Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-01-12
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 janvier 1913 12 janvier 1913
Description : 1913/01/12 (Numéro 18819). 1913/01/12 (Numéro 18819).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : France-Japon Collection numérique : France-Japon
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k241098r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
6. LE TEMPS. 12 janvier 1913.
MILDE ELECTRICITE,
SPEGTJlGltES DU SAMEDI 11 dllflVIEH
Tiiéâ-tx*es
Opéra, 7 h. 3/4. Fervaal.
Dimanche (représentation gratuite) Samson
et Dalila; les Deux Pigeons. Lundi
Fervaal. Mercredi Aïda.
ThéÊtre-FrPt ç; is ? h. 3/4. Primerose.
Dimanche, (mat.), lundi Bagatelle. piman-
che Denise. Mardi, jeudi le Mariage de
Figaro. Mercredi (anniversaire de Mo-
lière) les Femmes savantes; le Malade
1 imaginaire la Cérémonie. Jeudi (mat.)
Il ne faut jurer de rien; la Grève des for-
gerons l'Amiral. Vendredi Primerose.
Opéra-Comique, 8 h. Les Contes d'Hoff-
mann.
Dimanche (mat.) le Roi d'Ys le Chalet
(soirée) la Sorcière. Lundi: Manon.
Mardi; Louise.
Odéon. 8 h. 3/4. Faust.
̃ Dimanche (mat.) Vieil Heidelberg. Diman-
che, mardi, jeudi, vendredi Faust. Lun-
di la Puissance des ténèbres. Mercredi
le Malade imaginaire. Jeudi (mat.) le
Philosophe sans le savoir.
Galté-Lyrique, 8 h. 1/4. La Fille du tam-
bour major.
Dimanche (mat.), lundi, jeudi la Fille du
tambour-major. Dimanche, mardi, jeudi
(mat.) le Petit Duc. Mercredi l'Aigle.
Vendredi la Flûte enchantée.
Gymnase, 9 h. La Femme,seule.
Vaudeville, i) h. 1/4. La Prise de Berg-op-Zoom.
Variétés, 8 h. 3/4. ^-L'Habit vert.
Renaissance, 8 h. 1/2. Le bon moyen;
l'Idée de Françoise.
Th. Saràh-Bernhardt, 8 h. 3/4. Kismet.
Th. Réjane, 9 h. Alsace.
Porte-Saint-Martin, 8 hl/2. Les Flambeaux.
Th.Antoine, 8 h. 1/2. -Les Singes l'Homme
qui assassina.
Trianon-Lyrioue, 8 h. 1/2. Les Mousque=
taires au couvent.
Dimanche (mat.) Ordre de l'empereur; (soi-
rée) Amour tzigane. Lundi la Fauvette
du Temple.
P1I/M>7 1 3 JANVIER el Jours suivants
]lui m4L :LW qqmmd
OCCASIONS HORS LIGNE
GAZOGENE PIERSON GAZ ECONOMIQUE POUR CHAUFFAGE DE FOURS
DERNIÈRES NOUVELLES
CONSEIL DES MINISTRES
Le conseil des ministres s'est réuni ce matin
à l'Elysée, sous la présidence de M. Fallières.
Après avoir entendu les communications du pré-
sident du conseil au sujet des affaires extérieu-
res, les ministres se sont occupés de la ques-
tion de la réintégration du lieutenant-colonel du
,Paty de Clam et des conditions dans lesquelles
elle s'est faite.
A l'issue du conseil la note suivante a été
icommuriiquée
« Le ministre' de la guerre a rendu compte
au conseil des visites qu'il avait faites dans les
écoles de Saumur et de Saint-Maixent et de l'im-
pression extrêmement favorable qu'il en avait
rapportée.
̃i> Il a expliqué au conseil les conditions dans
lesquelles il s'est considéré comme obligé de don-
ner une affectation au lieutenant-colonel du Paty
de Clam dans l'armée territoriale.
» M. Millerand regarde cette décision comme une
mesure administrative d'ordre intérieur dont il
revendique toute la responsabilité. »
LES DÉCORATIONS DU 1" JANVIER
Sont nommés ou promus dans la Légion d'hon-
neur
MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
ET DES BEAUX-ARTS
Grand-croix
M. Saiot-Saëns, membre de l'Institut, compositeur de
musique.
Grands-officier?
MM. Alfred Croiset, membre de l'Institut, doyen de
la 'faculté des lettres de l'université de Paris.
Roll, membre de l'Institut, président de la Société na-
tionale des beaux-arts.
Commandeurs
MM. Foncin, inspecteur général honoraire de l'ins-
iruçtipn publique, président de l'Alliance française.
Baiilaud, directeur de ^Observatoire de Paris.»
De Saint-Màrcëaux, 'membre de l'Institut, sculpteur.
Poilpot, peintre.
Officiers
MM. Hovelacque, inspecteur général de l'instruction
aublique. •̃>:•;
Velain, professeur à la; faculté des, sciences de Paris.
Zaharrofly fondateur de la chaire d'aviation à l'uni-
versité de Paris;;
Gaston Desèharhps, publiciste et homme de lettres.
Ferhand Gregh, homme de lettres.
Tristan Bernard, auteur dramatique.
Pierre Decourcelle, président de la Société des au-
leurs dramatiques.
Lecoq, compositeur de musique.
Paul Chabas, peintre.
Carrier-Belleuse, peintre.
Chevaliers
Lapie, recteur de l'académie de Toulouse.
'May, professeur à la faculté de droit de Paris.
Hahn, bibliothécaire de la faculté de médecine.
Curtilet, doyen de la faculté de médecine d'Alger.
Lemercier, doyen de la faculté des lettres de Caen.
Gilliérion, directeur à l'école pratique des hautes
études.
Dubourg, professeur à la faculté des sciences de
Bordeaux.
Delezenne, professeur à l'institut Pasteur:
Mme Déjerine, née Klumpke, docteur en médecine,
ancien interne des hôpitaux de Paris.
René Pichon, professeur de première supérieure au
lycée Henri IV.
Sacerdote, professeur de physique au collège Chap-
Jal. Caron, professeur au lycée d'Oran.
Mlle Vennin, directrice du lycée de jeunes filles de
Rouen.
Devillard, professeur au lycée Montaigne.
Michaud, professeur au lycée Charlemagne.
Mathy, principal du collège de Luxeuil.
Jombert, inspecteur d'académie à Nice.
Lacabe Plasteig, inspecteur primaire de la Seine.
Boucheron, directeur de l'école normale de Nancy.
Richer, directeur d'école primaire à Paris.
Siméon, chef du 2° bureau de la direction de l'ensei-
gnement supérieur.
Dùolos, sous-chef du 1" bureau de la direction de
l'enseignement secondaire.
Thoumy, commissaire général de la Société des ar-
tistes français.
Maçon, conservateur adjoint du musée de Chantilly.
Deshayes, conservateur du musée d'Ennery.
Matern, adjudant militaire des palais nationaux.
Mohr, directeur de l'école nationale de musique
d'Amiens.
Chevalier, peintre.
Jacques Martin, peintre, à Lyon».
Paulin, sculpteur.
Henri Le Riche, graveur.
Bigot, architecte.
Loysel, architecte.
Nicolas, architecte à Caen.
Léon Moreau, compositeur de musique.
Battiffol,; homme de lettres.
Henri Duvemois, homme de lettres.
Saint-Georges de Bouhëlier;, homme de lettres.
Edmond Sée, homme de lettres.
Mme Bulteau, femme de lettres.
Châtelet, 8 h. 25. Le Roi de l'or.
Palais-Royal, 9 h. La Présidente.
Athénée 8 h. 1/2. Le Journal de l'Athénée;
la Main mystérieuse.
Bo. f.-Parisiens-t cri' i-erarcerie, 8h.3/4.
Jolie occasion; la Part du feu.
Ambigu, 8 h. 1/2. Cœur de Française.
Th. Michr I, 8 h. 1/2. La Réussite; la Cru-
che les Bonnes relations.
Comédie-koy^ie. 9 h. Mady; le Danger
de l'Autre les Samedis de Monsieur Ce
qu'il ne faut pas taire.
Th. pc ic .8 h. 3/4.-Le Soldat de chocolat.
"ïh. Imperisi, 8 h. 3/4. Un Mari modèle;
la Maison Poponard; Complet à l'Impérial.
Capucines, 9 h. Paris fin de règne; Mon-
danités Baccara.
Cluny, 8 h. 1/4. Le Crabe; le Loustic.
Th. des Arts, 9 h. Marie-Madeleine; Une
Loge pour Faust.
Déjazet. h. 1/2: On opèrësans douleur;
Tire-au-Flanc.
Grand-Guignol, 9 h. La Poire en deux; le
Grand oiseau; Une place Qe libre; le Baiser
dans la nuit le Rapide de 22 heures.
Th. Femina, relâche.
Albert Petit, publiciste et homme de lettres.
Hertz, directeur des théâtres de la Porte-Saint-Mar-
tin et de l'Ambigu.
Mme James de Rothschild, fondatrice d'oeuvres sco-
laires.
LA RENTRÉE DES CHAMBRES
Aujourd'hui est publié au Journal officiel l'or-
dre du jour de la séance d'ouverture des Cham-
bres, qui a lieu, comme on le sait, mardi prochain,
14 janvier. Dans l'une comme dans l'autre As-
semblée cet ordre du jour comporte les divers
scrutins pour l'élection du président, des vice-
présidents, des secrétaires et des questeurs.
Pour la Chambre, c'est le règlement qui pré-
voit que cette élection doit avoir lieu le jour
même de l'ouverture de la session.
Pour le Sénat, il a fallu un vote spécial de la
haute Assemblée à sa dernière séance dé décem-
bre, pour prescrire ce vote qui d'habitude n'a lieu
que deux jours après l'ouverture de la session.
Ajoutons que l'ordre du jour comporte pour
chaque Chambre l'installation du bureau définitif.
Cette disposition absolument nouvelle p«t. moti-
vée par'la réunion du Congrès du 17 janvier.
Elle a pour but de permettre aux deux Cnam-
bres d'être constituées définitivement dès le 14
janvier, et par suite de faire eh sorte que les pré-
sidents élus puissent prononcer le même jour leur
discours d'installation.
Jusqu'à la prise de possession des présidents
élus, ce sont les doyens d'âge qui présideront cette
séance d'ouverture.
A la Chambre, le, doyen d'âge est toujours M.
Louis Passy, député libéral de l'Eure,' qui est âgé
de quatre-vingt-deux ans; il est né lé 4 décembre
1830."
Au Sénat, le doyen d'âge est M. Huguet, séna-
teur républicain du Pas-de-Calais, qui est âgé de
quatre-vingt-dix ans; il est né le 21 décembre
1822^ • ..̃̃̃̃̃̃,̃ ̃ .y
DÉPÊCHES lARTiCULIÈRES OU SÉNAT
'̃̃ ̃̃̃ ̃'•5 '̃ ,>• 1?
La réunion plénière
Les présidents de six groupes du Sénat et de la
Chambre des députés viennent de se réunir pour
examiner les dispositions à prendre en vue de l'or-
ganisation de la réunion plénière qui doit être
tenue le mercredi 15 janvier de 2 heures à 4 heu-
res.
Sont présents MM. Combes, Ratier, Renoult,
Clémentel, Augagneur et d'Iriart d'Etchepare, ce
dernier questeur de la gauche, démocratique de
la Chambre.
Ils ont visité l'ancienne chapelle où doit avoir
lieu le scrutin et où seront installés quatre bu-
reaux de vote et quatre tables de scrutateurs. Les
plus grands bureaux du Sénat seront mis à la dis-
position des votants pour le cas où les groupes
devraient se réunir ensemble ou séparément.
LA GUEKRiv l> O141Ki\T
La note collective des puissances
(De-netre correspondant particulier)
Berlin, 11 janvier.
La note collective des puissances ne semble pas
devoir être remise avant lundi.
Les plénipotentiaires turcs restent à Londres
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Londres, 11 janvier.
On continue à discuter les départs possibles
des délégués ottomans. On a d'abord annoncé qu'ils
partiraient à la fin de la présente semaine; d'au-
tres ont affirmé ensuite qu'il s'agissait d'un sim-
ple bluff.
D'après ce que j'ai pu savoir personnellement,
je ne crois pas que les délégués ottomans aient
encore reçu des instructions précises au sujet de
leur départ. C'est seulement lorsque la note des
puissances aura été reçue par la Turquie que la
question se posera d'une façon précise.
M. Take Jonesco chez sir Edw. Grey
Londres, 11 janvier.
M. Take Jonesco, accompagné de M. Mishu, mi-
nistre de Roumanie à Londres, a eu une entrevue
ce matin avec sir Edward Grey, au Foreian-Of-
flee.
Les négociations roumano-bulgares
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Berlin, fi janvier.
On considère à Berlin que la situation entre la
Bulgarie et la Roumanie est assez grave. Toute-
fois les dernières nouvelles semblent indiquer une
légère amélioration. Les négociations de Londres
I entre les personnalités- bulgares et roumaines sem-
bl-ent," grâce à l'influence de certains médiateu-ré,
devoir reprendre assez. prochainement.
Au cas où elles n'aboutiraient point, et où un
conflit deviendrait inévitable, on croit que les
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6pectacles-Con.oert3
Folles-Bergère, 8 h. 1/2. La Revue des
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Roumains se borneraient à occuper une partie du
territoire bulgare qu'ils réclament comme com-
pensation pour leur neutralité bienveillante.
Les mesures militaires de la Roumanie
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Vienne, 11 janvier.
On mande de Czernowitz à la Reichspost que de
nombreux Roumains habitant la Boukovine ont re-
çu avant-hier un ordre de mobilisation et sont
partis hier pour la Roumanie.
M. Théodorof ministre des finances bulgare
à Saint-Pétersbourg x
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Saint-Pétersbourg, 11 janvier.
M. Théodorof a rendu visite hier à M. Sazonow.
Ils s'entretinrent notamment des relations bul-
garo-roumaines et de la contribution de guerre
de la Turquie.
Arrestation d'un officier autrichien
en Russie
Saint-Pétersbourg, 11 janvier.
Un officier autrichien, nommé Tcherhko, et la
femme de l'ingénieur Kallich, ont été arrêtés à Sos-
nowice, sous l'inculpation d'espionnage. (Agence
Y Information.) Devant Scutari
Cettigné, 11 janvier.
Hier, les Turcs assiégés dans Tarabosch, faisant
une sortie dans la direction d'Oblika, ont livré une
forte attaque sur les avant-gardes monténégrities
au centre de la division du sud.
Les Monténégrins ont répondu énergiquement
et ont ouvert un feu nourri sur l'ennemi. Le com-
bat, au cours duquel une action d'artillerie fut
même engagée, a duré depuis le matin jusqu'à une
heure de l'après-midi.
Les Turcs ont été obligés de battre en retraite
en désordre, abandonnant de nombreux blessés.
Les pertes monténégrines, sont insignifiantes.
La remise des décorations
Ainsi que nous l'avons annoncé hier, le général
Michel,' le nouveau gouverneur militaire de Paris,
membre du, conseil supérieur de la guerre, a pro-
cédé aujourd'hui, à une heure, sur l'esplanade des
Invalides, à la remise des décorations du 1er jan-
vier.
Une partie des troupes de la garnison de Paris
2 bataillons par division, le 23° colonial, les chas-
seurs à pied, le 4° bataillon de zouaves, arrivé ré-
cemment de Tunisie, un bataillon de la garde ré-
publicaine, avec musique et drapeau, les sapeurs-
pompiers, la 2e brigade dé cuirassiers, l'artillerie
de la 1" division de cavalerie, assistaient à cette
cérémo.nie. 1
Toutes les troupes étaient placées sous le com-
mandement du général Vérand, adjoint au gou-
verneur militaire, commandant la place de Paris.
Elles étaient en tenue de campagne. Une foule
considérable de Parisiens se pressait autour de
l'esplanade. Le temps était gris, plein de brouil-
lard.
A une heure, le général Michel franchit la grille
de l'hôtel des Invalides, entouré d'un brillant
état-major. Les tambours et clairons battent et
sonnent « aux champs ». Les musiques' jouent la
Marseillaise. Le gouverneur passe au pas devant
le front des troupes. Cette inspection terminée, il
procède à la remise des décorations.
Reçoivent la cravate de commandeur les géné-
raux de division Abaut et Clément de Grandprey;
les généraux de brigade Tariel, Simoutre, Lai-
thiez, Saski, Colonna de Giovellina; le médecin
inspecteur Primet, et le lieutenant-colonel de ter-
ritoriale Baguerey. Parmi les décorés, nous de-
vons signaler la remise de l'insigne de che-
valier de la Légion d'honneur au soldat réserviste,
l'aviateur Tabuteau.. ̃ ;>
Après la cérémonie de la remise des décorations,
les troupes prennent leurs emplacements pour dèV
filer devant le gouverneur militaire de Paris.
Un incident a marqué la cérémonie un mani-
festant a été arrêté pour injures à l'armée.
Les obsèques des victimes du « Massèna »
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Toulon, 11 janvier.
Une messe à laquelle assistaient les familles des;
victimes de l'accident du Masséna, ainsi que les:
représentants du ministre de la marine, le com-
mandant et les délégations de l'équiçage du cui-
rassé, a été célébrée ce matin à l'hôpital Saint-
Mandrier.. ,•,
Les cercueils ont ensuite été placés devant le
bâtiment central de l'hôpital où ils sont demeu-
rés jusqu'à la cérémonie officielle qui a eu lieu à
deux heures.
A cette cérémonie, le vice-amirail de Jonquières
a prononcé le discours suivant
Mesdames, messieurs,
Le ministre de la marine m'ayant fait le grand hon-
neur de me désigner pour le représenter à cette céré-
monie douloureuse, c'est en son nom que je prends la
parole pour adresser un dernier hommage aux victi-
mes de l'explosion du Masséna. Un de ces affreux acci-
dents de tuyautage, qu'il est impossible de prévoir dans
leurs causes mystérieuses, vient de répandre, la mort
dans une des chaufferies du Masséna. Le quartier-maî-
tre Marzin, les matelots chauffeurs Dupont, Massone.
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A Grande Mise en Vente annuelle de BLANC des
GALERIES LAFAYETTE, préparée avec soin
depuis de longs mois et présentée dans le cadre de
leurs immenses agrandissements, n'aura jamais eu
un caractère aussi parfaitement sensationnel.
A cette occasion les meilleures fabriques françaises, encou-
ragées par l'énorme et constante progression des affaires aux
GALERIES LAFAYETTE et par l'importance des achats faits,
se sont imposé des sacrifices considérables et ont accordé des
réductions très sensibles sur les prix habituels.
Ces conditions uniques de bon marché, qui n'excluent pas
la qualité hors ligne des tissus, la grande variété des modèles
et le fini irréprochable du linge confectionné, vont permettre
à la clientèle de profiter d'occasions merveilleuses, absolument
uniques, et défiant toute comparaison possible.
L'EXPOSITION EST FIXÉE AU
»o. LUNDI 13 JANVIER «*
Bastiand, Ollier, Rescond, Beyon et Dodeman sont tom-
bés, enveloppés dans la vapeur brûlante et ont trouvé
une fin honorable dans l'accomplissement de leur ser-
vice. C'est avec une émotion profonde qu'au nom du
ministre je m'incline respectueusement devant ces cer-
cueils trop nombreux, hélas! et que j'offre le témoi-
gnage d'estime et de douleur de la marine à ces braves
frappés à leur poste. Le sang de ceux qui tombent en
remplissant leurs obligations de soldats et de citoyens
est une semence de dévouement et de patriotisme. Le
pieux souvenir des huit marins disparus fera vibrer
plus ardentes dans nos cœurs les idées d'abnégation.
d'honneur et de sacrifice, et nous rappellera que l'heure
peut sonner, d'un moment à l'autre, où nous devrons
doner, comme eux, notre vie pour la gloire, la puis-
sance et la sécurité de la France.
Cette pensée que la mort de leurs parents n'aura pas
été inutile sera pour les familles des victimes une con-
solation dans leur immense douleur.
Le ministre, en s'associant à leurs regrets, s'efforcera,
dans la mesure du possible, de soulager les infortunes
qui peuvent résulter pour elles des pertes qu'elles ont
subies. Il leur adresse, par ma bouche, l'expression de
sa profonde sympathie, et vous, mes pauvres cama-
rades, recevez, au nom du ministre, les adieux de la
marine entière. Morts en service commandé, comme sur
un champ de bataille, vous avez, en pleine jeunesse, no-
blement terminé une vie consacrée à d'utiles fonctions
et vouée au service de la France. Je ne doute pas que,
dans une autre vie, la Providence ne vous accorde la
rècompense de votre dévouement et de votre sacrifice.
Dès ici-bas, le gouvernement de la République et la
marine ont voulu honorer vos obsèques par une pompe
•inaccoutumée. A vos mémoires obscures et doulou-
reuses, l'éclat de cette cérémonie, le concours de cette
assistance d'élite, ajoutent le charme de la gloire, et sur
vos modestes cercueils, au-dessus des couronnes et des
fleurs, il me semble voir s'allumer l'auréole des braves
qui meurent pour le devoir et pour la patrie. Adieu 1
Académie des sciences morales et politiques
L'Académie accepte provisoirement la donation
qui lui est faite par le commandant Sadi-Carnot
de la dotation de 4la fondation de Mme Carnot, en faveur des veuves
d'ouvriers chargées d'enfants.
M. Joly commence la lecture d'un rapport sur
une question de statistique.
MM. Henri Welschinger, Fagniez et Chuquet
présentent à l'Académie quelques publications ré-
centes.
L'Académie est entrée ensuite en comité secret
pour discuter les titres des candidats à la place va-
cante dans la section de morale, en remplacement
de M. Anatole Leroy-Beaulieu.
Elle a classé
En première ligne M. Jean Bourdeau, oorres-
pondant de l'Académie;
En deuxième ligne ex-sequo MM. Alfred Rébel-
liau, bibliothécaire de l'Institut, et le baron Er-
nest Seillière
En troisième ligne MM. Paul Gaultier, profes-
seur au collège Stanislas, et Paul de Rousiers, se-
crétaire général de la Société des armateurs de
France,
Le bureau de la Société nationale
des beaux-arts
Le comité de la Société nationale des beaux-
arts, qui avait à élire son bureau pour l'année
1913, a nommé
Président de la société, M. Roll; présidents des sec-
tions. de peinture, M. Besnard; de sculpture, M.. Ro-
din de gravure, M. Waltner; d'architecture, M. de
Baudot; des arts décoratifs, M. Lhermitte.
Secrétaires du bureau MM. Jean Béraud et Billotte,
Trésorier M. Agache.
Unification des formules d'actes de l'état civil
M. Briand, garde des sceaux, vient d'adresser aux
procureurs généraux une circulaire recomman-
dant la mise en application d'un recueil de formu-
les nouvelles pour les actes de l'état civil. °
A défaut de modèles officiels, la diversité la
plus grande était apportée dans la rédaction de
ces actes.
J$n vue de remédier ^à cet état de choses, une
commission fut chargée d'établir des formules
claires et précises qui pourraient servir de guide
aux officiers de l'état civil. Cette commission,.pré-
sidée par M. Bruman, conseiller d'Etat, a établi
le formulaire que le garde des sceaux a- approuvé.
La commission s'est demandé si les, prénoms et
noms des officiers de l'état civil devaient être né-
cessairement mentionnés. Elle a décidé qu'à l'ex-
ception des actes de mariage le nom du maire figu-
rerait à la fin de l'acte, pour permettre de ne l'é-
noncer qu'au moment où sa signature serait ap-
posée.
En ce qui concerne les professons, la commis-
sion a décidé
1° Que pour les enfants âgés de moins de treize
ans la mention « sans profession H est superflue;
2° Que, lorsque le mari et la femme exercent
la même profession (domestiques, concierges, ou-
vriers ou employés dans la même maison ou dans
des maisons similaires), il suffit d'énoncer une
seule fois cette profession, avec le signe du plu-
riel, après la désignation des deux époux;
3° Qu'aucune profession ne doit être indiquée
pour les personnes déjà décédées, si ce n'est, dans
l'acte de décès, pour celui qui vient de mourir.
En ce qui concerne les prénoms, ils doivent pré-
céder et non suivre le nom patronymique (art. 34,
57, 63, 71, 76, etc. du Code civil). Il ne devra y
avoir de trait d'union entre deux prénoms que s'ils
forment par leur réunion un prénom unique.
Exemple Jean-Baptiste, Marie-Louise, mais non
Edouard-Edmond, à moins que telle n'ait été la
volonté formelle du déclarant lors de la confec-
tion de l'acte de naissance.
La Légion d'honneur et la médaille militaire de-
vront, à l'exclusion de toute autre décoration, être
indiquées obligatoirement pour toute personne
nommée dans un acte de l'état civil officier de
l'état civil, partie, déclarant ou témoin.
Une salle Barye au Louvre
M. Léon Bérard, sous-secrétaire d'Etat des
beaux-arts, accompagné de M. Pujalet, directeur
des musées nationaux, et des membres du conseil
des musées, inaugurera lundi, matin une salle nou-
velle, consacrée à l'oeuvre de Barye. La salle est
située à l'extrémité de la galerie de sculpture mo-
derne. Elle sera ouverte aux « Amis du Louvre »
le jour même de l'inauguration, et le lendemain
mardi au public.
On y a réuni l'admirable série des grandes œu-
vres du maître que possédait l'ancien fonds du
Louvre, auxquelles se sont ajoutés, grâce à la libé-
ralité généreuse d'un amateur russe qui tient à
garder le plus strict anonymat, huit plâtres origi-
naux et un bronze fondu par pièces battues, le
Jaguar au lièvre, dont l'un de ces plâtres est la
maquette. La collection des œuvres de Barye réu-
nie au Louvre, en 1875, à la vente de l'atelier du
maître, et grâce aux legs Chauchard et Thomy-
Thiéry, s'enrichit donc de chefs-d'œuvre entière-
ment inédits, et d'un intérêt capital.
A côté du splendide Lion au serpent, exposé au
Salon de 1833, et acquis par le gouvernement de
Louis-Philippe pour la terrasse du bord de l'eau
du jardin des Tuileries, chef-d'œuvre qu'on pou-
vait admirer depuis environ deux ans au musée
du Louvre; à côté du Tigre ait crocodile, fondu
en 1831, acheté par la République de 1848, sur
l'initiative de Charles Blanc; à côté du Jaguar dé-
vorant un lièvre, acquis au lendemain du coup
a'Etat par Napoléon III, au Salon de 1852, et
affecté, lors de la liquidation de la liste civile
en mai 1874, aux musées nationaux, on trouvera
les maquettes originales en plâtre de plusieurs
monuments importants exécutés par Barye.
Le dernier omnibus
Un cortège original a traversé aujourd'hui Pi-
ris. Derrière un antique omnibus, que ses deux
chevaux traînaient péniblement, suivaient, sans
aucun ordre, taxis automobiles, camions, coupés,
limousines, etc. Toutes ces voitures fleuries, or-
nées de bannières portant des inscriptions diver-
ses, étaient occupées par des manifestants joyeux,
qui fêtaient, comme nous l'annoncions hier, la
disparition 'de la traction animale sur tes lignes
parisiennes de transport en commun. Le public
était convié à cette fête; il y a pris part et s'est
amusé.
Le rendez-vous avait été fixé à midi, sur la
place Saint-Sulpice, au départ de la ligne Saint-
Sulpice-la Villette, qui aura été la dernière ligne
à employer la traction hippomobile. La foule mas-
sée sur la place était alors si dense que toute cir-
culation était devenue impossible. On dut faire
appel aux gardes municipaux à cheval pour or-
ganiser un service d'ordre.
Un peu après midi l'omnibus partit pour' la
Villette. Il y avait à l'intérieur et sur l'impériale
uniquement des manifestants qui l'avait fleuri
comme il convenait. Derrière, se plaça un dou-
ble phaéton automobile, dont la carrosserie était
entièrement tendue d'un drap noir, semé de lar-
mes d'argent. Puis, en file indienne, suivaient les
voitures.
Le cortège défila par les rues du Vieux-Colom-
bier, de Rennes, les boulevards Saint-Germain,
du Palais, le quai de Gesvre, les rues Saint-Mar-
tin, Lafayette et d'Allemagne. Quand il arriva au
point terminus il s'était grossi de manifestants
qui, pédestrement, étaient venus en courant et en
chantant; les uns et les autres dansèrent une ronde
autour de l'omnibus. Puis la plupart grimpèrent
dans d'autres voitures la Villette-S'airit-Sulpice
pour regagner le centre de Paris. Un déjeuner
très gai a clos -pette manifestation*
Le revolver
Un jeune homme de vingt-quatre ans, Charles
Rousseau, demeurant rue Victor-Hugo, à Maisons-
Alfort, a tiré, ce matin, vers sept heures, trois
coups de revolver sur une;'jeune tille, Mlle Marie
Môussot, dix-neuf ans, employée dans une fabri-
que de vermicelle, rue de Gravelle. Cette dernière,
atteinte à la poitrine, a été transportée à l'hôpital.
Son état est très grave.
Le meurtrier a été arrêté.
M. Maura et l'opinion espagnole
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Madrid, 11 janvier.
On se demande si le retour de M. Maura à la
tête du parti conservateur, surtout après l'en-
trevue qu'il a eue avec le roi le' lendemain de
sa retraite, n'a pas été la conséquence d'un re-
virement dans l'esprit d'Alphonse XIII. Il est plus
vraisemblable'que M. Maura s'est incliné devant le
désir unanime de son parti, mais on estime qu'il
eût été plus sage de sa part d'éviter une polémique
à laquelle se trouve mêlé le nom du souverain.
La presse, à de rares exceptions, estime que
le retour de M. Maura à la tête du parti conser-
vateur provoquera tôt ou tard de dangereuses
complications dans la politique espagnole.
El Pais estime que les républicains pourront ou
non faire la révolution, mais ce qu'on peut affir-
mer, c'est que M. Maura ne pourra revenir au
pouvoir sans déclarer l'état de guerre.
Il m'a été impossible de recueillir l'opinion du
président du conseil qui, souffrant de la grippe,
est alité, mais le ministre de l'intérieur m'a dé-
claré ce matin « Vous pouvez être assuré que si
M. Maura est revenu sur sa décision, le parti li-
béral, lui, ne modifiera en aucune façon sa ligne
de conduite. »
Saint-Sébastien, 11 janvier.
Les commentaires sur le retour de M. Maura à
la tête du parti conservateur sont durs, et beau-
coup vont jusqu'à dire que tout cela n'a été qu'une
comédie dans laquelle tombe le prestige de l'hom-
me de gouvernement au caractère fort et entier
qu'on s'était plu a reconnaître dans M. Maura.
M. Pablo Iglesias, le leader socialiste, dit « Ja-
mais je n'ai cru au caractère entier de M. Maura;
mais jamais je n'aurais pu m'imaginer cet acte
de sa part. »
Le député Giner de les Rios déclare « Ce
n'est pas Maura qui revient, ce sont ses lam-
beaux il ne reste plus rien de la légende qu'on
avait forgée sur son caractère entier. Nous pen-
sions que M. Maura serait resté dans une situa-
tion de réserve, pour être utilisé dans un mo-
ment de péril pour la vie publique. Son retour,
dans de telles conditions, aurait été un triomphe
et tous nous aurions applaudi son abnégation. »
Le leader carliste Vasquez Mella dit que l'enve-
loppe de la lettre est adressée aux conservateurs,
mais la lettre est pour le roi.. •
M. Montero Rios, le leader libéral, président du
Sénat, estime que l'attitude de M. Maura fortifie
la situation libérale, car les conservateurs ne pour-
ront revenir au pouvoir ayant contre eux.l',opi-
nion.
Quoi qu'il en soit, il se dégage de la lettre de
M. Maura et des commentaires conservateurs que
toutes relations politiques sont brisées entre libé-
raux et conservateurs qui ne se retrouveront unis
que lorsqu'il s'agira de la défense du trône. ̃:
Le feu au palais impérial dé Potsdani
Berlin, 11 janvier.
Un, incendie s'est déclaré ce matin, vers dix
heures, au palais impérial de Potsdam, dans la
partie occupée par les aides de camp.
Les pompiers de. la ville et les troupes, immé-
diatement accourus, ont réussi, au bout de trois
quarts d'heure, à se rendre maîtres des flammes.
On croit que le sinistre a été provoqué par une
cheminée défectueuse.
Une partie du mobilier a été brûlée, et un grand
nombre d'objets ont été détériorés par l'eau.
L'empereur,et l'impératrice ont surveillé eux-
mêmes le travail des pompiers.
n n'y a pas eu d'accident de personne..
Perquisition au « Souvenir alsacien-lorrain*
à Metz
{Dépêche de notre correspondant particulier)
Metz, 11 janvier.
Des perquisitions ont eu lieu cet après-midi à
partir de deux heures dans les bureaux de l'ad-
ministration du journal le Messin, où est em-
ployé M. Jean, président du « Souvenir alsacien-
lorrain », et promoteur du monument de Nois-
s&villô.
M. Louis, commissaire de la Sûreté, et un. agent
ont saisi une série de documents ayant trait au
« Souvenir alsacien-lorrain ». En même temps, M.
Fuchs, commissaire de la Sûreté, procédait a une
perquisition parallèle au domicile privé de M.
Jean, à Vallières, localité située à trois kilomètres
environ de Metz. Ces perquisitions ont été ordon-
nées par le tribunal de Metz, en vertu des articles
102 et 110 du Code de procédure pénale. Elles ont
pour but de rechercher les preuves établissant
que le « Souvenir alsacien-lorrain » est une asso-
ciation politique.
Il y a quelque temps, M. Jean avait été invité à
déposer laxiste des sections -et des sociétaires du
« Souvenir alsacien-lorrain » mais, comme de
l'avis de tout le monde, cette association avait un
caractère purement privé;- M. Jean n'avait pas jugé
à propos de. donner suite: à cette invitation.
iïcrnlcrcs dcpçciies
JE nos' correspondants PARTICULIERS
Berlin, 11 janvier.
L'empereur a reçu aujourd'hui le général russe
prince Engalitchef, commandant du régiment des
hussards de Grodno, dont l'empereur est, comme
on le sait, le chef. w
Berlin, li janvier.;
Le vapeur danois Axel est entré en collision dans
le port de Hambourg avec le vapeur Roland. Ce
dernier navire coula à pic. Cinq hommes se sont
noyés. Munich, 11 janvier.
Ce matin, à quatre "heures, un commencement
d'incendie, causé par une cheminée défectueuse,
s'est déclaré au château de Wittelsbach, résidence
du prince-régent Ludwig.
Les dégâts sont importants.
Douai, 11 janvier.
La neige vient de faire son apparition. Elle est
tombée en abondance ce matin.
MILDE ELECTRICITE,
SPEGTJlGltES DU SAMEDI 11 dllflVIEH
Tiiéâ-tx*es
Opéra, 7 h. 3/4. Fervaal.
Dimanche (représentation gratuite) Samson
et Dalila; les Deux Pigeons. Lundi
Fervaal. Mercredi Aïda.
ThéÊtre-FrPt ç; is ? h. 3/4. Primerose.
Dimanche, (mat.), lundi Bagatelle. piman-
che Denise. Mardi, jeudi le Mariage de
Figaro. Mercredi (anniversaire de Mo-
lière) les Femmes savantes; le Malade
1 imaginaire la Cérémonie. Jeudi (mat.)
Il ne faut jurer de rien; la Grève des for-
gerons l'Amiral. Vendredi Primerose.
Opéra-Comique, 8 h. Les Contes d'Hoff-
mann.
Dimanche (mat.) le Roi d'Ys le Chalet
(soirée) la Sorcière. Lundi: Manon.
Mardi; Louise.
Odéon. 8 h. 3/4. Faust.
̃ Dimanche (mat.) Vieil Heidelberg. Diman-
che, mardi, jeudi, vendredi Faust. Lun-
di la Puissance des ténèbres. Mercredi
le Malade imaginaire. Jeudi (mat.) le
Philosophe sans le savoir.
Galté-Lyrique, 8 h. 1/4. La Fille du tam-
bour major.
Dimanche (mat.), lundi, jeudi la Fille du
tambour-major. Dimanche, mardi, jeudi
(mat.) le Petit Duc. Mercredi l'Aigle.
Vendredi la Flûte enchantée.
Gymnase, 9 h. La Femme,seule.
Vaudeville, i) h. 1/4. La Prise de Berg-op-Zoom.
Variétés, 8 h. 3/4. ^-L'Habit vert.
Renaissance, 8 h. 1/2. Le bon moyen;
l'Idée de Françoise.
Th. Saràh-Bernhardt, 8 h. 3/4. Kismet.
Th. Réjane, 9 h. Alsace.
Porte-Saint-Martin, 8 hl/2. Les Flambeaux.
Th.Antoine, 8 h. 1/2. -Les Singes l'Homme
qui assassina.
Trianon-Lyrioue, 8 h. 1/2. Les Mousque=
taires au couvent.
Dimanche (mat.) Ordre de l'empereur; (soi-
rée) Amour tzigane. Lundi la Fauvette
du Temple.
P1I/M>7 1 3 JANVIER el Jours suivants
]lui m4L :LW qqmmd
OCCASIONS HORS LIGNE
GAZOGENE PIERSON GAZ ECONOMIQUE POUR CHAUFFAGE DE FOURS
DERNIÈRES NOUVELLES
CONSEIL DES MINISTRES
Le conseil des ministres s'est réuni ce matin
à l'Elysée, sous la présidence de M. Fallières.
Après avoir entendu les communications du pré-
sident du conseil au sujet des affaires extérieu-
res, les ministres se sont occupés de la ques-
tion de la réintégration du lieutenant-colonel du
,Paty de Clam et des conditions dans lesquelles
elle s'est faite.
A l'issue du conseil la note suivante a été
icommuriiquée
« Le ministre' de la guerre a rendu compte
au conseil des visites qu'il avait faites dans les
écoles de Saumur et de Saint-Maixent et de l'im-
pression extrêmement favorable qu'il en avait
rapportée.
̃i> Il a expliqué au conseil les conditions dans
lesquelles il s'est considéré comme obligé de don-
ner une affectation au lieutenant-colonel du Paty
de Clam dans l'armée territoriale.
» M. Millerand regarde cette décision comme une
mesure administrative d'ordre intérieur dont il
revendique toute la responsabilité. »
LES DÉCORATIONS DU 1" JANVIER
Sont nommés ou promus dans la Légion d'hon-
neur
MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
ET DES BEAUX-ARTS
Grand-croix
M. Saiot-Saëns, membre de l'Institut, compositeur de
musique.
Grands-officier?
MM. Alfred Croiset, membre de l'Institut, doyen de
la 'faculté des lettres de l'université de Paris.
Roll, membre de l'Institut, président de la Société na-
tionale des beaux-arts.
Commandeurs
MM. Foncin, inspecteur général honoraire de l'ins-
iruçtipn publique, président de l'Alliance française.
Baiilaud, directeur de ^Observatoire de Paris.»
De Saint-Màrcëaux, 'membre de l'Institut, sculpteur.
Poilpot, peintre.
Officiers
MM. Hovelacque, inspecteur général de l'instruction
aublique. •̃>:•;
Velain, professeur à la; faculté des, sciences de Paris.
Zaharrofly fondateur de la chaire d'aviation à l'uni-
versité de Paris;;
Gaston Desèharhps, publiciste et homme de lettres.
Ferhand Gregh, homme de lettres.
Tristan Bernard, auteur dramatique.
Pierre Decourcelle, président de la Société des au-
leurs dramatiques.
Lecoq, compositeur de musique.
Paul Chabas, peintre.
Carrier-Belleuse, peintre.
Chevaliers
Lapie, recteur de l'académie de Toulouse.
'May, professeur à la faculté de droit de Paris.
Hahn, bibliothécaire de la faculté de médecine.
Curtilet, doyen de la faculté de médecine d'Alger.
Lemercier, doyen de la faculté des lettres de Caen.
Gilliérion, directeur à l'école pratique des hautes
études.
Dubourg, professeur à la faculté des sciences de
Bordeaux.
Delezenne, professeur à l'institut Pasteur:
Mme Déjerine, née Klumpke, docteur en médecine,
ancien interne des hôpitaux de Paris.
René Pichon, professeur de première supérieure au
lycée Henri IV.
Sacerdote, professeur de physique au collège Chap-
Jal. Caron, professeur au lycée d'Oran.
Mlle Vennin, directrice du lycée de jeunes filles de
Rouen.
Devillard, professeur au lycée Montaigne.
Michaud, professeur au lycée Charlemagne.
Mathy, principal du collège de Luxeuil.
Jombert, inspecteur d'académie à Nice.
Lacabe Plasteig, inspecteur primaire de la Seine.
Boucheron, directeur de l'école normale de Nancy.
Richer, directeur d'école primaire à Paris.
Siméon, chef du 2° bureau de la direction de l'ensei-
gnement supérieur.
Dùolos, sous-chef du 1" bureau de la direction de
l'enseignement secondaire.
Thoumy, commissaire général de la Société des ar-
tistes français.
Maçon, conservateur adjoint du musée de Chantilly.
Deshayes, conservateur du musée d'Ennery.
Matern, adjudant militaire des palais nationaux.
Mohr, directeur de l'école nationale de musique
d'Amiens.
Chevalier, peintre.
Jacques Martin, peintre, à Lyon».
Paulin, sculpteur.
Henri Le Riche, graveur.
Bigot, architecte.
Loysel, architecte.
Nicolas, architecte à Caen.
Léon Moreau, compositeur de musique.
Battiffol,; homme de lettres.
Henri Duvemois, homme de lettres.
Saint-Georges de Bouhëlier;, homme de lettres.
Edmond Sée, homme de lettres.
Mme Bulteau, femme de lettres.
Châtelet, 8 h. 25. Le Roi de l'or.
Palais-Royal, 9 h. La Présidente.
Athénée 8 h. 1/2. Le Journal de l'Athénée;
la Main mystérieuse.
Bo. f.-Parisiens-t cri' i-erarcerie, 8h.3/4.
Jolie occasion; la Part du feu.
Ambigu, 8 h. 1/2. Cœur de Française.
Th. Michr I, 8 h. 1/2. La Réussite; la Cru-
che les Bonnes relations.
Comédie-koy^ie. 9 h. Mady; le Danger
de l'Autre les Samedis de Monsieur Ce
qu'il ne faut pas taire.
Th. pc ic .8 h. 3/4.-Le Soldat de chocolat.
"ïh. Imperisi, 8 h. 3/4. Un Mari modèle;
la Maison Poponard; Complet à l'Impérial.
Capucines, 9 h. Paris fin de règne; Mon-
danités Baccara.
Cluny, 8 h. 1/4. Le Crabe; le Loustic.
Th. des Arts, 9 h. Marie-Madeleine; Une
Loge pour Faust.
Déjazet. h. 1/2: On opèrësans douleur;
Tire-au-Flanc.
Grand-Guignol, 9 h. La Poire en deux; le
Grand oiseau; Une place Qe libre; le Baiser
dans la nuit le Rapide de 22 heures.
Th. Femina, relâche.
Albert Petit, publiciste et homme de lettres.
Hertz, directeur des théâtres de la Porte-Saint-Mar-
tin et de l'Ambigu.
Mme James de Rothschild, fondatrice d'oeuvres sco-
laires.
LA RENTRÉE DES CHAMBRES
Aujourd'hui est publié au Journal officiel l'or-
dre du jour de la séance d'ouverture des Cham-
bres, qui a lieu, comme on le sait, mardi prochain,
14 janvier. Dans l'une comme dans l'autre As-
semblée cet ordre du jour comporte les divers
scrutins pour l'élection du président, des vice-
présidents, des secrétaires et des questeurs.
Pour la Chambre, c'est le règlement qui pré-
voit que cette élection doit avoir lieu le jour
même de l'ouverture de la session.
Pour le Sénat, il a fallu un vote spécial de la
haute Assemblée à sa dernière séance dé décem-
bre, pour prescrire ce vote qui d'habitude n'a lieu
que deux jours après l'ouverture de la session.
Ajoutons que l'ordre du jour comporte pour
chaque Chambre l'installation du bureau définitif.
Cette disposition absolument nouvelle p«t. moti-
vée par'la réunion du Congrès du 17 janvier.
Elle a pour but de permettre aux deux Cnam-
bres d'être constituées définitivement dès le 14
janvier, et par suite de faire eh sorte que les pré-
sidents élus puissent prononcer le même jour leur
discours d'installation.
Jusqu'à la prise de possession des présidents
élus, ce sont les doyens d'âge qui présideront cette
séance d'ouverture.
A la Chambre, le, doyen d'âge est toujours M.
Louis Passy, député libéral de l'Eure,' qui est âgé
de quatre-vingt-deux ans; il est né lé 4 décembre
1830."
Au Sénat, le doyen d'âge est M. Huguet, séna-
teur républicain du Pas-de-Calais, qui est âgé de
quatre-vingt-dix ans; il est né le 21 décembre
1822^ • ..̃̃̃̃̃̃,̃ ̃ .y
DÉPÊCHES lARTiCULIÈRES OU SÉNAT
'̃̃ ̃̃̃ ̃'•5 '̃ ,>• 1?
La réunion plénière
Les présidents de six groupes du Sénat et de la
Chambre des députés viennent de se réunir pour
examiner les dispositions à prendre en vue de l'or-
ganisation de la réunion plénière qui doit être
tenue le mercredi 15 janvier de 2 heures à 4 heu-
res.
Sont présents MM. Combes, Ratier, Renoult,
Clémentel, Augagneur et d'Iriart d'Etchepare, ce
dernier questeur de la gauche, démocratique de
la Chambre.
Ils ont visité l'ancienne chapelle où doit avoir
lieu le scrutin et où seront installés quatre bu-
reaux de vote et quatre tables de scrutateurs. Les
plus grands bureaux du Sénat seront mis à la dis-
position des votants pour le cas où les groupes
devraient se réunir ensemble ou séparément.
LA GUEKRiv l> O141Ki\T
La note collective des puissances
(De-netre correspondant particulier)
Berlin, 11 janvier.
La note collective des puissances ne semble pas
devoir être remise avant lundi.
Les plénipotentiaires turcs restent à Londres
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Londres, 11 janvier.
On continue à discuter les départs possibles
des délégués ottomans. On a d'abord annoncé qu'ils
partiraient à la fin de la présente semaine; d'au-
tres ont affirmé ensuite qu'il s'agissait d'un sim-
ple bluff.
D'après ce que j'ai pu savoir personnellement,
je ne crois pas que les délégués ottomans aient
encore reçu des instructions précises au sujet de
leur départ. C'est seulement lorsque la note des
puissances aura été reçue par la Turquie que la
question se posera d'une façon précise.
M. Take Jonesco chez sir Edw. Grey
Londres, 11 janvier.
M. Take Jonesco, accompagné de M. Mishu, mi-
nistre de Roumanie à Londres, a eu une entrevue
ce matin avec sir Edward Grey, au Foreian-Of-
flee.
Les négociations roumano-bulgares
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Berlin, fi janvier.
On considère à Berlin que la situation entre la
Bulgarie et la Roumanie est assez grave. Toute-
fois les dernières nouvelles semblent indiquer une
légère amélioration. Les négociations de Londres
I entre les personnalités- bulgares et roumaines sem-
bl-ent," grâce à l'influence de certains médiateu-ré,
devoir reprendre assez. prochainement.
Au cas où elles n'aboutiraient point, et où un
conflit deviendrait inévitable, on croit que les
Th. Molière, 8 h/ 1/2.– Le Fils de Lagardère.
6pectacles-Con.oert3
Folles-Bergère, 8 h. 1/2. La Revue des
Folies-Bergère.
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Roumains se borneraient à occuper une partie du
territoire bulgare qu'ils réclament comme com-
pensation pour leur neutralité bienveillante.
Les mesures militaires de la Roumanie
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Vienne, 11 janvier.
On mande de Czernowitz à la Reichspost que de
nombreux Roumains habitant la Boukovine ont re-
çu avant-hier un ordre de mobilisation et sont
partis hier pour la Roumanie.
M. Théodorof ministre des finances bulgare
à Saint-Pétersbourg x
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Saint-Pétersbourg, 11 janvier.
M. Théodorof a rendu visite hier à M. Sazonow.
Ils s'entretinrent notamment des relations bul-
garo-roumaines et de la contribution de guerre
de la Turquie.
Arrestation d'un officier autrichien
en Russie
Saint-Pétersbourg, 11 janvier.
Un officier autrichien, nommé Tcherhko, et la
femme de l'ingénieur Kallich, ont été arrêtés à Sos-
nowice, sous l'inculpation d'espionnage. (Agence
Y Information.) Devant Scutari
Cettigné, 11 janvier.
Hier, les Turcs assiégés dans Tarabosch, faisant
une sortie dans la direction d'Oblika, ont livré une
forte attaque sur les avant-gardes monténégrities
au centre de la division du sud.
Les Monténégrins ont répondu énergiquement
et ont ouvert un feu nourri sur l'ennemi. Le com-
bat, au cours duquel une action d'artillerie fut
même engagée, a duré depuis le matin jusqu'à une
heure de l'après-midi.
Les Turcs ont été obligés de battre en retraite
en désordre, abandonnant de nombreux blessés.
Les pertes monténégrines, sont insignifiantes.
La remise des décorations
Ainsi que nous l'avons annoncé hier, le général
Michel,' le nouveau gouverneur militaire de Paris,
membre du, conseil supérieur de la guerre, a pro-
cédé aujourd'hui, à une heure, sur l'esplanade des
Invalides, à la remise des décorations du 1er jan-
vier.
Une partie des troupes de la garnison de Paris
2 bataillons par division, le 23° colonial, les chas-
seurs à pied, le 4° bataillon de zouaves, arrivé ré-
cemment de Tunisie, un bataillon de la garde ré-
publicaine, avec musique et drapeau, les sapeurs-
pompiers, la 2e brigade dé cuirassiers, l'artillerie
de la 1" division de cavalerie, assistaient à cette
cérémo.nie. 1
Toutes les troupes étaient placées sous le com-
mandement du général Vérand, adjoint au gou-
verneur militaire, commandant la place de Paris.
Elles étaient en tenue de campagne. Une foule
considérable de Parisiens se pressait autour de
l'esplanade. Le temps était gris, plein de brouil-
lard.
A une heure, le général Michel franchit la grille
de l'hôtel des Invalides, entouré d'un brillant
état-major. Les tambours et clairons battent et
sonnent « aux champs ». Les musiques' jouent la
Marseillaise. Le gouverneur passe au pas devant
le front des troupes. Cette inspection terminée, il
procède à la remise des décorations.
Reçoivent la cravate de commandeur les géné-
raux de division Abaut et Clément de Grandprey;
les généraux de brigade Tariel, Simoutre, Lai-
thiez, Saski, Colonna de Giovellina; le médecin
inspecteur Primet, et le lieutenant-colonel de ter-
ritoriale Baguerey. Parmi les décorés, nous de-
vons signaler la remise de l'insigne de che-
valier de la Légion d'honneur au soldat réserviste,
l'aviateur Tabuteau.. ̃ ;>
Après la cérémonie de la remise des décorations,
les troupes prennent leurs emplacements pour dèV
filer devant le gouverneur militaire de Paris.
Un incident a marqué la cérémonie un mani-
festant a été arrêté pour injures à l'armée.
Les obsèques des victimes du « Massèna »
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Toulon, 11 janvier.
Une messe à laquelle assistaient les familles des;
victimes de l'accident du Masséna, ainsi que les:
représentants du ministre de la marine, le com-
mandant et les délégations de l'équiçage du cui-
rassé, a été célébrée ce matin à l'hôpital Saint-
Mandrier.. ,•,
Les cercueils ont ensuite été placés devant le
bâtiment central de l'hôpital où ils sont demeu-
rés jusqu'à la cérémonie officielle qui a eu lieu à
deux heures.
A cette cérémonie, le vice-amirail de Jonquières
a prononcé le discours suivant
Mesdames, messieurs,
Le ministre de la marine m'ayant fait le grand hon-
neur de me désigner pour le représenter à cette céré-
monie douloureuse, c'est en son nom que je prends la
parole pour adresser un dernier hommage aux victi-
mes de l'explosion du Masséna. Un de ces affreux acci-
dents de tuyautage, qu'il est impossible de prévoir dans
leurs causes mystérieuses, vient de répandre, la mort
dans une des chaufferies du Masséna. Le quartier-maî-
tre Marzin, les matelots chauffeurs Dupont, Massone.
:E=U*e DESRENAUDE3S, OO (Avenue TSTiel)
GRAND CHOIX DE LUSTRES, APPLIQUES, FLAMBEAUX ELECTRIQUES (Belles Occasions)
A Grande Mise en Vente annuelle de BLANC des
GALERIES LAFAYETTE, préparée avec soin
depuis de longs mois et présentée dans le cadre de
leurs immenses agrandissements, n'aura jamais eu
un caractère aussi parfaitement sensationnel.
A cette occasion les meilleures fabriques françaises, encou-
ragées par l'énorme et constante progression des affaires aux
GALERIES LAFAYETTE et par l'importance des achats faits,
se sont imposé des sacrifices considérables et ont accordé des
réductions très sensibles sur les prix habituels.
Ces conditions uniques de bon marché, qui n'excluent pas
la qualité hors ligne des tissus, la grande variété des modèles
et le fini irréprochable du linge confectionné, vont permettre
à la clientèle de profiter d'occasions merveilleuses, absolument
uniques, et défiant toute comparaison possible.
L'EXPOSITION EST FIXÉE AU
»o. LUNDI 13 JANVIER «*
Bastiand, Ollier, Rescond, Beyon et Dodeman sont tom-
bés, enveloppés dans la vapeur brûlante et ont trouvé
une fin honorable dans l'accomplissement de leur ser-
vice. C'est avec une émotion profonde qu'au nom du
ministre je m'incline respectueusement devant ces cer-
cueils trop nombreux, hélas! et que j'offre le témoi-
gnage d'estime et de douleur de la marine à ces braves
frappés à leur poste. Le sang de ceux qui tombent en
remplissant leurs obligations de soldats et de citoyens
est une semence de dévouement et de patriotisme. Le
pieux souvenir des huit marins disparus fera vibrer
plus ardentes dans nos cœurs les idées d'abnégation.
d'honneur et de sacrifice, et nous rappellera que l'heure
peut sonner, d'un moment à l'autre, où nous devrons
doner, comme eux, notre vie pour la gloire, la puis-
sance et la sécurité de la France.
Cette pensée que la mort de leurs parents n'aura pas
été inutile sera pour les familles des victimes une con-
solation dans leur immense douleur.
Le ministre, en s'associant à leurs regrets, s'efforcera,
dans la mesure du possible, de soulager les infortunes
qui peuvent résulter pour elles des pertes qu'elles ont
subies. Il leur adresse, par ma bouche, l'expression de
sa profonde sympathie, et vous, mes pauvres cama-
rades, recevez, au nom du ministre, les adieux de la
marine entière. Morts en service commandé, comme sur
un champ de bataille, vous avez, en pleine jeunesse, no-
blement terminé une vie consacrée à d'utiles fonctions
et vouée au service de la France. Je ne doute pas que,
dans une autre vie, la Providence ne vous accorde la
rècompense de votre dévouement et de votre sacrifice.
Dès ici-bas, le gouvernement de la République et la
marine ont voulu honorer vos obsèques par une pompe
•inaccoutumée. A vos mémoires obscures et doulou-
reuses, l'éclat de cette cérémonie, le concours de cette
assistance d'élite, ajoutent le charme de la gloire, et sur
vos modestes cercueils, au-dessus des couronnes et des
fleurs, il me semble voir s'allumer l'auréole des braves
qui meurent pour le devoir et pour la patrie. Adieu 1
Académie des sciences morales et politiques
L'Académie accepte provisoirement la donation
qui lui est faite par le commandant Sadi-Carnot
de la dotation de 4
d'ouvriers chargées d'enfants.
M. Joly commence la lecture d'un rapport sur
une question de statistique.
MM. Henri Welschinger, Fagniez et Chuquet
présentent à l'Académie quelques publications ré-
centes.
L'Académie est entrée ensuite en comité secret
pour discuter les titres des candidats à la place va-
cante dans la section de morale, en remplacement
de M. Anatole Leroy-Beaulieu.
Elle a classé
En première ligne M. Jean Bourdeau, oorres-
pondant de l'Académie;
En deuxième ligne ex-sequo MM. Alfred Rébel-
liau, bibliothécaire de l'Institut, et le baron Er-
nest Seillière
En troisième ligne MM. Paul Gaultier, profes-
seur au collège Stanislas, et Paul de Rousiers, se-
crétaire général de la Société des armateurs de
France,
Le bureau de la Société nationale
des beaux-arts
Le comité de la Société nationale des beaux-
arts, qui avait à élire son bureau pour l'année
1913, a nommé
Président de la société, M. Roll; présidents des sec-
tions. de peinture, M. Besnard; de sculpture, M.. Ro-
din de gravure, M. Waltner; d'architecture, M. de
Baudot; des arts décoratifs, M. Lhermitte.
Secrétaires du bureau MM. Jean Béraud et Billotte,
Trésorier M. Agache.
Unification des formules d'actes de l'état civil
M. Briand, garde des sceaux, vient d'adresser aux
procureurs généraux une circulaire recomman-
dant la mise en application d'un recueil de formu-
les nouvelles pour les actes de l'état civil. °
A défaut de modèles officiels, la diversité la
plus grande était apportée dans la rédaction de
ces actes.
J$n vue de remédier ^à cet état de choses, une
commission fut chargée d'établir des formules
claires et précises qui pourraient servir de guide
aux officiers de l'état civil. Cette commission,.pré-
sidée par M. Bruman, conseiller d'Etat, a établi
le formulaire que le garde des sceaux a- approuvé.
La commission s'est demandé si les, prénoms et
noms des officiers de l'état civil devaient être né-
cessairement mentionnés. Elle a décidé qu'à l'ex-
ception des actes de mariage le nom du maire figu-
rerait à la fin de l'acte, pour permettre de ne l'é-
noncer qu'au moment où sa signature serait ap-
posée.
En ce qui concerne les professons, la commis-
sion a décidé
1° Que pour les enfants âgés de moins de treize
ans la mention « sans profession H est superflue;
2° Que, lorsque le mari et la femme exercent
la même profession (domestiques, concierges, ou-
vriers ou employés dans la même maison ou dans
des maisons similaires), il suffit d'énoncer une
seule fois cette profession, avec le signe du plu-
riel, après la désignation des deux époux;
3° Qu'aucune profession ne doit être indiquée
pour les personnes déjà décédées, si ce n'est, dans
l'acte de décès, pour celui qui vient de mourir.
En ce qui concerne les prénoms, ils doivent pré-
céder et non suivre le nom patronymique (art. 34,
57, 63, 71, 76, etc. du Code civil). Il ne devra y
avoir de trait d'union entre deux prénoms que s'ils
forment par leur réunion un prénom unique.
Exemple Jean-Baptiste, Marie-Louise, mais non
Edouard-Edmond, à moins que telle n'ait été la
volonté formelle du déclarant lors de la confec-
tion de l'acte de naissance.
La Légion d'honneur et la médaille militaire de-
vront, à l'exclusion de toute autre décoration, être
indiquées obligatoirement pour toute personne
nommée dans un acte de l'état civil officier de
l'état civil, partie, déclarant ou témoin.
Une salle Barye au Louvre
M. Léon Bérard, sous-secrétaire d'Etat des
beaux-arts, accompagné de M. Pujalet, directeur
des musées nationaux, et des membres du conseil
des musées, inaugurera lundi, matin une salle nou-
velle, consacrée à l'oeuvre de Barye. La salle est
située à l'extrémité de la galerie de sculpture mo-
derne. Elle sera ouverte aux « Amis du Louvre »
le jour même de l'inauguration, et le lendemain
mardi au public.
On y a réuni l'admirable série des grandes œu-
vres du maître que possédait l'ancien fonds du
Louvre, auxquelles se sont ajoutés, grâce à la libé-
ralité généreuse d'un amateur russe qui tient à
garder le plus strict anonymat, huit plâtres origi-
naux et un bronze fondu par pièces battues, le
Jaguar au lièvre, dont l'un de ces plâtres est la
maquette. La collection des œuvres de Barye réu-
nie au Louvre, en 1875, à la vente de l'atelier du
maître, et grâce aux legs Chauchard et Thomy-
Thiéry, s'enrichit donc de chefs-d'œuvre entière-
ment inédits, et d'un intérêt capital.
A côté du splendide Lion au serpent, exposé au
Salon de 1833, et acquis par le gouvernement de
Louis-Philippe pour la terrasse du bord de l'eau
du jardin des Tuileries, chef-d'œuvre qu'on pou-
vait admirer depuis environ deux ans au musée
du Louvre; à côté du Tigre ait crocodile, fondu
en 1831, acheté par la République de 1848, sur
l'initiative de Charles Blanc; à côté du Jaguar dé-
vorant un lièvre, acquis au lendemain du coup
a'Etat par Napoléon III, au Salon de 1852, et
affecté, lors de la liquidation de la liste civile
en mai 1874, aux musées nationaux, on trouvera
les maquettes originales en plâtre de plusieurs
monuments importants exécutés par Barye.
Le dernier omnibus
Un cortège original a traversé aujourd'hui Pi-
ris. Derrière un antique omnibus, que ses deux
chevaux traînaient péniblement, suivaient, sans
aucun ordre, taxis automobiles, camions, coupés,
limousines, etc. Toutes ces voitures fleuries, or-
nées de bannières portant des inscriptions diver-
ses, étaient occupées par des manifestants joyeux,
qui fêtaient, comme nous l'annoncions hier, la
disparition 'de la traction animale sur tes lignes
parisiennes de transport en commun. Le public
était convié à cette fête; il y a pris part et s'est
amusé.
Le rendez-vous avait été fixé à midi, sur la
place Saint-Sulpice, au départ de la ligne Saint-
Sulpice-la Villette, qui aura été la dernière ligne
à employer la traction hippomobile. La foule mas-
sée sur la place était alors si dense que toute cir-
culation était devenue impossible. On dut faire
appel aux gardes municipaux à cheval pour or-
ganiser un service d'ordre.
Un peu après midi l'omnibus partit pour' la
Villette. Il y avait à l'intérieur et sur l'impériale
uniquement des manifestants qui l'avait fleuri
comme il convenait. Derrière, se plaça un dou-
ble phaéton automobile, dont la carrosserie était
entièrement tendue d'un drap noir, semé de lar-
mes d'argent. Puis, en file indienne, suivaient les
voitures.
Le cortège défila par les rues du Vieux-Colom-
bier, de Rennes, les boulevards Saint-Germain,
du Palais, le quai de Gesvre, les rues Saint-Mar-
tin, Lafayette et d'Allemagne. Quand il arriva au
point terminus il s'était grossi de manifestants
qui, pédestrement, étaient venus en courant et en
chantant; les uns et les autres dansèrent une ronde
autour de l'omnibus. Puis la plupart grimpèrent
dans d'autres voitures la Villette-S'airit-Sulpice
pour regagner le centre de Paris. Un déjeuner
très gai a clos -pette manifestation*
Le revolver
Un jeune homme de vingt-quatre ans, Charles
Rousseau, demeurant rue Victor-Hugo, à Maisons-
Alfort, a tiré, ce matin, vers sept heures, trois
coups de revolver sur une;'jeune tille, Mlle Marie
Môussot, dix-neuf ans, employée dans une fabri-
que de vermicelle, rue de Gravelle. Cette dernière,
atteinte à la poitrine, a été transportée à l'hôpital.
Son état est très grave.
Le meurtrier a été arrêté.
M. Maura et l'opinion espagnole
(Dépêche de notre correspondant particulier)
Madrid, 11 janvier.
On se demande si le retour de M. Maura à la
tête du parti conservateur, surtout après l'en-
trevue qu'il a eue avec le roi le' lendemain de
sa retraite, n'a pas été la conséquence d'un re-
virement dans l'esprit d'Alphonse XIII. Il est plus
vraisemblable'que M. Maura s'est incliné devant le
désir unanime de son parti, mais on estime qu'il
eût été plus sage de sa part d'éviter une polémique
à laquelle se trouve mêlé le nom du souverain.
La presse, à de rares exceptions, estime que
le retour de M. Maura à la tête du parti conser-
vateur provoquera tôt ou tard de dangereuses
complications dans la politique espagnole.
El Pais estime que les républicains pourront ou
non faire la révolution, mais ce qu'on peut affir-
mer, c'est que M. Maura ne pourra revenir au
pouvoir sans déclarer l'état de guerre.
Il m'a été impossible de recueillir l'opinion du
président du conseil qui, souffrant de la grippe,
est alité, mais le ministre de l'intérieur m'a dé-
claré ce matin « Vous pouvez être assuré que si
M. Maura est revenu sur sa décision, le parti li-
béral, lui, ne modifiera en aucune façon sa ligne
de conduite. »
Saint-Sébastien, 11 janvier.
Les commentaires sur le retour de M. Maura à
la tête du parti conservateur sont durs, et beau-
coup vont jusqu'à dire que tout cela n'a été qu'une
comédie dans laquelle tombe le prestige de l'hom-
me de gouvernement au caractère fort et entier
qu'on s'était plu a reconnaître dans M. Maura.
M. Pablo Iglesias, le leader socialiste, dit « Ja-
mais je n'ai cru au caractère entier de M. Maura;
mais jamais je n'aurais pu m'imaginer cet acte
de sa part. »
Le député Giner de les Rios déclare « Ce
n'est pas Maura qui revient, ce sont ses lam-
beaux il ne reste plus rien de la légende qu'on
avait forgée sur son caractère entier. Nous pen-
sions que M. Maura serait resté dans une situa-
tion de réserve, pour être utilisé dans un mo-
ment de péril pour la vie publique. Son retour,
dans de telles conditions, aurait été un triomphe
et tous nous aurions applaudi son abnégation. »
Le leader carliste Vasquez Mella dit que l'enve-
loppe de la lettre est adressée aux conservateurs,
mais la lettre est pour le roi.. •
M. Montero Rios, le leader libéral, président du
Sénat, estime que l'attitude de M. Maura fortifie
la situation libérale, car les conservateurs ne pour-
ront revenir au pouvoir ayant contre eux.l',opi-
nion.
Quoi qu'il en soit, il se dégage de la lettre de
M. Maura et des commentaires conservateurs que
toutes relations politiques sont brisées entre libé-
raux et conservateurs qui ne se retrouveront unis
que lorsqu'il s'agira de la défense du trône. ̃:
Le feu au palais impérial dé Potsdani
Berlin, 11 janvier.
Un, incendie s'est déclaré ce matin, vers dix
heures, au palais impérial de Potsdam, dans la
partie occupée par les aides de camp.
Les pompiers de. la ville et les troupes, immé-
diatement accourus, ont réussi, au bout de trois
quarts d'heure, à se rendre maîtres des flammes.
On croit que le sinistre a été provoqué par une
cheminée défectueuse.
Une partie du mobilier a été brûlée, et un grand
nombre d'objets ont été détériorés par l'eau.
L'empereur,et l'impératrice ont surveillé eux-
mêmes le travail des pompiers.
n n'y a pas eu d'accident de personne..
Perquisition au « Souvenir alsacien-lorrain*
à Metz
{Dépêche de notre correspondant particulier)
Metz, 11 janvier.
Des perquisitions ont eu lieu cet après-midi à
partir de deux heures dans les bureaux de l'ad-
ministration du journal le Messin, où est em-
ployé M. Jean, président du « Souvenir alsacien-
lorrain », et promoteur du monument de Nois-
s&villô.
M. Louis, commissaire de la Sûreté, et un. agent
ont saisi une série de documents ayant trait au
« Souvenir alsacien-lorrain ». En même temps, M.
Fuchs, commissaire de la Sûreté, procédait a une
perquisition parallèle au domicile privé de M.
Jean, à Vallières, localité située à trois kilomètres
environ de Metz. Ces perquisitions ont été ordon-
nées par le tribunal de Metz, en vertu des articles
102 et 110 du Code de procédure pénale. Elles ont
pour but de rechercher les preuves établissant
que le « Souvenir alsacien-lorrain » est une asso-
ciation politique.
Il y a quelque temps, M. Jean avait été invité à
déposer laxiste des sections -et des sociétaires du
« Souvenir alsacien-lorrain » mais, comme de
l'avis de tout le monde, cette association avait un
caractère purement privé;- M. Jean n'avait pas jugé
à propos de. donner suite: à cette invitation.
iïcrnlcrcs dcpçciies
JE nos' correspondants PARTICULIERS
Berlin, 11 janvier.
L'empereur a reçu aujourd'hui le général russe
prince Engalitchef, commandant du régiment des
hussards de Grodno, dont l'empereur est, comme
on le sait, le chef. w
Berlin, li janvier.;
Le vapeur danois Axel est entré en collision dans
le port de Hambourg avec le vapeur Roland. Ce
dernier navire coula à pic. Cinq hommes se sont
noyés. Munich, 11 janvier.
Ce matin, à quatre "heures, un commencement
d'incendie, causé par une cheminée défectueuse,
s'est déclaré au château de Wittelsbach, résidence
du prince-régent Ludwig.
Les dégâts sont importants.
Douai, 11 janvier.
La neige vient de faire son apparition. Elle est
tombée en abondance ce matin.
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