Titre : Journal de la Manche et de la Basse-Normandie : Républicain progressiste, politique, littéraire, agricole, industriel et commercial, "puis" Républicain indépendant, politique, littéraire, agricole, industriel et commercial. Paraissant le mercredi et le samedi, "puis" le samedi
Éditeur : [s.n.] (Saint-Lô)
Date d'édition : 1907-03-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32798129n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 mars 1907 27 mars 1907
Description : 1907/03/27 (N341). 1907/03/27 (N341).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG50 Collection numérique : BIPFPIG50
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k23526910
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85930
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/07/2018
Journal de la Manche et de la Basse-Normandie
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^asmtsm^ssmsi»3ss^iissss.
i 27 Mars 1907
d’autres allèrent briser les vitres des fenêtres
du casernement. Le premier maître de ser
vice, en présence de la situation, loin d’en
venimer les choses, fit rompre les rangs et
envoya les hommes se coucher, puis tout
rentra dans le calme.
La mutinerie se réduit dono à quelques
matelots (6 ou 8) indisciplinés, dont le livret
est déjà couvert de punitions pour des mo
tifs d’insubordination.
Cette enquête nous fait d’autant plus plai
sir que nous aurions peine à croire que les
équipages d’élite qui sont l’âme do nos tor
pilleurs, aient cessé d’être, animés du bon
esprit de discipline que leurs chefs et en
particulier leur commandant, le capitaine
de frégate Mercier de Los tende, se plaisent
si leur reconnaître. Ces gradés et marins ne
doivent donc pas être mis en cause.
Quant au premier maître de service, il n’a
fait que son devoir et rien que son devoir, en
suivant strictement le règlement do la dé
fense mobile. C’est .d’ailleurs un serviteur
très distingué, ayant obtenu de nombreux
témoignages de satisfaction pour faits de
sauvetage, et qui s’est toujours acquitté
très consciencieusement de ses fonctions.
Le rapport d’enquête conclut en sa faveur
et son commandant n’a pu lui adresser que
des félicitations.
Encore les Coloniaux. — Un journalier
domicilié rue du Lois, à Tourîavilte, avait
rencontré, vendredi soir, quatre marins
et un soldat d’infanterie coloniale, avec les
quels il alla « pinter ». On fit connaissance
chez Ubistrot. et vers une heure du matin,
c’est-à-dire le lendemain samedi, les têtes
étaient pas mal échauffées. Le journalier
avait généreusement payé toutes les consom
mations et les militaires.s offrirent pour aller
lui faire un pas de conduite. Bonheur du
Tourlavillais qui n’aimait pas à traverser les
rues de la ville de nuit, des mauvaises gens
se trouvant souvent à l’affût du passant at
tardé et faisant de mauvais coups. Avec des
militaires, pas de danger.
Le groupe sortit donc du débit et prit la
rue des Fossés. A ce moment les marins et
lo soldat malmenèrent le Tourlavillais. Hé !
pas de blague, dit-il, en riant jaune, car il
commençait à douter des bonnes intentions
de ses amis de l’instant, A quatre contre un
ce fut facile, et après avoir soulagé le por-
temonnaie contenant 7 à 8 francs du trop
aimable journalier, les voleurs s'enfuirent.
Le journalier alla porter plainte à la police
qui rechercha mais vainement les ingrats
militaires.
Accident du travail. — Le manœuvre
Emile Leconte, âgé de 41 ans, domicilié rue
Hélain, 26, travaillant au chantier du Col
lège de jeunes filles, place de la Bucaille,
pour le compte de l’entreprise Lohen-Caron,
a reçu la flèche d'un chariot dans l’aine.
L 'Abeille lui a donné des soins.
Ossements humains. — Vendredi matin,
les ouvriers de l’entreprise Mallet étaient
employés à pratiquer une fouille dans une
cour à usage de garage d’automobiles sise
au Grand-Balcon, quand l’un d’eux aperçut
des ossements humains.
La police fut prévenue, fit enfermer les
débris de squelette dans un coffret qui fut
déposé au poste de la place Divettè.
Procès-verbal a été dressé.
Chute grave. — Vendredi, à une heure et
demie de l’après-midi, le jeune Floxel Du-
chevreuil, âgé de 17 ans, domicilié à Octe-
Ville, 5, rue Waldeck-Rousseau, pénétrant
Bur la ligne ferrée de l’Arsenal, près du
pont de la Poudrière, glissa et tomba d’une
hauteur de 1 mètre dans un fossé bordant
fa ligne. Quoique de peu de hauteur la chute
lut très malheureuse car le jeune homme se
fractura la jambe gauche. Il reçut les pre
miers soins du docteur Rouffet qui le fit ad
mettre d’urgence à l’Hôtel-Dieu.
* Où est l’échelle ? — Mme Bourgain, fri
pière, rue des Portes, a déclaré à la police
avoir été victime d’un vol d’une échelle
doublé en sapin. La soustraction a eu lieu le
15 mars. L’auteur est inconnu. Enquête.
Bris de clôture. — Trois militaires du
2 e régiment d’artillerie coloniale, les nommés
Chapey, Lebidre et Tapis, ont été arrêtés
dimanche soir pour bris de clôture au pré
judice de M. Butet, débitant rue de l’Union.
Lebidre et Tapis ont été conduits â leur
ïorps par une patrouille.
Coup de pied de cheval. — Le cocher
Valton, Pierre, domicilié rue Thomas-Henry,
48, occupé dans la remise de M. Faisant,
loueur de voitures, a reçu dans l’abdomen un
coup de pied de cheval. Le docteur Bour
gogne lui a ordonné un repos de 12 jours.
LA GLAGERIE. — Accident mortel.—
M. Adam, charretier au moulin de Quincam-
poix, sortait; vendredi, de la minoterie avec
sa voiture lorsqu’arrivé sur la route de Mar-
tinvast, il glissa si malheureusement qu’il
tomba sous la voiture.
Le lourd véhicule lui passa sur le corps.
Le malheureux fut transporté aussitôt à
î’hôpital-hospice, où il succomba dans
d’atroces souffrances. \ -
■ Adam qui était âgé de 40 ans, laisse une
veuve et trois enfants en bas âge. Une en
quête est ouverte.
EQUEURDREVTLLE. — Nouvel em
ploi d’institutrice. — Le ministre de l’ins
truction publique a approuve la décision du
Conseil départemental de l’Instruction pu-
blique établissant l’emploi d’une 5 e adjointe
à l’école des filles.
EQUEURDRE VILLE. — Nomination.
— M. Jourdan, percepteur à Equeurdreville
est nommé receveur particulier dos finances
de 1’ arrondissement tic Loudun (Vienne).
LES PIEUX. — Notariat. — Par décret
en date du 17 mars 1905, M. Bon est nommé
notaire aux Pieux, en remplacement de M.
Giot.
&aînt-I*ierrc-]Egl3se. Eiat Civil.
Naissance. — R. Lebrun, au Plat Doué.
1 SAINT - PIERRE - EGLISE. — Trop
beau temps. — Nos cultivateurs se plaignent
du beau temps persistant dont nous sommes
gratifiés depuis quelques jours. Une journée
de pluie serait, pour la campagne, une vraie
journée de richesses.
GATTEVILLE. .— Banquet Mahieu. —
Un grand banquet va être offert â M. Mahieu. ,
D’importants discours y seront, dit-on, pro
noncés.
TOCQUEVILLE. — Entre voisins. —
M. Prouff a porté plainte contre M. Lecri-
vain qui s’est rendu coupable, par l’entremise
de son domestique, de la démolition d’un
iavoir, sous prétexte que le ruisseau était sa
propriété. Une enquête est ouverte.
SaiiitC'&enevicvc. — Elat-Civil
Décès. — Mme Vve Lehot, propriétaire, 54
ans, rue d’Oganvilîe.
Police Correctionnelle de Cherbourg
Sentinelle attaquée. — Il s’agit de la nommée
Angèle Faron, fille publique, qui causant du
«oandale devant la préfecture fut rappelée aux
«'onvenanoes par le factionnaire. Furieuse, la
demoisellG donnas gifles au soldat. Elle attrape
i mois de prison.
Le nommé Bolh-
Affaire d : escroqueries.
manïi, dit dTIalgrand, est prévenu d’escroque
ries commises dans les circonstances sui
vantes :
Après avoir exercé la profession de fumiste,
Bolhmann so fit agent d’affaires, et monta un
cabinet où les affaires prospérèrent, mais le
revers de la médaille apparut, et de brillantes,
les affaires^de Bolhmann déclinèrent bientôt ;
la faillite s’ensuivit et notre agent d’affaires
dut quitter le Havre et se fit camelot. Il fut
condamné pour divers délits à 26 mois de
prison.
C’est donc en qualité de camelot qu’en le
retrouve à Querqueville, chez M. Laville, dont
il réussit à capter la confiance.
Ce dernier vient déposer.
« J’avais des encaissements à faire pour une
« somme assez élevée, et Ilalgrand qui prenait
« pension chez moi, me dit : Je m’en charge, je
« connais les affaires, j’ai été huissier dû 4“
« classe, avoué, je suis docteur en droit. Je
« gagne tous mes procès, et je ne serai pas
« longtemps à vous faire recouvrer votre
« argent. »
Je donnai mes billets étant convaincu des
dires de cet homme qui avait une casquette
galonnée et deux galons sur les manoh.es.
L’argent ne rentrait pas, mais quelque temps
après Halgrand vint chez moi me dire qu’il
allait porter l’affaire devant les tribunaux et il
me demanda do l’argent pour la poursuivre.
Tantôt il venait me demander 40 francs, tantôt
50 francs pour frais, puis 6 francs pour le
Domaine. Bref, il réussit à m’extorquer une
somme de 296 francs. Quant aux billets, il en
avait encaissé le montant, 460 francs, mais il
les avait gardés. Puis un beau jour Halgrand
disparut.
Le président. —- En avez-vous eu des nou
velles ?
Le témoin. — Oui, il m'envoyait des cartes
postales.
Le président. — Le prévenu à prétendu que
ces cartes-album étaient pour madame Laville.
Le témoin. — C’est faux, ma femme ne fait
pas de collection de cartes.
Un autre témoin, M. Anquetil, domicilié à
Cherbourg, vient déclarer qu’il a logé le pré
venu, mais que ce dernier ne pouvant le payer
il lui donna congé en lui donnant 20 francs
pour quitter la chambre qu’il occupait. %
Le président. —Que faisait-il ?
Le témoin. — Halgrand avait un superbe
galon à sa casquette et se faisait passer pour
un agent d’une grande compagnie d’éclairage.
Un troisième témoin, M. Jullu, débitant à
Cherbourg, déclare : Halgrand logea 2 mois
chez moi et y prenait pension. Il disait qu’il
gagnait 30 francs par jour, il est parti en de
vant 56 francs.
M. Ducreux, chargé de faire une enquête, dit
â u’il fit une perquisition chez Bolhmann. Ce
ernier n’avait rien, il lui montra seulement
une mèche dont il était l’inventeur. Il fut pour
l’allumer, mais il n’y avait pas de pétrole.
Bolhmann comparaît.
D. — Pourquoi avez-vous pris le nom
d’Halgrand ?
R. — J’avais eu des malheurs au Havre, je
me serais fait arrêter si je m’étais présenté à
Querqueville sous mon nom.
D. — Que faisiez-vous ?
R. — Mon père était fumiste au Havre, il
m’avait établi débitant, je ne réussis point, je
me suis mis à faire de la représentation.
D. — Vous aviez certaines connaissances des
affaires puisque lorsque M. Laville vous de
manda un reçu, vous lui répondîtes avee colère:
Est-ce que vous croyez que quand je me pré
sente devant les tribunaux on me demande
des reçus pour plaider. — Enfin Halgrand a
ajouté qu’il avait eu 4 clercs dans son cabinet
d^ affaires.
La défense est présentée par M« Robine. avo
cat du barreau de Cherbourg, qui a fait une
très belle plaidoirie.
Bolhmann ou d’Halgran est condamné à un
an et un jour d’emprisonnement.
Arrondissement de
VAb.OGNC'S
ETAT-CIVIL DE VALGGNES
Naissances. — Du 20 mars : Marcel-Gustave-
Adolphe Noël, rue de l’Hôtel-Dieu. — M... Ba-
renton, rue des Religieuses.
Décès. — Du 20 : Nicolas Leridez, 65 ans»
ferme de Marendé. — Henriette-Claudine Bau-
dry, veuve Gauvain, 72 ans, rue de FOfficialité.
Du 22: Léon-IIenri-Justin Lemoigne, 44 ans,
rue du Bourg-Fleury. — Nathalie-Palmire-Oe-
tavie Dorey, veuve Coquoin, 74 ans, rue de
rOfficialité.
Du 23: René-Auguste-Emile Travert, 1 mois,
rue Neuve.—Maria-Augustine-Mëlanie Rouxel,
3 mois, rue Carnot.
Marché de Valognes
Froment, 18 fr.50; orge, i5 fr. »» ; avoine, 12 fr.»»;
sarrasin, 16 fr. »» ; œufs, 0 fr. 90; beurre, 2 fr. 50 ;
œufs, 1 fr. 10 ; veau, i fr. 80 ; mouton, 2 fr. »» ;
porc, 2 fr. »» ; pain, l re qualité, 0 fr. 82 ; 2° qualité :
J 0 fr. 27; 3* quai., 0 fr. 22 ; poules grasses, 7 fr. 50 ;
poulets 5 fr. 50.
VALOGNES. — Inhumation du canon
nier de marine Eugène Locaplain, victime
de la catastrophe du cuirassé « léna ». —
La levée du corps a eu lieu à la gare à
4 heures 1/2 vendredi. M. le curé d’Ai-
leaume avait, par une délicate attention, in
vité à présider la funèbre cérémonie M. l’Ar-
chiprêtre de Valognes.
Les autorités sont présentes. Le cercueil,
porté par des marins, est placé sur un cor
billard qu’entourent les marins et la compa
gnie des sapeurs-pompiers.
Viennent ensuite derrière la famille, MM.
Labrégère, sous-préfet, Mariette-Boisville,
maire, Duchesnois, député, Lebouteiller,
conseiller général, les sociétés sportives, des
officiers de réserve, des représentants de la
presse, et une foule immense telle qu’on
n’en vit jamais à Valognes dans les plus so
lennelles cérémonies funèbres.
Le spectacle est grandiose et imposant.
Les clairons sonnent, les tambours battent
aux champs. La musique municipale joue
des marches funèbres alternant avec les
chants du clergé. A l’église Notre-Dame
d’Alleaume, la foule pénètre dans le cime
tière ou se répand dans les rues voisines,
car, malgré ses dimensions, l’église n’en
pouvait contenir qu’un nombre relativement
minime. Pendant la cérémonie religieuse, la
musique municipale exécute encore plu
sieurs des plus beaux morceaux funèbres de
son répertoire, puis M. l’Archiprêtre donne
l’absoute et le corps est porté au cimetière.
Au bord de la fosse qui va se refermer,
M. le sous-préfet s’avance et, au nom du
Gouvernement, apporte à la famille l’expres
sion des regrets que cause la perte de celui
qui disparaît d’une manière si tragique. M.
Mariette-Boisville, maire, s’avance à son
tour et, au nom de l’administration munici
pale et de la Ville, adresse un dernier adieu
au jeune héros mort victime du devoir.
Enfin, M. Duchesnois tient à dire aussi
quelques mots, puis la musique joue la Mar
seillaise et la foule s’écoule lentement.
C’est un spectacle désormais inoubliable
pour tous ceux qui en furent les témoins.
Jamais, ni en deuil, ni en fête, Valognes
ne vit une telle foule dans ses murs.
Que ce témoignage si grandiose de sym
pathie Boit pour la famille une dernière et
suprême consolation.
VALOGNES. — En appel. — M. Hilaire
Rolland, cultivateur, demeurant à Négre-
ville, a porté appel du jugement du Tribunal
correctionnel de Valognes le condamnant à
G jours de prison sans sursis pour coups et
blessures.
La Valognaise. — Jeudi soir à 8 h. 1/2,
au siège social, Hôtel-de-Ville, a eu lieu une
nouvelle réunion en vue de faire procéder à
l’élection des membres devant constituer le
bureau définitif de la société.
Ont été élus à l’unanimité des voix : Prési
dent : M, Lemoine, commandant d’infanterie
coloniale en retraite, officier de la Légion
d’honneur ; vice-présidents : MM. Rubillon
du Latlay, contrôleur des contributions di
rectes, et Leneveu, agent-voyer, officiers de
réserve ; trésorier : M. Mesiin, négociant ;
secrétaire ï M. Piédagnei, principal clerc
d’avoué.
Dans cette même réunion, ont cto admis :
membre d’honneur, M. le comte de Blangy,
propriétaire ; membres honoraires, MM. Bre
ton, president du tribunal ; Onfroy, juge
suppléant ; Malitte, lieutenant de gendarme
rie ; Douet, maître d’hôtel; Delangle, avo
cat; Ledoux, industriel.
Des statuts sont à la disposition des jeunes
gens désirant faire partie de la société.
Le secrétaire: E. Piédagnel.
BARNEVILLE. — Incendie. — Samedi
dernier, à 1 h. du matin, le bourg de Barne-
ville fut réveillé en sursaut par la sonnerie
des pompiers et par les cris « au feu ! ». Un
incendie s’était déclaré à l’hôtel Ribet, à Bar-
neville. Le feu a pris sous la remise â voi
tures ; 4 voitures ont été brûlées, le plancher
au-dessus de la remise a été complètement
carbonisé. Le feu a été aperçu par un voya
geur qui logeait dans une des chambres au-
dessus de la remise, et qui avait été réveillé
par le crépitement de l’incendie. Grâce â la
prompte intervention des pompiers, l’hôtel a
pu être préservé. On ignore les causes de
l’incendie ; les dégâts s’élèvent environ â
10.000 fr. Il y a assurance.
Chute de bicyclette. — Mercredi soir, le
nommé L... P..., de üarîeret, descendait à
vive allure le bourg de Barneville, quand,
arrivé en face le débit de tabac, il n’aperçut
pas une brouette rangée le long du trottoir,
et alla butter dedans ; il en a été quitte sim
plement pour la réparation,de sa machine.
Marché de Bricquebeo
Froment, 19 fr. »»; Orge, 12 fr. »»; Avoine, 11 h.
»»; Sarrasin, 13 fr. »» ; Pommes de terre, G fr.»».:
Beurre, 3 fr. »»; Œufs, 0 fr. 90, la deuz. ; Lard
en cheville, 70 fr. les 50 kitogs ; suif de rognon,
62 fr. 50 les 50 kilog. — Viande de bœuf, le kilog.,
1 fr. 80 ; Mouton, 2 fr. 10; veau, 2 fr. 10; porc,
1 fr. 70; pain, t** qualité, 0 fr. 32; 2*, 0 fr.30 :
3*, Ô fr. 28; farine, 34 fr. 50 les 100 kilog. ; poules
grasses, 7 fr. »» ; poules maigres, 5 fr. »» ; pou
lets, 5 fr., le couple.
BRICQUEBEO. — La Foire. — La foire
dite « La fleurie », qui a eu lieu lundi der
nier était favorisée par un temps superbe,
mais bien peu fournie de bétail. Les mar
chands en grand nombre n’ont pu s’appro
visionner faute de marchandises à leur con
venance. Seuls les moutons et petits porcs
se sont fort bien vendus.
Sapeurs-Pompiers. — La Commission
munieicipale a désigné M. Lecoffre, ferblan
tier, pour remplacer M, Baude, sous-lieute-
nant de la Compagnie de sapeurs-pompiers,
ce dernier étantnommé lieutenant honoraire
en récompense de ses 33 ans de bons et
loyaux services à cette Compagnie.
Accident.—La semaine dernière, M. FIo-
rentGallct, ouvrier chez Mme Yoni, manoir
Noël, s’est coupé le dessus de la main avec
un fauchet. M. le docteur Briens lui a donné
des soins et prescrit quelques jours de repos.
ST-VAAST-LA-KOUGUE. — Rixe.—
Le Parquet de Valognes s’est transporté
lundi dernier à St-Vaast-la-IIougue à l’effet
de constater l’état très grave d’un individu
qui aurait été blessé au cours d’une rixe,
Sainte-Mère-Eglise. — Etat-Civil.
Décès. — Du 15. — Virginie Desvergées,
veuve Loir, 82 ans, rue de la Gare. — Dù 16
Peignon, Henriette, veuve Lagalle, 82 ans, rue
Nationale. — Morisset, Nioolas, représentant
de Commerce, 63 ans, hospice.
SAINTE-MÊRE-ÊGLISE. — Election
d’un conseiller municipal.
(2 e tour de scrutin du 17 mars'
Electeurs inscrits.............
Votants.. , 196
Ont obtenu :
MM, Louis Lefebvre, recev r
de l’enregistrement. 108 ELU
Auguste Feuardenl.... 77
^35
Arrondissement
d’AVRÀNCME-S
, Marché d’Avranches
Froment (l'hectolitre), 12 fr. 60 : orge, 13 fr. »» ;
avoine, 12 fr. 50 ; sarrasin, 15 fr. 50 ; œufs (la dou
zaine), Ofr. 90 ; beurre, 2îr. 90; viande de boucherie,
bœuf,’ 1 fr. 80 ; veau, i fr. 80 ; mouton. 2 fr. »» :
orc, 2 fr. »» ; pain, 1” quai., 0 fr. 34 ; %•, 0 fr. 31 ;
• 0 fr. 29 ; poules grasSos, 4 fr. 75 ; poules mal-
XJX Ci AI i O AXA J UC.) JL j-x . V/JA v i# x ^ ? JiV/J. io A UCWOlj
pommes de terre, G fr. 50 ; choux à planter, le pa
quet de 100 : 2 francs.
AVRANCHES.— Déraillement. —Mer
credi dernier, le tramway de Saint-James,
par suite d’un faux aiguillage, s’est engagé
sur la ligne de tramway électrique boulevard
de l’Est. Le wagon de queue a déraillé et le
tramway a subi une demi heure de retard.
Accident mortel.— Cette semaine Arthur
Lequeu, âgé de 16 ans, domestique de ferme
à l’hospice d'Avranches a reçu un coup de
pied de cheval qui lui a brisé le crâne. Le
malheureux jeune homme a subi Fopération
du trépan et est mort quelques instants
après.
Commencement d’empoisonnement, —
Quelques personnes de la ville d’Avranches
qui avaient acheté des moules sur la place
Littré, ont été sérieusement indisposées.
Grâce à des soins énergiques tout danger a
été écarté.
Concours de pouliches.— Le concours de
pouliches s’est tenu â Avranches les lundi
18 et mardi 19 mars, une grande quantité de
pouliclies avait été amenée et le jury a été em-
barassé étant donné les qualités des pouli
ches. Pour les pouliches de 2 ans: M. Jean
Fillâtre, de St-Jean-de-la-Haize, a la prime
de l ro classe de 200 fr. ; pour celle de 3 ans:
MM. Paul Letréguilly, de Saint-Martin-des-
Champs et Poulain, de Ponts, ont eu chacun
une prime de première classe de 200 fr.
Tramway. — Ee lundi 1 er avril aura lieu
l’inauguration de la ligne du tramway électri
que d’Avranches-Ouest à Àvranches-Vilîe.
A cette occasion la municipalité organise
une fête à Avranches et à Pont-Gilbert.
Le programme n’en est pas encore arrêté.
Vache perdue et retrouvée. — M. Fran
çois Chasle, marchand de bestiaux à Littry,
avait perdu une vache le jour de la foire.
Celle-ci est venue s’échouer chez M. Leséné-
chal, aubergiste, route de Saint-Hilaire à
Avranches, qui en a fait aviser le propriétaire
qui avait donné son adresse à la police.
Granville. — Etat-Civil.
Naissances. — Julien-François-Marie Gou-
riou, rue du Sentier Saint-Gaud.—Juliette-
Augustine Lecaneller, rue Pigeon-Litan.
Mariages. — Eugène-Joseph Leparc, marin
et Angèle-Paullne-Àugustine Louvet, s. p.
Jules-Auguste Lebas, chauffeur et Marie-
Emilicnne Levrard, s. p.
Décès. — Marie-Ange Buglet, domestique, 19
ans, boulevard Glrard-Des»— Louis-
François Goupil, ancien eordier, 70 ans, boule
vard Girard-uesprairics. — Àrmaiidîne-Fran-
çoise Goujeon, s. p,, 65 ans, boulevard Girard-
Desprairies. —- Jean-François Epron, charpen
tier, 67 ans, rue Couraye. — Félicité-Honorée
Reusiau, veuve Sainte-Croix, propriétaire, 83
ans, rue Saint-Sauveur. — Jean-François De-
broise, charpentier, 71 ans, rue du Docteur-
Benoist.
GRANVILLE. — Identité reconnue. —
L’identité du cadavre trouvé aupont Jacques,
dont nous parlons dans un précédent
numéro de ce journal a été reconnue grâce
aux initiales trouvées dans son chapeau.
Il est originaire de Gacé (Orne), s’appelle
Lemonnior, Louis, et est âgé de 82 ans, ses
deux gendres sont venus le reconnaître, il a
été inhumé à Granville.
Legs Paillet.— Le maire de la ville de
Granville, a Fhohneur d’informer les jeunes
. filles ouvrières âgées de.20 à 25 ans, nées et
domiciliées à Granville, que les demandes
tendant à l’obtention du prix annuel fondé
par Mme veuve Paillet, seront reçues à la
mairie jusqu’au 31 mars courant.
Conditions ; La rente qui provient d’une
somme de 20,000 fr. pour fonder à perpé
tuité un prix annuel à la plus méritante des
jeunes filles ouvrières âgées de 20 à 25 ans,
nées et domiciliées à Granville qui, par sa
bonne conduite, son amour du travail et les
secours qu’elle aura conférés à ses parents
dans le besoin, aura été jugée la plus digne
de cette récompense, et chaque jeune ou
vrière qui l’aura obtenue, ne pourra la pré
tendre une seconde fois.
Vol. —U ne lapine estimée 4 fr. a été volée
chez Mme Trouvé, cultivatrice â St-Nicolas,
près Granville. Auteur inconnu.
SARTILLY.—A propos d’une réunion.
C’est une terrible chose que la suspicion.
Elle va se fourrer jusque dans la vaisselle.
Lisez-moi Fentrefilet suivant, publié diman
che dans le Réveil Avranchinais :
Dimanche dernier, 17 mars, avait lieu â Sar-
tilly une réunion de la jeunesse catholique. On
nous affirme qu'à cette occasion, certain, jus
qu’à ce jour considéré comme républicain, se
serait singulièrement compromis. Nous rece
vons même à ce sujet une communication très
humoristique — que le défaut de place nous
empêche de publier. Sous des allusions très
transparentes, on y accuse nettement le person
nage en question d’avoir, à la nuit tombée,
prêté sa vaisselle au curé de l’endroit pour le
banquet de la jeunesse catholique.
Nous aimons â croire, néanmoins, que si
ces allégations sont fausses, • ceux qu’elles
visent se feront un devoir do les réfuter afin
qu’aucune suspicion ne puisse planer plus
longtemps et qu'aucun doute ne subsiste
davantage.
Où allons-nous,grands dieux? Quel temps!
Quelles mœurs ! Que devenir si les républi
cains se compromettent singulièrement en
prêtant leur vaisselle au curé, la nuit tom
bée , pour des repas de jeunes gens, qui,
après tout, sont des futurs électeurs ! ! !
Ne savez-vous pas, républicain, singuliè
rement compromis, que le Bloc ne connaît,
en fait de vaisselle, que « l’assiette au
beurre » ? Demandez-le plutôt à M. Basire...
— Mais on ne la prête pas, surtout aux curés!
Ah ! ça, non !..
SARTILLY. 1 — Commencement d’in
cendie. — Lundi dernier, M. Victor Brault,
charron à Lolif, travaillait dans un champ,
quand sa fille vint l’avertir que le feu était
à la maison. Il s’y rendit aussitôt et il cons
tata que le lit était en feu. Aussitôt il prit la
literie et la jeta dans la cour çt aussi il put
éteindre ce commencement d’incendie qui a
dû être occasionné par une étincelle tombéo
sur le lit placé auprès du foyer. Les dégâts
s’élèvent à 140 fr. environ, couverts par une
assurance.
SAINT-J AMES. — Foire de Pâques. —
Le lundi I e6 avril aura lieu à Saint-James la
grande foire de Pâques. Cette foire d’habi
tude attire beaucoup de promeneurs.
ARGOUGES. — Malveillance. — Le 18
mars, vers 7 h. du matin, M. Liot, institu
teur libre à Argouges, constatait que 4 car
reaux avaient été brisés â l’école et dans la
classe, il trouvait plusieurs cailloux. Il a
porté plainte.
Police correctionnelle d’Avranches
Audience du 20 mars
IfïaMéhes. — Voyageur sans billet. — Jo
seph Michel, vidangeur au Val-Saint-Père, qui
avait voyayé le 19 janvier de Dol à Avranches
sans billet est condamné à 25 fr. d'amende.
Ctramilie. — Insultes et ivresse .— Jean Le
T allée, terrassier, sans domicile fixe était ivre
le 17, à Granville, il se laissa emmener au vio
lon, mais quand il y fut entré il insulta les
gendarmes. Coût : 4 jours de prison pour ou
trages à la gendarmerie et 5 fr. d’amende pour
ivresse.
— Amanda IJarel, 56 ans, brocanteuse à
Granville, avait le même jour été trouvée ivre
et avait insulté les gendarmes : 6 jours de pri
son pour outrages et 5 fr. pour ivresse.
— Bris de clôtures.—Jean Lecaudey, maçon
à Granville, est inculpé d’avoir, à St-Pair, brisé
des carreaux dans le débit Héon. Lecaudey qui
fait défaut est condamné à 30 fr. d’amende.
—.Le 10 février, Alfred Robine, 34 ans, car
rier à Granville, brisait des carreaux chez M.
Couvert,, débitant â Don ville, et cela parce que
ce dernier lui réclamait fe prix de sa consom
mation. Robine est condamne par défaut à
6 jours de prison avec sursis.
Folligny.— Voyageur sans billet .— Alexan
dre-Marie Gabriel, maçon à Granville, fut pris
à Folligny, voyageant sans billet : 16 fr. d’a
mende.
Vffledieu.— Rôdeur pas facile .— Tanguy
Ascoet, 31 ans, sans domicile fixe, fut arrêté le
18 mars, à Sainte-Cécile pour avoir mendié
avec menaces et blessé une personne. Le Tri
bunal le condamne à 1 mois de prison.
SartUly. — Outrages. — Le 10 janvier, les
gendarmes de Sartilly procédaient à une en
quête chez un sieur François Simon, cultiva
teur à Bacilly, inculpé de mutilation de pom
miers. Simon nia et a la fin il insulta les gen
darmes.
Le Tribunal acquitte Simon pour la mutila
tion de pommiers mais le condamne à 50 francs
d'amende pour outrages.
— —
Arrondissement de
MO
N
MORTAIN. — Ouvrière infidèle. — Di
manche l’après-midi, pendant une absence
de Mi Léon Leroy, carrier au lieu dit Balïau-
don, en Mortain, une de ses ouvrières nom
mée Marie Beaudet, s’appropria une masse,
un mouchoir et 2 pelottes de fil, puis dispa
rut chez un sieur Métayer, demeurant aux
Châteaux. À son retour, le carrier s’aperçut
du larcin dont il venait d’être victime. Il se
rendit à la gendarmerie et déposa une plain
te contre la fille Beaudet qui a également
oublié de lui solder le prix de sa pension.
L’afiaire des Pare-Balles. — Ce procès,
qui a tant passionné l’opinion mortainaise,
est enfin terminé. Samedi dernier, le tribu
nal correctionnel de Mortain a en effet rendu
son jugement.
Lo président Davoust a lu pendant une
demi-heure 28 pages do copie qui, au début,
retracent tout i’hïstorique de l’affaire ; en
suite. do nombreux attenfiiîis «ont rédigés en
faveur de MM. Simonnet et Heslouin ; le
résultat conclut enfin â l’acquittement sans
dépens des deux inculpés et à la condamna
tion aux dépens du ministre de la guerre
russe qui s’était porté partie civile.
A la sortie de la salle d’audience, de nom
breux amis ont immédiatement entouré les
directeurs de l’usine de la Grande-Lande, et
leur ont chaleureusement témoigné leur sym
pathie.
Nous publierons dans un de nos prochains
numéros ce jugement en entier.
Remonte. — A l’issue du concours de pou
liches de mercredi, la commission de remon
te du dépôt de Saint-Lo s’est réunie, place
de la sous-préfecture à Mortain, à l’effet de
procéder à l’achat de chevaux pour la trou
pe. Sur 16 animaux présentés, 2 seulement
ont été retenus : Cocotte , à M. Victor Ges-
bert, de Chévreville, moyennant 925 fr. ;
Démission, à M. Auguste Sanson, de Bré-
cey, moyennant 1.100 francs.
BION. — Incendie. — Le feu, qui a pris
tant de fois dans la forêt de Bourberouge,
appartenant à M. de Failly, s’est encore dé
claré mardi dernier, 13 mars, en plusieurs
endroits. Les flammes s’apercevaient jus
qu’au village de Glatigny, en Barenton.
Accident. —- La semaine dernière, un
ouvrier plafonneur de M. Labigne, entrepre
neur à Mortain, étant occupé à réparer un
vitrail de l’église St-Clément, est tombé de
son échafaudage qui a basculé. Dans sa
chute, il s’est fracturé plusieurs côtes, et
son état a été jugé si grave, qu’il a été trans
porté à l’hospice do Mortain.
Chasse aux sangliers. — M. de Villartay,
lieutenant de louveterie, pour l’arrondisse
ment de Mortain, est autorisé à faire jusqu’au
10 avril prochain, 4 battues aux sangliers
sur les communes de Mortain, Bion, Rancou-
dray, Ger, St-Georges-de-Rouelley, St-Jean-
du-Oorail et Barenton. Il pourra être accom
pagné de 20 tireurs et 30 traqueurs.
LE NEUFBOURG.— Adjudication.—
Dimanche ont eu lieu deux adjudications â
la Mairie du Neufbourg : la première, dont
le montant était de 1,395 fr. 50, était destinée
â faire opérer différentes réparations à la
Maison commune : M. Eugène Roberge, me
nuisier au Neufbourg, a été déclaré adjudi
cataire moyennant le prix du devis. — La
seconde regardait la construction d’une mai
son d’école. Deux adjudicataires soumis
sionnaient, MM. Poirier, entrepreneur de
l’hospice de 8aint-Hilaire-du-Harcouët, et
Isidore Robin, entrepreneur à Mortain. Ce
dernier a été déclaré adjudicataire avec un
rabais de 1 % sur le prix du devis qui était
de 17,500 francs.
Marché de St-Hilaire-du-Hareouët
Méteil, l’hectolitre, 15 fr. 40 ; froment, 17 fr. 94 ;
orge, 11 fr. 53; avoine 11 fr. 60: sarrasin, 15 fr. 50;
pommes de terre, 5 fr.50; œufs, la douzaine, 1 fr. 35
beurre, 2 îr. 60 ; bœuf, le kilog. 1 fr. 60 ; veau,
1 fr. 90 ; mouton, 2 fr. »» ; agneau de lait, » fr. »»;
poZc, 1 fr. 60; pain, i r * quai. 0 fr. 31 ; 2% 0 fr. 29 ;
poules grasses, la couple, Ofr. ■»» ; poules maigres
3 fr. 50. " *
A propos de la croix du Calvaire. —
Tandis que la municipalité Gherbourgeoise,
dans un but étroit et mesquin, cherche à
ennuyer les catholiques et décide, sous pré
texte de neutralité, d’enlever la croix du ci
metière, à St-Hilaire, au contraire, le Conseil
municipal a agi tout autrement : il existe
dans la Lande un magnifique calvaire qui,
par suite de la construction du nouvel hos
pice, se trouve entièrement masqué et n’est
plus accessible aux habitants. Un conseiller,
M. Almin, en demanda donc le transport au
cimetière, qui en est dépourvu. L’assemblée
communale, après discussion de la question,
ne voulut pas, par crainte de briser la croix,
la faire transporter elle-même ; mais elle a
donné toute latitude aux paroissiens de faire
exécuter ce travail délicat, et a promis do
réserver dans le champ du repos un endroit
à cet effet.
Cette attitude libérale est à rapprocher du
sectarisme de M. Mahieu.
VIREY. — Vol. — M. Cheval, maire de
Virey, avait acheté dernièrement un rouleau
de grillage en fil de fer, pour faire une clô
ture, et avait déposé son acquisition dans un
des communs de son habitation. Dimanche
matin quelle n’a pas été sa surprise do
constater que le tout avait disparu. M. Che
val, qui avait 20 mètres de grillage, estime
ce larcin à une trentaine de francs.
BARENTON. — Accident mortel. —
La semaine dernière, le petit train Renard
qui fait le service des matériaux provenant
des mines de Barenton à la gare du Teilleul
se trouvait sur la route quand une voiture
contenant trois personnes passa. Le cheval
eut peur de la locomotive, se cabra et prit
le mors aux dents. Le conducteur, M. J.-B.
Ilamelin, cultivateur à la llaute-Bine, es
saya de maîtriser l’animal. Il n’y parvint
pas et fut même projeté violemment sur ïe
sol où il se fit de très graves blessures. La
bête continua toujours sa course folle. A un
moment donné le véhicule versa et les deux
autres voyageurs, une femme et un sieur
Dorenlaur de Ger, tombèrent sur la chaus
sée. Celui-ci, dans sa chute, se démit une
épaule. Le cheval brisant les brancards de
la voiture, continua h galopper et ne fut
maîtrisé que loin des lieux de cet accident.
L’état de M. Ilamelin loin de s’améliorer
s’est au contraire aggravé de telle sorte que
le malheureux est décédé, des suites de ses
blessures.
LE TEILLEUL.— La foire Ste-Patrice.
— L’autre lundi, se tenait au Teilleul, la
foire Ste-Patrice. Bien, que la température
fût peu encourageante, et que la pluie fût
tombée une bonne partie de la nuit, de nom
breux cultivateurs s’étaient rendus à cette
réunion agricole et avaient amène quantité
de bestiaux de telle sorte que les différents
marchés furent en général bien approvision
nés. Néanmoins la vente fut assez difficile
en raison du peu d’acheteurs et de la pénu
rie de fourrages qui, à cette saison de Fan-
née, commence à se faire sentir. Les cours
furent de ce fait légèrement inférieurs à ceux
de la dernière foire d’Avranches. Les bœufs
gras et les vaches d’herbages, en nombre
respectable, valaient les uns de 400 à 500 fr.
et les autres de 250 â 300 fr. ; les veaux s’en
levaient sur le pied de 0 fr. 90 le kilog. en
baisse de 0 fr. 10 ; les brebis trouvaient ac
quéreur à 1 fr. le kilogr. sur pied ; les petits
agneaux de lait étaient cédés à 10 fr. pièce
’ en moyenne ; quant aux petits porcs, on les
cotait â 30 fr. pièce, et les porcs gras de 1 fr.
à 1 fr. 10 le kilogr. sur pied.
Par suite de l’affluence fiu monde, les au
bergistes, dont les cours étaient trop petites
pour remiser chevaux et voitures, ont fait
d’excellentes recettes, et le commerce local
| a écoulé quantité de marchandises.
Société d’agriculture. — Concours de
taureaux . — Résultats. — .5 animaux! pré
sentés : i r,B prime, 80 fr,, à MM. Emile Le-
boulanger, du Teilleul ; 2 e , 50 fr., Arsène
Montgodin, du Teilleul ; 3 e , 30 fr., Auguste
Gallouin, de Ferrières ; 4®, 20 fr., Victor
Milars, de Heussé. Mention à M. Emile Le-
boulanger, sus nommé.
JUVIGNY. — Commencement d’incen
die. — Samedi soir, vers 4 heures, un côm-
ni
étincelles parties de la cheminée de la forge,
s’est déclaré chez M. François Bouillant,
charron à Juvigny. L’alarme fut donnée
aussitôt et avec l’aide de voisina le sinistre
qui avait pris naissance sur la toiture eu
chaume, fut circonscrit. Les dégâts attew
gnènt â peine 100 fr.
Police Correctionnelle de Certain
Audience du samedi 16 mars
SoMPiïevaî. — Dangereux vagabond .—Emile
Thomas, 50 ans, colporteur, sans domicile fixe,'
se présentait le 12 courant chez M. Beaugeard,
adjoint au maire, et le menaçait de briser les
carreaux de son habitation s’il ne lui remettait
pas sur le champ 25 centimes. Cet exploit lui
vaut en correctionnelle 15 jours de prison, non
compris les dépens.
— Vol. — Un chemineau, répondant au nom
de Roux, passant la semaine dernière dans
une rue de Sourdeval, aperçut pendue au ma-
S asin de M. Pierre Jouan, chiffonnier, une peau
e martre qui le tenta. La prendre, la faire dis
paraître dans son bissac, fut l’affaire d’un ins
tant. Malheureusement pour lui, il avait été vu
par une voisine. La gendarmerie prévenue
l’arrêta et le eonduisit à Mortain, où il a récolté
samedi 15 jours de prison, plus les dépens.
Salnt-lHaHSnde-jLan^es. — Coups. —
Le 20 janvier dernier, un sieur Julien Chassé,
demeurant à les Besnardais en Saint-Martin-
de-Landelles, revenait d’une vente mobilière où
il avait fait l'acquisition d’une chaise. En route
il rencontra un de ses voisins avec qui il vit en
mésintelligence, nommé Martin ; il se lança sur
lui, lui porta force coups de pied et de poing et
finalement lui fractura un bras. Le père^ du
battu faillit subir le même sort; Cet homme
terrible appelé à s’expliquer sur ces faits de
vant le Tribunal, a gagné pour sa brutalité 60
francs d’amende et les dépens.
tf
nvDvnmifl
Dépêche téléphonée le 56 mars, à midi
Le Conseil des Ministres s’est réuni hier
après-midi sous la Présidence de M. Fallières.
Pour la question du Maroc, il a été décidé
que la France occupera Oudja jusqu’à ce que
satisfaction lui ait été rendue au sujet de l’as
sassinat du B r Mauchamp.
— Bu Petit Parisien. — Le ministre da
France à Tanger remettra aujourd’hui les récla
mations de la France aux représentants des puis
sances.
—> De Tanger aux Journaux. — Le gou-
vérnement Marocain refuse d’aider la police a
retrouver les assassins du D r Mauchamp et con
tinue à exciter la population contre les Français.
— Le général Langlois, sénateur, ancien
membre du Conseil supérieur de la guerre, in
terpellera le ministre sur la disgrâce du général
Banîoud.
Saint-Lo. -- imprimerie de Basse-Normandie. >
n nm *
Le Gérant : G. VERITE
——.— - » — «
Ce que dit ce jardinier
a son importance
Je crois que je dois vous informer des résul
tats que les pilules Pink m’ont donnés. Elles
m’ont fait beaucoup de bien et je les recom
mande à toutes les personnes à qui j’entends
dire qu’elles sont fatiguées, anémiées. » Ainsi
écrit M. Marcel Ilouy, jardinier à Villa Sain N
Jacques par Melun.
• (Cl. Gabriel, Melun).
JW. Marcel Ilouy
« En cè qui me concerne, ajoute-t-il, j’étai>
profondément anémique. Cela avait débuté
par d’abondants saignements de nez. Puis je
suis devenu pâle. J’ai perdu l’appétit, mes for
ces ont graduellement diminué. Je n’ai plus pu
travailler avec autant d’énergie qu’autrefois ;
dès que je me mettais au travail des points de
côté me coupaient la respiration. J’ai eu très
souvent la migraine, la nuit je dormais mal et
enfin je n’ai pu presque plus manger, car mon
estomac refusait la nourriture. Les pilules Pink
m’ont heureusement rapidement guéri. Elles'
m’ont redonné des forces, une bonne mine, un
excellent appétit, un bon estomac. »
Ce que dit ce jardinier a son importance. Si
vous éprouvez les mêmes malaises que lui vous
serez satisfait d'apprendre que les pilules Pink
peuvent vous en débarrasser vite et bien. Si
cette indication ne vous est pas utile aujour
d'hui, elle pourra vous servir demain, ou bien
vous pourrez encore la donner à un de vos pa
rents, un de vos amis. Remarquez bien que
nous apportons toujours la preuve de ce que
nous avançons.
Les pilules Pink «ont souveraines contre
l’anémie, la chlorose, -la neurasthénie, la fai<
blesse générale, les maux d’estomac, rhuma
tismes, névralgies, sciatique. Elles donnent des
forces.
Elles sont en vente dans toutes les pharma
cies et au dépôt : Ph ic Gablin, 23, rue Ballu,
Paris. Trois francs cinquante la boîte, dix-sept
francs cinquante les six boîtes, franco. 7
— -f * ^
Coutumes i
de Semaine-Suinté,
S\ ■: - ;v -i-
_ M )
Là légende des cloches. — Quelques origi4
nales coutumes de par le monde catholi -j
que. — Les « Pasos r des processions
espagnoles de la semaine sainte. î
Que de chQ.ses,elles vont avoir â dire, cette»'
année, les cloches retour de Rome, à là/
suite de cette « Savoyai’de », leur colossal
chef de file, qu’on vient de hisser sur le»!
faîte de là basilique du Ôacré-Coeur du
Montmartre pour lui permettre de prendra
plus aisément son vol ! • !
Quoi qu’il en soit, ce voyage légendaire*
de toutes les cloches de la chrétienté so;
donnant rendez-vous à Rome, où elles vonK
« sur les aiies des anges » se Taire bénir le;
Jeudi-Saint pour revenir la veille de Pâques**-
à leur poste de vigie au piilieu de la paroisse,)
est bien, avec Noël, une dès plus poétiques*
traditions de l’Eglise. Tous les enfants ontj
écouté d’une oreille attentive lo récit dj
cette pérégrination merveilleuse confirmé#
par le silence des grandes voix de bronzé*
tous avant manqué par malheur leur départe
ont voulu les voir rentrerai! clocher et ils
les ont vues par suggestion naïve. I
5 ^
"-JT — 1 '»■’- r„ — l rn,.r.-,TU„,-... n „-,-n„ . ' ~ ..T -J , ^ p/çÇ, U..T 2 .T -U- rf 111 111 f "" ~ ' '*
^asmtsm^ssmsi»3ss^iissss.
i 27 Mars 1907
d’autres allèrent briser les vitres des fenêtres
du casernement. Le premier maître de ser
vice, en présence de la situation, loin d’en
venimer les choses, fit rompre les rangs et
envoya les hommes se coucher, puis tout
rentra dans le calme.
La mutinerie se réduit dono à quelques
matelots (6 ou 8) indisciplinés, dont le livret
est déjà couvert de punitions pour des mo
tifs d’insubordination.
Cette enquête nous fait d’autant plus plai
sir que nous aurions peine à croire que les
équipages d’élite qui sont l’âme do nos tor
pilleurs, aient cessé d’être, animés du bon
esprit de discipline que leurs chefs et en
particulier leur commandant, le capitaine
de frégate Mercier de Los tende, se plaisent
si leur reconnaître. Ces gradés et marins ne
doivent donc pas être mis en cause.
Quant au premier maître de service, il n’a
fait que son devoir et rien que son devoir, en
suivant strictement le règlement do la dé
fense mobile. C’est .d’ailleurs un serviteur
très distingué, ayant obtenu de nombreux
témoignages de satisfaction pour faits de
sauvetage, et qui s’est toujours acquitté
très consciencieusement de ses fonctions.
Le rapport d’enquête conclut en sa faveur
et son commandant n’a pu lui adresser que
des félicitations.
Encore les Coloniaux. — Un journalier
domicilié rue du Lois, à Tourîavilte, avait
rencontré, vendredi soir, quatre marins
et un soldat d’infanterie coloniale, avec les
quels il alla « pinter ». On fit connaissance
chez Ubistrot. et vers une heure du matin,
c’est-à-dire le lendemain samedi, les têtes
étaient pas mal échauffées. Le journalier
avait généreusement payé toutes les consom
mations et les militaires.s offrirent pour aller
lui faire un pas de conduite. Bonheur du
Tourlavillais qui n’aimait pas à traverser les
rues de la ville de nuit, des mauvaises gens
se trouvant souvent à l’affût du passant at
tardé et faisant de mauvais coups. Avec des
militaires, pas de danger.
Le groupe sortit donc du débit et prit la
rue des Fossés. A ce moment les marins et
lo soldat malmenèrent le Tourlavillais. Hé !
pas de blague, dit-il, en riant jaune, car il
commençait à douter des bonnes intentions
de ses amis de l’instant, A quatre contre un
ce fut facile, et après avoir soulagé le por-
temonnaie contenant 7 à 8 francs du trop
aimable journalier, les voleurs s'enfuirent.
Le journalier alla porter plainte à la police
qui rechercha mais vainement les ingrats
militaires.
Accident du travail. — Le manœuvre
Emile Leconte, âgé de 41 ans, domicilié rue
Hélain, 26, travaillant au chantier du Col
lège de jeunes filles, place de la Bucaille,
pour le compte de l’entreprise Lohen-Caron,
a reçu la flèche d'un chariot dans l’aine.
L 'Abeille lui a donné des soins.
Ossements humains. — Vendredi matin,
les ouvriers de l’entreprise Mallet étaient
employés à pratiquer une fouille dans une
cour à usage de garage d’automobiles sise
au Grand-Balcon, quand l’un d’eux aperçut
des ossements humains.
La police fut prévenue, fit enfermer les
débris de squelette dans un coffret qui fut
déposé au poste de la place Divettè.
Procès-verbal a été dressé.
Chute grave. — Vendredi, à une heure et
demie de l’après-midi, le jeune Floxel Du-
chevreuil, âgé de 17 ans, domicilié à Octe-
Ville, 5, rue Waldeck-Rousseau, pénétrant
Bur la ligne ferrée de l’Arsenal, près du
pont de la Poudrière, glissa et tomba d’une
hauteur de 1 mètre dans un fossé bordant
fa ligne. Quoique de peu de hauteur la chute
lut très malheureuse car le jeune homme se
fractura la jambe gauche. Il reçut les pre
miers soins du docteur Rouffet qui le fit ad
mettre d’urgence à l’Hôtel-Dieu.
* Où est l’échelle ? — Mme Bourgain, fri
pière, rue des Portes, a déclaré à la police
avoir été victime d’un vol d’une échelle
doublé en sapin. La soustraction a eu lieu le
15 mars. L’auteur est inconnu. Enquête.
Bris de clôture. — Trois militaires du
2 e régiment d’artillerie coloniale, les nommés
Chapey, Lebidre et Tapis, ont été arrêtés
dimanche soir pour bris de clôture au pré
judice de M. Butet, débitant rue de l’Union.
Lebidre et Tapis ont été conduits â leur
ïorps par une patrouille.
Coup de pied de cheval. — Le cocher
Valton, Pierre, domicilié rue Thomas-Henry,
48, occupé dans la remise de M. Faisant,
loueur de voitures, a reçu dans l’abdomen un
coup de pied de cheval. Le docteur Bour
gogne lui a ordonné un repos de 12 jours.
LA GLAGERIE. — Accident mortel.—
M. Adam, charretier au moulin de Quincam-
poix, sortait; vendredi, de la minoterie avec
sa voiture lorsqu’arrivé sur la route de Mar-
tinvast, il glissa si malheureusement qu’il
tomba sous la voiture.
Le lourd véhicule lui passa sur le corps.
Le malheureux fut transporté aussitôt à
î’hôpital-hospice, où il succomba dans
d’atroces souffrances. \ -
■ Adam qui était âgé de 40 ans, laisse une
veuve et trois enfants en bas âge. Une en
quête est ouverte.
EQUEURDREVTLLE. — Nouvel em
ploi d’institutrice. — Le ministre de l’ins
truction publique a approuve la décision du
Conseil départemental de l’Instruction pu-
blique établissant l’emploi d’une 5 e adjointe
à l’école des filles.
EQUEURDRE VILLE. — Nomination.
— M. Jourdan, percepteur à Equeurdreville
est nommé receveur particulier dos finances
de 1’ arrondissement tic Loudun (Vienne).
LES PIEUX. — Notariat. — Par décret
en date du 17 mars 1905, M. Bon est nommé
notaire aux Pieux, en remplacement de M.
Giot.
&aînt-I*ierrc-]Egl3se. Eiat Civil.
Naissance. — R. Lebrun, au Plat Doué.
1 SAINT - PIERRE - EGLISE. — Trop
beau temps. — Nos cultivateurs se plaignent
du beau temps persistant dont nous sommes
gratifiés depuis quelques jours. Une journée
de pluie serait, pour la campagne, une vraie
journée de richesses.
GATTEVILLE. .— Banquet Mahieu. —
Un grand banquet va être offert â M. Mahieu. ,
D’importants discours y seront, dit-on, pro
noncés.
TOCQUEVILLE. — Entre voisins. —
M. Prouff a porté plainte contre M. Lecri-
vain qui s’est rendu coupable, par l’entremise
de son domestique, de la démolition d’un
iavoir, sous prétexte que le ruisseau était sa
propriété. Une enquête est ouverte.
SaiiitC'&enevicvc. — Elat-Civil
Décès. — Mme Vve Lehot, propriétaire, 54
ans, rue d’Oganvilîe.
Police Correctionnelle de Cherbourg
Sentinelle attaquée. — Il s’agit de la nommée
Angèle Faron, fille publique, qui causant du
«oandale devant la préfecture fut rappelée aux
«'onvenanoes par le factionnaire. Furieuse, la
demoisellG donnas gifles au soldat. Elle attrape
i mois de prison.
Le nommé Bolh-
Affaire d : escroqueries.
manïi, dit dTIalgrand, est prévenu d’escroque
ries commises dans les circonstances sui
vantes :
Après avoir exercé la profession de fumiste,
Bolhmann so fit agent d’affaires, et monta un
cabinet où les affaires prospérèrent, mais le
revers de la médaille apparut, et de brillantes,
les affaires^de Bolhmann déclinèrent bientôt ;
la faillite s’ensuivit et notre agent d’affaires
dut quitter le Havre et se fit camelot. Il fut
condamné pour divers délits à 26 mois de
prison.
C’est donc en qualité de camelot qu’en le
retrouve à Querqueville, chez M. Laville, dont
il réussit à capter la confiance.
Ce dernier vient déposer.
« J’avais des encaissements à faire pour une
« somme assez élevée, et Ilalgrand qui prenait
« pension chez moi, me dit : Je m’en charge, je
« connais les affaires, j’ai été huissier dû 4“
« classe, avoué, je suis docteur en droit. Je
« gagne tous mes procès, et je ne serai pas
« longtemps à vous faire recouvrer votre
« argent. »
Je donnai mes billets étant convaincu des
dires de cet homme qui avait une casquette
galonnée et deux galons sur les manoh.es.
L’argent ne rentrait pas, mais quelque temps
après Halgrand vint chez moi me dire qu’il
allait porter l’affaire devant les tribunaux et il
me demanda do l’argent pour la poursuivre.
Tantôt il venait me demander 40 francs, tantôt
50 francs pour frais, puis 6 francs pour le
Domaine. Bref, il réussit à m’extorquer une
somme de 296 francs. Quant aux billets, il en
avait encaissé le montant, 460 francs, mais il
les avait gardés. Puis un beau jour Halgrand
disparut.
Le président. —- En avez-vous eu des nou
velles ?
Le témoin. — Oui, il m'envoyait des cartes
postales.
Le président. — Le prévenu à prétendu que
ces cartes-album étaient pour madame Laville.
Le témoin. — C’est faux, ma femme ne fait
pas de collection de cartes.
Un autre témoin, M. Anquetil, domicilié à
Cherbourg, vient déclarer qu’il a logé le pré
venu, mais que ce dernier ne pouvant le payer
il lui donna congé en lui donnant 20 francs
pour quitter la chambre qu’il occupait. %
Le président. —Que faisait-il ?
Le témoin. — Halgrand avait un superbe
galon à sa casquette et se faisait passer pour
un agent d’une grande compagnie d’éclairage.
Un troisième témoin, M. Jullu, débitant à
Cherbourg, déclare : Halgrand logea 2 mois
chez moi et y prenait pension. Il disait qu’il
gagnait 30 francs par jour, il est parti en de
vant 56 francs.
M. Ducreux, chargé de faire une enquête, dit
â u’il fit une perquisition chez Bolhmann. Ce
ernier n’avait rien, il lui montra seulement
une mèche dont il était l’inventeur. Il fut pour
l’allumer, mais il n’y avait pas de pétrole.
Bolhmann comparaît.
D. — Pourquoi avez-vous pris le nom
d’Halgrand ?
R. — J’avais eu des malheurs au Havre, je
me serais fait arrêter si je m’étais présenté à
Querqueville sous mon nom.
D. — Que faisiez-vous ?
R. — Mon père était fumiste au Havre, il
m’avait établi débitant, je ne réussis point, je
me suis mis à faire de la représentation.
D. — Vous aviez certaines connaissances des
affaires puisque lorsque M. Laville vous de
manda un reçu, vous lui répondîtes avee colère:
Est-ce que vous croyez que quand je me pré
sente devant les tribunaux on me demande
des reçus pour plaider. — Enfin Halgrand a
ajouté qu’il avait eu 4 clercs dans son cabinet
d^ affaires.
La défense est présentée par M« Robine. avo
cat du barreau de Cherbourg, qui a fait une
très belle plaidoirie.
Bolhmann ou d’Halgran est condamné à un
an et un jour d’emprisonnement.
Arrondissement de
VAb.OGNC'S
ETAT-CIVIL DE VALGGNES
Naissances. — Du 20 mars : Marcel-Gustave-
Adolphe Noël, rue de l’Hôtel-Dieu. — M... Ba-
renton, rue des Religieuses.
Décès. — Du 20 : Nicolas Leridez, 65 ans»
ferme de Marendé. — Henriette-Claudine Bau-
dry, veuve Gauvain, 72 ans, rue de FOfficialité.
Du 22: Léon-IIenri-Justin Lemoigne, 44 ans,
rue du Bourg-Fleury. — Nathalie-Palmire-Oe-
tavie Dorey, veuve Coquoin, 74 ans, rue de
rOfficialité.
Du 23: René-Auguste-Emile Travert, 1 mois,
rue Neuve.—Maria-Augustine-Mëlanie Rouxel,
3 mois, rue Carnot.
Marché de Valognes
Froment, 18 fr.50; orge, i5 fr. »» ; avoine, 12 fr.»»;
sarrasin, 16 fr. »» ; œufs, 0 fr. 90; beurre, 2 fr. 50 ;
œufs, 1 fr. 10 ; veau, i fr. 80 ; mouton, 2 fr. »» ;
porc, 2 fr. »» ; pain, l re qualité, 0 fr. 82 ; 2° qualité :
J 0 fr. 27; 3* quai., 0 fr. 22 ; poules grasses, 7 fr. 50 ;
poulets 5 fr. 50.
VALOGNES. — Inhumation du canon
nier de marine Eugène Locaplain, victime
de la catastrophe du cuirassé « léna ». —
La levée du corps a eu lieu à la gare à
4 heures 1/2 vendredi. M. le curé d’Ai-
leaume avait, par une délicate attention, in
vité à présider la funèbre cérémonie M. l’Ar-
chiprêtre de Valognes.
Les autorités sont présentes. Le cercueil,
porté par des marins, est placé sur un cor
billard qu’entourent les marins et la compa
gnie des sapeurs-pompiers.
Viennent ensuite derrière la famille, MM.
Labrégère, sous-préfet, Mariette-Boisville,
maire, Duchesnois, député, Lebouteiller,
conseiller général, les sociétés sportives, des
officiers de réserve, des représentants de la
presse, et une foule immense telle qu’on
n’en vit jamais à Valognes dans les plus so
lennelles cérémonies funèbres.
Le spectacle est grandiose et imposant.
Les clairons sonnent, les tambours battent
aux champs. La musique municipale joue
des marches funèbres alternant avec les
chants du clergé. A l’église Notre-Dame
d’Alleaume, la foule pénètre dans le cime
tière ou se répand dans les rues voisines,
car, malgré ses dimensions, l’église n’en
pouvait contenir qu’un nombre relativement
minime. Pendant la cérémonie religieuse, la
musique municipale exécute encore plu
sieurs des plus beaux morceaux funèbres de
son répertoire, puis M. l’Archiprêtre donne
l’absoute et le corps est porté au cimetière.
Au bord de la fosse qui va se refermer,
M. le sous-préfet s’avance et, au nom du
Gouvernement, apporte à la famille l’expres
sion des regrets que cause la perte de celui
qui disparaît d’une manière si tragique. M.
Mariette-Boisville, maire, s’avance à son
tour et, au nom de l’administration munici
pale et de la Ville, adresse un dernier adieu
au jeune héros mort victime du devoir.
Enfin, M. Duchesnois tient à dire aussi
quelques mots, puis la musique joue la Mar
seillaise et la foule s’écoule lentement.
C’est un spectacle désormais inoubliable
pour tous ceux qui en furent les témoins.
Jamais, ni en deuil, ni en fête, Valognes
ne vit une telle foule dans ses murs.
Que ce témoignage si grandiose de sym
pathie Boit pour la famille une dernière et
suprême consolation.
VALOGNES. — En appel. — M. Hilaire
Rolland, cultivateur, demeurant à Négre-
ville, a porté appel du jugement du Tribunal
correctionnel de Valognes le condamnant à
G jours de prison sans sursis pour coups et
blessures.
La Valognaise. — Jeudi soir à 8 h. 1/2,
au siège social, Hôtel-de-Ville, a eu lieu une
nouvelle réunion en vue de faire procéder à
l’élection des membres devant constituer le
bureau définitif de la société.
Ont été élus à l’unanimité des voix : Prési
dent : M, Lemoine, commandant d’infanterie
coloniale en retraite, officier de la Légion
d’honneur ; vice-présidents : MM. Rubillon
du Latlay, contrôleur des contributions di
rectes, et Leneveu, agent-voyer, officiers de
réserve ; trésorier : M. Mesiin, négociant ;
secrétaire ï M. Piédagnei, principal clerc
d’avoué.
Dans cette même réunion, ont cto admis :
membre d’honneur, M. le comte de Blangy,
propriétaire ; membres honoraires, MM. Bre
ton, president du tribunal ; Onfroy, juge
suppléant ; Malitte, lieutenant de gendarme
rie ; Douet, maître d’hôtel; Delangle, avo
cat; Ledoux, industriel.
Des statuts sont à la disposition des jeunes
gens désirant faire partie de la société.
Le secrétaire: E. Piédagnel.
BARNEVILLE. — Incendie. — Samedi
dernier, à 1 h. du matin, le bourg de Barne-
ville fut réveillé en sursaut par la sonnerie
des pompiers et par les cris « au feu ! ». Un
incendie s’était déclaré à l’hôtel Ribet, à Bar-
neville. Le feu a pris sous la remise â voi
tures ; 4 voitures ont été brûlées, le plancher
au-dessus de la remise a été complètement
carbonisé. Le feu a été aperçu par un voya
geur qui logeait dans une des chambres au-
dessus de la remise, et qui avait été réveillé
par le crépitement de l’incendie. Grâce â la
prompte intervention des pompiers, l’hôtel a
pu être préservé. On ignore les causes de
l’incendie ; les dégâts s’élèvent environ â
10.000 fr. Il y a assurance.
Chute de bicyclette. — Mercredi soir, le
nommé L... P..., de üarîeret, descendait à
vive allure le bourg de Barneville, quand,
arrivé en face le débit de tabac, il n’aperçut
pas une brouette rangée le long du trottoir,
et alla butter dedans ; il en a été quitte sim
plement pour la réparation,de sa machine.
Marché de Bricquebeo
Froment, 19 fr. »»; Orge, 12 fr. »»; Avoine, 11 h.
»»; Sarrasin, 13 fr. »» ; Pommes de terre, G fr.»».:
Beurre, 3 fr. »»; Œufs, 0 fr. 90, la deuz. ; Lard
en cheville, 70 fr. les 50 kitogs ; suif de rognon,
62 fr. 50 les 50 kilog. — Viande de bœuf, le kilog.,
1 fr. 80 ; Mouton, 2 fr. 10; veau, 2 fr. 10; porc,
1 fr. 70; pain, t** qualité, 0 fr. 32; 2*, 0 fr.30 :
3*, Ô fr. 28; farine, 34 fr. 50 les 100 kilog. ; poules
grasses, 7 fr. »» ; poules maigres, 5 fr. »» ; pou
lets, 5 fr., le couple.
BRICQUEBEO. — La Foire. — La foire
dite « La fleurie », qui a eu lieu lundi der
nier était favorisée par un temps superbe,
mais bien peu fournie de bétail. Les mar
chands en grand nombre n’ont pu s’appro
visionner faute de marchandises à leur con
venance. Seuls les moutons et petits porcs
se sont fort bien vendus.
Sapeurs-Pompiers. — La Commission
munieicipale a désigné M. Lecoffre, ferblan
tier, pour remplacer M, Baude, sous-lieute-
nant de la Compagnie de sapeurs-pompiers,
ce dernier étantnommé lieutenant honoraire
en récompense de ses 33 ans de bons et
loyaux services à cette Compagnie.
Accident.—La semaine dernière, M. FIo-
rentGallct, ouvrier chez Mme Yoni, manoir
Noël, s’est coupé le dessus de la main avec
un fauchet. M. le docteur Briens lui a donné
des soins et prescrit quelques jours de repos.
ST-VAAST-LA-KOUGUE. — Rixe.—
Le Parquet de Valognes s’est transporté
lundi dernier à St-Vaast-la-IIougue à l’effet
de constater l’état très grave d’un individu
qui aurait été blessé au cours d’une rixe,
Sainte-Mère-Eglise. — Etat-Civil.
Décès. — Du 15. — Virginie Desvergées,
veuve Loir, 82 ans, rue de la Gare. — Dù 16
Peignon, Henriette, veuve Lagalle, 82 ans, rue
Nationale. — Morisset, Nioolas, représentant
de Commerce, 63 ans, hospice.
SAINTE-MÊRE-ÊGLISE. — Election
d’un conseiller municipal.
(2 e tour de scrutin du 17 mars'
Electeurs inscrits.............
Votants.. , 196
Ont obtenu :
MM, Louis Lefebvre, recev r
de l’enregistrement. 108 ELU
Auguste Feuardenl.... 77
^35
Arrondissement
d’AVRÀNCME-S
, Marché d’Avranches
Froment (l'hectolitre), 12 fr. 60 : orge, 13 fr. »» ;
avoine, 12 fr. 50 ; sarrasin, 15 fr. 50 ; œufs (la dou
zaine), Ofr. 90 ; beurre, 2îr. 90; viande de boucherie,
bœuf,’ 1 fr. 80 ; veau, i fr. 80 ; mouton. 2 fr. »» :
orc, 2 fr. »» ; pain, 1” quai., 0 fr. 34 ; %•, 0 fr. 31 ;
• 0 fr. 29 ; poules grasSos, 4 fr. 75 ; poules mal-
XJX Ci AI i O AXA J UC.) JL j-x . V/JA v i# x ^ ? JiV/J. io A UCWOlj
pommes de terre, G fr. 50 ; choux à planter, le pa
quet de 100 : 2 francs.
AVRANCHES.— Déraillement. —Mer
credi dernier, le tramway de Saint-James,
par suite d’un faux aiguillage, s’est engagé
sur la ligne de tramway électrique boulevard
de l’Est. Le wagon de queue a déraillé et le
tramway a subi une demi heure de retard.
Accident mortel.— Cette semaine Arthur
Lequeu, âgé de 16 ans, domestique de ferme
à l’hospice d'Avranches a reçu un coup de
pied de cheval qui lui a brisé le crâne. Le
malheureux jeune homme a subi Fopération
du trépan et est mort quelques instants
après.
Commencement d’empoisonnement, —
Quelques personnes de la ville d’Avranches
qui avaient acheté des moules sur la place
Littré, ont été sérieusement indisposées.
Grâce à des soins énergiques tout danger a
été écarté.
Concours de pouliches.— Le concours de
pouliches s’est tenu â Avranches les lundi
18 et mardi 19 mars, une grande quantité de
pouliclies avait été amenée et le jury a été em-
barassé étant donné les qualités des pouli
ches. Pour les pouliches de 2 ans: M. Jean
Fillâtre, de St-Jean-de-la-Haize, a la prime
de l ro classe de 200 fr. ; pour celle de 3 ans:
MM. Paul Letréguilly, de Saint-Martin-des-
Champs et Poulain, de Ponts, ont eu chacun
une prime de première classe de 200 fr.
Tramway. — Ee lundi 1 er avril aura lieu
l’inauguration de la ligne du tramway électri
que d’Avranches-Ouest à Àvranches-Vilîe.
A cette occasion la municipalité organise
une fête à Avranches et à Pont-Gilbert.
Le programme n’en est pas encore arrêté.
Vache perdue et retrouvée. — M. Fran
çois Chasle, marchand de bestiaux à Littry,
avait perdu une vache le jour de la foire.
Celle-ci est venue s’échouer chez M. Leséné-
chal, aubergiste, route de Saint-Hilaire à
Avranches, qui en a fait aviser le propriétaire
qui avait donné son adresse à la police.
Granville. — Etat-Civil.
Naissances. — Julien-François-Marie Gou-
riou, rue du Sentier Saint-Gaud.—Juliette-
Augustine Lecaneller, rue Pigeon-Litan.
Mariages. — Eugène-Joseph Leparc, marin
et Angèle-Paullne-Àugustine Louvet, s. p.
Jules-Auguste Lebas, chauffeur et Marie-
Emilicnne Levrard, s. p.
Décès. — Marie-Ange Buglet, domestique, 19
ans, boulevard Glrard-Des»— Louis-
François Goupil, ancien eordier, 70 ans, boule
vard Girard-uesprairics. — Àrmaiidîne-Fran-
çoise Goujeon, s. p,, 65 ans, boulevard Girard-
Desprairies. —- Jean-François Epron, charpen
tier, 67 ans, rue Couraye. — Félicité-Honorée
Reusiau, veuve Sainte-Croix, propriétaire, 83
ans, rue Saint-Sauveur. — Jean-François De-
broise, charpentier, 71 ans, rue du Docteur-
Benoist.
GRANVILLE. — Identité reconnue. —
L’identité du cadavre trouvé aupont Jacques,
dont nous parlons dans un précédent
numéro de ce journal a été reconnue grâce
aux initiales trouvées dans son chapeau.
Il est originaire de Gacé (Orne), s’appelle
Lemonnior, Louis, et est âgé de 82 ans, ses
deux gendres sont venus le reconnaître, il a
été inhumé à Granville.
Legs Paillet.— Le maire de la ville de
Granville, a Fhohneur d’informer les jeunes
. filles ouvrières âgées de.20 à 25 ans, nées et
domiciliées à Granville, que les demandes
tendant à l’obtention du prix annuel fondé
par Mme veuve Paillet, seront reçues à la
mairie jusqu’au 31 mars courant.
Conditions ; La rente qui provient d’une
somme de 20,000 fr. pour fonder à perpé
tuité un prix annuel à la plus méritante des
jeunes filles ouvrières âgées de 20 à 25 ans,
nées et domiciliées à Granville qui, par sa
bonne conduite, son amour du travail et les
secours qu’elle aura conférés à ses parents
dans le besoin, aura été jugée la plus digne
de cette récompense, et chaque jeune ou
vrière qui l’aura obtenue, ne pourra la pré
tendre une seconde fois.
Vol. —U ne lapine estimée 4 fr. a été volée
chez Mme Trouvé, cultivatrice â St-Nicolas,
près Granville. Auteur inconnu.
SARTILLY.—A propos d’une réunion.
C’est une terrible chose que la suspicion.
Elle va se fourrer jusque dans la vaisselle.
Lisez-moi Fentrefilet suivant, publié diman
che dans le Réveil Avranchinais :
Dimanche dernier, 17 mars, avait lieu â Sar-
tilly une réunion de la jeunesse catholique. On
nous affirme qu'à cette occasion, certain, jus
qu’à ce jour considéré comme républicain, se
serait singulièrement compromis. Nous rece
vons même à ce sujet une communication très
humoristique — que le défaut de place nous
empêche de publier. Sous des allusions très
transparentes, on y accuse nettement le person
nage en question d’avoir, à la nuit tombée,
prêté sa vaisselle au curé de l’endroit pour le
banquet de la jeunesse catholique.
Nous aimons â croire, néanmoins, que si
ces allégations sont fausses, • ceux qu’elles
visent se feront un devoir do les réfuter afin
qu’aucune suspicion ne puisse planer plus
longtemps et qu'aucun doute ne subsiste
davantage.
Où allons-nous,grands dieux? Quel temps!
Quelles mœurs ! Que devenir si les républi
cains se compromettent singulièrement en
prêtant leur vaisselle au curé, la nuit tom
bée , pour des repas de jeunes gens, qui,
après tout, sont des futurs électeurs ! ! !
Ne savez-vous pas, républicain, singuliè
rement compromis, que le Bloc ne connaît,
en fait de vaisselle, que « l’assiette au
beurre » ? Demandez-le plutôt à M. Basire...
— Mais on ne la prête pas, surtout aux curés!
Ah ! ça, non !..
SARTILLY. 1 — Commencement d’in
cendie. — Lundi dernier, M. Victor Brault,
charron à Lolif, travaillait dans un champ,
quand sa fille vint l’avertir que le feu était
à la maison. Il s’y rendit aussitôt et il cons
tata que le lit était en feu. Aussitôt il prit la
literie et la jeta dans la cour çt aussi il put
éteindre ce commencement d’incendie qui a
dû être occasionné par une étincelle tombéo
sur le lit placé auprès du foyer. Les dégâts
s’élèvent à 140 fr. environ, couverts par une
assurance.
SAINT-J AMES. — Foire de Pâques. —
Le lundi I e6 avril aura lieu à Saint-James la
grande foire de Pâques. Cette foire d’habi
tude attire beaucoup de promeneurs.
ARGOUGES. — Malveillance. — Le 18
mars, vers 7 h. du matin, M. Liot, institu
teur libre à Argouges, constatait que 4 car
reaux avaient été brisés â l’école et dans la
classe, il trouvait plusieurs cailloux. Il a
porté plainte.
Police correctionnelle d’Avranches
Audience du 20 mars
IfïaMéhes. — Voyageur sans billet. — Jo
seph Michel, vidangeur au Val-Saint-Père, qui
avait voyayé le 19 janvier de Dol à Avranches
sans billet est condamné à 25 fr. d'amende.
Ctramilie. — Insultes et ivresse .— Jean Le
T allée, terrassier, sans domicile fixe était ivre
le 17, à Granville, il se laissa emmener au vio
lon, mais quand il y fut entré il insulta les
gendarmes. Coût : 4 jours de prison pour ou
trages à la gendarmerie et 5 fr. d’amende pour
ivresse.
— Amanda IJarel, 56 ans, brocanteuse à
Granville, avait le même jour été trouvée ivre
et avait insulté les gendarmes : 6 jours de pri
son pour outrages et 5 fr. pour ivresse.
— Bris de clôtures.—Jean Lecaudey, maçon
à Granville, est inculpé d’avoir, à St-Pair, brisé
des carreaux dans le débit Héon. Lecaudey qui
fait défaut est condamné à 30 fr. d’amende.
—.Le 10 février, Alfred Robine, 34 ans, car
rier à Granville, brisait des carreaux chez M.
Couvert,, débitant â Don ville, et cela parce que
ce dernier lui réclamait fe prix de sa consom
mation. Robine est condamne par défaut à
6 jours de prison avec sursis.
Folligny.— Voyageur sans billet .— Alexan
dre-Marie Gabriel, maçon à Granville, fut pris
à Folligny, voyageant sans billet : 16 fr. d’a
mende.
Vffledieu.— Rôdeur pas facile .— Tanguy
Ascoet, 31 ans, sans domicile fixe, fut arrêté le
18 mars, à Sainte-Cécile pour avoir mendié
avec menaces et blessé une personne. Le Tri
bunal le condamne à 1 mois de prison.
SartUly. — Outrages. — Le 10 janvier, les
gendarmes de Sartilly procédaient à une en
quête chez un sieur François Simon, cultiva
teur à Bacilly, inculpé de mutilation de pom
miers. Simon nia et a la fin il insulta les gen
darmes.
Le Tribunal acquitte Simon pour la mutila
tion de pommiers mais le condamne à 50 francs
d'amende pour outrages.
— —
Arrondissement de
MO
N
MORTAIN. — Ouvrière infidèle. — Di
manche l’après-midi, pendant une absence
de Mi Léon Leroy, carrier au lieu dit Balïau-
don, en Mortain, une de ses ouvrières nom
mée Marie Beaudet, s’appropria une masse,
un mouchoir et 2 pelottes de fil, puis dispa
rut chez un sieur Métayer, demeurant aux
Châteaux. À son retour, le carrier s’aperçut
du larcin dont il venait d’être victime. Il se
rendit à la gendarmerie et déposa une plain
te contre la fille Beaudet qui a également
oublié de lui solder le prix de sa pension.
L’afiaire des Pare-Balles. — Ce procès,
qui a tant passionné l’opinion mortainaise,
est enfin terminé. Samedi dernier, le tribu
nal correctionnel de Mortain a en effet rendu
son jugement.
Lo président Davoust a lu pendant une
demi-heure 28 pages do copie qui, au début,
retracent tout i’hïstorique de l’affaire ; en
suite. do nombreux attenfiiîis «ont rédigés en
faveur de MM. Simonnet et Heslouin ; le
résultat conclut enfin â l’acquittement sans
dépens des deux inculpés et à la condamna
tion aux dépens du ministre de la guerre
russe qui s’était porté partie civile.
A la sortie de la salle d’audience, de nom
breux amis ont immédiatement entouré les
directeurs de l’usine de la Grande-Lande, et
leur ont chaleureusement témoigné leur sym
pathie.
Nous publierons dans un de nos prochains
numéros ce jugement en entier.
Remonte. — A l’issue du concours de pou
liches de mercredi, la commission de remon
te du dépôt de Saint-Lo s’est réunie, place
de la sous-préfecture à Mortain, à l’effet de
procéder à l’achat de chevaux pour la trou
pe. Sur 16 animaux présentés, 2 seulement
ont été retenus : Cocotte , à M. Victor Ges-
bert, de Chévreville, moyennant 925 fr. ;
Démission, à M. Auguste Sanson, de Bré-
cey, moyennant 1.100 francs.
BION. — Incendie. — Le feu, qui a pris
tant de fois dans la forêt de Bourberouge,
appartenant à M. de Failly, s’est encore dé
claré mardi dernier, 13 mars, en plusieurs
endroits. Les flammes s’apercevaient jus
qu’au village de Glatigny, en Barenton.
Accident. —- La semaine dernière, un
ouvrier plafonneur de M. Labigne, entrepre
neur à Mortain, étant occupé à réparer un
vitrail de l’église St-Clément, est tombé de
son échafaudage qui a basculé. Dans sa
chute, il s’est fracturé plusieurs côtes, et
son état a été jugé si grave, qu’il a été trans
porté à l’hospice do Mortain.
Chasse aux sangliers. — M. de Villartay,
lieutenant de louveterie, pour l’arrondisse
ment de Mortain, est autorisé à faire jusqu’au
10 avril prochain, 4 battues aux sangliers
sur les communes de Mortain, Bion, Rancou-
dray, Ger, St-Georges-de-Rouelley, St-Jean-
du-Oorail et Barenton. Il pourra être accom
pagné de 20 tireurs et 30 traqueurs.
LE NEUFBOURG.— Adjudication.—
Dimanche ont eu lieu deux adjudications â
la Mairie du Neufbourg : la première, dont
le montant était de 1,395 fr. 50, était destinée
â faire opérer différentes réparations à la
Maison commune : M. Eugène Roberge, me
nuisier au Neufbourg, a été déclaré adjudi
cataire moyennant le prix du devis. — La
seconde regardait la construction d’une mai
son d’école. Deux adjudicataires soumis
sionnaient, MM. Poirier, entrepreneur de
l’hospice de 8aint-Hilaire-du-Harcouët, et
Isidore Robin, entrepreneur à Mortain. Ce
dernier a été déclaré adjudicataire avec un
rabais de 1 % sur le prix du devis qui était
de 17,500 francs.
Marché de St-Hilaire-du-Hareouët
Méteil, l’hectolitre, 15 fr. 40 ; froment, 17 fr. 94 ;
orge, 11 fr. 53; avoine 11 fr. 60: sarrasin, 15 fr. 50;
pommes de terre, 5 fr.50; œufs, la douzaine, 1 fr. 35
beurre, 2 îr. 60 ; bœuf, le kilog. 1 fr. 60 ; veau,
1 fr. 90 ; mouton, 2 fr. »» ; agneau de lait, » fr. »»;
poZc, 1 fr. 60; pain, i r * quai. 0 fr. 31 ; 2% 0 fr. 29 ;
poules grasses, la couple, Ofr. ■»» ; poules maigres
3 fr. 50. " *
A propos de la croix du Calvaire. —
Tandis que la municipalité Gherbourgeoise,
dans un but étroit et mesquin, cherche à
ennuyer les catholiques et décide, sous pré
texte de neutralité, d’enlever la croix du ci
metière, à St-Hilaire, au contraire, le Conseil
municipal a agi tout autrement : il existe
dans la Lande un magnifique calvaire qui,
par suite de la construction du nouvel hos
pice, se trouve entièrement masqué et n’est
plus accessible aux habitants. Un conseiller,
M. Almin, en demanda donc le transport au
cimetière, qui en est dépourvu. L’assemblée
communale, après discussion de la question,
ne voulut pas, par crainte de briser la croix,
la faire transporter elle-même ; mais elle a
donné toute latitude aux paroissiens de faire
exécuter ce travail délicat, et a promis do
réserver dans le champ du repos un endroit
à cet effet.
Cette attitude libérale est à rapprocher du
sectarisme de M. Mahieu.
VIREY. — Vol. — M. Cheval, maire de
Virey, avait acheté dernièrement un rouleau
de grillage en fil de fer, pour faire une clô
ture, et avait déposé son acquisition dans un
des communs de son habitation. Dimanche
matin quelle n’a pas été sa surprise do
constater que le tout avait disparu. M. Che
val, qui avait 20 mètres de grillage, estime
ce larcin à une trentaine de francs.
BARENTON. — Accident mortel. —
La semaine dernière, le petit train Renard
qui fait le service des matériaux provenant
des mines de Barenton à la gare du Teilleul
se trouvait sur la route quand une voiture
contenant trois personnes passa. Le cheval
eut peur de la locomotive, se cabra et prit
le mors aux dents. Le conducteur, M. J.-B.
Ilamelin, cultivateur à la llaute-Bine, es
saya de maîtriser l’animal. Il n’y parvint
pas et fut même projeté violemment sur ïe
sol où il se fit de très graves blessures. La
bête continua toujours sa course folle. A un
moment donné le véhicule versa et les deux
autres voyageurs, une femme et un sieur
Dorenlaur de Ger, tombèrent sur la chaus
sée. Celui-ci, dans sa chute, se démit une
épaule. Le cheval brisant les brancards de
la voiture, continua h galopper et ne fut
maîtrisé que loin des lieux de cet accident.
L’état de M. Ilamelin loin de s’améliorer
s’est au contraire aggravé de telle sorte que
le malheureux est décédé, des suites de ses
blessures.
LE TEILLEUL.— La foire Ste-Patrice.
— L’autre lundi, se tenait au Teilleul, la
foire Ste-Patrice. Bien, que la température
fût peu encourageante, et que la pluie fût
tombée une bonne partie de la nuit, de nom
breux cultivateurs s’étaient rendus à cette
réunion agricole et avaient amène quantité
de bestiaux de telle sorte que les différents
marchés furent en général bien approvision
nés. Néanmoins la vente fut assez difficile
en raison du peu d’acheteurs et de la pénu
rie de fourrages qui, à cette saison de Fan-
née, commence à se faire sentir. Les cours
furent de ce fait légèrement inférieurs à ceux
de la dernière foire d’Avranches. Les bœufs
gras et les vaches d’herbages, en nombre
respectable, valaient les uns de 400 à 500 fr.
et les autres de 250 â 300 fr. ; les veaux s’en
levaient sur le pied de 0 fr. 90 le kilog. en
baisse de 0 fr. 10 ; les brebis trouvaient ac
quéreur à 1 fr. le kilogr. sur pied ; les petits
agneaux de lait étaient cédés à 10 fr. pièce
’ en moyenne ; quant aux petits porcs, on les
cotait â 30 fr. pièce, et les porcs gras de 1 fr.
à 1 fr. 10 le kilogr. sur pied.
Par suite de l’affluence fiu monde, les au
bergistes, dont les cours étaient trop petites
pour remiser chevaux et voitures, ont fait
d’excellentes recettes, et le commerce local
| a écoulé quantité de marchandises.
Société d’agriculture. — Concours de
taureaux . — Résultats. — .5 animaux! pré
sentés : i r,B prime, 80 fr,, à MM. Emile Le-
boulanger, du Teilleul ; 2 e , 50 fr., Arsène
Montgodin, du Teilleul ; 3 e , 30 fr., Auguste
Gallouin, de Ferrières ; 4®, 20 fr., Victor
Milars, de Heussé. Mention à M. Emile Le-
boulanger, sus nommé.
JUVIGNY. — Commencement d’incen
die. — Samedi soir, vers 4 heures, un côm-
ni
étincelles parties de la cheminée de la forge,
s’est déclaré chez M. François Bouillant,
charron à Juvigny. L’alarme fut donnée
aussitôt et avec l’aide de voisina le sinistre
qui avait pris naissance sur la toiture eu
chaume, fut circonscrit. Les dégâts attew
gnènt â peine 100 fr.
Police Correctionnelle de Certain
Audience du samedi 16 mars
SoMPiïevaî. — Dangereux vagabond .—Emile
Thomas, 50 ans, colporteur, sans domicile fixe,'
se présentait le 12 courant chez M. Beaugeard,
adjoint au maire, et le menaçait de briser les
carreaux de son habitation s’il ne lui remettait
pas sur le champ 25 centimes. Cet exploit lui
vaut en correctionnelle 15 jours de prison, non
compris les dépens.
— Vol. — Un chemineau, répondant au nom
de Roux, passant la semaine dernière dans
une rue de Sourdeval, aperçut pendue au ma-
S asin de M. Pierre Jouan, chiffonnier, une peau
e martre qui le tenta. La prendre, la faire dis
paraître dans son bissac, fut l’affaire d’un ins
tant. Malheureusement pour lui, il avait été vu
par une voisine. La gendarmerie prévenue
l’arrêta et le eonduisit à Mortain, où il a récolté
samedi 15 jours de prison, plus les dépens.
Salnt-lHaHSnde-jLan^es. — Coups. —
Le 20 janvier dernier, un sieur Julien Chassé,
demeurant à les Besnardais en Saint-Martin-
de-Landelles, revenait d’une vente mobilière où
il avait fait l'acquisition d’une chaise. En route
il rencontra un de ses voisins avec qui il vit en
mésintelligence, nommé Martin ; il se lança sur
lui, lui porta force coups de pied et de poing et
finalement lui fractura un bras. Le père^ du
battu faillit subir le même sort; Cet homme
terrible appelé à s’expliquer sur ces faits de
vant le Tribunal, a gagné pour sa brutalité 60
francs d’amende et les dépens.
tf
nvDvnmifl
Dépêche téléphonée le 56 mars, à midi
Le Conseil des Ministres s’est réuni hier
après-midi sous la Présidence de M. Fallières.
Pour la question du Maroc, il a été décidé
que la France occupera Oudja jusqu’à ce que
satisfaction lui ait été rendue au sujet de l’as
sassinat du B r Mauchamp.
— Bu Petit Parisien. — Le ministre da
France à Tanger remettra aujourd’hui les récla
mations de la France aux représentants des puis
sances.
—> De Tanger aux Journaux. — Le gou-
vérnement Marocain refuse d’aider la police a
retrouver les assassins du D r Mauchamp et con
tinue à exciter la population contre les Français.
— Le général Langlois, sénateur, ancien
membre du Conseil supérieur de la guerre, in
terpellera le ministre sur la disgrâce du général
Banîoud.
Saint-Lo. -- imprimerie de Basse-Normandie. >
n nm *
Le Gérant : G. VERITE
——.— - » — «
Ce que dit ce jardinier
a son importance
Je crois que je dois vous informer des résul
tats que les pilules Pink m’ont donnés. Elles
m’ont fait beaucoup de bien et je les recom
mande à toutes les personnes à qui j’entends
dire qu’elles sont fatiguées, anémiées. » Ainsi
écrit M. Marcel Ilouy, jardinier à Villa Sain N
Jacques par Melun.
• (Cl. Gabriel, Melun).
JW. Marcel Ilouy
« En cè qui me concerne, ajoute-t-il, j’étai>
profondément anémique. Cela avait débuté
par d’abondants saignements de nez. Puis je
suis devenu pâle. J’ai perdu l’appétit, mes for
ces ont graduellement diminué. Je n’ai plus pu
travailler avec autant d’énergie qu’autrefois ;
dès que je me mettais au travail des points de
côté me coupaient la respiration. J’ai eu très
souvent la migraine, la nuit je dormais mal et
enfin je n’ai pu presque plus manger, car mon
estomac refusait la nourriture. Les pilules Pink
m’ont heureusement rapidement guéri. Elles'
m’ont redonné des forces, une bonne mine, un
excellent appétit, un bon estomac. »
Ce que dit ce jardinier a son importance. Si
vous éprouvez les mêmes malaises que lui vous
serez satisfait d'apprendre que les pilules Pink
peuvent vous en débarrasser vite et bien. Si
cette indication ne vous est pas utile aujour
d'hui, elle pourra vous servir demain, ou bien
vous pourrez encore la donner à un de vos pa
rents, un de vos amis. Remarquez bien que
nous apportons toujours la preuve de ce que
nous avançons.
Les pilules Pink «ont souveraines contre
l’anémie, la chlorose, -la neurasthénie, la fai<
blesse générale, les maux d’estomac, rhuma
tismes, névralgies, sciatique. Elles donnent des
forces.
Elles sont en vente dans toutes les pharma
cies et au dépôt : Ph ic Gablin, 23, rue Ballu,
Paris. Trois francs cinquante la boîte, dix-sept
francs cinquante les six boîtes, franco. 7
— -f * ^
Coutumes i
de Semaine-Suinté,
S\ ■: - ;v -i-
_ M )
Là légende des cloches. — Quelques origi4
nales coutumes de par le monde catholi -j
que. — Les « Pasos r des processions
espagnoles de la semaine sainte. î
Que de chQ.ses,elles vont avoir â dire, cette»'
année, les cloches retour de Rome, à là/
suite de cette « Savoyai’de », leur colossal
chef de file, qu’on vient de hisser sur le»!
faîte de là basilique du Ôacré-Coeur du
Montmartre pour lui permettre de prendra
plus aisément son vol ! • !
Quoi qu’il en soit, ce voyage légendaire*
de toutes les cloches de la chrétienté so;
donnant rendez-vous à Rome, où elles vonK
« sur les aiies des anges » se Taire bénir le;
Jeudi-Saint pour revenir la veille de Pâques**-
à leur poste de vigie au piilieu de la paroisse,)
est bien, avec Noël, une dès plus poétiques*
traditions de l’Eglise. Tous les enfants ontj
écouté d’une oreille attentive lo récit dj
cette pérégrination merveilleuse confirmé#
par le silence des grandes voix de bronzé*
tous avant manqué par malheur leur départe
ont voulu les voir rentrerai! clocher et ils
les ont vues par suggestion naïve. I
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