Titre : Le Travailleur socialiste de l'Yonne : organe de la Fédération des travailleurs socialistes du département
Auteur : Fédération des travailleurs socialistes (France). Section (Yonne). Auteur du texte
Auteur : Parti communiste français. Fédération (Yonne). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Sens)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sens)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Troyes)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Dijon)
Date d'édition : 1902-10-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32880363d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 octobre 1902 11 octobre 1902
Description : 1902/10/11 (N133). 1902/10/11 (N133).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG21 Collection numérique : BIPFPIG21
Description : Collection numérique : BIPFPIG45 Collection numérique : BIPFPIG45
Description : Collection numérique : BIPFPIG52 Collection numérique : BIPFPIG52
Description : Collection numérique : BIPFPIG58 Collection numérique : BIPFPIG58
Description : Collection numérique : BIPFPIG89 Collection numérique : BIPFPIG89
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k23822100
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90701
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/11/2018
LE TRAVAILLEUR SOCIALISTE DE L'YONNE
m9ÊË~ÉË!ËËS-ËË—ËmSË!'-~ËÊÇËSË~.
avait cette illusion, cette espérance tenace
des malades qui voudraient bien ne pas
laisser si tôt taut d’êtres chers...
Une grande foule de peuple, — que Ton
peut évaluer à 600 personnes, — des ou
vriers, des amis, des voisinB, out tenu à
accompagner Paul Forin au cimetière.
Plusieurs couronnes ont été déposées sur
la tombe: une avec un gros nœud rouge,
du Groupe républicain socialiste auxer-
roiB ; une autre de l’atelier Guillet, une
troisième du Syndicat des mouleurs, aiusi
qu'uoe autre encore offerte,^ par les ou
vriers de la maison Piat-Fougerol, ou
vriers que nous retrouvons toujours à
nos côtés dans toutes les circonstances où
nous faisons appel à leur bonne solida
rité.
Sur la tombe, le citoyen Albert Monne-
ret, conseiller municipal d’Auxerre, a
prononcé, au uom du Groupe républi
cain socialiste auxerrois, le discours sui
vant:
Citoyennes, citoyens.
C’est au nom du Groupe Républicain So*
Oialiste Auxerrois et au nom de la Pe iéra-
lion des travailleurs socialistes de l’Yonne
que je viens sur cette tombe dire un dernier
adieu & notre regretté camarade Paul Forin,
et prier sa famille de recevoir l’hommage de
nos respectueuses et sincères oondoléauces.
Si en effet la mort ravit à l afTectlon de
toute la classe ouvrière auierroisa un cama
rade dont noua avons tou» pu apprécier le»
qualités généreuses, c’est pour noue, se» com
pagnon» de lutte, que le deuil est le plus
cruel.
Car Psul Forin était un ardent militant de
l’Idée socialiste. Dans toutes les ville», où il
avslt eu l’oocaaion de séjourner, il était ins
crit & la section locale de notre Parti et
loraqu’en décembre 1809, fut fondé le Groupe
républicain socialiste auxerrois, un des
premiers il répondit A notro sppel. Depuis,
luttant quasi jusqu’au bout pour faire son de
voir, pour faire plus que son devoir de mili
tant, il assistait à toute» nos réunions où sa
parole faisait autorité parce qu’on savait
l’ardeur des convictions qui l’inspirait,
parce qu’on savait qu’il ôtait de ceux qui
contribuèrent le plus à propager parmi ses
compagnons d’ateliers nos doctrines libéra*
tricea. . , ,
Et voici qu’aujonrd’hul, ce aincere militant
Bociallhte qui eût pu rendre encore de nom
breux aervices A la cause de l’ICmaoclpation
drs travailleur*, non» venona le cundaire à aa
dernière demeure...
Dora eu paix, cher camarade, les volon
tés que tu avais exprimé a dans 1s testament
moral remis par lot au Secrétaire de notre
groupe ont été respectée»; ton convoi a été
purement oivil et ce sont les travailleur» ao-
oiallstea qui suivaient ton cercueil.
D >ra en paix, cher camarade, nous prou
veras une fol» de plue que solidarité et fra
ternité ne aoot paa pour nous devains^mots et
noue nous aouvteddrona que tu laisses une
veuve et de tout petits orphelins.
Cher camarade Forin, adieu, tu t’en ea
allé, terrassé par uoe maladie terrible qui
frappe surtout ceux qui eoQt astreints pour
assurer le patn quotidien à leur famille ai en-
graissai le* pirasi**» du capital, de fournir
un travail épuisant; nous prenons i engage
ra mu, aur la *-mbe, de lutter «an* merci,
comme tu ” l§ fait toi même, jusqu au
jour où ik i» établi U société d har-
tudtilt ni juaifoe que H rêvai* comme
non». , *
Char camarade F^rin, au nom des travail
leurs sodsliste*, adieu.
Au moment où le cortège arrivait à la
hauteur de la rue de la Madeleine, débou
chait de cette rue une colonne d enfants
coudait* par une brûle fease quelconque.
Le temps nous manquant pour entrer
dans de plus ample» détails, nous y re
viendrons. M%is disons simplement au
jourd'hui, qu’à la vue d’obsèques civiles,
la sœardevint vert-pomme et quelle dé
fendit aux enfants de témoigoer aa défunt
les marques de respect que les libres pen
seurs n'nésitent pan à donner à ceux qui
croient ne drs devoir se passer des secours
de la religion.
A ta sortie da cimetière, une quête faite
par les soins du Groupe au profit de la
veuve et t des orphelins, a produit la somme
de 40 francs.
A tous les donateurs, nous disons sin
cèrement merci.
DISCIPLINE SYNDICALE
La discipline syndicale exige que les
ouvriers de toutes’les corporations syndi
cales fassent bloc pour mettre à l’index,
c’est-à-dire ne pas se servir cher les pa
trons n’asant pas voulu se conformer au
tarif syndical, ainsi que cher. les ouvriers
qui, en restant à l'atelier au moment
d'une grève, oot empêché de faire aboutir
les revendications présentées aux patrons.
Malheureusement à Auxerre, quoique
l’idée syndicale ait fait quelques progrès
depuis quelqae temps, on peut voir de
bons camarades, militants dans lenr syn
dicat, faire travailler tel patron mis à
l'index, ou aller prendre l'apéritif chez
tel renégat.
De telles choses sont fort regrettables
chez des ouvriers syndiqués, surtout que
ces camarades ne peuvent pécher par
iguorance puisque, nalle de la Fédération,
les noms do ceux qui ont trahi la cause
syndicale soQt affichés. Tout le monde du
travail doit doue savoir à quoi s'en tenir.
Je crois que je n’ai pas besoin d’insis
ter davantage sur ce point et que tous les
fédéré* sauront faire leur devoir syndical
en ayant soin d’éviter ces patron* rapaces
et ces ouvriers nuisibles.
_ Plrtéien.
ÉMILE ZOLA
La causerie sur « Emile Zola > qui
devait avoir lieu mercredi dernier au local
des Groupes socialistes d'Auxerre a été
remise à la semaine prochaine, la séance
ayant été, à la snite du décès de notre
camarade Paal Forin, levée en signe de
deuil.
Elle aura donc lieu le mercredi 15 octo
bre, à huit heures et demie précises, au
local de la rue Française. Tous les travail
leurs Auxerrois, soucieux de rendre hom
mage à la mémoire du grand citoyen y
assisteront.
Ali CONSEIL MUNICIPAL DE SENS
Au cours de sa dernière réunion le
Conseil s’est occupé à nouveau du Monu
ment élevé à la mémoire des enfants
morts pour la patrie, pour l’érection du
quel la ville a déjà souscrit uoe somme
de 2,000 francs.
M. Bailly, le membre le plus intelligent
du Conseil, sollicitait une nouvelle »ub-
vention de 1,000 fraocs.
Le citoyen Clément, conformément au
vœu émis par les Comités républicains
Sénonais, fit une proposition tendant à
refuser toute nouvelle indemnité. MM,
Bouyer, Blondet, Clément, Cleuvenat,
Frémy, Glguet, Gontbier et Vérot ont
voté cette proposition; MM. Bailly,
Brullé, Causerot, Chapron, Courtin, Cra-
voisier, Dupêchez, Durand,' Fromont,
Gaujard et Moreau ont voté contre. M.
Cornet s’est abstenu (?)
Les électeurs franchement républicains
sont péniblement surpris de voir les noms
de MM. Dupêchez, Chapron, Durand,
Fromont, Ûonrtin, accolés dans uu même
vote à ceux des natiunalisteo réactionnai
res Bailly, Cravoisier, Canseret et Moreau;
ils s’étonneront aussi de voir les membres
du Conseil, lésiner quand il s’agit de
l’agrandissement de l’Ecole de la rue de
Lyon, alors qu’ils se montrent si prodi
gues pour un monument d’aucune utilité
si ce n’est que d’entretenir des sentiments
de haine entre les peuples, sentiments
indignes dans une démocratie comme lt
nôtre.
Nous savons d'ailleurs que les délégués
du Groupe socialiste doivent demander
des explications aux conseillers faisant
partie des Comités républicains et qn’ils
sont décidés, s’ils n’obtiennent pas satis
faction, à se retirer parement et simple
ment, ne voalant pas être dopes pins
longtemps. _
Cruelle Déc eption !
La population de Sens et des communes
environnantes est depuis quelques jours
dans des transes craelies t
Le bruit avait courn que notre ville allait
avoir l’immortel honneur de recevoir un
ministre. Peosez donc, un ministre t
l oue les cœurs débordaient de joie et
d’orgueil, et voilà qu’au dernier moment
l’illustre personnage s’excuse : il ne peut
plus veoir ! Il est retenu à Paris par des
affaires importantes.
Depuis cette nouvelle, qui a été comme
un coup de foudre, notre ville est dans U
consternation. Si par hasard la nouvelle
se confirmait, nous ne savons pas à quelle
extrémité le désespoir pourrait pousser
nos malheureux concitoyens.
Voyez vous cela! Inaugurer une caisse
d’épargne sans avoir môme un ministre !
Seigneur ! ayez pitié de nous !
La Dernière de Basile
nisse!) autorisèrent le pauvre créole à
rester se soigner à l’infirmerie du lycée.
Quand il fut guéri, il dut partir à Pa
ris, muni d’un viatique que lui avaient pro
curé les collègues de toute opinion, sur
l’initiative de quelques socialistes ou ré
publicains rouges de l’établissement « qui
parlent d'altruisme et ignorent la cha
nté. »
A Pa» is, les rédacteurs de la Petite Ré
publique essayèrent d’obtenir qu’on lui fit
faire uu nouveau stage dans un autre
lycée, mais le ministre régnant était alors
M. Leyguea que la Petite République
attaquait tous les jours à la suite des af
faires Fradet-Harvé. M. Leygues fit la
sourde oreille. Ils ne cessèrent leurs dé
marches que le jour où ils apprirent que
le jeuue créole avait trouvé un emploi.
Cette histoire prouve que les socialistes
< parlent d'altruisme mais ignorent la
charité, t
Mais elle prouve aussi, et avec plus de
force encore, que Basile est toujours Ba
sile.
Groupe SociftUnte de Ilrienon
Le Groupe socialiste de Brienon est
convoqué en réunion privée pour le sa
medi 1H courant, à 8 heures du noir, salle
de M. DdDis. café du Sud.
Ordre du jour : Causerie par le citoyen
Chauvisé sur les œuvres d’Emile Zola.'
0 20
55
Syndicut des Ouvrier* Forentiera
de Huaimecaise
TARIF DK OOUrS DU BOIS d’hIVEH
Bourrées, le cent 2 50
Cbarbonnette, la corde 8 »
Moulée, la corde 6 *
Hessoupcs sciée de 0 m. 15 & 0 m. 20
au-dessus du collet
Abattages des bouleaux ou frênes
la pièce
COUPE DU BOIS D’ÉCOBÇiOK
Ecorce, les 100 bottes sans gar
ni tu ren
Une bourrée de bourgeon par
botte et par cent d écorce de pièce.
Abattages maineaux pris pour
charpente, la pièce
Abattages maineaux pris pour
charronnage ou tout autre service,
la pièce ;
Abattages modernes, la pièce..
Abattages cadets sciés ou coupés
à la cogoee, la pièce
Abattages chêne» sciés, la pièce
Etais depuis 0 ni. 50 jusqu'à 3
mètres, le ceut
Moulée, charhonLette et bourrées môme
prix que l'hiver.
1 50
1 10
0 20
0 50
1 •
2 »
6 »
Sous !e titre : Ces bons Socialistes ,
voici ce que publie la feuille de Basile :
11 y avait une foi» dans une ville do pro :
vince que vous connaissez bien et qui cotftpt*
environ quinte mille àmea, un grand bazar
employant un nombreux personnel.
I n Jeune homme, né, je crois, aux Antilles,
tiDi fortune et qui avait fait son apprentis
sage à la force du poignet, fut provisoirement
accepté par le directeur du Bazar; ea santé
chancelante ne lui permit pas, i ce qn'il pa
rait, de s'ae quitter convenablement de son
emploi; en tout cas, le directeur en chef de*
bazars de la région s'opposa a ce qu'il fui
admit définitivement dans le personnel ; le
malheureux tomba malade; le patron le fit
soigner avec sollicitude ; il lui assura même
le vivre et le couvert pendant plusieurs se
maines,«car le pauvre ne trouvait nulle part
à s’embaucher. Le patron, les employé» de
la maison firent entre eux nne collecte : cha
cun saut exception fournit son obole. Put»,
fiovlement. on envoya le pauvre diable ê
Paria avec quelque argent en poche, dans
l'espoir qu'il trouverait l'occasion de tirer
parti de ses connaissances commerciales.
J’o ibliels de vous dire que parmi les em
ployés du bazar, il y avait un commis spé
cialement chargé de 1a vente des pétards,
drapeaux et emblèmes patriotiques qni s'en
tremit particulièrement en faveur du créole.
Il avait à Paris de bon» amis parmi le» lé
d acteur» et administrateur* de la Petite Ré
publique, de ce» hommes qui débordent
d’altruisme; il recommanda chaudement son
protégé à ces excellents socialistes révolu
tionnaires. Ce dernier alla sonner chex le»
Jean, Kirot, Tachard, chez ces grand* ci
toyens , qui travaillent uu bonheur de la fu»
lure Humanité.
Quelqae temps après, il écrivait navré •
l'un de a*» anciens collègues de bazar :
« Je n’ai plus qu'à mourir de faite, rien,
« rien; ce sont des jouisseurs, des far-
t ceursi »
Tu l’as dit, ô créole 1
Ils parlent d’altruisme, mais ils ignorent la
charité.
Veuillez agréer...
X. X. X.
Vous ne comprenez pas?
Voici la traduction exacte uu plutôt la
vérité vraie.
il y avait une fois au lycée de Sens un
répétiteur stagiaire, d’origine créole, qui
avait le malheur d’être sourd.
Le proviseur Germain (qa’il repose en
paix au sein de l’Eternité !) l’ayant appris,
signala le jeune fonctionnaire au recteur,
le faussaire Adam.
Mais il y avait au lycée un professeur
socialiste — qui depuis fut révoqué — il
grimpa à la hâte chez le proviseur Ger
main (que la terre lui soit légère!) re
présenta à ce digne administrateur qu’on
ne pouvait jeter à la rue un fonctionnaire,
fut-il uu simple maître d’études, surtout
quand il était malade, ce qui était le cas ;
au pauvre créole. Menacés d’une campa
gne dans la presse, le faussaire Adam et
1e proviseur Germain (que Dieu le bô-,
Groupe Féministe Socialiste
de Sea*
Dins sa réunion de mardi, le groupe a
décidé d’organiser une fête familiale pour
le dimanche 9 novembre, dans la salle de
la Fédération. Elle se composera d’un
concert et d'une tombola gratuite. Les
perannnna Héaireu**» d’affrirdes lots pour
fa tombola, sont pr.ées de les adresser à la
citoyenne Rondeau,rue de Laqreucin,20.
Fête du VH Septembre
Les camarade s sont invitée à rendre
leurs comptes dans le plus bref délai, afin
de permettre à la commission d'établir le
bilan de la fôte donnée à Sens, le 28
septembre dernier.
Annociutiou nniicale do» Ancien*
Klève» de l'ftvoule primaire (supé
rieur** de Scu*.
Il y aura réunioogénérele des membres
de l'Association, le dimanche 12 octobre,
à dix heures da matin, dans une des
salles de l’Ecole supérieure.
Ordre du jour. — Réunion annuelle.
Le banquet aura lieu à U heures 1/2.
Prix de la carte, 3 fr. 50. Adresser Us
adhésions, avant samedi, à M. Cous, di
recteur de l'école.
C’ul**e de Propagande
Adhésion à la Caisse de propagande, à
raison de 1 franc par part :
Groupe de Véron (2 parts).
Reçu da groupe de Maiily-la-Ville, 12
francs.
SOUSCRIPTION
en faveur du Journal LK PIOUPIOU.
Sens — Excédent d’écot* avant la confé
rence Jaurès, 2 fr. 10. — Quête faite au ban
quel du ?3 septembre, 19 fr. 75. — Une lec
trice assidue du Travailleur , victime de» clé
ricaux (3* versement), 0,10 — M.*., 1 fr. —
Anonyme, 0 fr. C5 — RouK#eau Pierre, 1 fr.
— Un jeune anarchiste de la oommuoe de
Dixiaout, 1 fr. — P. V., 0,50. — h. S., 1 tr.
Chenu .— Diux socialistes, 0,£D. — Millet
il., 0,50. — Gitlard, 0,50.
Saint-Valépien. —- Un qui déteste les fla-
midieus B. L. H., 0,25. — Pour acheter une
seringue à M, de la Ferrière, & l'usage du
syndicat jaune, 0 59. — Deux socialiste» de
là Chapelle Vieille Forêt, 0,C3.
Joigny. — G. L., 1 fr. — L’Essor maillo-
tin, 6 fr 10.
Senau. — Collecte faite antre le» membres
de la Jeune»»* socialiste, 6 fr. — Six antimi-
litarDtee, 4 fr.
Béru. — Excédent ô’écot 4 la réunion
d’Hervé, à Poilly sur-Serem, 0,50. — Pour la
liberté, 0,20. — Une mère de famille qui vou
drait voir tou» le» traîneur» de aabre dan» la
m..., 0,30. — Pour acheter un christ a Villa*
jean, 0,20. — Pour baiser la patène, 0,20. —
Pour acheter de» décorations au journal radi
cal consnrvateur, 0,20. — Un vieux lutteur,
0,30. — Rigout Erseet, 1 fr. —- Carré Firmin,
1 fr. - Uu vieux libertaire, 0,25. — Un con
seiller municipal à Béru, 0 50. — L. Don-
daine, 0,50. — G Bavoil, O.L'J. — A. Carré,
0,50. — Dorotte, conscrit, 0,50 — Un qui sort
d’nn régiment de bat-d’af, 0,50. — Barnier,
0,30. — Un ancien dragon qui a soupé de la
gueule de» officiers, 0,10. — Un bûcheron, à
Lichèree, 0.25. — Un électeur qui voudrait
voir M. Villejean moins socialiste pendant
la nériode électorale et moins nationaliste &
la chambre des député», 0,25.
Yennenton, — Uû soçio qui i est *mu»é «a
voyant le» nez qn'allong-aiont le cordonnier
et le tourneur à faces de jésuitee, à l’issue de
la conférence E. Renaud, 0,25. - Un autre
rocio qui voudrait voir l’attitude que vont
prendre certains vivelarmi-te» le jour de leur
départ an régiment, 0.25. — Savoir s’ils se
ront auHfci braves devant l’ennemi que dan»
les rues de Vermenton, 0,20.
Ravier ex. - Leix Louis, t fr. — Lochet
Louis, 0,5pri» JuD*. 0,10. — Loch* t Henri, 0,20 —
Bonnard Ernest, 0,20. - Uilliotte Léon, u,50.
Saint-Fargeüu.— Pourrain George», 0,20.
Choutier Jnlae 0 20. — Maratra Alpbouue,
0,20. - Dumont Raoul, 0,20. - Dupstv Loui»
0,i0. - Précy, 0,10. - Levé Jule»/0 10 J
Lahaussoia père, 0,15. - Coiller J etn , 0 ,10.
r ournler Eugène, Ouzoner-sur-Trézée, 0,10
Guise Jules, 0,10. — Fourneau Louis, 0,10
- Bruneau Jaluzeau, 0,10-Muzar, débitant,'
0,10. - Ganneau Maximilien, 0,20. - Cou
lant Laurent. 0 : 20 — Levé Paul, 0 10. -
Anojyme 0 2U. — Malatra Foirion pér’e, 6,10
iT débitant, avenue de la garî?0,10 -
(H?î A « land , r «* 0.20. - Renard Marcelin,
J ’!®; A Z Marcel, 0,15. - Lechien
Amédée, 0,20. — Fournier Micheton, 0 10 —
\ ive le i l °upiou, 0,20. - Le bien-être aux
Emifi k-> 0,10. — Dapoigny
L. mle, 0,20.— Robineau Thomas, 0,10 -
Slfütn.if 111 ; ?’ lü tT A B,ribi ’ * e colnnel de
Saint-Remy, 1 fr — Renaon, boulanger,0 10.—
°V^° rry iV " l,rmée - 4 b *" i«
Sbc&ïU ist “ • - s,rMn -
Total à ce jour : 386 fr. 85.
Foires d e la Semaine
L»Vnirr.: V1U1 ‘" *•*■***-
Mardi, Egleny.
Mercredi, Appoigny, Sementron.
Jeudi, Ferreux, Safnt-Bris, Cerisiers.
Vendredi. Etais.
le ChTtei*’ Vételay ’ Pranoy, Llgny-
V " ,ép, ‘’ n * - Üne brave Fille.
— L Académie française vient de décer-
Svï r à M ' r La *» eron Léonie. an prix de
«U francs, fondé par Camille, eu récom
pense de son dévouement filial et frater
nel.
En 1893, àgéo de 13 an», elle perd sa
mere qni lai laisse la lourde tâche d’éle-
ver cinq enfanta en b ta fige, ses frères et
sœurs, le plus jeune âgé de quatre jours;
et cela avec le modeste salaire da père,
facteur rural. ^ '
U courageuse jeune fille quitte l’école
et va remplacer la mère. Depuis neuf ans,
sans défaillance, elle tient l’engagement
nu elle a pris : elle sert de maman au
dernier né, elle élève les autres dans la
voie du bleu, elle leur fait donner une
bonne instruction primaire. Seule elle
prend aoin du ménage, du linge, des vête-
mente. Toujoure dévouée, elle soigne en
1900. son grand pere malade et infirme.
Ceci prouve, entre autres choses, qu’il
u y a paa besoin d'avoir une cornette pour
être « une bonne sœur », et que l’eapèce
humaine, malgré le péché originel, cora-
prend quand même quelques échantillons
qui lui font honneur.
O fait ♦""jours plaisir 4 cooauiert
NaJat Fargraa. - L* semaine der
nière, le citoyen Uirthélemy passait de
vant I église; s’adressant à un jeune
homme qui marchait à son côté il lui flot
• propos suivant, tout en lui désignant
Ddiflce religieux: «Voici la boite* an x
mensonges ». Le curé, qui g« trouvait à ce
S2!?. , !î# C#eh4 de » rr ^ re ' a P° rl *’ *°rtit fur-
derrière ie mécréant Barthélemy et lui
porta sournoisement, sur la nuque, un
violent coup de poing. Barthélemy ee re
tourna et empoigna notre brave par la gorge puis, aussi délicatement que
possible, le coucha aur un tas d'immondi
ces. Un plâtrier Q’ailaia dire un chien*qui
travaillait dans l'église, sépara les deux
en frappant Barthélemy de aa
SatisMte de leur équipée, curé et plâ
trier rentrèrent dans la « bolie aux men
songes » et, de là, invitèrent Barthélemy
à » y rendre, sans doute pour continuer à
le frapper par derrière.
Barthélemy, naturellement, n’eut garde
de répondre à lenr invitation et pourcause
Décidément, bonnes gêna, prenez garde
aux curé* et à leurs soutiens, on ne sait
jamais avec eux ce qu’il vous arrivera,
puiRqu ils ne cessent d'attaquer les gens
par derrière; vous savez tout ce qn'il
en coûte aux petits Foveau des écoles
congréganistes.
X
Enterrement Civil
Le 20 septembre dernier, avait lieu à
Saint-h argeau les obsèques civiles da ci-
toyen A exandre Calllon, enlevé préma-
tnrémentà I section des siens à l’âge de
^ * Saint-Fargeau il avait été
élevé par ses parent* dans l’amour du tra
vail, dans le culte de la raison et dans un
esprit de libre-examen ; d’un caractère
sn gagner l'affec
tion de tous ses camarades. Un de ceux-ci
a fait son éloge et lui a adressé uu dernier
adieu en *!es termes qui oot profondément
impressionné l assistance.
Vermenton. -, Le Groupe de Ver-
menton, réuoi le 4 octobre dernier, à voté
les deux adresses suivantes ;
« Les membres du groupe adressent à
M. Lombes, Mioistie da l’intérieur et des
Luîtes, ses chileurenses félicitations pour
1 énergie avec laquelle il poursuit î’appjj-
U0 JjJ oi a , ux congrégations et l'en
gage à justifier t a coofiauce des républi
cains, en faisant adopter les lois qui dé
bai rasst-ront à jamais la république de i t)
noirs eDDemis, savoir :
La séparation de l’Eglise et de l'Etat •
L 8 s nP P. re T 0n P , tou,es !<* fondai
t. ns, le retour de leurs bieos à l’Etat et
lo tnouopole de l'enseignement psr l'EUt
x
Le Groupe Socialiste de Vermenton,
profondément ému par la mort de l’homme
illustre que tut Zola, prsnd. part au (iquil
qui frappe le prolétariat et envoie ses con
doléances à M m « Zola.
KTAT CIVIL DK SENS
NA.I88A.MC1S
9 octobre. — Jean Poujoi», 56, Grande-
Rue.
FCBLICATIONS
5 octobre. — M. Alexandre Lahai», ma-
i eur, mécanicien, à Sen«», et M'i* Léontine
todot, mineure, ouvrière en robe», à Sen».
5 — M. Jules Fioon, majeur, mécanicien,
à Sen», et M 11 ® Galichet, majeure, lingère, à
Pari».
5 — M. Gabriel Mêrisier, majeur, agent
d’asanrance», à Sens, et M 1! ® Charlotte Do-
non, mineure, ean» profession, À Saint-Clé
ment
5 — M Simon Prince, majeur, charretier,
& Sens, et Mh» Elise Lefort, mineure, sans
profeasion, a Paron.
5 — M René Ménétrier, majeur, charcu
tier, & Saint-Florentin, et M 1 *» Jeanne Mar
tinet, mineure, crémière, à Paris.
UAR1A0B»
4 octobre. — M. Albert Trouelard, ma
jeur, emplové de commerce, à Vichy, et M»*
Laurence Measagé, majeure, employée de
commerce, à Sens.
4 — M. Gu»tav«Genevois, majeur, garçon
de café, à Sent, et M 11 * Charlotte Fonquin,
mineure, aan» profasMon. « «^oo.
Dtcta
5 octobre. — M“® Jean Moreau, née Bri
gitte Griveau, 71 ans, »an» profession, rue
Carnot, 6.
7 — M>>® Jeanne Colin, 34 ans, caisalère,
rue Victor Guichard, 44
7 — M. Joseph Roland, époux de Julie
Germain, 41 ans, commerçant, rueChampber-
trand.
7 — M. Lonis Malherbe, époux de Eugénie
Jacquet, 60 an», entrepreneur de battages,
quai du Petit-Hameau, 11.
8 — M. Vicior Jarry, époox de Alexan
drin* Sarcy, 3tl ans, employé d’octroi, quai
de l'Abattoir, 22.
■■igBiü: —r— ît mes
Nouvelles Galeries Parisiennes, Sens
(Voir aux Annonces.)
BULLETIN COMMERCIAL
MOYTERKll
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kaufi. — Vant* diffl. et h*iue de 10 à 18 fr.
On cota : Normande, de 70 à 79 e. ; Hreuf» blnret d
68 à 74 e. ;Choietau, de 63 à 71 o.; Vaadésoa, de 8
à 89 c. , Limoasini et Boarboanaie, da a 4 » e. 1
4,1 kilo net.
V•*■!.—Vente nisov. et bai-se de fr.
On cota : choix d« Une, de Heauce, da d
0 93 àl 03; Champenois, d* O 83 4 0 , autre» pi<
vensnew, de C 65 4 O vi. La t à k.;lo oet.
Montona. - Veut* bonne el pm fermes
On cote : petit; mmtoni in Canlre, de t 00 à 1 0
m4tis de Bne, deO 914 1 (13. ni^tu beaucerons, char
penois. bourroiguona de 0 W 4 f 00 uo i/flkslo o-o
Pures.— vante facile et prix bientteuav
On cote: bops por-s de ri)a-**t, de 0 r0 4 0 53, c
esnx da Centre, de 0 48 4 0 Ri ; por-* gras, de » » •
• •• e. et ceux eu chair d« * •» s » »» le t 1 kilog n
4 ta pi Ace on -ote dr ‘i f>7 » O 7R le I 1 kilo nat
CIDRE NOUVEAl
^adresser;
BRASSERIE DE SENS
Evitsr las Contrefaçor
OHOCOLA
MEN6ËR
Exiger le véritable Noi
**■—■———a——a——»»*q|
^ DOULEURS, RHUMATISMES
baume yictor.
Ce Journal est exécuté par da. Ouvrière sjndiqré#
L’idmtaüstratau-Géraat ; F. I/UiAJRG.
m9ÊË~ÉË!ËËS-ËË—ËmSË!'-~ËÊÇËSË~.
avait cette illusion, cette espérance tenace
des malades qui voudraient bien ne pas
laisser si tôt taut d’êtres chers...
Une grande foule de peuple, — que Ton
peut évaluer à 600 personnes, — des ou
vriers, des amis, des voisinB, out tenu à
accompagner Paul Forin au cimetière.
Plusieurs couronnes ont été déposées sur
la tombe: une avec un gros nœud rouge,
du Groupe républicain socialiste auxer-
roiB ; une autre de l’atelier Guillet, une
troisième du Syndicat des mouleurs, aiusi
qu'uoe autre encore offerte,^ par les ou
vriers de la maison Piat-Fougerol, ou
vriers que nous retrouvons toujours à
nos côtés dans toutes les circonstances où
nous faisons appel à leur bonne solida
rité.
Sur la tombe, le citoyen Albert Monne-
ret, conseiller municipal d’Auxerre, a
prononcé, au uom du Groupe républi
cain socialiste auxerrois, le discours sui
vant:
Citoyennes, citoyens.
C’est au nom du Groupe Républicain So*
Oialiste Auxerrois et au nom de la Pe iéra-
lion des travailleurs socialistes de l’Yonne
que je viens sur cette tombe dire un dernier
adieu & notre regretté camarade Paul Forin,
et prier sa famille de recevoir l’hommage de
nos respectueuses et sincères oondoléauces.
Si en effet la mort ravit à l afTectlon de
toute la classe ouvrière auierroisa un cama
rade dont noua avons tou» pu apprécier le»
qualités généreuses, c’est pour noue, se» com
pagnon» de lutte, que le deuil est le plus
cruel.
Car Psul Forin était un ardent militant de
l’Idée socialiste. Dans toutes les ville», où il
avslt eu l’oocaaion de séjourner, il était ins
crit & la section locale de notre Parti et
loraqu’en décembre 1809, fut fondé le Groupe
républicain socialiste auxerrois, un des
premiers il répondit A notro sppel. Depuis,
luttant quasi jusqu’au bout pour faire son de
voir, pour faire plus que son devoir de mili
tant, il assistait à toute» nos réunions où sa
parole faisait autorité parce qu’on savait
l’ardeur des convictions qui l’inspirait,
parce qu’on savait qu’il ôtait de ceux qui
contribuèrent le plus à propager parmi ses
compagnons d’ateliers nos doctrines libéra*
tricea. . , ,
Et voici qu’aujonrd’hul, ce aincere militant
Bociallhte qui eût pu rendre encore de nom
breux aervices A la cause de l’ICmaoclpation
drs travailleur*, non» venona le cundaire à aa
dernière demeure...
Dora eu paix, cher camarade, les volon
tés que tu avais exprimé a dans 1s testament
moral remis par lot au Secrétaire de notre
groupe ont été respectée»; ton convoi a été
purement oivil et ce sont les travailleur» ao-
oiallstea qui suivaient ton cercueil.
D >ra en paix, cher camarade, nous prou
veras une fol» de plue que solidarité et fra
ternité ne aoot paa pour nous devains^mots et
noue nous aouvteddrona que tu laisses une
veuve et de tout petits orphelins.
Cher camarade Forin, adieu, tu t’en ea
allé, terrassé par uoe maladie terrible qui
frappe surtout ceux qui eoQt astreints pour
assurer le patn quotidien à leur famille ai en-
graissai le* pirasi**» du capital, de fournir
un travail épuisant; nous prenons i engage
ra mu, aur la *-mbe, de lutter «an* merci,
comme tu ” l§ fait toi même, jusqu au
jour où ik i» établi U société d har-
tudtilt ni juaifoe que H rêvai* comme
non». , *
Char camarade F^rin, au nom des travail
leurs sodsliste*, adieu.
Au moment où le cortège arrivait à la
hauteur de la rue de la Madeleine, débou
chait de cette rue une colonne d enfants
coudait* par une brûle fease quelconque.
Le temps nous manquant pour entrer
dans de plus ample» détails, nous y re
viendrons. M%is disons simplement au
jourd'hui, qu’à la vue d’obsèques civiles,
la sœardevint vert-pomme et quelle dé
fendit aux enfants de témoigoer aa défunt
les marques de respect que les libres pen
seurs n'nésitent pan à donner à ceux qui
croient ne drs devoir se passer des secours
de la religion.
A ta sortie da cimetière, une quête faite
par les soins du Groupe au profit de la
veuve et t des orphelins, a produit la somme
de 40 francs.
A tous les donateurs, nous disons sin
cèrement merci.
DISCIPLINE SYNDICALE
La discipline syndicale exige que les
ouvriers de toutes’les corporations syndi
cales fassent bloc pour mettre à l’index,
c’est-à-dire ne pas se servir cher les pa
trons n’asant pas voulu se conformer au
tarif syndical, ainsi que cher. les ouvriers
qui, en restant à l'atelier au moment
d'une grève, oot empêché de faire aboutir
les revendications présentées aux patrons.
Malheureusement à Auxerre, quoique
l’idée syndicale ait fait quelques progrès
depuis quelqae temps, on peut voir de
bons camarades, militants dans lenr syn
dicat, faire travailler tel patron mis à
l'index, ou aller prendre l'apéritif chez
tel renégat.
De telles choses sont fort regrettables
chez des ouvriers syndiqués, surtout que
ces camarades ne peuvent pécher par
iguorance puisque, nalle de la Fédération,
les noms do ceux qui ont trahi la cause
syndicale soQt affichés. Tout le monde du
travail doit doue savoir à quoi s'en tenir.
Je crois que je n’ai pas besoin d’insis
ter davantage sur ce point et que tous les
fédéré* sauront faire leur devoir syndical
en ayant soin d’éviter ces patron* rapaces
et ces ouvriers nuisibles.
_ Plrtéien.
ÉMILE ZOLA
La causerie sur « Emile Zola > qui
devait avoir lieu mercredi dernier au local
des Groupes socialistes d'Auxerre a été
remise à la semaine prochaine, la séance
ayant été, à la snite du décès de notre
camarade Paal Forin, levée en signe de
deuil.
Elle aura donc lieu le mercredi 15 octo
bre, à huit heures et demie précises, au
local de la rue Française. Tous les travail
leurs Auxerrois, soucieux de rendre hom
mage à la mémoire du grand citoyen y
assisteront.
Ali CONSEIL MUNICIPAL DE SENS
Au cours de sa dernière réunion le
Conseil s’est occupé à nouveau du Monu
ment élevé à la mémoire des enfants
morts pour la patrie, pour l’érection du
quel la ville a déjà souscrit uoe somme
de 2,000 francs.
M. Bailly, le membre le plus intelligent
du Conseil, sollicitait une nouvelle »ub-
vention de 1,000 fraocs.
Le citoyen Clément, conformément au
vœu émis par les Comités républicains
Sénonais, fit une proposition tendant à
refuser toute nouvelle indemnité. MM,
Bouyer, Blondet, Clément, Cleuvenat,
Frémy, Glguet, Gontbier et Vérot ont
voté cette proposition; MM. Bailly,
Brullé, Causerot, Chapron, Courtin, Cra-
voisier, Dupêchez, Durand,' Fromont,
Gaujard et Moreau ont voté contre. M.
Cornet s’est abstenu (?)
Les électeurs franchement républicains
sont péniblement surpris de voir les noms
de MM. Dupêchez, Chapron, Durand,
Fromont, Ûonrtin, accolés dans uu même
vote à ceux des natiunalisteo réactionnai
res Bailly, Cravoisier, Canseret et Moreau;
ils s’étonneront aussi de voir les membres
du Conseil, lésiner quand il s’agit de
l’agrandissement de l’Ecole de la rue de
Lyon, alors qu’ils se montrent si prodi
gues pour un monument d’aucune utilité
si ce n’est que d’entretenir des sentiments
de haine entre les peuples, sentiments
indignes dans une démocratie comme lt
nôtre.
Nous savons d'ailleurs que les délégués
du Groupe socialiste doivent demander
des explications aux conseillers faisant
partie des Comités républicains et qn’ils
sont décidés, s’ils n’obtiennent pas satis
faction, à se retirer parement et simple
ment, ne voalant pas être dopes pins
longtemps. _
Cruelle Déc eption !
La population de Sens et des communes
environnantes est depuis quelques jours
dans des transes craelies t
Le bruit avait courn que notre ville allait
avoir l’immortel honneur de recevoir un
ministre. Peosez donc, un ministre t
l oue les cœurs débordaient de joie et
d’orgueil, et voilà qu’au dernier moment
l’illustre personnage s’excuse : il ne peut
plus veoir ! Il est retenu à Paris par des
affaires importantes.
Depuis cette nouvelle, qui a été comme
un coup de foudre, notre ville est dans U
consternation. Si par hasard la nouvelle
se confirmait, nous ne savons pas à quelle
extrémité le désespoir pourrait pousser
nos malheureux concitoyens.
Voyez vous cela! Inaugurer une caisse
d’épargne sans avoir môme un ministre !
Seigneur ! ayez pitié de nous !
La Dernière de Basile
nisse!) autorisèrent le pauvre créole à
rester se soigner à l’infirmerie du lycée.
Quand il fut guéri, il dut partir à Pa
ris, muni d’un viatique que lui avaient pro
curé les collègues de toute opinion, sur
l’initiative de quelques socialistes ou ré
publicains rouges de l’établissement « qui
parlent d'altruisme et ignorent la cha
nté. »
A Pa» is, les rédacteurs de la Petite Ré
publique essayèrent d’obtenir qu’on lui fit
faire uu nouveau stage dans un autre
lycée, mais le ministre régnant était alors
M. Leyguea que la Petite République
attaquait tous les jours à la suite des af
faires Fradet-Harvé. M. Leygues fit la
sourde oreille. Ils ne cessèrent leurs dé
marches que le jour où ils apprirent que
le jeuue créole avait trouvé un emploi.
Cette histoire prouve que les socialistes
< parlent d'altruisme mais ignorent la
charité, t
Mais elle prouve aussi, et avec plus de
force encore, que Basile est toujours Ba
sile.
Groupe SociftUnte de Ilrienon
Le Groupe socialiste de Brienon est
convoqué en réunion privée pour le sa
medi 1H courant, à 8 heures du noir, salle
de M. DdDis. café du Sud.
Ordre du jour : Causerie par le citoyen
Chauvisé sur les œuvres d’Emile Zola.'
0 20
55
Syndicut des Ouvrier* Forentiera
de Huaimecaise
TARIF DK OOUrS DU BOIS d’hIVEH
Bourrées, le cent 2 50
Cbarbonnette, la corde 8 »
Moulée, la corde 6 *
Hessoupcs sciée de 0 m. 15 & 0 m. 20
au-dessus du collet
Abattages des bouleaux ou frênes
la pièce
COUPE DU BOIS D’ÉCOBÇiOK
Ecorce, les 100 bottes sans gar
ni tu ren
Une bourrée de bourgeon par
botte et par cent d écorce de pièce.
Abattages maineaux pris pour
charpente, la pièce
Abattages maineaux pris pour
charronnage ou tout autre service,
la pièce ;
Abattages modernes, la pièce..
Abattages cadets sciés ou coupés
à la cogoee, la pièce
Abattages chêne» sciés, la pièce
Etais depuis 0 ni. 50 jusqu'à 3
mètres, le ceut
Moulée, charhonLette et bourrées môme
prix que l'hiver.
1 50
1 10
0 20
0 50
1 •
2 »
6 »
Sous !e titre : Ces bons Socialistes ,
voici ce que publie la feuille de Basile :
11 y avait une foi» dans une ville do pro :
vince que vous connaissez bien et qui cotftpt*
environ quinte mille àmea, un grand bazar
employant un nombreux personnel.
I n Jeune homme, né, je crois, aux Antilles,
tiDi fortune et qui avait fait son apprentis
sage à la force du poignet, fut provisoirement
accepté par le directeur du Bazar; ea santé
chancelante ne lui permit pas, i ce qn'il pa
rait, de s'ae quitter convenablement de son
emploi; en tout cas, le directeur en chef de*
bazars de la région s'opposa a ce qu'il fui
admit définitivement dans le personnel ; le
malheureux tomba malade; le patron le fit
soigner avec sollicitude ; il lui assura même
le vivre et le couvert pendant plusieurs se
maines,«car le pauvre ne trouvait nulle part
à s’embaucher. Le patron, les employé» de
la maison firent entre eux nne collecte : cha
cun saut exception fournit son obole. Put»,
fiovlement. on envoya le pauvre diable ê
Paria avec quelque argent en poche, dans
l'espoir qu'il trouverait l'occasion de tirer
parti de ses connaissances commerciales.
J’o ibliels de vous dire que parmi les em
ployés du bazar, il y avait un commis spé
cialement chargé de 1a vente des pétards,
drapeaux et emblèmes patriotiques qni s'en
tremit particulièrement en faveur du créole.
Il avait à Paris de bon» amis parmi le» lé
d acteur» et administrateur* de la Petite Ré
publique, de ce» hommes qui débordent
d’altruisme; il recommanda chaudement son
protégé à ces excellents socialistes révolu
tionnaires. Ce dernier alla sonner chex le»
Jean, Kirot, Tachard, chez ces grand* ci
toyens , qui travaillent uu bonheur de la fu»
lure Humanité.
Quelqae temps après, il écrivait navré •
l'un de a*» anciens collègues de bazar :
« Je n’ai plus qu'à mourir de faite, rien,
« rien; ce sont des jouisseurs, des far-
t ceursi »
Tu l’as dit, ô créole 1
Ils parlent d’altruisme, mais ils ignorent la
charité.
Veuillez agréer...
X. X. X.
Vous ne comprenez pas?
Voici la traduction exacte uu plutôt la
vérité vraie.
il y avait une fois au lycée de Sens un
répétiteur stagiaire, d’origine créole, qui
avait le malheur d’être sourd.
Le proviseur Germain (qa’il repose en
paix au sein de l’Eternité !) l’ayant appris,
signala le jeune fonctionnaire au recteur,
le faussaire Adam.
Mais il y avait au lycée un professeur
socialiste — qui depuis fut révoqué — il
grimpa à la hâte chez le proviseur Ger
main (que la terre lui soit légère!) re
présenta à ce digne administrateur qu’on
ne pouvait jeter à la rue un fonctionnaire,
fut-il uu simple maître d’études, surtout
quand il était malade, ce qui était le cas ;
au pauvre créole. Menacés d’une campa
gne dans la presse, le faussaire Adam et
1e proviseur Germain (que Dieu le bô-,
Groupe Féministe Socialiste
de Sea*
Dins sa réunion de mardi, le groupe a
décidé d’organiser une fête familiale pour
le dimanche 9 novembre, dans la salle de
la Fédération. Elle se composera d’un
concert et d'une tombola gratuite. Les
perannnna Héaireu**» d’affrirdes lots pour
fa tombola, sont pr.ées de les adresser à la
citoyenne Rondeau,rue de Laqreucin,20.
Fête du VH Septembre
Les camarade s sont invitée à rendre
leurs comptes dans le plus bref délai, afin
de permettre à la commission d'établir le
bilan de la fôte donnée à Sens, le 28
septembre dernier.
Annociutiou nniicale do» Ancien*
Klève» de l'ftvoule primaire (supé
rieur** de Scu*.
Il y aura réunioogénérele des membres
de l'Association, le dimanche 12 octobre,
à dix heures da matin, dans une des
salles de l’Ecole supérieure.
Ordre du jour. — Réunion annuelle.
Le banquet aura lieu à U heures 1/2.
Prix de la carte, 3 fr. 50. Adresser Us
adhésions, avant samedi, à M. Cous, di
recteur de l'école.
C’ul**e de Propagande
Adhésion à la Caisse de propagande, à
raison de 1 franc par part :
Groupe de Véron (2 parts).
Reçu da groupe de Maiily-la-Ville, 12
francs.
SOUSCRIPTION
en faveur du Journal LK PIOUPIOU.
Sens — Excédent d’écot* avant la confé
rence Jaurès, 2 fr. 10. — Quête faite au ban
quel du ?3 septembre, 19 fr. 75. — Une lec
trice assidue du Travailleur , victime de» clé
ricaux (3* versement), 0,10 — M.*., 1 fr. —
Anonyme, 0 fr. C5 — RouK#eau Pierre, 1 fr.
— Un jeune anarchiste de la oommuoe de
Dixiaout, 1 fr. — P. V., 0,50. — h. S., 1 tr.
Chenu .— Diux socialistes, 0,£D. — Millet
il., 0,50. — Gitlard, 0,50.
Saint-Valépien. —- Un qui déteste les fla-
midieus B. L. H., 0,25. — Pour acheter une
seringue à M, de la Ferrière, & l'usage du
syndicat jaune, 0 59. — Deux socialiste» de
là Chapelle Vieille Forêt, 0,C3.
Joigny. — G. L., 1 fr. — L’Essor maillo-
tin, 6 fr 10.
Senau. — Collecte faite antre le» membres
de la Jeune»»* socialiste, 6 fr. — Six antimi-
litarDtee, 4 fr.
Béru. — Excédent ô’écot 4 la réunion
d’Hervé, à Poilly sur-Serem, 0,50. — Pour la
liberté, 0,20. — Une mère de famille qui vou
drait voir tou» le» traîneur» de aabre dan» la
m..., 0,30. — Pour acheter un christ a Villa*
jean, 0,20. — Pour baiser la patène, 0,20. —
Pour acheter de» décorations au journal radi
cal consnrvateur, 0,20. — Un vieux lutteur,
0,30. — Rigout Erseet, 1 fr. —- Carré Firmin,
1 fr. - Uu vieux libertaire, 0,25. — Un con
seiller municipal à Béru, 0 50. — L. Don-
daine, 0,50. — G Bavoil, O.L'J. — A. Carré,
0,50. — Dorotte, conscrit, 0,50 — Un qui sort
d’nn régiment de bat-d’af, 0,50. — Barnier,
0,30. — Un ancien dragon qui a soupé de la
gueule de» officiers, 0,10. — Un bûcheron, à
Lichèree, 0.25. — Un électeur qui voudrait
voir M. Villejean moins socialiste pendant
la nériode électorale et moins nationaliste &
la chambre des député», 0,25.
Yennenton, — Uû soçio qui i est *mu»é «a
voyant le» nez qn'allong-aiont le cordonnier
et le tourneur à faces de jésuitee, à l’issue de
la conférence E. Renaud, 0,25. - Un autre
rocio qui voudrait voir l’attitude que vont
prendre certains vivelarmi-te» le jour de leur
départ an régiment, 0.25. — Savoir s’ils se
ront auHfci braves devant l’ennemi que dan»
les rues de Vermenton, 0,20.
Ravier ex. - Leix Louis, t fr. — Lochet
Louis, 0,5pri» JuD*. 0,10. — Loch* t Henri, 0,20 —
Bonnard Ernest, 0,20. - Uilliotte Léon, u,50.
Saint-Fargeüu.— Pourrain George», 0,20.
Choutier Jnlae 0 20. — Maratra Alpbouue,
0,20. - Dumont Raoul, 0,20. - Dupstv Loui»
0,i0. - Précy, 0,10. - Levé Jule»/0 10 J
Lahaussoia père, 0,15. - Coiller J etn , 0 ,10.
r ournler Eugène, Ouzoner-sur-Trézée, 0,10
Guise Jules, 0,10. — Fourneau Louis, 0,10
- Bruneau Jaluzeau, 0,10-Muzar, débitant,'
0,10. - Ganneau Maximilien, 0,20. - Cou
lant Laurent. 0 : 20 — Levé Paul, 0 10. -
Anojyme 0 2U. — Malatra Foirion pér’e, 6,10
iT débitant, avenue de la garî?0,10 -
(H?î A « land , r «* 0.20. - Renard Marcelin,
J ’!®; A Z Marcel, 0,15. - Lechien
Amédée, 0,20. — Fournier Micheton, 0 10 —
\ ive le i l °upiou, 0,20. - Le bien-être aux
Emifi k-> 0,10. — Dapoigny
L. mle, 0,20.— Robineau Thomas, 0,10 -
Slfütn.if 111 ; ?’ lü tT A B,ribi ’ * e colnnel de
Saint-Remy, 1 fr — Renaon, boulanger,0 10.—
°V^° rry iV " l,rmée - 4 b *" i«
Sbc&ïU ist “ • - s,rMn -
Total à ce jour : 386 fr. 85.
Foires d e la Semaine
L»Vnirr.: V1U1 ‘" *•*■***-
Mardi, Egleny.
Mercredi, Appoigny, Sementron.
Jeudi, Ferreux, Safnt-Bris, Cerisiers.
Vendredi. Etais.
le ChTtei*’ Vételay ’ Pranoy, Llgny-
V " ,ép, ‘’ n * - Üne brave Fille.
— L Académie française vient de décer-
Svï r à M ' r La *» eron Léonie. an prix de
«U francs, fondé par Camille, eu récom
pense de son dévouement filial et frater
nel.
En 1893, àgéo de 13 an», elle perd sa
mere qni lai laisse la lourde tâche d’éle-
ver cinq enfanta en b ta fige, ses frères et
sœurs, le plus jeune âgé de quatre jours;
et cela avec le modeste salaire da père,
facteur rural. ^ '
U courageuse jeune fille quitte l’école
et va remplacer la mère. Depuis neuf ans,
sans défaillance, elle tient l’engagement
nu elle a pris : elle sert de maman au
dernier né, elle élève les autres dans la
voie du bleu, elle leur fait donner une
bonne instruction primaire. Seule elle
prend aoin du ménage, du linge, des vête-
mente. Toujoure dévouée, elle soigne en
1900. son grand pere malade et infirme.
Ceci prouve, entre autres choses, qu’il
u y a paa besoin d'avoir une cornette pour
être « une bonne sœur », et que l’eapèce
humaine, malgré le péché originel, cora-
prend quand même quelques échantillons
qui lui font honneur.
O fait ♦""jours plaisir 4 cooauiert
NaJat Fargraa. - L* semaine der
nière, le citoyen Uirthélemy passait de
vant I église; s’adressant à un jeune
homme qui marchait à son côté il lui flot
• propos suivant, tout en lui désignant
Ddiflce religieux: «Voici la boite* an x
mensonges ». Le curé, qui g« trouvait à ce
S2!?. , !î# C#eh4 de » rr ^ re ' a P° rl *’ *°rtit fur-
derrière ie mécréant Barthélemy et lui
porta sournoisement, sur la nuque, un
violent coup de poing. Barthélemy ee re
tourna et empoigna notre brave par la gorge puis, aussi délicatement que
possible, le coucha aur un tas d'immondi
ces. Un plâtrier Q’ailaia dire un chien*qui
travaillait dans l'église, sépara les deux
en frappant Barthélemy de aa
SatisMte de leur équipée, curé et plâ
trier rentrèrent dans la « bolie aux men
songes » et, de là, invitèrent Barthélemy
à » y rendre, sans doute pour continuer à
le frapper par derrière.
Barthélemy, naturellement, n’eut garde
de répondre à lenr invitation et pourcause
Décidément, bonnes gêna, prenez garde
aux curé* et à leurs soutiens, on ne sait
jamais avec eux ce qu’il vous arrivera,
puiRqu ils ne cessent d'attaquer les gens
par derrière; vous savez tout ce qn'il
en coûte aux petits Foveau des écoles
congréganistes.
X
Enterrement Civil
Le 20 septembre dernier, avait lieu à
Saint-h argeau les obsèques civiles da ci-
toyen A exandre Calllon, enlevé préma-
tnrémentà I section des siens à l’âge de
^ * Saint-Fargeau il avait été
élevé par ses parent* dans l’amour du tra
vail, dans le culte de la raison et dans un
esprit de libre-examen ; d’un caractère
sn gagner l'affec
tion de tous ses camarades. Un de ceux-ci
a fait son éloge et lui a adressé uu dernier
adieu en *!es termes qui oot profondément
impressionné l assistance.
Vermenton. -, Le Groupe de Ver-
menton, réuoi le 4 octobre dernier, à voté
les deux adresses suivantes ;
« Les membres du groupe adressent à
M. Lombes, Mioistie da l’intérieur et des
Luîtes, ses chileurenses félicitations pour
1 énergie avec laquelle il poursuit î’appjj-
U0 JjJ oi a , ux congrégations et l'en
gage à justifier t a coofiauce des républi
cains, en faisant adopter les lois qui dé
bai rasst-ront à jamais la république de i t)
noirs eDDemis, savoir :
La séparation de l’Eglise et de l'Etat •
L 8 s nP P. re T 0n P , tou,es !<* fondai
t. ns, le retour de leurs bieos à l’Etat et
lo tnouopole de l'enseignement psr l'EUt
x
Le Groupe Socialiste de Vermenton,
profondément ému par la mort de l’homme
illustre que tut Zola, prsnd. part au (iquil
qui frappe le prolétariat et envoie ses con
doléances à M m « Zola.
KTAT CIVIL DK SENS
NA.I88A.MC1S
9 octobre. — Jean Poujoi», 56, Grande-
Rue.
FCBLICATIONS
5 octobre. — M. Alexandre Lahai», ma-
i eur, mécanicien, à Sen«», et M'i* Léontine
todot, mineure, ouvrière en robe», à Sen».
5 — M. Jules Fioon, majeur, mécanicien,
à Sen», et M 11 ® Galichet, majeure, lingère, à
Pari».
5 — M. Gabriel Mêrisier, majeur, agent
d’asanrance», à Sens, et M 1! ® Charlotte Do-
non, mineure, ean» profession, À Saint-Clé
ment
5 — M Simon Prince, majeur, charretier,
& Sens, et Mh» Elise Lefort, mineure, sans
profeasion, a Paron.
5 — M René Ménétrier, majeur, charcu
tier, & Saint-Florentin, et M 1 *» Jeanne Mar
tinet, mineure, crémière, à Paris.
UAR1A0B»
4 octobre. — M. Albert Trouelard, ma
jeur, emplové de commerce, à Vichy, et M»*
Laurence Measagé, majeure, employée de
commerce, à Sens.
4 — M. Gu»tav«Genevois, majeur, garçon
de café, à Sent, et M 11 * Charlotte Fonquin,
mineure, aan» profasMon. « «^oo.
Dtcta
5 octobre. — M“® Jean Moreau, née Bri
gitte Griveau, 71 ans, »an» profession, rue
Carnot, 6.
7 — M>>® Jeanne Colin, 34 ans, caisalère,
rue Victor Guichard, 44
7 — M. Joseph Roland, époux de Julie
Germain, 41 ans, commerçant, rueChampber-
trand.
7 — M. Lonis Malherbe, époux de Eugénie
Jacquet, 60 an», entrepreneur de battages,
quai du Petit-Hameau, 11.
8 — M. Vicior Jarry, époox de Alexan
drin* Sarcy, 3tl ans, employé d’octroi, quai
de l'Abattoir, 22.
■■igBiü: —r— ît mes
Nouvelles Galeries Parisiennes, Sens
(Voir aux Annonces.)
BULLETIN COMMERCIAL
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68 à 74 e. ;Choietau, de 63 à 71 o.; Vaadésoa, de 8
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4,1 kilo net.
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On cota : choix d« Une, de Heauce, da d
0 93 àl 03; Champenois, d* O 83 4 0 , autre» pi<
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