Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-27
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 août 1920 27 août 1920
Description : 1920/08/27 (Numéro 21576). 1920/08/27 (Numéro 21576).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
'&, ŒiES TSBfflPSL =« 27! aoftï Ï&20.
ÎUa, "Vie à, Paris
Le baron. Le Point-du- Jour et 'l'allée des Veuves.
h-r- La crémerie. iLa morale du pire. Une
deçon pour Madame Angot. Le banco d'un
million. L'humilité du nouveau riche.
i« Nous n'ayons pas de très beau monde ». Le
chef de gare et la princesse Georges. Rue de
ILappè. ̃ Pour se rincer l'œil. Croquis.
Le sourire retrouvé. Les « raccords » Ces
messieurs. Où la correction va-t-elle se mi-
cher? L'aparté des grandes-duchesses.
La chemise de M. Cachin. Pneumatique apo-
cryphe de M- Lloyd George.
Je me souviens (j'ai bonne mémoire) d'un
article de Jean Lorrain, où étaient dispensées,
selon la manière de cet écrivain (si l'on peut
dire), quelques ordures à un vieil homme du
monde que le Tout-Paris de ce temps-là appe-
lait familièrement « le baron ». Sans doute,
Ea victime n'avait pas une fort belle réputation,
mais le" bourreau non plus, et cette note veni-
meuse était proprement la réplique du Point-
idu-Jour à l'allée des Veuves.
Le baron était recommandable par un
point il n'avait pas le sou. Une dame, que
l'on aura suffisamment désignée en disant que
Pailleron lui fit le chagrin de la railler dans
le Monde où l'on s'ennuie, et dont les ridicules
«d'esprit n'étaient pas incompatibles avec une
grande bonté, avait recueilli cette épave. Elle
avait adopté le baron, et avec un courage
d'amitié magnifique, elle l'imposait. Mais le
pauvre homme avait sa dignité; il consentait
,,d'avoir son couvert mis, pas plus souvent
que les autres. Le reste du temps, il devait
dîner par cœur, et déjeuner, presque jamais.
Quand sa bonne hôtesse mourut, il ne re-
ïusa point un petit legs qu'elle lui fit; mais elle
ne put lui léguer la considération que, de son
vivant, elle avait exigée pour lui. Ceux qui
jdeyant elle lui faisaient des sourires pincés,
qui sont encore des sourires, ne crurent pas
jdevoîr sourire plus longtemps. Selon la rude
expression anglaise, on le coupa. Là rente était
médiocre; ne pouvant plus se nourrir « chez
les uns et chez les autres », comme Hepri IV
-« quand sa marmite était renversée », le baron
'dut se mettre en quête de repas à très bon
marché.
Le chroniqueur que l'on citait plus haut, et
que c'est assez d'avoir nommé une fois, l'a-
visa, un beau matin d'été, attablé à la porte
id'une crèmerie. Quelle déchéance! Le chro-
niqueur en conçut une joie féroce et s'em-
pressa de publier le fait, assaisonné de ces
Commentaires pour lesquels il avait une es-
pèce de talent, afin de. porter à son ennemi
un de ces coups dont on ne se relève pas.
A l'époque, le coup porta. On dit que le
baron, se croyant déshonoré encore! •–
songea au suicide. Que les temps sont chan-
gés! Qui donc aujourd'hui se croirait diminué
pour avoir été vu à la crémerie? Le chroni-
queur ennemi qui vous y apercevrait se gar-
derait bien de le raconter, crainte de faire
{lire
̃;=» IG'est donc quelqu'un de très bien?
i0n l'aurait dit, naguère, parce que la mode
ietait de s'eacanailler; mais elle est passée de-
puis que nul ne saurait plus dire au juste où
l'on s'encanaille, et ce n'est pas pour singer
jnylord l'Arsouille qu'on va prendre ses repas
chez te marchand de vins. C'est pour des rai-
sons plus positives; premièrement, par délica-
tesse, parce qu'on y mange mieux; puis, par
montre d'économie; qui répond à la montre
des nouvelles richesses.
Il ne faut pas désespérer de notre temps,
quoi qu'il soit laid à voir; mais le bien sor-
jtira peut-être de l'excès du mail. Qui sait si les
femmes de la bonne compagnie ne sont pas à
3a, veille de recouvrer ensemble et la pudeur et
,.le. goût?. C'est le bonheur que je leur souhaite.
On m'assure que l'héritière de l'un des plus
ïiches noms de France, sinon de l'un des plus
grands, est venue dîner au casino de Dsauville,
le jour du Grand-Prix, sans un seul bijou.
Bonne leçon pour Mme Angot! Elle ne l'a pas
«^i&mprise, mais peu >importe, -et;- d'autres que
J JMîpe lAngot pourraient en profiter.
Elles commencent à ouvrir les yeux. Les gens
mêmes qui étaient à Deauville sie croient forcés
|de dire, quand ils en reviennent, que le specta-
cle où ils participaient les a dégoûtés. Ce n'est
pas encore la. grève des figurants, c'est déjà à
pn bon signe.
Ce gros industriel, qui perdu cinq cent mille
ïrancs à la table où le minimum de ponte était
cinquante louis, et qui va être en conséquence
objigé de différer un peu sa fin de mois, parle
avec une indignation a peine teintée de jalousie
d'un de ses confrères qu'il a vu tenir un banco
d'un million.
Le tollé est général. On affecte de se scanda-
liser, sinon de se repentir, et l'on demeure
d'accord que la folie des dépenses justifie le
[ ibolchevisme ce qui est d'ailleurs un raison-
nement imbécile; car la prodigalité ne saurait
être un argument contre la propriété, et l'on
me voit pas en vertu de quel principe les ga-
£!n8-petit seraient dépouillés parce que des
(fous jettent leur argent par les fenêtres.
Mais il n'est pas. sans intérêt que les nou-
[veaux ruinés fassent de la morale aux nou-
fyeaux riches, ni que les meneurs de la fête,
par contenance, murmurent quelque chose
comme les deux vers de Baudelaire
• • 'Ah Seigneur donnez-moi la force et le courage
De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût '.l
Œl paraît que l'un même des entrepreneurs de
[a saison, de qui l'incompétence est notoire en
toute matière de civilité puérile et honnête, a
•̃"•#&̃•̃' -̃••i- -k.-> .•̃:̃ ̃̃•
• Oui, je suis très content, les affaires mar-
chent, la cagnotte donne, en moyenne de sept
& huit cent mille francs par jour, douze cent
onille le jour du Grand-Prix, et qu'est-ce que
ça serait si on ne nous forçait pas de fermer
de si bonne heure, à quatre heures du matin!
Mais nous n'avons pas de très beau monde.
il fout que cela crève les yeux.
On n'a pas besoin d'aller jusqu'à Deauville,
Biarritz, Dinard ou autres lieux pour faire
cette triste observation. Ce n'est pas non plus
de très beau monde dans la plupart des éta-
blissements de luxe de Paris, et c'est pourquoi,
outre la raison d'économie et de bonne chère,
les gens qui ont encore quelque souci de là
tenue dînent plus volontiers chez le marchand
de vins.
Je me doute bien que j'ai l'air de faire un
paradoxe, et si je donnais des adresses j'aurais
l'air de faire de la publicité. Je me garderai
donc de révéler à mes lecteurs où j'ai dîné,
fort bien, il y a précisément aujourd'hui une
semaine, aux environs de la Bastille, et j'achè-
verai ce discours comme Dumas termine le
second acte de la Princesse Geô.rges.
Séverine, ménageant aussi peu l'infortuné
icotnte de Terremonde que les conscrits en
̃ (voyage ont coutume de ménager le chef de
gare, lui dit en plein nez qu'elle vient de chas-
̃ ̃ eer la comtesse, qui a un amant. Agénor {c'est
le comte) réplique
Ma femme a un amant! Savez-vous bien
pe que vous dites, madame?
Parfaitement, monsieur, répond la prin-
joçsse de Birac.
Et vous connaissez cet homme?
Je le connais. •
*–> Son nom?
>– Cherchez! '̃̃̃̃'
Elle rentre dans son appartement; Agénor
Sort par le fond, et le rideau baisse. g
Eh bien, de même, cherchez!
ni Fai^ ven€z Pas me dire que, si vous dînez
a la Bastille, vous craignez de ne point savoir
où passer votre soirée. Où la passeriez-vous,
si vous aviez dîné au bois, aux Champs-Ely-
sées ou sur le boulevard? Je vous connais
dans un dancing. Je vous signale ceux de la
nie de Lappe, qui donne dans la rue de la
Roquette, à deux pas. ̃̃
Cette fois, je puis, sans me rendre suspect,
indiquer l'adresse les bals-musettes ne font
pas de réclame. L'entrée est libre, on ne paye
que si on consomme, je veux dire si on danse;
et la rétribution est modique. Si vous y venez
en simple spectateur, une surprise charmante
̃voua attend. ̃ ̃
f 'En deux mots, e£ si l'on veut bien aie passer
^fiJBP^Xanirlièrej c'est' la gu'il faut
aller se rincer l'œil quand on revient de voir
danser sur la côte normande ou la côte basque.
Ce qui frappe d'abord, c'est l'humanité des
physionomies, dont notre sot préjugé de ne
fréquenter que la bonne compagnie nous a
entièrement déshabitués. Je ne vous promets
pas que vous rencontrerez des beautés saisis-
santes (comme parlent les Anglais), encore
que plusieurs soient agréables; mais vous ren-
contrerez des femmes, et l'on en voit si peu
ailleurs que cela vaut bien la peine de se
déranger.
Elles n'ont point, sauf deux ou trois qui ne
le font pas exprès, de ces types fortement ca-
ractérisés que se flattent de trouver à chaque
pas, dans les quartiers populaires, les amateurs
qui n'y mettent jamais les pieds, et elles ne
s'imaginent pas que rien les contraigne de
ressembler à des modèles de Toulouse-Lautrec.
Elles auraient plutôt des visages un peu effa-
cés, un peu frustes, et qui cependant ne laissent
pas d'exprimer assez naïvement les émotions.
Je, gagerais que pas une ne s'est fait faire
une incision en avant de l'oreille, et ensuite ti-
rer la peau. Elles sourient encore, et si elles
savent qu'elles abrègent ainsi i leur jeunesse,
elles ne s'en mettent point en peine. Elles la
préfèrent courte et souriante c'est une philo-
sophie qui se défend.
Le plaisir de la danse est pour elles si vif
qu'elles n'y renoncent pas toutes dès l'heure de
la maturité; mais que là femme du monde qui
est à cet égard sans péché leur jette la pre-
mière pierre. Du moins, elles n'essayent pas de
réparer l'irréparable outrage. Nulle part je n'ai
vu si peu de faces peintes. Je vous le dis en
vérité c'est rue de La;ppe qu'il faut aller se
rincer l'œil.
Ce défaut d'usage des fards a un autre
avantage, c'est qu'on ne voit pas une de ces da-
mes « faire un raccord » ou, comme disent les
autres dames, « se refaire une beauté » ni se
croire partout dans leur cabinet de toilette. Cette
réserve leur donne d'abord un air de savoir-vi-
vre et de décence.
La décence– je m'étonne moi-même d'avoir
à écrire ce mot, voilà surtout ce qu'on re-
marque dans ces endroits presque mal famés,
du moins si injustement dédaignés du beau
monde la décence et une certaine courtoi-
sie. Même les hommes en observent les lois
̃surannées excusez-les, ils ne peuvent pas sa-
voir ce qui se fait et ce qui ne se fait plus.
Quand ils souhaitent de s'asseoir à côté d'une
personne qu'ils ont distinguée, ils s'insinuent,
ils se ménagent doucement une petite place.
Ils ne flanquent pas à leur voisine une bourrade
et un renfonicementr comme, à la Potinière, les
beaux jeunes gens coiffés en phoques, qui en-
tendent ne pas rester debout pour boire leur
porto de six francs et grignoter leur biscuit de
quarante sous. La devise des danseurs de la
rue de Lappe n'est pas celle des élégants de,
Deauville Ote-toi de là que je m'y mette.
Sans doute, on est un peu déconcerté, au pre-
mier abord, de voir qu'ils dansent le chapeau
sur la tête et la cigarette à la bouche; mais on
devine que c'est l'étiquette et qu'il serait ridi-
cule à un nouveau de s'en choquer, puisque les
initiés ne s'en choquent point. En revanche, ils
n'empoignent pas leur danseuse comme une
proie qui ne craint rien, ils ne la collent pas
contre soi. Elle s'amuse, sans se pâmer. Ils ont
,bien l'air de danser, non pas de faire autre
chose.
Je dois reconnaître qu'ils ne portent pas de
gants, mais les danseurs des quartiers riches
n'en portent pas non plus; et cette mode nou-
velle offre ici moins d'inconvénients, parce
que les robes sont moins fragiles, d'ailleurs
plus montantes, et que la main nue ne s'appli-
que pas à un dos nu.
Pour la propreté des mains, puisqu'il faut tout
dire, je n'ai pas ^remarqué de si notables diffé-
rences, et il me paraît que la société ne se di-
vise plus, comme au temps de Mme de Staël,
en deux grandes classes, celle des gens qui se
lavent les mains, et celle des gens qui ne se ies
lavent pas. >,
Je ce que vont dire les sceptiques lï ou
m'a régalé "d'un spectacle iruqu,op-.ia''[aiif ait.
faire la tournée des grands-ducs. Mais, d'abord,
il n'y a plus de grands-iducs se donnerait-on
encore le mal de truquer des spectacles à leur
intention?
Puis, je l'ai faite, jadis, cette fameuse tour-
née. On ne s'y risquait point sans escorte. Les
braves agents de police ne demandaient qu'à
vous accompagner, et l'on pouvait reconnaître
à cet empressement que l'on ne courait aucun
danger véritable. Je proteste que pas un agent
l'autre soir n'était de notre compagnie.
Pour des ci-devant grands-duos, je n'en
jurerais pas. Deux dames, à qui l'on m'avait pré-
senté assez légèrement et dont les noms étaient
russes, touchaient peut-être de fort près à l'an-
cienne famille impériale, bien que l'on affec-
tât, par prudence, de les traiter comme de sim-
ples personnes privées. Ce qui m'inclinerait à le
croire n'est pas qu'elles eussent l'air tragique,
mais plutôt un air distrait. Rien de pittoresque
ne semblait pouvoir les intéresser. Elles n'a-
vaient perdu ni le sourire ni la politesse elles
avaient perdu la curiosité.
Un moment, je les entendis causer. ensem-
ble, à demi-voix. L'une disait
1 Je vous demande un peu pourquoi je vis.
On a fusillé mon mari sous mes yeux. T
L'autre répondait
-Ona a jeté mon fils au fond d'un puits, à
côté duquel j'étais liée je l'ai entendu appeler
pendant vingt-quatre heures!
Ce fut le seul épisode à faire frémir de cette
charmante soirée.
J'aurais bien voulu que M. Marcel Cachin,
M. Lafont et M. Lloyd: George- fussent à portée-
de recueillir ces propos. Ils n'auraient fait au-
cune impression à M. Lafont, la bonté même,
mais qui a la foi. M. Marcel Cachin n'aurait
pu se tenir d'enlever sa veste et de crier, avec
une sincérité bien évidente
Que cela est beau!
Mais M. Lloyd George aurait demande au
garçon un pneumatique, pour écrire sans re-
tard à M. Millerand
«~ Comme vous aviez raison! 1
ABEL HERMANT.
NOUVELLES DU JOUR
Les déplacements de M. Millerand
M. Millerand fera plusieurs déplacements en
France dans le courant du mois de septembre.
Tout d'abord, le président dû conseil se rendra le
5 septembre à Meaux où il présidera la cérémonie
commémorative annuelle de la bataille de la- Marne.
Aussitôt après, M. Millerand entreprendra un
voyage de quelques jours enAlsace et en Lorraine.
Puis, vers le 10 ou 12 septembre, il gagnera Aix-
les-Bams où, comme on sait, il doit avoir une en-
trevue avec M. Giolitti.
La reine mère d'Espagne à Versailles s
La reine Marie-Christine d'Espagne est allée hier
après-midi visiter le château de Versailles, en com-
pagnie de M. Quinones de Leon, ambassadeur
d'Espagne.
Elle a été reçue au pied de l'escalier de marbre
par M. Brière, conservateur adjoint du musée;
M. Maurice Beaupré, attaché au musée; MM. Con-
nat, secrétaire général de la préfecture Reigner et
Dupard, chefs adjoints du cabinet du préfet.
Après avoir longuement visité les salles des dix-
huitième et dix-neuvième siècles, ainsi que les pe-
tits et grands appartements, la reine est repartie à
six heures, en automobile, pour Paris.
La reine quittera Paris ce soir pour regagner
Madrid.
Départ de M. Venizelos
M. Venizelos, président du conseil hellénique, a
quitté Paris hier après-midi, par la gare de Lyon,
pour retourner en Grèce.
M. Venizelos paraissait complètement guéri de
ses blessures. Il est accompagné dans son voyage
par M. Athos Romanos, ministre à Paris, qui va
faire en Grèce un séjour de quelques semaines.
La protestation contre l'Internationale
des anciens combattants à Strasbourg
Nous avons publié la protestation signée par
des sénateurs du Bas-Rhin, relativement aux dis-
oours prononcés au congrès de l'Internationale des
anciens combattants 'tenu à Stransbourg.
Le Journal d'Alsace et de Lorraine fait suivre
.cette projteH^tion. d£ jaoiûm^aia4£fâ,jiij« jjûusj»:,
J&BëSB&iri ̃
"L'enquête ouvert par ce journal a prouvé « que
les autorités avaient fait tout leur devoir; que le
drapeau rouge qui avait été arboré vers dix heu-
res du matin avait été retiré une demi-heure plus
tard. Ce qui restait n'était qu'une bannière rouge,
portant des initiales en fettres dorées, c'est-à-dire
que ce n'était plus un drapeau, mais la bannière
d'un groupement, devant laquelle, la 'loi restait
impuissante ».
il en est de même de lia réunion de la salle des
fêtes qui n'a pu être interdite. « Le fait est qu'on
a introduit en Alsace, hélas! trop tôt, dit le
Journal d'Alsace et de Lorraine lie Code pénai
français qui, à 'reitconfcre du Code allemand, per-
met ces Eéunions. C'est un fait regrettable, quand
on songe qu'ici, où nous sortons d'un demi-siècle
d'oppression, la liberté de parole devrait être ac-
cordée progressivement, car il ne faut jamais ou-
blier que lia population urbaine compte un fort!
pourcentage d'éléments allemands, lesquels, jus-
qu'au dernier homme, ne manquent jamais de pro-
nier d'une pareille aubaine. De telles réunions
leur permettent sous prétexte de socialisme
de s'associer à de semblables manifestations .et
d'entraîner d'autres éléments d'esprit plus ti-
moré. 0).
Notre confrère émet le vœu, à ce sujet, que les
sénateurs qui ont proteste agissent en sorte que
ce genre de réunions, qui ne sont que de là pro-
pagande b'olcheviste camouflée, soit, non seulement
interdit en Alsace et en Lorraine, mais qu'ils
prennent l'initiative d'une loi permettant aux au-
torités d'incarcérer « les orateurs, véritables sous-
ordres do Lénine et Troteky, qui prêchent ouverte-
ment l'insurrection contre les pouvoirs publies
gouvernants, patrie; qui insultent l'armée, qui
souillent la mémoire de nos glorieux morts; qui,
en un mot, sont tes agents de destruction du ré-
gime social établi en France et de l'œuvre fran-
çaise en. iA2saee ».
t
Le monument du grand-rabbin A. BIpch
Parmi les premiers souvenirs de la grande
guerre, dont cette fin, d'août ramène pour la
sixième fois l'anniversaire, s'évoque celui jdù
grand-rabbin de Lyon, Abraham Bloch, aumônier
Israélite du 15° corps, tombé dans les Vosges; le
20 août 1914. On n'a sans doute pas oublié l'im-
pression que produisit la nouvelle de lia mort; du
premier aumônier militaire tué à l'ennemi, quand
on apprit que, quelques instants avant d'expirer,
il avait porté un crucifix à un blessé catholique
qui l'avait pris pour un prêtre. Une souscription,
couverte avec' empressement par les israélites
français et à laquelle ont participé également de
nombreux chrétiens en France et 'à l'étranger, des
généraux et des évêques, a permis d'élever sur
la tombe du grand-rabbin Abraham Bloch, au ci-
metière de Saint-Dié, un monument, une simple
pierre, avec une inscription qui rappelle les cir-
constances de sa mort glorieuse.
L'inauguration de ce monument a eu lieu ces
jours derniers, sous, la présidence de M. Israël
Lévi, grand-rabbin de France, accompagné par le
vice-président du consistoire central d'es israé-
lites, M. Eugène Sée, préfet honoraire, et par le
secrétaire de cette assemblée, M. Edmond Biokart-
Sée, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de
cassation. L'évéque de Saint-Dié, absent, !avait
délégué son .vicaire général, Mgr Chichy, qui a
prononcé une allocution.
Le grand-rabbin de France a prononcé un émou-
vant discours, dans lequel il a dégagé la signifi-
cation de l'acte du grand-rabbin A. Bloch et la
leçon d'union patriotique que son exemple nous
laisse. « De telles morts, s'est-il écrié, nous in-
terdisent de nous désunir, et la patrie qui a vu
de tels sacrifices mérite que tous ses enfants
oublient' les ferments de ,haine pour travailler
dans une étroite union à sa prospérité. «
Après les grands-rabbins de Lyon et d'Epinal,
M. de Lestrac, président de la section déodatienne-
de 1'Union nationale des combattants, a clos la
série des discours en faisant un vibrant appel à
l'union de tous les patriotes autour du drapeau
tricolore.
COHERCE, INDUSTRIE ET AGRICULTURE
Le nouveau régime du blé*
des farines et dû pain
Le Journal officiel de ce jour publie ̃Je décret
relatif au régime du blé et du pain..
LE RÉGIME DES CÉRiALES PANIFIABLES
Aux termes des nouvelles dispositions, lé blé
froment, le métei'l et le se%le indigènes, récoltps
,en 1920, ne peuvent être utilisés que pour la fabri-
cation du pain. Ces oéx^sfes sont achetées, pour
le compte de l'Etat,- aux prix et conditions, fixés
par -l'article premier du décret du 12 août 1920.
Rappelons brièvement ces conditions ile blé fro-
ment sera acheté à ila culture au prix maximum de
100 francs les 100 kilos net et nu; le méteil à
90 francs, et le seigle à 80 francs. Ces prix s'en-
tendent pour des denrées livrées au moulin, en
magasin, aux gares d'expédition ou sur quai des
ports d'embarquement, et pour des grains de qua-
lité saine, loyale et marchande, pesant, pour le
blé froment 77 kilos, pour le méteil 75 kilos, et
pour le seigle 72 kilos 1 hectolitre.
Sont exceptées des achats pour le compte de
l'Etat 1° 'les quantités de céréales nécessaires, soit
aux ensemencements des producteurs, soit aux
ensemenoeiBenits d'autres cultivateurs d^ourvus
de semences, soit à des patentés s'occupant du
commerce des grains de semences, sous certaines
conditions; 2° les quantités de céréales nécessaires
à la consommation des familles attachées l'ex-
ploitation agricole, fixées d'après les usages locaux
par arrêté préfectoral. A défaut de ventes amia-
bles, Iles agents chargés, dans chaque département,
de la réception des céréales pour le compte de
l'Etat, procéderont à la réquisition des céréales
(nécessaires à l'aiimentation publique.
Les négociants ou autres intermédiaires sont
autorisés à majorer d'une somme de 1,25 par
quintal ile prix des céréales achetées par eux et
déclarées au bureau permanent. La rémunération
des meuniers est fixée 50 centimes par quintal
"de blé acheté par eux aux producteurs. Lorsque
les grains panifiables sont stockés par le bureau
permanent dans les magasins des intermédiaires,
il est alloué à ces derniers une somme de 50 cen-
times par quintal et par mois, à partir du qua-
rantième jour, pour îles besoins de conservation
et d'entretien. m
,WS RÉGIME DE LA MEUNERIE '̃
̃Les moulins sont alimentés en céréale?, soit par
les achats que les meuniers sont autorisés à ef-
fectuer pour le compte de l'Etat, soit par les
quantités qui leur sont attribuées par le bureau
permanent ou l'administration centrale du ravi-
taillement. Il doit être tenu compte, dans cette
attribution, de la capacité de production des mou-
lins, de la force employée (vapeur, gaz pauvre,
eau, etc.), de l'état de l'outillage, de la continuité
du travail et des mécesités de l'alimentation en
pain de-la région.
Les denrées dont disposent les meuniers, en
vertu du paragraphe précédent, leur sont cédées
les 100 kilos, nets et nus, soit à. leur moulin, soit
à la gare destinataire, lorsque le bureau perma-
nent ou l'administration centrale a ordonné le
transport, aux prix suivants blé froment, 100 fr.;
méteil, 96 fr. 25; seigle, 92 fr. 70; maïs livré par
.l'administration du ravitaillement, 99 fr.; fèves ou
féverolles, 91 fr. 55.
Il est interdit aux meuniers de laisser sortir
de leur moulin ou de vendre d'autres produits de
la mouture du blé que la farine, le son et les
déchets de nettoyage impropres à la mouture. La
farine fabriquée doit contenir tous les éléments
du -blé, hormis le son et les impuretés. Les fari-
nes de succédanés sont mélangées à la farine de
froment dans la proportion indiquée par le bu-
reau permanent, en conformité des instructions
du sous-:secrétariat d'Etat du ravitaillement.
Les grains mis en mouture doivent donner les
rendements suivants par 100 kilos de grains bruts
i>lé, 80 kilos de farine; méteil, 75 kilos de far.ine;
seigle, 70 kilos de farine; maïs (fourni par l'admi-
nistration du ravitaillement), 80 kilos de farine.
En aucun cas, .ces rendements ne peuvent être dé-
passés.
La sanction de ces dispositions consiste dans
la réquisition des farines qui ne répondraient pas
'au type réglementaire et leur payement avec une
réduction de 20 à .40 fr. par 100 kilos.
A partir du 1" septembre 1920, le prix de la
farine de blé-froment, mélangée ou non avec des
succédanés et quelle que soit la proportion du
méiange, est fixée à 128 fr. les 1KK) kilos, nets
et nusj pris au moulin. Les farines de succédanés
cédées par les services du ravitaillement pour
les mélanges sont .payées par les meuniers 123 fr.
les 100 kilos nets et nus, rendus au moulin. Les
meuniers versent â l'Etat, par 100 kilogrammes
de farine vendue, une somme de 5 fr., en rem-
boursement des dépenses diverses occasionnées
par le transport, la réception, la manutention, la
sacherie et la répartition des grains et farines.
II est interdit aux meuniers de vendre des fari-
nos de blé-froment, méteil et seigle, pures ou mé-
langées, à un prix supérieur à celui ci-dessus fixé
et d'en délivrer à d'autres parties prenantes que
celles désignées par le bureau permanent, sauf en
ce qui concerne les farines provenant de la mou-
ture à façon effectuée pour l'approvisionnement
des producteurs. Toutefois, continuera à être au-
torisée la vente au détail, par les boulangers seuls,
des farines destinées à la consommation ménagère,
dans les conditions qui sont fixées par les instruc-
tions du sous-secrétariat d'Etat du ravitaillement.
A partir du 1" septembre, ces farines ne peu-
vent être cédées aux consommateurs à un prix
^supérieur à 1 fr. 75 le kilo.
i Routes les farines livrées joag-lejg jnjuoierg doi-
vent être accompagnées d'un bulletin de livraison
établi par 'les meuniers et extrait d'un carnet à
souches. Toutes farines circulant sans ce bulle-
tin, ainsi que celles livrées pour un usage autre
que la panification, sans autorisation des services
du ravitaillement, seront réquisitionnées et subi-
ront une réduction au profit de l'Etat de 40 francs
par quintal.
Dans chaque département, le préfet dresse la
liste des moulins qui effectuent la mouture des
céréales que les producteurs- sont autorisés à con-
server pour leur consommation familiale, d'après
les usages locaux. Le-permis de mouture de ces
céréales est supprimé. Les meuniers à façon ne peu-
vent laisser sortir de leur moulin une farine pani-
fiable non extraite aux taux réglementaires.
Il est interdit aux producteurs fabriquant eux-
mêmes leur pain de s'approvisionner de pain dans
tes boulangeries ou de vendra le pain qu'ils ont
fabriqué.
• Les prix des céréales ou farines livrées par îles
services du ravitailtenient pour des emplois au-
tres que la panification sont fixés par décision du
sous-secrétaire d'Etat du ravitaillement,
̃ •̃) LE RÉGIME DU PAIN
A partir du 1" septembre 1920 est fixé à -1 fr. 30
,pa? lillogramme de pain de consommation cou-
rante le taux que ne pourra dépasser la taxe du
pain arrêtée par le maire de chaque commune. Tout
pain de consommation courante ou de fantaisie,
qui aura été fabriqué avec une farine autre que
la farine réglementaire, sera réquisitionné avec une
réduction de 30 francs par 100 kilogrammes sur le
prix de la taxe municipale, sans préjudice des
sanctions prévues par la loi du 10 février 1918.
La forme et le poids du pain sont réglés d'après
les; usages locaux. La vente du pain de consom-
mation courante ne .peut se faire qu'au poids; en
conséquence, le vendeur doit ou ajouter l'appoint,
ou n'exiger que le prix correspondant au poids
livré. Lorsque la boulangerie n'est pas approvi-
sionnée en pain de consommation courante, le
boulanger est tenu de livrer les pains de fantai-
sie en dos vendant au poids et au prix du pani de
consommation courante.
ëpuit maintenues en vigueur les dispositions du
décret du ̃ 20 avril l^O, relatives à l'utilisation
des farines panifiables pour la fabrication des pro-
duits de la boulangerie. Tout manquement par les
boulangers .aux obligations qui leur sont imposées
par les décrets et règlements en vigueur peut en-
traîner da suppression de toute allocation de farina
pendant un certain nombre de jours, sans préju-
dice des sanctions prévues par la loi du 10 fé-
vrier 1918. La décision est prise par le préfet,
après avis du bureau permanent.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES ET DIVERSES
'Le régime de la sacherie continuera à fonetion-
ner conformément aux instructions du spus-secré-
taire d'Etat du ravitaillement. Toutefois, l'admi-
nistration du ravitaillement ne fournira plus de
sacs lorsque les céréales ou farines m'auront & cir-
culer .que dans d'intérieur du département d'origine,
sauf, exceptionnellement, pour les régions libé-
arées.
En vue du passage du régime actuel au .régime
nouveau, dans chaque département, le préfet don-
nera les instructions nécessaires pour que l'inven-
taire des quantités de céréales et des farines vi-
sées au présent décret «oit rigoureusement arrêté
dans îles meuneries, boulangeries, .magasins et au-
tres étaWissemente, le 31 août. Le résultat de ces
.inventaires sera déposé par les intéressés dans les
mairies et tenu à fa disposition des agents du bu-
reau permanent de céréales chargés de les vérifier.
La journée de huit heures
dans la chapellerie
Le Journal officiel publie aujourd'hui un décret
portant règlement d'administration publique pour
J'application de la loi sur la journée de huit heures
dans les industries de la chapellerie. Ce décret sti-
pule notamment que le maximum annuel de 120
heures supplémentaires de travail pourra être
porté à 200 heures pendant les années 1920 et
1921, et à 150 heures pendant l'année 1922. Les
chiffres ci-dessus ont été arrêtés à la suite d'échan-
ges de vues entre les délégués des principales or-
ganisations patronales et ouvrières intéressées
réunis en commission mixte, lesquels ont fait appa-
raître la nécessité d'un régime transitoire destiné
à permettre aux industries de la chapellerie .l'a-
daptation de leur outillage à la nouvelle durée de
travail.
FAITS DIVERS
TEM:F~RJLT'U'~E
Bureau centrai météorologique
,-Jeudi 26 août. La pression atmosphérique devient
trjbs élevée sur le nord-ouest et l'ouest de l'Europe;
elle est supérieure à 770 mm. sur les îles Britanniques.
Une dépression relative persiste sur le golfe de Gênes;
on note 759 mm. à Nice, 771 en Irlande.
Les pluies ont cessé sur le nord-ouest de l'Europe; en
France, on n'en a recueilli qu'à Strasbourg (4 mm.).
La température reste inférieure à la normale sur
toutes nos régions elle était ce matin de 10» à Belfort,
11» à Paris, 12° à Clermont-Ferrand, 14° â Calais, le Ha-
vre, Brest, Bordeaux, 15° Nantes, Biarritz, Cette, 16° à
Marseille, 18° à Perpignan.
En France, le temps va rester beau et brumeux aveo
température voisine de la normale.
A Paris, temps brumeux. Au Parc-Saint-Maur, la tem-
pérature moyenne, 14°8, a été inférieure de 2°3 à la
normale (17°1). Depuis hier midi, température max.
20°, min. 9°.
li'afflfaSpe Kiaméru. C'est un à-côté de cette
affaire. Le Journal officiel de ce jour annonce que
quatre personnes du nom de Landru, demeurant à
Paris, demandent à changer leur nom contre celui
de Landry.
tti'affifatire Panl-HKennier. M. Cluzel, juge
d'instruction, qui est chargé maintenant des pour-
suites contre M. Paul-Meunier, a entendu, nier,
celui-ci et Mme Bernain de Ravisi. L'interrogatoire
a été de pure forme. Les inculpés ont déclaré que,
s'ils se sont abstenus de répondre devant la justice
militaire incompétente, ils sont décidés à s'expliquer
devant la justice civile, juridiction dont ils se
réclament.
Accident de la eircœilatlon. Le baron
de Camas, attaché au ministère des affaires étran-
gères, demeurant avenue Kléber, 12, a été ren-
versé au coin de la rue de Grenelle, à l'angle de la
rûé de Constantine, par un taxi-auto.
Il a été transporté à l'hôpital Laënnec avec le
bras droit fracturé et de nombreuses contusions.
S7tte. Etande de manîfaîrons. On a mis en état d'arrestation une bande
.d'individus qui terrorisaient la région d'Herblay. Ils
cherchaient des rixes, jouant du revolver et du cou-
teau. Récemment, ils avaient blessé l'un des gar-
des champêtres du pays. Ils ont été capturés hier
par des inspecteurs de police dans la maison où ils
déjeunaient. Ils sont écroués à Pontoise.
Accidents d'automobile. Une automo-
bile, occupée par quatre personnes, a capoté à
Ozoueivle-Votilgis (Seine-et-Marne). M. Paul Cho-
carne, ancien entrepreneur de serrurerie de Boulo-
gne-sur-Seine, a été tué sur le coup. Mme Paul
Chocarne, M. Jean Alexis, entrepreneur de menui-
serie, et la femme de ce dernier ont été transportés
très grièvement blessés, à l'hôpital de Melun.
M. Manuel Girona, industriel barcelonais, villé-
giaturant à Puycerda (Espagne) près de la frontière
irançaise, se rendait en automobile à Ripool en
cours de route, une autre auto voulut devancer la
sienne, l'accrocha et la projeta dans un précipice.
M. Girona a été tué; son frère a ou les deux jam-
bes fracturées son chaufteur a été blessé. 1
INFORMATIONS DIVERSES
Le 12 septembre prochain aura lieu, sur la col-
line de Lorette, un pèlerinage patriotique et reli-
gieux. Le cardinal Amette et plusieurs évêques
assisteront à la cérémonie le général Maistre pro-
noncera une allocution. Le sermon de circonstance
sera donné par l'abbé Massot, ancien aumônier
militaire.
>-3 Pour tous renseignements,'s'adresser à l'abbé
Lëçocq, boulevard Vauban, 16, à Arras.
On annonce le prochain mariage do Mrs Nellie
Webster, veuve du capitaine Webster, de l'armée
britannique, tué au début de la guerre, décorée de
la médaille de la Reconnaissance française et de la
médaille des Epidémies, avec M. Louis Deschamps,
sous-secrétaire d'Etat des postes et des télégraphes,
député, conseiller général d'Ille-et-Vilaine. '>
La saison à Aix-les-Bains. La bataille de fleurs
annoncée pour dimanche prochain à Aix-les-Bains
sera une manifestation de plus de la mondanité
réunie dans la coquette station de Savoie et s'y
amusant avec élégance.
SÏATSSï'SêSaJE fiSOlVICIPA.E.E
Le service de la statistique a enregistré, pendant
la décade du 11 au 20 août 1920, 900 décès, au
lieu de 941 pendant la décade précédente, et au
lieu de 931, moyenne ordinaire de la saison.
La tièvre typhoïde a causé 1 décès, la rou-
geole 6, la scarlatine 0, la coqueluche 2, la diphté-
rie 6, la diarrhée infantile 67.
Il y a eu 24 morts violentes et 20 suicides.
>̃, On a célébré à Paris 1,234 mariages. On a enre-
gistré la naissance de 1,465 enfants vivants (762
garçons et 703 filles) dont 1,149 légitimes et 316
illégitimes. Parmi ces derniers, 6 ont été reconnus
^séance tenante,- ̃
NECRGLOGÊE
On nous annonce la mort de Mme J.-E. Fair-
clough, née Suzanne Kuhn, décédée à l'âge de
trente-trois ans, à Parmain (Seine-et-Oise), le
22 août, un mois après la naissance de son fils
Claude-Gérald. De la part des familles Faircldugh,
Albert Kuhn et E.-D. Sachs.
On annonce aux Etats-Unis la mort, dans sa
quatre-vingt-unième année, de Mme Norman J.
Gassette, décorée de la médaille des épidémies et
de la Reconnaissance francaise. Elle était la mère
de Mlle Grace Gassette, chevalier de la Légion
d'honneur.
TRIBUNAUX
Les stocks au pillage.- Les débats qui s'étaient
engagés mardi devant la 10» chambre correction-
nelle sur l'affaire du camp de Montoir-en-Bretagne,
dont nous avions le lendemain dégagé les traits
essentiels et pour lesquels quatre audiences avaient
été réservées, se sont terminés hier après un sé-
vère réquisitoire du substitut, M. Roland, interven-
tions de MI Orgias, au nom de l'Etat, partie civile,
et plaidoiries de M" Python, Léouzon-Leduc, The-
baut, Oscar Bloch et Boccaccio pour les inculpés,
M. Marcilhac, pour lequel se présentait le bâton-
nier Henri-Robert, ayant fait parvenir un certificat
de maladie. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré
et renvoyé son jugement à lundi prochain.
il &T@M&BiLiSME
Le circuit de la Sarthe
Ce matin ont commencé au Mans Iles opérations
de vériiflcation et de poinçonnage des motocy-
clettes et cyclescars qui prennent part samedi à la
première journée du circuit de la Sarthe.
Demain, sur le quinconce des Jacobins, s'effec-
toeron^ les mêmes opérations pour le pesaige et
̃La vérifiication des voiturettes, qui courront di-
manche la coupe classique qu'organisait annuelle-
ment avant la guerre i'Autamobiile-Cîlub de l'ouest
de da France et dont la tradition est reprise cette
année.
On compte 31 engagés dans les motocyclettes,
22 dans les cyclecars «t 25 dans les voiturettes
qui sont en réalité de véritables voitures.
AERONAUTIQUE
Une aviatrice française traverse la Manche
On télégraphie de Londres que Mlle Adrienne
Bolland, dont; on se rappelle deux tentatives in-
fructueuses pour traverser la Manche en avion,
vient de réussir cette fois. i
Mlle Adrienne Bolland avait quitté l'aérodrome
du Crotoy (Somme), sur son petit Gaudron G-S,
dans ràntention de se rendre à Londres et de reve-
nir & Paris, dans ila même journée.
Malheureusement, au-dessus de la Manche, elle
eut une panne de moteur et fut obligée d'atterrir
à Lympne, sur la côte anglaise. Son atterrissage
fut normal. Milite Bol-land s'est procuré les pièces
nécessaires pour ses réparations et elle a continué
son vol sur Londres.
C'est la première fois que pareil exploit est réa-
lisé par une femme seule à bord d'un avion.
On sait que Mlle Adrienne Bolland, sur le même
appareil Caudron G-3, a été la première femme
qui accomplit comme pilote le « looping the
loop ».
THEATRES
Ce soir
A l'Opéra, Roméo et Jutiette, de Charles Gou-
nod, avec Mines Alexandrowicz, Courbières, Bardot,
iM!M. Sullivan, Huberty, Gresse, Teissié, G. Dubois.
Danses Mlle Sohwarz, M. Gustave Ricaux. Or-
chestre dirigé par M. Henri Bûsser.
A la Comédie-Française, le Luthier de Crémone,
çomddie en 1 acte, en vers, de François Coppée,
jouée par MM. Lafon, Fresnay, René Rocher, Mlle
Yvonne Ducos et le Monde où l'on s'ennuie, comé-
die en 3 actes, en prose, d'Edouard Pailleron, jouée
par MM. Henry Mayer, Falconnier, Lafon, Paul
Gerbault, Roger Gaillard, Dorival, Escande, Roger
Monfeaux, Drain, Ledoux, Mmes Thérèse Kolb,
Suzanne' peVoybd, Bérthe Bovy, Jane'Evëh, Jeanne:
Rémy, Simone Demaury, Nizan, Roseraie, Berjac,
•M. Chaize Mme Roussel.
A l'Opéra^-Comique, Madame Butterfly, avec
Miles Dyna-Beumer, Delamare, MM. Cazette, La-
font, Mesmaec-k-er. Chef d'orchestre-, M. Archain-
baud.
A a'Odéon, l'An XII, pièce historique en 5 actes,
en prose, de MM. Adolphe Aderer et Armand
Ephraïm. (MM. Coste, Clément, Saillard Mmes s
G. Picard, Mag. André, Renée Pierny.)
>– Répétitions générales et premières repré-
sentations
Au théâtre Sarah-Bernhardt, la répétition gêné-
raie de Faire fortune reste irrévocablement fixée
au lundi 30 août, eu soirée. Première représenta-
tion le lendemain.
Par égard pour la critique et pour ne pas se
rencontrer avec le ithéâtre Sarah-Bermhardt,
MM. R. Audier ©t Louis Yerneuil ont décidé que
da répétition généraie de l'Inconnu, au théâtre
Antoine, aurait lieu le mardi 31 août, et là pre-
mière représentation le lendemain, mercredi
1er septembre. Les invitations adressées pour les
26 et 27 août seront valables aux nouvelles dates.
Dans la reprise du Fils de Giboyer, que
l'Odéon compte faire au mois de septembre pro-
chain de la célèbre pièce d'Emile Augier, M. vil-
berfc jouera le rôle de Maréchal, créé à la Comé-
die-Française par Provost.
Le reste de la distribution comportera MM.
J. Clément (Giboyer), créé par Got; de Boncour
(iMaximilien Gérard), créé par Delaunay; Cham-
breuil (marquis d'Auberive), créé par Samson et
repris après lui par Bressant; Mmes Paule Andral
(baronne Pïeffers), créé -par Arnould-Ptessy;
Corciade (iMme Maréchal), créé par Nathalie, et
Mlle Guéreau (Fernande), créé par Favart.
Tous ceux qui ont vu autrefois, à la Gaité-Lyrique
ou ailleurs, les Saltimbanques et les revoient aujour-
d'hui, sont unanimes à déclarer que jamais l'amusante
opérette de M. Louis Ganne ne fut jouée avec plus
d'entrain et plus de verve. Les interprètes actuels, MM.
Oudart, Eloin, Roques, Kerny, Detours, Mmes Cesbron-
Norbens, Sonia-A^ny, Delpierre et M. Henry Lavergne
forment un ensemble irréprochable. L'attraction de cette
semaine, le trio « Bel-Air », est sensationnelle.
Sous la direction de M. Jacques Wilford, la Femme
de mon ami poursuit, au théâtre du Vaudeville, sa car-
rière particulièrement brillante.
Aux Bouffes-heureux, les succès succèdent aux succès. Aux Bouffes
rien de pareil. Phi-Phi poursuit sa carrière triomphale
et rien n'en fait prévoir la fin.
Cind Max Linder, 24, boul.' Poissonnière. Au
programme de cette semaine Suzanne Grandais dans
« Gosse de riches », grande comédie sentimentale, qui
fait honneur au film français; vues de voyages, d'ac-
tualités, comédies, etc. Grand orchestre symphonique,
20 solistes.
SPORTS
Les jeux olympiques
'•f-M^M-. (De notre envoyé spécial) >>:
Anvers, 25 août.
Les épreuves du stade et les combats de boxe
étant terminés, l'intérêt principal des épreuves
actuelles se résume aux concours de natation.
Aujourd'hui, trois linales ont été disputées
Les 100 mètres nage libre dames, les 1,500 mè-
tres nage libre et les 400 mètres brasse.
Les 100 mètres dames ont été gagnés par l'Amé-
ricaine miss Bleibtrey, en 1 m. 13 s. 3/5, temps qui
bat de plus de 5 secondes le record du monde.
Les 1,500 mètres nage libre ont été très disputés.
Le vainqueur, Norman Ross, était encore troi-
sième aux 800 mètres. Il s'est adjugé la victoire
en 22 m. 23 s. 2/5..
L'épreuve de 400 mètres à la brasse a été l'apa-
nage du Suédois Ma'hnroth, en 6 m. 31 s. 1/5.
Enfin, dans la finale des plongeons, cinq Sué-
dois se classent en tête dans cet ordre 1er Wal-
man, 2? Skoglund, 3° Jansson, 4° Aalen, 5' Wal-
kaina.
Aucun Français ni aucune Française n'était
qualifié pour une quelconque de ces quatre finales.
Les productions de gymnastique se sont jugées
au stade devant quelques spectateurs à peine, et
toujours par un temps pluvieux.
Dans le concours par équipes, le classement est
le suivant
1. Italie, 2. Belgique, 3..France, 4. Tchêeo-Slo-
vaquie.
Dans le concours individuel, !es Français pren-
nent quatre places sur les six premiers classés,
comme il suit 1. Zamposi (It.), 88 .p. 35 etir un
maximum de 96; 2. Torrès (Fr., Oran), 87,62;
3. Gounot (Fr., Nevers), 87,45; 4. Kempeneers
('Bglg.), 86,25; 5, ïhurner {Fr.» iBelfort), 86;
6. Greech (Fr., Alger), 85,65; (ï/e Français Marly,
6.G!ooh (Fr., Mge:r. ), !6, ~t {1Le ia Wa~ldcer
est dassé 13* avec fei jp. 16, et le Ifcaoçais WsHser.
est classé 15* avec Su ip. 55.)
C'est un remarquable succès pour d'Union Sociétés de gymnastique de France, qui a préparé
les gymnastes français.
L'épreuve de sabre par équipes se lewntnsrâ;
demain..
iLa France a battu fa Hollande, to Suède et le
Danemark, et elle reste', aeula qualifiée av«c l'tftaj
lie pour la finale.
ESOVXE
UN TBAM FRANCO-BKLGE EN AUSTBàWB
Pour ila première fois des boxeurs européens,
vont tenter leur chance e.r/. Australie.
Ce soir partiront de Parit\, sous la conduite «Tua
manager français, M. Robert. EudeAine, les boxeurs
français Francis Chaules et L>upré, champions de
France; l'excellent poids coq Criqui et u© Belge
Arthur Wyns, champion d'Euvope et de Belgique.
poids ptome.
Le team s'embarquera samtSdi à Touloa eue
ÏOrmonde.
LE MATCH CARPENTIJSR-ÏOEMPSEY
Un câble de New-York annoncé que M. Keartft,
manager du boxeur Dempsey, a àigaé un contrat
avec l'organisateur Tex Rickard t\n prévision du
match Dempsey-Carpentier. M. &$arns a refusé
de faire connaître les détails du contrat. Il a dé-
claré qu'il a fixé avec Tex Rickard fia date défi-!
nitive de da rencontre.
On sait que Georges Carpentier, actuellement en
France, repart de 10 septembre prochain pour
̃New-York afin d'aller d'abord combattre !le poids
mi-Jourd américain Levinsky, chanson des
Etats-jUnis pour da catégorie.
y.
Le concours de Fexhe-le-Haut-Clocher
Hier sa sont terminées à. Fextre-fte-Haut^Cloaher,
en Belgique, les épreuves annuelles de tnotoftul-
ture organisées par la chambre syndicale belge de
motoculture.
Quelques rares maisons françaises ont pris pai(t
à cette manifestation avec un certain succès. Oa
peut notamment citer la maison Th. Piller et les
usines Renault avec ses tracteurs à chenilles dont
on sait les utilisations multiples.
Quant au tracteur Austin de la maison Th. Pil-
ter, il. retint l'attention des agriculteurs belges
d'une façon toute particulière.
Dimanche dernier, la maison Th. Pilter présen-
tait également le même tracteur aux démonsira-*
tions de Rambouillet et nous pouvons annoncer'
qu'il fonctionnera demain ainsi que samedi et di-ï
manche prochains aux expériences de raotocultura
qui ont lieu à Bourges.
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partir 2,500 Jdlogs, «
INFORMATIONS FINANCIÈRES
Un de nos lecteurs, souscripteur du dernier
emprunt 5 0/0 et auquel son titre nominatif n'a pas
encore été délivré, nous écrit: « Le prochain tirage
du 5 0/0 est fixé au 16 septembre prochain. Si à
cette date la délivrance des titres nominatifs n'est
pas effectuée, les souscripteurs seront privés du
bénéfice de ce tirage. Est-il admissible que l'Etat
puisse ainsi enlever à une catégorie de souscrip-
teurs à l'emprunt un des avantages expressément
consentis lors de l'émission ? » » g p
Le droit du souscripteur à l'emprunt 5 0/0 de bé-
néficier de tous les avantages de l'emprunt et en
particulier de tous les tirages n'est pas discutable.
L'administration des finances ne saurait, sans en-
courir une responsabilité, frustrer les porteurs du
bénéfice éventuel d'un tirage.
Hier, à Genève, 100 francs français cotaient
41675; 100 lire, 27 60; 100 marks, 12 »»; 100
iCouTûiuïes ,• autrichiennes ̃'̃. nouvelles, 2 675; 1Û0 rou-
bles russes, » »»; 100' 'couronnés tchéco-slova-
,ques, 9 85.
Il convient d'ajouter à la liste des personna-
lités composant le commissariat à l'emprunt que
nous avons publiée dans notre numéro du 22 août,
M. Edmond Dupont, nommé secrétaire général de
ce commissariat.
Z,-Z13ttJk.ZMIM:
jnmSaliMpliCTWTrHBBGflLnB
:i{i;I'i{~>j~0~5~i:¿~f~{~{}~;Îi.
&
I CALMÂNN-LÉVY, éditeurs |
H Pierre MILLE. Trois Femmes. 1
|j Guido DA VERONA La Vie commence demain, i
PIERRE Veber. Les Cours.
ODETTE DULAC. Faut-il?.
WSBBÊSÈBÊÊSèÊSÊSÊSêBSSUM
I" 4 ~»J
®
OLjA'U'DB: ~ARi~ÈRE
BÊTES ET ®EM&
QUi S'MMÈREMT 9
Vingtième m\&
(Flajimarioîî, 6dit., 6fr. 75).
NOUVELLES COMMERCIALES
GRAINS. New-YorJi, 25 août: Blé roux d'hiver dd
diâp. 283 »K
Chicago, 25 août. Blé déc. 233 1/4; mars 230 1/2;'
mais sept. 144 •/•; déc. 119 1/2; mai 117 »/».
CAFÉS. New-York, 25 août disp. 8 1/i; sept.
80; déc. 8 60; janv. 8 78; mars 9 15; mai 9 35..
Le Havre, 25 août août 1G7 75; sept. 167 35; octr
167 50: nov. 167 50; déc. 167 50; janv. 166 75: fév. 163 »»j\
mars 161 25; avril 161 50; mai 159 »»; juin 157 25; juill.
157 »».
COTONS. New-York, 25 août disp. 33 »»; août1
24 60; sept. 24 55; oct. 24 45; déc. 24 35; janv
mars »» »»; mai »» ̃>».
Le Havre, 25 août août 595 ̃>»; sept. 590 »»; oct.
577 »»; nov. 568 »»; déc. 554 »»; janv. 549 »•; fôv. 533 »»;
mars 527 •>»; avril 516 »»; mai 516 »»; juin 511 »»; juill.!
504 •«.
LAINES. Le Havre, 25 août: août 1,170; sept. 1,160;
oct. 1,130; nov. 1,100; déc. 1,060; ianv. 1,000; fév. 960;
mars 940.
METAUX. Londres, 25 août cuivre cpt 94 7/6; à'
3 mois 95 17/6; électrolytique 111 »» à 117 »»; étàmJ
cpt 262 15/»; 3 mois 269- 15/»; plomb cpt 35 15/»; éloi-
gné 36 •/»»; anglais 3S 10/»; zinc cpt 40 »/»; éloigné'
41 10/»; antimoine Régulus cpt 52 »/; argent en barres
cpt 61 »/» d. l'once; éloigné 61 »/» 4; or en barres
cpt 116 »/» l'once; mercure 20 15/».
CAOUTCHOUCS. Londres, 25 août plantations
1/91/2; smoked 1/8 1/4; Para 1/9 1/4.
HALLE AUX BLÉS >:
Les battages sont poussés activement et la marchan-
dise nouvelle s'offre plus libéralement. En avoines, la
tendance est faible et l'on tient les Beauce, Eure et Brie
57 en disponible et septembre, 58 sur 4 de septembre
et 64 sur 4 premiers. Les jaunes et blanches du Nord
sont tenues à 6i sur les 4 de septembre. Les noires et
grises du Centre se payent 60 sur 4 de septembre. En
exotiques, on fait quelques petits lots de Plata de 68 à
70 départ.
En orges et escourgeons, la demande est peu active
de la part de la brasserie. On offre des Centre disponi-
ble à 74 départ, et de "72 à 74 pour les Beauce et Gâ^
tinais. En livrable, les orges sont tenues de 76 50 à 71
et les escourgeons de 75 50 à 76 50.
L'importation en maïs est encore impraticable, ou <»
cependant fait des Plata acquitté Dunkerque à 80 sur
les 4 premiers et en caf. à partir de septembre 75 50.
Les Danube sont tenus à 76 caf. ports Méditerranée.
En sarrasins, le disponible est toujours recherché,
quant au sarrasin nouvelle récolte on a traité du sep-
tembre à 30, de l'octobre à 78 et des 6 d'octobre à 76 50.
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Le baron. Le Point-du- Jour et 'l'allée des Veuves.
h-r- La crémerie. iLa morale du pire. Une
deçon pour Madame Angot. Le banco d'un
million. L'humilité du nouveau riche.
i« Nous n'ayons pas de très beau monde ». Le
chef de gare et la princesse Georges. Rue de
ILappè. ̃ Pour se rincer l'œil. Croquis.
Le sourire retrouvé. Les « raccords » Ces
messieurs. Où la correction va-t-elle se mi-
cher? L'aparté des grandes-duchesses.
La chemise de M. Cachin. Pneumatique apo-
cryphe de M- Lloyd George.
Je me souviens (j'ai bonne mémoire) d'un
article de Jean Lorrain, où étaient dispensées,
selon la manière de cet écrivain (si l'on peut
dire), quelques ordures à un vieil homme du
monde que le Tout-Paris de ce temps-là appe-
lait familièrement « le baron ». Sans doute,
Ea victime n'avait pas une fort belle réputation,
mais le" bourreau non plus, et cette note veni-
meuse était proprement la réplique du Point-
idu-Jour à l'allée des Veuves.
Le baron était recommandable par un
point il n'avait pas le sou. Une dame, que
l'on aura suffisamment désignée en disant que
Pailleron lui fit le chagrin de la railler dans
le Monde où l'on s'ennuie, et dont les ridicules
«d'esprit n'étaient pas incompatibles avec une
grande bonté, avait recueilli cette épave. Elle
avait adopté le baron, et avec un courage
d'amitié magnifique, elle l'imposait. Mais le
pauvre homme avait sa dignité; il consentait
,,d'avoir son couvert mis, pas plus souvent
que les autres. Le reste du temps, il devait
dîner par cœur, et déjeuner, presque jamais.
Quand sa bonne hôtesse mourut, il ne re-
ïusa point un petit legs qu'elle lui fit; mais elle
ne put lui léguer la considération que, de son
vivant, elle avait exigée pour lui. Ceux qui
jdeyant elle lui faisaient des sourires pincés,
qui sont encore des sourires, ne crurent pas
jdevoîr sourire plus longtemps. Selon la rude
expression anglaise, on le coupa. Là rente était
médiocre; ne pouvant plus se nourrir « chez
les uns et chez les autres », comme Hepri IV
-« quand sa marmite était renversée », le baron
'dut se mettre en quête de repas à très bon
marché.
Le chroniqueur que l'on citait plus haut, et
que c'est assez d'avoir nommé une fois, l'a-
visa, un beau matin d'été, attablé à la porte
id'une crèmerie. Quelle déchéance! Le chro-
niqueur en conçut une joie féroce et s'em-
pressa de publier le fait, assaisonné de ces
Commentaires pour lesquels il avait une es-
pèce de talent, afin de. porter à son ennemi
un de ces coups dont on ne se relève pas.
A l'époque, le coup porta. On dit que le
baron, se croyant déshonoré encore! •–
songea au suicide. Que les temps sont chan-
gés! Qui donc aujourd'hui se croirait diminué
pour avoir été vu à la crémerie? Le chroni-
queur ennemi qui vous y apercevrait se gar-
derait bien de le raconter, crainte de faire
{lire
̃;=» IG'est donc quelqu'un de très bien?
i0n l'aurait dit, naguère, parce que la mode
ietait de s'eacanailler; mais elle est passée de-
puis que nul ne saurait plus dire au juste où
l'on s'encanaille, et ce n'est pas pour singer
jnylord l'Arsouille qu'on va prendre ses repas
chez te marchand de vins. C'est pour des rai-
sons plus positives; premièrement, par délica-
tesse, parce qu'on y mange mieux; puis, par
montre d'économie; qui répond à la montre
des nouvelles richesses.
Il ne faut pas désespérer de notre temps,
quoi qu'il soit laid à voir; mais le bien sor-
jtira peut-être de l'excès du mail. Qui sait si les
femmes de la bonne compagnie ne sont pas à
3a, veille de recouvrer ensemble et la pudeur et
,.le. goût?. C'est le bonheur que je leur souhaite.
On m'assure que l'héritière de l'un des plus
ïiches noms de France, sinon de l'un des plus
grands, est venue dîner au casino de Dsauville,
le jour du Grand-Prix, sans un seul bijou.
Bonne leçon pour Mme Angot! Elle ne l'a pas
«^i&mprise, mais peu >importe, -et;- d'autres que
J JMîpe lAngot pourraient en profiter.
Elles commencent à ouvrir les yeux. Les gens
mêmes qui étaient à Deauville sie croient forcés
|de dire, quand ils en reviennent, que le specta-
cle où ils participaient les a dégoûtés. Ce n'est
pas encore la. grève des figurants, c'est déjà à
pn bon signe.
Ce gros industriel, qui perdu cinq cent mille
ïrancs à la table où le minimum de ponte était
cinquante louis, et qui va être en conséquence
objigé de différer un peu sa fin de mois, parle
avec une indignation a peine teintée de jalousie
d'un de ses confrères qu'il a vu tenir un banco
d'un million.
Le tollé est général. On affecte de se scanda-
liser, sinon de se repentir, et l'on demeure
d'accord que la folie des dépenses justifie le
[ ibolchevisme ce qui est d'ailleurs un raison-
nement imbécile; car la prodigalité ne saurait
être un argument contre la propriété, et l'on
me voit pas en vertu de quel principe les ga-
£!n8-petit seraient dépouillés parce que des
(fous jettent leur argent par les fenêtres.
Mais il n'est pas. sans intérêt que les nou-
[veaux ruinés fassent de la morale aux nou-
fyeaux riches, ni que les meneurs de la fête,
par contenance, murmurent quelque chose
comme les deux vers de Baudelaire
• • 'Ah Seigneur donnez-moi la force et le courage
De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût '.l
Œl paraît que l'un même des entrepreneurs de
[a saison, de qui l'incompétence est notoire en
toute matière de civilité puérile et honnête, a
•̃"•#&̃•̃' -̃••i- -k.-> .•̃:̃ ̃̃•
• Oui, je suis très content, les affaires mar-
chent, la cagnotte donne, en moyenne de sept
& huit cent mille francs par jour, douze cent
onille le jour du Grand-Prix, et qu'est-ce que
ça serait si on ne nous forçait pas de fermer
de si bonne heure, à quatre heures du matin!
Mais nous n'avons pas de très beau monde.
il fout que cela crève les yeux.
On n'a pas besoin d'aller jusqu'à Deauville,
Biarritz, Dinard ou autres lieux pour faire
cette triste observation. Ce n'est pas non plus
de très beau monde dans la plupart des éta-
blissements de luxe de Paris, et c'est pourquoi,
outre la raison d'économie et de bonne chère,
les gens qui ont encore quelque souci de là
tenue dînent plus volontiers chez le marchand
de vins.
Je me doute bien que j'ai l'air de faire un
paradoxe, et si je donnais des adresses j'aurais
l'air de faire de la publicité. Je me garderai
donc de révéler à mes lecteurs où j'ai dîné,
fort bien, il y a précisément aujourd'hui une
semaine, aux environs de la Bastille, et j'achè-
verai ce discours comme Dumas termine le
second acte de la Princesse Geô.rges.
Séverine, ménageant aussi peu l'infortuné
icotnte de Terremonde que les conscrits en
̃ (voyage ont coutume de ménager le chef de
gare, lui dit en plein nez qu'elle vient de chas-
̃ ̃ eer la comtesse, qui a un amant. Agénor {c'est
le comte) réplique
Ma femme a un amant! Savez-vous bien
pe que vous dites, madame?
Parfaitement, monsieur, répond la prin-
joçsse de Birac.
Et vous connaissez cet homme?
Je le connais. •
*–> Son nom?
>– Cherchez! '̃̃̃̃'
Elle rentre dans son appartement; Agénor
Sort par le fond, et le rideau baisse. g
Eh bien, de même, cherchez!
ni Fai^ ven€z Pas me dire que, si vous dînez
a la Bastille, vous craignez de ne point savoir
où passer votre soirée. Où la passeriez-vous,
si vous aviez dîné au bois, aux Champs-Ely-
sées ou sur le boulevard? Je vous connais
dans un dancing. Je vous signale ceux de la
nie de Lappe, qui donne dans la rue de la
Roquette, à deux pas. ̃̃
Cette fois, je puis, sans me rendre suspect,
indiquer l'adresse les bals-musettes ne font
pas de réclame. L'entrée est libre, on ne paye
que si on consomme, je veux dire si on danse;
et la rétribution est modique. Si vous y venez
en simple spectateur, une surprise charmante
̃voua attend. ̃ ̃
f 'En deux mots, e£ si l'on veut bien aie passer
^fiJBP^Xanirlièrej c'est' la gu'il faut
aller se rincer l'œil quand on revient de voir
danser sur la côte normande ou la côte basque.
Ce qui frappe d'abord, c'est l'humanité des
physionomies, dont notre sot préjugé de ne
fréquenter que la bonne compagnie nous a
entièrement déshabitués. Je ne vous promets
pas que vous rencontrerez des beautés saisis-
santes (comme parlent les Anglais), encore
que plusieurs soient agréables; mais vous ren-
contrerez des femmes, et l'on en voit si peu
ailleurs que cela vaut bien la peine de se
déranger.
Elles n'ont point, sauf deux ou trois qui ne
le font pas exprès, de ces types fortement ca-
ractérisés que se flattent de trouver à chaque
pas, dans les quartiers populaires, les amateurs
qui n'y mettent jamais les pieds, et elles ne
s'imaginent pas que rien les contraigne de
ressembler à des modèles de Toulouse-Lautrec.
Elles auraient plutôt des visages un peu effa-
cés, un peu frustes, et qui cependant ne laissent
pas d'exprimer assez naïvement les émotions.
Je, gagerais que pas une ne s'est fait faire
une incision en avant de l'oreille, et ensuite ti-
rer la peau. Elles sourient encore, et si elles
savent qu'elles abrègent ainsi i leur jeunesse,
elles ne s'en mettent point en peine. Elles la
préfèrent courte et souriante c'est une philo-
sophie qui se défend.
Le plaisir de la danse est pour elles si vif
qu'elles n'y renoncent pas toutes dès l'heure de
la maturité; mais que là femme du monde qui
est à cet égard sans péché leur jette la pre-
mière pierre. Du moins, elles n'essayent pas de
réparer l'irréparable outrage. Nulle part je n'ai
vu si peu de faces peintes. Je vous le dis en
vérité c'est rue de La;ppe qu'il faut aller se
rincer l'œil.
Ce défaut d'usage des fards a un autre
avantage, c'est qu'on ne voit pas une de ces da-
mes « faire un raccord » ou, comme disent les
autres dames, « se refaire une beauté » ni se
croire partout dans leur cabinet de toilette. Cette
réserve leur donne d'abord un air de savoir-vi-
vre et de décence.
La décence– je m'étonne moi-même d'avoir
à écrire ce mot, voilà surtout ce qu'on re-
marque dans ces endroits presque mal famés,
du moins si injustement dédaignés du beau
monde la décence et une certaine courtoi-
sie. Même les hommes en observent les lois
̃surannées excusez-les, ils ne peuvent pas sa-
voir ce qui se fait et ce qui ne se fait plus.
Quand ils souhaitent de s'asseoir à côté d'une
personne qu'ils ont distinguée, ils s'insinuent,
ils se ménagent doucement une petite place.
Ils ne flanquent pas à leur voisine une bourrade
et un renfonicementr comme, à la Potinière, les
beaux jeunes gens coiffés en phoques, qui en-
tendent ne pas rester debout pour boire leur
porto de six francs et grignoter leur biscuit de
quarante sous. La devise des danseurs de la
rue de Lappe n'est pas celle des élégants de,
Deauville Ote-toi de là que je m'y mette.
Sans doute, on est un peu déconcerté, au pre-
mier abord, de voir qu'ils dansent le chapeau
sur la tête et la cigarette à la bouche; mais on
devine que c'est l'étiquette et qu'il serait ridi-
cule à un nouveau de s'en choquer, puisque les
initiés ne s'en choquent point. En revanche, ils
n'empoignent pas leur danseuse comme une
proie qui ne craint rien, ils ne la collent pas
contre soi. Elle s'amuse, sans se pâmer. Ils ont
,bien l'air de danser, non pas de faire autre
chose.
Je dois reconnaître qu'ils ne portent pas de
gants, mais les danseurs des quartiers riches
n'en portent pas non plus; et cette mode nou-
velle offre ici moins d'inconvénients, parce
que les robes sont moins fragiles, d'ailleurs
plus montantes, et que la main nue ne s'appli-
que pas à un dos nu.
Pour la propreté des mains, puisqu'il faut tout
dire, je n'ai pas ^remarqué de si notables diffé-
rences, et il me paraît que la société ne se di-
vise plus, comme au temps de Mme de Staël,
en deux grandes classes, celle des gens qui se
lavent les mains, et celle des gens qui ne se ies
lavent pas. >,
Je ce que vont dire les sceptiques lï ou
m'a régalé "d'un spectacle iruqu,op-.ia''[aiif ait.
faire la tournée des grands-ducs. Mais, d'abord,
il n'y a plus de grands-iducs se donnerait-on
encore le mal de truquer des spectacles à leur
intention?
Puis, je l'ai faite, jadis, cette fameuse tour-
née. On ne s'y risquait point sans escorte. Les
braves agents de police ne demandaient qu'à
vous accompagner, et l'on pouvait reconnaître
à cet empressement que l'on ne courait aucun
danger véritable. Je proteste que pas un agent
l'autre soir n'était de notre compagnie.
Pour des ci-devant grands-duos, je n'en
jurerais pas. Deux dames, à qui l'on m'avait pré-
senté assez légèrement et dont les noms étaient
russes, touchaient peut-être de fort près à l'an-
cienne famille impériale, bien que l'on affec-
tât, par prudence, de les traiter comme de sim-
ples personnes privées. Ce qui m'inclinerait à le
croire n'est pas qu'elles eussent l'air tragique,
mais plutôt un air distrait. Rien de pittoresque
ne semblait pouvoir les intéresser. Elles n'a-
vaient perdu ni le sourire ni la politesse elles
avaient perdu la curiosité.
Un moment, je les entendis causer. ensem-
ble, à demi-voix. L'une disait
1 Je vous demande un peu pourquoi je vis.
On a fusillé mon mari sous mes yeux. T
L'autre répondait
-Ona a jeté mon fils au fond d'un puits, à
côté duquel j'étais liée je l'ai entendu appeler
pendant vingt-quatre heures!
Ce fut le seul épisode à faire frémir de cette
charmante soirée.
J'aurais bien voulu que M. Marcel Cachin,
M. Lafont et M. Lloyd: George- fussent à portée-
de recueillir ces propos. Ils n'auraient fait au-
cune impression à M. Lafont, la bonté même,
mais qui a la foi. M. Marcel Cachin n'aurait
pu se tenir d'enlever sa veste et de crier, avec
une sincérité bien évidente
Que cela est beau!
Mais M. Lloyd George aurait demande au
garçon un pneumatique, pour écrire sans re-
tard à M. Millerand
«~ Comme vous aviez raison! 1
ABEL HERMANT.
NOUVELLES DU JOUR
Les déplacements de M. Millerand
M. Millerand fera plusieurs déplacements en
France dans le courant du mois de septembre.
Tout d'abord, le président dû conseil se rendra le
5 septembre à Meaux où il présidera la cérémonie
commémorative annuelle de la bataille de la- Marne.
Aussitôt après, M. Millerand entreprendra un
voyage de quelques jours enAlsace et en Lorraine.
Puis, vers le 10 ou 12 septembre, il gagnera Aix-
les-Bams où, comme on sait, il doit avoir une en-
trevue avec M. Giolitti.
La reine mère d'Espagne à Versailles s
La reine Marie-Christine d'Espagne est allée hier
après-midi visiter le château de Versailles, en com-
pagnie de M. Quinones de Leon, ambassadeur
d'Espagne.
Elle a été reçue au pied de l'escalier de marbre
par M. Brière, conservateur adjoint du musée;
M. Maurice Beaupré, attaché au musée; MM. Con-
nat, secrétaire général de la préfecture Reigner et
Dupard, chefs adjoints du cabinet du préfet.
Après avoir longuement visité les salles des dix-
huitième et dix-neuvième siècles, ainsi que les pe-
tits et grands appartements, la reine est repartie à
six heures, en automobile, pour Paris.
La reine quittera Paris ce soir pour regagner
Madrid.
Départ de M. Venizelos
M. Venizelos, président du conseil hellénique, a
quitté Paris hier après-midi, par la gare de Lyon,
pour retourner en Grèce.
M. Venizelos paraissait complètement guéri de
ses blessures. Il est accompagné dans son voyage
par M. Athos Romanos, ministre à Paris, qui va
faire en Grèce un séjour de quelques semaines.
La protestation contre l'Internationale
des anciens combattants à Strasbourg
Nous avons publié la protestation signée par
des sénateurs du Bas-Rhin, relativement aux dis-
oours prononcés au congrès de l'Internationale des
anciens combattants 'tenu à Stransbourg.
Le Journal d'Alsace et de Lorraine fait suivre
.cette projteH^tion. d£ jaoiûm^aia4£fâ,jiij« jjûusj»:,
J&BëSB&iri ̃
"L'enquête ouvert par ce journal a prouvé « que
les autorités avaient fait tout leur devoir; que le
drapeau rouge qui avait été arboré vers dix heu-
res du matin avait été retiré une demi-heure plus
tard. Ce qui restait n'était qu'une bannière rouge,
portant des initiales en fettres dorées, c'est-à-dire
que ce n'était plus un drapeau, mais la bannière
d'un groupement, devant laquelle, la 'loi restait
impuissante ».
il en est de même de lia réunion de la salle des
fêtes qui n'a pu être interdite. « Le fait est qu'on
a introduit en Alsace, hélas! trop tôt, dit le
Journal d'Alsace et de Lorraine lie Code pénai
français qui, à 'reitconfcre du Code allemand, per-
met ces Eéunions. C'est un fait regrettable, quand
on songe qu'ici, où nous sortons d'un demi-siècle
d'oppression, la liberté de parole devrait être ac-
cordée progressivement, car il ne faut jamais ou-
blier que lia population urbaine compte un fort!
pourcentage d'éléments allemands, lesquels, jus-
qu'au dernier homme, ne manquent jamais de pro-
nier d'une pareille aubaine. De telles réunions
leur permettent sous prétexte de socialisme
de s'associer à de semblables manifestations .et
d'entraîner d'autres éléments d'esprit plus ti-
moré. 0).
Notre confrère émet le vœu, à ce sujet, que les
sénateurs qui ont proteste agissent en sorte que
ce genre de réunions, qui ne sont que de là pro-
pagande b'olcheviste camouflée, soit, non seulement
interdit en Alsace et en Lorraine, mais qu'ils
prennent l'initiative d'une loi permettant aux au-
torités d'incarcérer « les orateurs, véritables sous-
ordres do Lénine et Troteky, qui prêchent ouverte-
ment l'insurrection contre les pouvoirs publies
gouvernants, patrie; qui insultent l'armée, qui
souillent la mémoire de nos glorieux morts; qui,
en un mot, sont tes agents de destruction du ré-
gime social établi en France et de l'œuvre fran-
çaise en. iA2saee ».
t
Le monument du grand-rabbin A. BIpch
Parmi les premiers souvenirs de la grande
guerre, dont cette fin, d'août ramène pour la
sixième fois l'anniversaire, s'évoque celui jdù
grand-rabbin de Lyon, Abraham Bloch, aumônier
Israélite du 15° corps, tombé dans les Vosges; le
20 août 1914. On n'a sans doute pas oublié l'im-
pression que produisit la nouvelle de lia mort; du
premier aumônier militaire tué à l'ennemi, quand
on apprit que, quelques instants avant d'expirer,
il avait porté un crucifix à un blessé catholique
qui l'avait pris pour un prêtre. Une souscription,
couverte avec' empressement par les israélites
français et à laquelle ont participé également de
nombreux chrétiens en France et 'à l'étranger, des
généraux et des évêques, a permis d'élever sur
la tombe du grand-rabbin Abraham Bloch, au ci-
metière de Saint-Dié, un monument, une simple
pierre, avec une inscription qui rappelle les cir-
constances de sa mort glorieuse.
L'inauguration de ce monument a eu lieu ces
jours derniers, sous, la présidence de M. Israël
Lévi, grand-rabbin de France, accompagné par le
vice-président du consistoire central d'es israé-
lites, M. Eugène Sée, préfet honoraire, et par le
secrétaire de cette assemblée, M. Edmond Biokart-
Sée, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de
cassation. L'évéque de Saint-Dié, absent, !avait
délégué son .vicaire général, Mgr Chichy, qui a
prononcé une allocution.
Le grand-rabbin de France a prononcé un émou-
vant discours, dans lequel il a dégagé la signifi-
cation de l'acte du grand-rabbin A. Bloch et la
leçon d'union patriotique que son exemple nous
laisse. « De telles morts, s'est-il écrié, nous in-
terdisent de nous désunir, et la patrie qui a vu
de tels sacrifices mérite que tous ses enfants
oublient' les ferments de ,haine pour travailler
dans une étroite union à sa prospérité. «
Après les grands-rabbins de Lyon et d'Epinal,
M. de Lestrac, président de la section déodatienne-
de 1'Union nationale des combattants, a clos la
série des discours en faisant un vibrant appel à
l'union de tous les patriotes autour du drapeau
tricolore.
COHERCE, INDUSTRIE ET AGRICULTURE
Le nouveau régime du blé*
des farines et dû pain
Le Journal officiel de ce jour publie ̃Je décret
relatif au régime du blé et du pain..
LE RÉGIME DES CÉRiALES PANIFIABLES
Aux termes des nouvelles dispositions, lé blé
froment, le métei'l et le se%le indigènes, récoltps
,en 1920, ne peuvent être utilisés que pour la fabri-
cation du pain. Ces oéx^sfes sont achetées, pour
le compte de l'Etat,- aux prix et conditions, fixés
par -l'article premier du décret du 12 août 1920.
Rappelons brièvement ces conditions ile blé fro-
ment sera acheté à ila culture au prix maximum de
100 francs les 100 kilos net et nu; le méteil à
90 francs, et le seigle à 80 francs. Ces prix s'en-
tendent pour des denrées livrées au moulin, en
magasin, aux gares d'expédition ou sur quai des
ports d'embarquement, et pour des grains de qua-
lité saine, loyale et marchande, pesant, pour le
blé froment 77 kilos, pour le méteil 75 kilos, et
pour le seigle 72 kilos 1 hectolitre.
Sont exceptées des achats pour le compte de
l'Etat 1° 'les quantités de céréales nécessaires, soit
aux ensemencements des producteurs, soit aux
ensemenoeiBenits d'autres cultivateurs d^ourvus
de semences, soit à des patentés s'occupant du
commerce des grains de semences, sous certaines
conditions; 2° les quantités de céréales nécessaires
à la consommation des familles attachées l'ex-
ploitation agricole, fixées d'après les usages locaux
par arrêté préfectoral. A défaut de ventes amia-
bles, Iles agents chargés, dans chaque département,
de la réception des céréales pour le compte de
l'Etat, procéderont à la réquisition des céréales
(nécessaires à l'aiimentation publique.
Les négociants ou autres intermédiaires sont
autorisés à majorer d'une somme de 1,25 par
quintal ile prix des céréales achetées par eux et
déclarées au bureau permanent. La rémunération
des meuniers est fixée 50 centimes par quintal
"de blé acheté par eux aux producteurs. Lorsque
les grains panifiables sont stockés par le bureau
permanent dans les magasins des intermédiaires,
il est alloué à ces derniers une somme de 50 cen-
times par quintal et par mois, à partir du qua-
rantième jour, pour îles besoins de conservation
et d'entretien. m
,WS RÉGIME DE LA MEUNERIE '̃
̃Les moulins sont alimentés en céréale?, soit par
les achats que les meuniers sont autorisés à ef-
fectuer pour le compte de l'Etat, soit par les
quantités qui leur sont attribuées par le bureau
permanent ou l'administration centrale du ravi-
taillement. Il doit être tenu compte, dans cette
attribution, de la capacité de production des mou-
lins, de la force employée (vapeur, gaz pauvre,
eau, etc.), de l'état de l'outillage, de la continuité
du travail et des mécesités de l'alimentation en
pain de-la région.
Les denrées dont disposent les meuniers, en
vertu du paragraphe précédent, leur sont cédées
les 100 kilos, nets et nus, soit à. leur moulin, soit
à la gare destinataire, lorsque le bureau perma-
nent ou l'administration centrale a ordonné le
transport, aux prix suivants blé froment, 100 fr.;
méteil, 96 fr. 25; seigle, 92 fr. 70; maïs livré par
.l'administration du ravitaillement, 99 fr.; fèves ou
féverolles, 91 fr. 55.
Il est interdit aux meuniers de laisser sortir
de leur moulin ou de vendre d'autres produits de
la mouture du blé que la farine, le son et les
déchets de nettoyage impropres à la mouture. La
farine fabriquée doit contenir tous les éléments
du -blé, hormis le son et les impuretés. Les fari-
nes de succédanés sont mélangées à la farine de
froment dans la proportion indiquée par le bu-
reau permanent, en conformité des instructions
du sous-:secrétariat d'Etat du ravitaillement.
Les grains mis en mouture doivent donner les
rendements suivants par 100 kilos de grains bruts
i>lé, 80 kilos de farine; méteil, 75 kilos de far.ine;
seigle, 70 kilos de farine; maïs (fourni par l'admi-
nistration du ravitaillement), 80 kilos de farine.
En aucun cas, .ces rendements ne peuvent être dé-
passés.
La sanction de ces dispositions consiste dans
la réquisition des farines qui ne répondraient pas
'au type réglementaire et leur payement avec une
réduction de 20 à .40 fr. par 100 kilos.
A partir du 1" septembre 1920, le prix de la
farine de blé-froment, mélangée ou non avec des
succédanés et quelle que soit la proportion du
méiange, est fixée à 128 fr. les 1KK) kilos, nets
et nusj pris au moulin. Les farines de succédanés
cédées par les services du ravitaillement pour
les mélanges sont .payées par les meuniers 123 fr.
les 100 kilos nets et nus, rendus au moulin. Les
meuniers versent â l'Etat, par 100 kilogrammes
de farine vendue, une somme de 5 fr., en rem-
boursement des dépenses diverses occasionnées
par le transport, la réception, la manutention, la
sacherie et la répartition des grains et farines.
II est interdit aux meuniers de vendre des fari-
nos de blé-froment, méteil et seigle, pures ou mé-
langées, à un prix supérieur à celui ci-dessus fixé
et d'en délivrer à d'autres parties prenantes que
celles désignées par le bureau permanent, sauf en
ce qui concerne les farines provenant de la mou-
ture à façon effectuée pour l'approvisionnement
des producteurs. Toutefois, continuera à être au-
torisée la vente au détail, par les boulangers seuls,
des farines destinées à la consommation ménagère,
dans les conditions qui sont fixées par les instruc-
tions du sous-secrétariat d'Etat du ravitaillement.
A partir du 1" septembre, ces farines ne peu-
vent être cédées aux consommateurs à un prix
^supérieur à 1 fr. 75 le kilo.
i Routes les farines livrées joag-lejg jnjuoierg doi-
vent être accompagnées d'un bulletin de livraison
établi par 'les meuniers et extrait d'un carnet à
souches. Toutes farines circulant sans ce bulle-
tin, ainsi que celles livrées pour un usage autre
que la panification, sans autorisation des services
du ravitaillement, seront réquisitionnées et subi-
ront une réduction au profit de l'Etat de 40 francs
par quintal.
Dans chaque département, le préfet dresse la
liste des moulins qui effectuent la mouture des
céréales que les producteurs- sont autorisés à con-
server pour leur consommation familiale, d'après
les usages locaux. Le-permis de mouture de ces
céréales est supprimé. Les meuniers à façon ne peu-
vent laisser sortir de leur moulin une farine pani-
fiable non extraite aux taux réglementaires.
Il est interdit aux producteurs fabriquant eux-
mêmes leur pain de s'approvisionner de pain dans
tes boulangeries ou de vendra le pain qu'ils ont
fabriqué.
• Les prix des céréales ou farines livrées par îles
services du ravitailtenient pour des emplois au-
tres que la panification sont fixés par décision du
sous-secrétaire d'Etat du ravitaillement,
̃ •̃) LE RÉGIME DU PAIN
A partir du 1" septembre 1920 est fixé à -1 fr. 30
,pa? lillogramme de pain de consommation cou-
rante le taux que ne pourra dépasser la taxe du
pain arrêtée par le maire de chaque commune. Tout
pain de consommation courante ou de fantaisie,
qui aura été fabriqué avec une farine autre que
la farine réglementaire, sera réquisitionné avec une
réduction de 30 francs par 100 kilogrammes sur le
prix de la taxe municipale, sans préjudice des
sanctions prévues par la loi du 10 février 1918.
La forme et le poids du pain sont réglés d'après
les; usages locaux. La vente du pain de consom-
mation courante ne .peut se faire qu'au poids; en
conséquence, le vendeur doit ou ajouter l'appoint,
ou n'exiger que le prix correspondant au poids
livré. Lorsque la boulangerie n'est pas approvi-
sionnée en pain de consommation courante, le
boulanger est tenu de livrer les pains de fantai-
sie en dos vendant au poids et au prix du pani de
consommation courante.
ëpuit maintenues en vigueur les dispositions du
décret du ̃ 20 avril l^O, relatives à l'utilisation
des farines panifiables pour la fabrication des pro-
duits de la boulangerie. Tout manquement par les
boulangers .aux obligations qui leur sont imposées
par les décrets et règlements en vigueur peut en-
traîner da suppression de toute allocation de farina
pendant un certain nombre de jours, sans préju-
dice des sanctions prévues par la loi du 10 fé-
vrier 1918. La décision est prise par le préfet,
après avis du bureau permanent.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES ET DIVERSES
'Le régime de la sacherie continuera à fonetion-
ner conformément aux instructions du spus-secré-
taire d'Etat du ravitaillement. Toutefois, l'admi-
nistration du ravitaillement ne fournira plus de
sacs lorsque les céréales ou farines m'auront & cir-
culer .que dans d'intérieur du département d'origine,
sauf, exceptionnellement, pour les régions libé-
arées.
En vue du passage du régime actuel au .régime
nouveau, dans chaque département, le préfet don-
nera les instructions nécessaires pour que l'inven-
taire des quantités de céréales et des farines vi-
sées au présent décret «oit rigoureusement arrêté
dans îles meuneries, boulangeries, .magasins et au-
tres étaWissemente, le 31 août. Le résultat de ces
.inventaires sera déposé par les intéressés dans les
mairies et tenu à fa disposition des agents du bu-
reau permanent de céréales chargés de les vérifier.
La journée de huit heures
dans la chapellerie
Le Journal officiel publie aujourd'hui un décret
portant règlement d'administration publique pour
J'application de la loi sur la journée de huit heures
dans les industries de la chapellerie. Ce décret sti-
pule notamment que le maximum annuel de 120
heures supplémentaires de travail pourra être
porté à 200 heures pendant les années 1920 et
1921, et à 150 heures pendant l'année 1922. Les
chiffres ci-dessus ont été arrêtés à la suite d'échan-
ges de vues entre les délégués des principales or-
ganisations patronales et ouvrières intéressées
réunis en commission mixte, lesquels ont fait appa-
raître la nécessité d'un régime transitoire destiné
à permettre aux industries de la chapellerie .l'a-
daptation de leur outillage à la nouvelle durée de
travail.
FAITS DIVERS
TEM:F~RJLT'U'~E
Bureau centrai météorologique
,-Jeudi 26 août. La pression atmosphérique devient
trjbs élevée sur le nord-ouest et l'ouest de l'Europe;
elle est supérieure à 770 mm. sur les îles Britanniques.
Une dépression relative persiste sur le golfe de Gênes;
on note 759 mm. à Nice, 771 en Irlande.
Les pluies ont cessé sur le nord-ouest de l'Europe; en
France, on n'en a recueilli qu'à Strasbourg (4 mm.).
La température reste inférieure à la normale sur
toutes nos régions elle était ce matin de 10» à Belfort,
11» à Paris, 12° à Clermont-Ferrand, 14° â Calais, le Ha-
vre, Brest, Bordeaux, 15° Nantes, Biarritz, Cette, 16° à
Marseille, 18° à Perpignan.
En France, le temps va rester beau et brumeux aveo
température voisine de la normale.
A Paris, temps brumeux. Au Parc-Saint-Maur, la tem-
pérature moyenne, 14°8, a été inférieure de 2°3 à la
normale (17°1). Depuis hier midi, température max.
20°, min. 9°.
li'afflfaSpe Kiaméru. C'est un à-côté de cette
affaire. Le Journal officiel de ce jour annonce que
quatre personnes du nom de Landru, demeurant à
Paris, demandent à changer leur nom contre celui
de Landry.
tti'affifatire Panl-HKennier. M. Cluzel, juge
d'instruction, qui est chargé maintenant des pour-
suites contre M. Paul-Meunier, a entendu, nier,
celui-ci et Mme Bernain de Ravisi. L'interrogatoire
a été de pure forme. Les inculpés ont déclaré que,
s'ils se sont abstenus de répondre devant la justice
militaire incompétente, ils sont décidés à s'expliquer
devant la justice civile, juridiction dont ils se
réclament.
Accident de la eircœilatlon. Le baron
de Camas, attaché au ministère des affaires étran-
gères, demeurant avenue Kléber, 12, a été ren-
versé au coin de la rue de Grenelle, à l'angle de la
rûé de Constantine, par un taxi-auto.
Il a été transporté à l'hôpital Laënnec avec le
bras droit fracturé et de nombreuses contusions.
S7tte. Etande de manîfaî
.d'individus qui terrorisaient la région d'Herblay. Ils
cherchaient des rixes, jouant du revolver et du cou-
teau. Récemment, ils avaient blessé l'un des gar-
des champêtres du pays. Ils ont été capturés hier
par des inspecteurs de police dans la maison où ils
déjeunaient. Ils sont écroués à Pontoise.
Accidents d'automobile. Une automo-
bile, occupée par quatre personnes, a capoté à
Ozoueivle-Votilgis (Seine-et-Marne). M. Paul Cho-
carne, ancien entrepreneur de serrurerie de Boulo-
gne-sur-Seine, a été tué sur le coup. Mme Paul
Chocarne, M. Jean Alexis, entrepreneur de menui-
serie, et la femme de ce dernier ont été transportés
très grièvement blessés, à l'hôpital de Melun.
M. Manuel Girona, industriel barcelonais, villé-
giaturant à Puycerda (Espagne) près de la frontière
irançaise, se rendait en automobile à Ripool en
cours de route, une autre auto voulut devancer la
sienne, l'accrocha et la projeta dans un précipice.
M. Girona a été tué; son frère a ou les deux jam-
bes fracturées son chaufteur a été blessé. 1
INFORMATIONS DIVERSES
Le 12 septembre prochain aura lieu, sur la col-
line de Lorette, un pèlerinage patriotique et reli-
gieux. Le cardinal Amette et plusieurs évêques
assisteront à la cérémonie le général Maistre pro-
noncera une allocution. Le sermon de circonstance
sera donné par l'abbé Massot, ancien aumônier
militaire.
>-3 Pour tous renseignements,'s'adresser à l'abbé
Lëçocq, boulevard Vauban, 16, à Arras.
On annonce le prochain mariage do Mrs Nellie
Webster, veuve du capitaine Webster, de l'armée
britannique, tué au début de la guerre, décorée de
la médaille de la Reconnaissance française et de la
médaille des Epidémies, avec M. Louis Deschamps,
sous-secrétaire d'Etat des postes et des télégraphes,
député, conseiller général d'Ille-et-Vilaine. '>
La saison à Aix-les-Bains. La bataille de fleurs
annoncée pour dimanche prochain à Aix-les-Bains
sera une manifestation de plus de la mondanité
réunie dans la coquette station de Savoie et s'y
amusant avec élégance.
SÏATSSï'SêSaJE fiSOlVICIPA.E.E
Le service de la statistique a enregistré, pendant
la décade du 11 au 20 août 1920, 900 décès, au
lieu de 941 pendant la décade précédente, et au
lieu de 931, moyenne ordinaire de la saison.
La tièvre typhoïde a causé 1 décès, la rou-
geole 6, la scarlatine 0, la coqueluche 2, la diphté-
rie 6, la diarrhée infantile 67.
Il y a eu 24 morts violentes et 20 suicides.
>̃, On a célébré à Paris 1,234 mariages. On a enre-
gistré la naissance de 1,465 enfants vivants (762
garçons et 703 filles) dont 1,149 légitimes et 316
illégitimes. Parmi ces derniers, 6 ont été reconnus
^séance tenante,- ̃
NECRGLOGÊE
On nous annonce la mort de Mme J.-E. Fair-
clough, née Suzanne Kuhn, décédée à l'âge de
trente-trois ans, à Parmain (Seine-et-Oise), le
22 août, un mois après la naissance de son fils
Claude-Gérald. De la part des familles Faircldugh,
Albert Kuhn et E.-D. Sachs.
On annonce aux Etats-Unis la mort, dans sa
quatre-vingt-unième année, de Mme Norman J.
Gassette, décorée de la médaille des épidémies et
de la Reconnaissance francaise. Elle était la mère
de Mlle Grace Gassette, chevalier de la Légion
d'honneur.
TRIBUNAUX
Les stocks au pillage.- Les débats qui s'étaient
engagés mardi devant la 10» chambre correction-
nelle sur l'affaire du camp de Montoir-en-Bretagne,
dont nous avions le lendemain dégagé les traits
essentiels et pour lesquels quatre audiences avaient
été réservées, se sont terminés hier après un sé-
vère réquisitoire du substitut, M. Roland, interven-
tions de MI Orgias, au nom de l'Etat, partie civile,
et plaidoiries de M" Python, Léouzon-Leduc, The-
baut, Oscar Bloch et Boccaccio pour les inculpés,
M. Marcilhac, pour lequel se présentait le bâton-
nier Henri-Robert, ayant fait parvenir un certificat
de maladie. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré
et renvoyé son jugement à lundi prochain.
il &T@M&BiLiSME
Le circuit de la Sarthe
Ce matin ont commencé au Mans Iles opérations
de vériiflcation et de poinçonnage des motocy-
clettes et cyclescars qui prennent part samedi à la
première journée du circuit de la Sarthe.
Demain, sur le quinconce des Jacobins, s'effec-
toeron^ les mêmes opérations pour le pesaige et
̃La vérifiication des voiturettes, qui courront di-
manche la coupe classique qu'organisait annuelle-
ment avant la guerre i'Autamobiile-Cîlub de l'ouest
de da France et dont la tradition est reprise cette
année.
On compte 31 engagés dans les motocyclettes,
22 dans les cyclecars «t 25 dans les voiturettes
qui sont en réalité de véritables voitures.
AERONAUTIQUE
Une aviatrice française traverse la Manche
On télégraphie de Londres que Mlle Adrienne
Bolland, dont; on se rappelle deux tentatives in-
fructueuses pour traverser la Manche en avion,
vient de réussir cette fois. i
Mlle Adrienne Bolland avait quitté l'aérodrome
du Crotoy (Somme), sur son petit Gaudron G-S,
dans ràntention de se rendre à Londres et de reve-
nir & Paris, dans ila même journée.
Malheureusement, au-dessus de la Manche, elle
eut une panne de moteur et fut obligée d'atterrir
à Lympne, sur la côte anglaise. Son atterrissage
fut normal. Milite Bol-land s'est procuré les pièces
nécessaires pour ses réparations et elle a continué
son vol sur Londres.
C'est la première fois que pareil exploit est réa-
lisé par une femme seule à bord d'un avion.
On sait que Mlle Adrienne Bolland, sur le même
appareil Caudron G-3, a été la première femme
qui accomplit comme pilote le « looping the
loop ».
THEATRES
Ce soir
A l'Opéra, Roméo et Jutiette, de Charles Gou-
nod, avec Mines Alexandrowicz, Courbières, Bardot,
iM!M. Sullivan, Huberty, Gresse, Teissié, G. Dubois.
Danses Mlle Sohwarz, M. Gustave Ricaux. Or-
chestre dirigé par M. Henri Bûsser.
A la Comédie-Française, le Luthier de Crémone,
çomddie en 1 acte, en vers, de François Coppée,
jouée par MM. Lafon, Fresnay, René Rocher, Mlle
Yvonne Ducos et le Monde où l'on s'ennuie, comé-
die en 3 actes, en prose, d'Edouard Pailleron, jouée
par MM. Henry Mayer, Falconnier, Lafon, Paul
Gerbault, Roger Gaillard, Dorival, Escande, Roger
Monfeaux, Drain, Ledoux, Mmes Thérèse Kolb,
Suzanne' peVoybd, Bérthe Bovy, Jane'Evëh, Jeanne:
Rémy, Simone Demaury, Nizan, Roseraie, Berjac,
•M. Chaize Mme Roussel.
A l'Opéra^-Comique, Madame Butterfly, avec
Miles Dyna-Beumer, Delamare, MM. Cazette, La-
font, Mesmaec-k-er. Chef d'orchestre-, M. Archain-
baud.
A a'Odéon, l'An XII, pièce historique en 5 actes,
en prose, de MM. Adolphe Aderer et Armand
Ephraïm. (MM. Coste, Clément, Saillard Mmes s
G. Picard, Mag. André, Renée Pierny.)
>– Répétitions générales et premières repré-
sentations
Au théâtre Sarah-Bernhardt, la répétition gêné-
raie de Faire fortune reste irrévocablement fixée
au lundi 30 août, eu soirée. Première représenta-
tion le lendemain.
Par égard pour la critique et pour ne pas se
rencontrer avec le ithéâtre Sarah-Bermhardt,
MM. R. Audier ©t Louis Yerneuil ont décidé que
da répétition généraie de l'Inconnu, au théâtre
Antoine, aurait lieu le mardi 31 août, et là pre-
mière représentation le lendemain, mercredi
1er septembre. Les invitations adressées pour les
26 et 27 août seront valables aux nouvelles dates.
Dans la reprise du Fils de Giboyer, que
l'Odéon compte faire au mois de septembre pro-
chain de la célèbre pièce d'Emile Augier, M. vil-
berfc jouera le rôle de Maréchal, créé à la Comé-
die-Française par Provost.
Le reste de la distribution comportera MM.
J. Clément (Giboyer), créé par Got; de Boncour
(iMaximilien Gérard), créé par Delaunay; Cham-
breuil (marquis d'Auberive), créé par Samson et
repris après lui par Bressant; Mmes Paule Andral
(baronne Pïeffers), créé -par Arnould-Ptessy;
Corciade (iMme Maréchal), créé par Nathalie, et
Mlle Guéreau (Fernande), créé par Favart.
Tous ceux qui ont vu autrefois, à la Gaité-Lyrique
ou ailleurs, les Saltimbanques et les revoient aujour-
d'hui, sont unanimes à déclarer que jamais l'amusante
opérette de M. Louis Ganne ne fut jouée avec plus
d'entrain et plus de verve. Les interprètes actuels, MM.
Oudart, Eloin, Roques, Kerny, Detours, Mmes Cesbron-
Norbens, Sonia-A^ny, Delpierre et M. Henry Lavergne
forment un ensemble irréprochable. L'attraction de cette
semaine, le trio « Bel-Air », est sensationnelle.
Sous la direction de M. Jacques Wilford, la Femme
de mon ami poursuit, au théâtre du Vaudeville, sa car-
rière particulièrement brillante.
Aux Bouffes-
rien de pareil. Phi-Phi poursuit sa carrière triomphale
et rien n'en fait prévoir la fin.
Cind Max Linder, 24, boul.' Poissonnière. Au
programme de cette semaine Suzanne Grandais dans
« Gosse de riches », grande comédie sentimentale, qui
fait honneur au film français; vues de voyages, d'ac-
tualités, comédies, etc. Grand orchestre symphonique,
20 solistes.
SPORTS
Les jeux olympiques
'•f-M^M-. (De notre envoyé spécial) >>:
Anvers, 25 août.
Les épreuves du stade et les combats de boxe
étant terminés, l'intérêt principal des épreuves
actuelles se résume aux concours de natation.
Aujourd'hui, trois linales ont été disputées
Les 100 mètres nage libre dames, les 1,500 mè-
tres nage libre et les 400 mètres brasse.
Les 100 mètres dames ont été gagnés par l'Amé-
ricaine miss Bleibtrey, en 1 m. 13 s. 3/5, temps qui
bat de plus de 5 secondes le record du monde.
Les 1,500 mètres nage libre ont été très disputés.
Le vainqueur, Norman Ross, était encore troi-
sième aux 800 mètres. Il s'est adjugé la victoire
en 22 m. 23 s. 2/5..
L'épreuve de 400 mètres à la brasse a été l'apa-
nage du Suédois Ma'hnroth, en 6 m. 31 s. 1/5.
Enfin, dans la finale des plongeons, cinq Sué-
dois se classent en tête dans cet ordre 1er Wal-
man, 2? Skoglund, 3° Jansson, 4° Aalen, 5' Wal-
kaina.
Aucun Français ni aucune Française n'était
qualifié pour une quelconque de ces quatre finales.
Les productions de gymnastique se sont jugées
au stade devant quelques spectateurs à peine, et
toujours par un temps pluvieux.
Dans le concours par équipes, le classement est
le suivant
1. Italie, 2. Belgique, 3..France, 4. Tchêeo-Slo-
vaquie.
Dans le concours individuel, !es Français pren-
nent quatre places sur les six premiers classés,
comme il suit 1. Zamposi (It.), 88 .p. 35 etir un
maximum de 96; 2. Torrès (Fr., Oran), 87,62;
3. Gounot (Fr., Nevers), 87,45; 4. Kempeneers
('Bglg.), 86,25; 5, ïhurner {Fr.» iBelfort), 86;
6. Greech (Fr., Alger), 85,65; (ï/e Français Marly,
6.G!ooh (Fr., Mge:r. ), !6, ~t {1Le ia Wa~ldcer
est dassé 13* avec fei jp. 16, et le Ifcaoçais WsHser.
est classé 15* avec Su ip. 55.)
C'est un remarquable succès pour d'Union
les gymnastes français.
L'épreuve de sabre par équipes se lewntnsrâ;
demain..
iLa France a battu fa Hollande, to Suède et le
Danemark, et elle reste', aeula qualifiée av«c l'tftaj
lie pour la finale.
ESOVXE
UN TBAM FRANCO-BKLGE EN AUSTBàWB
Pour ila première fois des boxeurs européens,
vont tenter leur chance e.r/. Australie.
Ce soir partiront de Parit\, sous la conduite «Tua
manager français, M. Robert. EudeAine, les boxeurs
français Francis Chaules et L>upré, champions de
France; l'excellent poids coq Criqui et u© Belge
Arthur Wyns, champion d'Euvope et de Belgique.
poids ptome.
Le team s'embarquera samtSdi à Touloa eue
ÏOrmonde.
LE MATCH CARPENTIJSR-ÏOEMPSEY
Un câble de New-York annoncé que M. Keartft,
manager du boxeur Dempsey, a àigaé un contrat
avec l'organisateur Tex Rickard t\n prévision du
match Dempsey-Carpentier. M. &$arns a refusé
de faire connaître les détails du contrat. Il a dé-
claré qu'il a fixé avec Tex Rickard fia date défi-!
nitive de da rencontre.
On sait que Georges Carpentier, actuellement en
France, repart de 10 septembre prochain pour
̃New-York afin d'aller d'abord combattre !le poids
mi-Jourd américain Levinsky, chanson des
Etats-jUnis pour da catégorie.
y.
Le concours de Fexhe-le-Haut-Clocher
Hier sa sont terminées à. Fextre-fte-Haut^Cloaher,
en Belgique, les épreuves annuelles de tnotoftul-
ture organisées par la chambre syndicale belge de
motoculture.
Quelques rares maisons françaises ont pris pai(t
à cette manifestation avec un certain succès. Oa
peut notamment citer la maison Th. Piller et les
usines Renault avec ses tracteurs à chenilles dont
on sait les utilisations multiples.
Quant au tracteur Austin de la maison Th. Pil-
ter, il. retint l'attention des agriculteurs belges
d'une façon toute particulière.
Dimanche dernier, la maison Th. Pilter présen-
tait également le même tracteur aux démonsira-*
tions de Rambouillet et nous pouvons annoncer'
qu'il fonctionnera demain ainsi que samedi et di-ï
manche prochains aux expériences de raotocultura
qui ont lieu à Bourges.
t–
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partir 2,500 Jdlogs, «
INFORMATIONS FINANCIÈRES
Un de nos lecteurs, souscripteur du dernier
emprunt 5 0/0 et auquel son titre nominatif n'a pas
encore été délivré, nous écrit: « Le prochain tirage
du 5 0/0 est fixé au 16 septembre prochain. Si à
cette date la délivrance des titres nominatifs n'est
pas effectuée, les souscripteurs seront privés du
bénéfice de ce tirage. Est-il admissible que l'Etat
puisse ainsi enlever à une catégorie de souscrip-
teurs à l'emprunt un des avantages expressément
consentis lors de l'émission ? » » g p
Le droit du souscripteur à l'emprunt 5 0/0 de bé-
néficier de tous les avantages de l'emprunt et en
particulier de tous les tirages n'est pas discutable.
L'administration des finances ne saurait, sans en-
courir une responsabilité, frustrer les porteurs du
bénéfice éventuel d'un tirage.
Hier, à Genève, 100 francs français cotaient
41675; 100 lire, 27 60; 100 marks, 12 »»; 100
iCouTûiuïes ,• autrichiennes ̃'̃. nouvelles, 2 675; 1Û0 rou-
bles russes, » »»; 100' 'couronnés tchéco-slova-
,ques, 9 85.
Il convient d'ajouter à la liste des personna-
lités composant le commissariat à l'emprunt que
nous avons publiée dans notre numéro du 22 août,
M. Edmond Dupont, nommé secrétaire général de
ce commissariat.
Z,-Z13ttJk.ZMIM:
jnmSaliMpliCTWTrHBBGflLnB
:i{i;I'i{~>j~0~5~i:¿~f~{~{}~;Îi.
&
I CALMÂNN-LÉVY, éditeurs |
H Pierre MILLE. Trois Femmes. 1
|j Guido DA VERONA La Vie commence demain, i
PIERRE Veber. Les Cours.
ODETTE DULAC. Faut-il?.
WSBBÊSÈBÊÊSèÊSÊSÊSêBSSUM
I" 4 ~»J
®
OLjA'U'DB: ~ARi~ÈRE
BÊTES ET ®EM&
QUi S'MMÈREMT 9
Vingtième m\&
(Flajimarioîî, 6dit., 6fr. 75).
NOUVELLES COMMERCIALES
GRAINS. New-YorJi, 25 août: Blé roux d'hiver dd
diâp. 283 »K
Chicago, 25 août. Blé déc. 233 1/4; mars 230 1/2;'
mais sept. 144 •/•; déc. 119 1/2; mai 117 »/».
CAFÉS. New-York, 25 août disp. 8 1/i; sept.
80; déc. 8 60; janv. 8 78; mars 9 15; mai 9 35..
Le Havre, 25 août août 1G7 75; sept. 167 35; octr
167 50: nov. 167 50; déc. 167 50; janv. 166 75: fév. 163 »»j\
mars 161 25; avril 161 50; mai 159 »»; juin 157 25; juill.
157 »».
COTONS. New-York, 25 août disp. 33 »»; août1
24 60; sept. 24 55; oct. 24 45; déc. 24 35; janv
mars »» »»; mai »» ̃>».
Le Havre, 25 août août 595 ̃>»; sept. 590 »»; oct.
577 »»; nov. 568 »»; déc. 554 »»; janv. 549 »•; fôv. 533 »»;
mars 527 •>»; avril 516 »»; mai 516 »»; juin 511 »»; juill.!
504 •«.
LAINES. Le Havre, 25 août: août 1,170; sept. 1,160;
oct. 1,130; nov. 1,100; déc. 1,060; ianv. 1,000; fév. 960;
mars 940.
METAUX. Londres, 25 août cuivre cpt 94 7/6; à'
3 mois 95 17/6; électrolytique 111 »» à 117 »»; étàmJ
cpt 262 15/»; 3 mois 269- 15/»; plomb cpt 35 15/»; éloi-
gné 36 •/»»; anglais 3S 10/»; zinc cpt 40 »/»; éloigné'
41 10/»; antimoine Régulus cpt 52 »/; argent en barres
cpt 61 »/» d. l'once; éloigné 61 »/» 4; or en barres
cpt 116 »/» l'once; mercure 20 15/».
CAOUTCHOUCS. Londres, 25 août plantations
1/91/2; smoked 1/8 1/4; Para 1/9 1/4.
HALLE AUX BLÉS >:
Les battages sont poussés activement et la marchan-
dise nouvelle s'offre plus libéralement. En avoines, la
tendance est faible et l'on tient les Beauce, Eure et Brie
57 en disponible et septembre, 58 sur 4 de septembre
et 64 sur 4 premiers. Les jaunes et blanches du Nord
sont tenues à 6i sur les 4 de septembre. Les noires et
grises du Centre se payent 60 sur 4 de septembre. En
exotiques, on fait quelques petits lots de Plata de 68 à
70 départ.
En orges et escourgeons, la demande est peu active
de la part de la brasserie. On offre des Centre disponi-
ble à 74 départ, et de "72 à 74 pour les Beauce et Gâ^
tinais. En livrable, les orges sont tenues de 76 50 à 71
et les escourgeons de 75 50 à 76 50.
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