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PHILOSOPHE PHILOSOPHIE
708
PHILOSOPHE chrétien (Alch.). La collection des al-
chimistes grecs renferme sous ce nom une grande compi-
lation de textes plus anciens, avec dédicace à Sergius, tra-
ducteur syriaque des philosophes grecs, qui vivait au
vie siècle de notre ère. Cette compilation, reproduite sous
des formes différentes par les manuscrits, est formée par
des documents empruntés à des auteurs plus anciens, con-
formément au système suivi par Photius et par les Byzan-
tins. M. B.
Bibl. Berthêlot, Introd. à l'Etude de la Chimie des
anciens.
PHILOSOPHIA (Astron.) (V. Astéroïde).
PHILOSOPHIE. OBJET DE LA PHILOSOPHIE, SON RAPPORT
AVEC LES SCIENCES. II serait mal aisé de marquer la
place que peut actuellement occuper la philosophie dans
l'ensemble des connaissances humaines, si l'on partait de
cette idée que chaque genre de connaissances trouve son
objet nettement déterminé par la réalité elle-même et est
capable d'en épuiser la notion dans ce cas, les sciences
proprement dites pourraient se partager, à l'exclusion de
la philosophie, tous les objets positivement donnés ou
même positivement concevables. Mais sans sortir du do-
maine des sciences, il est visible que le même objet peut
donner lieu à des modes d'explication différents. C'est
ainsi que l'espace peut être compris comme lieu des fi-
gures géométriques, comme idée présente à l'esprit,
comme condition delafaculté de percevoir, et à ces divers
titres relever de disciplines intellectuelles diverses. C'est
ainsi encore que les mêmes produits de la culture spiri-
tuelle de l'homme peuvent, dans certains cas, être étudiés
à la fois par l'histoire, la philologie, l'ethnologie, etc. Ce
qui définit donc une science, ce n'est pas seulement l'ob-
jet qu'elle considère, mais le point de vue auquel elle le
considère ou bien, si l'on tient à exprimer par l'objet
d'une science la matière spéciale à laquelle elle applique
ses procédés d'investigation, il faut dire que l'objet d'une
science n'est jamais tel quel dans les choses, qu'il est un
point de vue sur les choses.
Dans ces conditions, du fait que les sciences constituées
ou à l'état de formation paraissent être coextensives au
monde réel, il ne suit pas que la philosophie soit impos-
sible comme connaissance. Elle le serait ou du moins elle
tendrait à le devenir, si elle n'était que la partie du savoir
humain restée jusqu'à présent sans organisation positive
elle ne serait qu'un résidu qui irait s'atténuant sans cesse
pour se perdre finalement dans le système des sciences
organisées. Mais en étendant de plus en plus leur action,
les sciences n'ont pas répondu à tous les problèmes que
l'on peut se poser sur la réalité qu'elles comprennent
d'abord parce qu'elles comprennent cette réalité selon cer-
taines notions fondamentales dont elles sont, chacune prise
à part, le développement ilreste à montrer lerapport de
ces notions, de façon à expliquer comment, malgré leur di-
versité, elles ont affaire à un même monde; ensuite parce
qu'elles usent de certains procédés d'investigation dont la
valeur est pour elles surtout justifiée par leur succès il
reste à rechercher comment ces procédés sont réguliers
et dépendent de conditions supérieures à l'empirisme des
résultats acquis; en outre, parce qu'elles supposent cer-
tains principes généraux qui définissent le genre de liai-
son qu'elles établissent entre l'esprit et leurs objets; il
reste à se demander ce que signifient ces principes, d'où
ils viennent, et jusqu'à quel point ils établissent la con-
nexion de l'intelligence et des choses; enfin parce qu'elles
n'instituent qu'une vérité en quelque sorte abstraite obte-
nue par une réduction du réel à leurs points de vue et de
l'esprit humain à la seule faculté de connaître il reste à
poursuivre la conception de l'univers qui réintégrerait,
dans une science ou utae représentation parfaite, la totalité
du réel. Ainsi, unité relative des sciences, nature de leurs
méthodes, validité de leurs principes, rapport de leurs ob-
jets à l'objet de la science idéale qui comprendrait le tout:
autant de questions qui se posent sur les sciences, qui
souvent sont implicitement posées par les sciences elles-
mêmes, et dont non seulement la solution, si elle est pos-
sible, mais la légitimité ou l'illégitimité ne sauraient être
établies par elles. La vieille formule d'Aristote reste vraie,
qu'il faut philosopher, même pour démontrer l'impuissance
ou l'inanité de la philosophie.
DIVISIONS DE la philosophie. SENS DE CES DIVISIONS.
Mais si la philosophien'est justifiée qu'à la condition d'être
sur les mêmes objets que les sciences autre que les sciences,
quelle raison y a-t-il de maintenir sous son nom des sys-
tèmes d'études qui, à mesure qu'ils seront plus parfaits,
auront des caractères très semblables à ceux qu'affectent
les connaissances positives. On divise volontiers la philo-
sophie en psychologie, en logique, en esthétique, en
morale, en métaphysique (V. ces différents mots) or,
si l'on excepte la métaphysique, les autres parties de
la philosophie paraissent susceptibles d'être traitées
de plus en plus comme des sciences ordinaires on
peut, en faisant abstraction de toute question dernière,
étudier positivement les faits de conscience, déterminer po-
sitivement les conditions normales de la connaissance
exacte, du sentiment et de la représentation du beau, de
la production et de la transformation de la moralité et
s'il semble que ces dernières disciplines dépassent la
science positive parce qu'elles paraissent présenter des ca-
nons et des règles, il ne faut pas oublier que toute science
est à certains égards normative par rapport à des arts
et des façons d'agir qui lui correspondent. Pourquoi dès
lors la philosophie ne se borne-t-elle pas à la métaphy-
sique ? Ou si elle comprend en elle des connaissances qui
doivent dans leurs procédés s'inspirer de plus en plus des
autres sciences, pourquoi ne pas réclamer pourellela phy-
sique aussi bien que la psychologie, la biologie aussi bien
que la morale?
La réponse serait difficile, sil'on prétendait faire coïn-
cider les questions philosophiques avec les divisions ordi-
naires de la philosophie. Mais il est arbitraire d'invoquer
ces divisions pour mettre d'un côté ce qui, dans la con-
naissance humaine, est philosophique, et de l'autre ce qui
ne l'est pas. En un sens, la philosophie est aussi liée à la
physique et à la biologie qu'à la psychologie et à la mo-
rale, et, en un autre sens, la psychologie etlamorale, com-
prises comme sciences, sont aussi indépendantes d'elle que
la physique et la biologie. C'est qu'au fond la philosophie,
si elle est autre que la science, l'est par le point de vue
plus encore que par l'objet: de la nature matérielle il peut
y avoir science et métaphysique de même, de la nature
intérieure de l'homme. Il resterait néanmoins une anoma-
lie à reconnaître la philosophie prétendrait, à l'égard de
certains objets, être leur métaphysique et leur science, à
l'égard de certains autres leur métaphysique seulement.
Cette anomalie n'est pas sans quelque raison: une fois
admis que les divisions ordinaires de la philosophie sont
loin de désigner ce qui ne serait que philosophique sans
être scientifique, il y a lieu de remarquer que les systèmes
d'études compris habituellement sous le nom de philoso-
phie se distinguent des systèmes d'études indépendants ou
extérieurs en ce qu'ils fournissent pour la solution des
problèmes spécialement philosophiques une contribution
plus directe. Par exemple, quelle que soit la diversité des
sciences, elles ont toutes pour caractère commun de ne
pouvoir se constituer que par l'action de la pensée. Or de
quelle nature est cette action ? Il est certain que la ré-
ponse à ce problème résout pour une part la question de
savoir ce qui est le réel. Si l'action de la pensée ne con-
siste qu'à prendre conscience des rapports qui sont don-
nés en fait entre les choses, la mesure du réel apparaîtra
tout autre que si l'action de la pensée consiste à lier les
choses selon des rapports qu'ene-mème détermine. La psy-
chologie en traitant de la nature et des lois de formation
des états intellectuels, la logique en traitant des règles
méthodiques qui garantissent à l'entendement la certitude,
peuvent fournir le moyen de déterminer ce qu'est l'action
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PHILOSOPHE chrétien (Alch.). La collection des al-
chimistes grecs renferme sous ce nom une grande compi-
lation de textes plus anciens, avec dédicace à Sergius, tra-
ducteur syriaque des philosophes grecs, qui vivait au
vie siècle de notre ère. Cette compilation, reproduite sous
des formes différentes par les manuscrits, est formée par
des documents empruntés à des auteurs plus anciens, con-
formément au système suivi par Photius et par les Byzan-
tins. M. B.
Bibl. Berthêlot, Introd. à l'Etude de la Chimie des
anciens.
PHILOSOPHIA (Astron.) (V. Astéroïde).
PHILOSOPHIE. OBJET DE LA PHILOSOPHIE, SON RAPPORT
AVEC LES SCIENCES. II serait mal aisé de marquer la
place que peut actuellement occuper la philosophie dans
l'ensemble des connaissances humaines, si l'on partait de
cette idée que chaque genre de connaissances trouve son
objet nettement déterminé par la réalité elle-même et est
capable d'en épuiser la notion dans ce cas, les sciences
proprement dites pourraient se partager, à l'exclusion de
la philosophie, tous les objets positivement donnés ou
même positivement concevables. Mais sans sortir du do-
maine des sciences, il est visible que le même objet peut
donner lieu à des modes d'explication différents. C'est
ainsi que l'espace peut être compris comme lieu des fi-
gures géométriques, comme idée présente à l'esprit,
comme condition delafaculté de percevoir, et à ces divers
titres relever de disciplines intellectuelles diverses. C'est
ainsi encore que les mêmes produits de la culture spiri-
tuelle de l'homme peuvent, dans certains cas, être étudiés
à la fois par l'histoire, la philologie, l'ethnologie, etc. Ce
qui définit donc une science, ce n'est pas seulement l'ob-
jet qu'elle considère, mais le point de vue auquel elle le
considère ou bien, si l'on tient à exprimer par l'objet
d'une science la matière spéciale à laquelle elle applique
ses procédés d'investigation, il faut dire que l'objet d'une
science n'est jamais tel quel dans les choses, qu'il est un
point de vue sur les choses.
Dans ces conditions, du fait que les sciences constituées
ou à l'état de formation paraissent être coextensives au
monde réel, il ne suit pas que la philosophie soit impos-
sible comme connaissance. Elle le serait ou du moins elle
tendrait à le devenir, si elle n'était que la partie du savoir
humain restée jusqu'à présent sans organisation positive
elle ne serait qu'un résidu qui irait s'atténuant sans cesse
pour se perdre finalement dans le système des sciences
organisées. Mais en étendant de plus en plus leur action,
les sciences n'ont pas répondu à tous les problèmes que
l'on peut se poser sur la réalité qu'elles comprennent
d'abord parce qu'elles comprennent cette réalité selon cer-
taines notions fondamentales dont elles sont, chacune prise
à part, le développement ilreste à montrer lerapport de
ces notions, de façon à expliquer comment, malgré leur di-
versité, elles ont affaire à un même monde; ensuite parce
qu'elles usent de certains procédés d'investigation dont la
valeur est pour elles surtout justifiée par leur succès il
reste à rechercher comment ces procédés sont réguliers
et dépendent de conditions supérieures à l'empirisme des
résultats acquis; en outre, parce qu'elles supposent cer-
tains principes généraux qui définissent le genre de liai-
son qu'elles établissent entre l'esprit et leurs objets; il
reste à se demander ce que signifient ces principes, d'où
ils viennent, et jusqu'à quel point ils établissent la con-
nexion de l'intelligence et des choses; enfin parce qu'elles
n'instituent qu'une vérité en quelque sorte abstraite obte-
nue par une réduction du réel à leurs points de vue et de
l'esprit humain à la seule faculté de connaître il reste à
poursuivre la conception de l'univers qui réintégrerait,
dans une science ou utae représentation parfaite, la totalité
du réel. Ainsi, unité relative des sciences, nature de leurs
méthodes, validité de leurs principes, rapport de leurs ob-
jets à l'objet de la science idéale qui comprendrait le tout:
autant de questions qui se posent sur les sciences, qui
souvent sont implicitement posées par les sciences elles-
mêmes, et dont non seulement la solution, si elle est pos-
sible, mais la légitimité ou l'illégitimité ne sauraient être
établies par elles. La vieille formule d'Aristote reste vraie,
qu'il faut philosopher, même pour démontrer l'impuissance
ou l'inanité de la philosophie.
DIVISIONS DE la philosophie. SENS DE CES DIVISIONS.
Mais si la philosophien'est justifiée qu'à la condition d'être
sur les mêmes objets que les sciences autre que les sciences,
quelle raison y a-t-il de maintenir sous son nom des sys-
tèmes d'études qui, à mesure qu'ils seront plus parfaits,
auront des caractères très semblables à ceux qu'affectent
les connaissances positives. On divise volontiers la philo-
sophie en psychologie, en logique, en esthétique, en
morale, en métaphysique (V. ces différents mots) or,
si l'on excepte la métaphysique, les autres parties de
la philosophie paraissent susceptibles d'être traitées
de plus en plus comme des sciences ordinaires on
peut, en faisant abstraction de toute question dernière,
étudier positivement les faits de conscience, déterminer po-
sitivement les conditions normales de la connaissance
exacte, du sentiment et de la représentation du beau, de
la production et de la transformation de la moralité et
s'il semble que ces dernières disciplines dépassent la
science positive parce qu'elles paraissent présenter des ca-
nons et des règles, il ne faut pas oublier que toute science
est à certains égards normative par rapport à des arts
et des façons d'agir qui lui correspondent. Pourquoi dès
lors la philosophie ne se borne-t-elle pas à la métaphy-
sique ? Ou si elle comprend en elle des connaissances qui
doivent dans leurs procédés s'inspirer de plus en plus des
autres sciences, pourquoi ne pas réclamer pourellela phy-
sique aussi bien que la psychologie, la biologie aussi bien
que la morale?
La réponse serait difficile, sil'on prétendait faire coïn-
cider les questions philosophiques avec les divisions ordi-
naires de la philosophie. Mais il est arbitraire d'invoquer
ces divisions pour mettre d'un côté ce qui, dans la con-
naissance humaine, est philosophique, et de l'autre ce qui
ne l'est pas. En un sens, la philosophie est aussi liée à la
physique et à la biologie qu'à la psychologie et à la mo-
rale, et, en un autre sens, la psychologie etlamorale, com-
prises comme sciences, sont aussi indépendantes d'elle que
la physique et la biologie. C'est qu'au fond la philosophie,
si elle est autre que la science, l'est par le point de vue
plus encore que par l'objet: de la nature matérielle il peut
y avoir science et métaphysique de même, de la nature
intérieure de l'homme. Il resterait néanmoins une anoma-
lie à reconnaître la philosophie prétendrait, à l'égard de
certains objets, être leur métaphysique et leur science, à
l'égard de certains autres leur métaphysique seulement.
Cette anomalie n'est pas sans quelque raison: une fois
admis que les divisions ordinaires de la philosophie sont
loin de désigner ce qui ne serait que philosophique sans
être scientifique, il y a lieu de remarquer que les systèmes
d'études compris habituellement sous le nom de philoso-
phie se distinguent des systèmes d'études indépendants ou
extérieurs en ce qu'ils fournissent pour la solution des
problèmes spécialement philosophiques une contribution
plus directe. Par exemple, quelle que soit la diversité des
sciences, elles ont toutes pour caractère commun de ne
pouvoir se constituer que par l'action de la pensée. Or de
quelle nature est cette action ? Il est certain que la ré-
ponse à ce problème résout pour une part la question de
savoir ce qui est le réel. Si l'action de la pensée ne con-
siste qu'à prendre conscience des rapports qui sont don-
nés en fait entre les choses, la mesure du réel apparaîtra
tout autre que si l'action de la pensée consiste à lier les
choses selon des rapports qu'ene-mème détermine. La psy-
chologie en traitant de la nature et des lois de formation
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