Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-11-27
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 novembre 1907 27 novembre 1907
Description : 1907/11/27 (Numéro 16957). 1907/11/27 (Numéro 16957).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
%E temps ^rioyffi^bWigw;
fTparmi les 806,847 enfants déclarés vivants, 735,981
«rôt légitimes et 70,866 illégitimes.
Au total, le nombre des enfants déclarés vivants
ven 1906 est inférieur de 444 unités au nombre corres-
pondant de 1905 et de 32,996 unités à la moyenne
"annuelle de lapériode décennale 1896-1905.
La proportion des enfants déclarés vivants par
rapport à la population légale de 1906 est 2.06 p. 100
'habitants, au Iteu do 2.07 en 1905, 2.10 en 1904, 2.12
en 1903, 2.17 en 1902 et 2.20 en 1901.
:'< Les départements où le nombre des enfants nés
Avivants en 1906, rapporté à la population légale, at-
teint les valeurs les plus considérables sont Finis-
iïère, 3 p. 100; Pas-de-Calais, 2.85; Morbihan, 2,62;
̃rcôtes-du-Nord, 2,58; Seine-Inférieure, 2.56; Nord,
^Lozère, 2.40; Vosges, 2.36; Meurthe-et-Moselle, 2.35;
Haute-Vienne, 2.32.
Les départements où cette proportion est restée la
©lus faible sont Lot-et-Garonne, 1.47 p. 100 Gers,
4.52; Yonne, 1.55; Haute-Garonne, 1.62; Tarn-et-Ga-
*onne, 1.63; Côte-d'Or, Gironde, Lot, 1.64; Puy-de-
Dôme, 1.65 Nièvre, 1.68; Allier, 1.70.
̃S Décès. On a enregistré 780,196 décès pendant
tannée 1906. Ce nombre dépasse del0,025 unités ce-
&i de 1905 770,171 il est inférieur de 3,183 unités
la moyenne annuelle de la période décennale 1896-
4905.
Sur les 780,196 décédés, 406,274 étaient du sexe
jmasculin, 373.922 du sexe féminin.
Le rapport du nombre des décédés au chiffre delà
population légale, recensée le 4 mars 1906, est de
.99 0/0 contre 1.97 en 1905; 1.95 en 1904, 1.93 en
•1.903 et 1.95 en 1902; ces dernières proportions
étaient calculées à l'aide de la population légale de
1901.
Les départements où l'on a enregistré en 1906 les
plus fortes proportions de décès par rapport à la
population légale sont Lot 2.38 0/0, Ardeche 2.36,
^Bouches-du-Rnône, Calvados 2.33, Seine-Inférieure
̃;à.30, Orne, Vaucluse 2.27, Basses-Alpes, Hautes-Al-
pes 2.26, Tarn-et-Garonne 2.24, Jura 2.22.
Les départements où la proportion des décès cons-
tatés en 1-906 atteint les plus faibles valeurs sont
-landes 1.59 0/0, Creuse, Indre 1.62, Allier 1.63,
Vienne 1.64, Haute-Vienne 1.65, Cher 1,67, Corse
1.71, Corrèzc 1.73, Loiret, Vendée 1.75, Loir-et-Cher,
Deux-Sèvres 1.77, Nord 1.78.
Le Salon de l'Automobile
LES EXPOSITIONS DES INVALIDES
L'annexe du Grand Palais, réservée aux transports
En commun, poids lourds et aux machines-outils,
est installée cette année sur l'esplanade des Inva-
lides.
Cette exposition a une importance que ne paraît
pas lui donner son qualificatif d'annexe. Les locaux
dans lesquels elle est, installée sont vastes, clairs,
:très propres; les véhicules exposés sont tous inté-
ressants et les centaines de machines-outils en
mouvement contribuent à donner à cette exposi-
tion une vie que ne possède pas le Grand Palais,
*Èout d'élégance, dans une atmosphère calme que
'troublent cependant quelquefois le son rauque d un
cornet d'appel ou le bruit strident d'une sirène.
La porto d'entrée monumentale des Invalides est
d'une heureuse décoration, aussi séduisante lorsque
le soir elle est illuminée
• Nous avons déjà dit qu'on avait installé aux In-
valides l'exposition rétrospective: Grâce à MM. Aus-
Mcher et Jacques Ballif, 54 voitures anciennes ont pu
être réunies. On y voit la voiture Cugnot, l'ancêtre
des ancêtres, prêtée par le Conservatoire des arts et
métiers les premières Serpollet, les Gobron-Brillié
des origines, la première voiture Renault de 1 che-
val 1/2, les Bollée des débuts, une préhistorique
Panhard et Levassor, le tricycle à vapeur de Dion,
)les types primitifs des Jeantaud, Landry et Bey-
roux, etc.
Cette exposition est complétée par toute une classe
artistique d'anciennes affiches, de vieilles estampes,
^4e dessins, de gravures- citons entre autres la col-
lection de M. de Santa-Maria concernant ces loin-
i-taines sans-chevaux d'alors, si vite devenues les 100-
jehevaux d'aujourd'hui.
Nous avons également vu quelques modèles d'au-
tomobiles agricoles ou de tracteurs pour le labou-
rage. Mais de l'avis même des intéressés, la ques-
Jtion n'est pas encore au point. C'est dans les
îchamps qu'il faudra voir ces machines, et comme
*on nous, a promis de nous convier à de prochaines
expériences', nous en reparlerons à ce moment.
Il n'en est pas de même des transports en com-
.jDQun et des poids lourds. Les uns et les autres ont
:fait leurs preuves, et l'exposition des Invalides a
:réuni tous les spécialistes du genre. C'est ainsi que
.jparmi les premiers, nous avons vu l'exposition des
^populaires trains Renard. La Société française des
Jrains Renard a exposé un train tout entier, des
.'•modèles de wagon, même un modèle de gare très
Rustique pour ses lignes départementales, et enfin
•£son nouveau locomoteur-porteur, qui peut être équi-
ipé en omnibus de voyageurs à 32 places, ou en
^camion pouvant porter 5 tonnes, tout en restant
capable de propulser un train léger.
Les expositions de poids lourds sont également
toutes intéressantes. Un public nombreux les vi-
aite, ̃ s'enquiert, questionne. C'est compréhensible,
puisque les applications de la locomotion automo-
ile sont si variées, si multiples. Nous en citions
quelques-unes l'autre jour, au cours de l'article que
jaous consacrions à l'avant-train Latil, cette nou-
ïyeauté dans son genre. Il est indéniable que les
commerçants, les usiniers ont intérêt à étudier les
'îjuestions de transport, leur économie et leur rapi-
"Et il est même certain que dans un avenir peu
éloigné nous verrons des entreprises particulières de
..transport par automobiles qui parcourront le pays
â'après les besoins du moment, suivant les contrées
où le charroi manque momentanément, allant en
/Champagne par exemple au moment des vendanges
jet dans les départements du Nord quand se fait la
récolte de la betterave.
Une des maisons qui se sont spécialisées dans le
transport des poids lourds est sans contredit la mai-
son de Dion-Bouton. En même temps qu'elle résol-
;yait le problème de la voiture à un prix abordable,
/elle menait de front l'étude du transport automobile
-'industriel.
N'avons-nous pas vu à la rétrospective le premier
'•tricycle sur lequelle marquis, alors comte de Dion,
ïfctt tant de marches fantastiques à 60 ou 70 à l'heure?
,?Vbici le vieux tracteur que M. Bouton conduisit à la
Victoire de Paris à Rouen. Voici encore le dog-cart
!que pilota maintes fois le regretté comte de Chasse-
loup-Laubat.
Et voici enfin l'un des premiers omnibus à vapeur
île la Compagnie des Messageries Automobiles. Il
'late de dix ans seulement et le voici, lui aussi passé
ancêtre ». C'est, hélas 1 que depuis dix ans, le sys-
tème n'a pas cessé de perdre du terrain.
Pour les services publics, pour les poids lourds
sn général, comme pour les voitures de tourisme,
la vapeur est maintenant vaincue par le moteur a
explosion.
A Londres, à New-York, comme dans la Basse-
Seine et dans maints autres endroits, des centaines
'omnibus de Dion-Bouton assurent, sans défail-
lance, des services quotidiens. Ils ne sont plus, et
depuis longtemps, à vapeur. C'est pour le moteur à
^explosion la victoire définitive.
La Société des automobiles de La Buire, qui est,
'nous l'avons répété, une de nos vieilles usines lyon-
naises de métallurgie, fabriquant pour les compa-
';gnies de chemins de fer, construit "également, à côté
de ses luxueuses voitures de tourisme, d'intéres-
sants véhicules de poids lourd. Cette société expose
aux Invalides des omnibup et des camions robustes
et des groupes moteurs de 10 et 50 chevaux. S'étant
[ orientée vers l'automobilisme industriel, la So-
ciété de La Buire, par sa fabrication soignée y a ra-
pidement réussi car n'annonçait-on pas dernière-
ment que 150 voitures de cette maison avaient été
commandées pour un service régulier de l'adminis-
tration des postes dans Paris?
La Société des automobiles Ariès fait aussi une
Spécialité des véhicules industriels voitures de li-
ivraison portant 500 à 600 kilos, camions portant 2 à
3 tonnes, omnibus à 12, 16 et 20 places. Signalons
.parmi les derniers types un petit omnibus rapide
>pour le service de gare ou d'hôtel, qui est d'un poids
restreint et qui peut prendre 10 voyageurs avec ba-
gages. q p P Yg
On sait que dans tous les concours auxquels ils
-ont pris part, les véhicules industriels Ariès se sont
toujours montrés, en dehors d'un fonctionnement
irréprochable, d'une régularité absolue et d'une con-
sommation des plus faibles.
On ne peut parler des véhicules de poids lourds
sans parler des établissements Lorraine-Dietrich,
;'crui terminent en ce moment à Argenteuil l'installa-
tion d'une usine spécialement réservée à ces modè-
les. L'exposition des Invalides comprend pour cette
marque sept véhicules dont différents omnibus as-
surant des services de transports en commun,
•comme il y en a eu beaucoup d'organisés par cette
société les Autos vosgiens, les lignes d'exploita-
tion Ciermont-Ferrand-Issoire et Lunéville-Blairiont,
etc., etc.
Tenant les promesses que ses dirigeants avaient
/aites à plusieurs de nos ministres, la Société Gillet-
'Forest possède une très belle exposition. Leur Bim-
''ple énumération est significative. Voici d'abord un
car alpin avec moteur Gillet-Forest de 35/50 che-
vaux, puis deux voitures de livraison de grand et
petit modèle très répandues dans le commerce pari-
jyen, et enfin un camion pour porter 2,500 kilos,
muni d'un moteur de 14(16 chevaux.
Voisinant avec ce stand, les automobiles Peugeot
ont eux aussi plusieurs modèles de camions, omni-
Jbus, et un type de leur fourgon militaire primé au
Concours de Paris-Dieppe et retour.
Chez Renault frères, les fabricants de Billancourt
ont réuni une voiture camion, un omnibus de châ-
teau, et enfin un des nouveaux fiacres qui doit aug-
menter la série déjà si importante de ceux qui cir-
culent actuellement dans Paris.
Nous voyons également un canot muni d'un petit
jjnoteur de 8 chevaux, complètement aménagé, et un
groupe marin de 50 chevaux, dont la puissance a été
^prouvée sur un yacht personnel de M. Louis Re-
$ault, qui a fait l'admiration des riverains de la
Seine entre Paris et Rouen, et qui séjourne actuel-
lèment dans le bassin des Invalides.
i. Egalement un groupe moteur 8-cylindres en V à
Blettes, léger, destina à* l'aviation &ft %W ÉaUons
AirJieaeks jei jaleaût JIûê Jarce de 35745 chevaux.
Mentionnons enfin un groupe électrogène actionpé
par un moteur à 8 chevaux à marche ralentie.
Citons enfin notre plus ancienne marque natio-
nale Panhard et Levassor, qui expose des machines
à travailler le bois et des moteurs pour bateaux,
dont un de 8 chevaux 3 cylindres avec ligne d'arbre
et hélice à pas variable et un moteur de 24 chevaux
fonctionnant à l'alcool, monté avec un frein dynamo-
dynamométrique permettant de mesurer la puis-
sance du moteur à tous régimes de charge et de
vitesse.
Nous en aurons terminé avec ces expositions des
Invalides quand nous aurons signalé qu'un grand
nombre des carrosseries de poids lourds sont éta-
blies par Védrine, de Courbevoie, et par Botiaux, de
Lavallois-Perret, dont nous signalions hier la car-
rosserie pour les trains Renard.
Comme bandages, on emploie le fer et le caout-
chouc. Citons parmi les spécialistes pour le poids
lourd la Société industrielle des téléphones et aussi
les établissements Hutchinson.
Cette dernière maison expose un nouveau système
de roues caoutchoutées Hutchinson pour omnibus
et camions, qui comporte toute une série de blocs de
caoutchouc fixés sur la jante à l'aide de cercles fa-
cilement démontables. La mise en place de l'ensem-
ble ou le remplacement d'un bloc avarié par acci-
dent se font avec la plus grande facilité, et la soli-
dité du mode de fixation est parfaitement établie.
Signalons aussi comme nouveauté toute particu-
lière, dans l'exposition de M. F. Guillierme, construc-
teur de voitures de livraison, camions et fiacres
automobiles, une nouvelle suspension également
applicable aux poids lourds et aux voitures de tou-
risme pour remplacer le pneu.
Cette suspension consiste en un cylindre solidaire
de l'essieu, et en un piston solidaire de la fusée, cou-
lissant dans deux guides placés sur l'essieu.
Entre le piston et le fond du cylindre,'est une
masse d'air comprimé, qui absorbe les cahots. L'é-
tanchéité est obtenue par un cuir embouti noyé dans
un liquide lubrifiant.
Ce qui est absolument nouveau dans cette suspen-
sion, c'est que l'amortissement du choc est fait
avant le ressort, et que châssis, mécanisme et pneu-
matiques sont suspendus sur des coussins d'air.
On voit tout l'intérêt que présente la visite de
l'esplanade des Invalides. Reconnaissons que l'ad-
ministration a tout fait pour améliorer les installa-
tions de l'an dernier. On ne se sent pas dans du pro-
visoire. Un buffet a même été installé et le Grand
Palais est relié téléphoniquementparde nombreuses
lignes aux Invalides.
C'est la Société française des téléphones, système
Berliner, qui a organisé ce service et qui a fourni
également au comité du Salon de l'Automobile les
appareils téléphoniques de réseau d'Etat qui lui
étaient nécessaires, ainsi que les téléphones sen-
sibles pour le service téléphonique de la province et
de l'étranger.
AU GRAND PALAIS
La journée d'hier lundi comptera certainement
comme un des jours de semaine durant lesquels le
Grand Palais aura reçu le plus grand nombre de
visiteurs.
Beaucoup d'étrangers et de provinciaux, beau-
coup d'agents également. Les stands étaient enva-
his l'après-midi et il était difficile de circuler mais
le matin il y avait par contre une clientèle élégante,
celle qui vient pour acheter.
Citons parmi les stands les plus visités celui de
Léon Bollée dont les six-cylindres semblent exercer
une certaine attirance sur le public. Chez Charron,
réputé par la présentation de ses châssis et l'élé-
gance de ses carrosseries, c'est le stand des nou-
veautés de l'année, ne serait-ce que la nouvelle
chambre à air inéclatable et increvable que nous a
montrée M. Fernand Charron, et que nous avons du
reste décrite dans ces colonnes.
Le stand luxueux d'Itala était envahi par des ad-
mirateurs et dos amis du prince Borghèse. Enfin aux
automobiles Brouhot, de Vierzon, les visiteurs et les
clients de province étaient plus nombreux que ja-
mais. Cette usine, il faut le reconnaître, est non seu-
lement en grands progrès, mais elle a créé deux
modèles de 10 et 15 chevaux qui sont les voitures du
jour, répondant ainsi à un besoin.
Affluence coutumière chez Panhard et Levassor,
Renault frères, de Dietrich, Niclausse, La Buire,
Peugeot et Unic; où les caricatures des artistes pa-
risiens, par de Losques, ont leurs visiteurs quoti-
diens. Paul Rousseau.
FAITS DIVERS
LA TBMPBRATURK
Bureau central météorologique
Mardi 26 novembre. Les basses pressions du
nord-ouest de l'Europe se sont étendues vers l'est et
le sud.
Un minimum barométrique important se trouve ce
matin sur l'Irlande (Valencia, 736 mm.); un autre passe
sur le Danemark (1i6 mm.)
Les fortes pressions persistent dans l'est du conti-
neni (Moscou, 779 mm.
Le vent est fort ou très fort d'entre sud et ouest sur
nos côtes de la Manche et de l'Océan, dû la mer est
grosse ou très houleuse il est faible de l'est en Pro-
vence.
Les pluies sont générales dans l'ouest et le centre de
l'5urope. elles ont (,-té trèsi~bondantes; ona recueilli
En France, elles ont été très abondantes on a recueilli
62 mm. d'eau à l'île d'Aix où un orage a éclaté, 30 à
Rochefort, 21 à Nantes, 10 au Havre, 18 à Brest, 15 à
Paris.
La température a monté fortement dans nos régions
du centre et de l'ouest.
Le thermomètre marquait ce matin –16° à Arkangel,
+5» à Dunlieraûe, 7° à Marseille, 11° à Paris et à Bor-
deaux, 13° à Alger. 1 1
On notait 2° au puy de Dôme, –2° au pic du Midi,
–5° au mont Ventoux.
En France, un temps pluvieux et doux est probable.
A Paris, hier, pluie continue; la température moyen-
ne, 7°, a été supérieure de 2°7 à la normale (4°3).
A la tour Eiffel, 9°6.
Observatoire municipal (région PARISIENNE)
La pluie tombe avec de faibles interruptions, jusque
vers 10 h. ce matin, fournissant, depuis hier 5 h. 30,
des hauteurs d'eau voisines de 22 mm. sur Paris, et
atteignant 25 mm. à Ville-Evrard et 34 mm. au Raincy;
elles sont plus faibles en grande banlieue ouest et vers
le Parc-Samt-Maur.
Les vents sont encore assez forts et soufflent de sud
à sud-ouest.
La température s'est notablement relevée, l'écart sur
la veille est de 6°5 à midi.
La moyenne d'hier était normale.
La pression barométrique, stationnaire après baisse,
accuse actuellement 749 mm. 5.
A L'ASSOCIATION BÉHÉRftLE DES ÉTUDIANTS. L'assem-
blée générale de l'Association générale des étudiants
a eu lieu hier soir.
Revenant sur leur décision, prise dans la dernière
assemblée générale, les étudiants ont adopté, à la
presque unanimité, le projet de construction de la
« Maison des étudiants » sur le, terrain offert, par
bail emphytéotique, par la ville de Paris.
Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, ce terrain est
situé à l'angle de la rue de la Bûcherie et de la rue
de l'Hôtel-Colbert, dans le prolongement de la rue
Dante. Il est occupé actuellement par de vieux bâti-
ments qui vont être en grande partie démolis. Il
n'en sera conservé, on le sait, que ce qui a une va-
leur de souvenir, d'ancienneté, tels que les vestiges
de l'ancienne école de médecine qui s'élevait sur cet
emplacement.
Nous avons publié le projet qui a été dressé par
l'architecte de l'association.
A L'UNIVERSITÉ DE NAKCY. Notre correspondant
nancéien nous télégraphie qu'à la suite des manifes-
tations qui se sont produites vendredi à la faculté
de médecine et des scènes de violence que nous
avons relatées, le conseil de l'université s est réuni
et a pris la délibération suivante
Considérant que la manifestation du 22 novembre,
qui est déjà la seconde de l'année, ne visait plus seu-
lement, comme la première du 8 du courant, le profes-
seur Cuénot, mais encore le conseil de l'université
pour la mesure qu'il avait prise à la suite de la pre-
mière manifestation;
Qu'elle a été accompagnée de violences intolérables
(voies de fait sur des personnes aussi bien que bris
de vitres et détérioration de matériel d'enseignement)
Qu'elle résulte d'une action concertée des étudiants
de lre et 2e année de la faculté de médecine;
Le conseil est d'avis, conformément à l'article 40 du
décret du 21 juillet 1897, que là faculté de médecine
soit fermée pour les étudiants de lre et 2e année pen-
dant le premier trimestre de la présente année sco-
laire, c'est-à-dire jusqu'au 31 décembre 1907, et de-
mande au ministre de vouloir bien ordonner cette
fermeture.
La réponse du ministre est parvenue hier à Nancy.
Elle ratifie la proposition du conseil de l'université.
LA CONFÉRENCE DE M. COLIH. Sous ce titre nous
avons rendu compte d'une,conféronce faite à l'Uni-
versité populaire du faubourg Saint-Antoine par M.
Colin, président de la Société protectrice contre les
excès de l'automobilisme, sur «les Accidents d'auto-
mobile et les moyens d'assurer les réparations dues
aux victimes de ces accidents ».
A ce sujet M. Ambroise Colin nous écrit:
Je lis dans le Teims un compte rendu de la confé-
rence du 23 à l'U. P. du faubourg Saint-Antoine. ÎJ. en
résulterait que mes idées auraient été désapprouvées
par l'auditoire.
̃ Ainsi présentée, l'information n'est pas exacte.
D'abord, les idées que j'ai développées sur la respon-
sabilité des accidenta d'automobiles ne sont pas seule-
ment mes idéss. Ce sont celles qui inspirent et la juris-
iOTdenee anglaise et _l§i^ï|pi^mwjœm£ni&ux.
déjà votés ou sur le point de l'être d'Allemagne, d'Aa
triche, de Suisse, la loi du Danemark, la jurisprudence
russe, etc. Ce sont les idées qu'applique en France
la loi de 1898 sur les ccidents du travail, principes
dont nous demandons l'extension pour la défense du
public contre des abus aussi préjudiciables à l'indus-
trie et au sport qu'aux passants inoffensifs.
De plus, ces idées n'ont pu être ni approuvées ni dés-
approuvées samedi, puisque le règlement de l'U. P.,
religieusement observé par les membres de cette as-
sociation, interdit toute votation et même toute mar-
que collective d'approbation et de désapprobation à
fissue des conférences contradictoires.
Ceux qui m'ont désapprouvé ne sont donc pas les
membres de l'U. P.
M. Ambroise Colin termine en parlant d'une ca-
bale organisée contre lui, et il entre dans des détails
que nous ne croyons pas pouvoir reproduire par
respect pour les droits des tiers.
UNE CACHETTE DANS LA TOUR JEAfKE-D'ARC. Nous
avons dit hier qu'un Anglais. M. Wigles Worth, a
sollicité l'autorisation de faire des fouilles dans la
tour Jeanne-d'Arc à Rouen, où, selon lui, un de ses
ancêtres aurait caché des papiers de famille der-
rière une pierre sur laquelle serait gravé le mot
open. Il prétend avoir vu les deux dernières lettres
de ce mot, qui signifie « ouvrez » en anglais.
Un rédacteur du Petit Parisien a vu, à Rouen, cet
Anglais, dont le nom complet est Wigles Worth
d'Arcis. C'est un peintre âgé d'une quarantaine d'an-
nées, qui prétend qu'un de ses ancêtres était « bailli
de la ville de Rouen » au moment de la conquête
anglaise, de là le nom d'Arcis qui est resté dans sa
famille.
Le conservateur de la tour Jeanne-d'Arc a déclare
de son côté que dans les documents de l'époque on
ne trouvait ni de d'Arcis, ni de bailli ayant porté ce
nom.
Quant aux deux lettres E N, que M. Worth pré-
tend avoir vues, le conservateur assure « que c'était
peut-être avec les yeux de la foi, car personne autre
que lui ne les a aperçues ».
UH ASILE DE CHATS. Hier, sous la présidence du
docteur Bérillon, ont été inaugurés les agrandisse-
ments de l'asile de chats que possède àLevallois-
Perret, route de la Révolte, la société « l'Assistance
aux animaux ». Cet asile est contigu à un autre ré-
servé aux chiens.
UH TRMH ATTAQUÉ PAR DES BANDITS. Les cinq
caisses-recettes dérobées dans le fourgon du train
de Limoges-Paris ont été retrouvées hier à 700 mè-
tres environ de la voie ferrée, au milieu du bois de
la Garenne.
Pendant toute la matinée, les gendarmes avaient
fouillé à l'aide de longs râteaux le lit de la Juine,
cette même rivière qui fut tant explorée lors de la
disparition de l'abbé Delarue. Ces recherches n'ayant
donné aucun résultat, le juge d'instruction avait dé-
cidé de faire opérer de nouvelles investi gationsdans
tous les bois environnants. Divisés en plusieurs
groupes, les gendarmes, qu'accompagnaient quel-
ques gardes particuliers, battirent tous les taillis et
les fourrés sur une distance de plusieurs kilomètres
le long de la voie ferrée.
Un de ces groupes composé du maréchal des lo-
gis Brun, du gendarme Noquet, de la brigade d'E-
tampes, et du garde particulier Champy, explorait
le bois de la Garenne près du moulin de Villemar-
tin. Il venait de franchir un petit pont qui se
trouve à une cinquantaine de mètres du moulin,
quand le gendarme Noquet appela son brigadier
« Les voilà, chef Les boîtes sont là '.».
Le maréchal des logis et le garde particulier ac-
coururent. Les cinq boites gisaient sur le sol à côté
les unes des autres, à une dizaine de mètres du sen-
tier qui va de Champigny à Morigny. Elles avaient
été ouvertes; mais aucune d'entre elles ne parais-
sait sérieusement détériorée une simple pesée' pra-
tiquée à l'aide d'un instrument tranchant, avait suffi
pour faire jouer la serrure.
Cette constatation confirme l'hypothèse d'après
laquelle les auteurs'du vol devaient être au courant
non seulement des détails concernant le service des
trains, mais encore du fonctionnement des caisses-
recettes dont la fermeture est automatique et qu'on
ouvre à l'aide d'une petite clef.
Tous les coffrets avaient été vidés de leur contenu,
sauf un dans lequel les malfaiteurs avaient oublié
deux billets de cinquante francs qu'on a retrouvés
collés par la pluie contre la paroi de la caisse. On a
retrouvé également parmi les hautes herbes du bois
les bordereaux explicatifs envoyés par les chefs de
gare expéditeurs.
Les caisses ont été transportées hier soir dans le
cabinet de M. Germain, juge d'instruction.
Les deux inspecteurs qui ont été mis par la Sû-
reté générale à la disposition du juge d'instruction
se sont rendus ce matin dans le bois de la Ga-
renne. Les propriétaires du moulin de Villemartin
interrogés n'ont pu donner aucune indication utile.
Toutefois, l'enquête semble établir que les bandits
ont quitté séparément. le pays, une fois le partage
du butin terminé.
L'AFFAIRE THOMAS ET C*. L'instruction confiée à M.
Cambours relative aux trois seuls vols commis dans
la Haute-Vienne par les frères Thomas et Faure est,
nous écrit notre correspondant de Limog-es,
sur lé point d'être close. Néanmoins le juge ins-
tructeur entendra une fois encore "cette semaine Du-
fay, l'antiquaire clermontols, sur les faits de Soli-
gnac et de Laurière.
Le négociant de la rue Blatin est accusé formelle-
ment par Antony Thomas non pas d'avoir participé
à l'effraction des églises de Solignac et de Laurière,
mais bien d'avoir indiqué les coups à faire. Il déclare
en effet qu'une quinzaine de jours avant le vol du
chef de Solignac et du reliquaire de Laurière, Dufay
et lui avaient visité les églises de la région. H ajoute
même que pour donner confiance aux desservants
des renseignements desquels il avait besoin, l'an-
tiquaire clermontois avait arboré une décoration du
pape.
On cherche actuellement des témoins pouvant afr
firmer la véracité de ces assertions do Thomas. Ce
sont en effet les témoins qu'il est difficile de trou-
ver, et c'est devant cette difficulté que se heurte
souvent l'instruction. C'est ainsi que pour le vol de
la statue de saint Baudime à Saint-Nectaire, il a
fallu les aveux d'Antony Thomas pour qu'on pût
établir comment les faits s'étaient passés, et le ton.
nelier de Clermont même révélé ce détail assez
piquant la statue fut enlevée le 24 mai dernier. Or,
quelques jours après, les journaux de la région don-
nant sur ce cambriolage les renseignements qu'ils
possédaient, affirment que les auteurs de ce rapt
étaient venus en voiture et le visage dissimulé par
de fausses barbes.
Cette information s'était trouvée exacte, bien que
Thomas fût à peu près certain de n'avoir été vu de
personne, pas plus que ses complices.
Antony eut peur et arrivé a Clermont il s'em-
pressa de jeter dans la chaudière de son usine les
barbes postiches dont, lui son frère et Faure s'étaient
servis, de même que certains objets provenait du
vol de Guéret. Quant à la statue, on sait qu'elle fut
dissimulée dans un tonneau.
M. Cambours en a fini avec M. Romeuf, qui a
donné sur ses relations avec Dufay et Thomas tous
les renseignements qu'on lui demandait. 11 a été dé-
montré qu'à sa première entrevue avec Thomas à
Gannat, il ne connaissait ce dernier que sous le nom
de Fleury. Les objets qui lui furent offerts par le
tonnelier clermontois, en présence do Dufay, ne lui
semblant pas authentiques, il écrivit à un honora-
ble expert de Paris, M. Picard, pour qu'il vînt les
rejoindre et se prononçât. Lorsque M. Picard arriva,
Dufay et Thomas étaient partis.
Actuellement, M. Cambours exécute les commis-
sions rogatoires qui lui sont adressées par le juge
d'instruction de Guéret.
AUTOHOBILES ET AUTOBUS. Un camionneur de la
Compagnie du Nord, M. Léon Davaine, a été ren-
versé hier vers six heures du soir, par une voiture
taxi automobile, au moment où il traversait la rue
de la Chapelle.
M. Davaine se trouva pris sous le moteur et fut
entraîné sur un assez long espace. La voiture, dont
la direction avait été faussée, monta sur le trottoir,
heurta un arbre et vint s'arrêter contre la devanture
d'une boutique de fruiterie.
Le malheureux camionneur a eu plusieurs côtes
enfoncées, le bras gauche broyé et le crâne ouvert.
Une voiture des ambulances l'a transporté à l'hôpi-
tal Lariboisière il est mort pendant le trajet.
Quant au mécanicien Chompeu, il n'a pas fallu
moins de huit agents pour le protéger contre la foule
qui voulait lui faire un mauvais parti il a été con-
signé à la disposition de la justice.
Un autobus de la ligne Montmàrtre-Saint-Ger-
main-des-Prés a renversé hier vers quatre heures
après-midi, rue du Havre, à la hauteur du n° 12, un
piéton, M. Paul Muhot, courtier, demeurant villa de
l'Etape à Saint-Mandô.
Les roues du lourd véhicule ont passé sur les jam-
bes de l'infortuné, qui a été transporté dans Un état
très grave à l'hôpital Beaujon.
Vers la même heure, boulevard Saint-Germain,
un autobus de la ligne Gare des Batignolles-Gare e
Montparnasse a heurté un coupé conduit par le co-
cher Ferdinand Janet, domicilié avenue de l'Aima.
M. Janeta été projeté sur le sol etgrièvement blessé.
Il a été admis à l'hôpital Laënnec.
M. Soustre fils, négociant àNarbonne, rentrait
dimanche soir de Rieux-Minervois en automobile.
Avec lui se trouvaient son employé, M. Pujol, et
deux amis, MM. Joseph Lignièrés, propriétaire à
Rioux, et Vincent Jalabert, employé des chemins de
fer aux colonies, en congé chez son père à Nar-
bonne.
Arrivée au pont des Noyers, la voiture en voulant
éviter une autre automobile conduite par M. Ber-
trand, minotier à Lézignan, a passé par-dessus le
parapet et a fait une chute de trois mètres dans le
torrent.
MM. Soustre etPujol se sont relevés sans aucun
mal; M. Lignièrés avait une blessure à la tête.
Quant à M. Jalabert, grièvement blessé, il a été
transporté dans un château voisin, où il est mort
après une heure et demie de souffrances.
UNE USIBE DÉTRUITE PAR UN INCENDIE. L'avant-der-
niére nuit, vers deux heures et demie, dans l'usine
hydraulique de lièges plastiques située à Ecuelles
près de Moret (Seine-et-Marne), un incendie s'est
déclaré qui,AJUEiajiaDirî""MM't riçH.jarojpojtiQns çfi|«
aidArahlesa ̃
Les pompiers de la localité, ceux da Morçt et des s
communes voisines accoururent sur les lieux. Mal-
gré leurs efforts, tous les bâtiments affectés à la
manutention et la maison du directeur ont été dé-
truits.
Pendant toute la nuit et pendant une grande par-
tie de la journée d'hier le feu qui couvait sous les
décombres, s'est ranime à plusieurs reprises tantôt
sur un point, tantôt sur un autre. Les pompiers ont
donc dû demeurer sur le lieu du sinistre, ainsi qu'un
détachement du 3e régiment du génie qui avait été
réquisitionné..
On suppose que l'incendie a été communiqué aux
plaques de liège goudronnées, entassées dans les
ateliers, par les séchoirs surchauffés à 300 degrés.
Pourtant l'homme de garde et le directeur avaient
fait une ronde vers dix heures et n'avaient rien re-
marqué d'anormal.
Les dégâts sont évalués à 180,000 francs. L'usine
avait été construite il y a un an. Elle appartenait à
M. Goldschmidt, de Moret; et était exploitée par
MM. Kunzler et Gharvant.
De nombreux ouvriers vont se trouver en chô-
mage à la suite de cet incendie.
AGRESSION CONTRE UN GÉNÉRAL. Le 28 octobre der-
nier, le général Gauthier, commandant la brigade
de cavalerie du 20e corps d'armée, à Nancy, était
assailli au sortir de son domicile par un individu qui
lui brisait le manche de son parapluie sur la tête.
L'agresseur, un nommé Barbier, quarante-quatre
ans, représentant de commerce, déclarait au parquet
qu'il avait frappé le général pour attirer l'attention
sur lui. Il voulait se faire rendre justice, étant vic-
time d'un de ses beaux-frères, officier supérieur
dans l'Est, qui l'avait ruiné. L'attitude de Barbier
était tellement bizarre que le juge d'instruction le
soumit à l'examen des médecins aliénistes de l'asile
de Maréville. Ceux-ci viennent de conclure à son ir-
responsabilité. En conséquence, Barbier vient de
bénéficier d'une ordonnance de non-lieu, mais il sera
interné à l'asile d'aliénés de Maréville.
UNE VIEILLE FES1ME ASSUMÉE Samedi, vers
six heures du soir, un cultivateur, M. Chrétien, qui
suivait en voiture la route d'Haubourdin à Emme-
rin, près de Lille, découvrit, dans un fossé latéral,
une vieille femme de son village, Mme Bourbotte,
âgée de soixante-dix-neuf ans, qui portait à la tête
plusieurs blessures très profondes faites à l'aide
d'un gourdin retrouvé à proximité du lieu du crime.
Transportée chez elle, la victime reprit connais-
sance pour raconter qu'elle avait été assaillie par
un jeune homme et en donner le signalement, puis
elle entra dans le coma pour mourir dans la soirée
de dimanche.
La gendarmerie a arrêté un repris de justice très
dangereux nommé Auguste Gillon, âgé de vingt ans,
sorti depuis deux mois de la maison centrale de Loos
où il avait subi une peine de dix-huit mois de pri-
son pour vol. Cet individu a nié être l'auteur du
crime, mais outre qu'il répond parfaitement au si-
gnalement fourni par la victime, il a été vu par plu-
sieurs personnes suivant le même chemin qu'elle à
la sortie d'Haubourdin. De plus son veston porte des
traces de sang.
Le vol a dû être le mobile du crime. Mme Bour-
botte, malgré son grand âge, faisait encore le com-
merce des fourrages et elle allait elle-même recevoir
• le montant de ses factures. Sa dernière visite samedi
soir à Haubourdin fut pour la brasserie Lezaire et
lé meurtrier qui l'en vit sortir crut qu'elle avait sur
elle quelque argent. Il fut déçu après son crime, -car
le porte-monnaie de la pauvre vieille ne contenait
que 1 franc.
INFORMATIONS DIVERSES
• Le mariage de M. Clémentel, député du Puy-de-
Dôme, ancien ministre des colonies, avec Mlle Baron,
fille de M. Baron, ancien surveillant de l'asile Sainte-
Anne, a été célébré samedi dernier dans le petit vil-
lage de Corny, près des Andelys (Eure). Après le ma-
riage civil, la bénédiction nuptiale a été donnée par le
curé de Fresne-l'Archevêque, desservant de Corny.
Les témoins étaient, pour le marié MM. Bergou-
gnan, industriel à Clermont-Ferrand, et H. Laurent,
directeur honoraire des magasins du Louvre pour la
mariée le comte Menans de Corre et M. Gillet, éco-
nome de l'asile-clinique de Sainte-Anne.
Les nouveaux époux ont pris, le soir, le train aux
Andelys, avec leurs invités. Le dîner a été servi dans
un wagon-restaurant spécialement retenu à l'avance.
M. Chauehard a fait remettre hier, comme cha-
que année à la fin de novembre, aux œuvres de bien
faisance ou de solidarité sociale auxquelles il s'inté-
resse, des sommes dont le total s'élève à 10S>500 francs.
Depuis que le fondateur des magasins du Louvre
s'est retiré des affaires, c'est-à-dire depuis 1885, il a
distribué ainsi d'année en année, à la même date de
novembre, près de deux millions de francs.
Dans l'hôtel de la Société d'instruction élémen-
taire, 6, rue du Fouarre, aura lieu, vendredi 29 novem-
bre, à huit heures trois quarts du soir, sous la prési-
dence de M. Paul Doumer; ancien président de la
Chambre, l'inauguration des conférences de l'année
scolaire 1907-1908.
M. René Millet, ancien résident général de Tunisie,
traitera de « VAction française en Afrique et de la
tjaestron "dû Maroc ». L..
M: L Kont commencera son cours à la Sorbonne
jeudi à trois heures. Î.Ï étudiera cette année « le Théâ-
tra hongrois au dix-neuvième siècle », et dirigera, le
jeudi et le samedi à quatre heures, un cours pratique
de langue hongroise (salle E).
Augmentation du revenu par la rente viagère. Toute
personne âgée désirant assurer le repos de sa vieil-
lesse, peut se constituer de gros revenus par la rente
viagère. Elle aura, en traitant avec le Phénix (entre-
prise privée, assujettie au contrôle de l'Etat), 33, rue
Lafayette, Paris, la certitude de vivre de ses rentes,
sans aléas ni formalités pour leur payement. Cette
Compagnie présente à cet égard une sécurité absolue.
Aucune ne peut offrir plus d'avantages, plus de facili-
tés, plus de garanties à ses rentiers. S'adresser aux
agents généraux de la Compagnie.
'T'TRT'RTTMATT'
JL SX JL ±5 U JO4 xk. U Ja.
La dot d'un couple de géants et l'enregis-
trement. On se souvient que M. de Saint-Ouen
de Pierrecourt, décédé à Courbevoie en 1901, avait
institué la ville de Rouen sa légataire universelle, à
charge par elle de fonder un prix annuel de 100,000
francs pour doter un couple de géants.
Les héritiers légitime? du testateur, peu soucieux
de concourir par l'abandon de leurs droits à la créa-
tion d'une race de géants, contestèrent la validité du
testament. La viDe. de Rouen' passa alors une
transaction avec eux. La ville leur abandonnait une
somme nette de 3 milliops, et s' affranchissant du
legs relatif aux géants, elle s'engageait à consacrer
une somme de 800,000 francs à une fondation inspi-
rée par une idée de protection, de conservation ou
d'amélioration de l'espèce humaine.
"Les héritiers et la ville de Rouen étaient donc sa-
tisfaits et ne songeaient qu'à profiter, chacun pour r
sa part, de la fortune plutôt rondelette du défunt.
La valeur de la succession s'élevait en effet à près:
de 11 millions.
Mais l'administration de l'enregistrement survint.
Comme le gendarme, elle est sans pitié. Elle récla-
ma pour près de 2 millions de droits de mutation.
.La ville p '.Rouen çoi4teste~ les s eI'er-
La ville de Rouen contesta les calculs de l'enre-
gistrement et demanda la réduction dune somme do
172,000 francs.
La difficulté, portée devant le tribunal de la Seine,
fut résolue en faveur de l'administration de l'enre-
gistrement.
La ville de Rouen s'est pourvue en cassation.
Dans son audience d'hier, la chambre des requêtes a
examiné le pourvoi. Elle l'a rejeté, conformément
au rapport de M. le conseiller Voisin et aux conclu-
sions de M. l'avocat général Lombard, et elle a con-.
sacré à nouveau les évaluations de l'enregistre-
ment.
Le fisc garde donc ses deux millions. Telle est sa
part dans l'héritage du facétieux millionnaire.
Le procès entre la ville de Paris et les
héritiers .Dutuitt De notre correspondant par-
ticulier de Rouen
La première chambre du tribunal civil a rendu
son jugement dans cette affaire, exposée dans le
Temps de vendredi dernier.
En ce qui concerne la dotation attribuée à la ville
de Paris des collections qui sont actuellement au
Petit Palais, de plusieurs immeubles et de 542 ac-
tions de la Banque de France, le tribunal répond,
contrairement aux prétentions des héritiers de là
succession Dutuit, que les intérêts et les fruits se-
ront comptés au légataire à partir du jour du*décès.
La Ville gagne donc de ce côté. Le tribunal estime,
en effet, que Dutuit paraît avoir toujours fait dans
ses testaments deux parts bien distinctes, la part de
ses légataires et la part de ses héritiers. 1 a tou-
jours exonéré les premiers des frais et charges, sa
volonté s'étant affirmée à plusieurs reprises sans
avoir besoin pour cela d'employer des formules sa-
cramentelles. Pour la ville do Paris comme pour
l'Union es arts décoratifs à qui elle a été substituée
dans le deuxième testament, les mêmes raisons de
décider s'imposent; les revenus qui devaient être
capitalisés pour l'Union des arts décoratifs doivent
l'être également pour la ville de Paris.
La solution est la même en ce qui concerne les
charges et frais.
Si Ta ville de Paris gagne son procès, sur ces deux
premiers points, elle le perd en ce qui concerne le
million donné à l'Union des arts décoratifs dans le
premier testament et qui ne figure pas dans le se-
cond.
D'après le tribunal, contrairement aux conclusions
du ministère public, cette omission dans le second
testament est intentionnelle quand Dutuit donnait
un million aux arts décoratifs, c'est qu'il prévoyait
que ce légataire devrait supporter de grandes dé-
penses pour la construction d'un local destiné à
abriter les collections léguées, et le million devait
servir à couvrir ces dépenses. Mais il n'en est pas de
même de la ville de Paris, qui a les moyens de loger
les collections et de les entretenir.
Le million restera donc aux héritiers qui sont au
ojombce de treize cents reconnus par le tribunal,
uo ,rnb~ de P
xftfc RaoqLBôwp^ M^nni
#F>;I't:.1"J'>fN(~oA~9~Y:{~¡.o/r,¡,
eats de Paris, avait soutenu les intérêts de la ville
de Paris..
Un procès littéraire. La première chambre
du tribunal civil connaîtra demain mercredi du pro-
cès intenté par M. Louis de Biré à M. Frédéric Lo-
liée, auteur de la Fêle impériale, ouvrage dont
nous avons parlé en son temps. Se jugeant offensé
par un passage du livre (une question de particule
et d'héritage), M. de Biré réclame de la justice, par
l'organe de son avocat Me Seligman, cent mille
francs de dommages-intérêts. Me Alphonse Jouet
soutient la cause dé M. Loliée.
NÉCROLOGIE
Nous avons le regret d'apprendre la mort de M.
Victor Brochard, professeur 'histoire de la philoso-
phie grecque à la Sorbonne.
M. Brochard, né en 1848, était ancien maître de
conférences à l'Ecole normale, membre de l'Acadé-
mie des sciences morales et politiques, section de
philosophie, où il avait remplacé Francisque Bouil-
fier.
Il a publié une thèse sur V Erreur et un ouvrage
sur les Sceptiques grecs qui fait autorité dans l'his-
toire de la philosophie.
Il a été collaborateur de la Revue philosophique, de
la Revue de métaphysique, et il a donné à l'Ecole
normale, pendant trois ans, et à la Sorbonne, pen-
dant dix-huit ans, un enseignement qui a formé de
nombreux élèves. La sûreté et la précision de sa
méthode, très scientifique, tout objective, en fai-
saient un maître de premier ordre.
Il laisse un fils, M. Victor Brochard, médecin-ma-
jor des troupes coloniales.
Ses obsèques auront lieu mercredi à dix heures à
Notre-Dame-des-Champs. On se réunira à l'église.
Les obsèques de M. Hippolyte Cerf, chevalier de
la Légion d'honneur, auront lieu demain mercredi à
dix heures précises. On se réunira à la maison mor-
tuaire, 15, rue Lafayette. L'inhumation se fera au
cimetière Montparnasse. Les familles Louis Cerf,
Alphonse Ochs et Henri Olivetti prient de considé-
rer le présent avis comme faire-part et de n'en-
voyer ni fleurs ni couronnes.
OPÉRA. « LE LAC DES AULNES »
Le livret et la musique de ce ballet, dernier ou-
vrage représenté par M. Gailhard, sont l'un et l'au-
tre de M. Henri Maréchal. C'est l'histoire d'une
guerre entre deux magiciens ennemis. L'un est le
roi des Aulnes, bien connu par la ballade de Goethe
et le lied de Schubert. L'autre est un enchanteur
moins illustre, mais assez puissant pour attirer et
retenir captifs les papillons et les libellules, sujets
ailés du roi des Aulnes. Le roi envoie pour les déli-
vrer son lutin Elfen, qui en outre enlève la fille de
l'enchanteur. Le père poursuit les fugitifs jusqu'au
lac des Aulnes; mais son pouvoir se 'brise contre
celui du roi. Désespéré, il se jette dans le lac. Et
Lulla, en guise d'apothéose, danse avec Elfen sur
les eaux où repose le corps de son père. Cette his-
toire résumée vous paraît peut-être intelligible;
dansée, elle n'est pas limpide. M. Maréchal l'a
ornée d'une musique sage, dont la poésie et la
fantaisie ne sont pas excessives, et où l'on ne
voit point le rythme « célébrer ses orgies », se-
lon la parole de Richard Wagner. L'Opéra l'en-
cadre de décors assez tristement éclairés; dans
le dernier, la toile de fond se transforme par des
projections lumineuses, à la façon d'une grande
lanterné magique. Mlle Zambelli, Mlle Meunier,
Mlle Trouhanowa, Mlle Louise Mante, Mlle Léa
Piron la parent de leur grâce. P. L.
T~3ËÀTiv~~
A la représentation que les associations des
journalistes républicains et des journalistes pari-
siens organisent pour le samedi 14 décembre à
l'Opéra-Comique, on donnera Boubouroche, de M.
Georges Courteline, avec la curieuse distribution
suivante
MM. Silvain, BouJjouroche Dehelly, André; Siblot,
le vieux monsieur; Croué, premier joueur; Mme Lara,
Adèle.
tous artistes de la Comédie-Française.
L'Opéra-Comique donnera la reprise d'Iphi-
génie est Aulide dans la première semaine de dé-
cembre.
A la Gaîté, la série des représentations d'Orphée,
primitivement limitée à dix, devait se terminer ven-
dredi, mais devant le succès obtenu, MM. Isola ont
décidé de prolonger d'une semaine les représenta-
tions du chef-d'œuvre de Gluck, chanté par Mme
Delna et Mmes Vallandri, Madeleine d'Oligé et
Devareilles.
Dans les concerts.
Aux Concerts-Lamoureux, pour donner satisfac-
tion aux abonnés de la série A, Mlle Louise Grand-
jean, en réponse à l'invitation du comité, a bien
voulu consentir à interpréter à nouveau diman-
che prochain, la Mort d'Yseult et le grand air de
FreiscKùtz. Ajoutons que les huit festivals du jeudi
soir, que les Concerts-Lamoureux organisent, se-
ront dirigés, en partie, par MM. Camille Chevil-
lard, S. von Hausegger, W. Mengelberg et Félix
Mottl.
Aux Concerts-Colonne, dimanche prochain, 7e con-
cert, avec le concours de la cantatrice Mme Nina Ratti
èt du violoniste George Enesco.
La Société J.-S. Bach, salle Gaveau, nous prie de
faire savoir qu'il n'y a plus de place demain soir pour
la Passion selon saint Jean. Mercredi prochain 4 décem-
bre, deuxième concert, avec le concours du célèbre
ténor George Walter, qui se fera entendre notamment
dans le Benedictus de la messe en si et dans des Geist-
Hche Lieder. Les personnes non abonnées qui désire-
raient y assister feront bien de s'assurer une place aU
plus tôt.
•^ Ce soir
Salle Femina, à, huit heures trois quarts, répétition
générale du théâtre de l'Œuvre. Au programme Le
aptëme, pièce en trois actes de MM. Alfred Savoir et
Fernand Nozière. L'Œuvre demande à ses invités de ve-
nir au spectacle dès le lever du rid»au et d'y assister
en tenue de soirée, les dames sans chapeau.
La Comédie-Française donnera dimanche prochain
en matinée le même spectacle classique qu'avant-hier
soir dimanche, c'est-à-dire Phèdre, avec MM. Mounet-
Sully et Silvain, Mme Louise Silvain, Mlles Maille, Ma-
deleine Roch et Gabrielle Robinne, et la Mère confidente.
Le spectacle commencera par le Baiser de Phèdre.
Matinées du jeudi 28 novembre
Comédie-Française. llemani.
Opéra-Comique. Manon.
Odéon. Conférence par M. Bernardin, le Cid.
Déjazet. la Cravate blanche, Un Caprice, icsBourgm-
gnçnnes, leHaron de Fourchevif.
Cluny. Mâtiné? de famille.
Châtelet, Olympia, Parisiana, Nouveau-Cirque, Cir-
que dTIiver, Cirque Medrano, mêmes spectacles que le
soir.
Au théâtre Antoirie-Gémier
La complication des décors de Cœur à cœur avait
empêché de donner le même soir le Fanion, un acte de
M. Paul Ginisty, dont la mise en scène est également
très compliquée. Aujourd'hui que le spectacle est tassé,
M. Gémier peut donner le Fanion, qui devait accompa-
gner la pièce de M. Coolus. La première représenta-
tion aura lieu jeudi à 8 h. 1/2. Des places seront donc
réservées au contrôle pour les critiques et soiristes qui.
voudront bien se déranger.
Cœur à cœur, avec Mme Andrée Mégard, commence:
tous les soirs à 9 h. l/'4..
M. Louis Artus vient d'avoir la douleur de perdre
son jeune fils, âgé de quatre ans. Nous présentons à
M. Louis Artus nos sincères condoléances.
On annonce le mariage de Mlle Suzanne Muller, la
fille de la sociétaire de la Comédie-Française, avec
M. Henri Guillemin. La bénédiction nuptiale sera
donnée le mercredi 4 décembre 1907, à midi très précis,
en l'église Saint-Pierre de Chaillot.
De la Roche-sur-Yon Grand succès pour M. Ar-
thur Coquard, avec Joies et Douleurs et Bëro, magnifi-
quement interprétés par Mme Mellot-Joubert, et la
symphonie En Norvège. La seconde partie du pro-
gramme était remplie par les excellents artistes de la
Société des instruments anciens, dont le succès fut
également vif.
Voici le programme du 4e samedi qui aura lieu au
théâtre Sarah-Bernhardt, le 30 novembre à cinq heu-
res précises
Le Dernier romantique (Louis Bouilhet), causerie de
M. Henry Marcel, accompagnée des récitations ou au-
ditions suivantes .r
Une scène de Dolorès (Louis Bouilhet) par MM.Leit-
ner et Ravet.
Sur un Bacchus de Lydie, le Crapaud, Jour sans soleil,
Aun jeune homme, poésies de Louis Bouilhet, dites par
Mlle Madeleine Roch.
A une femme, la Fleur rouge, poésies de Louis Bouil-
het, dites par M. Leitner.
Flux et Reflux, le Barbier de Pékin, les neiges a antan,
poésies de Louis Bouilhet, dites par Mlle-Dttssanne.
Musique sur des vers de Bouilhet
Le Printemps (Georges Bizet), Rédemption (Reyer), par
Mlle Bailac.
Giska la Bohémienne, le ballet-pantomime de M
Edmond Le Roy, qui obtint à Marigny un sivif succès,
va être. le 1er décembre, reprise à 1 Alhambra, inter-
prétée toujours par la belle Otero et M. Georges Wa-
gue.
Une féerie sensationnelle de scènes nouvelles vient
d'ôtfe ajoutée à celles déjà existantes et corse ainsi le
merveilleux programme du plus parfait des cinémato-
graphes, celui des Grands Magasins Dufayel. Les séan-
ces ont lieu tous les jours entre 2 heures et 6 heures
sauf le dimanche et elles obtiennent toujours un grand
succès grâce à l'intérêt soutenu que présentent les di-
verses scènes, les conférences, imitations des bruits, la
belle musique adaptée tout spécialement, les soli,
chœurs, etc. Le jardin d'hiver est à proximité de la
salle de spectacle et c'est dans son cadre splendide
qu'est servi le flve o'clok tea, tandis que la symphonie
Dufayel exécute les meilleurs morceaux de son réper-
toire.
SPECTACLES DU MARDI 26 NOVEMBRE
).
• TJHÉAtREs .̃̃ vmÏ
Q.,I)j~r~, relâche. cf
£^iyrffla?Jffiflflg j^_ yxnflredi Farast. m. Samedi
Sigurd.
Français, 8 h. 1/8. L'Amour veille.
Mercredi, vendredi L'Amour veille^ Jeudi Le Lu*
thier de Crémone Chacun sa vie.– Samedi .-Trilbyç
Chacun sa vie.
Opéra-Comique, 8 h. 3/4. Madame Butterfly.
ercredi, vendredi Le Chemineau. jeudi Fort}?"
nio. Samedi La Vie de bohème.
Odéon, 8 h. 3/4. Le Voyage au Caire. Son Père.
Gymnase 8 h. 3/4. L'Eventail.
Vaudeville, 9 h. Pataohon.
Variétés, 8 h.1/2.– Veille de duel. –L'Amour en banaue>
Renaissance, 8 h. 3/4. Samsôn.
Th. Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/2. La Sorcière. °
Gaité-Lyrique, 8 h. 3/4. Orphée. < .̃•
Th. Réjane, 9 h. Après le pardon.
Nouveautés, 8 h. 3/4. Vingt jours à l'ombre.
Porte-Saint-Martin, 8 h. 1/4. Cyrano de Bergerac.
Châtelet, 8 h. 1/2, –La Princesse Sans-Gêne.
Th.-Antoîne, 8 h. 40. Cœur à cœur.
Athénée, 8 h. 1/2. Chauffée. Monsieur de Courpière.
Palais-Royal,8h.l/2. M'i'Adjoint. Panachot, gendarme.
Ambigu, 8 h. 1/2. La Belle Milliardaire.
Folies-Dram., 8 h. 1/2. Esprit ? Le 1,000e constat.
Th.Molière, 8 h.1/2. Tour du monde d'an enfant de Paris.
Cluny, 8 h. 1/4. -La Sanction sociale. –Revue à Cluny.
Déjazet, 8 1/2. Il?. ou Elle?. Tire au Flanc!
Th. des Arts, 8 h. 1/2. Loïe Fuller. Salomé.
Grand-Guignol, 9 h. La Matérialisation de miss Murray.
Monsieur Platon. Les Opérations du Prof' Verdier.
Trianon, 8 h. 1/2. Le Voyage en Chine.
CAPUCINES, 8 h. 1/2. Revue.
SPECTACLES-CONCERTS
Folies-Bergère, 8 h. 1/2. Spectacle varié. Cham
pionnat du monde de lutte.
Olympia, 8 h. 1/2. La Belle de New-York.
Parisiana (Tél. 156.70), 8 h. 1/2. T'en veux encore ?
Boîte à Fursy, 9 h. 1/2. Fursy. La Revue.
Scala. CIGALE. Moulin ROUGE. ELDORADO. >
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et Cinématographe tous les jours, sauf le dimanche.
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GRANDPALAIS: Salon décennal de l'automobile.
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mand » que M. Bérard nous expose dans sa genèse,
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souscrivez une assurance combinée de 20 ans pour
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fixées, le capital do 10,000 francs sera immédiate-
ment versé à vos héritiers ou ayants droit. •;
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vous pourrez, à votre choix
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de nouvelles primes à payer, et toucher, de suite,
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privée assujettie au contrôle de l'Etat), 2, rue Pillet<
WilL et aux agents généraux en province.
LA. FEMME IDÉALE
Une publication anglaise qui jouit. d'une grand.e
popularité à Londres vient de poser la question suiri
vante aux hommes non mariés ses lecteurs Quelle
qualité appréciez-vous le plus chez une femme? Sur
f73,000 réponses, les deux tiers furent unanimes a
déclarer que l'idéal suprême est la femme qui saij
préparer un bon dîner, faire servir le « Dubonnet >
bien frais et le café bien chaud.
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Antiseptique,I»aiiieGorge,Toilette,Hygiène.
AUTOMOBILISTE
INAUGURATION DU IIONUMENT LEVASSOR ~>
Ce matin à onze heures a été inauguré, à l'entrée du
Bois, à la porte Maillot, le monument Levas$or, dont lç
nom est étroitement lié à l'histoire de l'autorncbi*
lisme.
Le temps n'a pas favorisé cette cérémonie. i
Le monument représente Levassor pilotant sa voi-
ture, tandis que la foule acclame le vainqueur de lç.
première course d'automobiles Bordeaux-Paris. Cette
œuvre est d'un bon goût. C'est le sculpteur Camille Le-
fèvre qui a exécuté l'esquisse qui avait été faite par
Dalou avant sa mort.
Des discours ont été prononcés par le baron de Zuy-
len, président de l'Automobile-Club de France, P. Gif-;
fard, E. Garnier, président du conseil d'administration
de la Société des anciens établissements Panhard e|
Levassor, au nom de cette société, de la Valatte, et enfin
par M. Lampué au nom du Conseil municipal de Pans:
Une assistance assez nombreuse était présente a
cette cérémonie.
DÉPÈCHES COMMERCIALES
Londres, 25 novembre.
Changes Calcutta 1 sh. 3 23/32 den.; Bombay 1 sh.;
3 3/4 den.; Hông-Kong 2 sh. 0 1/4 den.; Shanghai;'
Û sh. 8 3/8 don.; Singapour et Penang 2 sh. 3 3/4 den.;
Yoliohama 2 sh. 0 ~J8 den.; Vainaravso 9 sh. 3 den:
Yokohama 2 sh. 0 3/8 ValDaraiso 9 15/32 den.
Londres, 25 novembre.
Caoutchoucs. Para: recettes 2,500 tonnes; mar-J'
ché calme. 20 tonnes de fin et dur livrables en février».
mars vendues à 3 sh. 4 den.; fin et mou 3 sh. 1 den. '̃
New- York, 25 novembre. N
Changes sur Paris nominal; sur Londres 4 79 1/8
sur Berlin 94 5/8. •;•/
Cotons. Recettes de ce jour: 54,000 balles contrèi
63,000 l'an dernier. Total des 3 jrs 116,000 balles contre
112,000 l'an dernr. Middling Upland 11 20, inchangé.
Marché soutenu. Ventes nulles. ).
Futurs cour. 10 71; janv. 10 34; mars 10 45. MarchS.
soutenu. a ccu 5 h5:' iA-i
Cafés. Rio Fair n° 7. futurs ccur. 5 45; janv. 5 50t
mars 5 60. Ventes 48,000 sacs. Marché soutenu.
New-Orléans. ?S > novembre. ;/
Cotons. Middling 10 15/16, hausse ï/i6. MarohJ
ferma. Ventes 3,500 balles. je
Futurs: cour. 10 60; janv. 10 50; mars 10 54. MarchJ
soutenu.
Rio. 25 novembre..
Cafés.– Recettes: 7,000 sacs. Marché à p. soutenu.^
Stock: 513.000 sacs. Rio n°7, 3,275 reis, inchangé.
Change 15 1/4 ou 617 reis par franc, inchangé.
Santos. 25 novembre.
Cafés. Recettes 35.000 sacs. Marché faible.
Standard il» 1-. 8,200 reis, inchangé.
Stock: 2,241.000 sacs.
Manille, 25 novembre.
Chanvres. Recettes de la semaine 14,000 balles.
LIQUIDATIONS JTJDÏCIAIBËS
(Jugement du 25 novembre)
Alvarado et C°, importation, exportation, 48, rue ds
la Victoire.
DÉCLAKATIONS DE FAILLITES
(Jugements du 25 novembre)
De Kaldenberg, entrepreneur de constructions à boa
marché, 65, boulevard de Strasbourg. W
Michon, entrepreneur de maçonnerie et de travaux
publics, 7, rue Saint-Sobin. A
Mme Thuillier, fabricants de modes en gros pour en'
fants et fillettes, 8, rue de Mulhouse. 'M
Gigant, ancien épicier, 1, boulevard Rabelais, à SainK
Maur-des-Fossés.
^"63 MB? @T owhant oa caç if^lïATIO^
gâ, WtL PI EL §3 1 U fui M'i» il '• •'»< I riKFAlre I»
¡¡a, Bn iI'i!! Ez U f' t~M"" 1..Iu. du, 'l'FAf,
la. Scule-ffiii-d des Italien». PRIX BON UAROBâci
HUNYADI'JAfïOS
lm _DlI\Nt.A,JJII!L.RJm9I._6IIMA~.
fTparmi les 806,847 enfants déclarés vivants, 735,981
«rôt légitimes et 70,866 illégitimes.
Au total, le nombre des enfants déclarés vivants
ven 1906 est inférieur de 444 unités au nombre corres-
pondant de 1905 et de 32,996 unités à la moyenne
"annuelle de lapériode décennale 1896-1905.
La proportion des enfants déclarés vivants par
rapport à la population légale de 1906 est 2.06 p. 100
'habitants, au Iteu do 2.07 en 1905, 2.10 en 1904, 2.12
en 1903, 2.17 en 1902 et 2.20 en 1901.
:'< Les départements où le nombre des enfants nés
Avivants en 1906, rapporté à la population légale, at-
teint les valeurs les plus considérables sont Finis-
iïère, 3 p. 100; Pas-de-Calais, 2.85; Morbihan, 2,62;
̃rcôtes-du-Nord, 2,58; Seine-Inférieure, 2.56; Nord,
^Lozère, 2.40; Vosges, 2.36; Meurthe-et-Moselle, 2.35;
Haute-Vienne, 2.32.
Les départements où cette proportion est restée la
©lus faible sont Lot-et-Garonne, 1.47 p. 100 Gers,
4.52; Yonne, 1.55; Haute-Garonne, 1.62; Tarn-et-Ga-
*onne, 1.63; Côte-d'Or, Gironde, Lot, 1.64; Puy-de-
Dôme, 1.65 Nièvre, 1.68; Allier, 1.70.
̃S Décès. On a enregistré 780,196 décès pendant
tannée 1906. Ce nombre dépasse del0,025 unités ce-
&i de 1905 770,171 il est inférieur de 3,183 unités
la moyenne annuelle de la période décennale 1896-
4905.
Sur les 780,196 décédés, 406,274 étaient du sexe
jmasculin, 373.922 du sexe féminin.
Le rapport du nombre des décédés au chiffre delà
population légale, recensée le 4 mars 1906, est de
.99 0/0 contre 1.97 en 1905; 1.95 en 1904, 1.93 en
•1.903 et 1.95 en 1902; ces dernières proportions
étaient calculées à l'aide de la population légale de
1901.
Les départements où l'on a enregistré en 1906 les
plus fortes proportions de décès par rapport à la
population légale sont Lot 2.38 0/0, Ardeche 2.36,
^Bouches-du-Rnône, Calvados 2.33, Seine-Inférieure
̃;à.30, Orne, Vaucluse 2.27, Basses-Alpes, Hautes-Al-
pes 2.26, Tarn-et-Garonne 2.24, Jura 2.22.
Les départements où la proportion des décès cons-
tatés en 1-906 atteint les plus faibles valeurs sont
-landes 1.59 0/0, Creuse, Indre 1.62, Allier 1.63,
Vienne 1.64, Haute-Vienne 1.65, Cher 1,67, Corse
1.71, Corrèzc 1.73, Loiret, Vendée 1.75, Loir-et-Cher,
Deux-Sèvres 1.77, Nord 1.78.
Le Salon de l'Automobile
LES EXPOSITIONS DES INVALIDES
L'annexe du Grand Palais, réservée aux transports
En commun, poids lourds et aux machines-outils,
est installée cette année sur l'esplanade des Inva-
lides.
Cette exposition a une importance que ne paraît
pas lui donner son qualificatif d'annexe. Les locaux
dans lesquels elle est, installée sont vastes, clairs,
:très propres; les véhicules exposés sont tous inté-
ressants et les centaines de machines-outils en
mouvement contribuent à donner à cette exposi-
tion une vie que ne possède pas le Grand Palais,
*Èout d'élégance, dans une atmosphère calme que
'troublent cependant quelquefois le son rauque d un
cornet d'appel ou le bruit strident d'une sirène.
La porto d'entrée monumentale des Invalides est
d'une heureuse décoration, aussi séduisante lorsque
le soir elle est illuminée
• Nous avons déjà dit qu'on avait installé aux In-
valides l'exposition rétrospective: Grâce à MM. Aus-
Mcher et Jacques Ballif, 54 voitures anciennes ont pu
être réunies. On y voit la voiture Cugnot, l'ancêtre
des ancêtres, prêtée par le Conservatoire des arts et
métiers les premières Serpollet, les Gobron-Brillié
des origines, la première voiture Renault de 1 che-
val 1/2, les Bollée des débuts, une préhistorique
Panhard et Levassor, le tricycle à vapeur de Dion,
)les types primitifs des Jeantaud, Landry et Bey-
roux, etc.
Cette exposition est complétée par toute une classe
artistique d'anciennes affiches, de vieilles estampes,
^4e dessins, de gravures- citons entre autres la col-
lection de M. de Santa-Maria concernant ces loin-
i-taines sans-chevaux d'alors, si vite devenues les 100-
jehevaux d'aujourd'hui.
Nous avons également vu quelques modèles d'au-
tomobiles agricoles ou de tracteurs pour le labou-
rage. Mais de l'avis même des intéressés, la ques-
Jtion n'est pas encore au point. C'est dans les
îchamps qu'il faudra voir ces machines, et comme
*on nous, a promis de nous convier à de prochaines
expériences', nous en reparlerons à ce moment.
Il n'en est pas de même des transports en com-
.jDQun et des poids lourds. Les uns et les autres ont
:fait leurs preuves, et l'exposition des Invalides a
:réuni tous les spécialistes du genre. C'est ainsi que
.jparmi les premiers, nous avons vu l'exposition des
^populaires trains Renard. La Société française des
Jrains Renard a exposé un train tout entier, des
.'•modèles de wagon, même un modèle de gare très
Rustique pour ses lignes départementales, et enfin
•£son nouveau locomoteur-porteur, qui peut être équi-
ipé en omnibus de voyageurs à 32 places, ou en
^camion pouvant porter 5 tonnes, tout en restant
capable de propulser un train léger.
Les expositions de poids lourds sont également
toutes intéressantes. Un public nombreux les vi-
aite, ̃ s'enquiert, questionne. C'est compréhensible,
puisque les applications de la locomotion automo-
ile sont si variées, si multiples. Nous en citions
quelques-unes l'autre jour, au cours de l'article que
jaous consacrions à l'avant-train Latil, cette nou-
ïyeauté dans son genre. Il est indéniable que les
commerçants, les usiniers ont intérêt à étudier les
'îjuestions de transport, leur économie et leur rapi-
"Et il est même certain que dans un avenir peu
éloigné nous verrons des entreprises particulières de
..transport par automobiles qui parcourront le pays
â'après les besoins du moment, suivant les contrées
où le charroi manque momentanément, allant en
/Champagne par exemple au moment des vendanges
jet dans les départements du Nord quand se fait la
récolte de la betterave.
Une des maisons qui se sont spécialisées dans le
transport des poids lourds est sans contredit la mai-
son de Dion-Bouton. En même temps qu'elle résol-
;yait le problème de la voiture à un prix abordable,
/elle menait de front l'étude du transport automobile
-'industriel.
N'avons-nous pas vu à la rétrospective le premier
'•tricycle sur lequelle marquis, alors comte de Dion,
ïfctt tant de marches fantastiques à 60 ou 70 à l'heure?
,?Vbici le vieux tracteur que M. Bouton conduisit à la
Victoire de Paris à Rouen. Voici encore le dog-cart
!que pilota maintes fois le regretté comte de Chasse-
loup-Laubat.
Et voici enfin l'un des premiers omnibus à vapeur
île la Compagnie des Messageries Automobiles. Il
'late de dix ans seulement et le voici, lui aussi passé
ancêtre ». C'est, hélas 1 que depuis dix ans, le sys-
tème n'a pas cessé de perdre du terrain.
Pour les services publics, pour les poids lourds
sn général, comme pour les voitures de tourisme,
la vapeur est maintenant vaincue par le moteur a
explosion.
A Londres, à New-York, comme dans la Basse-
Seine et dans maints autres endroits, des centaines
'omnibus de Dion-Bouton assurent, sans défail-
lance, des services quotidiens. Ils ne sont plus, et
depuis longtemps, à vapeur. C'est pour le moteur à
^explosion la victoire définitive.
La Société des automobiles de La Buire, qui est,
'nous l'avons répété, une de nos vieilles usines lyon-
naises de métallurgie, fabriquant pour les compa-
';gnies de chemins de fer, construit "également, à côté
de ses luxueuses voitures de tourisme, d'intéres-
sants véhicules de poids lourd. Cette société expose
aux Invalides des omnibup et des camions robustes
et des groupes moteurs de 10 et 50 chevaux. S'étant
[ orientée vers l'automobilisme industriel, la So-
ciété de La Buire, par sa fabrication soignée y a ra-
pidement réussi car n'annonçait-on pas dernière-
ment que 150 voitures de cette maison avaient été
commandées pour un service régulier de l'adminis-
tration des postes dans Paris?
La Société des automobiles Ariès fait aussi une
Spécialité des véhicules industriels voitures de li-
ivraison portant 500 à 600 kilos, camions portant 2 à
3 tonnes, omnibus à 12, 16 et 20 places. Signalons
.parmi les derniers types un petit omnibus rapide
>pour le service de gare ou d'hôtel, qui est d'un poids
restreint et qui peut prendre 10 voyageurs avec ba-
gages. q p P Yg
On sait que dans tous les concours auxquels ils
-ont pris part, les véhicules industriels Ariès se sont
toujours montrés, en dehors d'un fonctionnement
irréprochable, d'une régularité absolue et d'une con-
sommation des plus faibles.
On ne peut parler des véhicules de poids lourds
sans parler des établissements Lorraine-Dietrich,
;'crui terminent en ce moment à Argenteuil l'installa-
tion d'une usine spécialement réservée à ces modè-
les. L'exposition des Invalides comprend pour cette
marque sept véhicules dont différents omnibus as-
surant des services de transports en commun,
•comme il y en a eu beaucoup d'organisés par cette
société les Autos vosgiens, les lignes d'exploita-
tion Ciermont-Ferrand-Issoire et Lunéville-Blairiont,
etc., etc.
Tenant les promesses que ses dirigeants avaient
/aites à plusieurs de nos ministres, la Société Gillet-
'Forest possède une très belle exposition. Leur Bim-
''ple énumération est significative. Voici d'abord un
car alpin avec moteur Gillet-Forest de 35/50 che-
vaux, puis deux voitures de livraison de grand et
petit modèle très répandues dans le commerce pari-
jyen, et enfin un camion pour porter 2,500 kilos,
muni d'un moteur de 14(16 chevaux.
Voisinant avec ce stand, les automobiles Peugeot
ont eux aussi plusieurs modèles de camions, omni-
Jbus, et un type de leur fourgon militaire primé au
Concours de Paris-Dieppe et retour.
Chez Renault frères, les fabricants de Billancourt
ont réuni une voiture camion, un omnibus de châ-
teau, et enfin un des nouveaux fiacres qui doit aug-
menter la série déjà si importante de ceux qui cir-
culent actuellement dans Paris.
Nous voyons également un canot muni d'un petit
jjnoteur de 8 chevaux, complètement aménagé, et un
groupe marin de 50 chevaux, dont la puissance a été
^prouvée sur un yacht personnel de M. Louis Re-
$ault, qui a fait l'admiration des riverains de la
Seine entre Paris et Rouen, et qui séjourne actuel-
lèment dans le bassin des Invalides.
i. Egalement un groupe moteur 8-cylindres en V à
Blettes, léger, destina à* l'aviation &ft %W ÉaUons
AirJieaeks jei jaleaût JIûê Jarce de 35745 chevaux.
Mentionnons enfin un groupe électrogène actionpé
par un moteur à 8 chevaux à marche ralentie.
Citons enfin notre plus ancienne marque natio-
nale Panhard et Levassor, qui expose des machines
à travailler le bois et des moteurs pour bateaux,
dont un de 8 chevaux 3 cylindres avec ligne d'arbre
et hélice à pas variable et un moteur de 24 chevaux
fonctionnant à l'alcool, monté avec un frein dynamo-
dynamométrique permettant de mesurer la puis-
sance du moteur à tous régimes de charge et de
vitesse.
Nous en aurons terminé avec ces expositions des
Invalides quand nous aurons signalé qu'un grand
nombre des carrosseries de poids lourds sont éta-
blies par Védrine, de Courbevoie, et par Botiaux, de
Lavallois-Perret, dont nous signalions hier la car-
rosserie pour les trains Renard.
Comme bandages, on emploie le fer et le caout-
chouc. Citons parmi les spécialistes pour le poids
lourd la Société industrielle des téléphones et aussi
les établissements Hutchinson.
Cette dernière maison expose un nouveau système
de roues caoutchoutées Hutchinson pour omnibus
et camions, qui comporte toute une série de blocs de
caoutchouc fixés sur la jante à l'aide de cercles fa-
cilement démontables. La mise en place de l'ensem-
ble ou le remplacement d'un bloc avarié par acci-
dent se font avec la plus grande facilité, et la soli-
dité du mode de fixation est parfaitement établie.
Signalons aussi comme nouveauté toute particu-
lière, dans l'exposition de M. F. Guillierme, construc-
teur de voitures de livraison, camions et fiacres
automobiles, une nouvelle suspension également
applicable aux poids lourds et aux voitures de tou-
risme pour remplacer le pneu.
Cette suspension consiste en un cylindre solidaire
de l'essieu, et en un piston solidaire de la fusée, cou-
lissant dans deux guides placés sur l'essieu.
Entre le piston et le fond du cylindre,'est une
masse d'air comprimé, qui absorbe les cahots. L'é-
tanchéité est obtenue par un cuir embouti noyé dans
un liquide lubrifiant.
Ce qui est absolument nouveau dans cette suspen-
sion, c'est que l'amortissement du choc est fait
avant le ressort, et que châssis, mécanisme et pneu-
matiques sont suspendus sur des coussins d'air.
On voit tout l'intérêt que présente la visite de
l'esplanade des Invalides. Reconnaissons que l'ad-
ministration a tout fait pour améliorer les installa-
tions de l'an dernier. On ne se sent pas dans du pro-
visoire. Un buffet a même été installé et le Grand
Palais est relié téléphoniquementparde nombreuses
lignes aux Invalides.
C'est la Société française des téléphones, système
Berliner, qui a organisé ce service et qui a fourni
également au comité du Salon de l'Automobile les
appareils téléphoniques de réseau d'Etat qui lui
étaient nécessaires, ainsi que les téléphones sen-
sibles pour le service téléphonique de la province et
de l'étranger.
AU GRAND PALAIS
La journée d'hier lundi comptera certainement
comme un des jours de semaine durant lesquels le
Grand Palais aura reçu le plus grand nombre de
visiteurs.
Beaucoup d'étrangers et de provinciaux, beau-
coup d'agents également. Les stands étaient enva-
his l'après-midi et il était difficile de circuler mais
le matin il y avait par contre une clientèle élégante,
celle qui vient pour acheter.
Citons parmi les stands les plus visités celui de
Léon Bollée dont les six-cylindres semblent exercer
une certaine attirance sur le public. Chez Charron,
réputé par la présentation de ses châssis et l'élé-
gance de ses carrosseries, c'est le stand des nou-
veautés de l'année, ne serait-ce que la nouvelle
chambre à air inéclatable et increvable que nous a
montrée M. Fernand Charron, et que nous avons du
reste décrite dans ces colonnes.
Le stand luxueux d'Itala était envahi par des ad-
mirateurs et dos amis du prince Borghèse. Enfin aux
automobiles Brouhot, de Vierzon, les visiteurs et les
clients de province étaient plus nombreux que ja-
mais. Cette usine, il faut le reconnaître, est non seu-
lement en grands progrès, mais elle a créé deux
modèles de 10 et 15 chevaux qui sont les voitures du
jour, répondant ainsi à un besoin.
Affluence coutumière chez Panhard et Levassor,
Renault frères, de Dietrich, Niclausse, La Buire,
Peugeot et Unic; où les caricatures des artistes pa-
risiens, par de Losques, ont leurs visiteurs quoti-
diens. Paul Rousseau.
FAITS DIVERS
LA TBMPBRATURK
Bureau central météorologique
Mardi 26 novembre. Les basses pressions du
nord-ouest de l'Europe se sont étendues vers l'est et
le sud.
Un minimum barométrique important se trouve ce
matin sur l'Irlande (Valencia, 736 mm.); un autre passe
sur le Danemark (1i6 mm.)
Les fortes pressions persistent dans l'est du conti-
neni (Moscou, 779 mm.
Le vent est fort ou très fort d'entre sud et ouest sur
nos côtes de la Manche et de l'Océan, dû la mer est
grosse ou très houleuse il est faible de l'est en Pro-
vence.
Les pluies sont générales dans l'ouest et le centre de
l'5urope. elles ont (,-té trèsi~bondantes; ona recueilli
En France, elles ont été très abondantes on a recueilli
62 mm. d'eau à l'île d'Aix où un orage a éclaté, 30 à
Rochefort, 21 à Nantes, 10 au Havre, 18 à Brest, 15 à
Paris.
La température a monté fortement dans nos régions
du centre et de l'ouest.
Le thermomètre marquait ce matin –16° à Arkangel,
+5» à Dunlieraûe, 7° à Marseille, 11° à Paris et à Bor-
deaux, 13° à Alger. 1 1
On notait 2° au puy de Dôme, –2° au pic du Midi,
–5° au mont Ventoux.
En France, un temps pluvieux et doux est probable.
A Paris, hier, pluie continue; la température moyen-
ne, 7°, a été supérieure de 2°7 à la normale (4°3).
A la tour Eiffel, 9°6.
Observatoire municipal (région PARISIENNE)
La pluie tombe avec de faibles interruptions, jusque
vers 10 h. ce matin, fournissant, depuis hier 5 h. 30,
des hauteurs d'eau voisines de 22 mm. sur Paris, et
atteignant 25 mm. à Ville-Evrard et 34 mm. au Raincy;
elles sont plus faibles en grande banlieue ouest et vers
le Parc-Samt-Maur.
Les vents sont encore assez forts et soufflent de sud
à sud-ouest.
La température s'est notablement relevée, l'écart sur
la veille est de 6°5 à midi.
La moyenne d'hier était normale.
La pression barométrique, stationnaire après baisse,
accuse actuellement 749 mm. 5.
A L'ASSOCIATION BÉHÉRftLE DES ÉTUDIANTS. L'assem-
blée générale de l'Association générale des étudiants
a eu lieu hier soir.
Revenant sur leur décision, prise dans la dernière
assemblée générale, les étudiants ont adopté, à la
presque unanimité, le projet de construction de la
« Maison des étudiants » sur le, terrain offert, par
bail emphytéotique, par la ville de Paris.
Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, ce terrain est
situé à l'angle de la rue de la Bûcherie et de la rue
de l'Hôtel-Colbert, dans le prolongement de la rue
Dante. Il est occupé actuellement par de vieux bâti-
ments qui vont être en grande partie démolis. Il
n'en sera conservé, on le sait, que ce qui a une va-
leur de souvenir, d'ancienneté, tels que les vestiges
de l'ancienne école de médecine qui s'élevait sur cet
emplacement.
Nous avons publié le projet qui a été dressé par
l'architecte de l'association.
A L'UNIVERSITÉ DE NAKCY. Notre correspondant
nancéien nous télégraphie qu'à la suite des manifes-
tations qui se sont produites vendredi à la faculté
de médecine et des scènes de violence que nous
avons relatées, le conseil de l'université s est réuni
et a pris la délibération suivante
Considérant que la manifestation du 22 novembre,
qui est déjà la seconde de l'année, ne visait plus seu-
lement, comme la première du 8 du courant, le profes-
seur Cuénot, mais encore le conseil de l'université
pour la mesure qu'il avait prise à la suite de la pre-
mière manifestation;
Qu'elle a été accompagnée de violences intolérables
(voies de fait sur des personnes aussi bien que bris
de vitres et détérioration de matériel d'enseignement)
Qu'elle résulte d'une action concertée des étudiants
de lre et 2e année de la faculté de médecine;
Le conseil est d'avis, conformément à l'article 40 du
décret du 21 juillet 1897, que là faculté de médecine
soit fermée pour les étudiants de lre et 2e année pen-
dant le premier trimestre de la présente année sco-
laire, c'est-à-dire jusqu'au 31 décembre 1907, et de-
mande au ministre de vouloir bien ordonner cette
fermeture.
La réponse du ministre est parvenue hier à Nancy.
Elle ratifie la proposition du conseil de l'université.
LA CONFÉRENCE DE M. COLIH. Sous ce titre nous
avons rendu compte d'une,conféronce faite à l'Uni-
versité populaire du faubourg Saint-Antoine par M.
Colin, président de la Société protectrice contre les
excès de l'automobilisme, sur «les Accidents d'auto-
mobile et les moyens d'assurer les réparations dues
aux victimes de ces accidents ».
A ce sujet M. Ambroise Colin nous écrit:
Je lis dans le Teims un compte rendu de la confé-
rence du 23 à l'U. P. du faubourg Saint-Antoine. ÎJ. en
résulterait que mes idées auraient été désapprouvées
par l'auditoire.
̃ Ainsi présentée, l'information n'est pas exacte.
D'abord, les idées que j'ai développées sur la respon-
sabilité des accidenta d'automobiles ne sont pas seule-
ment mes idéss. Ce sont celles qui inspirent et la juris-
iOTdenee anglaise et _l§i^ï|pi^mwjœm£ni&ux.
déjà votés ou sur le point de l'être d'Allemagne, d'Aa
triche, de Suisse, la loi du Danemark, la jurisprudence
russe, etc. Ce sont les idées qu'applique en France
la loi de 1898 sur les ccidents du travail, principes
dont nous demandons l'extension pour la défense du
public contre des abus aussi préjudiciables à l'indus-
trie et au sport qu'aux passants inoffensifs.
De plus, ces idées n'ont pu être ni approuvées ni dés-
approuvées samedi, puisque le règlement de l'U. P.,
religieusement observé par les membres de cette as-
sociation, interdit toute votation et même toute mar-
que collective d'approbation et de désapprobation à
fissue des conférences contradictoires.
Ceux qui m'ont désapprouvé ne sont donc pas les
membres de l'U. P.
M. Ambroise Colin termine en parlant d'une ca-
bale organisée contre lui, et il entre dans des détails
que nous ne croyons pas pouvoir reproduire par
respect pour les droits des tiers.
UNE CACHETTE DANS LA TOUR JEAfKE-D'ARC. Nous
avons dit hier qu'un Anglais. M. Wigles Worth, a
sollicité l'autorisation de faire des fouilles dans la
tour Jeanne-d'Arc à Rouen, où, selon lui, un de ses
ancêtres aurait caché des papiers de famille der-
rière une pierre sur laquelle serait gravé le mot
open. Il prétend avoir vu les deux dernières lettres
de ce mot, qui signifie « ouvrez » en anglais.
Un rédacteur du Petit Parisien a vu, à Rouen, cet
Anglais, dont le nom complet est Wigles Worth
d'Arcis. C'est un peintre âgé d'une quarantaine d'an-
nées, qui prétend qu'un de ses ancêtres était « bailli
de la ville de Rouen » au moment de la conquête
anglaise, de là le nom d'Arcis qui est resté dans sa
famille.
Le conservateur de la tour Jeanne-d'Arc a déclare
de son côté que dans les documents de l'époque on
ne trouvait ni de d'Arcis, ni de bailli ayant porté ce
nom.
Quant aux deux lettres E N, que M. Worth pré-
tend avoir vues, le conservateur assure « que c'était
peut-être avec les yeux de la foi, car personne autre
que lui ne les a aperçues ».
UH ASILE DE CHATS. Hier, sous la présidence du
docteur Bérillon, ont été inaugurés les agrandisse-
ments de l'asile de chats que possède àLevallois-
Perret, route de la Révolte, la société « l'Assistance
aux animaux ». Cet asile est contigu à un autre ré-
servé aux chiens.
UH TRMH ATTAQUÉ PAR DES BANDITS. Les cinq
caisses-recettes dérobées dans le fourgon du train
de Limoges-Paris ont été retrouvées hier à 700 mè-
tres environ de la voie ferrée, au milieu du bois de
la Garenne.
Pendant toute la matinée, les gendarmes avaient
fouillé à l'aide de longs râteaux le lit de la Juine,
cette même rivière qui fut tant explorée lors de la
disparition de l'abbé Delarue. Ces recherches n'ayant
donné aucun résultat, le juge d'instruction avait dé-
cidé de faire opérer de nouvelles investi gationsdans
tous les bois environnants. Divisés en plusieurs
groupes, les gendarmes, qu'accompagnaient quel-
ques gardes particuliers, battirent tous les taillis et
les fourrés sur une distance de plusieurs kilomètres
le long de la voie ferrée.
Un de ces groupes composé du maréchal des lo-
gis Brun, du gendarme Noquet, de la brigade d'E-
tampes, et du garde particulier Champy, explorait
le bois de la Garenne près du moulin de Villemar-
tin. Il venait de franchir un petit pont qui se
trouve à une cinquantaine de mètres du moulin,
quand le gendarme Noquet appela son brigadier
« Les voilà, chef Les boîtes sont là '.».
Le maréchal des logis et le garde particulier ac-
coururent. Les cinq boites gisaient sur le sol à côté
les unes des autres, à une dizaine de mètres du sen-
tier qui va de Champigny à Morigny. Elles avaient
été ouvertes; mais aucune d'entre elles ne parais-
sait sérieusement détériorée une simple pesée' pra-
tiquée à l'aide d'un instrument tranchant, avait suffi
pour faire jouer la serrure.
Cette constatation confirme l'hypothèse d'après
laquelle les auteurs'du vol devaient être au courant
non seulement des détails concernant le service des
trains, mais encore du fonctionnement des caisses-
recettes dont la fermeture est automatique et qu'on
ouvre à l'aide d'une petite clef.
Tous les coffrets avaient été vidés de leur contenu,
sauf un dans lequel les malfaiteurs avaient oublié
deux billets de cinquante francs qu'on a retrouvés
collés par la pluie contre la paroi de la caisse. On a
retrouvé également parmi les hautes herbes du bois
les bordereaux explicatifs envoyés par les chefs de
gare expéditeurs.
Les caisses ont été transportées hier soir dans le
cabinet de M. Germain, juge d'instruction.
Les deux inspecteurs qui ont été mis par la Sû-
reté générale à la disposition du juge d'instruction
se sont rendus ce matin dans le bois de la Ga-
renne. Les propriétaires du moulin de Villemartin
interrogés n'ont pu donner aucune indication utile.
Toutefois, l'enquête semble établir que les bandits
ont quitté séparément. le pays, une fois le partage
du butin terminé.
L'AFFAIRE THOMAS ET C*. L'instruction confiée à M.
Cambours relative aux trois seuls vols commis dans
la Haute-Vienne par les frères Thomas et Faure est,
nous écrit notre correspondant de Limog-es,
sur lé point d'être close. Néanmoins le juge ins-
tructeur entendra une fois encore "cette semaine Du-
fay, l'antiquaire clermontols, sur les faits de Soli-
gnac et de Laurière.
Le négociant de la rue Blatin est accusé formelle-
ment par Antony Thomas non pas d'avoir participé
à l'effraction des églises de Solignac et de Laurière,
mais bien d'avoir indiqué les coups à faire. Il déclare
en effet qu'une quinzaine de jours avant le vol du
chef de Solignac et du reliquaire de Laurière, Dufay
et lui avaient visité les églises de la région. H ajoute
même que pour donner confiance aux desservants
des renseignements desquels il avait besoin, l'an-
tiquaire clermontois avait arboré une décoration du
pape.
On cherche actuellement des témoins pouvant afr
firmer la véracité de ces assertions do Thomas. Ce
sont en effet les témoins qu'il est difficile de trou-
ver, et c'est devant cette difficulté que se heurte
souvent l'instruction. C'est ainsi que pour le vol de
la statue de saint Baudime à Saint-Nectaire, il a
fallu les aveux d'Antony Thomas pour qu'on pût
établir comment les faits s'étaient passés, et le ton.
nelier de Clermont même révélé ce détail assez
piquant la statue fut enlevée le 24 mai dernier. Or,
quelques jours après, les journaux de la région don-
nant sur ce cambriolage les renseignements qu'ils
possédaient, affirment que les auteurs de ce rapt
étaient venus en voiture et le visage dissimulé par
de fausses barbes.
Cette information s'était trouvée exacte, bien que
Thomas fût à peu près certain de n'avoir été vu de
personne, pas plus que ses complices.
Antony eut peur et arrivé a Clermont il s'em-
pressa de jeter dans la chaudière de son usine les
barbes postiches dont, lui son frère et Faure s'étaient
servis, de même que certains objets provenait du
vol de Guéret. Quant à la statue, on sait qu'elle fut
dissimulée dans un tonneau.
M. Cambours en a fini avec M. Romeuf, qui a
donné sur ses relations avec Dufay et Thomas tous
les renseignements qu'on lui demandait. 11 a été dé-
montré qu'à sa première entrevue avec Thomas à
Gannat, il ne connaissait ce dernier que sous le nom
de Fleury. Les objets qui lui furent offerts par le
tonnelier clermontois, en présence do Dufay, ne lui
semblant pas authentiques, il écrivit à un honora-
ble expert de Paris, M. Picard, pour qu'il vînt les
rejoindre et se prononçât. Lorsque M. Picard arriva,
Dufay et Thomas étaient partis.
Actuellement, M. Cambours exécute les commis-
sions rogatoires qui lui sont adressées par le juge
d'instruction de Guéret.
AUTOHOBILES ET AUTOBUS. Un camionneur de la
Compagnie du Nord, M. Léon Davaine, a été ren-
versé hier vers six heures du soir, par une voiture
taxi automobile, au moment où il traversait la rue
de la Chapelle.
M. Davaine se trouva pris sous le moteur et fut
entraîné sur un assez long espace. La voiture, dont
la direction avait été faussée, monta sur le trottoir,
heurta un arbre et vint s'arrêter contre la devanture
d'une boutique de fruiterie.
Le malheureux camionneur a eu plusieurs côtes
enfoncées, le bras gauche broyé et le crâne ouvert.
Une voiture des ambulances l'a transporté à l'hôpi-
tal Lariboisière il est mort pendant le trajet.
Quant au mécanicien Chompeu, il n'a pas fallu
moins de huit agents pour le protéger contre la foule
qui voulait lui faire un mauvais parti il a été con-
signé à la disposition de la justice.
Un autobus de la ligne Montmàrtre-Saint-Ger-
main-des-Prés a renversé hier vers quatre heures
après-midi, rue du Havre, à la hauteur du n° 12, un
piéton, M. Paul Muhot, courtier, demeurant villa de
l'Etape à Saint-Mandô.
Les roues du lourd véhicule ont passé sur les jam-
bes de l'infortuné, qui a été transporté dans Un état
très grave à l'hôpital Beaujon.
Vers la même heure, boulevard Saint-Germain,
un autobus de la ligne Gare des Batignolles-Gare e
Montparnasse a heurté un coupé conduit par le co-
cher Ferdinand Janet, domicilié avenue de l'Aima.
M. Janeta été projeté sur le sol etgrièvement blessé.
Il a été admis à l'hôpital Laënnec.
M. Soustre fils, négociant àNarbonne, rentrait
dimanche soir de Rieux-Minervois en automobile.
Avec lui se trouvaient son employé, M. Pujol, et
deux amis, MM. Joseph Lignièrés, propriétaire à
Rioux, et Vincent Jalabert, employé des chemins de
fer aux colonies, en congé chez son père à Nar-
bonne.
Arrivée au pont des Noyers, la voiture en voulant
éviter une autre automobile conduite par M. Ber-
trand, minotier à Lézignan, a passé par-dessus le
parapet et a fait une chute de trois mètres dans le
torrent.
MM. Soustre etPujol se sont relevés sans aucun
mal; M. Lignièrés avait une blessure à la tête.
Quant à M. Jalabert, grièvement blessé, il a été
transporté dans un château voisin, où il est mort
après une heure et demie de souffrances.
UNE USIBE DÉTRUITE PAR UN INCENDIE. L'avant-der-
niére nuit, vers deux heures et demie, dans l'usine
hydraulique de lièges plastiques située à Ecuelles
près de Moret (Seine-et-Marne), un incendie s'est
déclaré qui,AJUEiajiaDirî""MM't riçH.jarojpojtiQns çfi|«
aidArahlesa ̃
Les pompiers de la localité, ceux da Morçt et des s
communes voisines accoururent sur les lieux. Mal-
gré leurs efforts, tous les bâtiments affectés à la
manutention et la maison du directeur ont été dé-
truits.
Pendant toute la nuit et pendant une grande par-
tie de la journée d'hier le feu qui couvait sous les
décombres, s'est ranime à plusieurs reprises tantôt
sur un point, tantôt sur un autre. Les pompiers ont
donc dû demeurer sur le lieu du sinistre, ainsi qu'un
détachement du 3e régiment du génie qui avait été
réquisitionné..
On suppose que l'incendie a été communiqué aux
plaques de liège goudronnées, entassées dans les
ateliers, par les séchoirs surchauffés à 300 degrés.
Pourtant l'homme de garde et le directeur avaient
fait une ronde vers dix heures et n'avaient rien re-
marqué d'anormal.
Les dégâts sont évalués à 180,000 francs. L'usine
avait été construite il y a un an. Elle appartenait à
M. Goldschmidt, de Moret; et était exploitée par
MM. Kunzler et Gharvant.
De nombreux ouvriers vont se trouver en chô-
mage à la suite de cet incendie.
AGRESSION CONTRE UN GÉNÉRAL. Le 28 octobre der-
nier, le général Gauthier, commandant la brigade
de cavalerie du 20e corps d'armée, à Nancy, était
assailli au sortir de son domicile par un individu qui
lui brisait le manche de son parapluie sur la tête.
L'agresseur, un nommé Barbier, quarante-quatre
ans, représentant de commerce, déclarait au parquet
qu'il avait frappé le général pour attirer l'attention
sur lui. Il voulait se faire rendre justice, étant vic-
time d'un de ses beaux-frères, officier supérieur
dans l'Est, qui l'avait ruiné. L'attitude de Barbier
était tellement bizarre que le juge d'instruction le
soumit à l'examen des médecins aliénistes de l'asile
de Maréville. Ceux-ci viennent de conclure à son ir-
responsabilité. En conséquence, Barbier vient de
bénéficier d'une ordonnance de non-lieu, mais il sera
interné à l'asile d'aliénés de Maréville.
UNE VIEILLE FES1ME ASSUMÉE Samedi, vers
six heures du soir, un cultivateur, M. Chrétien, qui
suivait en voiture la route d'Haubourdin à Emme-
rin, près de Lille, découvrit, dans un fossé latéral,
une vieille femme de son village, Mme Bourbotte,
âgée de soixante-dix-neuf ans, qui portait à la tête
plusieurs blessures très profondes faites à l'aide
d'un gourdin retrouvé à proximité du lieu du crime.
Transportée chez elle, la victime reprit connais-
sance pour raconter qu'elle avait été assaillie par
un jeune homme et en donner le signalement, puis
elle entra dans le coma pour mourir dans la soirée
de dimanche.
La gendarmerie a arrêté un repris de justice très
dangereux nommé Auguste Gillon, âgé de vingt ans,
sorti depuis deux mois de la maison centrale de Loos
où il avait subi une peine de dix-huit mois de pri-
son pour vol. Cet individu a nié être l'auteur du
crime, mais outre qu'il répond parfaitement au si-
gnalement fourni par la victime, il a été vu par plu-
sieurs personnes suivant le même chemin qu'elle à
la sortie d'Haubourdin. De plus son veston porte des
traces de sang.
Le vol a dû être le mobile du crime. Mme Bour-
botte, malgré son grand âge, faisait encore le com-
merce des fourrages et elle allait elle-même recevoir
• le montant de ses factures. Sa dernière visite samedi
soir à Haubourdin fut pour la brasserie Lezaire et
lé meurtrier qui l'en vit sortir crut qu'elle avait sur
elle quelque argent. Il fut déçu après son crime, -car
le porte-monnaie de la pauvre vieille ne contenait
que 1 franc.
INFORMATIONS DIVERSES
• Le mariage de M. Clémentel, député du Puy-de-
Dôme, ancien ministre des colonies, avec Mlle Baron,
fille de M. Baron, ancien surveillant de l'asile Sainte-
Anne, a été célébré samedi dernier dans le petit vil-
lage de Corny, près des Andelys (Eure). Après le ma-
riage civil, la bénédiction nuptiale a été donnée par le
curé de Fresne-l'Archevêque, desservant de Corny.
Les témoins étaient, pour le marié MM. Bergou-
gnan, industriel à Clermont-Ferrand, et H. Laurent,
directeur honoraire des magasins du Louvre pour la
mariée le comte Menans de Corre et M. Gillet, éco-
nome de l'asile-clinique de Sainte-Anne.
Les nouveaux époux ont pris, le soir, le train aux
Andelys, avec leurs invités. Le dîner a été servi dans
un wagon-restaurant spécialement retenu à l'avance.
M. Chauehard a fait remettre hier, comme cha-
que année à la fin de novembre, aux œuvres de bien
faisance ou de solidarité sociale auxquelles il s'inté-
resse, des sommes dont le total s'élève à 10S>500 francs.
Depuis que le fondateur des magasins du Louvre
s'est retiré des affaires, c'est-à-dire depuis 1885, il a
distribué ainsi d'année en année, à la même date de
novembre, près de deux millions de francs.
Dans l'hôtel de la Société d'instruction élémen-
taire, 6, rue du Fouarre, aura lieu, vendredi 29 novem-
bre, à huit heures trois quarts du soir, sous la prési-
dence de M. Paul Doumer; ancien président de la
Chambre, l'inauguration des conférences de l'année
scolaire 1907-1908.
M. René Millet, ancien résident général de Tunisie,
traitera de « VAction française en Afrique et de la
tjaestron "dû Maroc ». L..
M: L Kont commencera son cours à la Sorbonne
jeudi à trois heures. Î.Ï étudiera cette année « le Théâ-
tra hongrois au dix-neuvième siècle », et dirigera, le
jeudi et le samedi à quatre heures, un cours pratique
de langue hongroise (salle E).
Augmentation du revenu par la rente viagère. Toute
personne âgée désirant assurer le repos de sa vieil-
lesse, peut se constituer de gros revenus par la rente
viagère. Elle aura, en traitant avec le Phénix (entre-
prise privée, assujettie au contrôle de l'Etat), 33, rue
Lafayette, Paris, la certitude de vivre de ses rentes,
sans aléas ni formalités pour leur payement. Cette
Compagnie présente à cet égard une sécurité absolue.
Aucune ne peut offrir plus d'avantages, plus de facili-
tés, plus de garanties à ses rentiers. S'adresser aux
agents généraux de la Compagnie.
'T'TRT'RTTMATT'
JL SX JL ±5 U JO4 xk. U Ja.
La dot d'un couple de géants et l'enregis-
trement. On se souvient que M. de Saint-Ouen
de Pierrecourt, décédé à Courbevoie en 1901, avait
institué la ville de Rouen sa légataire universelle, à
charge par elle de fonder un prix annuel de 100,000
francs pour doter un couple de géants.
Les héritiers légitime? du testateur, peu soucieux
de concourir par l'abandon de leurs droits à la créa-
tion d'une race de géants, contestèrent la validité du
testament. La viDe. de Rouen' passa alors une
transaction avec eux. La ville leur abandonnait une
somme nette de 3 milliops, et s' affranchissant du
legs relatif aux géants, elle s'engageait à consacrer
une somme de 800,000 francs à une fondation inspi-
rée par une idée de protection, de conservation ou
d'amélioration de l'espèce humaine.
"Les héritiers et la ville de Rouen étaient donc sa-
tisfaits et ne songeaient qu'à profiter, chacun pour r
sa part, de la fortune plutôt rondelette du défunt.
La valeur de la succession s'élevait en effet à près:
de 11 millions.
Mais l'administration de l'enregistrement survint.
Comme le gendarme, elle est sans pitié. Elle récla-
ma pour près de 2 millions de droits de mutation.
.La ville p '.Rouen çoi4teste~ les s eI'er-
La ville de Rouen contesta les calculs de l'enre-
gistrement et demanda la réduction dune somme do
172,000 francs.
La difficulté, portée devant le tribunal de la Seine,
fut résolue en faveur de l'administration de l'enre-
gistrement.
La ville de Rouen s'est pourvue en cassation.
Dans son audience d'hier, la chambre des requêtes a
examiné le pourvoi. Elle l'a rejeté, conformément
au rapport de M. le conseiller Voisin et aux conclu-
sions de M. l'avocat général Lombard, et elle a con-.
sacré à nouveau les évaluations de l'enregistre-
ment.
Le fisc garde donc ses deux millions. Telle est sa
part dans l'héritage du facétieux millionnaire.
Le procès entre la ville de Paris et les
héritiers .Dutuitt De notre correspondant par-
ticulier de Rouen
La première chambre du tribunal civil a rendu
son jugement dans cette affaire, exposée dans le
Temps de vendredi dernier.
En ce qui concerne la dotation attribuée à la ville
de Paris des collections qui sont actuellement au
Petit Palais, de plusieurs immeubles et de 542 ac-
tions de la Banque de France, le tribunal répond,
contrairement aux prétentions des héritiers de là
succession Dutuit, que les intérêts et les fruits se-
ront comptés au légataire à partir du jour du*décès.
La Ville gagne donc de ce côté. Le tribunal estime,
en effet, que Dutuit paraît avoir toujours fait dans
ses testaments deux parts bien distinctes, la part de
ses légataires et la part de ses héritiers. 1 a tou-
jours exonéré les premiers des frais et charges, sa
volonté s'étant affirmée à plusieurs reprises sans
avoir besoin pour cela d'employer des formules sa-
cramentelles. Pour la ville do Paris comme pour
l'Union es arts décoratifs à qui elle a été substituée
dans le deuxième testament, les mêmes raisons de
décider s'imposent; les revenus qui devaient être
capitalisés pour l'Union des arts décoratifs doivent
l'être également pour la ville de Paris.
La solution est la même en ce qui concerne les
charges et frais.
Si Ta ville de Paris gagne son procès, sur ces deux
premiers points, elle le perd en ce qui concerne le
million donné à l'Union des arts décoratifs dans le
premier testament et qui ne figure pas dans le se-
cond.
D'après le tribunal, contrairement aux conclusions
du ministère public, cette omission dans le second
testament est intentionnelle quand Dutuit donnait
un million aux arts décoratifs, c'est qu'il prévoyait
que ce légataire devrait supporter de grandes dé-
penses pour la construction d'un local destiné à
abriter les collections léguées, et le million devait
servir à couvrir ces dépenses. Mais il n'en est pas de
même de la ville de Paris, qui a les moyens de loger
les collections et de les entretenir.
Le million restera donc aux héritiers qui sont au
ojombce de treize cents reconnus par le tribunal,
uo ,rnb~ de P
xftfc RaoqLBôwp^ M^nni
#F>;I't:.1"J'>fN(~oA~9~Y:{~¡.o/r,¡,
eats de Paris, avait soutenu les intérêts de la ville
de Paris..
Un procès littéraire. La première chambre
du tribunal civil connaîtra demain mercredi du pro-
cès intenté par M. Louis de Biré à M. Frédéric Lo-
liée, auteur de la Fêle impériale, ouvrage dont
nous avons parlé en son temps. Se jugeant offensé
par un passage du livre (une question de particule
et d'héritage), M. de Biré réclame de la justice, par
l'organe de son avocat Me Seligman, cent mille
francs de dommages-intérêts. Me Alphonse Jouet
soutient la cause dé M. Loliée.
NÉCROLOGIE
Nous avons le regret d'apprendre la mort de M.
Victor Brochard, professeur 'histoire de la philoso-
phie grecque à la Sorbonne.
M. Brochard, né en 1848, était ancien maître de
conférences à l'Ecole normale, membre de l'Acadé-
mie des sciences morales et politiques, section de
philosophie, où il avait remplacé Francisque Bouil-
fier.
Il a publié une thèse sur V Erreur et un ouvrage
sur les Sceptiques grecs qui fait autorité dans l'his-
toire de la philosophie.
Il a été collaborateur de la Revue philosophique, de
la Revue de métaphysique, et il a donné à l'Ecole
normale, pendant trois ans, et à la Sorbonne, pen-
dant dix-huit ans, un enseignement qui a formé de
nombreux élèves. La sûreté et la précision de sa
méthode, très scientifique, tout objective, en fai-
saient un maître de premier ordre.
Il laisse un fils, M. Victor Brochard, médecin-ma-
jor des troupes coloniales.
Ses obsèques auront lieu mercredi à dix heures à
Notre-Dame-des-Champs. On se réunira à l'église.
Les obsèques de M. Hippolyte Cerf, chevalier de
la Légion d'honneur, auront lieu demain mercredi à
dix heures précises. On se réunira à la maison mor-
tuaire, 15, rue Lafayette. L'inhumation se fera au
cimetière Montparnasse. Les familles Louis Cerf,
Alphonse Ochs et Henri Olivetti prient de considé-
rer le présent avis comme faire-part et de n'en-
voyer ni fleurs ni couronnes.
OPÉRA. « LE LAC DES AULNES »
Le livret et la musique de ce ballet, dernier ou-
vrage représenté par M. Gailhard, sont l'un et l'au-
tre de M. Henri Maréchal. C'est l'histoire d'une
guerre entre deux magiciens ennemis. L'un est le
roi des Aulnes, bien connu par la ballade de Goethe
et le lied de Schubert. L'autre est un enchanteur
moins illustre, mais assez puissant pour attirer et
retenir captifs les papillons et les libellules, sujets
ailés du roi des Aulnes. Le roi envoie pour les déli-
vrer son lutin Elfen, qui en outre enlève la fille de
l'enchanteur. Le père poursuit les fugitifs jusqu'au
lac des Aulnes; mais son pouvoir se 'brise contre
celui du roi. Désespéré, il se jette dans le lac. Et
Lulla, en guise d'apothéose, danse avec Elfen sur
les eaux où repose le corps de son père. Cette his-
toire résumée vous paraît peut-être intelligible;
dansée, elle n'est pas limpide. M. Maréchal l'a
ornée d'une musique sage, dont la poésie et la
fantaisie ne sont pas excessives, et où l'on ne
voit point le rythme « célébrer ses orgies », se-
lon la parole de Richard Wagner. L'Opéra l'en-
cadre de décors assez tristement éclairés; dans
le dernier, la toile de fond se transforme par des
projections lumineuses, à la façon d'une grande
lanterné magique. Mlle Zambelli, Mlle Meunier,
Mlle Trouhanowa, Mlle Louise Mante, Mlle Léa
Piron la parent de leur grâce. P. L.
T~3ËÀTiv~~
A la représentation que les associations des
journalistes républicains et des journalistes pari-
siens organisent pour le samedi 14 décembre à
l'Opéra-Comique, on donnera Boubouroche, de M.
Georges Courteline, avec la curieuse distribution
suivante
MM. Silvain, BouJjouroche Dehelly, André; Siblot,
le vieux monsieur; Croué, premier joueur; Mme Lara,
Adèle.
tous artistes de la Comédie-Française.
L'Opéra-Comique donnera la reprise d'Iphi-
génie est Aulide dans la première semaine de dé-
cembre.
A la Gaîté, la série des représentations d'Orphée,
primitivement limitée à dix, devait se terminer ven-
dredi, mais devant le succès obtenu, MM. Isola ont
décidé de prolonger d'une semaine les représenta-
tions du chef-d'œuvre de Gluck, chanté par Mme
Delna et Mmes Vallandri, Madeleine d'Oligé et
Devareilles.
Dans les concerts.
Aux Concerts-Lamoureux, pour donner satisfac-
tion aux abonnés de la série A, Mlle Louise Grand-
jean, en réponse à l'invitation du comité, a bien
voulu consentir à interpréter à nouveau diman-
che prochain, la Mort d'Yseult et le grand air de
FreiscKùtz. Ajoutons que les huit festivals du jeudi
soir, que les Concerts-Lamoureux organisent, se-
ront dirigés, en partie, par MM. Camille Chevil-
lard, S. von Hausegger, W. Mengelberg et Félix
Mottl.
Aux Concerts-Colonne, dimanche prochain, 7e con-
cert, avec le concours de la cantatrice Mme Nina Ratti
èt du violoniste George Enesco.
La Société J.-S. Bach, salle Gaveau, nous prie de
faire savoir qu'il n'y a plus de place demain soir pour
la Passion selon saint Jean. Mercredi prochain 4 décem-
bre, deuxième concert, avec le concours du célèbre
ténor George Walter, qui se fera entendre notamment
dans le Benedictus de la messe en si et dans des Geist-
Hche Lieder. Les personnes non abonnées qui désire-
raient y assister feront bien de s'assurer une place aU
plus tôt.
•^ Ce soir
Salle Femina, à, huit heures trois quarts, répétition
générale du théâtre de l'Œuvre. Au programme Le
aptëme, pièce en trois actes de MM. Alfred Savoir et
Fernand Nozière. L'Œuvre demande à ses invités de ve-
nir au spectacle dès le lever du rid»au et d'y assister
en tenue de soirée, les dames sans chapeau.
La Comédie-Française donnera dimanche prochain
en matinée le même spectacle classique qu'avant-hier
soir dimanche, c'est-à-dire Phèdre, avec MM. Mounet-
Sully et Silvain, Mme Louise Silvain, Mlles Maille, Ma-
deleine Roch et Gabrielle Robinne, et la Mère confidente.
Le spectacle commencera par le Baiser de Phèdre.
Matinées du jeudi 28 novembre
Comédie-Française. llemani.
Opéra-Comique. Manon.
Odéon. Conférence par M. Bernardin, le Cid.
Déjazet. la Cravate blanche, Un Caprice, icsBourgm-
gnçnnes, leHaron de Fourchevif.
Cluny. Mâtiné? de famille.
Châtelet, Olympia, Parisiana, Nouveau-Cirque, Cir-
que dTIiver, Cirque Medrano, mêmes spectacles que le
soir.
Au théâtre Antoirie-Gémier
La complication des décors de Cœur à cœur avait
empêché de donner le même soir le Fanion, un acte de
M. Paul Ginisty, dont la mise en scène est également
très compliquée. Aujourd'hui que le spectacle est tassé,
M. Gémier peut donner le Fanion, qui devait accompa-
gner la pièce de M. Coolus. La première représenta-
tion aura lieu jeudi à 8 h. 1/2. Des places seront donc
réservées au contrôle pour les critiques et soiristes qui.
voudront bien se déranger.
Cœur à cœur, avec Mme Andrée Mégard, commence:
tous les soirs à 9 h. l/'4..
M. Louis Artus vient d'avoir la douleur de perdre
son jeune fils, âgé de quatre ans. Nous présentons à
M. Louis Artus nos sincères condoléances.
On annonce le mariage de Mlle Suzanne Muller, la
fille de la sociétaire de la Comédie-Française, avec
M. Henri Guillemin. La bénédiction nuptiale sera
donnée le mercredi 4 décembre 1907, à midi très précis,
en l'église Saint-Pierre de Chaillot.
De la Roche-sur-Yon Grand succès pour M. Ar-
thur Coquard, avec Joies et Douleurs et Bëro, magnifi-
quement interprétés par Mme Mellot-Joubert, et la
symphonie En Norvège. La seconde partie du pro-
gramme était remplie par les excellents artistes de la
Société des instruments anciens, dont le succès fut
également vif.
Voici le programme du 4e samedi qui aura lieu au
théâtre Sarah-Bernhardt, le 30 novembre à cinq heu-
res précises
Le Dernier romantique (Louis Bouilhet), causerie de
M. Henry Marcel, accompagnée des récitations ou au-
ditions suivantes .r
Une scène de Dolorès (Louis Bouilhet) par MM.Leit-
ner et Ravet.
Sur un Bacchus de Lydie, le Crapaud, Jour sans soleil,
Aun jeune homme, poésies de Louis Bouilhet, dites par
Mlle Madeleine Roch.
A une femme, la Fleur rouge, poésies de Louis Bouil-
het, dites par M. Leitner.
Flux et Reflux, le Barbier de Pékin, les neiges a antan,
poésies de Louis Bouilhet, dites par Mlle-Dttssanne.
Musique sur des vers de Bouilhet
Le Printemps (Georges Bizet), Rédemption (Reyer), par
Mlle Bailac.
Giska la Bohémienne, le ballet-pantomime de M
Edmond Le Roy, qui obtint à Marigny un sivif succès,
va être. le 1er décembre, reprise à 1 Alhambra, inter-
prétée toujours par la belle Otero et M. Georges Wa-
gue.
Une féerie sensationnelle de scènes nouvelles vient
d'ôtfe ajoutée à celles déjà existantes et corse ainsi le
merveilleux programme du plus parfait des cinémato-
graphes, celui des Grands Magasins Dufayel. Les séan-
ces ont lieu tous les jours entre 2 heures et 6 heures
sauf le dimanche et elles obtiennent toujours un grand
succès grâce à l'intérêt soutenu que présentent les di-
verses scènes, les conférences, imitations des bruits, la
belle musique adaptée tout spécialement, les soli,
chœurs, etc. Le jardin d'hiver est à proximité de la
salle de spectacle et c'est dans son cadre splendide
qu'est servi le flve o'clok tea, tandis que la symphonie
Dufayel exécute les meilleurs morceaux de son réper-
toire.
SPECTACLES DU MARDI 26 NOVEMBRE
).
• TJHÉAtREs .̃̃ vmÏ
Q.,I)j~r~, relâche. cf
£^iyrffla?Jffiflflg j^_ yxnflredi Farast. m. Samedi
Sigurd.
Français, 8 h. 1/8. L'Amour veille.
Mercredi, vendredi L'Amour veille^ Jeudi Le Lu*
thier de Crémone Chacun sa vie.– Samedi .-Trilbyç
Chacun sa vie.
Opéra-Comique, 8 h. 3/4. Madame Butterfly.
ercredi, vendredi Le Chemineau. jeudi Fort}?"
nio. Samedi La Vie de bohème.
Odéon, 8 h. 3/4. Le Voyage au Caire. Son Père.
Gymnase 8 h. 3/4. L'Eventail.
Vaudeville, 9 h. Pataohon.
Variétés, 8 h.1/2.– Veille de duel. –L'Amour en banaue>
Renaissance, 8 h. 3/4. Samsôn.
Th. Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/2. La Sorcière. °
Gaité-Lyrique, 8 h. 3/4. Orphée. < .̃•
Th. Réjane, 9 h. Après le pardon.
Nouveautés, 8 h. 3/4. Vingt jours à l'ombre.
Porte-Saint-Martin, 8 h. 1/4. Cyrano de Bergerac.
Châtelet, 8 h. 1/2, –La Princesse Sans-Gêne.
Th.-Antoîne, 8 h. 40. Cœur à cœur.
Athénée, 8 h. 1/2. Chauffée. Monsieur de Courpière.
Palais-Royal,8h.l/2. M'i'Adjoint. Panachot, gendarme.
Ambigu, 8 h. 1/2. La Belle Milliardaire.
Folies-Dram., 8 h. 1/2. Esprit ? Le 1,000e constat.
Th.Molière, 8 h.1/2. Tour du monde d'an enfant de Paris.
Cluny, 8 h. 1/4. -La Sanction sociale. –Revue à Cluny.
Déjazet, 8 1/2. Il?. ou Elle?. Tire au Flanc!
Th. des Arts, 8 h. 1/2. Loïe Fuller. Salomé.
Grand-Guignol, 9 h. La Matérialisation de miss Murray.
Monsieur Platon. Les Opérations du Prof' Verdier.
Trianon, 8 h. 1/2. Le Voyage en Chine.
CAPUCINES, 8 h. 1/2. Revue.
SPECTACLES-CONCERTS
Folies-Bergère, 8 h. 1/2. Spectacle varié. Cham
pionnat du monde de lutte.
Olympia, 8 h. 1/2. La Belle de New-York.
Parisiana (Tél. 156.70), 8 h. 1/2. T'en veux encore ?
Boîte à Fursy, 9 h. 1/2. Fursy. La Revue.
Scala. CIGALE. Moulin ROUGE. ELDORADO. >
CASINO DE PARIS. BAL TABARIN.
ATTRACT ONS
Grands Magasins Dufayel. 2 h. 1/2 à 6 h. Concert t
et Cinématographe tous les jours, sauf le dimanche.
Apollo, Tél. 272-21,8 h. 1/2. La Chair. Colette W., "Waguë.
Palais de glace, de 3 h. à 7 h.,et de 9 h. à minuit.
Nouveau Cirque h. 1/2. Revue du Nouveau Cirque.
Cirque d'Hiver, 8 h. 1/2. Spectacle équestre.
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Ce matin à onze heures a été inauguré, à l'entrée du
Bois, à la porte Maillot, le monument Levas$or, dont lç
nom est étroitement lié à l'histoire de l'autorncbi*
lisme.
Le temps n'a pas favorisé cette cérémonie. i
Le monument représente Levassor pilotant sa voi-
ture, tandis que la foule acclame le vainqueur de lç.
première course d'automobiles Bordeaux-Paris. Cette
œuvre est d'un bon goût. C'est le sculpteur Camille Le-
fèvre qui a exécuté l'esquisse qui avait été faite par
Dalou avant sa mort.
Des discours ont été prononcés par le baron de Zuy-
len, président de l'Automobile-Club de France, P. Gif-;
fard, E. Garnier, président du conseil d'administration
de la Société des anciens établissements Panhard e|
Levassor, au nom de cette société, de la Valatte, et enfin
par M. Lampué au nom du Conseil municipal de Pans:
Une assistance assez nombreuse était présente a
cette cérémonie.
DÉPÈCHES COMMERCIALES
Londres, 25 novembre.
Changes Calcutta 1 sh. 3 23/32 den.; Bombay 1 sh.;
3 3/4 den.; Hông-Kong 2 sh. 0 1/4 den.; Shanghai;'
Û sh. 8 3/8 don.; Singapour et Penang 2 sh. 3 3/4 den.;
Yoliohama 2 sh. 0 ~J8 den.; Vainaravso 9 sh. 3 den:
Yokohama 2 sh. 0 3/8 ValDaraiso 9 15/32 den.
Londres, 25 novembre.
Caoutchoucs. Para: recettes 2,500 tonnes; mar-J'
ché calme. 20 tonnes de fin et dur livrables en février».
mars vendues à 3 sh. 4 den.; fin et mou 3 sh. 1 den. '̃
New- York, 25 novembre. N
Changes sur Paris nominal; sur Londres 4 79 1/8
sur Berlin 94 5/8. •;•/
Cotons. Recettes de ce jour: 54,000 balles contrèi
63,000 l'an dernier. Total des 3 jrs 116,000 balles contre
112,000 l'an dernr. Middling Upland 11 20, inchangé.
Marché soutenu. Ventes nulles. ).
Futurs cour. 10 71; janv. 10 34; mars 10 45. MarchS.
soutenu. a ccu 5 h5:' iA-i
Cafés. Rio Fair n° 7. futurs ccur. 5 45; janv. 5 50t
mars 5 60. Ventes 48,000 sacs. Marché soutenu.
New-Orléans. ?S > novembre. ;/
Cotons. Middling 10 15/16, hausse ï/i6. MarohJ
ferma. Ventes 3,500 balles. je
Futurs: cour. 10 60; janv. 10 50; mars 10 54. MarchJ
soutenu.
Rio. 25 novembre..
Cafés.– Recettes: 7,000 sacs. Marché à p. soutenu.^
Stock: 513.000 sacs. Rio n°7, 3,275 reis, inchangé.
Change 15 1/4 ou 617 reis par franc, inchangé.
Santos. 25 novembre.
Cafés. Recettes 35.000 sacs. Marché faible.
Standard il» 1-. 8,200 reis, inchangé.
Stock: 2,241.000 sacs.
Manille, 25 novembre.
Chanvres. Recettes de la semaine 14,000 balles.
LIQUIDATIONS JTJDÏCIAIBËS
(Jugement du 25 novembre)
Alvarado et C°, importation, exportation, 48, rue ds
la Victoire.
DÉCLAKATIONS DE FAILLITES
(Jugements du 25 novembre)
De Kaldenberg, entrepreneur de constructions à boa
marché, 65, boulevard de Strasbourg. W
Michon, entrepreneur de maçonnerie et de travaux
publics, 7, rue Saint-Sobin. A
Mme Thuillier, fabricants de modes en gros pour en'
fants et fillettes, 8, rue de Mulhouse. 'M
Gigant, ancien épicier, 1, boulevard Rabelais, à SainK
Maur-des-Fossés.
^"63 MB? @T owhant oa caç if^lïATIO^
gâ, WtL PI EL §3 1 U fui M'i» il '• •'»< I riKFAlre I»
¡¡a, Bn iI'i!! Ez U f' t~M"" 1..Iu. du, 'l'FAf,
la. Scule-ffiii-d des Italien». PRIX BON UAROBâci
HUNYADI'JAfïOS
lm _DlI\Nt.A,JJII!L.RJm9I._6IIMA~.
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