Presse et revues
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Titre : L'Avenir normand : hebdomadaire politique et d'informations : organe régional du Parti communiste français ["puis" hebdomadaire de la Fédération communiste de Seine-Inférieure]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Auteur : Parti communiste français. Fédération (Seine-Maritime). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Date d'édition : 1947-10-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32708914z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 octobre 1947 07 octobre 1947
Description : 1947/10/07 (N790). 1947/10/07 (N790).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k23552066
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1972
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/07/2018
V
4. — L’Amyra — 7-10-47
LES 18.000 METALLOS
i- ». . .
de la Seine-Inférieure
instamment
la révision des zones
Le Comité Exécutif de l’Union
Départementale des Syndicats de
la Métallurgie de la Seine-Infé
rieure, réuni Je 5 octobre 1947,
mandaté .par les 18.000 syndiqués
qu’il représente; • '*•
; 1* Demande instamment : que
les abattements -de zones soient
révisés sur une base logique, telle
que le préconisait le Bureau de
la C. O. T.;
2® Que la Convention collec
tive nationale soit signée dans le
plus bref délai pour régulariser
les rapports entre patrons et ou
vriers;
3*. Proteste contre l’écrasement
actuel de la hiérarchie des sa
laires égaux du manœuvre ordi
naire à l’ouvrier professionnel
l ,r échelon, ainsi que de mode de
calcul appliqué aux salariés tra
vaillant au rendement, provoquant
un mécontentement che zceux-ci.
Demande instamment le réta
blissement de 1 ahiérarchie dam
les catégories citées plus haut;
4® Proteste contre la fiscalité
inique qui frappe lourdement les
travailleurs, leur faisant suppor
ter les frais de la reconstruction,
alors que les grosses firmes se
voient dégrevées scandaleuse
ment;
5® Proteste contre les gros tra
fiquants qui affament la popula
tion en .cctr:ignant artificielle
ment la circulation de denrées
tels que .leurre, le lait, le s-
cre, la viande, les pommes de
terre, pour en faire monter les
cours.
Ces affameurs continuent ce
qu’ils ont si bien commencé sous
Vichy, c’est-à-dire préférant ra
vitailler les Allemands en sucre et
en blé, encouragés d’ailleurs par
le Gouvernement qui fait livrer
sous escorte militaire notre sucre
et fait acheter, au-dessus des
cours, les pommes de terre pour
ravitailler les Sarrois;
6® Exige que soit mis rapide
ment hors d’état de nuire et mis
au travail tous les trafiquants,
margoulins, etc..., qui vivent d’ex
pédients, sans jamais travailler
ni payer d’impôts sur leurs trafics'
clandestins;
7® S'élève contre la mansué
tude'du Gouvernement qui tolère
âne pareille gangrène où se re
mutent les saboteurs de l’cfj'oi 1
latîonal;
8® Proteste contre la réduction
fun milliard sur les crédits affé
rents à la Formation Profession
nelle Accélérée à l’heure où nous
manquons d’ouvriers qualifiés
pour remonter la production, con
dition essentielle de notre relève
ment, alors que l’on diminue de
20 millions seulement le budget
de 250 milliards de la Défense
.Nationale;
9® Proteste contre les manœu
vres actuelles tendant à faire pas
ser la gestion de la Sécurité So
ciale sous l’égide du Ministre des
Finances, enlevant ainsi le con
trôle des assurés eux-mêmes sur
les caisses;
10° Décide à l’unanimité de
porter ces revendications à la
connaissance des Pouvoirs publics.
PREMIERE
VICTOIRE
des ouvriers liniers
de Vittefleur
Le mercredi 16 septembre, les
ouvriers liniers de Vittefleur se
mettaient en grève, le patron Le-
picard, président de la Coopéra
tive agricole, refusant la parité
des salaires de ses ouvriers avec
ceux des travailleurs du bâti
ment.
Après plus de 15 jours de lutte,
les ouvriers liniers viennent de
remporter une première victoire.
En effet, un accord de principe
est intervenu, fixant les salaires
à 34 fr. 65 alors que ceux-ci
n’étaient que de 29 fr. de l’heure.
La section syndicale, appuyée
par Dumais, secrétaire départe
mental, consciente de l’injustice
q,pe voudraient entretenir des
hommes comme Lepicard, a déci
dé que la commission départemen
tale des liniers industriels et,
copératifs aurait à. étudier les
problèmes de classification dans
une prochaine réunion. Il faut
en effet que soit appliquée la pa
rité des salaires avec ceux du
bâtiment. Le salaire obtenu :
34 fr- 65, est égal au coefficient
145 alors que le taux réel réclamé
est de 36 fr. 90, égal au coeffi
cient 155. -
Nous espérons que cette fois
M. Lëpiçard comprendra, car les
ouvriers de l’industrie linière ne
sont pa*s décidés à ee laisser ex
ploiter; ils viennent de le mon
trer.
\ Travailleurs normands j
Misez chaque semaine !
I “la Vie Ouvrière
Les 11 % d’augmentation
dans les salaires de l'habillement
L
«ARTICLE I»r précise que les
^ tanx de* salaires légaux sont
majorés de 11 %.
Rappelons donc que lés taux des sa
laires légaux ont été fixés par l’ar
rêté du 39 juillet 1946. En conséquence,
les dispositions de ce dernier arrête
subsistent entièrement ; les mlnimn,
les minimal garantis, les moj’ens mi-
nirna, les maxima individuels du ba
rème du 29 juillet 1946 sont majorés
uniformément de 11 %■
A l’embauche, pour les salaires com
pris dans les catégories jusqu’au coef
ficient 130, c’est le salaire minimum
qui reste app(iqué (minimum de la ca
tégorie plus 8 %) majoré de 11 %,
Pour les catégories affectées d’un
coefficient de 130 et Plus, le salaire
mlnjma d’embauche est majoré de 11%,
après nn mois de présence A l’entre
prise il snbit une majoration de 4 %
qui passe à 8 % après 3 mois de pré
sence. comme le stipule la ' loi du 29
Juillet 1946.
Toutefois» l’indemnité horaire fixée
par l’arrêté du 31 août ne se calcule
pas sur le salaire mlnima, mais sur
le salaire effectif perçu au 1 er mai
1947, abstraction faite des majorations
éventuelles pour heures supplémentai
res et de l’indemnité mensuelle tempo
raire instituée par la lo^du 31 mars
1947 (minimum vital).
D’après l’article 3 de l’arrêté, Il res
sort que pour les ouvriers au rende
ment, l’Indemnité ne se calcule pa*
sur le salaire de base, mais sur le
salaire effectif moyen versé au cours
du mois d’avril, et Pour un rendement
normal, A l’ebsemble des salariés de
la catégorie professionnelle à laquelle
ils appartiennent.
Exemple : 19 mécaniciennes classées
au coefficient 155 ont gagné au cours
du mois d’avril, pour 306 heures de
travail, une somme globale et brute de
130.000 frs. Le salaire moyen s’obtien
dra en divisant la somme gagnée par
le nombre total d’hebres effectuées,
soit :
130,000 frs : 2 000 = 60 frs
L’indemnité sera donc basée sur
60 X 11 ; 100 ss 6 frs 60
Le rappel à payer à chaque ouvrier
s’obtiendra en multipliant 6,60 Par le
nombre d’hëùres effectuées en juillet
et août et dont il faudra déduire les
avances provisionnelles perçues pour
ces deux mois. Cette indemnité est éga
lement due pour les congés pris à par
tir du l«r juillet.
Dans les industrie* de la confection
et de la couture des avances o»t été
faites pour juin , Nous considérons
qu’elles sont acquises pour ce mois et
n’ont pas à entrer en' ligne de compte
pour le paiement dn rappel de juillet
et août. Puisque cette avance a été
faite à la suite d’un aecdrfi C.G.T.-
C.N.P.F. à valoir sur une révision des
salaires qui devait partir du l«r'-j u ln,
il n’y a donc aucnne raison de la
compter dans le rappel de juillet et
août.
Pour bien comprendre cet arrêté d n
21 août 1947, pour bien connaître vos
droits et vos salaires, les ouvriers et
ouvrières des industries de l’Habille
ment de Rouen assisteront, mercredi
8 octobre, à' 18 h. 30, salle du Ssmdl-
cat de l’Alimentation, rue Ambroise-
Fleury, à Rouen, ' près de ia place dn
39 m « R.I., à la grande assemblée d’in
formation, où Marcel Hoel, secrétaire
de la Fédération de l’Habillement,
vous donnera tout les conseils, ainsi
que les moyens d* faire aboutir vos
revendications au travers de textes
souvent confus.
Les cadres ainsi que les agents de
maîtrise de toutes nos industries de
l’habillement sont invités à cette réu
nion.
Noos devons démontrer notre force ;
c’est Pourquoi le Syndicat de. Rouen
fait appel à tous les non syndiqués
pour qu’ils assistent également à cette
réunion et, dé plus, qu’ils viennent
grossir nos rangs, car de grosses dif
ficultés sont encore à craindre, et ce
n’est qu’unis dans une organisation
puissante comme l’est notre grande
C.G.T. que nous arriverons à surmon
ter les difficultés que nous rencon
trons.
G. HURE.
Nous donnerons un compte-rendu de
cette réunion afin qu’elle puisse être
profitable à, nos camarades éloignés de
Rouen.
Le sous-préfet de l'Eure
insulte la mémoire
de Charles MICHELS
A Pont-de-PArche, dans l’Eur*», U y
aura une rue Charles-Michels. C’est à
l’occasion du baptême de cette rue que
M. Thomasini, sous-préfet, donna ja me
sure .de sa ; grossièreté et de son mépris
à. l’égard d’un de* plus purs héros de
la Résistance.
En effet, étaient présentes différen
tes personnalités du département ainsi
que notre camarade Hubert, de la Fédé
ration des Cuirs" è.t Peaux.
Avant le début de la cérémonie, M.
Thomasini s'adressant A notre ami lui
signifiait que si ce dernier faisait allu
sion au gouvernement actuel, 11 quitte
rait la cérémonie.
Hubert répondit comme 11 le fallait
à cette tentative de censure, c’est-A-
AUX TRAVAILLEURS
DE L’HABILLEMENT
par A. DUBOC
Secrétaire de PU. L. de Rouen
£ ï ÿ ’
-s- L n’est pas mauvais de voir nn peu
j le texte de l’accord C.G.T.-C.N.P.F,
- et de noter quelques traits impor
tants.
Dans sa réunion du 11 août, la C.A.
de la C.G.T. a approuvé , à l'unanimité
l’accord C.G.T.-C.N.P.F. Cet accord ré
glait les deux problèmes primordiaux
piiur la classe ouvrière : salaire» et
prix.
En ce qui concerne les salaires, les
deux parties signataires se sont mlgpg?
d accord pour appliquer la majoration •’
sur une échelle rétablissant la hiérarchie ;
des salaires.
Quant aux prix, l’accord envisageait
avec précision et détail le mécanisme
de leur examen et de l*ur contrôle.
Le trait important de l’accord qib
mérite d’être souligné, c’est la-recon
naissance par le patronat que l'Aug
mentation des salaires ne doit pas fata
lement aboutir à une hausse généta-
lisée des prix.
L’accord prévoyait la refonte du Co
mité Central dès prix existant, dont les
méfaits sont connus de tous, et une
nouv e Ue méthode d’établissement des
prix par une collaboration étroite de»
Comités d’entreprises et des organisa
tions ouvrières.
Or, malgré la haute portée d’un tel
accord, établissant les bases d’un cli
mat favorable pour redonner à la pro
duction tout son essor, Je ■ gouverne
ment, par un entêtement incompréhen
sible, s’oppose à le ratifier. Par son
’ atftlude, le gouvernement a déjà anni
hilé une grande partie de l’accord
signé,
En effet, depuis le 1« août, date' à
laqiielle l’accord fut signé, une nou-
/wwww-
velie hausse du coût de la vie est In
tervenue pour des denrées de première
nécessité, hausse qui réduit d’autant le
pouvoir d’achat des salaires.
, Par ailleurs, à la suite du refus gou
vernemental d’accepter la nouvelle mé
thode préçonVsée pour l’examen et le
contrôle de* prix, de nouvelles hausses
sont à redouter.
Soulignons en outre que le refus gou
vernemental a contrecarré l’élan des
travailleurs au développement de la
production, alors que les bases même*
de l’accord contribuaient à l’impulser.
La C.G.T. s’efforcera, par le contact
"Qu’elle maintient avec le C.N.P.F., de
remédier à cette situation fâcheuse,
nuisible à l’intcrêt du pay*. Ce dernier
point sera, d'ailleurs, examiné de façon
à faire bénéficier les travailleurs de
l'habillement du fruit intégral de leur
effort, au moyen de primes s'ajoutant
aux salaires.
L’accroissement de la production doit
aboutir à une, amelioration du niveau
de vie de la classe ouvrière, à un meil
leur ravitaillement par l’apport sur le
marché de produits en abondance.
C’est pourquoi, le* ouvrière» et les
ouvriers des industrie* de l’Habillement
de Rou«n et de la région, afin de con
naître leurs droits et leur salaire, tant
à l'hëure qu’au rendement et à domi
cile, assisteront à la grande Assemblée
générale qui aura lieu le mercredi 8
octobre 1947, à IX h. JÔ. salle du syndi
cat dé l’Alimentation, rue Ambroise-
Fleur j, à Rouen, où Marcel HOEL, se
crétaire de la Fédération Nationale des
syndicats de l’Habillement, traitera tou*
les problème* concernant ee» industries,
tant pour les salaire» que pour les
conditions de travail.
dire sans en tenir compte et démasqua
dans «on intervention la responsabilité
gouvernementale dans U situation ac
tuelle.
AUssi i M.. Thomasini quitta ostensi
blement la réunion au milieu du dis
cours de notre camarade Habert.
M. Thomasini n’était pas si suscep
tible • lor* de la réunion de Bruneval oû
d^ Gaulle, pourtant, ne s« gêna pas
pour attaqtter & sa manière le gouver
nement et ]a Constitution actuelle. M.
Thomasini ne quitta pas pour autant
la réunion et applaudit à tout rompre.
Cette attitude n’a rien qui nous éton
ne. M. Thomàsini défend le gouverne
ment Ramadler qui fait la politique de
de Gaulle sans de Gaulle.
Néanmoins, ; .les travâi.’leuns de la
région se souviendront de ce geste qui
constitué une insulte à i’égard de nos
martyrs de la Résistance.
LE 1 er OCTOHRE
La législation sur les Comités
(T Hygiène et de Sécurité
est entrée en application
L
E premier Octobre 1947, le
décret du 1 er août 1947,
instituant des Comités d’Hy-
giène et de Sécurité dans les
Etablissements visés au chapitre
I, titre II du Code du Travail est
entré en application.
L’intérêt considérable que re
présente pour la classe ouvrière,
l’institution de ces Comités d!Hy
giène et de Sécurité ne doit pas
échapper à nos camarades, et
c’est pourquoi nous tenons tout
particulierement à attirer leur
attention, du fait que la consti
tution de ces Comités est obli
gatoire en vertu du décret 47.1430
du Ministre du Travail en date
du 1 r août 1947 et dont le texte
est paru au « Journal Officiel»
du 2 août 1947.
Il nous faut donc voir quelques
points d’application de ce décret.
1° Entreprises dans lesquelles
fonctionne un Comité S’Entre
prise ;
Les représentants du personnel
au Comité d’hygiène et de Sécu
rité (3 pour les entreprises comp
tant moins de 1.000 salariés, 6
pour les entreprises comptant
plus de 1.000 salariés ), doivent
être désignés par le Comité d’en-
123.000 FRANCS
de rappels de salaires
obtenus par les cantonniers de Bolbec
Réunis dernièrement à la salle
de la Justice de Paix, sous la
présidence du camarade Belha-
che Paul, secrétaire de l’Union
locale, les cantonniers munici
paux ont approuvé à l’unanimité
îe rapport moral présenté par
leur secrétaire, à savoir :
— Retour. des cantonniers à
l’administration municipale avec
augmentations de salaires.
— Congé supplémentaire de 5
jours obtenu grâce à l’action syn
dicale ; retour à la semaine an
glaise par un changement d’ho
raire de travail.
— Rappeil de salaire d’un ordre
global de 123.000 fr.
Châtelains et Industriels
rappelés à l’ordre
Au château de Baclair, l’Union
locale de Bolbec a fait verser à
une bonne un rappel de salaire
de près de 4.000 fr.
Chez M. D...-, industriel à Bol
bec, un premier rappel de salaire
laire ds" 7.000 ff. a été versé à une
jeune ouvrière, et la discussion
continue pour un rappel de sa
laire en date du It janvier 1947.
D’autres litiges sont en cours,
l’action syndicale se poursuit, ou
vriers, fonctionnaires, gens de
maison, ouvriers, agricoles qui
n’êtes pas encore syndiqués, grou
pez-vous dans la grande centrale
syndicale, adhérez à la C. G. T.
pour la défense de vos salaires et
de vos droits.
Après l’adoption du rapport
financier, une motion adoptée à
l’unanimité demande que des me
sures soient prises contre les spé
culateurs et dans cette résolution
nos camarades protestent contre
l’envoi des denrées alimentaires
à l'Allemagne et contre la hausse
des prix.
treprise assisté des délégués du
personnel.
L’employeur n’a aucun droit
ainsi faites.
2® Entreprises dépourvues de
Comité d’entreprise ;
Les représentants du per son»
nel au Comité d’hygiène sont
alors élus dans les mêmes condi
tions quç les membres des ComL
tés d’entreprise, c’est-à-dire que
les élections ont lieu selon lès
modalités établies par la loi du
7 juillet 1947 (J. O. 8-7-47).
3° Dérogations prévues par le
décret du 1 r août.
L’article 8 du décret du l w
août prévoit dans son alinéa I
que les employeurs affiliés à hn
organisme d’hygiène et. de sécu
rité agréé par le Ministre du
Travail seront dispensés de l'obli
gation de créer un Comité parti
culier dans leur entreprise.
Par la circulaire T.R. 64-47 du
11 septembre 1947, le « Ministrs
précise quelles sont exactement
les limites de cette dispensé. Il
faut que Taffiliation ait eu lieu
auprès d’un organisme ayant ît/ne
structure analogue à celle des
Comités particuliers (c’est-à-dire
composé pour partie de représen
tants des salariés ) et non. pas
auprès d’un groupement unilaté
ral et encore moins d’un orga»
nisme privé à caractère commer
cial.
Il est indispensable que chaque
responsabl e des Comités d’entre
prise et d’organisation syndicale
envisage rapidement la constitu
tion dans les entreprises de ces
comités d’hygiène et de sécurité,
qui doivent, en accord avec la
médecine du travail, prévoir tout
ce qui est utile et nécessaire
pour prévenir et éviter les acci
dents du travail et maladies pro
fessionnelles, toujours préjudicia
bles aux travailleurs.
Une arme nous est donnée, sa
chons nous en . servir pour l’amé
lioration des conditions de tra»
vail, des classse laborieuses.
Hélène CAUDRON.
ln« vue des abord» du port de Verdun où la population, à l’appel do la C.€LT->
s’est efforcée à ee que lo sucre français ne »’«n aille pas en Allemagne. Mate
Ramadier ne recula pas devant la force peur accomplir ce geste odieux.
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
Lue journée néfaste
aux leaders
Dans chaque division, les deux premiers
du classement, Reims et Lille d’une part,
et Nice et Le Havre de l’autre, ont connu
la défaite contre laquelle ils ne peuvent
invoquer aucune excuse.
La simultanéité de ces revers en même
temps qu’elle a apporté des modifications
aux classements, a ramené un regroupe
ment des clubs de fête.
En division il, ia défaite niçoise devant
le onze Picard reste bien dans la tradi
tion de cette équipe, véritable embûche
pour les ténors. Comme Sochaux, l’an
dernier, Nice a dû s’incliner devant le
courage et la fougue décuplés des Amié-
nois.
La défaite du Havre, venant juste huit
jours après celle de Nice, laisse appa
raître * une fissure » dans le bloc mari
time. Les erreurs des dirigeants havrais
.modifiant leur équipe juste à la veille
du match le plus important et forçant
celle-ci à disputer deux matches amicaux
à Arles et Saumur, entre deux déplace
ments périlleux, ne peuvent faire oublier
qu’à Angers les hacmen, privés il est vrai
de Campiglia, n’ont été que l’ombre
d'eux-mêmes.
Après la victoire rouennaise contre An
gers, nous avions écrit que tout n’était
pas encore au point chez les Diables Rou
ges. La défaite contre Lens, en même
temps qu'elle confirmait l’amélioration
COUPE DE FRANCE
A. L DévlIIe
bat F. C, Barentln, 8 à 1
La partie fut d’une monotonie remar
quable, car la différence de classe
entré les deux équipes est beaucoup trop
grande. En bref, les Barentlnoia furent
nettement surclassés, mais les Violets
feraient J bien de Jouer avec plus d’ar
deur s'ils veulent, dans les matches à
venir faire bonne figure.
Pour Barentin, le seul Joueur à féli
citer est le gardien de but qui fut sou
vent A l’ouvrage et qui sut limiter au
minimum les dégâts.
A Dèvllle, signalons Duvivter qui
joua vraiment, Oural et Osmont.
Bon : arbitrage .de M. Moulineau.
très nette du trio offensif, r démontré
que tant que les dirigeants n’auront pu
renforcer l’équipe de* deux ou trois élé
ments de valeur, elle sera sujette à des
hauts et des bas. En ce quî concerne la
faiblesse du marquage défensif de Lepré-
vost et de Leroux, faisons confiance à
Blondel pour y apporter remède.
Des autres résuTraîs, bornons-nous à si
gnaler le retour en condition des Lyon
nais, les honorables matches nuis de
Nantes à Besançon et de Colmar à Frogeret,
enfin la très nette défaite d'Avignon à
Béziers.
Saint-Etienne seul en tête ?
Reims, décidément peu chanceux à
Paris, a succombé devant un Racing qui,
paraît-il, n’a pas fini de nous étonner,
et Lille,, privé de nombreux titulaires,
a fait les frais du retour stadiste.
Comme il y a deux ans, sans faire de
bruit, mais avec une grande régularité
(n’était-elle pas la seule équipe invain
cue), la formation stéphanaise, à la fa
veur de son succès sur Toulouse et des
revers de ses rivaux, prend la tête avec
l’avance minimum d'un point.
Derrière ce trio, le Racing et Marseille
suivent à deux points. Voilà qui va aug
menter l’intérêt de la lutte.
Les autres événements de cette journée
sont la première victoire de Sochaux, ob
tenue, s'il vous plaît, sur le terrain des
Bretons de Prouff, décidément pas heu
reux chez eux, les nettes victoires d'Alès
et de Roubaix, sur Metz et la lanterne
rouge Sète et enn les draw sanctionnant
les derby Strasbourg-Nancy et Cannes-
Montpellier.
P. PARQUIER.
Ecole de football
du F. C. Rouen
L« commission dés Jeunes Informe
se* Joueûrg Juniors, cadets ét mini
mes que la reprise des séances d’en-
tr&lnement du jeudi aura lieu le 9
courant, à 14 h. 30, au Stade d e s
Bruyères, son» la direction de M. Mau
rice Blondel.
Résultats dn Dimanche
daupe de Normandie
C. S. Philippine (1) bat F. C. Llmêey
(1)» 12 A 0.
C. S. Philippine (R.) »t TJ. B. St-Jac-
ques (1), 1 à 1.
C. S. Philippine (2) bat U, S. St-Jac-
que8 (R.), 3 A 0.
S. C. Cheminots Rouen (1) et U. S.
Auffay U), 3 à 3.
8. C. Cheminots Rouen (R.) bat U, S.
Atlffày’ (R.), 2 A 0.
À»;: Damétaî (R.) bat U. 8. P. Dar-
nétai (I), 6 à 1.
A. Darnétal (C.) bat U. S. Trait (C.),
forfait.
Havré A. C. CR.P.) bat Saint-Romain
A. C., 5 à 1.
A.S.P.C.R. (1) et F. C. Rouen (J.),
2 A 2.
À- S. Douane (1) bat A.S.P.C.R. (2)
14 0 .
A.S.P.C.R. (3) bat A. 8. Douanes (2),
l A 5.
G. S. Canteleu bat ¥. S,. Quevllly
(t B), 7 à 0. ' ’
Coupe de France
A Malaunay
Amicale de Malaunay
bat E. S. Arques, 3 à 1
Ujje nombreuse assistance — ce que
l’on ne connaiseait plue depuis longtemps
A Malaunay — a assisté dimanche au
match qui opposait l’équipe locale à
l’E. S. Arqués, pour le second tour de
la Coupe de Fr An ce. La victoire eet re
venue aux Mâlaunayslens dont l’équipe
jeune pratique un.* bon football et fait
preuve de beaucoup de cran, qui nous
rappelle TA. M. d’antan. Les visiteurs
Arquais qui opèrent en première division,
possèdent une belle équipe, aU jeu très
efficace et qui fut nçanpioins surprise
par le superbe allant et la rapidité
d’exécution de ses jeunes adversaires.
Malaunay marqua trois buts de bonne
facture par Laveou et Sonnet. Arques
6auva l’honneur 6ur pénalty, qui parut
toutefois un peu sévère, et c’est d’ailleurs
le seul reproche de la partie que nous
ferons A l’arbitre M. Gueudri, qui se
montra à la hauteur de sa tâche.
COUPE DELAUNE
H. O. T bat E. S. Madrillct
6 à 1
Cette rencontre, disputée avec vi
gueur, a vu la victoire des Havrais,
nettement supérieurs. Après un début
égal, où Ton voit la balle voyager
d’un but A l’autre, le H. O. T. Im
pose son Jeu A ras de terre qui se tra
duira par deux buts. Après la mi-
temps, l’E. S. M. réussit à marquer.
Un but fut refusé Justement pour
hors-jeu aux blancs,, ce qui leur fit
serrer les dents et marquer par quatre
fois. Au Madriliet, bonne partie de
Rouleau, Lelièvre et Lecras. Au H.
O. T., à signaler Autour, Leduc, Poé-
zévara et Perez, auteur de trois buts.
Bon arbitrage Masurier.
La saison n’est-elle déjà pas assez longue
qu’il faille y ajouter des matches en semaine
Le H. AC. vient fie passer plus
d’une semaine hors de son fief.
Certes, on n’espérait pas le voir ren
trer invaincu mais la défaite à Angers
a quand même quelque peu surpris les
supporters havrais. Le 3 A 0 de Nice
avait été -facilement digéré, Nice, de
vant son public, se devai* de l’empor
ter. Par contre, on accordait aux Ms-
"ritlmes la faveur du pronostic avant
a on match contre Angers. Las ! Ru-
munsky dut aller trois fois chercher
la balle dans ses filets. L’équipe ha
vraise, en perte de vitesse, a paru fa-
tlguée. Elle n’a pu de ce fait endi
guer les assauts des hommes de Sl-
monly A cela que répondre ?
Tout simplement que i’od n e peut
concilier la politique des gros sous
avec l’intérêt de l’équipe. La saison
est longue et l’épreuve de seconde di
vision pénible. Il convient donc de mé
nager les joueurs. Le H.A C possède-
t-il donc tant de réserves pour se per
mettre des fantaisies. Après le dur
match de Nice, n’aurait-il pas mieux
valu mettre au vert l’équipe havraise
au lieu de l’envoyer jouer A Arles
lundi et à Saumur lé jeudi. Quatre
matches en une semaine ! A ce petit
je», Bisson s’est blessé, Campiglia
aussi. Amoindrie, fatiguée, l’équipe
des Maritimes s’est fait battre. à An
gers. Et votlA c’est . logique !
Mais. ce qiii ne l’est pas logique,
c’est la façon désinvolte de dirigeants
qui, ne voyant pas plus loin que le
bout de leur nez, gaspillent les forces
des joueurs,. hypothéquant airisi sur la
tenue du onze.’ Il est évident que les
.recettes glanées A Arjes et A Saumur
ont dû '* réjouir le grand argentier du
H. AG.
Pourquoi alors ne pas conclure detlx
matches toutes les semaines, et trans
former le H.A^.C. en un Barnum ciel
et foncé !
S A. P.
Beau “Triplé” Sottevillais
en Charentes
Stade Sottevillais bat
bat U. S. Ch. Saintes, 29-28
Stade Sottevillais bat
Base Aérienne Cognac, 28-10
Stade Sottevillais
bat V. A. Cognac, 39-9
Le Stade Sottevillais, répondant aux
invitations des Cheminots Saintais et
de TU. A. Cognac, yient de rempor
ter un magnifique succès puisque deux
de «es adversaires sont classés Excel
lence en championnat de France.
Ceci démontre la parfaite condition
physique d € nos champions.
Samedi soir, les Sottevillais, gênés
par les dimensions très réduites de la
salle, n’ont pu évoluer facilement, et
disposèrent difficilement des Cheminots
Saintais.
Le séjour de nos champions A Co
gnac fut tout différent et les deux
matches qu’ils remportèrent leur ont
permis à différentes reprises, notam
ment contre TU. A. C., d e réaliser
de belles combinaisons classiques qui
soulevèrent de vifs applaudissements
de la part des sportifs présents.
Nos champions ont laissé une bonne
impression en Charente et ceci n’est-
elle pas la meilleure propagande pour
l c basket normand.
G. G.
Championnat de France
A. S. Port Autonome .
bnt Onistreham, 29 à 17
Dimanche eut lieu, A Ouistreh'am
(terrain Gabieux), une rencontre op
posant les équipes Ouistreham (Club
classé en honneur) et les promotion-
nalres havrais. Les Autonomistes me
nèrent A la marque pendant toute 1 Ta
partie. D’entrée; l’équipe havraise, net
tement supérieure, imposa son jeu et
le scere A la ml-temps était de 18
A 9 en leur faveur.
En deuxièm e mi-temps, le FprtrAU-
tonome se contenta de maintenir son
avance et de fournir du'beau jeu qui
enthousiasma une nombreuse galerie.
A Ouistreham, le centre fit une excel
lente partie; au Havre, toute l’équipe
est A féliciter. Très bon arbitrage.
Résultats dn Dimanche
(R) bat
A. S. M, E.
A,. S. Mesnil-Esnard
Mu.llb.t (3), 24-18.
A.A. Couronne (1) bat A.E.M.E
par 38 A 9.
Le Trait (R) bat
par 42 A 19.
A.S.M.E. (Min.),
(Min.), 6 A 4.
A.S.M.E. (Cadets)
(Cadets), 25 A 18.
(M 1),
A.L.
/ (4) ;
(R),
bat U. S. Trait
bat
Trait
A.S.P.C.R.
(5), 30 A 4.
A.S.P.C.R. ‘
par 27 à 15.
A.S.P.C.R.
par 13 A 11,
U.S.
bat S. Sotteville
bat - C.S. Abbaye,
(2) bat S.P.E.S, (1),
(Fl)
üi S. Trait (1 ) bat
A. S. M.-Esnard, 23-23
Excellente performance de l’A.S.M.E.,
qui ne dut sa défaite qu’aux blessures
de Langlois et Loubeyre.
Le panier vainqueur fut marqué par
Le Trait, A quelques secondes de la fin,
alors que MçsniLEsnard, njenant de
4 points, A 2 minutes de la fin„ faisait
figure de Vainqueur.
Tous les joueurs du plateau sont A
féliciter ppur leur cran et leur magni
fique partie, avec une mention spéciale
A Langlois et Séraffin.
j Avec la rentrée d’André, dimanche
prochain, les Mesnillais auront retrou
vé leur excellente équipe de l'an der
nier.
3IATCHES AMICAUX
A. S. Blévilln
bat P. L Havrais, 44 & 20
Disputé en lever de rideau du match
féminin A.E.AlN.-C.O. Paris, les Pa
tres Laïque ont dû s’incliner nettement
; devant une éqùipe mixte de TA. S. Blé-
ville. La rentrée de Guillou, qui a quel
ques kilos A perdre, ne donna pas aux
. noir et blanc, ce qui fit leur force leç
années passées, l’élan qui leur était
nécessaire.
'D’autre part, les Blévlllals exploitée
rent. le mauvais marquage de leurs
adversaires et, bien que menés au début
de la partie par 8 A 2, gagnèrent con
fortablement.
Au P.C.H., Lemolgne se montra le
meilleur d’un cinq qui n besoin d’êtfe
mis au point. A l’A.S. Blévllle, Dumes-
nil et Sailiard Pierre, furent les plus
en vue.
Stade Sottevillais (F.)
bat E. S. Stéphanaise, 17-17
-L’E. S. Stéphanaise, champion hon
neur 46-47, qui avait été\ présentée pouf
la division « Excellence » et a dû dé
cliner l’offre qUi lui; avait été faite, avait
convié le « Stade Sottevillais .» en une,
rencontre amicale, prologue du match
E.S.S.-Stade de l’Est. A la surpris» »»
nérale, les Sottevillaises ont réussi à
battre les Stéphanalses, après ’uh matou
âprement disputé. A Saint-Etienne,
M. Gazon fit une bonne partie; A Sot-
tevilleu > T équipe, entière est A féliciter,
avec mention spéciale A M"»i Vincent
et Aznar.
CYCLISME
Après le Grand Prix
des Débutants
-
La section cycliste du G.S.
P.R. communique :
Tous les coureurs n’ayant pas
reçu leurs prix ou primes sont
priés de s’adresser au café-bar
Jean Maurice, place Carnot, à
Rouen, ou d’écrire à cette même
âd reste.
Le G.S.P.R., section cycliste,
remercie toutes les personnes
qui ont aidé la section,' soit .par
leur apport pécunier ou rnatériel,
au succès de cette épreuve, en
v particulier:; la police, 'les commer
çants et les ouvriers du port de
% Rouen.
ATHLETISME
FOLATRE
de Bihorel
bat le record
des 5.000 mètres
des vétérans
Dimanche dernier, au coûrs d’un
8.000 m. disputé par les vétérans du
Galiia-Ciub de Bihorel, Folâtre a battu
le record de la distance, l’abaissant de
* secondes et réalisant 18’ 22” contre
18’ 30” l’ancien record. Courant A un
train très régulier, il termina raplde-
me>tt, effectuant le dernier tour en 52”.
Belle tenue de Bnquet et Leroy.
1. Folâtre (G.C.B.),.les 5.000 m. en
18’ 22” (nouveau record) ; 2. Buquet,
3. Leroy, etc.
act&ccUûit
Section Havraise de Natation
Le District Havrais de la F.S.G.T.
rappelle A ses clubè et A scs adhérents
qtie l'a piscine çst ouverte aux athlètes
travaillistes tous les lundis de 19 h. A
20 h. sur présentation . de la licence
F.S.G.T. 1947-1948. Noua rappelons que
la Commission dè Natation a 1 ' repris
l’heure allouée A ses débuts et que
seuls les nageurs présentant la licence
F.S.G.T.-ont accèa A l’heure citée cl-
deasua.
La Commission de Natation va re
prendre les brevets de nageur ihs.G.T.
Une séance par mois. De plus, une
sélection des meilleure nageure sera
faite en vue d’une rencontre éventuelle
avec nos camarades travaillistes du
District Royennais.
Les. Jeunes gens et jeunes filles dési
rant pratiquer la natation sous les cou
leurs travaillistes, peuvent se faire ins
crire à l’entrée tous les lundis, de
19 h, A 20 heures.
Sociétés Sportives
S. C. Cheminots de Rouen. — Doré
navant, toute la correspondance devra
être adressée A André Vincent, 7, rue
de ja Seilie,, A Rouen, au lieu de 52,
rue Percière,
Demandes de matches
A. Darnétal ,(R 2). sur son. terrain,
le 12 octobre. Planquols, 5, rue Al
sace-Lorraine, Darnétal.
IllÉR A SAIXT-CLOUD
PRIX DE MONTICNY. — 1. Janja; 2. Ja
velot; 3. By Iraquem; 4. Mona Liza,
Gag. 16; pl.. Il, 12; jumelé, 20.
PRIX MOIA. — 1. Kiris; 2. Malice; 3.
Donina; 4. Mandarinette.
Gag. 33; pl. 15, 21, 21.
PRIX DISCRETE. — 1. Mîarka II; 2. Ma-
riana; 3. Grande Prière; 4. Martingale.
» Gag , • SB; pl.,' 26,' .80, 60.'
; PRIX DE LA F.R,ESLONNIERE. — 1. Le
Pot aux Roses; 2. Gondole; 3. Swagger; 4.
Eorturtio.
Gag., 76; pl-, 3^, 7f>\ jumelé, 175.
■ PRlX.'DE LA ,SEINE-ET--OISE. — 1. Bir
Ackeim; 2. Doit José; 3. Ménétrier; 4. Solina,
Gag-, 117; pl'., 37, 30; 19.
PRIX DE GONNEVILLE. r- L Mascaret II;
2. Ghaiour'; 3. Th^ Fram; 4. Coup de Foudre.
; Gag., 86; pl, 3Q, ,43 v 60.
PRIX DAGOR. — 1. Rigoletto II; 2, Le
Prodigue; 3. Royal C?k; 4. Stelvio.
Gag-,j 29; pl. 'T7 V 29;,'jumelé, 136. .
Aujourd’hui, à 14 h., Courses à Enghien
(obstacles).
CALENDRIER DU SOUS-DISTRICT R0USIVNN3
1947-1948
TROISIÈME SÉRIE
Groupe B
F. C. Boos; C. S. Fontaine-le-Bourg;
;U. S. Ry; U. S. Saint-Martln-Osmon-
ville; A. Isneauville; U. Saint-André-
Saint-.Geojges; U. S. Saint-Jacquee-eur-
Darnétal;- U. ’ S. Maucomble; Bolsguil-
laume A. C. (R.); A. S. Darnétal (R.).
Alier :' 28 sept. Retour 11 Janv.
FCB BAC CSF USR ASD
USSM
USSJ
SASG
USM
AI
Aller :
ASD
1-. oct.
L'SSM
Al
Retour :
BAC
18 Janv.
SASG
USR
CSF
FCB
USM
USSJ
Aller :
USM
19 oct.
SASG
USSJ
Retour :
FCB
25 janv.
USR
CSF
ASD
USSM
BAC
AI
Aller :
USR
26 oct,
USM
BAC
Retour
USSM
: 8 févr.
CSF
USSJ
ASD
AI
SASG
FCB
Aller :
SASG
9 nov.
AI
BAC
Retour :
USSJ
15 févr.
ASD
FCB
USM
USR
CSF
USSM
Aller :
USSM
16 nov.
FCB*
CSF
Retour :
AI
22 févr.
USM
BAC
ASD
USR
SASG
USSJ
Aller :
USR
30 nov.
USSM
ASD
Retour
FCB
7 mars
CSF
SASG
AI
USSJ
USM
BAC
Aller :
CSF
7 déc.
BAC
USM
Retour :
USSJ
14 mars
USR
ASD
SASG
USSM
AI
FCB
Aller :
AI
21 déc.
USSJ
ASD
Retour :
USSM
28 mars
SASG
CSF
FCB
BAC
USR
USM
Groupe C
À. S. Saint-Hlaire; A. S. Boschervll-
laise; A. J. Maine; A. E. Ecole MüKbt;
Vallon Suisse A. C. ; S.P.E.S. ' Rouen (R..3*
S. C. Cheminots Rouen (2); A. L.- Ma*
romme (2); G. A. Rouennais (2).
ALEM
Aller :
SCCR
28 sept.
VSAC
ALM
Retour :
GAR
SPES
ASB
ASSH
AJM
Aller :
ALEM
12 oct.
SPES
VSAC
Retour :
ASSH
GAR
ALM
AJM
ASB
Aller :
AJM
19 oct.
ASSH
ASB
Retour ;
SCCR
AJM
ASSH
ASB
SCCR
Aller :
GAR
26 oct,
AJM
SPES
Retour
ALM
ASB
ALEM
ASSH
SCCR
Aller •:
ASSH
9 nov.
VSAC
ASB
Retour :
ALEM
SCCR
GAR
ALM
SPES
Aller :
SPES
16 nov.
SCCR
ALM
Retour :
AJM
VSAC
ALEM
GAR
ASB
Aller :
GAR
30 nov.
ALEM
SCCR
Retour
ALM
ASSH
ASB
AJM
VSAC
Aller • :
ALM
7 déc.
VSAC
AJM
Retour :
GAR
-18 Janv.
SCCR, ..
25 Janv.
GAR
: 8 fêvr.
VSAC
15 fêvr.
AJM
22 févr.
ASSH
: 7 mare
SPES
14 mare
ASB . *
ALEM ASSH SPES SCCR
Aller : 21 déc. Retotir : 28 mare
ASB ALEM SPES ASSH -
ALM
SCCR VSAC GAR AJM
Sous-district cauclioi»
- ■ (
Promotion de Première Division Réserves de Promotior
Club 3 engagés. — CS Caudebec, AS Val-
mont, Stade Valeriquaie, Cany FC, CS
Drosay, JS .Vèûles, US Ourville, ES Dau-
beuf, FC Saesetot, AS Fauville (R).
Aller :
CSC
21 sept.
SV
CSD
Retour
ESD
22 fév.
ASF
Aller : 28 sept.
FCS ASV
FCS USO JSV
Retour : 18 Janv.
CFC USO ESD
CSC
SV
JSV
ASF
CSD
Aller
CFC
12 oct.
FCS
USO
Retour : 21 mare
ASF JSV
CSC
SV
ASV
CSD
ESD
Aller
CSC
19 oct.
SV
ASV
Retour
CSD
: 8 fév.
JSV
USO
ASF
ESD
CFC
FCS
Aller
CSC
26 oct.
SV
ASV
Retour : ■ 11 Janv.
FCS CFC
CSD
USO
JSV
ESD
ASF
Aller
ASF
9 nov.
ESD
CFC
Retour
USO
15 fév.
ASV
CSC
SV
FCS
JSV
CSD
Aller
CSC
16 nov.
SV
ASF
Retour :
ASV
14 mars
CSD
ESD
JSV
FCS
CFC
USO
Alier
CSC
30 nov.
SV
ASF
Retour ;
USO
7 mars
ESD
JSV
CSD
ASV
FCS
CFC
Aller
CSC
7 déc.
FCS
USO
Retour : 25 janv.
CSD ESD
SV
ASV
CFC
JSV
ASF
Aller': 21 sept.
CSC CFC
Retour
CSD USO
ASV
Alier :
FCS
SV
28 sept.
ASV
FCS
CFC
ESD
Retour :
ASF
JSV
18 Janv.
ESD
CSC
SV
JSV
USO
CSD
Aller :
12 oct.
Retour
21 mara
CFC
FCS
ASV
ASF
JSV
CSC
SV
USO
CSD
ESD
Aller :
19' oct.
Retour
: S fév.
CSC
SV
ESD
CFC
JSV
USO
ASF
ASV
CSD
FCS
Aller :
26 oct.
Retour :
11 Janv.
CSC
SV
ASV
FCS
CFC .
CSD
USO
JSV
ESD
ASF
Aller :
9 nov.
Retour
15 fév.
ASF
ESD
FCS
USO
ASV
CSC .
SV
CFC
JSV
CSD
Aller ;
16 nov.
Retour :
14 mara
CSC
JSV
ASF
CFC
CSD
ESD
SV
FCS
ASV
: 'bso
Alier :
30 nov.
Retour
7 mars
CSC
CSD
ASF
FCS
ESD
JSV
SV
ASV
USO
CFC
Aller :
7 déc.
Retour ;
25 Janv.
CSC
ASV
CFC
CSD
ESD
SV
FCS
USO
JSV
aSF
Tous les lundis, lisez notre page sportive
i
4. — L’Amyra — 7-10-47
LES 18.000 METALLOS
i- ». . .
de la Seine-Inférieure
instamment
la révision des zones
Le Comité Exécutif de l’Union
Départementale des Syndicats de
la Métallurgie de la Seine-Infé
rieure, réuni Je 5 octobre 1947,
mandaté .par les 18.000 syndiqués
qu’il représente; • '*•
; 1* Demande instamment : que
les abattements -de zones soient
révisés sur une base logique, telle
que le préconisait le Bureau de
la C. O. T.;
2® Que la Convention collec
tive nationale soit signée dans le
plus bref délai pour régulariser
les rapports entre patrons et ou
vriers;
3*. Proteste contre l’écrasement
actuel de la hiérarchie des sa
laires égaux du manœuvre ordi
naire à l’ouvrier professionnel
l ,r échelon, ainsi que de mode de
calcul appliqué aux salariés tra
vaillant au rendement, provoquant
un mécontentement che zceux-ci.
Demande instamment le réta
blissement de 1 ahiérarchie dam
les catégories citées plus haut;
4® Proteste contre la fiscalité
inique qui frappe lourdement les
travailleurs, leur faisant suppor
ter les frais de la reconstruction,
alors que les grosses firmes se
voient dégrevées scandaleuse
ment;
5® Proteste contre les gros tra
fiquants qui affament la popula
tion en .cctr:ignant artificielle
ment la circulation de denrées
tels que .leurre, le lait, le s-
cre, la viande, les pommes de
terre, pour en faire monter les
cours.
Ces affameurs continuent ce
qu’ils ont si bien commencé sous
Vichy, c’est-à-dire préférant ra
vitailler les Allemands en sucre et
en blé, encouragés d’ailleurs par
le Gouvernement qui fait livrer
sous escorte militaire notre sucre
et fait acheter, au-dessus des
cours, les pommes de terre pour
ravitailler les Sarrois;
6® Exige que soit mis rapide
ment hors d’état de nuire et mis
au travail tous les trafiquants,
margoulins, etc..., qui vivent d’ex
pédients, sans jamais travailler
ni payer d’impôts sur leurs trafics'
clandestins;
7® S'élève contre la mansué
tude'du Gouvernement qui tolère
âne pareille gangrène où se re
mutent les saboteurs de l’cfj'oi 1
latîonal;
8® Proteste contre la réduction
fun milliard sur les crédits affé
rents à la Formation Profession
nelle Accélérée à l’heure où nous
manquons d’ouvriers qualifiés
pour remonter la production, con
dition essentielle de notre relève
ment, alors que l’on diminue de
20 millions seulement le budget
de 250 milliards de la Défense
.Nationale;
9® Proteste contre les manœu
vres actuelles tendant à faire pas
ser la gestion de la Sécurité So
ciale sous l’égide du Ministre des
Finances, enlevant ainsi le con
trôle des assurés eux-mêmes sur
les caisses;
10° Décide à l’unanimité de
porter ces revendications à la
connaissance des Pouvoirs publics.
PREMIERE
VICTOIRE
des ouvriers liniers
de Vittefleur
Le mercredi 16 septembre, les
ouvriers liniers de Vittefleur se
mettaient en grève, le patron Le-
picard, président de la Coopéra
tive agricole, refusant la parité
des salaires de ses ouvriers avec
ceux des travailleurs du bâti
ment.
Après plus de 15 jours de lutte,
les ouvriers liniers viennent de
remporter une première victoire.
En effet, un accord de principe
est intervenu, fixant les salaires
à 34 fr. 65 alors que ceux-ci
n’étaient que de 29 fr. de l’heure.
La section syndicale, appuyée
par Dumais, secrétaire départe
mental, consciente de l’injustice
q,pe voudraient entretenir des
hommes comme Lepicard, a déci
dé que la commission départemen
tale des liniers industriels et,
copératifs aurait à. étudier les
problèmes de classification dans
une prochaine réunion. Il faut
en effet que soit appliquée la pa
rité des salaires avec ceux du
bâtiment. Le salaire obtenu :
34 fr- 65, est égal au coefficient
145 alors que le taux réel réclamé
est de 36 fr. 90, égal au coeffi
cient 155. -
Nous espérons que cette fois
M. Lëpiçard comprendra, car les
ouvriers de l’industrie linière ne
sont pa*s décidés à ee laisser ex
ploiter; ils viennent de le mon
trer.
\ Travailleurs normands j
Misez chaque semaine !
I “la Vie Ouvrière
Les 11 % d’augmentation
dans les salaires de l'habillement
L
«ARTICLE I»r précise que les
^ tanx de* salaires légaux sont
majorés de 11 %.
Rappelons donc que lés taux des sa
laires légaux ont été fixés par l’ar
rêté du 39 juillet 1946. En conséquence,
les dispositions de ce dernier arrête
subsistent entièrement ; les mlnimn,
les minimal garantis, les moj’ens mi-
nirna, les maxima individuels du ba
rème du 29 juillet 1946 sont majorés
uniformément de 11 %■
A l’embauche, pour les salaires com
pris dans les catégories jusqu’au coef
ficient 130, c’est le salaire minimum
qui reste app(iqué (minimum de la ca
tégorie plus 8 %) majoré de 11 %,
Pour les catégories affectées d’un
coefficient de 130 et Plus, le salaire
mlnjma d’embauche est majoré de 11%,
après nn mois de présence A l’entre
prise il snbit une majoration de 4 %
qui passe à 8 % après 3 mois de pré
sence. comme le stipule la ' loi du 29
Juillet 1946.
Toutefois» l’indemnité horaire fixée
par l’arrêté du 31 août ne se calcule
pas sur le salaire mlnima, mais sur
le salaire effectif perçu au 1 er mai
1947, abstraction faite des majorations
éventuelles pour heures supplémentai
res et de l’indemnité mensuelle tempo
raire instituée par la lo^du 31 mars
1947 (minimum vital).
D’après l’article 3 de l’arrêté, Il res
sort que pour les ouvriers au rende
ment, l’Indemnité ne se calcule pa*
sur le salaire de base, mais sur le
salaire effectif moyen versé au cours
du mois d’avril, et Pour un rendement
normal, A l’ebsemble des salariés de
la catégorie professionnelle à laquelle
ils appartiennent.
Exemple : 19 mécaniciennes classées
au coefficient 155 ont gagné au cours
du mois d’avril, pour 306 heures de
travail, une somme globale et brute de
130.000 frs. Le salaire moyen s’obtien
dra en divisant la somme gagnée par
le nombre total d’hebres effectuées,
soit :
130,000 frs : 2 000 = 60 frs
L’indemnité sera donc basée sur
60 X 11 ; 100 ss 6 frs 60
Le rappel à payer à chaque ouvrier
s’obtiendra en multipliant 6,60 Par le
nombre d’hëùres effectuées en juillet
et août et dont il faudra déduire les
avances provisionnelles perçues pour
ces deux mois. Cette indemnité est éga
lement due pour les congés pris à par
tir du l«r juillet.
Dans les industrie* de la confection
et de la couture des avances o»t été
faites pour juin , Nous considérons
qu’elles sont acquises pour ce mois et
n’ont pas à entrer en' ligne de compte
pour le paiement dn rappel de juillet
et août. Puisque cette avance a été
faite à la suite d’un aecdrfi C.G.T.-
C.N.P.F. à valoir sur une révision des
salaires qui devait partir du l«r'-j u ln,
il n’y a donc aucnne raison de la
compter dans le rappel de juillet et
août.
Pour bien comprendre cet arrêté d n
21 août 1947, pour bien connaître vos
droits et vos salaires, les ouvriers et
ouvrières des industries de l’Habille
ment de Rouen assisteront, mercredi
8 octobre, à' 18 h. 30, salle du Ssmdl-
cat de l’Alimentation, rue Ambroise-
Fleury, à Rouen, ' près de ia place dn
39 m « R.I., à la grande assemblée d’in
formation, où Marcel Hoel, secrétaire
de la Fédération de l’Habillement,
vous donnera tout les conseils, ainsi
que les moyens d* faire aboutir vos
revendications au travers de textes
souvent confus.
Les cadres ainsi que les agents de
maîtrise de toutes nos industries de
l’habillement sont invités à cette réu
nion.
Noos devons démontrer notre force ;
c’est Pourquoi le Syndicat de. Rouen
fait appel à tous les non syndiqués
pour qu’ils assistent également à cette
réunion et, dé plus, qu’ils viennent
grossir nos rangs, car de grosses dif
ficultés sont encore à craindre, et ce
n’est qu’unis dans une organisation
puissante comme l’est notre grande
C.G.T. que nous arriverons à surmon
ter les difficultés que nous rencon
trons.
G. HURE.
Nous donnerons un compte-rendu de
cette réunion afin qu’elle puisse être
profitable à, nos camarades éloignés de
Rouen.
Le sous-préfet de l'Eure
insulte la mémoire
de Charles MICHELS
A Pont-de-PArche, dans l’Eur*», U y
aura une rue Charles-Michels. C’est à
l’occasion du baptême de cette rue que
M. Thomasini, sous-préfet, donna ja me
sure .de sa ; grossièreté et de son mépris
à. l’égard d’un de* plus purs héros de
la Résistance.
En effet, étaient présentes différen
tes personnalités du département ainsi
que notre camarade Hubert, de la Fédé
ration des Cuirs" è.t Peaux.
Avant le début de la cérémonie, M.
Thomasini s'adressant A notre ami lui
signifiait que si ce dernier faisait allu
sion au gouvernement actuel, 11 quitte
rait la cérémonie.
Hubert répondit comme 11 le fallait
à cette tentative de censure, c’est-A-
AUX TRAVAILLEURS
DE L’HABILLEMENT
par A. DUBOC
Secrétaire de PU. L. de Rouen
£ ï ÿ ’
-s- L n’est pas mauvais de voir nn peu
j le texte de l’accord C.G.T.-C.N.P.F,
- et de noter quelques traits impor
tants.
Dans sa réunion du 11 août, la C.A.
de la C.G.T. a approuvé , à l'unanimité
l’accord C.G.T.-C.N.P.F. Cet accord ré
glait les deux problèmes primordiaux
piiur la classe ouvrière : salaire» et
prix.
En ce qui concerne les salaires, les
deux parties signataires se sont mlgpg?
d accord pour appliquer la majoration •’
sur une échelle rétablissant la hiérarchie ;
des salaires.
Quant aux prix, l’accord envisageait
avec précision et détail le mécanisme
de leur examen et de l*ur contrôle.
Le trait important de l’accord qib
mérite d’être souligné, c’est la-recon
naissance par le patronat que l'Aug
mentation des salaires ne doit pas fata
lement aboutir à une hausse généta-
lisée des prix.
L’accord prévoyait la refonte du Co
mité Central dès prix existant, dont les
méfaits sont connus de tous, et une
nouv e Ue méthode d’établissement des
prix par une collaboration étroite de»
Comités d’entreprises et des organisa
tions ouvrières.
Or, malgré la haute portée d’un tel
accord, établissant les bases d’un cli
mat favorable pour redonner à la pro
duction tout son essor, Je ■ gouverne
ment, par un entêtement incompréhen
sible, s’oppose à le ratifier. Par son
’ atftlude, le gouvernement a déjà anni
hilé une grande partie de l’accord
signé,
En effet, depuis le 1« août, date' à
laqiielle l’accord fut signé, une nou-
/wwww-
velie hausse du coût de la vie est In
tervenue pour des denrées de première
nécessité, hausse qui réduit d’autant le
pouvoir d’achat des salaires.
, Par ailleurs, à la suite du refus gou
vernemental d’accepter la nouvelle mé
thode préçonVsée pour l’examen et le
contrôle de* prix, de nouvelles hausses
sont à redouter.
Soulignons en outre que le refus gou
vernemental a contrecarré l’élan des
travailleurs au développement de la
production, alors que les bases même*
de l’accord contribuaient à l’impulser.
La C.G.T. s’efforcera, par le contact
"Qu’elle maintient avec le C.N.P.F., de
remédier à cette situation fâcheuse,
nuisible à l’intcrêt du pay*. Ce dernier
point sera, d'ailleurs, examiné de façon
à faire bénéficier les travailleurs de
l'habillement du fruit intégral de leur
effort, au moyen de primes s'ajoutant
aux salaires.
L’accroissement de la production doit
aboutir à une, amelioration du niveau
de vie de la classe ouvrière, à un meil
leur ravitaillement par l’apport sur le
marché de produits en abondance.
C’est pourquoi, le* ouvrière» et les
ouvriers des industrie* de l’Habillement
de Rou«n et de la région, afin de con
naître leurs droits et leur salaire, tant
à l'hëure qu’au rendement et à domi
cile, assisteront à la grande Assemblée
générale qui aura lieu le mercredi 8
octobre 1947, à IX h. JÔ. salle du syndi
cat dé l’Alimentation, rue Ambroise-
Fleur j, à Rouen, où Marcel HOEL, se
crétaire de la Fédération Nationale des
syndicats de l’Habillement, traitera tou*
les problème* concernant ee» industries,
tant pour les salaire» que pour les
conditions de travail.
dire sans en tenir compte et démasqua
dans «on intervention la responsabilité
gouvernementale dans U situation ac
tuelle.
AUssi i M.. Thomasini quitta ostensi
blement la réunion au milieu du dis
cours de notre camarade Habert.
M. Thomasini n’était pas si suscep
tible • lor* de la réunion de Bruneval oû
d^ Gaulle, pourtant, ne s« gêna pas
pour attaqtter & sa manière le gouver
nement et ]a Constitution actuelle. M.
Thomasini ne quitta pas pour autant
la réunion et applaudit à tout rompre.
Cette attitude n’a rien qui nous éton
ne. M. Thomàsini défend le gouverne
ment Ramadler qui fait la politique de
de Gaulle sans de Gaulle.
Néanmoins, ; .les travâi.’leuns de la
région se souviendront de ce geste qui
constitué une insulte à i’égard de nos
martyrs de la Résistance.
LE 1 er OCTOHRE
La législation sur les Comités
(T Hygiène et de Sécurité
est entrée en application
L
E premier Octobre 1947, le
décret du 1 er août 1947,
instituant des Comités d’Hy-
giène et de Sécurité dans les
Etablissements visés au chapitre
I, titre II du Code du Travail est
entré en application.
L’intérêt considérable que re
présente pour la classe ouvrière,
l’institution de ces Comités d!Hy
giène et de Sécurité ne doit pas
échapper à nos camarades, et
c’est pourquoi nous tenons tout
particulierement à attirer leur
attention, du fait que la consti
tution de ces Comités est obli
gatoire en vertu du décret 47.1430
du Ministre du Travail en date
du 1 r août 1947 et dont le texte
est paru au « Journal Officiel»
du 2 août 1947.
Il nous faut donc voir quelques
points d’application de ce décret.
1° Entreprises dans lesquelles
fonctionne un Comité S’Entre
prise ;
Les représentants du personnel
au Comité d’hygiène et de Sécu
rité (3 pour les entreprises comp
tant moins de 1.000 salariés, 6
pour les entreprises comptant
plus de 1.000 salariés ), doivent
être désignés par le Comité d’en-
123.000 FRANCS
de rappels de salaires
obtenus par les cantonniers de Bolbec
Réunis dernièrement à la salle
de la Justice de Paix, sous la
présidence du camarade Belha-
che Paul, secrétaire de l’Union
locale, les cantonniers munici
paux ont approuvé à l’unanimité
îe rapport moral présenté par
leur secrétaire, à savoir :
— Retour. des cantonniers à
l’administration municipale avec
augmentations de salaires.
— Congé supplémentaire de 5
jours obtenu grâce à l’action syn
dicale ; retour à la semaine an
glaise par un changement d’ho
raire de travail.
— Rappeil de salaire d’un ordre
global de 123.000 fr.
Châtelains et Industriels
rappelés à l’ordre
Au château de Baclair, l’Union
locale de Bolbec a fait verser à
une bonne un rappel de salaire
de près de 4.000 fr.
Chez M. D...-, industriel à Bol
bec, un premier rappel de salaire
laire ds" 7.000 ff. a été versé à une
jeune ouvrière, et la discussion
continue pour un rappel de sa
laire en date du It janvier 1947.
D’autres litiges sont en cours,
l’action syndicale se poursuit, ou
vriers, fonctionnaires, gens de
maison, ouvriers, agricoles qui
n’êtes pas encore syndiqués, grou
pez-vous dans la grande centrale
syndicale, adhérez à la C. G. T.
pour la défense de vos salaires et
de vos droits.
Après l’adoption du rapport
financier, une motion adoptée à
l’unanimité demande que des me
sures soient prises contre les spé
culateurs et dans cette résolution
nos camarades protestent contre
l’envoi des denrées alimentaires
à l'Allemagne et contre la hausse
des prix.
treprise assisté des délégués du
personnel.
L’employeur n’a aucun droit
ainsi faites.
2® Entreprises dépourvues de
Comité d’entreprise ;
Les représentants du per son»
nel au Comité d’hygiène sont
alors élus dans les mêmes condi
tions quç les membres des ComL
tés d’entreprise, c’est-à-dire que
les élections ont lieu selon lès
modalités établies par la loi du
7 juillet 1947 (J. O. 8-7-47).
3° Dérogations prévues par le
décret du 1 r août.
L’article 8 du décret du l w
août prévoit dans son alinéa I
que les employeurs affiliés à hn
organisme d’hygiène et. de sécu
rité agréé par le Ministre du
Travail seront dispensés de l'obli
gation de créer un Comité parti
culier dans leur entreprise.
Par la circulaire T.R. 64-47 du
11 septembre 1947, le « Ministrs
précise quelles sont exactement
les limites de cette dispensé. Il
faut que Taffiliation ait eu lieu
auprès d’un organisme ayant ît/ne
structure analogue à celle des
Comités particuliers (c’est-à-dire
composé pour partie de représen
tants des salariés ) et non. pas
auprès d’un groupement unilaté
ral et encore moins d’un orga»
nisme privé à caractère commer
cial.
Il est indispensable que chaque
responsabl e des Comités d’entre
prise et d’organisation syndicale
envisage rapidement la constitu
tion dans les entreprises de ces
comités d’hygiène et de sécurité,
qui doivent, en accord avec la
médecine du travail, prévoir tout
ce qui est utile et nécessaire
pour prévenir et éviter les acci
dents du travail et maladies pro
fessionnelles, toujours préjudicia
bles aux travailleurs.
Une arme nous est donnée, sa
chons nous en . servir pour l’amé
lioration des conditions de tra»
vail, des classse laborieuses.
Hélène CAUDRON.
ln« vue des abord» du port de Verdun où la population, à l’appel do la C.€LT->
s’est efforcée à ee que lo sucre français ne »’«n aille pas en Allemagne. Mate
Ramadier ne recula pas devant la force peur accomplir ce geste odieux.
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
Lue journée néfaste
aux leaders
Dans chaque division, les deux premiers
du classement, Reims et Lille d’une part,
et Nice et Le Havre de l’autre, ont connu
la défaite contre laquelle ils ne peuvent
invoquer aucune excuse.
La simultanéité de ces revers en même
temps qu’elle a apporté des modifications
aux classements, a ramené un regroupe
ment des clubs de fête.
En division il, ia défaite niçoise devant
le onze Picard reste bien dans la tradi
tion de cette équipe, véritable embûche
pour les ténors. Comme Sochaux, l’an
dernier, Nice a dû s’incliner devant le
courage et la fougue décuplés des Amié-
nois.
La défaite du Havre, venant juste huit
jours après celle de Nice, laisse appa
raître * une fissure » dans le bloc mari
time. Les erreurs des dirigeants havrais
.modifiant leur équipe juste à la veille
du match le plus important et forçant
celle-ci à disputer deux matches amicaux
à Arles et Saumur, entre deux déplace
ments périlleux, ne peuvent faire oublier
qu’à Angers les hacmen, privés il est vrai
de Campiglia, n’ont été que l’ombre
d'eux-mêmes.
Après la victoire rouennaise contre An
gers, nous avions écrit que tout n’était
pas encore au point chez les Diables Rou
ges. La défaite contre Lens, en même
temps qu'elle confirmait l’amélioration
COUPE DE FRANCE
A. L DévlIIe
bat F. C, Barentln, 8 à 1
La partie fut d’une monotonie remar
quable, car la différence de classe
entré les deux équipes est beaucoup trop
grande. En bref, les Barentlnoia furent
nettement surclassés, mais les Violets
feraient J bien de Jouer avec plus d’ar
deur s'ils veulent, dans les matches à
venir faire bonne figure.
Pour Barentin, le seul Joueur à féli
citer est le gardien de but qui fut sou
vent A l’ouvrage et qui sut limiter au
minimum les dégâts.
A Dèvllle, signalons Duvivter qui
joua vraiment, Oural et Osmont.
Bon : arbitrage .de M. Moulineau.
très nette du trio offensif, r démontré
que tant que les dirigeants n’auront pu
renforcer l’équipe de* deux ou trois élé
ments de valeur, elle sera sujette à des
hauts et des bas. En ce quî concerne la
faiblesse du marquage défensif de Lepré-
vost et de Leroux, faisons confiance à
Blondel pour y apporter remède.
Des autres résuTraîs, bornons-nous à si
gnaler le retour en condition des Lyon
nais, les honorables matches nuis de
Nantes à Besançon et de Colmar à Frogeret,
enfin la très nette défaite d'Avignon à
Béziers.
Saint-Etienne seul en tête ?
Reims, décidément peu chanceux à
Paris, a succombé devant un Racing qui,
paraît-il, n’a pas fini de nous étonner,
et Lille,, privé de nombreux titulaires,
a fait les frais du retour stadiste.
Comme il y a deux ans, sans faire de
bruit, mais avec une grande régularité
(n’était-elle pas la seule équipe invain
cue), la formation stéphanaise, à la fa
veur de son succès sur Toulouse et des
revers de ses rivaux, prend la tête avec
l’avance minimum d'un point.
Derrière ce trio, le Racing et Marseille
suivent à deux points. Voilà qui va aug
menter l’intérêt de la lutte.
Les autres événements de cette journée
sont la première victoire de Sochaux, ob
tenue, s'il vous plaît, sur le terrain des
Bretons de Prouff, décidément pas heu
reux chez eux, les nettes victoires d'Alès
et de Roubaix, sur Metz et la lanterne
rouge Sète et enn les draw sanctionnant
les derby Strasbourg-Nancy et Cannes-
Montpellier.
P. PARQUIER.
Ecole de football
du F. C. Rouen
L« commission dés Jeunes Informe
se* Joueûrg Juniors, cadets ét mini
mes que la reprise des séances d’en-
tr&lnement du jeudi aura lieu le 9
courant, à 14 h. 30, au Stade d e s
Bruyères, son» la direction de M. Mau
rice Blondel.
Résultats dn Dimanche
daupe de Normandie
C. S. Philippine (1) bat F. C. Llmêey
(1)» 12 A 0.
C. S. Philippine (R.) »t TJ. B. St-Jac-
ques (1), 1 à 1.
C. S. Philippine (2) bat U, S. St-Jac-
que8 (R.), 3 A 0.
S. C. Cheminots Rouen (1) et U. S.
Auffay U), 3 à 3.
8. C. Cheminots Rouen (R.) bat U, S.
Atlffày’ (R.), 2 A 0.
À»;: Damétaî (R.) bat U. 8. P. Dar-
nétai (I), 6 à 1.
A. Darnétal (C.) bat U. S. Trait (C.),
forfait.
Havré A. C. CR.P.) bat Saint-Romain
A. C., 5 à 1.
A.S.P.C.R. (1) et F. C. Rouen (J.),
2 A 2.
À- S. Douane (1) bat A.S.P.C.R. (2)
14 0 .
A.S.P.C.R. (3) bat A. 8. Douanes (2),
l A 5.
G. S. Canteleu bat ¥. S,. Quevllly
(t B), 7 à 0. ' ’
Coupe de France
A Malaunay
Amicale de Malaunay
bat E. S. Arques, 3 à 1
Ujje nombreuse assistance — ce que
l’on ne connaiseait plue depuis longtemps
A Malaunay — a assisté dimanche au
match qui opposait l’équipe locale à
l’E. S. Arqués, pour le second tour de
la Coupe de Fr An ce. La victoire eet re
venue aux Mâlaunayslens dont l’équipe
jeune pratique un.* bon football et fait
preuve de beaucoup de cran, qui nous
rappelle TA. M. d’antan. Les visiteurs
Arquais qui opèrent en première division,
possèdent une belle équipe, aU jeu très
efficace et qui fut nçanpioins surprise
par le superbe allant et la rapidité
d’exécution de ses jeunes adversaires.
Malaunay marqua trois buts de bonne
facture par Laveou et Sonnet. Arques
6auva l’honneur 6ur pénalty, qui parut
toutefois un peu sévère, et c’est d’ailleurs
le seul reproche de la partie que nous
ferons A l’arbitre M. Gueudri, qui se
montra à la hauteur de sa tâche.
COUPE DELAUNE
H. O. T bat E. S. Madrillct
6 à 1
Cette rencontre, disputée avec vi
gueur, a vu la victoire des Havrais,
nettement supérieurs. Après un début
égal, où Ton voit la balle voyager
d’un but A l’autre, le H. O. T. Im
pose son Jeu A ras de terre qui se tra
duira par deux buts. Après la mi-
temps, l’E. S. M. réussit à marquer.
Un but fut refusé Justement pour
hors-jeu aux blancs,, ce qui leur fit
serrer les dents et marquer par quatre
fois. Au Madriliet, bonne partie de
Rouleau, Lelièvre et Lecras. Au H.
O. T., à signaler Autour, Leduc, Poé-
zévara et Perez, auteur de trois buts.
Bon arbitrage Masurier.
La saison n’est-elle déjà pas assez longue
qu’il faille y ajouter des matches en semaine
Le H. AC. vient fie passer plus
d’une semaine hors de son fief.
Certes, on n’espérait pas le voir ren
trer invaincu mais la défaite à Angers
a quand même quelque peu surpris les
supporters havrais. Le 3 A 0 de Nice
avait été -facilement digéré, Nice, de
vant son public, se devai* de l’empor
ter. Par contre, on accordait aux Ms-
"ritlmes la faveur du pronostic avant
a on match contre Angers. Las ! Ru-
munsky dut aller trois fois chercher
la balle dans ses filets. L’équipe ha
vraise, en perte de vitesse, a paru fa-
tlguée. Elle n’a pu de ce fait endi
guer les assauts des hommes de Sl-
monly A cela que répondre ?
Tout simplement que i’od n e peut
concilier la politique des gros sous
avec l’intérêt de l’équipe. La saison
est longue et l’épreuve de seconde di
vision pénible. Il convient donc de mé
nager les joueurs. Le H.A C possède-
t-il donc tant de réserves pour se per
mettre des fantaisies. Après le dur
match de Nice, n’aurait-il pas mieux
valu mettre au vert l’équipe havraise
au lieu de l’envoyer jouer A Arles
lundi et à Saumur lé jeudi. Quatre
matches en une semaine ! A ce petit
je», Bisson s’est blessé, Campiglia
aussi. Amoindrie, fatiguée, l’équipe
des Maritimes s’est fait battre. à An
gers. Et votlA c’est . logique !
Mais. ce qiii ne l’est pas logique,
c’est la façon désinvolte de dirigeants
qui, ne voyant pas plus loin que le
bout de leur nez, gaspillent les forces
des joueurs,. hypothéquant airisi sur la
tenue du onze.’ Il est évident que les
.recettes glanées A Arjes et A Saumur
ont dû '* réjouir le grand argentier du
H. AG.
Pourquoi alors ne pas conclure detlx
matches toutes les semaines, et trans
former le H.A^.C. en un Barnum ciel
et foncé !
S A. P.
Beau “Triplé” Sottevillais
en Charentes
Stade Sottevillais bat
bat U. S. Ch. Saintes, 29-28
Stade Sottevillais bat
Base Aérienne Cognac, 28-10
Stade Sottevillais
bat V. A. Cognac, 39-9
Le Stade Sottevillais, répondant aux
invitations des Cheminots Saintais et
de TU. A. Cognac, yient de rempor
ter un magnifique succès puisque deux
de «es adversaires sont classés Excel
lence en championnat de France.
Ceci démontre la parfaite condition
physique d € nos champions.
Samedi soir, les Sottevillais, gênés
par les dimensions très réduites de la
salle, n’ont pu évoluer facilement, et
disposèrent difficilement des Cheminots
Saintais.
Le séjour de nos champions A Co
gnac fut tout différent et les deux
matches qu’ils remportèrent leur ont
permis à différentes reprises, notam
ment contre TU. A. C., d e réaliser
de belles combinaisons classiques qui
soulevèrent de vifs applaudissements
de la part des sportifs présents.
Nos champions ont laissé une bonne
impression en Charente et ceci n’est-
elle pas la meilleure propagande pour
l c basket normand.
G. G.
Championnat de France
A. S. Port Autonome .
bnt Onistreham, 29 à 17
Dimanche eut lieu, A Ouistreh'am
(terrain Gabieux), une rencontre op
posant les équipes Ouistreham (Club
classé en honneur) et les promotion-
nalres havrais. Les Autonomistes me
nèrent A la marque pendant toute 1 Ta
partie. D’entrée; l’équipe havraise, net
tement supérieure, imposa son jeu et
le scere A la ml-temps était de 18
A 9 en leur faveur.
En deuxièm e mi-temps, le FprtrAU-
tonome se contenta de maintenir son
avance et de fournir du'beau jeu qui
enthousiasma une nombreuse galerie.
A Ouistreham, le centre fit une excel
lente partie; au Havre, toute l’équipe
est A féliciter. Très bon arbitrage.
Résultats dn Dimanche
(R) bat
A. S. M, E.
A,. S. Mesnil-Esnard
Mu.llb.t (3), 24-18.
A.A. Couronne (1) bat A.E.M.E
par 38 A 9.
Le Trait (R) bat
par 42 A 19.
A.S.M.E. (Min.),
(Min.), 6 A 4.
A.S.M.E. (Cadets)
(Cadets), 25 A 18.
(M 1),
A.L.
/ (4) ;
(R),
bat U. S. Trait
bat
Trait
A.S.P.C.R.
(5), 30 A 4.
A.S.P.C.R. ‘
par 27 à 15.
A.S.P.C.R.
par 13 A 11,
U.S.
bat S. Sotteville
bat - C.S. Abbaye,
(2) bat S.P.E.S, (1),
(Fl)
üi S. Trait (1 ) bat
A. S. M.-Esnard, 23-23
Excellente performance de l’A.S.M.E.,
qui ne dut sa défaite qu’aux blessures
de Langlois et Loubeyre.
Le panier vainqueur fut marqué par
Le Trait, A quelques secondes de la fin,
alors que MçsniLEsnard, njenant de
4 points, A 2 minutes de la fin„ faisait
figure de Vainqueur.
Tous les joueurs du plateau sont A
féliciter ppur leur cran et leur magni
fique partie, avec une mention spéciale
A Langlois et Séraffin.
j Avec la rentrée d’André, dimanche
prochain, les Mesnillais auront retrou
vé leur excellente équipe de l'an der
nier.
3IATCHES AMICAUX
A. S. Blévilln
bat P. L Havrais, 44 & 20
Disputé en lever de rideau du match
féminin A.E.AlN.-C.O. Paris, les Pa
tres Laïque ont dû s’incliner nettement
; devant une éqùipe mixte de TA. S. Blé-
ville. La rentrée de Guillou, qui a quel
ques kilos A perdre, ne donna pas aux
. noir et blanc, ce qui fit leur force leç
années passées, l’élan qui leur était
nécessaire.
'D’autre part, les Blévlllals exploitée
rent. le mauvais marquage de leurs
adversaires et, bien que menés au début
de la partie par 8 A 2, gagnèrent con
fortablement.
Au P.C.H., Lemolgne se montra le
meilleur d’un cinq qui n besoin d’êtfe
mis au point. A l’A.S. Blévllle, Dumes-
nil et Sailiard Pierre, furent les plus
en vue.
Stade Sottevillais (F.)
bat E. S. Stéphanaise, 17-17
-L’E. S. Stéphanaise, champion hon
neur 46-47, qui avait été\ présentée pouf
la division « Excellence » et a dû dé
cliner l’offre qUi lui; avait été faite, avait
convié le « Stade Sottevillais .» en une,
rencontre amicale, prologue du match
E.S.S.-Stade de l’Est. A la surpris» »»
nérale, les Sottevillaises ont réussi à
battre les Stéphanalses, après ’uh matou
âprement disputé. A Saint-Etienne,
M. Gazon fit une bonne partie; A Sot-
tevilleu > T équipe, entière est A féliciter,
avec mention spéciale A M"»i Vincent
et Aznar.
CYCLISME
Après le Grand Prix
des Débutants
-
La section cycliste du G.S.
P.R. communique :
Tous les coureurs n’ayant pas
reçu leurs prix ou primes sont
priés de s’adresser au café-bar
Jean Maurice, place Carnot, à
Rouen, ou d’écrire à cette même
âd reste.
Le G.S.P.R., section cycliste,
remercie toutes les personnes
qui ont aidé la section,' soit .par
leur apport pécunier ou rnatériel,
au succès de cette épreuve, en
v particulier:; la police, 'les commer
çants et les ouvriers du port de
% Rouen.
ATHLETISME
FOLATRE
de Bihorel
bat le record
des 5.000 mètres
des vétérans
Dimanche dernier, au coûrs d’un
8.000 m. disputé par les vétérans du
Galiia-Ciub de Bihorel, Folâtre a battu
le record de la distance, l’abaissant de
* secondes et réalisant 18’ 22” contre
18’ 30” l’ancien record. Courant A un
train très régulier, il termina raplde-
me>tt, effectuant le dernier tour en 52”.
Belle tenue de Bnquet et Leroy.
1. Folâtre (G.C.B.),.les 5.000 m. en
18’ 22” (nouveau record) ; 2. Buquet,
3. Leroy, etc.
act&ccUûit
Section Havraise de Natation
Le District Havrais de la F.S.G.T.
rappelle A ses clubè et A scs adhérents
qtie l'a piscine çst ouverte aux athlètes
travaillistes tous les lundis de 19 h. A
20 h. sur présentation . de la licence
F.S.G.T. 1947-1948. Noua rappelons que
la Commission dè Natation a 1 ' repris
l’heure allouée A ses débuts et que
seuls les nageurs présentant la licence
F.S.G.T.-ont accèa A l’heure citée cl-
deasua.
La Commission de Natation va re
prendre les brevets de nageur ihs.G.T.
Une séance par mois. De plus, une
sélection des meilleure nageure sera
faite en vue d’une rencontre éventuelle
avec nos camarades travaillistes du
District Royennais.
Les. Jeunes gens et jeunes filles dési
rant pratiquer la natation sous les cou
leurs travaillistes, peuvent se faire ins
crire à l’entrée tous les lundis, de
19 h, A 20 heures.
Sociétés Sportives
S. C. Cheminots de Rouen. — Doré
navant, toute la correspondance devra
être adressée A André Vincent, 7, rue
de ja Seilie,, A Rouen, au lieu de 52,
rue Percière,
Demandes de matches
A. Darnétal ,(R 2). sur son. terrain,
le 12 octobre. Planquols, 5, rue Al
sace-Lorraine, Darnétal.
IllÉR A SAIXT-CLOUD
PRIX DE MONTICNY. — 1. Janja; 2. Ja
velot; 3. By Iraquem; 4. Mona Liza,
Gag. 16; pl.. Il, 12; jumelé, 20.
PRIX MOIA. — 1. Kiris; 2. Malice; 3.
Donina; 4. Mandarinette.
Gag. 33; pl. 15, 21, 21.
PRIX DISCRETE. — 1. Mîarka II; 2. Ma-
riana; 3. Grande Prière; 4. Martingale.
» Gag , • SB; pl.,' 26,' .80, 60.'
; PRIX DE LA F.R,ESLONNIERE. — 1. Le
Pot aux Roses; 2. Gondole; 3. Swagger; 4.
Eorturtio.
Gag., 76; pl-, 3^, 7f>\ jumelé, 175.
■ PRlX.'DE LA ,SEINE-ET--OISE. — 1. Bir
Ackeim; 2. Doit José; 3. Ménétrier; 4. Solina,
Gag-, 117; pl'., 37, 30; 19.
PRIX DE GONNEVILLE. r- L Mascaret II;
2. Ghaiour'; 3. Th^ Fram; 4. Coup de Foudre.
; Gag., 86; pl, 3Q, ,43 v 60.
PRIX DAGOR. — 1. Rigoletto II; 2, Le
Prodigue; 3. Royal C?k; 4. Stelvio.
Gag-,j 29; pl. 'T7 V 29;,'jumelé, 136. .
Aujourd’hui, à 14 h., Courses à Enghien
(obstacles).
CALENDRIER DU SOUS-DISTRICT R0USIVNN3
1947-1948
TROISIÈME SÉRIE
Groupe B
F. C. Boos; C. S. Fontaine-le-Bourg;
;U. S. Ry; U. S. Saint-Martln-Osmon-
ville; A. Isneauville; U. Saint-André-
Saint-.Geojges; U. S. Saint-Jacquee-eur-
Darnétal;- U. ’ S. Maucomble; Bolsguil-
laume A. C. (R.); A. S. Darnétal (R.).
Alier :' 28 sept. Retour 11 Janv.
FCB BAC CSF USR ASD
USSM
USSJ
SASG
USM
AI
Aller :
ASD
1-. oct.
L'SSM
Al
Retour :
BAC
18 Janv.
SASG
USR
CSF
FCB
USM
USSJ
Aller :
USM
19 oct.
SASG
USSJ
Retour :
FCB
25 janv.
USR
CSF
ASD
USSM
BAC
AI
Aller :
USR
26 oct,
USM
BAC
Retour
USSM
: 8 févr.
CSF
USSJ
ASD
AI
SASG
FCB
Aller :
SASG
9 nov.
AI
BAC
Retour :
USSJ
15 févr.
ASD
FCB
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CSF
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Aller :
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Retour :
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22 févr.
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SASG
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Aller :
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7 mars
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Aller :
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Retour :
USSJ
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SASG
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Aller :
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USR
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Groupe C
À. S. Saint-Hlaire; A. S. Boschervll-
laise; A. J. Maine; A. E. Ecole MüKbt;
Vallon Suisse A. C. ; S.P.E.S. ' Rouen (R..3*
S. C. Cheminots Rouen (2); A. L.- Ma*
romme (2); G. A. Rouennais (2).
ALEM
Aller :
SCCR
28 sept.
VSAC
ALM
Retour :
GAR
SPES
ASB
ASSH
AJM
Aller :
ALEM
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ALM
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25 Janv.
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ASSH
: 7 mare
SPES
14 mare
ASB . *
ALEM ASSH SPES SCCR
Aller : 21 déc. Retotir : 28 mare
ASB ALEM SPES ASSH -
ALM
SCCR VSAC GAR AJM
Sous-district cauclioi»
- ■ (
Promotion de Première Division Réserves de Promotior
Club 3 engagés. — CS Caudebec, AS Val-
mont, Stade Valeriquaie, Cany FC, CS
Drosay, JS .Vèûles, US Ourville, ES Dau-
beuf, FC Saesetot, AS Fauville (R).
Aller :
CSC
21 sept.
SV
CSD
Retour
ESD
22 fév.
ASF
Aller : 28 sept.
FCS ASV
FCS USO JSV
Retour : 18 Janv.
CFC USO ESD
CSC
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ASF
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Aller
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FCS
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CSC
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CSD
ESD
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CSD
: 8 fév.
JSV
USO
ASF
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Retour : ■ 11 Janv.
FCS CFC
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USO
JSV
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ESD
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Retour : 25 janv.
CSD ESD
SV
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CFC
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Alier :
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28 sept.
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Aller :
12 oct.
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