Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-05-31
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1923 31 mai 1923
Description : 1923/05/31 (Numéro 22577). 1923/05/31 (Numéro 22577).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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~l, IRNÎÈRES NOUVELLES
£ VOYAGE PRÉSIDENTIEL
A STRASBOURG
(De notre envoyé spécial)
Strasbourg, 30 mai.
.te temps s'est gâté dans la soirée d'hier; il a
plu toute la nuit, et, ce matin, la pluie continue
par intermittences. Cette journée du voyage pré-
sidentiel n'a pas de caractère officiel. Le président,
Aime Millerand et leurs enfants l'ont mise profit
pour visiter les monuments, ainsi quo les collec-
tions publiques ou particulières.
AU heures, un cortège d'une demi-douzaine
d'automobiles quitte le commissariat général. Le
président et Mme MUlerand ont auprès d'eux M.
Petit, secrétaire général do la présidence, et M. De-
gage, -directeur des archives de Strasbourg. MM.
Jean et Jacques Millerand occupent la voiture sui-
vante avec le colonel Ménard. On remarque encore
•M. de Fouquières, directeur du protocole, M. Mar-
}ier, directeur de la Sûreté générale, etc.
La première visite est pour la cathédrale. M. et
Mme Millerand sont reçus au portail central par
î'évôque, Mgr Ruch, qui porte la rosette de la Lé-
gion d'honneur et la Croix de guerre, les vicaires
généraux et les membres du chapitre. Mgr Ruch
leur souhaita la bienvenue en ces termes
Vous êtes chez vous, monsieur le président de la Ré-
publique. Cet édiûpe n'est-il pas une maison du peuple
d'Alsace, la plus vénérable et la plus précieuse qu'il
possède, cette qu'il aime entre toutes et dont il est le
ipihis ûer? C3iez vçrus.vous l'ètes dans cette maison de
France que notre art a marquée de son ineffaçable em-
preinte, que les canons badois ont martyrisée en 1870
et que, depuis d'armistice, les largesses magnifiques de
8-a mère patrie s'efforcent de maintenir debout dans
toute sa splendeur.
Elle est bien pour vous une maison amie, la maison
mû fut oeile de Pasteur, le laboratoire où se prépara
sa vie morale et où pendant qu'il s'agenouillait devant
le Dieu de la nature, la Providence illuminait sa pen-
pée des éclairs du génie, entretenait en son cœur
l'amour évaogédique de l'humanité. Pour vous comme
pour lui, ce temple est la maison du Dieu de nos pères,
du Dieu qu'adorent encore aujourd'hui un si grand nom-
bre do nos compatriotes, du Dieu dont nos ancêtres se
plurent à dire qu'il aime les Francs et auquel, sur la
terre d'Alsace, l'Etat reste officiellement uni par un
paote sacré.
Entrez donc chez vous, monsieur le président de la
République, précédé par tous les morts qui, en cette
léglise, ont prie pour la patrie, escorté par la gratitude
et des voeux de tous les fidèles de ce diocèse, réjoui par
tes échos du Te Deum de nos soldats vainqueurs. En-
trez, cette visite fait plaisir à l'AJsaoe et portera
iKJOtieur à la Frauce.
M. Millerand répond
Je suis vivement touché, monseigneur, des termes
avec lesquels vous voulez bien m'accueillir au seuil de
*otre cathédrale. Strasbourg et sa cathédrale ne font
qu'un. C'est à. elle que vont directement tous ceux qui
visitent Strasbourg, quelles que soient leurs croyances.
Car ce n'est pas seulement ici la maison d'une croyance
respectable entre toutes, mais, comme vous l'avez dit,
{a maison dlr peuple et la maison de la France.
Le cortège, auquel s'est joint le général Hirsch-
auer, sénateur de la Moselle, pénètre dans la nef
centrale. Les orgues exécutent l'ouverture de la
6* symphonie de Widor. Le président et Mme Mil-
lerand, après avoir visité en détail le, grandiose
monument, sont reconduits jusqu'il/ leur vijiture
par l'évêque et le clergé. Mgr Ruch, leur rappelle
qu'il les reverra cet après-midi 'au couvent de
Sainte-Odile où il leur présentera les religieuses
et les prêtres qui furent persécutés pendant l'oc-
pupation allemande.
De la cathédrale, M. et Mme Millerand. se font
conduire au palais de Rohan, converti en musée,
puis au Musée alsacien, musée d'art populaire
créé en 1902 par le docteur Bucher, où sont réunis
des spécimens infiniment curieux de meubles, de
costumes, de bannières, d'étoffes, de sculptures
jsur bois, de faïences, de chromolithographies, d'es-
tampes, de pièces d'horlogerie et de serrurerie,
de jouets, etc.; etc.; ensuite à l'église protestante
de Saint-Thomas, où ils admirent le monument de
Maurice de Saxe; enfin, chez M. René Kieffer, qui
leur fait les honneurs de sa collection d'armes et
d'uniformes, et à une exposition de poupées. A
midi, le président, Mme Millerand et leurs fils
étaient de retour au commissariat général, après
s'être arrêtés un instant sur les bords de 1TU, de-
vant ce groupe pittoresque de vieilles maisons
qu'on appelle « la Petite France ».
Cet après-midi, ils se rendront en" automobile au
Couvent de Sainte-Odile.
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Ecr. av. tous détails. euiiiot, 68, r. Caumartin.
tain bruit. Les 10 sections d'Alsace de l'Union na-
tionale des combattants s'étaient groupées hier
sur la place de la Gare avec leurs drapeaux, et le
programme comportait la remise du drapeau ré-
gional au groupe d'Alsace par le président. Or,
Ipar suite d'on ne sait quelle erreur, la remise
n'eut pas lieu. Le comité se réunit dans la soirée
et décida de n'assister à aucune cérémonie ni au
défilé des sociétés tant que des explications n'au-
ront pas été fournies.
D'autre part, l'agence Havas communique 4 ce
sujet la note suivante
Strasbourg, 30 mal.
Selon les journaux de Strasbourg, les membres du
comité régional de l'Union nationale des combattants
ont décidé de n'assister & auoune cérémonie officielle
parce que le président n'a pas remis le drapeau ré-
gional, ainsi qu'ils s'y attendatent, le jour de l'arrivée.
En-réalité, cette cérémonie, qui ne figurait pas au
programme d'hier, aura Heu ultérieurement..
M. Poincaré à Strasbourg
M. Raymond Poincaré quittera Paris ce soir pour
se rendre à Strasbourg, où il va rejoindre le pré-
sident de la République.
Le président du conseil sera de retour à Paris
vendredi, à la fin de la journée.
LE RÉGLEMENTÉE LA PAIX
V occupation de la Ruhr
Au sujet de la « police verte »
Dusseldorf, 30 mai.
Les journaux ont reproduit une information de
source allemande, selon laquelle le général De-
goutte ou le général Denvignes auraient autorisé
l'envoi dans la Ru'hr de la police de sûreté.
Ainsi présentée, l'information est inexacte on
sait que la police de sûreté autrement dit la
« schupo », des différentes villes du bassin in-
dustriel a été dissoute en février et mars par les
autorités d'occupation en raison de son attitude
hostile et que seules les schupos des têtes de pont
qui conservèrent une attitude correcte ont con-
tinué à fonctionner.
C'est pour l'envoi dans la Ruhr de cette poliœ
de sûreté, c'est-à-dire de 'la schupo ou police
verte de Dusseldorf, Duisbourg et Hamborn, en-
core existante, que le gouvernement allemand a
demandé une autorisation au commandement, au-
torisation qui lul a été refusée pour des consi-
dérations de principe et d'opportunité déjà dé-
veloppées. Cette interdiction existe toujours, il a
seulement été permis de transporter sur les points
les plus particulièrement critiques les éléments
de police communale des différentes localités du
bassin de la Ruhr, à condition que les comman-
dants d'armes des localités visées n'y fassent pas
opposition. Cette police communale, ou police
bleue, n'a rien de commun avec la police de sû-
raté ou police verte.
Les grèves
Duisbourg, 30 mai.
Le mouvement gréviate a repris de l'extension
Duisbourg.
(Les ouvriers des usines Diergardt ont cessé le
travail.
Les sabotages
*• Le 30 niai, à une heure du matin, deuxnnachi-
nes haut-le-pied ont déraillé à proximité de Wei-
genthan, sur la ligne de Neustadt à KaiserslautenV
par suite de l'explosion d'un pétard qui a enlevé
une partie de la voie ferrée. Comme sanction, la
une partie de la voie ferrée.
D'autre part, un déraillement s'est produit en-
tre Mullheim et Duisbourg. Il n'y a pas eu d'acci-
dent de persone.
Un train de permisionnaires a déraillé à Ostcr-
feld. Aucun accident de personne. Le trafic sera
rétabli dans la journée.
Un sabotage a été commis dans la zone belge h
Oberhausen. Une ligne télégraphique a été cou-
pée sur une longueur de 3 kilomètres. Il a été de-
mandé aux autorités belges d'appliquer tout
d'abord, à titre do sanction, une amende de
100 millions de marks à la commune d'Oberhausen.
Saisies de fonds
Recklinghausen, 30 mai.
La municipalité n'ayant pas encore -versé.
l'amende de 1,800 dollars qui lui a été infligée pour
des actes de sabotage commis à proximité, on a
opéré ce matin des s saisies de fonds dans la caisse
municipale et à la direction des postes.
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La conférence de g*àp$@npp
LE RÉGIME DES ÉTRANGERS EN TURQUIE
(Par, téléphone, de notre envoyé spécial)
Lausanne, 30 '.mai.
Ismet pacha a proposé ce matin, devant la
réunion des chefs de délégations, une nouvelle
formule pour l'un dés points les plus discutés de
là déclaration turque qui, dans le traité de paix,
doit contenir les garanties judiciaires accordges
par le gouvernement d'Angora aux ressortissants
étrangers établis en Turquie. On se souvient que
le texte préparé par les puissances alliées pré-
voit que les mandats d'amener et d'arrêt, ainsi
que les mandats ordonnant des visites domiciliai-
res ne seront lancés contre des étrangers que sur
le visa d'un des conseillers légistes européens, de-
vaut lequel le prévenu étranger sera ensuite tra-
duit sans délai.
Ismot pacha à demandé aux délégués des puis-
sances invitantes d'accepter la suppression de ce
visa préalable; il propose que les conseillers lé-
gistes européens ne soient avertis par les auto-
rités turques qu'immédiatement après l'exécu-
tion des mandats d'arrestation et de perquisition.
Une longue discussion s'est engagée sur cette for-,
mule et, finalement, les délégués des puissances
invitantes ont consenti à pressentir leurs gouyer-
nements respectifs sur l'offre d'Ismet paoha.. Si,
du côté britannique, en particulier, on ne semble,
pas encore disposé à admettre la thèse actuelle
du chef de la délégation turque, l'impression gé-
nérale est qu'un grand pas vient d'être fait néan7
moins dans le sens d'un accord sur les garanties
judiciaires.
Le comité d'experts chargé d'établir la lignèr.de
frontière dans la région de Ivaragatch a enteridû*'
ce matin un exposé du délégué bulgare. M. Théodo-
roff a développé la thèse du gouvernement bul-
gare concernant l'accès de la Bulgarie à la mer
Egée. Ce point avait déjà fait l'objet hier soir d'une
conversation qui s'est prolongée tard dans la nuit
entro les experts français et Ismet pacha. il à'â
pas encore été réglé d'une manière définitive, Il
paraît cependant que la délégation turque à' dé-
claré assumer toutes les anciennes obligationsïde
la Grèce en vue d'assurer l'accès de la Bulgarie à à
la mer. La Turquie continuera avec la Bulgarie les
conversations qui se trouvaient déjà engagées en-
tre le gouvernement d'Athènes et celui de So|ia.
M. Venizelos, qui participait en personne à cette
réunion des experts, a demandé que la convention
sur l'échange des populations fût appliquée aussi
à Earagatch.
Les Turcs ont réservé leur réponse. Le pre-
mier délégué grec a quitté Lausanne aujourd'hui,
à une heure, pour se rendre à Paris, appelé par.
des affaires de famille. M. Venizelos ne rentrera
que, dimanche matin. Enfin, on croit que la ques-
tion de l'évacuation de Constantinople et celle
de la. monnaie de payement des coupons do s la
Dette ottomane seront abordées incessamment en
séance privée par les plénipotentiaires qui, Jdu
reste, se réuniront encore cet après-midi.
Démission du maréchal Pilsudski ̃
Berlin, 30 mai. I
On mande de Varsovie à la Gazette de Voss que
le maréchal Piisudski a donné sa démission de
chef de l'état-major général de l'armée polonaise.
[Bien que l'on n'ait pas reçu confirmation de cette
nouvelle à Paris,' il y. a tout lieu. de la ^enlr poçr
exacte.
'Le. maréchal Piteudslii avait été nommé ses hautes
fonctions à titre 'temporaire -par lo.cïief du caftffàt ijfflp
missionnaire, général Sikorski. Il se retire afeô- cs^-àe?-
̃nitr. ̃ Lorsque le maréchal s'eat démis de ses fonctîjpis
de chef de l'Etat il avait été question de le nommer
inspecteur général des armées de da République. II est
probable que le général Osinski, le nouveau ministre;
des affairés militaires, lui offrira .cette haute mission.]
LE RELEVEMENT FINANCIER DE L'AUTRICHE
Le baron Franckenstein, ministre d'Autriche J
Londres, qui est à la tête du comité chaigi^ d'or-
ganiser le futur emprunt aulrichien, a terminé
hier les arrangements préliminaires pour l'émis-
sion, sur le marché des Etats-Unis, d'obligations
autrichiennes représentant 25 millions de dollars.
A cette occasion, il a donne la liste des garanties
étrangères que l'emprunt autrichien a obtenues,
grâce aux arrangements faits sous la difeetion'de
la Société des nations^
Le? garanties se répartissent de la manière sui-
vante. la France, la Grande-Bretagne et la. Repu-,
blique tchécoslovaque garantissent chacune 24 1/2
pour 100 de l'emprunt. L'Italie garantit 20 1/2
pour 100. La Belgique et la Suède garantissent
\resp.eetiyejneat g Q/O.. Je Danemark et la: Hollande
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l "0/0 respectivement, On sait d'autre part que la
garantie espagnole est encore en suspens,, en atten-
dant sa ratification par le Parlement de Àladrid, et
qu'elle donnera lieu à une opération de crédit sé-
parée. On sait aussi que la Confédération helvéti-
quo fournit à l'Autriche un crédit de 20 millions
de francs suisses, en dehors de la tranche d'emprunt
que les banques suisses placeront dans leur clien-
tèle.
Le baron Franckenstein a ajouté que les reve-
nus sur lesquels l'emprunt est gagé fournissent
actuellement une trentaine de millions de livres
sterling, alors que le service de l'emprunt n'exi-
gera guère que la moitié de cette somme.
LE « IVfEfVÎOFUAl DAY
.Pour commémorer le souvenir do leurs soldats
tombés au champ d'honneur pendant la grande
guerre, les Américains de Paris célébraient au-
jourd'hui le « Memorial Day ». Cette cérémonie
•revêtait cetta année un caractère particulier de
solennité, en raison des délégations venues des
Etats-Unis pour y participer effectivement.
Un contingent de cinquante-deux marins du
vaisseau amiral américain Pittsburg, sous les or-
dres du capitaine de corvette Gérald Bradford,
était arrivé hier soir de Toulon, accompagné de
dix marins de l'Etat, et avait été reçu à la
gare de Lyon par le commandant Eberlé, attaché
naval à l'ambassade des Etats-Unis à Paris, par
M. Kipling, président de la légion américaine, et
par le capitaine de frégate Monnier, assisté du
lieutenant de vaisseau Barbier.
D'autre part, une délégation de la Good Will,
composée de près de cent New-Yorkaises, est at-
tendue aujourd'hui, venant du Havre.
>. ̃ r- La cérémonie officielle comportait, ce matin, à
l'église américaine de l'avenue George- V, la con-
sécration du cloître à la mémoire des soldats amé-
ricains morts pendant la guerre, et un service so-
lennel. Un grand nombre de notabilités apparte-
nant à la colonie américaine de Paris et d'invités
français, belges, anglais, italiens, etc., y assistaient.
Citons notamment MM. Myron T. Herrick, am-
bassadeur des Etats-Unis à Paris; Raymond Poin-
caré, président du conseil des ministres; le lieute-
nant-colonel de Vassoigne, représentant le prési-
dent de la République; le baron de Gaiffier d'Hes-
troy, ambassadeur de Belgique; les représentants
des ambassades et des légations de la Grande-
Bretagne et de l'Italie; le vice-amiral Jéhenne,
représentant le ministre de la marine; les maré-
chaux Foch et Pétain; les généraux Mangin, Gou-
raud, Berdoulat et Trouchaud.
Au dehors, le service d'ordre était assuré par
des détachements de la garde républicaine et de
la police municipale, sous les ordres de M. Gui-
chard, cependant que les marins américains du
Pittsburg formaient la haie devant l'église.
Dans le cloître de l'église, désormais consacré à
la mémoire des combattants du Nouveau-Conti-
nent, une plaque de marbre porte, gravée en an-*
glais, une inscription ainsi conçue
A la mémoire de nos morts,
Aux Américains qui, pendant la grande guerre de
1914-1918, vinrent de l'au delà des mers avec leurs
camarades forts de deux millions d'hommes et
donnèrent leur vie en combattant aux côtés de Ueurs
alliés.
Pour le pays, pour, l'humanité, pour Dieu, ce méma-
rial est 'dédiév
D'autres plaques portent, gravés et coloriés, les
insignes des divers régiments qui ont pris part à'
la guerre, avec, au-dessous de chaque insigne, l'in-
dication du nombre d'officiers et d'hommes tombés
=au. champ d'honneur.
C'est au milieu do ce cloître qu'une assistance
'd'élite au-dessus do laquelle flottaient les éten-
dards étoilés des- Etats-Unis a écouté, émue et
recueillie, la prière de la consécration dite par le
révérend Charles H. Brendt, évêque américain
qui fut le « chaplain in chief » des forces de
l'expédition américaine en France.
Unis, a prononcé ensuite une allocution évoquant
le souvenir de l'entrée des Etats-Unis dans la
guerre mondiale. Il a rappelé l'origine et là portée
•du Mémorial Day fixé au 30 mai et du projet de
cloître cpmmémoratif aujourd'hui réalisé, l'adhé-
sion empressée qu'y donnèrent le général Pershing,
l'amiral Sims et tant d'autres Américains représen-
tatifs et le concours qu'apporta à cette réalisation
le doyen Beekman.
Après une description du cloître qui rappellera
le sacrifice américain, l'ambassadeur, montrant la
signification de la présence du chef du gouverne-
ment français et des grands chefs des forces al-
liées, françaises, anglaises, belges, italiennes « dont
les noms sonnent comme des appels de trompettes
dans l'air pur du patriotisme »,les a remerciés au
nom de son gouvernement.
Nous sommes ici. a-t-il aiouté, comme reDrésentants
Bon cachet d'Elégance
alfire les Yisileiars
du Monde entier
Trv^jfgfflftwa;l'dirtwin-t i^w*Wi^w^iiBaii^^ wiubb rata
de nos nations respectives, unies maintenant, comme
eàles: le furent aux heures les plus sombres 4^ la,
guerre, dans un but commun, pour honorer îa mémoire
des soldats 'américains qui ont donné leurs vies pour
la liberté nationale. Nous « réalisons » do plus en plus,
dans des occasions comme celle-ci, que nos morts sa-
crés forment un lien international non écrit mais impé-
rissable.
H me plait de penser que les tombes de nos hommes
sont si proches .de celles des vôtres, de sorte que tout
le ..mps'à venir des soldats américains monteront une
garde silencieuse, dans la mort comme dans la vie, aux
cotés do leurs vaillants camarades. Il me semble que
dans la veillée des nuits on entendra comme des voix
d'esprits s'interpeililant et se demandant « Frère, es-tu
content? » La réponse à cette question de^pend de vous,
de moi, de tous nos compatriotes respectifs pour qui
ces soldats ont fait le grand sacrifice.
Qu'il soit toujours et solennellement présent à notre
pensée que cette génération et les générations à venir
sont les dépositaires de cet héritage sacré.
Le maréchal Focti, à son tour, a évoqué en quel-
ques phrases sobres prononcées d'une voix forte,
« les généreux sacrifices consentis par les Etats-
Unis pour défendre 'la liberté du monde », ainsi
que la noblesse des sentiments qui honorèrent ces
sacrifices.
11 a rappelé le télégramme câblé par le prési»
dent de la République des Etats-Unis au président
de la République française, lui annonçant l'envoi
des légions américaines et ajoutant que s'il le
fallait, d'autres millions d'hommes viendraient
6ûr nos champs de bataille défendre la liberté.
Enfin, il a glorifié l'héroïsme de ces vaillants « ve-
nus de loin, du vaste inconnu, forts de leur foi ro-
buste en la justice de leur cause », de ces « croi-
sés de la liberté », dignes successeurs de Washing-
-ton et de Lafayette, dont la mémoire restera chère
à tous dans ce « temple de justice, de prière et de
foi ».̃
D'autres allocutions -ont été ensuite prononcées
par le i'eld-maréchal William Robertson, repré-
sentant de l'armée britannique, le général baron
Jacques, au nom de l'armée belge, le général >Ma-
rietti, représentant du général Diaz, au nom de
l'armée italienne, le général William M. Wright,
représentant du général Pershing, le vice-amiral
Andrew T. Long, commandant des forces navales
américaines, représentant la marine des Etats-
Unis, et le colonel Carleton M, Culloch, au nom de
la légion américaine.
La visite du cloître a eu lieu ensuite, après quoi
les invités se sont retrouvés dans la nef de l'égliso-
cathédrale de la Trinité, où les attendaient la maî-
trise et la musique de la garde républicaine sous la
direction de son chef, le capitaine Guillaume Balav.
Les prières ont été dites par le révérend Chaun-
cey W. Goodrich, pasteur de l'église américaine
de la rue de Berri, et une allocution à la mémoire
des soldats américains morts pendant' la guerre a
été prononcée par le révérend Frederick W. Beek-
man.
A l'Arc de Triompha'
Après le service religieux, un cortège s'est formé
qui se composait d'un peloton do la garde répu-
blicaine à d'une musique militaire, du dé-
tachement des marins américains du Pittsburg,
de détachements de soldats et de marins français,
des délégations de sociétés d'anciens combattants
alliés et des diverses sociétés américaines de
Paris.
Au milieu d'une foule nombreuse, le cortège
s'est dirigé vers l'Arc de Triomphe. Et là, à midi,
M. Myron T. ïïerrick, entouré des personnages
officiels, a déposé de splendides gerbes de fleurs
sur la tombe du Soldat inconnu. A côté du géné-
ral Berdoulat, gouverneur militaire de Paris, re-
présentant" le ministre dé' la guerre "et des pen-
sions, on remarquait le contre-amiral Hallier, re-
présentant lé ministre de la marine.
Au cimetière américain, de Suresnes
Cet après-midi, une autre cérémonie a eu lieu
au cimetière américain de Suresnes. Deux ba-
taillons d'infanterie' avec leur drapeau et leur
musique, deux escadrons de' cavalerie aveo leur
étendard et une fanfare, sous les ordres- d'un g'é-'
néral de brigade, formaient autour des tombes des
soldats américains qui dorment là leur glorieux
sommeil un cadre d'honneur, digne de leur vail-
lance et de leur héroïsme. Le vice-amiral Mer-
veiMeux du Vigneaux, membre du conseil supé-
rieur de la marine, au nom du ministre, de la ma-
rine, y. déposé une couronne de roses et des
palmes. Une autre couronne a été déposée par M.
Lefébure, secrétaire du Conseil municipal, au
nom de la ville de Paris.
Des allocutions ont été prononcées par l'ambas-
sadeur des Etats-Unis, et par le maréchal Fayoîle
au nom du gouvernement français.
A Toulon
Le grand coiseur cuirassé Pittsburg, mouillé de-
puis jeudi en rade de Toulon, a arboré dès, l'aube
tous ses pavois en raison du « Mémorial Day ».
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^fumBjuAmJi»iJ.aji>iwi ̃̃̃̃̃̃̃wiouwjw^Br|tf
Toulon, 30 mai.
et dans le port ont également mis les couleurs à
partir de huit heures du matin. >
L'état-major du Pittsburg, battant pavillon du
vice-amiral Andrew Long, actuellement à Paris,
fait cet. âpres-midi des'visites à plusieurs états-
majors français.
Un message du président Harding
Le président Harding a adressé à l'ambassa-
deur des Etats-Unis à Paris le télégramme sui-
vant
Mon cher ambassadeur,
J'ai appris avec beaucoup f" 3 plaisir les projets de
consécration pour le Mémorial Day du « Mémorial Battlo
Cloister dans l'égJise': ,de la Sainte-Trinité, en mé-
moire des Américains qui sont tombés dans la guerre
mondiale.
Ce « Mémorial », qui est dû à la généreuse sollici-
tude de donateurs américains et européens, consti-
tuera un sanctuaire de plus pour les, Américains tou-
jours désireux d'honorer leurs compatriotes qui ont
accompli le grand sacrifice pour la civilisation et la li-
berté nationale. •
i II constituera, parmi les nombreux .lieux sacrés qui
se trouvent sur le sol européen, un autre lieu où les
Américains pourront se rendre pour faire appel à
ces sentiments de fraternité, d'unité et de dépendance
commune qui ont si grand besoin d'être encouragés
parmi tous les peuples que leur situation heureuse
rend en quelque sorte les gardiens des buts les plus
élevés de l'humanité.
Je désire ardemment et je souhaite fermement que
ce « Mémorial » devienne un pareil, autel et que,
comme tel, il inspire une union permanente et étroite
et une amitié encore plus solide entre notre propre na-
tion et les peuples de l'Europe.
Votre sincèrement dévoué,
WARREN HiUUJING.
M. ftâîberti, ministre; îièda' marine, à adresse à
son collègue américain la télégramme suivant
La marine française, à l'occasion du « Mémorial
Day », adresse à la marine américaine, en souvenir
des luttes et épreuves partagées en commun et cle sa
glorieuse participation aux opérations de la guerre,
l'expression de sa cordiale et. fldèla amitié.
Une caisse d'avances aux communes
Le ministre de l'intérieur a déposé sur le bu-
reau de la Chambre des députés un projet de loi,
contresigné par le ministre des finances, qui a
pour objet la création d'une caisse d'avances aux
communes.
D'après le texte soumis au Parlement, cette or-
ganisation, gérée par le ministre de l'intérieur,
sera alimentée par un prélèvement annuel de cent
millions sur le produit des fonds communs des
contributions indirectes et du décime sur le chiffre
d'affaires.
Les avances seront consenties par. une. commis-
sion, dont la composition sera déterminée par un
règlement d'administration publique.
Ces avances ne comporteront aucun intérêt et
seront remboursées à la caisse, au moyen d'an-
nuités, qui seront pour lès communes des dépen-
ses obligatoires.
Bourg-en-Bresse, 30 mai.
La neige recouvre les hauts sommets de monla-<
gnes de l'Ain et du, pays de Gex.
Au coi de la Faucille, il y a. une. couche de 25
centimètres d'épaisseur.
Londres, 30 mJ,
Aujourd'hui, dans 4'après-midi,. a eu lieu dans
la cathédrale de Winchester l'inauguration de la
statue de Jeanne d'Arc, inspirée de celle de la
cathédrale de Reims.' Cette statue élevas grâce
surtout aux souscriptions des femmes et, ies en-
fants d'Angleterre se dresse à côté du toinbuau du
cardinal de Winchester, Beaufort, dont on con-
naît le rôle dans le procès de Rouen.
Des discours ont été prononcés par le doyen de
là cathédrale et par le général Seely, ancien mi-
nistre de la guerre, actuellement lord-lieutenant
de Winchester.
M. de Saiùt-Aulaire, ambassadeur de France,
a également pris la parole.
Bruxelles, 30 mai.
M. Adatci, ambassadeur du Japon, a réussi à
régler d'une façon très heureuse le différend rou-
mano-hongrois relatif à l'expropriation des biens
immobiliers des optants- hongrois de Transylvanie,
Rome, 30 mai.
Un groupe fasciste a roue de coups le député
Misuri, ex-fasciste, expulsé récemment pour son
attitude d'indiscipline et qui avait prononce, hier,
à la Chambré, un discours contre le. fascisme. Il
avait exalté. l'œuvre personnelle, de Mussolini,
mais voulait lui, donner des conseils sur la façon
de gouverner et avait âprement critiqué certains
collaborateurs du' premier ministre.' L'agresseur
de 0*1. Misuri a été arrêté.
.C'est un officier de la milice nationale.
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£ VOYAGE PRÉSIDENTIEL
A STRASBOURG
(De notre envoyé spécial)
Strasbourg, 30 mai.
.te temps s'est gâté dans la soirée d'hier; il a
plu toute la nuit, et, ce matin, la pluie continue
par intermittences. Cette journée du voyage pré-
sidentiel n'a pas de caractère officiel. Le président,
Aime Millerand et leurs enfants l'ont mise profit
pour visiter les monuments, ainsi quo les collec-
tions publiques ou particulières.
AU heures, un cortège d'une demi-douzaine
d'automobiles quitte le commissariat général. Le
président et Mme MUlerand ont auprès d'eux M.
Petit, secrétaire général do la présidence, et M. De-
gage, -directeur des archives de Strasbourg. MM.
Jean et Jacques Millerand occupent la voiture sui-
vante avec le colonel Ménard. On remarque encore
•M. de Fouquières, directeur du protocole, M. Mar-
}ier, directeur de la Sûreté générale, etc.
La première visite est pour la cathédrale. M. et
Mme Millerand sont reçus au portail central par
î'évôque, Mgr Ruch, qui porte la rosette de la Lé-
gion d'honneur et la Croix de guerre, les vicaires
généraux et les membres du chapitre. Mgr Ruch
leur souhaita la bienvenue en ces termes
Vous êtes chez vous, monsieur le président de la Ré-
publique. Cet édiûpe n'est-il pas une maison du peuple
d'Alsace, la plus vénérable et la plus précieuse qu'il
possède, cette qu'il aime entre toutes et dont il est le
ipihis ûer? C3iez vçrus.vous l'ètes dans cette maison de
France que notre art a marquée de son ineffaçable em-
preinte, que les canons badois ont martyrisée en 1870
et que, depuis d'armistice, les largesses magnifiques de
8-a mère patrie s'efforcent de maintenir debout dans
toute sa splendeur.
Elle est bien pour vous une maison amie, la maison
mû fut oeile de Pasteur, le laboratoire où se prépara
sa vie morale et où pendant qu'il s'agenouillait devant
le Dieu de la nature, la Providence illuminait sa pen-
pée des éclairs du génie, entretenait en son cœur
l'amour évaogédique de l'humanité. Pour vous comme
pour lui, ce temple est la maison du Dieu de nos pères,
du Dieu qu'adorent encore aujourd'hui un si grand nom-
bre do nos compatriotes, du Dieu dont nos ancêtres se
plurent à dire qu'il aime les Francs et auquel, sur la
terre d'Alsace, l'Etat reste officiellement uni par un
paote sacré.
Entrez donc chez vous, monsieur le président de la
République, précédé par tous les morts qui, en cette
léglise, ont prie pour la patrie, escorté par la gratitude
et des voeux de tous les fidèles de ce diocèse, réjoui par
tes échos du Te Deum de nos soldats vainqueurs. En-
trez, cette visite fait plaisir à l'AJsaoe et portera
iKJOtieur à la Frauce.
M. Millerand répond
Je suis vivement touché, monseigneur, des termes
avec lesquels vous voulez bien m'accueillir au seuil de
*otre cathédrale. Strasbourg et sa cathédrale ne font
qu'un. C'est à. elle que vont directement tous ceux qui
visitent Strasbourg, quelles que soient leurs croyances.
Car ce n'est pas seulement ici la maison d'une croyance
respectable entre toutes, mais, comme vous l'avez dit,
{a maison dlr peuple et la maison de la France.
Le cortège, auquel s'est joint le général Hirsch-
auer, sénateur de la Moselle, pénètre dans la nef
centrale. Les orgues exécutent l'ouverture de la
6* symphonie de Widor. Le président et Mme Mil-
lerand, après avoir visité en détail le, grandiose
monument, sont reconduits jusqu'il/ leur vijiture
par l'évêque et le clergé. Mgr Ruch, leur rappelle
qu'il les reverra cet après-midi 'au couvent de
Sainte-Odile où il leur présentera les religieuses
et les prêtres qui furent persécutés pendant l'oc-
pupation allemande.
De la cathédrale, M. et Mme Millerand. se font
conduire au palais de Rohan, converti en musée,
puis au Musée alsacien, musée d'art populaire
créé en 1902 par le docteur Bucher, où sont réunis
des spécimens infiniment curieux de meubles, de
costumes, de bannières, d'étoffes, de sculptures
jsur bois, de faïences, de chromolithographies, d'es-
tampes, de pièces d'horlogerie et de serrurerie,
de jouets, etc.; etc.; ensuite à l'église protestante
de Saint-Thomas, où ils admirent le monument de
Maurice de Saxe; enfin, chez M. René Kieffer, qui
leur fait les honneurs de sa collection d'armes et
d'uniformes, et à une exposition de poupées. A
midi, le président, Mme Millerand et leurs fils
étaient de retour au commissariat général, après
s'être arrêtés un instant sur les bords de 1TU, de-
vant ce groupe pittoresque de vieilles maisons
qu'on appelle « la Petite France ».
Cet après-midi, ils se rendront en" automobile au
Couvent de Sainte-Odile.
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tain bruit. Les 10 sections d'Alsace de l'Union na-
tionale des combattants s'étaient groupées hier
sur la place de la Gare avec leurs drapeaux, et le
programme comportait la remise du drapeau ré-
gional au groupe d'Alsace par le président. Or,
Ipar suite d'on ne sait quelle erreur, la remise
n'eut pas lieu. Le comité se réunit dans la soirée
et décida de n'assister à aucune cérémonie ni au
défilé des sociétés tant que des explications n'au-
ront pas été fournies.
D'autre part, l'agence Havas communique 4 ce
sujet la note suivante
Strasbourg, 30 mal.
Selon les journaux de Strasbourg, les membres du
comité régional de l'Union nationale des combattants
ont décidé de n'assister & auoune cérémonie officielle
parce que le président n'a pas remis le drapeau ré-
gional, ainsi qu'ils s'y attendatent, le jour de l'arrivée.
En-réalité, cette cérémonie, qui ne figurait pas au
programme d'hier, aura Heu ultérieurement..
M. Poincaré à Strasbourg
M. Raymond Poincaré quittera Paris ce soir pour
se rendre à Strasbourg, où il va rejoindre le pré-
sident de la République.
Le président du conseil sera de retour à Paris
vendredi, à la fin de la journée.
LE RÉGLEMENTÉE LA PAIX
V occupation de la Ruhr
Au sujet de la « police verte »
Dusseldorf, 30 mai.
Les journaux ont reproduit une information de
source allemande, selon laquelle le général De-
goutte ou le général Denvignes auraient autorisé
l'envoi dans la Ru'hr de la police de sûreté.
Ainsi présentée, l'information est inexacte on
sait que la police de sûreté autrement dit la
« schupo », des différentes villes du bassin in-
dustriel a été dissoute en février et mars par les
autorités d'occupation en raison de son attitude
hostile et que seules les schupos des têtes de pont
qui conservèrent une attitude correcte ont con-
tinué à fonctionner.
C'est pour l'envoi dans la Ruhr de cette poliœ
de sûreté, c'est-à-dire de 'la schupo ou police
verte de Dusseldorf, Duisbourg et Hamborn, en-
core existante, que le gouvernement allemand a
demandé une autorisation au commandement, au-
torisation qui lul a été refusée pour des consi-
dérations de principe et d'opportunité déjà dé-
veloppées. Cette interdiction existe toujours, il a
seulement été permis de transporter sur les points
les plus particulièrement critiques les éléments
de police communale des différentes localités du
bassin de la Ruhr, à condition que les comman-
dants d'armes des localités visées n'y fassent pas
opposition. Cette police communale, ou police
bleue, n'a rien de commun avec la police de sû-
raté ou police verte.
Les grèves
Duisbourg, 30 mai.
Le mouvement gréviate a repris de l'extension
Duisbourg.
(Les ouvriers des usines Diergardt ont cessé le
travail.
Les sabotages
*• Le 30 niai, à une heure du matin, deuxnnachi-
nes haut-le-pied ont déraillé à proximité de Wei-
genthan, sur la ligne de Neustadt à KaiserslautenV
par suite de l'explosion d'un pétard qui a enlevé
une partie de la voie ferrée. Comme sanction, la
une partie de la voie ferrée.
D'autre part, un déraillement s'est produit en-
tre Mullheim et Duisbourg. Il n'y a pas eu d'acci-
dent de persone.
Un train de permisionnaires a déraillé à Ostcr-
feld. Aucun accident de personne. Le trafic sera
rétabli dans la journée.
Un sabotage a été commis dans la zone belge h
Oberhausen. Une ligne télégraphique a été cou-
pée sur une longueur de 3 kilomètres. Il a été de-
mandé aux autorités belges d'appliquer tout
d'abord, à titre do sanction, une amende de
100 millions de marks à la commune d'Oberhausen.
Saisies de fonds
Recklinghausen, 30 mai.
La municipalité n'ayant pas encore -versé.
l'amende de 1,800 dollars qui lui a été infligée pour
des actes de sabotage commis à proximité, on a
opéré ce matin des s saisies de fonds dans la caisse
municipale et à la direction des postes.
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La conférence de g*àp$@npp
LE RÉGIME DES ÉTRANGERS EN TURQUIE
(Par, téléphone, de notre envoyé spécial)
Lausanne, 30 '.mai.
Ismet pacha a proposé ce matin, devant la
réunion des chefs de délégations, une nouvelle
formule pour l'un dés points les plus discutés de
là déclaration turque qui, dans le traité de paix,
doit contenir les garanties judiciaires accordges
par le gouvernement d'Angora aux ressortissants
étrangers établis en Turquie. On se souvient que
le texte préparé par les puissances alliées pré-
voit que les mandats d'amener et d'arrêt, ainsi
que les mandats ordonnant des visites domiciliai-
res ne seront lancés contre des étrangers que sur
le visa d'un des conseillers légistes européens, de-
vaut lequel le prévenu étranger sera ensuite tra-
duit sans délai.
Ismot pacha à demandé aux délégués des puis-
sances invitantes d'accepter la suppression de ce
visa préalable; il propose que les conseillers lé-
gistes européens ne soient avertis par les auto-
rités turques qu'immédiatement après l'exécu-
tion des mandats d'arrestation et de perquisition.
Une longue discussion s'est engagée sur cette for-,
mule et, finalement, les délégués des puissances
invitantes ont consenti à pressentir leurs gouyer-
nements respectifs sur l'offre d'Ismet paoha.. Si,
du côté britannique, en particulier, on ne semble,
pas encore disposé à admettre la thèse actuelle
du chef de la délégation turque, l'impression gé-
nérale est qu'un grand pas vient d'être fait néan7
moins dans le sens d'un accord sur les garanties
judiciaires.
Le comité d'experts chargé d'établir la lignèr.de
frontière dans la région de Ivaragatch a enteridû*'
ce matin un exposé du délégué bulgare. M. Théodo-
roff a développé la thèse du gouvernement bul-
gare concernant l'accès de la Bulgarie à la mer
Egée. Ce point avait déjà fait l'objet hier soir d'une
conversation qui s'est prolongée tard dans la nuit
entro les experts français et Ismet pacha. il à'â
pas encore été réglé d'une manière définitive, Il
paraît cependant que la délégation turque à' dé-
claré assumer toutes les anciennes obligationsïde
la Grèce en vue d'assurer l'accès de la Bulgarie à à
la mer. La Turquie continuera avec la Bulgarie les
conversations qui se trouvaient déjà engagées en-
tre le gouvernement d'Athènes et celui de So|ia.
M. Venizelos, qui participait en personne à cette
réunion des experts, a demandé que la convention
sur l'échange des populations fût appliquée aussi
à Earagatch.
Les Turcs ont réservé leur réponse. Le pre-
mier délégué grec a quitté Lausanne aujourd'hui,
à une heure, pour se rendre à Paris, appelé par.
des affaires de famille. M. Venizelos ne rentrera
que, dimanche matin. Enfin, on croit que la ques-
tion de l'évacuation de Constantinople et celle
de la. monnaie de payement des coupons do s la
Dette ottomane seront abordées incessamment en
séance privée par les plénipotentiaires qui, Jdu
reste, se réuniront encore cet après-midi.
Démission du maréchal Pilsudski ̃
Berlin, 30 mai. I
On mande de Varsovie à la Gazette de Voss que
le maréchal Piisudski a donné sa démission de
chef de l'état-major général de l'armée polonaise.
[Bien que l'on n'ait pas reçu confirmation de cette
nouvelle à Paris,' il y. a tout lieu. de la ^enlr poçr
exacte.
'Le. maréchal Piteudslii avait été nommé ses hautes
fonctions à titre 'temporaire -par lo.cïief du caftffàt ijfflp
missionnaire, général Sikorski. Il se retire afeô- cs^-àe?-
̃nitr. ̃ Lorsque le maréchal s'eat démis de ses fonctîjpis
de chef de l'Etat il avait été question de le nommer
inspecteur général des armées de da République. II est
probable que le général Osinski, le nouveau ministre;
des affairés militaires, lui offrira .cette haute mission.]
LE RELEVEMENT FINANCIER DE L'AUTRICHE
Le baron Franckenstein, ministre d'Autriche J
Londres, qui est à la tête du comité chaigi^ d'or-
ganiser le futur emprunt aulrichien, a terminé
hier les arrangements préliminaires pour l'émis-
sion, sur le marché des Etats-Unis, d'obligations
autrichiennes représentant 25 millions de dollars.
A cette occasion, il a donne la liste des garanties
étrangères que l'emprunt autrichien a obtenues,
grâce aux arrangements faits sous la difeetion'de
la Société des nations^
Le? garanties se répartissent de la manière sui-
vante. la France, la Grande-Bretagne et la. Repu-,
blique tchécoslovaque garantissent chacune 24 1/2
pour 100 de l'emprunt. L'Italie garantit 20 1/2
pour 100. La Belgique et la Suède garantissent
\resp.eetiyejneat g Q/O.. Je Danemark et la: Hollande
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l "0/0 respectivement, On sait d'autre part que la
garantie espagnole est encore en suspens,, en atten-
dant sa ratification par le Parlement de Àladrid, et
qu'elle donnera lieu à une opération de crédit sé-
parée. On sait aussi que la Confédération helvéti-
quo fournit à l'Autriche un crédit de 20 millions
de francs suisses, en dehors de la tranche d'emprunt
que les banques suisses placeront dans leur clien-
tèle.
Le baron Franckenstein a ajouté que les reve-
nus sur lesquels l'emprunt est gagé fournissent
actuellement une trentaine de millions de livres
sterling, alors que le service de l'emprunt n'exi-
gera guère que la moitié de cette somme.
LE « IVfEfVÎOFUAl DAY
.Pour commémorer le souvenir do leurs soldats
tombés au champ d'honneur pendant la grande
guerre, les Américains de Paris célébraient au-
jourd'hui le « Memorial Day ». Cette cérémonie
•revêtait cetta année un caractère particulier de
solennité, en raison des délégations venues des
Etats-Unis pour y participer effectivement.
Un contingent de cinquante-deux marins du
vaisseau amiral américain Pittsburg, sous les or-
dres du capitaine de corvette Gérald Bradford,
était arrivé hier soir de Toulon, accompagné de
dix marins de l'Etat, et avait été reçu à la
gare de Lyon par le commandant Eberlé, attaché
naval à l'ambassade des Etats-Unis à Paris, par
M. Kipling, président de la légion américaine, et
par le capitaine de frégate Monnier, assisté du
lieutenant de vaisseau Barbier.
D'autre part, une délégation de la Good Will,
composée de près de cent New-Yorkaises, est at-
tendue aujourd'hui, venant du Havre.
>. ̃ r-
l'église américaine de l'avenue George- V, la con-
sécration du cloître à la mémoire des soldats amé-
ricains morts pendant la guerre, et un service so-
lennel. Un grand nombre de notabilités apparte-
nant à la colonie américaine de Paris et d'invités
français, belges, anglais, italiens, etc., y assistaient.
Citons notamment MM. Myron T. Herrick, am-
bassadeur des Etats-Unis à Paris; Raymond Poin-
caré, président du conseil des ministres; le lieute-
nant-colonel de Vassoigne, représentant le prési-
dent de la République; le baron de Gaiffier d'Hes-
troy, ambassadeur de Belgique; les représentants
des ambassades et des légations de la Grande-
Bretagne et de l'Italie; le vice-amiral Jéhenne,
représentant le ministre de la marine; les maré-
chaux Foch et Pétain; les généraux Mangin, Gou-
raud, Berdoulat et Trouchaud.
Au dehors, le service d'ordre était assuré par
des détachements de la garde républicaine et de
la police municipale, sous les ordres de M. Gui-
chard, cependant que les marins américains du
Pittsburg formaient la haie devant l'église.
Dans le cloître de l'église, désormais consacré à
la mémoire des combattants du Nouveau-Conti-
nent, une plaque de marbre porte, gravée en an-*
glais, une inscription ainsi conçue
A la mémoire de nos morts,
Aux Américains qui, pendant la grande guerre de
1914-1918, vinrent de l'au delà des mers avec leurs
camarades forts de deux millions d'hommes et
donnèrent leur vie en combattant aux côtés de Ueurs
alliés.
Pour le pays, pour, l'humanité, pour Dieu, ce méma-
rial est 'dédiév
D'autres plaques portent, gravés et coloriés, les
insignes des divers régiments qui ont pris part à'
la guerre, avec, au-dessous de chaque insigne, l'in-
dication du nombre d'officiers et d'hommes tombés
=au. champ d'honneur.
C'est au milieu do ce cloître qu'une assistance
'd'élite au-dessus do laquelle flottaient les éten-
dards étoilés des- Etats-Unis a écouté, émue et
recueillie, la prière de la consécration dite par le
révérend Charles H. Brendt, évêque américain
qui fut le « chaplain in chief » des forces de
l'expédition américaine en France.
le souvenir de l'entrée des Etats-Unis dans la
guerre mondiale. Il a rappelé l'origine et là portée
•du Mémorial Day fixé au 30 mai et du projet de
cloître cpmmémoratif aujourd'hui réalisé, l'adhé-
sion empressée qu'y donnèrent le général Pershing,
l'amiral Sims et tant d'autres Américains représen-
tatifs et le concours qu'apporta à cette réalisation
le doyen Beekman.
Après une description du cloître qui rappellera
le sacrifice américain, l'ambassadeur, montrant la
signification de la présence du chef du gouverne-
ment français et des grands chefs des forces al-
liées, françaises, anglaises, belges, italiennes « dont
les noms sonnent comme des appels de trompettes
dans l'air pur du patriotisme »,les a remerciés au
nom de son gouvernement.
Nous sommes ici. a-t-il aiouté, comme reDrésentants
Bon cachet d'Elégance
alfire les Yisileiars
du Monde entier
Trv^jfgfflftwa;l'dirtwin-t i^w*Wi^w^iiBaii^^ wiubb rata
de nos nations respectives, unies maintenant, comme
eàles: le furent aux heures les plus sombres 4^ la,
guerre, dans un but commun, pour honorer îa mémoire
des soldats 'américains qui ont donné leurs vies pour
la liberté nationale. Nous « réalisons » do plus en plus,
dans des occasions comme celle-ci, que nos morts sa-
crés forment un lien international non écrit mais impé-
rissable.
H me plait de penser que les tombes de nos hommes
sont si proches .de celles des vôtres, de sorte que tout
le ..mps'à venir des soldats américains monteront une
garde silencieuse, dans la mort comme dans la vie, aux
cotés do leurs vaillants camarades. Il me semble que
dans la veillée des nuits on entendra comme des voix
d'esprits s'interpeililant et se demandant « Frère, es-tu
content? » La réponse à cette question de^pend de vous,
de moi, de tous nos compatriotes respectifs pour qui
ces soldats ont fait le grand sacrifice.
Qu'il soit toujours et solennellement présent à notre
pensée que cette génération et les générations à venir
sont les dépositaires de cet héritage sacré.
Le maréchal Focti, à son tour, a évoqué en quel-
ques phrases sobres prononcées d'une voix forte,
« les généreux sacrifices consentis par les Etats-
Unis pour défendre 'la liberté du monde », ainsi
que la noblesse des sentiments qui honorèrent ces
sacrifices.
11 a rappelé le télégramme câblé par le prési»
dent de la République des Etats-Unis au président
de la République française, lui annonçant l'envoi
des légions américaines et ajoutant que s'il le
fallait, d'autres millions d'hommes viendraient
6ûr nos champs de bataille défendre la liberté.
Enfin, il a glorifié l'héroïsme de ces vaillants « ve-
nus de loin, du vaste inconnu, forts de leur foi ro-
buste en la justice de leur cause », de ces « croi-
sés de la liberté », dignes successeurs de Washing-
-ton et de Lafayette, dont la mémoire restera chère
à tous dans ce « temple de justice, de prière et de
foi ».̃
D'autres allocutions -ont été ensuite prononcées
par le i'eld-maréchal William Robertson, repré-
sentant de l'armée britannique, le général baron
Jacques, au nom de l'armée belge, le général >Ma-
rietti, représentant du général Diaz, au nom de
l'armée italienne, le général William M. Wright,
représentant du général Pershing, le vice-amiral
Andrew T. Long, commandant des forces navales
américaines, représentant la marine des Etats-
Unis, et le colonel Carleton M, Culloch, au nom de
la légion américaine.
La visite du cloître a eu lieu ensuite, après quoi
les invités se sont retrouvés dans la nef de l'égliso-
cathédrale de la Trinité, où les attendaient la maî-
trise et la musique de la garde républicaine sous la
direction de son chef, le capitaine Guillaume Balav.
Les prières ont été dites par le révérend Chaun-
cey W. Goodrich, pasteur de l'église américaine
de la rue de Berri, et une allocution à la mémoire
des soldats américains morts pendant' la guerre a
été prononcée par le révérend Frederick W. Beek-
man.
A l'Arc de Triompha'
Après le service religieux, un cortège s'est formé
qui se composait d'un peloton do la garde répu-
blicaine à d'une musique militaire, du dé-
tachement des marins américains du Pittsburg,
de détachements de soldats et de marins français,
des délégations de sociétés d'anciens combattants
alliés et des diverses sociétés américaines de
Paris.
Au milieu d'une foule nombreuse, le cortège
s'est dirigé vers l'Arc de Triomphe. Et là, à midi,
M. Myron T. ïïerrick, entouré des personnages
officiels, a déposé de splendides gerbes de fleurs
sur la tombe du Soldat inconnu. A côté du géné-
ral Berdoulat, gouverneur militaire de Paris, re-
présentant" le ministre dé' la guerre "et des pen-
sions, on remarquait le contre-amiral Hallier, re-
présentant lé ministre de la marine.
Au cimetière américain, de Suresnes
Cet après-midi, une autre cérémonie a eu lieu
au cimetière américain de Suresnes. Deux ba-
taillons d'infanterie' avec leur drapeau et leur
musique, deux escadrons de' cavalerie aveo leur
étendard et une fanfare, sous les ordres- d'un g'é-'
néral de brigade, formaient autour des tombes des
soldats américains qui dorment là leur glorieux
sommeil un cadre d'honneur, digne de leur vail-
lance et de leur héroïsme. Le vice-amiral Mer-
veiMeux du Vigneaux, membre du conseil supé-
rieur de la marine, au nom du ministre, de la ma-
rine, y. déposé une couronne de roses et des
palmes. Une autre couronne a été déposée par M.
Lefébure, secrétaire du Conseil municipal, au
nom de la ville de Paris.
Des allocutions ont été prononcées par l'ambas-
sadeur des Etats-Unis, et par le maréchal Fayoîle
au nom du gouvernement français.
A Toulon
Le grand coiseur cuirassé Pittsburg, mouillé de-
puis jeudi en rade de Toulon, a arboré dès, l'aube
tous ses pavois en raison du « Mémorial Day ».
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partir de huit heures du matin. >
L'état-major du Pittsburg, battant pavillon du
vice-amiral Andrew Long, actuellement à Paris,
fait cet. âpres-midi des'visites à plusieurs états-
majors français.
Un message du président Harding
Le président Harding a adressé à l'ambassa-
deur des Etats-Unis à Paris le télégramme sui-
vant
Mon cher ambassadeur,
J'ai appris avec beaucoup f" 3 plaisir les projets de
consécration pour le Mémorial Day du « Mémorial Battlo
Cloister dans l'égJise': ,de la Sainte-Trinité, en mé-
moire des Américains qui sont tombés dans la guerre
mondiale.
Ce « Mémorial », qui est dû à la généreuse sollici-
tude de donateurs américains et européens, consti-
tuera un sanctuaire de plus pour les, Américains tou-
jours désireux d'honorer leurs compatriotes qui ont
accompli le grand sacrifice pour la civilisation et la li-
berté nationale. •
i II constituera, parmi les nombreux .lieux sacrés qui
se trouvent sur le sol européen, un autre lieu où les
Américains pourront se rendre pour faire appel à
ces sentiments de fraternité, d'unité et de dépendance
commune qui ont si grand besoin d'être encouragés
parmi tous les peuples que leur situation heureuse
rend en quelque sorte les gardiens des buts les plus
élevés de l'humanité.
Je désire ardemment et je souhaite fermement que
ce « Mémorial » devienne un pareil, autel et que,
comme tel, il inspire une union permanente et étroite
et une amitié encore plus solide entre notre propre na-
tion et les peuples de l'Europe.
Votre sincèrement dévoué,
WARREN HiUUJING.
M. ftâîberti, ministre; îièda' marine, à adresse à
son collègue américain la télégramme suivant
La marine française, à l'occasion du « Mémorial
Day », adresse à la marine américaine, en souvenir
des luttes et épreuves partagées en commun et cle sa
glorieuse participation aux opérations de la guerre,
l'expression de sa cordiale et. fldèla amitié.
Une caisse d'avances aux communes
Le ministre de l'intérieur a déposé sur le bu-
reau de la Chambre des députés un projet de loi,
contresigné par le ministre des finances, qui a
pour objet la création d'une caisse d'avances aux
communes.
D'après le texte soumis au Parlement, cette or-
ganisation, gérée par le ministre de l'intérieur,
sera alimentée par un prélèvement annuel de cent
millions sur le produit des fonds communs des
contributions indirectes et du décime sur le chiffre
d'affaires.
Les avances seront consenties par. une. commis-
sion, dont la composition sera déterminée par un
règlement d'administration publique.
Ces avances ne comporteront aucun intérêt et
seront remboursées à la caisse, au moyen d'an-
nuités, qui seront pour lès communes des dépen-
ses obligatoires.
Bourg-en-Bresse, 30 mai.
La neige recouvre les hauts sommets de monla-<
gnes de l'Ain et du, pays de Gex.
Au coi de la Faucille, il y a. une. couche de 25
centimètres d'épaisseur.
Londres, 30 mJ,
Aujourd'hui, dans 4'après-midi,. a eu lieu dans
la cathédrale de Winchester l'inauguration de la
statue de Jeanne d'Arc, inspirée de celle de la
cathédrale de Reims.' Cette statue élevas grâce
surtout aux souscriptions des femmes et, ies en-
fants d'Angleterre se dresse à côté du toinbuau du
cardinal de Winchester, Beaufort, dont on con-
naît le rôle dans le procès de Rouen.
Des discours ont été prononcés par le doyen de
là cathédrale et par le général Seely, ancien mi-
nistre de la guerre, actuellement lord-lieutenant
de Winchester.
M. de Saiùt-Aulaire, ambassadeur de France,
a également pris la parole.
Bruxelles, 30 mai.
M. Adatci, ambassadeur du Japon, a réussi à
régler d'une façon très heureuse le différend rou-
mano-hongrois relatif à l'expropriation des biens
immobiliers des optants- hongrois de Transylvanie,
Rome, 30 mai.
Un groupe fasciste a roue de coups le député
Misuri, ex-fasciste, expulsé récemment pour son
attitude d'indiscipline et qui avait prononce, hier,
à la Chambré, un discours contre le. fascisme. Il
avait exalté. l'œuvre personnelle, de Mussolini,
mais voulait lui, donner des conseils sur la façon
de gouverner et avait âprement critiqué certains
collaborateurs du' premier ministre.' L'agresseur
de 0*1. Misuri a été arrêté.
.C'est un officier de la milice nationale.
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