souffrir plu-
tôt que de contrister le cœur de notre Dieu en
foulant aux pieds les promesses que nous
avons faites au jour de notre ordination.
Mgr l'évêque d'Aire, non content de dis-
suader les fidèles d'entrer dans les associa-
tions cultuelles, ajoute ce3 fermes paroles
Tout prêtre qui consentirait & les favoriser
serait interdit.
Tous les fidèles qui, sachant la condamnation.
de Notre Saint-Père le Pape, osaraient ne pas
qn tenir compte, se placeraient, par le fait
même, hors de l'Église.
Biens scolaires et charitables
Nous devons citer, au sujet do l'affecta-
tion des biens scolaires et charitables ce
communiqué de la Semaine religieuse de
Lyon, auquel l'affaire de Lay donne une
importance particulière
Nous devons faire remarquer qu'il ne saurait
être procédé a une telle attribution sans une
autorisation expresse des supérieurs ecclésias-
tiques, las biens dont il sagit étant biens
d'Eglise. Les fabriçiens qui seraient dans le cas
d'avoir à. examiner une affaire de cette nature
sont donc tonus en conscience d'attendre, pour
lui donner uno solution, qu'ils y aient été for-
mellement .çutorisés.
Nos lecteurs Siaveot que le Pape n'autorise
pas ces sortes de dévolutions.
Sympathies
S" Era. îe cardinal Nava, archevêque de
Catane, en Sicile, l'évêque de Ouastalla
et le clergé de Reggio, en Calabre,adressent
au cardinal archevêque de Paris et en sa
personne a tout l'épiscopat français, les
télicitatious de l'Italie méridionale. La
Semaine religieuse de Parts publie lo
texte de leur adhésion.
Pour la bonne presse
Parmi les Semaines religieuses qui ont
bien voulu s'occuper du Congrès de la bonne
Dressa, citons encore la. Semaine religieuse
3e Bayeux qui y consacre quatre pages en-
tières. a a
Nos meilleurs remerciements à l'auteur de
ces lignes qui signe Un vieux congres^
siste.
Mgr Douais, évoque de Bcauvais, bénit
et encourage le projet d'une œuvra diocé-
saine de la bonne presse, conçu par quelques
prêtres et laïques du diocèse, à la tête des-
quels nous sommes heureux de saluer M. le
chanoine JosseU
o
Mgr Petit, archevêque de Besançon, com-
munique à son clergé la lettre touchante
laquelle S. Em. le cardinal. Merry del
Val, secrétaire d'Etat, le remercie au nom
du Saint-Pèïe de l'adhésion unanime de tous
ses prêtres aux décisions pontificales
Le Saint-Père, dit-il, en recevant l'adresse
que vous lui avez envoyée, n'a pas manqué de
remarquer l'adhésion -unanimo do tous vos
prêtres, unanimité que vous avez tenu à faire
constater en présentant tes signatures classées
dans- l'ordre. .̃̃
Sa Sainteté s'en est vivemant réjouie et n'a
pas manqué d!oi>sorver que l'adhésion si com-
plote du clergé d3 Basiinçon constituait votre
plus bel éloge, Monsoignour; cela prouve en
effet quo non seulement Votre Grandeur est
̃étroHemont. pie à la Cîbaira de Pierre. mais
aussi tfuê,"grfôe tt elle, rattachement du dlo-
cèse à cette Chaire n'est pas moins (ilial -et
dévoué. ̃̃̃̃-̃
Do votre parson-nalle adhésion l'auguste
-Pontife avait. déjà, d'innombrables témoignages.
mais aujourd'hui il tient à vous rcniercasr spé-
cialement de l'adresse de votre clergé.
Mgr l'évoque de Goulances, en prévision
des événements graves qui se préparent,
conjure ses diocosains de prolonger les
exercices du Hosaire pendant le mois de
novembre et jusqu'à la fête de l'Immaculée-
Conception. Sans vouloir en faire une obli-
gation pour les paroisses rurales. Sa Gran-
deur les prescrit à la cathédrale, dans toutes
les églises des villes et dans los chapelles
des communautés.
Mgr l'oTchevêque de Tours, dans sa belle
lettre pastorale, préparatoire à la fête do
saint Martin, prémunit ses diocésains contre
l'action de Satan « Que viens-tu chercher
ici, bête cruelle! s'écriait saint Martin mou.
rant, tu ne trouveras en moi rien qui f»p-
pàrtienne. » Efforçons-nous de rendre vraio
pour nous-mêmes cette assurance du grand
saint. '̃̃'̃
De la Semaine religieuse de Èainf*
Brieuc
Un triduum sera célébré les l" 2 et 8 no-
vembre au couvent des religieuses de la Re.
traits a, I-aonlqa, en actioa de grâces pour la
«pllaticai. ilu titre de Vénérable faite à leur fon-
.datrice lo:2!i août dernier par la Sacrée Congré-
gation des Rites. Monseigneur hQa.oû6Tft de sa
prtsencé la "elètviro du triduum. i' "̃*̃
La Semaine catholique de Saint-Flour*
pubèia la belle oraison funèbre par laquelle I
MgrGély, évoqua dWMenefe, rond hommage I
ublig la belle oraiSon funèbre par laquelle
MgrGéIY.l.1qllGd~'Mende, r,~rid hommage
aux vertus sacerdotales et épiscopales" de
Mgr.Lamouroux.
Mgr l'évoque û'Angoutcmc convoque
pour le 15 novembre, à l'évêché, tous les
doyens du diocèse et un délégué de chaque
doyenné, choisi par ses confreres.
La réunion aura pour objet d'arrêter les
définitives résolutions & prendre en vue de
l'organisation future.
Le Bulletin religieux 4e La Rochelle
annonce que la Société de secours mutuels
du clergé catholique du diocèse vient d'être
approuvée par arrêté ministériel du l°r oc-
tobre 1908, et invite tous les ecclésiastiques
du diocèse à y adhérer.
Le Journal de la Chrjlfe de Lourdes
publie un communiqué de l'évâché de
Tardes, mettant en garde contre une sni-
disant « œuvre des petites prières à la Grotte
de Lourdes »• Cette œuvre, sous prétexte de
mettre les plus humbles a môme de faire
dire une petite prière aux pieds do la Sainte
Vierge, dans la Grotte. même de Lourdes »,
parait ne tendre, en définitive, qu'à lancer
Une « affaire ».
Mgr l'évoque de Sainf-Dié proteste dans
sa lettre pastorale pour la fôte de la -Tous-
saint, contre les derniers actes de persécu-
tion, notamment contre l'enlèvement du
crucifix des écoles. Il propose aux parents
de placer sur la poitrine de leurs enfants
cette image du Chris! dont on ne veut plus
sur les murs.i
ILm^L. •F9A.1XdC
Les religieuses du Saint Coeur de Marie, cours
Léopold, a Nancy, auxquelles on a enlevé leur
terrain sur lequel on a construit de magnifiques
maisons, n'ont encore rien reçu de la pension
qui leur est due et se trouvent, par suite, dans
le plus entier dénuement.
« C'est donc, écrit le Journal de la Meurïhe
et des Vosges, la misère noire. Leurs fournis-
seurs, qui n'ont pas été payés depuis novembre
de l'année dernière, sont à la veille de leur
refuser co dont elles ont pourtant besoin pour
ne pas mourir de faim! Et tout cela parce quo
le liquidateur, qui est à. Paris, ne daigne même
pas répondre aux réclamations qui lui 6ont
adressées; »
Sans commentaire,
W~ b,.
Marseille accueille avec solennili
les Tlcllmeg ft t Lutin i
Le paquebot Saint-Augustin, retardé
par le mauvais temps, n'a acoosté qu'à midi
et demi au bassin de la Joliette.
Le ponton-catafalque, somptueusement
drapé et orné do lampadaires, recoit aus-
sitôt les cercueils recouverts de drapeaux.
Le cortège des prolonges d'artillerie, dont
chacune porte un cercueil, s'ébranle à
gheuresàu mllioud'uno foule très rectteillie.
Pendant tout le parcours jusqu'à la gare
Saint-Charles les cloches sonnent le glas.
M. •Gliaaot, maire do Marseille, entouré de
l'amiral Marquis, du général Mathis et du
préfet, conduit Je deuil,
Dans la cour de la gare, de nombreux dis-
cours sont prononcés, puis les corps sont
embarqués pour les diverses destinations.
ff» i ̃»
LE RAZ DE MiREE SUR Li COTE D'AZLU
Los dégâts causés dans les petits ports des
environs do Toulon sont considérables. De
nombreuses- familles sont dans la détresse.
Les autorités militaire et maritime se sont
concertées pour obtenir, avec le concours des
élus du département, des secours du gouverne-
ment pour les sinistrés.
Le temps reste orageux, la mer est toujours
grosse elle ciel noir; cependant les sémaphores
no signaient aucun accident grave.
ÇA &i LA
Morts d'hier
M- Lldin, médecin principal de r™ classe
des troupes coloniales, 54 ans, à Rochefort.
Agatkvn De Potter, chef dt récole belge du
baron de Collins, précurseur du collectivisme,
fondateur de la « Kevùe du socialisme ration-
nel », à Brtexelles. Le maréchal espagnol
comte de Cheslc, doyen dea généraux d'Eu-
rope, poète, écrivain, président. de PAcadémie
espagnole, fils du dernier vice-roi du Pérou,
96 ans-, à Madrid. A Paris, ta comtesse dé
Lockner, veuve du colovtl qui commandait- en
1870 la forteresse du Mont-Valérien.
L'expédition polaire
Le commandant Peary-. qui revient de
t expédition polaire partie de New-York
au mois de juillet iqo!>, télégraphie de Ho-
pedale (Labrador), 'qu'il a atteint 8yo6' de
latitude nord; le record était dêtenu jus-
qu'alors par le capitaine Cagni, de l'expé-
dition du duc des Ahru^ès qui avait
atteint 86"g' 34",
ECHOS DE PARTOUT
Mme Pichon, femme du ministre des Af-
faires étrangères, s'est embarquée hier à
2hlni$ pour rentrer à Paris.
M- Ruau, ministre de l'Agriculture, ac-
compagné des représentants des ministres
de l'Intérieur 01 ae la Guerre, présidera, le
25 novembre, l'Inauguration de l'hospice dc
Boves [Somme).
Le président de la République a offert
aujourd'hui tin déjeuner en l'honneur du
roi de Grèce.
^»
« REVUE MARIALE »
Nous sommes heureux de souhaiter la bien-
venue à l& Revue Mariale, qui, sous la direc-
tion de Mgr Bauron, vient do publier son pre-
mier numéro qui contient lo discours prononcé
4 Einsiedela par te P. &iubé.
Fondée pour répondre au désir général
exprimé par Pie X au Congrès d'Einsiedeln, la
renie a pour secrétaire de rédaetion-M. -le CkaT
noine l)elm<}iat.
Ayant pour but de faire mieux connaître et
aimer la Sainte Vierge et de rendre çon cultq
i>lus attrayant et plus populaire, elle s'adressa
aux prêtres, aux Congrégations d'enfants àé
Marie, aux cercles cathpliquçs, aux associa-
tions d'hommes et de femmes, aux familles
chrétiennes, aux personnes pieuses ou qui on{
10 désir de l'être.
L'abonnement pour la France, J'Atgério et lai
Tunisie est de 5 francs par an, pour les paya
étrangers, de 7 francs, 18, rue Frangois-Dau»
phin, Lyon.
BAZAR DE LA CHARITÉ
Le jury de l'Bipositipn de Milau vient de décerner
aux « Fondations Brunel (Bazar et Musée de la Cha-
rité), un diplôme d'honneur.
une «cmiéreHOB qui sara -présiil^ par M. George»
Picot, secrétaire perpétnel de l'Académie des scionaes,
sera faite to 9 novembre par M. Kmilo Cbeysson;
membre do l'Institut, qui ii.irler» des œuvres d'édu-
cation sociale, 6' plus spécialement de l'Union fami-
liale de Cliaroone.
La conférence anra lieti «fc rn» Pierre-Charron, t
4 h. 1/2.
L'entrée à cette réunion est gratuite, et on paorra
se procurer des cartes d'invitation en s'adressant au
Bazar de la Charité, 25, rue Pierre-Charron,
£ Ii'EXPOSITIOjl DES CjïîjYSISTHèiHES
Le président de la République, fl. l'issue do sa
visite à l'eAposition t'tes chrysanthèmes, a dis-
tritmé les décorations suiw0Ïos -dans l'Ordre da
Mérite agricole ̃
Officiers MM. Çongy, jardinier chef, à Fer-
riores: Lionnet. ciirysanthcmiste. à Maisons-
Laffltte Driéger. jardinier eh«f, à Ville-d'Avray,
Chevaliers Uî/L Dufoisi hotiiculteiir.4 Ver-
sailles René Moser. pépiniuriste ;i Varsaillcs;
Gerbsl, arboriculteur amateur, à Paris Manuel,
pnotograptio, a Taris.
̃ feVA-NÇSILJSÏ
En ce fenips-là, les Pharisiens, s'étant retirés,
formèrent le projet de surprendre Jésus dans
ses paroles. Ils envoyèrent leurs disciples avec
les Hérodiens, qui lui dirent Maître, nous
savons que vous êtes sincère et véritable, et
que vous enseignez la voie de Dieu dans la
vérité, sans avoir égard à qui que ce soit, parce
que vous ne faites point acception de personne.
Dites-nous donc votre avis sur ceci •. Est-lj
permis ou non de payer le tribut à César? Mais
Jésus, connaissant leur malice, leur dit s Hypo«!
crites, pourquoi me tentez-vous? Montrez-moi
la pièce de monnaie qu'on donne pour le tribut.
Is lui présentèrent un dénier. Et Jésus leur
dit: De qui est cette image et cette inscription?
De César, lui dirent-ils. Jésus leur répondit S
Rendez donc à César ce qui est à César, et i
Dieu ce qui est à Dieu.
(S. Matth., ch. sxii.)
CHRONIQUE RELIGIEUSE
FÊTES DE LA SEMAINE
Dimanche 4 novembre. XXH» DUc.vNGire APtits f,4-
Pestkcote. hsi Saintes Ksuauxs. I*. 5. Hiuniiku-'
BTîCSH lfllASÇOISB D AMBOJ.iE, VCtlVS. M. 6. DE L'OU;
ïaTB. M. 7. 1>E r. "Octave. -J. 8. I/Ocïavb DE i,a
Toussaint. V. 8. L'Anniversaire DB i.a. disomacji-
DE LA BA8IU0DE DU SAlST-SAt-VEC'a. S. 10. 8ATKT'
André avkm.ix, confesseur. D. 11. XXttT» i>jMAwnniJ
A!»R*S h.K PKNTECOTr:. Ii'AKNITERSAlRB D£ LA DEWOAC»
DE TOUTES LES Ë0USE3 DE FRANCE,
ADORATIOÎÎ PERPÉTUELLE J
4 novembre. Chapelle des Smurs Thomas «Se Villeneuve. 87, ruo de SôvroS. 5-6-î.
8aii»t-Maro<>I. 8-0-10. Saint-Servals.
grenat 1~>t~_t~e1 dA~l~n?~1
+ Mme Yve Henri-Louis Lombart, néa
ThoretJ90aas,aSaint-Omer.– Mme d'Ar-
tt ras, née Louise-Augusta Lechmere,
t 78 ans, h Boulosno-siir-Mer, mère d'un
religieux de la Compagnie dq Jésu?,
Mme Julien Hsguet, 27 ans, il Poronne. M. le
chanoine Pierre Fournou, ancien supérieur des
missionnaires do Lourdes, décédé à Barèges.
M. le chanoine Fournou était l'une dos figuras
les plus connuos des pèlerins de Lourdes. Pé-
dant trente-trois ans. en effet, de 1870 à 19.«J,
ç'est lui géftécalement qui, au npm de la Vierag e
Immaculée et de ses gardiens, souhaitait Ia a
bienvenue aux pèlerinages, lors de leur arrivée.
DOUX CŒUR DE MARIE, S07EZ MON SALOTI
I3O0 jours d'indulaencei
Dernières
Nouvelles
Nous publierons Incessamment sot/3'
le titre « Calholicism3 et sociologie » uff
article de M. da Saint-Auban.
LA TÉLÉGRAPHIE SANS Fit
EN ALLEMAGNE
Berlin. 3 novembre. La convention concW'
nantis télégraphie .sans fll sera signée cette'
après-midi. Elle proclame le principe do rinter-
communication entre les différents systèmes..
I/Angleterra et l'Italie feront dss réserve?
attendu que ces puissances sont liées par des
traités avec la Compagnie Marconi.
L'Angleterre cependant permettra do cons-
truire des stations qui accepteront des r&dj««i
grammes de tous systèmes.
Les d-élégués français partiront aemaio»
EN RUSSIE
Troubles iiniversiloiret
Raïnt-PétersbaurK, » novembre, L'agita- j
tloascolaire ftàfoscou continue à. se rnanitoator^
par des conflits dos étudiants révolutionnaire^
avec les autorités scolaires etavec les éturttaats -i
désireux de travailter.
L'agitation s'aocrolt dansl'Universite d Odessauef
Au dSj euner annuel du lycée îm perial Alexandre,
à Saint-Pétersbourg, 500 convives ou anciens
élèves étaient présents. M. Soubourow a porté
un toast a deux anciens lycéens ex-membres-
de la Douma. ainsi qu'a MM. Mouromtsew dt*
Karetew..
Les applaudissements d'une partie de 1 assis-}
tance ont provoqué d'ardentes protestations
parmi la majorité qui a expulsé M. Kabotirow
après l'avoir battu et traîné par ses habits -dé- ••
enirés jusque dans la rue, sans paletf>t ni cha-i
peau, pendant que les lycéens lui oriaiont desl
iniures et. acclamaient ceux qui l'expulsaient.
Parmi les convives se trouvaient de nombreus ·
ofllciars ot hauts personnages notamment lus1
ministres Kokovtsow, Kaufmunn. Senipow qiu
sont restés impassibles spectateurs da seàn--
âale.
M. Sabourow a été ensuite mis en demeura^
de déniissioanèr da ses emplois dans les diffé?'
rents ministères et d'abandonner la dignité ûo-,
gentilhomme de la Chambre.
Le cl«rffé polonais
Le Clergé catholique potonais proteate çoatro*
la décision du Sénat privant ses prétrçs du'
droit de devenir députés à la Douma.
LA CATASTROPHE DU a LUTIN "»'•
Lorient, 3 norembro. De notre correspond;
dant
Le général commandant le 15' corps d'arméH
télégraphie que le corps du seeond maître mé-H
càniclon (ïuazel, du sous-marin Lutin, amvefa^
mardi à Quiberon par le train dô 9 h. 38 matiû^
La cérémonie des obsèques aura lieu mer<
credi à 2 lieures.
Le capitaine de frégate Ilarel, de la défense
mobile de Lorient, transportera sur l'Aquilam
les délégations de marins qui assisteront aux i
obsèques. J
Mgr Oouraud, 6vêqua de Vannes, donnerai
l'absoute. ̃'
Wf MEURTRE I
Tierce Leboniatr», cultivatouP a SrandiTy!
(Morbihan), a été violemment frappé à Oo'upsi
de sarcloir sar la tête et il a succombé. La juS^i
tîoa informe. j 1
ACCIDENT DE CHASSE
En sautant un fossé avec un fusil cUargé/
Julien Levisage, cultivateur à Merleverffi/;
(Morbihan), a été atteint de ta décharge de son
arme qu£ "en faisant balTe, l'a tué raide.-
~r~
CONGRÈS DE LA PRESSE COLONIALE-
Le Congrès de la Presse coloniale française^
et étrangère 's'est ouvert ce matin a 10 heoresfi
précises, dans la grande salle des Congrès dç* i
l'Exposition coloniale du Grand Palais dsr
Ohamps-Elvsées.
Près de MO congressistes de Paris, de praf
vincô ôt'âe nos ?coJonî©s y prennent part,
M. 18 Sénateur Cîodin, ancien ministre dô*
Travau? publics.. préside, assisté de MM. Paul
Vivien et Victor Taunay.
♦ A
Belglqa«; lue eriate de MfeHet. ̃»-• Dâ^
notre correspondant
Bourgrois, l'assassin ûé François Lechéin, te.
avoué. Il est né à Attiche (France). A{^è3 a-ifotr;
àéserté et s'être réfugié en Belgique, il rentra'
au pays et s'cngagoaau 5' colonial il Glierbourg.
Il vint ensuite se marier en Belgique et out un
enfant. Il abandonna bientôt sa femme et,
comme il n'était pas divorcé, c'est pour pouvoir
épouser sa « iogeûse », la veuve Higoet, qa'U
ta:a pour s'emparer de ses papiers o!t
se faire passer pour lui.
<»
PRltRlS DE tiVSTIGW
LA PROPRIÉTÉ DU NOM
M. Auguste de Plancey, ministre plénipoten-
tiaire, assigne devant la 1" Chambre du tribu-
nal da la Seine un autre diplomate, M. Colin'
de Plancoy, pour lui faire dsfonse de porter le
nom de Pfancay.•
M. Colin, arriêre-neveu de Danton, reconnais-
sait avoir porté par habitude le nom do PÏàacey.
qu'avaient porte ses ascendants et qui était lo
•titre origîBnH-ej(JS"Sà"^âniH!é.' ̃'
Il demamlait à être autorisé à continuer *S le
parier. -en ,i»naôttaHt eatws-txiretrtlièses.
Le tribunal a donne graia do cause » M. Au-
.Tuste dp Eia!U-'ey. qui a fait défense & M. ti^ïia'
d'aj jalcr ce. nom au sien.
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