Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-12-23
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 décembre 1910 23 décembre 1910
Description : 1910/12/23 (Numéro 18073). 1910/12/23 (Numéro 18073).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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fcregations s'élèvent à 18 ou 19 millions avec les arré*
fages non payés, le total doit être d'environ 23 millions.
En l'espace de vingt années, il y a eu, si je ne me
trompe, trente-trois projets ou propositions de loi sur
les associations. Pouvait-on suspendre les opérations de
prêts chaque fois que le Parlement était saisi de la
question? Evidemment non. Et cependant, après le dépôt
du projet Waldeck-Rousseau, j'ai fait suspendre toute
négociation avec les congrégations, au moment où ce
projet a été mis à l'ordre du jour de la Chambre. Cette
fois, cela devenait sérieux.
Comment ont été consentis les prêts aux congréga-
tions ? Mais suivant la procédure habituelle pour tous
les prêts du Crédit foncier aux particuliers. Il y a des
règles imprimées qui datent de 1853, de la fondation
même du grand établissement de crédit; elles sont dis-
tribuées à tous les employés et ils doivent s'y tenir.
Quand une personne demande à emprunter, elle doit
justifier de son titre de propriétaire au moyen d'actes
notariés. Est-elle personne interposée? C'est au prê-
teur à faire la preuve, et rien n'est plus difficile, Tandis
que maintenant, d'après la loi de 1901, si on accuse
l'emprunteur d'être personne interposée, c'est à lui de
prouver le contraire. Vous voyez la différence.
Lorsque la demande de prêts est faite, que les piè-
ces justificatives ont été fournies, que tous les préli-
minaires sont terminés, l'employé fait un rapport qui
est visé par le sous-chef de bureau, le chef de bureau,
puis le chef de division, qui le transmet au sous-gou-
.verneur.
Lorsqu'une objection était faite, qu'il surgissait une
'difficulté, je soumettais ce rapport à la commission du
contentieux ou au comité judiciaire, et c'est sur leur
,avis que le prêt était consenti ou refusé.
Voilà ce qui s'est passé avant la loi de 1901.
La loi des associations est votée,les congrégations sont
'dissoutes, les liquidateurs sont nommés. C'est la seconde
perio.de. En 1902, le Crédit foncier revendique sa créance
sur un immeuble sis à Paris. Aussitôt le liquidateur, M.
Ménage, lui envoie du papier timbré. C'était donc la
guerre.
Les liquidateurs 'et le Crédit foncier avaient-ils inté-
rêt à cela?
Les liquidateurs ne tenaient évidemment pas à ce que
le Crédit foncier entrât en tiers dans leurs opérations.
Sa créance était indiscutable; c'était un adversaire con-
sidérable, puissamment armé par ses conseils. Tandis
qu'avec les autres prêteurs, on pouvait plaider; on pou-
vait les choisir, on pouvait soutenir que certains d'entre
eux n'avaient, que des créances fictives.
De son côté, le Crédit foncier pouvait-il entrer ainsi
en lutte avec les liquidateurs? Il ne faut pas oublier
que si aujourd'hui on crie « Racal » sur eux, c'étaient
à l'époque des personnages considérables. Le gouverne-
ment aurait-il permis cette lutte? N'aurait-on pas repro-
ché au Crédit foncier de vouloir mettre obstacle à l'ap-
plication de la loi sur les associations?
Toujours est-il qu'après cette première attaque,
un causa.
M. Duez vint me trouver comme mandataire de tous
les liquidateurs, avec un projet d'entente qui fut exa-
miné, discuté. Sur ces entrefaites, les autres liquida-
teurs désavouèrent M. Duez et le projet d'entente en
resta là.
Alors des accords verbaux se firent au jour le jour,
suivant les affaires, et ils flnirent par constituer une
sorte de procédure à laquelle se tinrent les deux par-
ties.
Le Crédit foncier avait mis pour condition au retrait
de son action, que les liquidateurs ne laisseraient pas
s'accumuler les arrérages, de façon à augmenter en-
core le total des créances et ensuite que les créances
du Crédit foncier ne seraient pas contestées, passant à
leur rang après les créances privilégiées.
Un arrêt de la Cour de cassation a. d'ailleurs justifié"
les demandes du Crédit foncier.
Dans ces conditions, les liquidateurs restaient seuls
maîtres de leurs opérations et touchaient les honorai-
res que le tribunal fixait.
Tous ces faits ont été consignés dans un rapport qui
fut adressé à M. Vallé, garde des sceaux, qui devait
répondre à la Chambre à une interpellation de M. Paul
Meunier; un nouveau rapport, qui reproduisait celui-ci,
fut adressé en 1905 à M. Merlou, ministre des finances,
interpellé au Sénat par M. de Lamarzelle.
Et maintenant je dois traiter une question plus per-
sonnelle un journal déclare ce matin qu'à la suite de
la saisie d'un document chez M. Martin-Gautier, j'avais
.été révoqué par le ministre des finances.
Rien n'est plus inexact. Quand j'ai été nommé con-
seiller-maître à la Cour des comptes, en remplacement
de M. Féry, d'Esolands, M. Cocliery, ministre des finances,
m'adressa une lettre dont voici la dernière phrase
« En vous désignant pour prendre rang dans la mai-
trise de la Cour, j'ai été heureux de vous permettre de
prolonger votre période d'activité dans l'administration
des finances et de vous témoigner ainsi l'estime du gou-
vernement pour les distingués services que vous avez
rendus au cours de votre longue carrière d'abord au
Conseil d'Etat, puis au Crédit foncier. En vue de mainte-
nir les liens qui vous attachent à-ce grand établisse-
ment auquel vous avez apporté de longues années de
dévouement, j'ai tenu à demander à M. le président de
la République de vous attribuer le titre de gouverneur
honoraire du Crédit foncier de France. »
Est-ce ainsi qu'on traite un révoqué? ajoute M Gau-
wain en souriant.
"FAITS BIVERS
.g'
Jeudi 22 décembre. Le régime de forte pression
avec temps brumeux et vents calmes qui s'établit sur
l'ouest et le centre de l'Europe paraît devoir persis-
ter le baromètre marque ce matin 768 mm. en Bre-
tagne, 770 mm. à Clermont-Ferrand, 774 à Vienne.
Un, dépression se tient entre l'Islande, et la Norvège
{752 mm). b
Le vent est faible et variable sur nos côtes de la
Manche et de 1 Océan il souffle de l'est en Provence.
Des pluies sont tombées dans quelques stations du
nord et de l'ouest du continent.
En France, on a recueilli 3 mm. d'eau à Brest, 2 à
Cherbourg, 1 à Biarritz.
La température a baissé dans l'ouest et le centre
de l'Europe.
Ce matin le thermomètre marquait –16° à Ar-
khangel, 4° à Clermont-Ferrand, –1° à. Paris, +5° à
Toulouse, 130 à Alger.
On notait 5° au puy de Dôme, 0° au Ventoux, –7°
au pic du Midi, –9» au mont Mounier.
En France, un temps nuageux ou brumeux et plus
Jroid est probable.
A Paris, hier, la température moyenne (G°5\ a été
supérieure de 4°l à la normale (2°3)..
Observatoire municipal (région parisienne)
Le ciel, qui s'est dégagé pendant l'ai r>L-midi d'hier,
feste beau ce matin, mais un brouillard assez épais
» étend sur toute notre région.
Le vent se fixe au sud, sa vitesse reste faible.
JULE~VF~WE H~S~~ CQ~SFfTM~ ~~y=- r
~1~,ES ER~E F1~MILLE HETZEL i8,i8 18 ŒUVresde~J. STAHL
LE SECRET ~LES VOYAGES EXTRAORDINAIRES ROMANS et CONTES de TOUS LES PAYS ~r Les Patins .d'Agent
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da ~mw~M.,AYeB[.daCap.taiM{!aUera9.==LeCMMbeL=Famii)esan~.<)m.=DeM Th..BENT7AN. Sn Prance et tnAmlriqtte: GeneviÈve Delmas; plerre C~so-Cae (couronnê imr
de Volcan d'Or. = Bourses de Voyage. = ans de Vacances. = Nord contre Sud. ==~ yette,LaRose-Btanit'0 d'ess Famille &më
Il d SIOHIIZ Avenl., du CapItaIne Ifatteras. = Le ~5.ada~~ceS~ D~ET. Histoirt d'w Enfant, Ia leeture en famille, Nas Casse-Cott, ri~11iri0 (Les Filfes do t)·hlarsch). (P
Les Frères d'un = Seconde PaIne. Le Keraban-!e-Têln. = La MaIson à vapeur.. 'UP9. DAU.D" Hi t, d'au Etirqrg, 1,& lecture en famille, Nu Fig« et iôs ricaine (Les Filres du D'Marsch),
0'\ Le Testament d'nn Excentrique. des Le =JJect
Miii~iiii Superhn Oréuoque. = Le Sphinx des son t C'. La J~ada.~UncJ-. TRIAtt. Histoire d'un MCESMNN-MA. F~.U.ME~v.d~iz.MaMONT. LesQaatraPeursda notre FT~
!( n~ r pnnT < m .n Ghces. = L'I! à he)iœ. = MiriCqaM taine de 1 MM< tienes son~ TJ\IAN. Histoire d'un Paysan. &NDf.E Trot> Ames vaillantes. 8, DE NOUS- t.
s7 dessins par G. Baux 6 Pl. en coul. Glaces. Ile à belice. = 6lmfiques lame de 5 ans. 1,019 fieots son, les LAU"'E.' yin de Col! e eu An SANNE 1 Jo R. h d R- GeDéral fatédailte d'or de l'Aea- -J
f~ 37 c!essins par G. P~oui, 6 pl. en cou mcrs==LePaysdMFonrrcres=HicM 'ME.L.. La Vie de Collège en Angle- SANNB.~JayMxna~hdeRaiMd.f.- GenépaHM~~tted'ordtrAea- ~q
SB' 1 homme. de Atrs. Bnnican. P'l1t Uon- StresG'==LcsNaufm!da"JoMfth''n" tU 1Jd de Chicago, Le Tour du P.PERM,C{.T.f'r<:U.;viM,Aut!mrd'aa dtmicftan~j Il' ~t B ~O~~HH Chaque votume.gr.itiS')th:strë,9l!Cartonnétot!e!2[r.-RetM mi- Gl~4 d'nu Llaelbelier, Aiitocr d'un Lycée Setn;t. X.SAIMnNB. Pictiola.- -Trofsromsnsr8nnjsenttnvatume-
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~Bt Dardcnlor. = ChlUdius nomb.1rn:¡~. Le Cj¡~.(eat1' des Carpathes. = Sans dessu5 le Docteur 01. Le Tour dû Monde en WüIt{NBlAnr,-Lcs Voya~es iMobnts'rM. MAYHE-KEm. 1 ch~l-Ange, Hafthaet, MuNar<) de Vimi. H. MAMT. 9 m
Lotei Le Chemin de France. = LR~ Billet de 80 jour3. Aventures de 3 Russeset AYen~resdeTerreet.deMfr.–Awft.deCh.tStMetdeVoy.t~es. amille (cor:ran~t9 par l'AccAlxtfr,l. Chaque voluma Cf.;¡
Loterir. Cinq en ballon. Vc):~ au Centre de Terre.=De la de 3 Anglais. Une Viile flottante. –ANBRtI,AnR!E. Les Kxite) de ta't'erre.–ca. CLÉMENT. Mi- traadia-8°il)ust..C'SS;iej'2L~J~sl.~i'~S~~ idir. A. RAMBAUB. L'Anntau de César. Nouvelle édition augmentéz d'mre étude la la Gaiik, ~r P. KNCN–
CD == Mat)!iasSaudorf.=L':7' P PERRAULT 1; DAIIBIER. C,s 1,1~liics, Demi~L B. EO-18SONt;AS. Une I?amille pend.-Ut la PiX'li'XTlE JB)!I8LH]I',¡'JE!~Q1jJ1E J31LAI'JCJrI2i: JIJI.L1!Jg'It'JF.~I& F de SILVA
Ajt-)AVE~.
M LOUDEMER. En Vaeanres. telix DDDOIS. la~ Vie au Goiitinent Boir. Mt!XER.Df:KY,A;MMM.MPt!t DB St-SHüRE 0. FSD;LLEf, E·POHEEL, IiENIH, W S~ M~«~r~
Il tt.uslratioas par GCOrge Rotra LOUDE1>lER. Les Yae~nces. Robinsons de DUBOIS, -Y.DE LdPEADE. he ~làvr8- ¡;lIè~R, Dlir,Y,.A. DI}IJ4.DUPl;.I DE ,St~1.HDM, o. F5UiLLET, B.FOant, LLROY,f,D Maurice
o SENNEMATE.LesPetitsR.Mr.s.DsdeR.c-Ferme.-V.DE LtPl1ADE Le Livre IfI1!!LEU". DE LABtDOLL,ERE, LA~RUY!:R., C, L£1\10N!1, U!lMGJIITj LIlISY, Le de .'t. 1
°.?11. ~!E.D,TADDANB, L illLEH, P.9E R1U53î.T, PEAaAULP, G. $d9D P:'J.SfAHL, O~
E D 1 t1 d un Pére. -André ,> Vie de Catitge ianr toua les 9en tt Àan! lIIU!!2-~E!!I,r.tOUAII8. Cmha ne volume f.lUS3t'l', lfr.60. G. SAND Uie. 2fr.25. Dessine de 1,. FROEIICH d
En Droite 1 gn e d let Pa g a: Uoe anuie de Coltè g n 3 Paris Mémoires Co fl~i egt n LEs- .ïADI.t:. R. J. 'l'E~¡;B. Ch"aue volQme !n-IS,lfr,Go. Cartollllé tOile, 2fr. 25, Dessins de L. Fx~LICK
et choiierdeSorbonne,UnËeo)icrhanoA:el liherseo, Un semestre en Soisse, L'Erolier d'Athènes. E. LEGÔttYÉ. Episet Bleuels, P. PER!\AULT. Ma SŒU' Thérèse, Sériesd'illust. parL.fRtELICH, J.GEOFfROY, YAR'DAR· ChaquealDam:Bradet.2 fr. t'tU&CaU) I~Nir<4 e:
.f.bAS~hAU. Lapet)tct'Mdn\)))a!;e.–Cha[faeTotametn-8''inust.ré.formatraisiB:BrocM.5fr. KO.–Çai'tfn.~toite. 8 fr. GENT. !.ALAnZE.MËAUHB.T. SCHULER, BAU MA?IN. 1 (.irtonné toile 4 fr. Dessins de 0. ROUX. Texte par 3. U%710NT
_S$RIE de YDLDatES )n 8" Blastrés à 4 fr. 50. Cartonnes to:ie, tr. ~n;.i de AtiTAR, DRE:DFI, BDSNACH, LOSnET. MAMT. STAIIL, STEVEtISON, J. VERNE, YIOLLRf-1E-DDC.
tnr~.n' LES ~i'~? ERCKMANN -CHATRIAN. Ro,,iens eaticnau:. Nouveaac Roman. naticcaux. Contes et ilomans populaires. Contes et Romans aisaetene. Chaque volume in-8' illustré, 10 fr.; cartonné toile, 13 fr.; relié, 15 fr.
VICTOR HD6g oomplet. t,2 vol. in-16. Cha 2 ff.. retié. 8 fr. 50 MANDTmB. LeBtntnULmMintsemreM-m&mM,9fr.;Mft.,i2fr..retit, i4& 0. DORÉ. Les Contes de Perrault. Prêt de P.-J. STArn. ln-folio 10 pl. Cart., 26 fr.; rel. amateur, 30 fr.
La température s'est fortement abaissée; on note
ce matin des minima négatifs dans toute la banlieue
et à 9 heures le déficit sur la veille atteint 4°.
Le brouiitard. ̃– Un brouillard intense recou-
vrait ce matin Paris et la banlieue. Les trains ont
dû ralentir leur marche. 11 y a eu sur i'Ouest-Etat
notamment, des retards considérables. Des trains
ont même été supprimés comme cela est d'ailleurs
prévu sur les horaires en cas de brouillard.
D'après les observations qu'a faites M. Jaubert,
directeur de l'observatoire de la tour Saint-Jacques,
la hauteur du brouillard, à dix heures du matin,
était de.220 mètres au-dessus du sol; au-dessus du
brouillard le ciel était très pur et la température
élevée..
Le repos hebdomadaire. La commission
du travail de la Chambre a désigne hier une déléga-
tion do cinq membres chargés de protester auprès
du ministre du travail contre les dérogations appor-
tées à la loi sur .le repos hebdomadaire le jour de
Noël et le jour de l'An à Paris, et de lui demander
d'adresser aux préfets des instructions pour qu'ils
refusent leur approbation aux arrêtés que les muni-
cipalités pourraient prendre dans le même sens."
La délégation a demandé au ministre d'interpréter
moins largement dans l'avenir les textes de loi qui
permettent d'autoriser l'ouverture des magasins les
jours de fête locale.
Le ministre a déclaré qu'il ne pouvait revenir sur
les autapisations qu'il avait accordées.
Mlle Jeanne Laloë. Nous avons reproduit,
il y a quelques jours, quelques passages d'un article
de M. Gérault-Richard, qui annonçait que Mlle
Jeanne Laloë, la jeune femme journaliste dont on se
rappelle la candidature féministe dans le 9e arron-
dissement, était à t'agonie, et dans lequel le direc-
teur de Paris-Journal mettait en cause M. Léo-Allen
AdamoDoulo, un ami de Mlle Laloë. M. Leo-Allen
Adamopoulo nous adresse à ce sujet la lettre sui-
vante
Paris, 21 décembre.
Monsieur le rédacteur en chef,
Dans le numéro du Temps du 5 décembre dernier,
vous publiez sous le titre « L'agonie de Mlle Laloë »,
le récit d'une scène dramatique emprunté à un ar-
ticle de M. Gérault-Richard paru dans Paris-Journal
au cours de laquelle on me fait jouer un rôle cruel et
odieux.
Je vous serais reconnaissant de publier mon énergi-
que protestation contre les faits et gestes qui me sont
inexactement prêtés.
Comme celui de M. Gérault-Richard, votre bon cœur
s'est évidemment laissé surprendre par les exagéra-
tions de l'entourage d'une jeune femme dont je ne puis
et ne veux rien dire qui la diminue dans les sympa-
thies de ses confrères de la presse parisienne.
Veuillez agréer, etc.
LÉO-ALLEN ADAMOPOULO.
Un prêtre mort dans un hôtel. Un ecclé-
siastique, paraissant âgé a'une soixantaine d'an-
nées, se présentait hier, vers trois heures de l'après-
midi, dans un hôtel garni de la rue Baillet, c'est
une étroite voie des environs du Louvre, qui va de
la rue de l'Arbre-Sec à la rue de la Monnaie, en
compagnie a'une femme de mise correcte, et parais-
sant âgée d'une vingtaine d'années. Le couple de-
manda une chambre au premier étage, dont le prix
fut payé d'avance,
Vers une heure et demie du matin, le garçon de
.service, ayant passé devant la chambre occupée par
l'ecclésiastique trouva-la porte entre-bàlllée. La pièce-
était dans la plus profonde obscurité. Il entra, sa
bougie à la main. Sur le lit, vêtu simplement d'une
ehemisé et'd'un caleçon, le prêtre semblait reposer.
Sa compagne avait disparu. Après avoir vainement
essayé de le réveiller, "il appuya son oreille à l'en-
droit du cœur et constata que le malheureux avait
cessé de vivre. On prévint aussitôt M. Bi'aurain,
commissaire de police du quartier Saint-Germain-
l'Auxerrois. De l'enquête ouverte par ce magistrat
il semble résulter que l'ecclésiastique a succombé à
une atïection cardiaque et a dû être volé, après son
décès, par la jeune femme qui l'accompagnait. On
n'a trouvé, en effet, sur lui que la somme de 0 fr. 65
et tous ses papiers avaient disparu, hormis toutefois
un petit agenda de poche, contenant quelques notes
au crayon relatives à l'exercice du culte et l'adresse
d'un serrurier de la rue Milton qui sera interrogé.
cet après-midi. -»«.
Il semble également que le défunt fût à la veilla
.d'entreprendre un long voyage, car il y est question
de l'agence Cook:
Nous ignorons le nom de notre client de passage,
nous a dit ce matin la patronne de l'hôtel. Mais il fré-
quentait assez régulièrement le quartier, et plusieurs
agents le connaissaient de vue.
Le cadavre du prêtre est resté l'hôtel en atten-
dant que son identité soit établie.
Une grave affaire. M. Bontineau, commis-
saire de police du quartier des Quinze-Vingts, était
avisé hier matin que, rue des Charbonniers, de la
chambre d'un étu liant, absent depuis quatre jours,
se dégageait une odeur nauséabonde.
• Il sa rendait chez l'étudiant, du nom do Husson,
faisait ouvrir la porte par un serrurier et trouvait le
cadavre d'un enfant nouveau -né en état- complet de
décomposition. Husson était arrêté dans! la journée
et amené au commissariat. Il déclarait d'abord que
le cadavre lui avait été remis pour èlre-mis .dans de
l'alcool par un de ses amis, un étudiant en médecine
nommé Mazet. Mais il devait bientôt avouer qu'il
avait voulu rendre service à un ami, M. Raoul Vil-
net, qui avait une amie « Moumoune », de son nom
véritable Clémence Auger, dont la maternité était
prochaine et.qu'il voulait faire délivrer. Husson
s'adressa à Mazet, vieil étudiant en médecine, qui
pour 50 fr., se chargea de l'opération.
Le commissaire de police a arrêté dans la jour-
née Vilnet et son amie Clémence Auger, ainsi que
l'étudiant Mazet.
La.perquisition opérée au domicile de ce dernier a
fait découvrir deux cadavres d'enfants nouveau-
nés, macérant dans l'alcool, et des lettres qui per-
mettent de supposer que l'étudiant Mazet a fait de
nombreuses opérations analogues.
Les quatre inculpés ont été envoyés au Dépôt et
M. Drioux a été chargé d'ouvrir une instruction.
Tentative crîmïueHe sur le réseau de l'E-
tat. La direction des chemins de fer de l'Etat
communique la note suivante
Le 20 décembre, entre quatre et six heures du matin.)
quatre coussinets ont été placés sur la voie, près de
la gare de Mazeray, au kilomètre 469 de la ligne de
Paris à Saintes.
Ils ont été coupés par la machine du train de mar-
chandises 1004, qui a éprouvé une violente secousse.
On doit se féliciter qui! n'en soit pas résulta d'ac-
cident.
Le charretier assassiné. Les gendarmes
de Mennecy (Seine-et-Oise), ont arrêté "hier soir,
dans un débit de vins de cette localité, un journa-
lier, Emile Méry, que l'on croit être l'assassin du
charretier Robert, tué sur la route de. Fontainebleau
à Paris. Méry nie.
Un notaire arrêté pour fans, Le parquet
d'Avallon s'est transporte mercredi à Santigny
pour commencer une information sur des faits très
graves reprochés à Me 1lorcheron, notaire, inculpé
de'faux et d'abus de confiance et mis en état d'ar-
restation ainsi que l'annonçait hier le Pelit Temps.
Ayant reçu d'une cliente des fonds destinés a ivn
placement, le notaire les avait gardés en sa posses-
sion. Il aurait dit à la cliente qu'une partie de son
argent était placé et lui aurait offert "la remise du
reste, faute d'emploi. Il lui aurait fait signer une
quittance en blanc, lui aurait rendu, une partie de la
somme, remplissant après coup la quittance comme
si la somme entière eut été remboursée.
L'arrestation de Me Porcheron a donné lieu à une
scène extrêmement pénible. La femme, les enfants
et le beau-père du notaire se sont répandus en gé-
missements et en sanglots, Me Porcheron s'est jeté
lui-même aux pieds des magistrats, les priant de
lui épargner la honte de traverser Santigny entre.
deux gendarmes.
Marins étrangers frappés par deux agents.
-Deux gardiens de la police rouennai?e étaient de
service aans la nuit de mardi à mercredi sur le quai
Jean-de-Béthencourt, quand l'un d'eux frappa d'un
coup de poing au visage un matelot anglais qui ve-
nait de descendre du steamer Carnyol. Le matelot
prévint son capitaine de l'agression dont il venait,
dit-il, d'être l'objet sans aucun motif. Le capitaine
rechercha les deux agents. Il ne tarda pas à les re-
trouver mais à la première observation. qu'il leur
fit les deux gardiens de la paix tombèrent sur les
Anglais à bras raccourcis. Ainsi malmenés, les deux
hommes remontèrent il leur bord, poursuivis par
les agents, dont l'un d'eux avait dégainé.
De l'enquête à laquelle s'est livré le commissaire
de police du quartier, il résulte que les mêmes
agents auraient également, bousculé et frappé le.
second du Carnyol, qui rentrait à son bord.
~enrot IIWIGII 1111 e..1M8Q1III1ioWIrQ8, 6je rak tvgrl 1111- m 1911 I19ASAIIY.
Los deux sergents de ville ont été invités à se te-
nir à la disposition 'du juge d'instruction.
INFORMATIONS DIVERSES
M. Jean Dupuy, ministre du commerce, a offert
aujourd'hui un déjeuner en l'honneur de la commis-
sion sénatoriale des douanes et du bureau du groupe
du commerce et de l'industrie du Sénat.
M. Briand, président du conseil, a reçu hier soir
M. Isvolski, le nouvel ambassadeur de Russie à Paris.
La fin de l'année suscite à beaucoup d'importantes
dépenses de toute sorte, c'est pourquoi il est tout in-
diqué de s'adresser aux Grands Magasins Dufayel qui
offrent un choix colossal et vendent à des prix de
bon marché défiant toute concurrence, bronzes, mar-
bres, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, pianos, instru-
ments de musique, cycles, voitures d'enfants, mobi-
liers par milliers, etc., au comptant ou avec de grandes
facilités de payement. Les catalogues et brochures
explicatives sont adressés franco sur demande. Au
cinématographe, tous les jours, sauf le dimanche, de
deux heures à six heures, à toutes les séances, grande
nouveauté sensationnelle que tout le monde voudra
admirer Noël avec musique de scène, soli, chœurs,
etc. Five o'clock tea.
'y TRIBUNAUX
Un chauffeur doit ôêro maitra de sa vitesse.
Aux termes de la réglementation concernant la cir-
culation des automobiles, le conducteur d'une auto-
mobile. doit rester constamment maître de sa vitesse,
ralentir et même arrêter le mouvement toutes les
fois que le véhicule pourrait être une cause d'àcci-
dent, de d sordre ou de gêne pour la circulation.
La Cour de cassation vient de faire de cette dispo-
sition une intéressante application, en mettant à la
charge de l'automoboliste un accident arrivé dans
les circonstances suivantes
Un cheval attelé à une voiture et qui se trouvait
sur laroute que parcourait l'automobile, effrayé par
l'arrivée de celle-ci, se mit brusquement à reculer
en échappant à la direction de son conducteur et se
plaça perpendiculairement à la route, sur la droite.
Ceci se passait alors que l'automobile était encore
à 60 mètres, marchant ses lanternes allumées (au
milieu de décembre, à sept heures du matin) et à
une allure modérée.
Le chauffeur bloqua immédiatement ses trois
freins, mais malgré la distance et son allure, il ne
put éviter la collision avec la voiture qu'il culbuta
pour ne s'arrêter qu'à 3 ou 4 mètres au delà.
La chambre des requêtes de la Cour de cassation,
présidée par M. Tanon, a, dans son audience d'hier,
après avoir entendu le rapport du conseiller Dubois,
les conclusions de l'avocat-général Lombard et la
plaidoirie de Me Coutard, jugé que la responsabilité
de l'accident incombait uniquement au propriétaire
de l'automobile.
Pour en décider ainsi, l'arrêt déclare que bien que
l'automobile marchât à une allure modérée, son
conducteur, apercevant à 60 mètres un cheval don-
ner des signes de frayeur, et n'ayant pu éviter la
collision, n'était pas resté maître de sa vitesse com-
me le prescrit le décret ou 10 mars 1899. Il en est
-résulté à sa charge une faute entraînant sa respon-
sabilité.
L'affaire des faux tableaux. De notre corres-
pondant de Tours
Le faux comte d'Aulby persiste, on le sait, à sou-
tenir que les tableaux qu'ifa vendus à Mme Paine
étaient authentiques et valaient un million.
L'expert qui les a expertisés, lui fait remar-
quer une fois de plus le président, leà a évalués à
25,000 francs.
Daulby, pour faire connaître ses tableaux, avait
préparé uncatalogue avec photographies portant la
mention « Collection d'Aulby ». L'inculpé déclare
mie ce catalogue fut établi sur la demande de Mme
Paine.
Il y avait des notices sur certains tâbleaux,dontla
Vénus, du Titien; qui aurait été vendue à la mort de
George III, roi d'Angleterre. Les prix figurent éga-
lement sur chaque reproduction ce dernier
tableau est évalué 150,000 dollars. Le Murillo
1,750,000 francs. Daulby se faisait adresser en Tou-
raine des tableaux qu'il achetait à Paris et les ren-
voyait ensuite à Paris chez Mme Paine. Ces .ta-
bleaux provenaient de chez MM. Herzog et Rossel,
marchands à Paris. Uri Corot acheté 400 francs fut
vendu 6,000 francs à Mme Paine.
M. Roger Milles est entendu comme témoin. Il
démontre techniquement que les tableaux attribués
au Titien, à Murillo, Greuze, Metzys, sont tous des
copies, et de très mauvaises copies.
D. Mme Paine assistait-elle à l'expertise? `!
R. Oui, elle parut même stupéfaite de ma déclara-
tion.
Le président interroge ensuite Mme Daulby. Celle-
ci déclare avoir ignoré tout ce qui concerne la vente
des tableaux à Mme Paine. qu'elle recevait le mieux
possible au château de la Tour.
Au sujet de la présence chez elle de Mme Paine,
Mme Daulby déclare qu'elle ne connaissait absolu-
ment rien des relations de son mari avec son in-
vitée.. •
Jamais je n'aurais admis une chose aussi mal-
propre, aussi malsaine.
D. Vous avez cependant appris les relations en ques-
tion ? 1
R. Oui, parce que mon mari me l'a dit. Je ne sais
rien des ventes; du reste, les affaires d'argent ne
m'intéressent pas. J'avais assez à faire de ma maison
et de mes quatre enfants. J'aimais la vie simple.
M0 Hurel voulant poser des questions à Mme
Dauiby d'après des notes que lui passe Phomme
d'affaires do Mme Paine, MI Maurice Bernard pro-
teste contre un homme qui, sans en avoir le droit,
est assis au milieu des avocats. Une tempête se dé-
chaine. Le président est obligé de suspendre l'au-
dience. A la suite de cet incident Mme Daulbyrefuse
de répondre.
Cependant, interrogée sur le témoignage de
M. Thomson, qui fut invité à visiter la collection
de Mme Paine, elle déclare que ce témoin a été.
acheté par la partie civile.
Avant le renvoi de.l'audience à demain Me Mau-
rice Bernard lit la lettre suivante
Monsieur,
En raison du rôle que vous allez avoir à jouer dans
le procès Daulby-Hamiltoa-Paine, permettez-moi de
m'adresser à vous pour remettre certaines choses au
point. 1..
Je lis en effet dans les journaux de ce matin que
l'ex-madame Paine est devenue la duchesse de Choi-
̃seul or, elle n'a aucun droit de s'appeler ainsi. Elle
est en réalité la duchesse de Praslin, ayant épousé le
petit-fils du célèbre duc de Prasliu, de sanglante mé-
moire.
Etant moi-même le duc de Choiseul et le chef de ma,
famille, je ne pouvais laisser passer sans protester
une pareille inexactitude, de nature à établir une con-
fusion entre la duchesse de Choiseul, ma temme, qui
n'a rien à voir aux débats qui vont se dérouler, et la
nouvelle duchesse de Praslin.
Veuillez agréer, je vous prie, etc.
DUC DE CHOISEUL.
Lecture est donnée également d'un télégramme
du commandant de Choiseul, en garnison à Belfort,
qui demande d'empêcher Mme Paine de prendre le
titre de duchesse de Choiseul, celle-ci étant seule-
ment duchesse de Praslin.
•"NECROLOGIE
Nous apprenons avec regret la 'mort du peintre
Edward Loe'vy. Né à Varsovie en 1857 et venu à
Paris à dix-huit ans, il débuta au Salon par un
tableau qui tut très remarqué et lui valut une mé-
daille. Malgré ce succès, il dut se consacrer presque
exclusivement à une besogne considérable comme
dessinateur, en collaborant à un grand nombre de
revues et de journaux illustrés en fournissantnotam-
ment au Larousse la plupart des portraits qui émail-
lent cette publication.
Homme de grand cœur, tout dévoué a ses confrè-
res, LoCvy fut l'organisateur du syndicat des dessi-
nateurs et iilustratears présidé par M. Lue-Olivier
Merson.
Ses. obsèques se feront demain vendredi à Orgerus
(Seine-et-Oise). On se réunira àl'Hôtel-Dieu-à dix
heures pour se rendre à la gare Montparnasse.
On annonce la mort du docteur Fée, médecin
inspecteur en retraite, commandeur de la Légion
d'honneur, décédé à Nantes le 20 décembrè. H était
né à Strasbourg où son frère, le célèbre botaniste
Fée, membre de l'Académie de médecine depuis la
fondation, a occupé la chaire d'histoire naturelle à"
la faculté de Médecine de 1883 à 1870. Il avait ètérè-
pétîteur à l'Ecole du service de santé militaire et
agrégé à la faculté de médecine. Longtemps direc-
teur du service de santé du 11e corps d'armée, il se
fixa à Nantes quand l'âge de la retraite fut arrivé.
Le docteur Fée appartenait à la brillante phalange
de l'école de Strasbourg qui est représentée aujour-
d'hui à l'Académie de médecine par les docteurs De-
Jorme, Kelsch, Laveran, Lereboullet. C.-T.
ÏHÉATBES
Théaxre SARAH-BERNHARDT Panurge »
Panurge, le héros immortel créé par Rabelais
le mai compagnon sujet à la maladie que l'on ap-
pelle « faulte d'argent *>, qui aussi connaît soixante-
trois manières de se procurer des écus, mais aussi
deux cent quatorze de les dépenser, pipeur, batteur
de pavé, paillard, un peu filou, buvant sec et con-
tant bien. Tel est le personnage que MM. Eugène et
Edouard Adenis ont transporté sur la scène du théâ-
tre Sarah-Bernhardt.
Panurge, arrivé de Touraine à Paris, se demande
s'il va se marier. Oui? Non? Plutôt non, car il a
peur d'être trompé. Même les beaux yeux de sa
camarade d'enfance, Bachelette, qui lui plaît et qui
a du goût pour lui, ne le décident pas. Voici que le
parrain de Bachelette, le seigneur de Basché, veut
molester un huissier. Selon la mode tourangelle,
une cérémonie nuptiale autorisera à l'égard de Ctii-
canous les farces et les brimades. On simule un ma-
riage entre Bachelette et Panurge. Mais un moine,
que Panurge a raillé, se substitue au faux moine
aposté pour la feinte cérémonie le mariage de Pa-
nurge avec Bachelette se trouve béni et consacré.
Panurge, toujours en proie aux mêmes inquiétudes
sur les suites des unions conjugales, s'enfuit dans
un couvent; Bachelette l'y rejoint; tout finit par
l'union définitive des deux amoureux. Un peu de
musique, d'aimable musique, et cela ferait un char-
mant opéra comique.
Agréable et souriante, l'œuvre nouvelle des frères
Adenis, qui est en vers, a été chaleureusement ac-
cueillie. M. Galipaux représente Panurge; sa verve,
son esprit, son agilité font la joie des spectateurs.
A la Comédie-Française.
Il n'y a pas eu à la Comédie et il ne pouvait y
avoir de sociétaires élus cette année, le nombre des
parts en exercice ayant atteint le maximum des
douzièmes prévus par les décrets. Autrefois, il y
avait 13 ou 14 parts en exercice, 16 ou 17 au maxi-
mum, et lorsque la nomination de Mile Brandès, de
M. Duflos et de M. Leitner mit la Comédie dans la
situation engorgée au point de vue du sociétariat où
elle est aujourd'hui, le ministre rappela par une cir-
culaire que, pour assurer l'avenir, il était prudent,
il était nécessaire de revenir à une moins facile dis-
tribution des douzièmes.
Aujourd'hui toutes les parts statutaires sont dis-
tribuées avec une libéralité excessive, et il ne reste
que la part en réserve, un moment imprudemment
attribuée à M. Huguenet, et qui, pour la marche
normale de la Maison, doit en effet être « réservée ».
Les décrets commandent l'augmentation statutaire
des nouveaux sociétaires, et le comité en a nom-
mé cinq l'an dernier.
Déjà embarrassé Y>ar sa générosité il avait alors,
ne disposant pas des douzièmes exigés par la loi,
promis à Mlle Roch. de l'élire sociétaire « dès qu'il
y aurait en dehors de la part de réserve, des dou-
zièmes disponibles », et cette promesse il l'a renou-
velée avec inscription au procès-verbal.
Mais s'il y avait eu des douzièmes disponibles,
n'eût-il pas été de toute justice d'augmenter les so-
ciétaires qui artistiquement et commercialement ont
fait le succès de l'exercice 1910: M. Grand, MllePié-
rat, Mlle Lcconte, Mlle Cerny, Mlle Sorel? Ces so-
ciétaires se sont inclinés tout naturellement devant
une nécessité temporaire.
Lorsqu'on parle de candidatures au sociétariat, il
faut d'abord savoir si les parts fixées par les décrets;
permettent des nominations.
On finirait, si l'on ne songeait pas au lendemain,
par ne plus pouvoir évoluer, ni élire, ni augmenter
personne.
L'administrateur général a fait part à l'assemblée
des prévisions que donnent les chiffres pour l'exer-
cice 1910. Le bénéfice de l'année est de 430,000 francs,
sur lesquels la mise en réserve de 10 0/0 est de
43,000 francs, la réserve pour les réparations de
10,000 francs, plus la demi-part à convertir statutai-
rement en rentes. Et le bénéfice net étant, ces prélè-
vements faits, de 377,000 francs, la part serait à
l'heure présente de 17,000 francs environ. Mais
l'exercice clos ne peut être apprécié qu'en mai, et
c'est à l'assemblée générale du mois de mai que, se-
lon l'usage, l'administrateur fera connaître le résuk
tat définitif.
L'assemblée d'hier a voté plusieurs motions après
avoir élu les trois membres qui complètent pour
1911 la commission de lecture MM. Truffier, R.
Duflos et Siblot. ̃
Parmi ces motions, la plus importante est celle
que les sociétaires, accablés de requêtes, de sol-
licitations, de demandes de toutes sortes, ont ré-
clamé eux-mêmes '̃;
« L'assemblée générale vote à l'unanimité que les
artistes de la Comédie-Française ne peuvent prêter
leur concours sur un théâtre que pour des représen-
tations officielles ou des œuvres d'enseignement ou
de bienfaisance. En cas d'infraction le comité sera
appelé à fixer le chiffre de l'amende encourue. »
Au Théâtre-Lyrique de la Gaîté
La santé de M. Lucien Fugëre étant complètement
rétablie, la première représentation (A) dé Don Qui-
chotte demeure fixée au jeudi 29 décembre. La répé-
tition générale aura Heu la veille dans l'après-midi
et la première (B) le vendredi 30 décembre.
À l'Opéra
Nous avons annoncé que MM. Messager et Brous-
san devaient donner, au mois de juin prochain, plu-
sieurs séries de représentations de la Tétralogie de
Richard Wagner.
Le premier cycle de quatre représentations est fixé
aux 10, 11, 13 et 15 juin M. Van Dyck est dès à pré-
sent engagé pour participer à ce cycle, le seul au-
quel il puisse prendre part, puisqu'il doit partir à
Bayreuth le 16 juin. Dans les cycles suivants, on
entendra M. Rousselière. D'autre part, les directeurs
de l'Opéra, pour rehausser encore l'éclat de ces
représentations, ont invité à les conduire les meil-
leurs icapeiimeister; ils ont reçu hier l'acceptation
de l'un des plus éminents, M. Nikisch, pour un des
cycles.
Ce soir
A l'Odéon, à huit heures et demie précises, première
représentation de Roméo et Juliette, de William Sha-
kespeare, traduction intégrale de M. Louis de Gra-
mont (aves la musique d'Hector Berlioz. Voici la dis-
tribution
Mlle Ventura, Juliette; MM. Desjnrdins, le Prologue;
Grétillat, le prince de Véi'one Flateau, Paris; Gay,
Montaigu Desfontaines, Canulet; Fontenoy, un parent
de Capulet; Joubé, Roméo; Vargas, Mercutio Maupré,
Benvolio; Person-Dumaine, Tybalt; Chambreuil, frère
Laurence Quillot, Balthazar; Dubus, frère Jean; Jean
d'Yd, Samson Dumont, Grégoire Stephen, Pierre
Courier, Abraham Denis d'Inès, un apothicaire
Mmes Barsange, dame Montaigu Kerwich, dame Ca-
pulet Barjiic, la nourrice de Juliette.
Programme musical (exécuté par l'orchestre et les
chœurs d'Edouard Colonne, sous la direction de M. Ga-
briel Pierné) Première- partie Tumulte. Roméo
seul. Tristesse de Roméo. Concert et bal.
Grande fête chez Capulet. –Scène d'amour.
Ëntr'acte Scherzo de la Reine Mab.
Deuxième partie Convoi de Juliette. Musique de
'scène.
A la Renaissance, demain, au «̃ Vendredi de la
Parisienne M. Pierre Mortier fera une conférence
sur « la Paresse » les principaux artistes parisiens
prêteront leur concours.
Matinées des fêtes de la Noël
DIMANCHE
Comédie-Française Le Misanthrope et le Malade ima-
g inaire.
Opéra-Comique Fartunio. Rictiard. Cœur de Lion.
Odéon: Roméo et Juliette.
Gaîté-Lyrique L'Africaine.
Apollo La Veuve joyeuse.
Trianan-Lyrique Le Voyage de Sazette.
Vaudeville, Gymnase, Variétés, Nouveautés, Porte- 1
Saïnt-Martin, Sarah-Bernhardt, Renaissance, Châtelet,
Palais-Royal, théâtre Réjane, Bouffes-Parisiens, Athé-
née, Antoine, Ambigu, Déjazet, Cluny, théâtre des Arts,
Capucines, Grand-Guignol, théâtre Michel mêmes
spectacles, que le soir.
SalIe Gaveau (Concert-Lamoureux, sous la direction
de M. ChevillardJ. –Programme: Symphonie pastorale
(Beethoven). Fragments de [Enfance du Christ (Ber-
liaz),a-vec le concours de M. Plamondon. Concerto
en sol majeur, pour piano (Beethoven), par M.Louis
Diômer. Quatrième Béatitude (César Franck), avec le
concours de MM. Plamondon et Alb. Gébelin. Chris-
tus (marche des Rois Mages) (Liszt).
Théâtre Femina (matinée pour la jeunesse). La
Revue de Noël.
Folies-Bergère, Olympia, Nouveau- Cirque specter
des divers.
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COLLECTIONS D'OBJETS D'ART 'ANCIENS
Moyen-Age, Renaissance, XVIIP Siècle
LUNDI
Odéon (2"1« anniversaire de Racine): Iphigénle en
Aulide. Les Plaideurs.
Gaîté-Lyrique Quo vadis?
Sarah-Bornhardt, Châtelet, Réjane, Bouffes-Parisiens,
Athénée, Antoine, Ambigu, Cluny mêmes spectacles
que le soir.
Théâtre Femina (matinée pour la jeunesse) La Re-
vue de Noël.
Folies-Bergère, Olympia, Nouveau-Cirque: spectacles
divers.
SPECTACLES DU JEUDI 22 DÉCEMBRE
théâtres
Opéra, relâche.
Vendredi la Damnation de Faust. Samedi Faust.
Lundi Tannhœuser.
Français. 8 h. 3/4. Comme ils sont tous.
Vendredi, samedi, lundi, mercredi-: les Marionnettes.
Samedi (mat.) le Passant; l'Aventurière l'Anglais
tel qu'on le parle. Dimanche (mat) le Misan-
thrope le Malade imaginaire; (soirée) la Joie fait
peur le Cid. Mardi: Comme ils sont tous.
Opéra-Comique, S h. 3/4 Werther.
Vendredi Macbeth.– Samedi: Louise. Dimanche
(mat.): Fortunio; Richard Cœur de Lion; (soirée):
Manon.
Odéon. 8 h. 1/2. Roméo et Juliette.
Vendredi, samedi, dimanche (mat. et soirée), lundi,
mardi, mercredi: Roméo et Juliette. Samedi (mat.):
les Affranchis; le Médecin malgré lui. Lundi
(mat.) Iphigénie en Aulide; les Plaideurs.
Gymnase 9 h. La Fugitive.
Vaudeville, 9 h. Montmartre.
Variétés, 8 h. 1/4. La Partie d'échecs le Bois sacré.
Gaité-Lyrique, 8 h. Quo vadis ?
Vendredi la Juive. Samedi le Trouvère. Di-
manche (mat.) l'Africaine (soirée) la Favorite.
Lundi (mat.): Quo vadis? (soirée): la Juive.
Mardi l'Africaine.
Renaissance. 8 h. 3/4. -La Main reste Mon ami Teddy.
TJi. Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/2.-Les Noces de Panurge.
Nouveautés, 8 h. 3/4. La Diva en tournée le Zèbre.
Th. Réjane, 9 h. Le Mariage de Mlle Beulemans.
Porte-Saint-Martin. 8 h. 3/4. L'Aventurier.
Th.Antoine. 8 h. 3/4. La Femme et le Pantin.
Châtelet, h. 25.– Arsène Lupin coni re Herlok Sholmès.
Athénée, 8 h. 1/4. Arrêt à Dijon; les Bleus de l'amour.
Palais-Royai, 8 h. 1/2. La Balance le Million.
Trianon-Lynque. 8 h. 1 4. Le Voyage de Suzette.
Vendredi: Si j'étais roi. Samedi: Mam'zelle Nitouche.
Bouf. -Parisiens, 9 h. Auteur; X aniho chezles courtisanes
Ambigu, 8 h. 1/2. Au Téléphone le Train de 8 h. 47.
Th. Apollo, 8 h. 3/4. Rêve de valse.
Vendredi, samedi la Veuve joyeuse.
Foiies-Dram. S h. 1/2.– Nos Femmes.
Th.des Arts, 9 h. Le Carnaval des Enfants; le Sicilien.
Th. Molière, 8 h. 1/2. La Tour de Nesle.
Cluny,8h.l/2 Clotiion. –Le Château des Loufoques.
Déiazet. 8 h. 1/4. Cervelle frite; Les Pigeonnettes.
Grand-Guignol, 9h.– Le Pharmacien; Sabotage; Condo-
léances Un peu d'idéal; Figures de cire.
Capucines, 9 h. Sauf vot' respect; Yette; le 2e larron.
Comédie-Royale.
spectacles-concerts
Folies-Bergère, 8 h. 1/2, Revue des Folies-Bergère.
Olympia, 8 h. 1/2. Vive Paris revue.
Grands Magasins Dufayel.- Concert et cinématographe
de 2 h. 1/2 à 6 heures tousies'ours. sauf le dimanche.
Nouveau-Cirque, 8h. 1/2. Les Joies de l'escadron Att. div.
Palais de Glace (Champs-Elysées). Patinage sur vraie
glace. Tous les jours de 2 à 7 h. et de 9 h. à minuit.
Kusée Grévin. Palais des mirages. Le Temple hindou.
Tr Eiffel, de midi à la nuitau20étageprescàUe"r.Bàrau 1"
Jardin d'acclimatation. Attractions diverses.
Alhambra. Cigale. Cirque Médrano. Cirque DE
Paris. Eldorado. Fubsy.– Ltjna-Park. Mou-
J-tN DB LA GALETTE. MounN-noUGE. SCALA.
AVIS ET COMMUNICATIONS
$&&mt$M ^nat*ïti©s»-LT.avoit
s:pq:flt
AÉRONAUTIQUE V
Une belle journée pour l'aviation
La journée d'hier nous a valu l'accomplissement par
nos aviateurs de remarquables prouesses. Le mauvais
temps qui sévissait depuis quelques semaines obli-
geait les pilotes à une inaction dont ils se sont em-
pressés de sortir dès qu'ils en ont eu l'occasion et au
premier coup les plus beaux records sont tombés.
La simple lecture des résultats atteints par les avia-
teurs au cours de la journée d'hier suffira à montrer
la valeur de leurs performances. Ces résultats ont été
les suivants
Legagneux, 515 kil. 900 en 5 h. 59, pour la Coupe Mi
chelin.
Mlle H. Dutrieu, 167 kil. 200 en 2 h. 35, pour la Coupe
Femina.
Le lieutenant Camerman, 23i kil. en 4 h. 2 m. 30",
pour le prix Lazare-Weiller.
Laurens, 100 kilom., en 1 heure 15 minutes, pour la
coupe ueperaussin.
Les trois premières de ces épreuves seront closes le
31 du courant et les prix qui les dotent définitivement
attribués à cette date. Neuf jours restent donc aux
concurrents des aviateurs vainqueurs hier pour tenter
de ravir à ceux-ci leur première place et ce bref délai
permet d'escompter une fin d'année fertile en nouveaux
exploits.
Legagneux bat le record du monde de distance
Le Petit Temps d'hier a signalé la performance de
Legagneux pour la Coupe Michelin. Cette coupe con-
siste en une somme de 20,000 fr., qui le 31 décembre
sera attribuée à l'aviateur ayant couvert à cette date,
la plus grande distance en un seul vol, sans escale.
Depuis un mois elle appartenait à Tabuteau, qui en
6 h. 1 avait volé 465 kil. 750. Dimanche, Henry Far-
man vola en vain 8 h. 12 m. 47 s.; il ne couvrit que
463 kil. 500.
Legagneux flt il y a huit jours, un essai que le mau-
vais temps interrompit. Hier à 8 h. 34 du matin, il
prenait à nouveau l'espace et ne reprit terre qu'à
2 h. 35 du soir, ayant volé ainsi pendant 6 h. 1 m., et
couvert 515 kilomètres 500 en un seul vol, ce qui cons-
titue le record du monde.
La performance de Mlle Dutrieu
La coupe Femina, que détient depuis hier Mlle Du-
trieu par 167 kil. 200, couverts en h. 35, revenait déjà
à cette aviatrice pour un vol précédent de 1 h. 9 m.
C'est sur l'aérodrome d'Etampes que Mlle Dutrieu a
battu elle-même son propre record. Le brouillard ayant
sévi durant toute la matinée, ce n'est qu'à 2 h. 9 m. du
soir que l'aviatrice put prendre le départ. Elle couvrit
les 100 kilo mètres en 1 h. 32 m.; les 150 kilomètres en
2 h. 20, et poursuivant courageusement son vol, alors
que l'obscurité régnait déjà sur le champ d'aviation,
elle ne reprit terre qu'à 4 h. 41 m.
Raid d'officiers
On sait que le lieutenant de vaisseau Byasson fit
avant-hier une tentative en vue du prix Lazare-Weiller
constitué par une somme de 25,000 francs qui sera
attribuée à l'officier aviateur ayant accompli le meilleur
vol au point de vue militaire à la date du 31 du cou-
rant. Arrêté par une panne de moteur le lieutenant
Byasson ne put couvrir que 100 kilomètres.
Le lieutenant Camerman futhier plus heureux. Parti
de Bouy (camp de Châlons) à 10 heures 30 du matin
avec le capitaine Hugoni à bord de son biplan, il s'éle-
vait aussitôt & 500 mètres, allait virer au-dessus de
Montigny-snr-Aube vers midi 20, et après une recon-
naissance vers le nord, il revenait atterrir au camp
de Châlons à 2 h. 32.m., ayant parcouru 232 kilom. en
4 h. 2 m., enlevant, malgré un brouillard intense, à son
camarade Delage, le prix Lazare-Weiller, du moins
provisoirement. t
Le lieutenant Camerman deviént donc détenteur du
prix Lazare-Weiller que détenait le lieutenant Delage
pour un vol de 204 kilomètres effectué en 3 heures 15
minutes.
Notons qne les trois grandes épreuves que sont la
coupe Michelin, le prix Lazare-Weiller et la coupe Fe-
mina sont actuellement détenues par trois aviateurs
ou aviatrice français et pilotant des appareils de cons-
truction française munis de moteurs construits par la
Société française des moteurs Gnome.
Le vol de l'aviateur Laurens
La coupe Deperdussin consistait en une somme de
25,000 francs à attribuer à l'aviateur couvrant le premier
100 kilomètres en circuit fermé avec un passager à
bord de son appareil à la condition que cet appareil
n'ait participé à aucun meeting d'aviation.
L'aviateur Laurens a gagné hier cette coupe sur
l'aerodrome de Bue en couvrant la distance imposée
dans les conditions fixées. Parti à 2 h. 12 minutes il re-
prit terre à 3 h. 28 ayant couvert les 100 kilomètres en
h. 16 minutes, battant ainsi le record du monde de
vitesse sur la distance établi à Reims par 1 h. 36 mi-
nutes par l'aviateur Aubrun.
L'AVIATION AUX INDES
On télégraphie de Calcutta que le baron de Caters à
bord d'un biplan a fait un vol d essai autour du terrain
du club Tollygunge.
Mme Sen, belle-sœur du maharani de. Kuehbehar, a
tenu l'air pendant quelque temps. C'est la première
femme qui ait pratiqué l'aéroplane aux Indes.
AUTOMOBILISME
UNE EXPOSITION PARTICULIÈRE
Au moment où le Salon de l'automobile vient de
fermer ses portes, il est bon de signaler que l'Auto-Pa-
lace, l'importante maison de vente d'automobiles du
77 bis, avenue de la Grande-Armée, a réuni dans ses
magasins quelques voitures d'occasion des grandes
marques, en modèles récents, qu'elle peut céder à des
conditions avantageuses.
Une visite s'impose à cette petite « exposition ».
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ET L'EPURATION DES EAUX D'EGOUT
Par le docteur L. Cramicnu
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COLLECTION HETZEL
An moment des Etrennes, la COLLECTION
HETZEL offre aux familles un choix d'oeuvres en
tout point parfaites. Son catalogue, par son classe-
ment même, permet de trouver promptement le -li-
vre propre à satisfaire le goût et les aptitudes du
destinataire.
Comme les années précédentes, des œuvres nou-
velles viennent nrendre place dans cette collection
le Secret de Wilhelm Storitz, Hier et Demaitt
(contes et nouvelles), par Jules Verne; Romans et
Contes de tous les pays; œuvres de P.-J. Stahl les
Patins d'argent, Histoire d'une famille améri-»
caine, les Quatre peurs de notre général, 3 ro-
mans réunis en un volume; En Droite ligne, paï1
P. Perrault; le Livre de Maurice, par F. de Silva;
Museau, Rara et Cio, album par George Roux et
J. Lermont. (Voir au bas de la page.)
ÊTRENNES-HâCHEKTE.
Le Catalogue des nouveautés d'étrennes publiées
par la librairie Hachette ET Cm présente, pour
1911. cette richesse et cette variété constantes qui;.
depuis sa fondation, sont la règle de la grande mai-
son d'édition. Nous citerons Hans Memlincy la
Châsse. de sainte Urisule, la sibylle persane; la
Diptyque de Martin, Van Nieuwenhove; Tiepolo,,
sa vie, son œuvre, son temps, par P. Molmenti;
l'Or du Rhin, la Walkyrie, illustré par Rackham;
l'Architecture romane en France; les Estampes
japonaises, par W. deSeialitz; Mantegna, l'œuvrer
du maître; Un mois à ïlome, par André Maui'elj
Au cœur de l'Antarctique, par sir Ernest Shackle-
ton la Route de l'air, par A. Berget; les Fauves;
d'Afrique par R. Dugmore; Mes chasses en Afri-
que, par Th. Roosevelt le Tibet dévoilé, par SveU
Hédin; les Races humaines: les types, les mœurs,
les coutumes de tous les hommes dans le monde en-
tier. (Voir aux annonces.)
Bilan DE LA Banque de Frange du 15 au 22 déc. 1910
Encaisse or. 3.388689.0.'i6 + 2.283.924
argent. 827.227.550 + 51.249
Portefeuille 998.438.461 26.993.707i'
Avances sur titres. C03.38G.48H + 4.297.872
Comptes courants part™ 562.541.185 + 5.911.419
Comute cour. du Trésor 165.822.993 + 17.708,81»
Billets en circulation. 5.151.983.675 40.2-il.57û
Bénéfices bruts des'es-
comntes et intérêts di-
vers de la semaine. 2.070.146
Dépenses 18.984
Bénéfices nets provisoires de la partie écoulée du
deuxième semestre des quatre dernières années, tels
ou'ils ressortent de la situation hebdomadaire
Bénéfices Cours corresp.
Année 1907. 4.991.490 4.220
19&8. 9.38i."r43 4.293:
1909. 8.873.101- 4.SOO'
1910. 12.603.072 4.349
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Recettes des chemins de fer
(49= semaine)
Est + 250.000 -E.. 5.6G
Etat (ancien réseau). G9.1u0 6.02
(r4e<~uMchetA). + 10:OOO + 1-T9
Midi. M'000 6.0Nord. + 252."00 + 3.86
Orléans. + 150.000 + 3.31
I,yon. + 70.000 + 0.32
Algériens. + 16.0OJ + 5.99
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Bordeaux. 22 décembre.
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Farines. Tendance tr. soutenue. Farines Heur du haut
Says 40 50 à 41 fr. les 100 kilos rendus supérieure du
Centre manque.
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sur expédition 126à 122 fr. les 100 kil. logé-; selon usages.
Produits secs. Colophane très pâle 40 fr.; dito or-
dinaire 36 fr.; brai supérieur 34 fr.; noir sec 31 fr. 50;
galipot demi-larmeux (esc. 3 1.3) 43 fr. les 100 kil.
Résines. Calmes. Jaune en pains 35 fr. les 100 kil.
net sans esc. acq.
Cires. Calmes. Jaunes Grandes Landes 360 fr.;
Petites Landes 350 fr.; Périgord 340 fr.; Saintongâ
340 fr.; étrangères Madagascar 330 fr.; cire animale
290 fr. les 100 kil. acq.
Gommes. Calmes. Sénégal bas du fleuve 82 fr.; Oa-
lam 75 !r.; Salabreda 45 fr. les 100 kil. acq.
Londres, 21 décembre.
Changes: Bombay 1 sh. 4 3/32 den.: i^ilcutta 1 sh.
4 S/32 den.; Hong-Kong 1 su. 10 1/8 den.; Shanglial
2 sn. 5 13/16 d.; Singapour et. Penang i sh. 4 1/8 d.;
Valoaraiso 10 15/16 den.; Yokohama 2 sh. 0 3/R den.
New-York, 21 décembre.
Changes sur Paris 5 23 3/4; sur Londres 4 82 3/8?
sur Berlin 95 »/».
t'.ntons. Recettes de ce jour 52,000 balles contre
39,000 l'an dernier. Total des 5 jrs 226,000 balles contra
161,000 l'an dern'. Middling Upland 15 15, inchangé.
Marché calme. Ventes nulles.
Futurs cour. 14 85; fév. 15 02; avril 15 29. Marché
à peine soutenu.
Cafés. liio Pair n° futurs: cour. 11 »»; fév. 11 04;
avril 11 »». Marché soutenu. Ventes 79.000 balles.
New Orléans. 21 décembre.
Cotons. Middling 14 9i, inchangé. Marché soutenu.
Ventes 1,300 balles.
Futurs: cour. 15 01; fév. 15 14; avril 15 43. Mardi*
soutenu.
Rio. 21 décembre.
Cafés. Recettes 10.000 sacs. Marché faible.
Stock 405.000 sacs Rio n° 7, 7,425 reis, baisse 200*.
Change 16 5/16, inchangé. Santos. 21 décembre,
Cafés Recettes 17.000 sacs Marché inacti!
Stock: 2,6.000 sacs.
Standard n« 7, 4.76,850 reis. baisse 50.
Bourse de commerce (Halle de Paris}.– Ï2 décembre.'
Les céréales sont calmes:
Seigles, 17 fr. à 17 50; orges, 18 fr. à 18 25; escourgeons,
17 25 à 17 50; avoines, 19 à Ï0 fr. les 100 kil. en gare d*
départ.
Les cours des légumes socs varient peu
Haricots: flageolets, âû if.; dito de pays, 55 ff.: Sois-
sons, 70 fr.; Liancourt, 60 fr.; gros pieds, 45 fr.; Suis-
ses blancs, 65 fr.; dito rouges, 46 fr.; Chartres. 48 fr.;
cocos blancs, î6 fr.; cocos rosés, 43 fr.; nains de paya,
38 fr.; nains étrangers nouveaux, 36 fr.; nains vieux,
32 fr.; lentilles, 22 à 40 fr.; pois verts, 50 fr,; pois cas-
sés, 58 à 70 fr. les 100 kil.
Les issues sont assez fermes
Gros son, 13 fr. à 13 25; son fin, 11 75 à 12 fr.; son
trois cases, 12 25 à 12 5<>; recoupettes,12 fr.; remoulnges
ordinaires, 15 75 à 16 fr.; dito blancs. 17 50 à 18 50 les
100 kil.
Les graines fourragères sont bien tenues
Trèfle incarnat nouveau, 125 fr.; luzerne de Provence,
225 fr.: dito de Beauce, 200 fr.; minette véritable, 150 fr.;
vesces do printemps. 26 fr.; dito d'hiver, 40 fr. lea
100 kil.; sainfoin 1™ coupe, 35 fr. les 5u kil.
Suifs. La cote du suir indigène, frais fondu de
boucherie. 43 1/2» et 1/2 n/0 humidité et impuretés
marchandise nue, franco gare ou quai Paris, a été fixée
hier à 86 fr., sans changement.
La situation est à peu près sans modification. Les
vendeurs sont toujours réservés et lea affaires très li-
mitées. La tendance est excessivement calme.
Le suif pressé à bouche reste de vente difficile et la
suif pressé à fabrique est délaissé,
On cote: 1er jus de mouton, 93 fr.; suif pressé frais
à bouche. 100 à 102 fr.: suif pressé à fabrique, à
98 fr.; suif au creton, 91 à 101 fr.: oléo-margarine extra,
110 fr.: 1,e, 100 fr.; ordinaire, 102 francs.
En produits fabriqués, ou cote stôsjine saponifia.»
107 50: dito distillation, J01 fr.; oléine saponification.
S0 fr. nu; dito distillation, 79 francs nu.
DE BEERS COXSOLMTED MISES, Ld
(KIMBERLEY)
Le conseil d'administration vient de déclarer
un dividende de:
Viugg pour cent (10 shillings par actions).
moins l'income-tax, sur les actions de préfé-
rence pour le semestre échéant le 31 décem-
bre 1910.
FORCE VeR&1l ~re!t'aU\.c'nlaU1;'
S~ <~ W b ~ll~dc5Cicn ifque et
inoC^nsiTo du jy O?.Bnry. HO, Hno Sis-as?,. ViTia. Pflk-aoilâ
~j2;r;m(:1 G~l'1's~w·'17:CC'Inl:`.112C~lit3C;SI'iCOGHf~
OL:7:8n. .̃<•;̃•̃̃̃»•«!••!̃ <4' -.es.
fcregations s'élèvent à 18 ou 19 millions avec les arré*
fages non payés, le total doit être d'environ 23 millions.
En l'espace de vingt années, il y a eu, si je ne me
trompe, trente-trois projets ou propositions de loi sur
les associations. Pouvait-on suspendre les opérations de
prêts chaque fois que le Parlement était saisi de la
question? Evidemment non. Et cependant, après le dépôt
du projet Waldeck-Rousseau, j'ai fait suspendre toute
négociation avec les congrégations, au moment où ce
projet a été mis à l'ordre du jour de la Chambre. Cette
fois, cela devenait sérieux.
Comment ont été consentis les prêts aux congréga-
tions ? Mais suivant la procédure habituelle pour tous
les prêts du Crédit foncier aux particuliers. Il y a des
règles imprimées qui datent de 1853, de la fondation
même du grand établissement de crédit; elles sont dis-
tribuées à tous les employés et ils doivent s'y tenir.
Quand une personne demande à emprunter, elle doit
justifier de son titre de propriétaire au moyen d'actes
notariés. Est-elle personne interposée? C'est au prê-
teur à faire la preuve, et rien n'est plus difficile, Tandis
que maintenant, d'après la loi de 1901, si on accuse
l'emprunteur d'être personne interposée, c'est à lui de
prouver le contraire. Vous voyez la différence.
Lorsque la demande de prêts est faite, que les piè-
ces justificatives ont été fournies, que tous les préli-
minaires sont terminés, l'employé fait un rapport qui
est visé par le sous-chef de bureau, le chef de bureau,
puis le chef de division, qui le transmet au sous-gou-
.verneur.
Lorsqu'une objection était faite, qu'il surgissait une
'difficulté, je soumettais ce rapport à la commission du
contentieux ou au comité judiciaire, et c'est sur leur
,avis que le prêt était consenti ou refusé.
Voilà ce qui s'est passé avant la loi de 1901.
La loi des associations est votée,les congrégations sont
'dissoutes, les liquidateurs sont nommés. C'est la seconde
perio.de. En 1902, le Crédit foncier revendique sa créance
sur un immeuble sis à Paris. Aussitôt le liquidateur, M.
Ménage, lui envoie du papier timbré. C'était donc la
guerre.
Les liquidateurs 'et le Crédit foncier avaient-ils inté-
rêt à cela?
Les liquidateurs ne tenaient évidemment pas à ce que
le Crédit foncier entrât en tiers dans leurs opérations.
Sa créance était indiscutable; c'était un adversaire con-
sidérable, puissamment armé par ses conseils. Tandis
qu'avec les autres prêteurs, on pouvait plaider; on pou-
vait les choisir, on pouvait soutenir que certains d'entre
eux n'avaient, que des créances fictives.
De son côté, le Crédit foncier pouvait-il entrer ainsi
en lutte avec les liquidateurs? Il ne faut pas oublier
que si aujourd'hui on crie « Racal » sur eux, c'étaient
à l'époque des personnages considérables. Le gouverne-
ment aurait-il permis cette lutte? N'aurait-on pas repro-
ché au Crédit foncier de vouloir mettre obstacle à l'ap-
plication de la loi sur les associations?
Toujours est-il qu'après cette première attaque,
un causa.
M. Duez vint me trouver comme mandataire de tous
les liquidateurs, avec un projet d'entente qui fut exa-
miné, discuté. Sur ces entrefaites, les autres liquida-
teurs désavouèrent M. Duez et le projet d'entente en
resta là.
Alors des accords verbaux se firent au jour le jour,
suivant les affaires, et ils flnirent par constituer une
sorte de procédure à laquelle se tinrent les deux par-
ties.
Le Crédit foncier avait mis pour condition au retrait
de son action, que les liquidateurs ne laisseraient pas
s'accumuler les arrérages, de façon à augmenter en-
core le total des créances et ensuite que les créances
du Crédit foncier ne seraient pas contestées, passant à
leur rang après les créances privilégiées.
Un arrêt de la Cour de cassation a. d'ailleurs justifié"
les demandes du Crédit foncier.
Dans ces conditions, les liquidateurs restaient seuls
maîtres de leurs opérations et touchaient les honorai-
res que le tribunal fixait.
Tous ces faits ont été consignés dans un rapport qui
fut adressé à M. Vallé, garde des sceaux, qui devait
répondre à la Chambre à une interpellation de M. Paul
Meunier; un nouveau rapport, qui reproduisait celui-ci,
fut adressé en 1905 à M. Merlou, ministre des finances,
interpellé au Sénat par M. de Lamarzelle.
Et maintenant je dois traiter une question plus per-
sonnelle un journal déclare ce matin qu'à la suite de
la saisie d'un document chez M. Martin-Gautier, j'avais
.été révoqué par le ministre des finances.
Rien n'est plus inexact. Quand j'ai été nommé con-
seiller-maître à la Cour des comptes, en remplacement
de M. Féry, d'Esolands, M. Cocliery, ministre des finances,
m'adressa une lettre dont voici la dernière phrase
« En vous désignant pour prendre rang dans la mai-
trise de la Cour, j'ai été heureux de vous permettre de
prolonger votre période d'activité dans l'administration
des finances et de vous témoigner ainsi l'estime du gou-
vernement pour les distingués services que vous avez
rendus au cours de votre longue carrière d'abord au
Conseil d'Etat, puis au Crédit foncier. En vue de mainte-
nir les liens qui vous attachent à-ce grand établisse-
ment auquel vous avez apporté de longues années de
dévouement, j'ai tenu à demander à M. le président de
la République de vous attribuer le titre de gouverneur
honoraire du Crédit foncier de France. »
Est-ce ainsi qu'on traite un révoqué? ajoute M Gau-
wain en souriant.
"FAITS BIVERS
.g'
Jeudi 22 décembre. Le régime de forte pression
avec temps brumeux et vents calmes qui s'établit sur
l'ouest et le centre de l'Europe paraît devoir persis-
ter le baromètre marque ce matin 768 mm. en Bre-
tagne, 770 mm. à Clermont-Ferrand, 774 à Vienne.
Un, dépression se tient entre l'Islande, et la Norvège
{752 mm). b
Le vent est faible et variable sur nos côtes de la
Manche et de 1 Océan il souffle de l'est en Provence.
Des pluies sont tombées dans quelques stations du
nord et de l'ouest du continent.
En France, on a recueilli 3 mm. d'eau à Brest, 2 à
Cherbourg, 1 à Biarritz.
La température a baissé dans l'ouest et le centre
de l'Europe.
Ce matin le thermomètre marquait –16° à Ar-
khangel, 4° à Clermont-Ferrand, –1° à. Paris, +5° à
Toulouse, 130 à Alger.
On notait 5° au puy de Dôme, 0° au Ventoux, –7°
au pic du Midi, –9» au mont Mounier.
En France, un temps nuageux ou brumeux et plus
Jroid est probable.
A Paris, hier, la température moyenne (G°5\ a été
supérieure de 4°l à la normale (2°3)..
Observatoire municipal (région parisienne)
Le ciel, qui s'est dégagé pendant l'ai r>L-midi d'hier,
feste beau ce matin, mais un brouillard assez épais
» étend sur toute notre région.
Le vent se fixe au sud, sa vitesse reste faible.
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0'\ Le Testament d'nn Excentrique. des Le =JJect
Miii~iiii Superhn Oréuoque. = Le Sphinx des son t C'. La J~ada.~UncJ-. TRIAtt. Histoire d'un MCESMNN-MA. F~.U.ME~v.d~iz.MaMONT. LesQaatraPeursda notre FT~
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S3 vessi:rs par L. Cv.aeTT; F. ce Yiliyaaérien.-LesHistcirnsdeJ:M. Vert, = Le; Ill>;r~~NoirC3, -Le .Chauctl- Gérard
MrfwAcII1 G. koux, 6 pL en. eouleurS'. C';I:;(;'I'ou~ 1:~lfl .F-e .u I>êuS eC'O'I.' l 'EsIOr¡HJU1 a Sonds unL'AlllllOh1.S ell) ;n~=s Citauevalameln~&·ilius'sr_é.-B_ormntgrnnd_rni:in:79r.-Cartoaadtolte,iDfr.-Rclfd,.lPi-, f:
P,7 ~u.nK_<:ntotu<:ur!i. au L'Edite da Sud–L'Archinc)nf"n== 1 !n S' r<.M,n '? Ir. Cartom~ toile, M ir.- ttclM. U. {-
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Loterir. Cinq en ballon. Vc):~ au Centre de Terre.=De la de 3 Anglais. Une Viile flottante. –ANBRtI,AnR!E. Les Kxite) de ta't'erre.–ca. CLÉMENT. Mi- traadia-8°il)ust..
CD == Mat)!iasSaudorf.=L
Ajt-)AVE~.
M LOUDEMER. En Vaeanres. telix DDDOIS. la~ Vie au Goiitinent Boir. Mt!XER.Df:KY,A;MMM.MPt!t DB St-SHüRE 0. FSD;LLEf, E·POHEEL, IiENIH, W S~ M~«~r~
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°.?11. ~!E.D,TADDANB, L illLEH, P.9E R1U53î.T, PEAaAULP, G. $d9D P:'J.SfAHL, O~
E D 1 t1 d un Pére. -André ,> Vie de Catitge ianr toua les 9en tt Àan! lIIU!!2-~E!!I,r.tOUAII8. Cmha ne volume f.lUS3t'l', lfr.60. G. SAND Uie. 2fr.25. Dessine de 1,. FROEIICH d
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VICTOR HD6g oomplet. t,2 vol. in-16. Cha 2 ff.. retié. 8 fr. 50 MANDTmB. LeBtntnULmMintsemreM-m&mM,9fr.;Mft.,i2fr..retit, i4& 0. DORÉ. Les Contes de Perrault. Prêt de P.-J. STArn. ln-folio 10 pl. Cart., 26 fr.; rel. amateur, 30 fr.
La température s'est fortement abaissée; on note
ce matin des minima négatifs dans toute la banlieue
et à 9 heures le déficit sur la veille atteint 4°.
Le brouiitard. ̃– Un brouillard intense recou-
vrait ce matin Paris et la banlieue. Les trains ont
dû ralentir leur marche. 11 y a eu sur i'Ouest-Etat
notamment, des retards considérables. Des trains
ont même été supprimés comme cela est d'ailleurs
prévu sur les horaires en cas de brouillard.
D'après les observations qu'a faites M. Jaubert,
directeur de l'observatoire de la tour Saint-Jacques,
la hauteur du brouillard, à dix heures du matin,
était de.220 mètres au-dessus du sol; au-dessus du
brouillard le ciel était très pur et la température
élevée..
Le repos hebdomadaire. La commission
du travail de la Chambre a désigne hier une déléga-
tion do cinq membres chargés de protester auprès
du ministre du travail contre les dérogations appor-
tées à la loi sur .le repos hebdomadaire le jour de
Noël et le jour de l'An à Paris, et de lui demander
d'adresser aux préfets des instructions pour qu'ils
refusent leur approbation aux arrêtés que les muni-
cipalités pourraient prendre dans le même sens."
La délégation a demandé au ministre d'interpréter
moins largement dans l'avenir les textes de loi qui
permettent d'autoriser l'ouverture des magasins les
jours de fête locale.
Le ministre a déclaré qu'il ne pouvait revenir sur
les autapisations qu'il avait accordées.
Mlle Jeanne Laloë. Nous avons reproduit,
il y a quelques jours, quelques passages d'un article
de M. Gérault-Richard, qui annonçait que Mlle
Jeanne Laloë, la jeune femme journaliste dont on se
rappelle la candidature féministe dans le 9e arron-
dissement, était à t'agonie, et dans lequel le direc-
teur de Paris-Journal mettait en cause M. Léo-Allen
AdamoDoulo, un ami de Mlle Laloë. M. Leo-Allen
Adamopoulo nous adresse à ce sujet la lettre sui-
vante
Paris, 21 décembre.
Monsieur le rédacteur en chef,
Dans le numéro du Temps du 5 décembre dernier,
vous publiez sous le titre « L'agonie de Mlle Laloë »,
le récit d'une scène dramatique emprunté à un ar-
ticle de M. Gérault-Richard paru dans Paris-Journal
au cours de laquelle on me fait jouer un rôle cruel et
odieux.
Je vous serais reconnaissant de publier mon énergi-
que protestation contre les faits et gestes qui me sont
inexactement prêtés.
Comme celui de M. Gérault-Richard, votre bon cœur
s'est évidemment laissé surprendre par les exagéra-
tions de l'entourage d'une jeune femme dont je ne puis
et ne veux rien dire qui la diminue dans les sympa-
thies de ses confrères de la presse parisienne.
Veuillez agréer, etc.
LÉO-ALLEN ADAMOPOULO.
Un prêtre mort dans un hôtel. Un ecclé-
siastique, paraissant âgé a'une soixantaine d'an-
nées, se présentait hier, vers trois heures de l'après-
midi, dans un hôtel garni de la rue Baillet, c'est
une étroite voie des environs du Louvre, qui va de
la rue de l'Arbre-Sec à la rue de la Monnaie, en
compagnie a'une femme de mise correcte, et parais-
sant âgée d'une vingtaine d'années. Le couple de-
manda une chambre au premier étage, dont le prix
fut payé d'avance,
Vers une heure et demie du matin, le garçon de
.service, ayant passé devant la chambre occupée par
l'ecclésiastique trouva-la porte entre-bàlllée. La pièce-
était dans la plus profonde obscurité. Il entra, sa
bougie à la main. Sur le lit, vêtu simplement d'une
ehemisé et'd'un caleçon, le prêtre semblait reposer.
Sa compagne avait disparu. Après avoir vainement
essayé de le réveiller, "il appuya son oreille à l'en-
droit du cœur et constata que le malheureux avait
cessé de vivre. On prévint aussitôt M. Bi'aurain,
commissaire de police du quartier Saint-Germain-
l'Auxerrois. De l'enquête ouverte par ce magistrat
il semble résulter que l'ecclésiastique a succombé à
une atïection cardiaque et a dû être volé, après son
décès, par la jeune femme qui l'accompagnait. On
n'a trouvé, en effet, sur lui que la somme de 0 fr. 65
et tous ses papiers avaient disparu, hormis toutefois
un petit agenda de poche, contenant quelques notes
au crayon relatives à l'exercice du culte et l'adresse
d'un serrurier de la rue Milton qui sera interrogé.
cet après-midi. -»«.
Il semble également que le défunt fût à la veilla
.d'entreprendre un long voyage, car il y est question
de l'agence Cook:
Nous ignorons le nom de notre client de passage,
nous a dit ce matin la patronne de l'hôtel. Mais il fré-
quentait assez régulièrement le quartier, et plusieurs
agents le connaissaient de vue.
Le cadavre du prêtre est resté l'hôtel en atten-
dant que son identité soit établie.
Une grave affaire. M. Bontineau, commis-
saire de police du quartier des Quinze-Vingts, était
avisé hier matin que, rue des Charbonniers, de la
chambre d'un étu liant, absent depuis quatre jours,
se dégageait une odeur nauséabonde.
• Il sa rendait chez l'étudiant, du nom do Husson,
faisait ouvrir la porte par un serrurier et trouvait le
cadavre d'un enfant nouveau -né en état- complet de
décomposition. Husson était arrêté dans! la journée
et amené au commissariat. Il déclarait d'abord que
le cadavre lui avait été remis pour èlre-mis .dans de
l'alcool par un de ses amis, un étudiant en médecine
nommé Mazet. Mais il devait bientôt avouer qu'il
avait voulu rendre service à un ami, M. Raoul Vil-
net, qui avait une amie « Moumoune », de son nom
véritable Clémence Auger, dont la maternité était
prochaine et.qu'il voulait faire délivrer. Husson
s'adressa à Mazet, vieil étudiant en médecine, qui
pour 50 fr., se chargea de l'opération.
Le commissaire de police a arrêté dans la jour-
née Vilnet et son amie Clémence Auger, ainsi que
l'étudiant Mazet.
La.perquisition opérée au domicile de ce dernier a
fait découvrir deux cadavres d'enfants nouveau-
nés, macérant dans l'alcool, et des lettres qui per-
mettent de supposer que l'étudiant Mazet a fait de
nombreuses opérations analogues.
Les quatre inculpés ont été envoyés au Dépôt et
M. Drioux a été chargé d'ouvrir une instruction.
Tentative crîmïueHe sur le réseau de l'E-
tat. La direction des chemins de fer de l'Etat
communique la note suivante
Le 20 décembre, entre quatre et six heures du matin.)
quatre coussinets ont été placés sur la voie, près de
la gare de Mazeray, au kilomètre 469 de la ligne de
Paris à Saintes.
Ils ont été coupés par la machine du train de mar-
chandises 1004, qui a éprouvé une violente secousse.
On doit se féliciter qui! n'en soit pas résulta d'ac-
cident.
Le charretier assassiné. Les gendarmes
de Mennecy (Seine-et-Oise), ont arrêté "hier soir,
dans un débit de vins de cette localité, un journa-
lier, Emile Méry, que l'on croit être l'assassin du
charretier Robert, tué sur la route de. Fontainebleau
à Paris. Méry nie.
Un notaire arrêté pour fans, Le parquet
d'Avallon s'est transporte mercredi à Santigny
pour commencer une information sur des faits très
graves reprochés à Me 1lorcheron, notaire, inculpé
de'faux et d'abus de confiance et mis en état d'ar-
restation ainsi que l'annonçait hier le Pelit Temps.
Ayant reçu d'une cliente des fonds destinés a ivn
placement, le notaire les avait gardés en sa posses-
sion. Il aurait dit à la cliente qu'une partie de son
argent était placé et lui aurait offert "la remise du
reste, faute d'emploi. Il lui aurait fait signer une
quittance en blanc, lui aurait rendu, une partie de la
somme, remplissant après coup la quittance comme
si la somme entière eut été remboursée.
L'arrestation de Me Porcheron a donné lieu à une
scène extrêmement pénible. La femme, les enfants
et le beau-père du notaire se sont répandus en gé-
missements et en sanglots, Me Porcheron s'est jeté
lui-même aux pieds des magistrats, les priant de
lui épargner la honte de traverser Santigny entre.
deux gendarmes.
Marins étrangers frappés par deux agents.
-Deux gardiens de la police rouennai?e étaient de
service aans la nuit de mardi à mercredi sur le quai
Jean-de-Béthencourt, quand l'un d'eux frappa d'un
coup de poing au visage un matelot anglais qui ve-
nait de descendre du steamer Carnyol. Le matelot
prévint son capitaine de l'agression dont il venait,
dit-il, d'être l'objet sans aucun motif. Le capitaine
rechercha les deux agents. Il ne tarda pas à les re-
trouver mais à la première observation. qu'il leur
fit les deux gardiens de la paix tombèrent sur les
Anglais à bras raccourcis. Ainsi malmenés, les deux
hommes remontèrent il leur bord, poursuivis par
les agents, dont l'un d'eux avait dégainé.
De l'enquête à laquelle s'est livré le commissaire
de police du quartier, il résulte que les mêmes
agents auraient également, bousculé et frappé le.
second du Carnyol, qui rentrait à son bord.
~enrot IIWIGII 1111 e..1M8Q1III1ioWIrQ8, 6je rak tvgrl 1111- m 1911 I19ASAIIY.
Los deux sergents de ville ont été invités à se te-
nir à la disposition 'du juge d'instruction.
INFORMATIONS DIVERSES
M. Jean Dupuy, ministre du commerce, a offert
aujourd'hui un déjeuner en l'honneur de la commis-
sion sénatoriale des douanes et du bureau du groupe
du commerce et de l'industrie du Sénat.
M. Briand, président du conseil, a reçu hier soir
M. Isvolski, le nouvel ambassadeur de Russie à Paris.
La fin de l'année suscite à beaucoup d'importantes
dépenses de toute sorte, c'est pourquoi il est tout in-
diqué de s'adresser aux Grands Magasins Dufayel qui
offrent un choix colossal et vendent à des prix de
bon marché défiant toute concurrence, bronzes, mar-
bres, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, pianos, instru-
ments de musique, cycles, voitures d'enfants, mobi-
liers par milliers, etc., au comptant ou avec de grandes
facilités de payement. Les catalogues et brochures
explicatives sont adressés franco sur demande. Au
cinématographe, tous les jours, sauf le dimanche, de
deux heures à six heures, à toutes les séances, grande
nouveauté sensationnelle que tout le monde voudra
admirer Noël avec musique de scène, soli, chœurs,
etc. Five o'clock tea.
'y TRIBUNAUX
Un chauffeur doit ôêro maitra de sa vitesse.
Aux termes de la réglementation concernant la cir-
culation des automobiles, le conducteur d'une auto-
mobile. doit rester constamment maître de sa vitesse,
ralentir et même arrêter le mouvement toutes les
fois que le véhicule pourrait être une cause d'àcci-
dent, de d sordre ou de gêne pour la circulation.
La Cour de cassation vient de faire de cette dispo-
sition une intéressante application, en mettant à la
charge de l'automoboliste un accident arrivé dans
les circonstances suivantes
Un cheval attelé à une voiture et qui se trouvait
sur laroute que parcourait l'automobile, effrayé par
l'arrivée de celle-ci, se mit brusquement à reculer
en échappant à la direction de son conducteur et se
plaça perpendiculairement à la route, sur la droite.
Ceci se passait alors que l'automobile était encore
à 60 mètres, marchant ses lanternes allumées (au
milieu de décembre, à sept heures du matin) et à
une allure modérée.
Le chauffeur bloqua immédiatement ses trois
freins, mais malgré la distance et son allure, il ne
put éviter la collision avec la voiture qu'il culbuta
pour ne s'arrêter qu'à 3 ou 4 mètres au delà.
La chambre des requêtes de la Cour de cassation,
présidée par M. Tanon, a, dans son audience d'hier,
après avoir entendu le rapport du conseiller Dubois,
les conclusions de l'avocat-général Lombard et la
plaidoirie de Me Coutard, jugé que la responsabilité
de l'accident incombait uniquement au propriétaire
de l'automobile.
Pour en décider ainsi, l'arrêt déclare que bien que
l'automobile marchât à une allure modérée, son
conducteur, apercevant à 60 mètres un cheval don-
ner des signes de frayeur, et n'ayant pu éviter la
collision, n'était pas resté maître de sa vitesse com-
me le prescrit le décret ou 10 mars 1899. Il en est
-résulté à sa charge une faute entraînant sa respon-
sabilité.
L'affaire des faux tableaux. De notre corres-
pondant de Tours
Le faux comte d'Aulby persiste, on le sait, à sou-
tenir que les tableaux qu'ifa vendus à Mme Paine
étaient authentiques et valaient un million.
L'expert qui les a expertisés, lui fait remar-
quer une fois de plus le président, leà a évalués à
25,000 francs.
Daulby, pour faire connaître ses tableaux, avait
préparé uncatalogue avec photographies portant la
mention « Collection d'Aulby ». L'inculpé déclare
mie ce catalogue fut établi sur la demande de Mme
Paine.
Il y avait des notices sur certains tâbleaux,dontla
Vénus, du Titien; qui aurait été vendue à la mort de
George III, roi d'Angleterre. Les prix figurent éga-
lement sur chaque reproduction ce dernier
tableau est évalué 150,000 dollars. Le Murillo
1,750,000 francs. Daulby se faisait adresser en Tou-
raine des tableaux qu'il achetait à Paris et les ren-
voyait ensuite à Paris chez Mme Paine. Ces .ta-
bleaux provenaient de chez MM. Herzog et Rossel,
marchands à Paris. Uri Corot acheté 400 francs fut
vendu 6,000 francs à Mme Paine.
M. Roger Milles est entendu comme témoin. Il
démontre techniquement que les tableaux attribués
au Titien, à Murillo, Greuze, Metzys, sont tous des
copies, et de très mauvaises copies.
D. Mme Paine assistait-elle à l'expertise? `!
R. Oui, elle parut même stupéfaite de ma déclara-
tion.
Le président interroge ensuite Mme Daulby. Celle-
ci déclare avoir ignoré tout ce qui concerne la vente
des tableaux à Mme Paine. qu'elle recevait le mieux
possible au château de la Tour.
Au sujet de la présence chez elle de Mme Paine,
Mme Daulby déclare qu'elle ne connaissait absolu-
ment rien des relations de son mari avec son in-
vitée.. •
Jamais je n'aurais admis une chose aussi mal-
propre, aussi malsaine.
D. Vous avez cependant appris les relations en ques-
tion ? 1
R. Oui, parce que mon mari me l'a dit. Je ne sais
rien des ventes; du reste, les affaires d'argent ne
m'intéressent pas. J'avais assez à faire de ma maison
et de mes quatre enfants. J'aimais la vie simple.
M0 Hurel voulant poser des questions à Mme
Dauiby d'après des notes que lui passe Phomme
d'affaires do Mme Paine, MI Maurice Bernard pro-
teste contre un homme qui, sans en avoir le droit,
est assis au milieu des avocats. Une tempête se dé-
chaine. Le président est obligé de suspendre l'au-
dience. A la suite de cet incident Mme Daulbyrefuse
de répondre.
Cependant, interrogée sur le témoignage de
M. Thomson, qui fut invité à visiter la collection
de Mme Paine, elle déclare que ce témoin a été.
acheté par la partie civile.
Avant le renvoi de.l'audience à demain Me Mau-
rice Bernard lit la lettre suivante
Monsieur,
En raison du rôle que vous allez avoir à jouer dans
le procès Daulby-Hamiltoa-Paine, permettez-moi de
m'adresser à vous pour remettre certaines choses au
point. 1..
Je lis en effet dans les journaux de ce matin que
l'ex-madame Paine est devenue la duchesse de Choi-
̃seul or, elle n'a aucun droit de s'appeler ainsi. Elle
est en réalité la duchesse de Praslin, ayant épousé le
petit-fils du célèbre duc de Prasliu, de sanglante mé-
moire.
Etant moi-même le duc de Choiseul et le chef de ma,
famille, je ne pouvais laisser passer sans protester
une pareille inexactitude, de nature à établir une con-
fusion entre la duchesse de Choiseul, ma temme, qui
n'a rien à voir aux débats qui vont se dérouler, et la
nouvelle duchesse de Praslin.
Veuillez agréer, je vous prie, etc.
DUC DE CHOISEUL.
Lecture est donnée également d'un télégramme
du commandant de Choiseul, en garnison à Belfort,
qui demande d'empêcher Mme Paine de prendre le
titre de duchesse de Choiseul, celle-ci étant seule-
ment duchesse de Praslin.
•"NECROLOGIE
Nous apprenons avec regret la 'mort du peintre
Edward Loe'vy. Né à Varsovie en 1857 et venu à
Paris à dix-huit ans, il débuta au Salon par un
tableau qui tut très remarqué et lui valut une mé-
daille. Malgré ce succès, il dut se consacrer presque
exclusivement à une besogne considérable comme
dessinateur, en collaborant à un grand nombre de
revues et de journaux illustrés en fournissantnotam-
ment au Larousse la plupart des portraits qui émail-
lent cette publication.
Homme de grand cœur, tout dévoué a ses confrè-
res, LoCvy fut l'organisateur du syndicat des dessi-
nateurs et iilustratears présidé par M. Lue-Olivier
Merson.
Ses. obsèques se feront demain vendredi à Orgerus
(Seine-et-Oise). On se réunira àl'Hôtel-Dieu-à dix
heures pour se rendre à la gare Montparnasse.
On annonce la mort du docteur Fée, médecin
inspecteur en retraite, commandeur de la Légion
d'honneur, décédé à Nantes le 20 décembrè. H était
né à Strasbourg où son frère, le célèbre botaniste
Fée, membre de l'Académie de médecine depuis la
fondation, a occupé la chaire d'histoire naturelle à"
la faculté de Médecine de 1883 à 1870. Il avait ètérè-
pétîteur à l'Ecole du service de santé militaire et
agrégé à la faculté de médecine. Longtemps direc-
teur du service de santé du 11e corps d'armée, il se
fixa à Nantes quand l'âge de la retraite fut arrivé.
Le docteur Fée appartenait à la brillante phalange
de l'école de Strasbourg qui est représentée aujour-
d'hui à l'Académie de médecine par les docteurs De-
Jorme, Kelsch, Laveran, Lereboullet. C.-T.
ÏHÉATBES
Théaxre SARAH-BERNHARDT Panurge »
Panurge, le héros immortel créé par Rabelais
le mai compagnon sujet à la maladie que l'on ap-
pelle « faulte d'argent *>, qui aussi connaît soixante-
trois manières de se procurer des écus, mais aussi
deux cent quatorze de les dépenser, pipeur, batteur
de pavé, paillard, un peu filou, buvant sec et con-
tant bien. Tel est le personnage que MM. Eugène et
Edouard Adenis ont transporté sur la scène du théâ-
tre Sarah-Bernhardt.
Panurge, arrivé de Touraine à Paris, se demande
s'il va se marier. Oui? Non? Plutôt non, car il a
peur d'être trompé. Même les beaux yeux de sa
camarade d'enfance, Bachelette, qui lui plaît et qui
a du goût pour lui, ne le décident pas. Voici que le
parrain de Bachelette, le seigneur de Basché, veut
molester un huissier. Selon la mode tourangelle,
une cérémonie nuptiale autorisera à l'égard de Ctii-
canous les farces et les brimades. On simule un ma-
riage entre Bachelette et Panurge. Mais un moine,
que Panurge a raillé, se substitue au faux moine
aposté pour la feinte cérémonie le mariage de Pa-
nurge avec Bachelette se trouve béni et consacré.
Panurge, toujours en proie aux mêmes inquiétudes
sur les suites des unions conjugales, s'enfuit dans
un couvent; Bachelette l'y rejoint; tout finit par
l'union définitive des deux amoureux. Un peu de
musique, d'aimable musique, et cela ferait un char-
mant opéra comique.
Agréable et souriante, l'œuvre nouvelle des frères
Adenis, qui est en vers, a été chaleureusement ac-
cueillie. M. Galipaux représente Panurge; sa verve,
son esprit, son agilité font la joie des spectateurs.
A la Comédie-Française.
Il n'y a pas eu à la Comédie et il ne pouvait y
avoir de sociétaires élus cette année, le nombre des
parts en exercice ayant atteint le maximum des
douzièmes prévus par les décrets. Autrefois, il y
avait 13 ou 14 parts en exercice, 16 ou 17 au maxi-
mum, et lorsque la nomination de Mile Brandès, de
M. Duflos et de M. Leitner mit la Comédie dans la
situation engorgée au point de vue du sociétariat où
elle est aujourd'hui, le ministre rappela par une cir-
culaire que, pour assurer l'avenir, il était prudent,
il était nécessaire de revenir à une moins facile dis-
tribution des douzièmes.
Aujourd'hui toutes les parts statutaires sont dis-
tribuées avec une libéralité excessive, et il ne reste
que la part en réserve, un moment imprudemment
attribuée à M. Huguenet, et qui, pour la marche
normale de la Maison, doit en effet être « réservée ».
Les décrets commandent l'augmentation statutaire
des nouveaux sociétaires, et le comité en a nom-
mé cinq l'an dernier.
Déjà embarrassé Y>ar sa générosité il avait alors,
ne disposant pas des douzièmes exigés par la loi,
promis à Mlle Roch. de l'élire sociétaire « dès qu'il
y aurait en dehors de la part de réserve, des dou-
zièmes disponibles », et cette promesse il l'a renou-
velée avec inscription au procès-verbal.
Mais s'il y avait eu des douzièmes disponibles,
n'eût-il pas été de toute justice d'augmenter les so-
ciétaires qui artistiquement et commercialement ont
fait le succès de l'exercice 1910: M. Grand, MllePié-
rat, Mlle Lcconte, Mlle Cerny, Mlle Sorel? Ces so-
ciétaires se sont inclinés tout naturellement devant
une nécessité temporaire.
Lorsqu'on parle de candidatures au sociétariat, il
faut d'abord savoir si les parts fixées par les décrets;
permettent des nominations.
On finirait, si l'on ne songeait pas au lendemain,
par ne plus pouvoir évoluer, ni élire, ni augmenter
personne.
L'administrateur général a fait part à l'assemblée
des prévisions que donnent les chiffres pour l'exer-
cice 1910. Le bénéfice de l'année est de 430,000 francs,
sur lesquels la mise en réserve de 10 0/0 est de
43,000 francs, la réserve pour les réparations de
10,000 francs, plus la demi-part à convertir statutai-
rement en rentes. Et le bénéfice net étant, ces prélè-
vements faits, de 377,000 francs, la part serait à
l'heure présente de 17,000 francs environ. Mais
l'exercice clos ne peut être apprécié qu'en mai, et
c'est à l'assemblée générale du mois de mai que, se-
lon l'usage, l'administrateur fera connaître le résuk
tat définitif.
L'assemblée d'hier a voté plusieurs motions après
avoir élu les trois membres qui complètent pour
1911 la commission de lecture MM. Truffier, R.
Duflos et Siblot. ̃
Parmi ces motions, la plus importante est celle
que les sociétaires, accablés de requêtes, de sol-
licitations, de demandes de toutes sortes, ont ré-
clamé eux-mêmes '̃;
« L'assemblée générale vote à l'unanimité que les
artistes de la Comédie-Française ne peuvent prêter
leur concours sur un théâtre que pour des représen-
tations officielles ou des œuvres d'enseignement ou
de bienfaisance. En cas d'infraction le comité sera
appelé à fixer le chiffre de l'amende encourue. »
Au Théâtre-Lyrique de la Gaîté
La santé de M. Lucien Fugëre étant complètement
rétablie, la première représentation (A) dé Don Qui-
chotte demeure fixée au jeudi 29 décembre. La répé-
tition générale aura Heu la veille dans l'après-midi
et la première (B) le vendredi 30 décembre.
À l'Opéra
Nous avons annoncé que MM. Messager et Brous-
san devaient donner, au mois de juin prochain, plu-
sieurs séries de représentations de la Tétralogie de
Richard Wagner.
Le premier cycle de quatre représentations est fixé
aux 10, 11, 13 et 15 juin M. Van Dyck est dès à pré-
sent engagé pour participer à ce cycle, le seul au-
quel il puisse prendre part, puisqu'il doit partir à
Bayreuth le 16 juin. Dans les cycles suivants, on
entendra M. Rousselière. D'autre part, les directeurs
de l'Opéra, pour rehausser encore l'éclat de ces
représentations, ont invité à les conduire les meil-
leurs icapeiimeister; ils ont reçu hier l'acceptation
de l'un des plus éminents, M. Nikisch, pour un des
cycles.
Ce soir
A l'Odéon, à huit heures et demie précises, première
représentation de Roméo et Juliette, de William Sha-
kespeare, traduction intégrale de M. Louis de Gra-
mont (aves la musique d'Hector Berlioz. Voici la dis-
tribution
Mlle Ventura, Juliette; MM. Desjnrdins, le Prologue;
Grétillat, le prince de Véi'one Flateau, Paris; Gay,
Montaigu Desfontaines, Canulet; Fontenoy, un parent
de Capulet; Joubé, Roméo; Vargas, Mercutio Maupré,
Benvolio; Person-Dumaine, Tybalt; Chambreuil, frère
Laurence Quillot, Balthazar; Dubus, frère Jean; Jean
d'Yd, Samson Dumont, Grégoire Stephen, Pierre
Courier, Abraham Denis d'Inès, un apothicaire
Mmes Barsange, dame Montaigu Kerwich, dame Ca-
pulet Barjiic, la nourrice de Juliette.
Programme musical (exécuté par l'orchestre et les
chœurs d'Edouard Colonne, sous la direction de M. Ga-
briel Pierné) Première- partie Tumulte. Roméo
seul. Tristesse de Roméo. Concert et bal.
Grande fête chez Capulet. –Scène d'amour.
Ëntr'acte Scherzo de la Reine Mab.
Deuxième partie Convoi de Juliette. Musique de
'scène.
A la Renaissance, demain, au «̃ Vendredi de la
Parisienne M. Pierre Mortier fera une conférence
sur « la Paresse » les principaux artistes parisiens
prêteront leur concours.
Matinées des fêtes de la Noël
DIMANCHE
Comédie-Française Le Misanthrope et le Malade ima-
g inaire.
Opéra-Comique Fartunio. Rictiard. Cœur de Lion.
Odéon: Roméo et Juliette.
Gaîté-Lyrique L'Africaine.
Apollo La Veuve joyeuse.
Trianan-Lyrique Le Voyage de Sazette.
Vaudeville, Gymnase, Variétés, Nouveautés, Porte- 1
Saïnt-Martin, Sarah-Bernhardt, Renaissance, Châtelet,
Palais-Royal, théâtre Réjane, Bouffes-Parisiens, Athé-
née, Antoine, Ambigu, Déjazet, Cluny, théâtre des Arts,
Capucines, Grand-Guignol, théâtre Michel mêmes
spectacles, que le soir.
SalIe Gaveau (Concert-Lamoureux, sous la direction
de M. ChevillardJ. –Programme: Symphonie pastorale
(Beethoven). Fragments de [Enfance du Christ (Ber-
liaz),a-vec le concours de M. Plamondon. Concerto
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Diômer. Quatrième Béatitude (César Franck), avec le
concours de MM. Plamondon et Alb. Gébelin. Chris-
tus (marche des Rois Mages) (Liszt).
Théâtre Femina (matinée pour la jeunesse). La
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Folies-Bergère, Olympia, Nouveau- Cirque specter
des divers.
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!• comptes rendus,, traductions, etc., etc., s'adresser
à l'AsiAocîation £ea Secrétaires de réflaelioQ,
f 46, rue Vivienite, Paris.
COLLECTIONS D'OBJETS D'ART 'ANCIENS
Moyen-Age, Renaissance, XVIIP Siècle
LUNDI
Odéon (2"1« anniversaire de Racine): Iphigénle en
Aulide. Les Plaideurs.
Gaîté-Lyrique Quo vadis?
Sarah-Bornhardt, Châtelet, Réjane, Bouffes-Parisiens,
Athénée, Antoine, Ambigu, Cluny mêmes spectacles
que le soir.
Théâtre Femina (matinée pour la jeunesse) La Re-
vue de Noël.
Folies-Bergère, Olympia, Nouveau-Cirque: spectacles
divers.
SPECTACLES DU JEUDI 22 DÉCEMBRE
théâtres
Opéra, relâche.
Vendredi la Damnation de Faust. Samedi Faust.
Lundi Tannhœuser.
Français. 8 h. 3/4. Comme ils sont tous.
Vendredi, samedi, lundi, mercredi-: les Marionnettes.
Samedi (mat.) le Passant; l'Aventurière l'Anglais
tel qu'on le parle. Dimanche (mat) le Misan-
thrope le Malade imaginaire; (soirée) la Joie fait
peur le Cid. Mardi: Comme ils sont tous.
Opéra-Comique, S h. 3/4 Werther.
Vendredi Macbeth.– Samedi: Louise. Dimanche
(mat.): Fortunio; Richard Cœur de Lion; (soirée):
Manon.
Odéon. 8 h. 1/2. Roméo et Juliette.
Vendredi, samedi, dimanche (mat. et soirée), lundi,
mardi, mercredi: Roméo et Juliette. Samedi (mat.):
les Affranchis; le Médecin malgré lui. Lundi
(mat.) Iphigénie en Aulide; les Plaideurs.
Gymnase 9 h. La Fugitive.
Vaudeville, 9 h. Montmartre.
Variétés, 8 h. 1/4. La Partie d'échecs le Bois sacré.
Gaité-Lyrique, 8 h. Quo vadis ?
Vendredi la Juive. Samedi le Trouvère. Di-
manche (mat.) l'Africaine (soirée) la Favorite.
Lundi (mat.): Quo vadis? (soirée): la Juive.
Mardi l'Africaine.
Renaissance. 8 h. 3/4. -La Main reste Mon ami Teddy.
TJi. Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/2.-Les Noces de Panurge.
Nouveautés, 8 h. 3/4. La Diva en tournée le Zèbre.
Th. Réjane, 9 h. Le Mariage de Mlle Beulemans.
Porte-Saint-Martin. 8 h. 3/4. L'Aventurier.
Th.Antoine. 8 h. 3/4. La Femme et le Pantin.
Châtelet, h. 25.– Arsène Lupin coni re Herlok Sholmès.
Athénée, 8 h. 1/4. Arrêt à Dijon; les Bleus de l'amour.
Palais-Royai, 8 h. 1/2. La Balance le Million.
Trianon-Lynque. 8 h. 1 4. Le Voyage de Suzette.
Vendredi: Si j'étais roi. Samedi: Mam'zelle Nitouche.
Bouf. -Parisiens, 9 h. Auteur; X aniho chezles courtisanes
Ambigu, 8 h. 1/2. Au Téléphone le Train de 8 h. 47.
Th. Apollo, 8 h. 3/4. Rêve de valse.
Vendredi, samedi la Veuve joyeuse.
Foiies-Dram. S h. 1/2.– Nos Femmes.
Th.des Arts, 9 h. Le Carnaval des Enfants; le Sicilien.
Th. Molière, 8 h. 1/2. La Tour de Nesle.
Cluny,8h.l/2 Clotiion. –Le Château des Loufoques.
Déiazet. 8 h. 1/4. Cervelle frite; Les Pigeonnettes.
Grand-Guignol, 9h.– Le Pharmacien; Sabotage; Condo-
léances Un peu d'idéal; Figures de cire.
Capucines, 9 h. Sauf vot' respect; Yette; le 2e larron.
Comédie-Royale.
spectacles-concerts
Folies-Bergère, 8 h. 1/2, Revue des Folies-Bergère.
Olympia, 8 h. 1/2. Vive Paris revue.
Grands Magasins Dufayel.- Concert et cinématographe
de 2 h. 1/2 à 6 heures tousies'ours. sauf le dimanche.
Nouveau-Cirque, 8h. 1/2. Les Joies de l'escadron Att. div.
Palais de Glace (Champs-Elysées). Patinage sur vraie
glace. Tous les jours de 2 à 7 h. et de 9 h. à minuit.
Kusée Grévin. Palais des mirages. Le Temple hindou.
Tr Eiffel, de midi à la nuitau20étageprescàUe"r.Bàrau 1"
Jardin d'acclimatation. Attractions diverses.
Alhambra. Cigale. Cirque Médrano. Cirque DE
Paris. Eldorado. Fubsy.– Ltjna-Park. Mou-
J-tN DB LA GALETTE. MounN-noUGE. SCALA.
AVIS ET COMMUNICATIONS
$&&mt$M ^nat*ïti©s»-LT.avoit
s:pq:flt
AÉRONAUTIQUE V
Une belle journée pour l'aviation
La journée d'hier nous a valu l'accomplissement par
nos aviateurs de remarquables prouesses. Le mauvais
temps qui sévissait depuis quelques semaines obli-
geait les pilotes à une inaction dont ils se sont em-
pressés de sortir dès qu'ils en ont eu l'occasion et au
premier coup les plus beaux records sont tombés.
La simple lecture des résultats atteints par les avia-
teurs au cours de la journée d'hier suffira à montrer
la valeur de leurs performances. Ces résultats ont été
les suivants
Legagneux, 515 kil. 900 en 5 h. 59, pour la Coupe Mi
chelin.
Mlle H. Dutrieu, 167 kil. 200 en 2 h. 35, pour la Coupe
Femina.
Le lieutenant Camerman, 23i kil. en 4 h. 2 m. 30",
pour le prix Lazare-Weiller.
Laurens, 100 kilom., en 1 heure 15 minutes, pour la
coupe ueperaussin.
Les trois premières de ces épreuves seront closes le
31 du courant et les prix qui les dotent définitivement
attribués à cette date. Neuf jours restent donc aux
concurrents des aviateurs vainqueurs hier pour tenter
de ravir à ceux-ci leur première place et ce bref délai
permet d'escompter une fin d'année fertile en nouveaux
exploits.
Legagneux bat le record du monde de distance
Le Petit Temps d'hier a signalé la performance de
Legagneux pour la Coupe Michelin. Cette coupe con-
siste en une somme de 20,000 fr., qui le 31 décembre
sera attribuée à l'aviateur ayant couvert à cette date,
la plus grande distance en un seul vol, sans escale.
Depuis un mois elle appartenait à Tabuteau, qui en
6 h. 1 avait volé 465 kil. 750. Dimanche, Henry Far-
man vola en vain 8 h. 12 m. 47 s.; il ne couvrit que
463 kil. 500.
Legagneux flt il y a huit jours, un essai que le mau-
vais temps interrompit. Hier à 8 h. 34 du matin, il
prenait à nouveau l'espace et ne reprit terre qu'à
2 h. 35 du soir, ayant volé ainsi pendant 6 h. 1 m., et
couvert 515 kilomètres 500 en un seul vol, ce qui cons-
titue le record du monde.
La performance de Mlle Dutrieu
La coupe Femina, que détient depuis hier Mlle Du-
trieu par 167 kil. 200, couverts en h. 35, revenait déjà
à cette aviatrice pour un vol précédent de 1 h. 9 m.
C'est sur l'aérodrome d'Etampes que Mlle Dutrieu a
battu elle-même son propre record. Le brouillard ayant
sévi durant toute la matinée, ce n'est qu'à 2 h. 9 m. du
soir que l'aviatrice put prendre le départ. Elle couvrit
les 100 kilo mètres en 1 h. 32 m.; les 150 kilomètres en
2 h. 20, et poursuivant courageusement son vol, alors
que l'obscurité régnait déjà sur le champ d'aviation,
elle ne reprit terre qu'à 4 h. 41 m.
Raid d'officiers
On sait que le lieutenant de vaisseau Byasson fit
avant-hier une tentative en vue du prix Lazare-Weiller
constitué par une somme de 25,000 francs qui sera
attribuée à l'officier aviateur ayant accompli le meilleur
vol au point de vue militaire à la date du 31 du cou-
rant. Arrêté par une panne de moteur le lieutenant
Byasson ne put couvrir que 100 kilomètres.
Le lieutenant Camerman futhier plus heureux. Parti
de Bouy (camp de Châlons) à 10 heures 30 du matin
avec le capitaine Hugoni à bord de son biplan, il s'éle-
vait aussitôt & 500 mètres, allait virer au-dessus de
Montigny-snr-Aube vers midi 20, et après une recon-
naissance vers le nord, il revenait atterrir au camp
de Châlons à 2 h. 32.m., ayant parcouru 232 kilom. en
4 h. 2 m., enlevant, malgré un brouillard intense, à son
camarade Delage, le prix Lazare-Weiller, du moins
provisoirement. t
Le lieutenant Camerman deviént donc détenteur du
prix Lazare-Weiller que détenait le lieutenant Delage
pour un vol de 204 kilomètres effectué en 3 heures 15
minutes.
Notons qne les trois grandes épreuves que sont la
coupe Michelin, le prix Lazare-Weiller et la coupe Fe-
mina sont actuellement détenues par trois aviateurs
ou aviatrice français et pilotant des appareils de cons-
truction française munis de moteurs construits par la
Société française des moteurs Gnome.
Le vol de l'aviateur Laurens
La coupe Deperdussin consistait en une somme de
25,000 francs à attribuer à l'aviateur couvrant le premier
100 kilomètres en circuit fermé avec un passager à
bord de son appareil à la condition que cet appareil
n'ait participé à aucun meeting d'aviation.
L'aviateur Laurens a gagné hier cette coupe sur
l'aerodrome de Bue en couvrant la distance imposée
dans les conditions fixées. Parti à 2 h. 12 minutes il re-
prit terre à 3 h. 28 ayant couvert les 100 kilomètres en
h. 16 minutes, battant ainsi le record du monde de
vitesse sur la distance établi à Reims par 1 h. 36 mi-
nutes par l'aviateur Aubrun.
L'AVIATION AUX INDES
On télégraphie de Calcutta que le baron de Caters à
bord d'un biplan a fait un vol d essai autour du terrain
du club Tollygunge.
Mme Sen, belle-sœur du maharani de. Kuehbehar, a
tenu l'air pendant quelque temps. C'est la première
femme qui ait pratiqué l'aéroplane aux Indes.
AUTOMOBILISME
UNE EXPOSITION PARTICULIÈRE
Au moment où le Salon de l'automobile vient de
fermer ses portes, il est bon de signaler que l'Auto-Pa-
lace, l'importante maison de vente d'automobiles du
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sa vie, son œuvre, son temps, par P. Molmenti;
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l'Architecture romane en France; les Estampes
japonaises, par W. deSeialitz; Mantegna, l'œuvrer
du maître; Un mois à ïlome, par André Maui'elj
Au cœur de l'Antarctique, par sir Ernest Shackle-
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New-York, 21 décembre.
Changes sur Paris 5 23 3/4; sur Londres 4 82 3/8?
sur Berlin 95 »/».
t'.ntons. Recettes de ce jour 52,000 balles contre
39,000 l'an dernier. Total des 5 jrs 226,000 balles contra
161,000 l'an dern'. Middling Upland 15 15, inchangé.
Marché calme. Ventes nulles.
Futurs cour. 14 85; fév. 15 02; avril 15 29. Marché
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avril 11 »». Marché soutenu. Ventes 79.000 balles.
New Orléans. 21 décembre.
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Futurs: cour. 15 01; fév. 15 14; avril 15 43. Mardi*
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Rio. 21 décembre.
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Stock 405.000 sacs Rio n° 7, 7,425 reis, baisse 200*.
Change 16 5/16, inchangé. Santos. 21 décembre,
Cafés Recettes 17.000 sacs Marché inacti!
Stock: 2,6.000 sacs.
Standard n« 7, 4.76,850 reis. baisse 50.
Bourse de commerce (Halle de Paris}.– Ï2 décembre.'
Les céréales sont calmes:
Seigles, 17 fr. à 17 50; orges, 18 fr. à 18 25; escourgeons,
17 25 à 17 50; avoines, 19 à Ï0 fr. les 100 kil. en gare d*
départ.
Les cours des légumes socs varient peu
Haricots: flageolets, âû if.; dito de pays, 55 ff.: Sois-
sons, 70 fr.; Liancourt, 60 fr.; gros pieds, 45 fr.; Suis-
ses blancs, 65 fr.; dito rouges, 46 fr.; Chartres. 48 fr.;
cocos blancs, î6 fr.; cocos rosés, 43 fr.; nains de paya,
38 fr.; nains étrangers nouveaux, 36 fr.; nains vieux,
32 fr.; lentilles, 22 à 40 fr.; pois verts, 50 fr,; pois cas-
sés, 58 à 70 fr. les 100 kil.
Les issues sont assez fermes
Gros son, 13 fr. à 13 25; son fin, 11 75 à 12 fr.; son
trois cases, 12 25 à 12 5<>; recoupettes,12 fr.; remoulnges
ordinaires, 15 75 à 16 fr.; dito blancs. 17 50 à 18 50 les
100 kil.
Les graines fourragères sont bien tenues
Trèfle incarnat nouveau, 125 fr.; luzerne de Provence,
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hier à 86 fr., sans changement.
La situation est à peu près sans modification. Les
vendeurs sont toujours réservés et lea affaires très li-
mitées. La tendance est excessivement calme.
Le suif pressé à bouche reste de vente difficile et la
suif pressé à fabrique est délaissé,
On cote: 1er jus de mouton, 93 fr.; suif pressé frais
à bouche. 100 à 102 fr.: suif pressé à fabrique, à
98 fr.; suif au creton, 91 à 101 fr.: oléo-margarine extra,
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En produits fabriqués, ou cote stôsjine saponifia.»
107 50: dito distillation, J01 fr.; oléine saponification.
S0 fr. nu; dito distillation, 79 francs nu.
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(KIMBERLEY)
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