Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1901-10-24
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 octobre 1901 24 octobre 1901
Description : 1901/10/24 (Numéro 5685). 1901/10/24 (Numéro 5685).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
'LA CROIX
Jeudi 24 Octobre 190!
générale, ni le gouvernement ni la majorité ne
lui ont donné aucun encouragement.
L'Echo de Paris' t
Lorsque nous écrivions que la politique du
gouvernement, politique d'encouragement aux
agitations socialistes et de tolérance pour des
actes qui n'auraient jamais dû être laissés
pans répression, était la cause de la situation
dangereuse d'aujourd'hui, nous étions donc
ïlans la stricto vérité. Le langage tle M. Viviani
Alarmant que les revendications des mineurs
ont été encouragées par M. Millerand, vient
confirmer nos appréciations.
Cette querelle entre les socialistes et le Ca-
fciitet est-elle sincère, ou seulement destinée à
montrer aux ouvriers que leurs députés ne les
abandonnent pas? Peu importe une scène de
plus dans la comédie parlementaire, mais il
faut retenir la déclaration de M. Viviani parce
qu'elle est l'expression exacte de cette réalité:
a responsabilité d'une grève générale incom-
berait au ministère de « défense républicaine».
La minimum de revendication
Dans la Petite République, M. Jaurès
adjure le ministère d'accorder au moins
un minimum aux revendications ouvrières
II n'est que temps, mais il est encore temps
Se sortir de la situation difficile et presque tra-
gique où la République et la classe ouvrière
sont acculées par de trop longues tergiversa-
tions. Oui, si tous les républicains, si les mi-
nistres savent mettre l'intérêt le plus évident
de la République, le droit le plus certain du
prolétariat au-dessus d'une sorte de faux point
d'honneur gouvernemental.
Il y a un fait certain et qui domine toute la
crise c'est que M. le président du Conseil a
pris envers les ouvriers mineurs l'engagement
Je plus précis.
SI. Jaurès rappelle que M. Waldeck-Rous-
teau s'est engagé à étudier la question dela
Journée de huit heures t
Ainsi, il ne s'agit pas d'une simple mise à
l'étude, ce qui eût été une sorte de mystifica-
tion. Si le gouvernement s'engageait devant la
Chamnre à étudier la réforme, estait pour lui
demander de la résoudre. Le gouvernement
s'est donc engagé à porter devant la 'Chambre
des projets de loi, non pas, il est vrai, sur le
minimum de salaire, mais sur les retraites et
sur la limitation légale de la journée do travail
dans les mines. Et il doit porter ces projets
assez tôt pour que la Chambre puisse les exa-
miner et aboutir à une décision, à une solution.
Voilà la promesse solennelle faite par le gou-
vernement.
Dans l'état présent des esprits, il est encore
possible de trouver une solution, d'adopter une
jformule do réforme qui, sans heurter trop vio»
îemment les timidités de la majorité républi-
raine, donne aux ouvriers mineurs une satis.
faction précise et substantielle.
Dans quelques jours peut-être, il sera trop
tard. Que la classe ouvrière garde son sang-
froid. Qu'elle se prépare, si elle y est acculée, à
Soutenir son droit avec fermeté, avec unani-
jrrite, sans se laisser aller aux excitations et
lux intrigues de ceux qui, en l'armant de
limulacres de fusils, lui témoignent le mépris
jrofond où ils tiennent et sa cause et sa vie.
ÊCIÔS MJHdUES
gne démission
Le Nouvelliste de Bordeaux annonce que
)o lieutenant-colonel Meyret, ancien adjoint au
inaire d'Angoulême, vient de donner sa démis-
sion de président de la Societé dès Sauveteurs
jmédaillés de la Charente.
Cette démission serait motivée par la décision
âe cette Société, prise contre l'avis de son pré-
sident, de figurer avec son drapeau à la fête
fies Vétérans, à laquelle doit assister le général
André.
Le lieutenant-colonel Meyret. lorrain, préfère
se retirer, dit le NcuvellUte. que de paraîtra
s'associer à une manifestation qù'i) considère
comme viciée d'avance par le contact du désor-
ganisatsur de l'armée française.
(Election
gis. §d&seil d'arrondissement
Dimanche a eu lieu une élection au Conseil
d'arrondissement dans le canton de Pionsat
"Puy-de-B0me).
Le D' Depoux. radical ministériel, a été élu
car î 13G voix contre 1 087 à M. Piadon, répu-
blicain.
Au mois de juillet dernier. le 21, M. Pradon
Avait été proclamé élu par 1 008 voix ejntre993
au D' Deponx. L'élection fut annulée.
igDepuis, grâce à une pression officielle exces-
bîvc ue la part de l'administration préfectorale,
se ministériel recrutait une centaine dj voix.
Il est à remarquer ique le candidat modéré
^tint_79_yûbc de plus qu'au 21 juillet.
ÈQHQS Hb SËNA T
L'INTERPELLATION BERENGER
Contrairement à ce que tous les journaux ont
annoncé, il est inexact que M. Bérenger doive
dt-poser une interpellation sur la création par
décret des Conseils du travail.
Il se contentera de demander la nomination
«l'une Commission spéciale pour examiner le
j-rojet de loi qu'il a deposé à ce sujet.
LA LOI FALLOUX
M.Béraud,sénateurdeVaucluse,annoncaithier
t'ans les couloirs son intention de déposer, au
premier jour, une proposition de loi tendant à
l'abrogation pure et simple de la loi Failoux
sur l'enseignement.
̃* r r 1- ̃
CE CONSEIL GÉHÉRAL DES BOUCHES-DU-RHONE
Le Conseil général des Bouches-du-Hhône a
adopté le vesu tendant à ce que les Chambres
veuillent bien repousser tout projet pouvant
avoir pour conséquence 1» l'augmentation du
prix du pain; 2» l'amoindrissement de l'autorité
•municipale en matière do taxe officielle du
pain ou de tous autres aliments de première
nécessité et que le Parlement maintienne, en
outre, â l'autorité municipale, les droits qui
îui sont conférés par la loi des 19 et 23 juil-
let 1791.
121 FEUILLETON DELA « CROIX »
24 octobre 1901
liJlfflliptfêS
(SOOlflJÎ D'ESTOC ET DE TAILkE)
Un sourd grognement traverse les
groupes quand ils voient les derniers
venus leur brûler la politesse.
En effet, l'officier de service a reçu
tordre de les conduire dans le saloa par-
ticulier du duc.
Là, Philippe est si troublé qu'il laisse
Choir la cassette sur le tapis. Au même
instant la porte s'ouvre et un gracieux
jeune homme, de taille moyenne, mais
robuste et nerveux, sous une apparence
un peu efféminée, les convie à s'asseoir.
Je vous écoute, Monsieur de Bresse.
Emu, Philippe remercie le duc de son
accueil inespéré et il lui fait part, sans
rien cacher de ses fautes, des aventures
dont il veut à tout prix obtenir le pardon.
Ah! Ah! Vous cherchez noise à
M. do Richelieu, il vous en coûtera cher,
Monsieur le vicomte.
Ohl Monseigneur, suis-je donc
perdu ? 9
J'espère que non, mais vous savez
jjue Son Excellence est impitoyable pour
îes fauteurs de troubles. A-t-ellc tort?
CHAMBRE
DES DÉPUTÉS
Séance du mardi 22 octobre (suite)
L.a proposition Basly
sir le minimum de salaire
dans les mines (suite)
Après M. Bouveri, SI. Gay intervient dans le
débat, en s'étonnant de l'intervention contre le
gouvernement et le ministre du Commerce de
leurs alliés d'hier.
En termes brefs et précis. H fait ressortir
toutes les difficultésquesouléventles réformes
qu'exigent les ouvriers et que M. Basly a con-
densées dans sa proposition.
Le gouvernement, évidemment, tout en n'en
repoussant pas l'urgence, est hostile au fond
même de la proposition.
L'urgence est mise aux voix et votée à mains
levées.
Le président va mettre aux voix le renvoi
de la proposition a la Commission du travail,
mais M. Castelin fait remarquer que ce serait
là un vote obscur, aboutissant à un ajourne-
ment indéfini.
En conséquence, il réclame la discussion
immédiate. d'ailleurs demandée par M. Basly,
lors du dépôt de sa proposition.
M. Basly lui-même se montre sceptique sur
l'ardeur de la Commission du travail qui, inac-
tive pendant un an, aurait du mal a se mettre
à la discussion du projet qui lui serait renvoyé.
Après brève riposte du président de cette
Commission. M. Dubief, qui vante son activité
et les résultats obtenus par elle. la priorité est
refusée a la discussion immédiate parC21 voix
contre 254 et la proposition renvoyée à la
Commission.
C'est une première victoire pour la gouver-
nement.
Nous passons à d'autres exercices.
Les menées anarchistes
C'est d'abord le citoyen Dejeante, qui vient
proposer d'abroger la loi sur les menées anar-
chistes.
La lecture de son exposé des motifs, couverte
par le bruit des conversations particulières, ne
provoque pas la moindre émotion, par l'excel-
lente raison qu'on ne l'entend pas.
M. Waldeck-Rousseau, de son banc. re-
pousse la demande d'urgefice, qui ne réunit
que 132 voix contre 403.
Les Interpellations
M. Desotianel énumere les nouvelles inter-
pellations qui, au cours des vacances, sont
venues se greffer sur les anciennes.
Divers membres, M. Lasies pour son inter-
pellation visant l'application de la loi des bois-
sons, M. Holtz pour la sienne sur les employés
de chemins de fer, M. Pastre, pour la sienne
sur les mesures prises contre les instituteurs
et professeurs socialistes. M. Julien Goujon
pour caile qui a trait aux incidents de la Légion
d'honneur, demandent la mise en tête de
l'ordre du jour.
M. Lasies insiste notamment, en se plaignant
de l'application arbitraire de la loi sur les bois
sons, qui ruine certaines régions; si le déba"
venait vendredi, il serait liquidé en vingt mit
nutes. •
A quoi M. Caillaux répond en demandant le
maintien de l'ordre antérieurement fixé, et qui
n'existe plus, puisqu'il s'agit précisément d'en
fixer un,
Malgré le ministre et par 334 voix contre
335, le débat soulevé par M. Lasies est fixé en
tête de la séance de vendredi.
L'interpellation Holtz est mise au second
rang.
L'enseignement secondaire
Le ministre de l'Instruction publique, M. Ley-
gues, vient réclamer la discussion retardée
jusqu'ici, de l'interpellation de M. Ribot sur
l'enquête relative à l'enseignement secondaire.
Ce débat, qui touche aux plus hauts intérêts
du pays, ne pourrait être plus longtemps re-
tardé sans un grave préjudice.
It importe donc de le hâter.
M. Ribot intervient dans le même sens une
enquête de dix-huit mois, à laquelle ont pris
part les hommes les plus [qualifiés s'occupant
de l'enseignement, a donné des résultats que
la Chambre se doit de ne pas rendre vains.
L'orateur demande donc la fixation au 8 no-
vembre.
Pour M. Pastre, les faits particuliers concer-
nant les professeurs frappes pour manifesta-
tions socialistes trop accentuées sont plus im-
portantes que le débat général demandé par le
ministre et doivent être discutés les premiers.
Mais. déclare M. Bourgeois, la grande inter-
pellation demandée est d'un intérêt primordial
et n'a aucun caractère politique.
Il faut donner au ministre des Indications
fermes sur la direction à donner à l'enseigne-
ment universitaire, sur les programmes à éta-
blir et qui, entre la Commission d'enquête et la
Commission supérieure de l'enseignement, ont
soulevé des appréciations opposées.
C'est l'intérêt de l'enseignement laïque qui
esten jeu, et que la Chambre ne doit pas perdre
de vue.
Une date précise et prochaine s'impose donc.
Pendant que M. Massabuau s'étonne qu'on
fasse la Chambre juge de programmes d'ensei-
gnement, M. Viviani est'me très regrettable
une discussion qui s'étendra de semaine en
semaine, et sera presque impossible à suivre
et à terminer utilement.
Il demande la jonction du débat à la discus-
sion du budget de l'instruction publique.
M. Pelletan trouve ces solutions également
insuffisantes; celle du ministre supprime le
droit d'interpellation en prenant un grand
nombre de séances, celle de M. Viviani nuira
gravement au vote du budget.
Mieux vaudrait ajourner à des heures plus
propices un débat académique, et préparer des
réformes autrement utiles.
La motion Viviani est repoussée.
Une transaction est proposée par M. Couyba.
A partir du 23 novembre, toutes les séances
du matin, sans interruption, seraient consacrées
à l'interpellation désirée par MM. Leygues, Bour-
geois, Ribot, etc.
La transaction est écartée; par contre, on
adopte celle de M. |Muzet, consistant à fixer
au 22 novembre le commencement de cette
discussion, et à la poursuivre ensuite à toutes
les séances.
Mais MM. Chenavaz, Zévaès et autres veu-
lent à toute force que ia Chambre grossisse ce
débat de leur interpellation antédiluvienne sur
la protection de l'école laïque.
Les deux questions n'ont rien de com-
mun 1 déclare M. Ribot; et, sur ce mot, la
presque unanimité des membres présents re-
pousse la jonction proposée.
La crise viticole
L'interpellation de M. Narbonne sur la crise
viticole est fixée à vendredi. après celle de
M. Holtz sur les agents des chemins de fer.
La révocation da général Davout
M. Julien Goujon demande la fixation au
Non certes, répond Philippe em-
porté par sa générosité. Oui, je suis un
grand coupable, mais j'ai pensé à ra-
chetermes erreurs.
Ah I ah! Monsieur le Gascon vous
êtes donc pour la politique des compen-
sations. Enfin, voyons toujours votre
caution?
Voici, Monseigneur, fait le mous-
quetaire en présentant à genoux la petite
boîte de fer. Veuillez prendre connais-
sance de son contenu, et remarquez que
les plis sont inviolés et toujours revêtus
de leurs cachets de cire.
Qu'importe et pourquoi tant de
précautions! fait avec surprise M. de
Luynes?
Un silence angoissant pèse sur les
spectateurs de cette se ènc. Le duc feuil-
lette les parchemins et semble ne pas
soupçonner leur importance. Formules
de poudre et de poison Cent cerveaux
creux lui ont déjà soumis des préparar
tions absurdes et funestes.
Tout à coup il déplie le plan du Louvre,
lit les annotations, relie entre eux les
cinq documents et pâlit
Qu'est-ce à dire, demande-t-il d'une
voix stridente et plus effrayé encore qu'il
ne le veut paraître.
Monseigneur, veuillez prendre con-
naissance de ce placet que j'ai rédigé
pour notre bien-aimé roi. Vous y trou-
verez les noms des complices et la marche
de ce complot dont l'intrigue, nouée au
château de îîajac, avorta, grâce à; mon
8 novembre de son interpellation sur la révo-
cation du général Davout au Conseil de l'Ordre
de la Légion d'honneur, et son remplacement
par le général Florentin.
M. Paschal Grousset. Ce n'est pas sérieux!
M. Julien Ooujon. J'estime que ce qui
touche à la Lésion d'honneur est toujours sé-
rieux (Applaudissements sur de nombreux
bancs) et que tous les bons Français doivent
respect àune institution qui intéresse l'honneur
national même.
J'espère que la Chambre acceptera la date
proposée par moi, et à laquelle le garde des
Sceaux ne fait pas d'objection.
M. Debusay demande la mise a la suite de
toutes les interpellations auxquelles la Chambre
n'a pas encore fixé de date.
Protestations de M. Coutant, qui doit inter-
peller surdes concessions illégalement accordées q
par le gouvernement, à la sollicitation de cer-
tains députés et de sénateurs.
Autres protestations de M. Sembat pour qui
des explications sur les affaires exterieures,
notamment sur les difficultés avec la Turquie,
s'imposent sans retard.
Sur quoi, la proposition Debussy est re-
poiisée, ainsi qu'une autre de M. Auge, tendant
a inscrire toutes les interpellations actuelles &
la suite de celles déjà fixées à une date spé-
ciale.
On revient A M. Julien Goujon et à la Légion
d'honneur M. Doumergue. ministériel intrai-
table, ne demande rien moins que le renvoi
de ce débat après toutes les interpellations
déposées 3A6 voix contre 24» adoptent cette
motion.
Cela fait. les explications demandées par
M. Sembat sur les affaires de Turquie sont
fixées au 15 novembre,
Programme de travail
II y a lieu d'établir maintenant un programme
de travail.
M. Waldeck-Rousseau voudrait voir terminer
d'abord le débat sur l'admission temporaire,
puis aborder le projet sur la marine marchande.
Il en est ainsi ordonné, et la séance est levés
i 7 h. 1/2.
DÉPUTÉ CAMBRIOLEUR
Nous annoncions hier, d'après un de nos con-
frères du matin, qu'un député aurait été pris en
flagrant délit de vol d'une pièce de soierioau pré-
judice d'un grand magasin de nouveautés, et
que ce peu honorable représentant aurait été
conduit au commissariat, puis relâché.
A la préfecture de police et au parquet, on
affirme ignorer complètement cette affaire.
Je ne sais rien à ce sujet, déclare M. Lé-
pine. Et si je savais quelque chose, ajoute-t-il
en riant, je ne dirais rien.
LA TOURNÉE DE M. REVOIL
M. Revoil est arrivé à Saïda à 11 heures.
Après avoir reçu les hommages des munici-
palités dont les communes sont échelonnées
sur le parcours de Mascara à Saïda, le gou-
verneur a été reçu à la çare par le maire et
le Conseil municipal qui font ressortir qu'il
y a autour de Saïda d'immenses étendues
fertiles mais incultes par manque de voies
de communications. Ils ajoutent que la sécu-
rité est précaire.
M. Revoil répond qu'il étudiera les ques-
tions, mais il appartiendra surtout aux délé-
gations financières de donner les moyens
pour exécuter les travaux.
« Vous pouvez, dit-il, compter sur mon
profond dévouement aux Lntërêtsde l'Algérie
et de Saïda, cette fille de Lamoricière. »
Le général de brigade O'Connor s'estjoint
au cortège pour accompagner M. Revoil à
Djennan-Eddar.
LE NOUVEAU PRÉFET MARITIME DE BREST
L'amiral Roustan, nommé préfet maritime et
gouverneur de Brest, a pris nier possession de
son commandement au milieu d'une grande
affluence.
Après avoir reçu, à 9 heures, les eontre-ami-
raux Barbevrac et Melchior, le général Larnac
et l'état-major de la préfecture, l'amiral Rous-
tan, accompagné d'un brillant état-major, s'est
rendu au port de guerre. Les troupes de terre
et les troupes coloniales, sous les ordres du
général Pennequin, rendaient les honneurs.
A l'entrée du port, la batterie de la Pointe
tire 11 coups de canon.
L'amiral Roustan a reçu ensuite à la préfec-
ture les autorités civiles et militaires, puis a
adressé un ordre du jour à tous les services,
dans lequel, après avoir fait l'éloge de l'admi-
nistration bienveillante et éclairée de son pré-
décesseur, le vice-amiral de Courtilhe, il déclare
cm'il est décidé à marcher dans la voie qu'il a
suivie, et, à cet effet, il fait (appel au précieux
et efficace concours de tous.
Le vice-amiral Roustan rend ensuite hom-
mage à l'excellent esprit et au patriotisme du
personnel ouvrier de 'arsenal. dans lequel il a
ta même confiance que dans nos vaillantes
troupes de terre et de mer, et il se plaît à
l'assurer. dit-il, comme nos marins et nos sol-
dats, de toute sa sollicitude.
LES GRÈVES
LES GRÈVES
Albi. Hier matin, une délégation des ou-
vriers fouleurs s'est présentée chez MM. Du-
rand et Carre pour exposer les desiderata.'
Les patrons ont refusé la discussion, décla-
rant être dans l'intention de se passer des fou-
leurs et avoir recours aux macuines. La délé-
gation s'est alors retirée.
Barcelone. La Société des graveurs de
cylindres pour gaufrage a présenté aux patrons
un programme de travail répondant, suivant
elle, à tous les intérêts. Si les patrons n'ac-
ceptent pas ces çonditions,la grève sera dé-
clarée. Cette grère occasionnerait d'immenses
dommages aux fabriques catalanes.
GUERRE ET MARINE
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
Le général Rungs. commandant la 48* bri-
gade d'infanterie, noa installé, est nommé com-
mandant d'armes du camp de Ctiâlons, en rem-,
placement du général Radiguet, mis en dispo-
nibilité, sur sa demande, pour raison de santé.
UN NOUVEAU TRANSPORT
̃Cherbonr^, 28 octobre. Le transport Loiret,
acheté à l'industrie, complètement modifié en
transport de l'Etat, en remplacement de la
Caravane, coulée au Japon, a terminé ses tra-
vaux d'armement.
II est sorti ce matin de l'arsenal pour faire
sorr règlement de compas sur rade. n. entre-
prendra incessamment son premier voyage.
concours et à celui de mes amis. Si Mon-
sieur de Richelieu veut envoyer ses
exempts à la rue de la Femme-sans-
Teste, ils reconnaîtront la véraeïté de
mon récit.
Mais savez-vous bien, Monsieur de
Bresse, que vous venez de rendre un
inestimable service au royaume! Atten-
dez-moi une minute. Je veux introduire
une personne que j'aime beaucoup et
qui vous veut du bien.
Le duc se lève vivement et soulevant
une lourde portière des Gobelins, il
appelle
Mon cher Père Athanase, s'il vous
plaît! 1
Toi ici, mon pauvre enfant, pro-
nonce le bon religieux en entrant dans
le salon.
Oui, moi. et repentant, croyez-le.
Il est bien temps, vraiment, après
toutes tes sottises 1
Jecrqis, intervient le duc, que votre
protégé les a réparées. Il vient de sauver
son pays d'un effroyable malheur et
notre roi de la mort. Demeurez tous
chez moi jusqu'à mon retour. Je vais au
Louvre de ce pas.
Le lendemain de cette journée drama-
tique, M. de Boisgourdi, en son logis 1
fêtait la grâce de son cher de Bresse.
M. de Richelieu, bien qu'il n'aimât pas
beaucoup ces diables à quatre de M. de
Tréville, avait mandé le matin même le
mousquetaire, et là, avec cette ironie qui
ANGLAIS & BOERS
&e plan de it fâtt
L'Agence Reuter qui, il y a quelques
jours, iaisaitconnaître les rumeurs relatives
à une blessure grave et même à la mort du
général de Wet, annonce aujourd'hui que de
Wet, qui n'est pas mort, comptait envahir le
Natal ou servirait d'appui aux rebelles du
Cap en prenantl'offensive le long de l'Orange.
La même Agence assure que de Wet va
suivre ce dernier plan, qu'il aurait, d'accord
avec Botha et Steijn, décidé d'organiser le
soulèvement général des Africanders de la
colonie du Cap en leur donnant ainsi un
chef de façon à ce que les Transvaaliens, les
Orangistes et les Africanders concourent
ensemble à la défense générale.
Kruitzinger, qui a disparu depuis quelque
temps de la colonie du Cap, serait aussi en
conférence avec de Wet pour la réalisation
du même plan.
£ss csmnaados de $£a:itz et fèhêton
Piquetberg-Road, 17 octobre. LecornmaBtlo
deMaritz et d'autres commandos, qui opéraient
ces temps derniers au sud de Glanwilliam, bat-
tent en retraite devant les colonnes anglaises.
Les Anglais ont trouvé hier sans défense la
forte position de Towenty-Four-Rivers.
Les Anglais croient que les Boers vont se
rejeter dans le Bushmen-Land, où il sera très
difficile de les poursuivre.
£es renforts
Londres, 23 octobre. Le Dailp iarprets
croit savoir que lord Kitchener a demandé
d'urgence des renforts de cavalerie. Il réclame
des hommes bien exercés.
Londres, 98 octobre. Le Colonial Office
annonce que 200 hommes destinés au corps de
police sud-africaine sont partis samedi de
Southampton, et qu'un autre fort détachement
sera expédié au mois de novembre. pour la
constitution duquel il fait appel aux engage-
ments volontaires.
tBap&ttiement de blessés
Palmas {Canaries), 23 octobre. Le trans-
port anglais Britania est arrivé venant du
Cap, conduisant à Londres 627 blessés ou ma-
lades.
Le vaisseau-hôpital Limiar est arrivé aussi
avec 849 blessés.
La disgrâce du général Buller
TJn ordre du roi Edouard VII vient de relever
de son commandement sir Redwers Buller, qui
est mis en demi-solde.
Le 10 octobre, le général Buller avait prononcé
un discours qui fit du bruit, dans lequel il cri-
tiquait très vivement la conduite de ses supé-
rieurs pendant les premiers mois de la cam-
pagne à l'époque où lui-même commandait un
corps d'armée sur les bords de la Tugela qu'il
fut forcé de passer et de repasser si souvent.
Le maréchal Roberts fit faire une enquête
au sujet de ce discours.
Le général Buller fut invité à donner des
explications.
Ensuite le maréchal Roberts fit un rapport
concluant à une peine disciplinaire. Et le roi a
sanctionné cette décision.
En même temps le roi Edouard VII a nommé
le général French au commandement du 1" corps
en remplacement de sir Buller.
C'est lo général Hildyard qui exercera ce
commandement en attendant le retour du
générai French qui est encore dans ie Sud-
Africain.
GÉNÉRAL FRENCH
Commandant du /« corps d'armée anglais.
Cette disgrâce de sir Redwers Buller est l'objet
des commentaires de tous les journaux qui
louent, en général, la mesure prise. Cepen-
dant, le Daily Express dit que le maréchal
Roberts doit faire connaltre les motifs de sa
décision. D'autres disent que sir Buller méritait
plus d'indulgence.
~T O~
Marseille, 22 octobre. "L'Echo de Chine.
arrivé par l'Indus, donne ces nouvelles do
source chinoise
Suivant une dépêche de Pékin, après les
troubles des Boxeurs dans le Nord, l'année
dernière, tous jes trésors déposés dans les
yamens de Pékin et de Tien-Tsin ont été pillés,
mais le monnaie appartenant aux douanes et
se montant "à plus de 1000000 de taëls, n'a pas
été perdue à cause de la protection des officiers
étrangers de ces circonscriptions, lesquels ont
demandé maintenant aux plénipotentiaires
chinois 200000 taëls qui seront employés au
dragage du grand canal, de manière à permettre
à l'avenir la navigation des chaloupes A vapeur
jusqu'à Pékin.
APPARITION DifcÏARBON AMÉRICAIN
C'est l'année dernière qu'on annonçait les
prochains débuts dans notre vieille France
lui était propre, se campant en face de
Philippe, il lui avait dit
Voyons, une bonne foré pour toutes,
ai-je oui ou non la figure pointue?
Ah Monseigneur avait répondu en
parfait courtisan le mousquetaire, elle
sera comme il vous plaira! 1
Pas de réponse dilatoire, avait in-
sisté le cardinal.
A vous parler franc, Monseigneur,
depuis Orléans je savais à quoi m'en
tenir sur mon imprudent langage. Votre
visage n'est ni rond ni pointu, il est no-
blement ovale 1
Ah 1 ah Monsieur Calumet, avait
repris le cardinal en pinçant l'oreille du
jeune homme, serez-vous sage à. l'ave-
nir. Un conseil, ne montez plus sur
les planches. même pour me tromper.
EPILOGUE •
Pourtant une telle histoire,pour plaire,
ne saurait se terminerhrusquementainsi.
Philippe, las des aventures, s'est retiré
au manoir paternel et il y a vécu de
longues années.
Il a épousé Mlle Annette de Marennes,
et même le bon Père Athanase, qui a tant
fait pour sauver son élève, a béni son
mariage.
Naturellement Jehan enseigne l'es-
crime aux petits garçons de son jeune
maître. Le brave homme porte toujours
les cheveux long», seulement ils sont
devenus blancs.
d'un produit bien inattendu: le charbon d'Amé-
rique.
Le premier chargement de cette houille de
l'autre monde est annoncé pour ces jours-ci à
Rouen. C'est le vapeur Westgate, venant de
New-York, qui va inaugurer la tentative de
concurrence transatlantique aux charbons fran-
çais. anglais. belges et allemands. Qui l'eût
dit? Qui l'eût cru ?.
LES CONGREGATIONS
LES CONGP4ÉGATIONS EN AUTRICHE
L'Agence Havas communique une dé-
pêche de Vienne du 22 octobre résumant le
débat qui s'est élevé au Partement au sujet
de l'installation de Congrégations françaises
en Autriche.
Le ministre des Cultes de l'empire a fait
connaître à ce Parlement que jusqu'à pré-
sent trois demandes d'autorisation seule-
ment ont été faites. Le gouvernement a
donné une seule permission aux Carmélites
de Versailles pour un couvent à Salzbourg.
Il s'agit de 20 religieuses et de 5" Sœurs
converses appartenant à un Ordre autorisé
en Autriche. Au sujet des deux autres de-
mandes, les négociations continuent.
Le ministre rappelle les lois concernant
l'établissement des religieux étrangers en
Autriche, il expose que ceux-ci doivent
s'abstenir de toute polémique à l'égard des
institutions de la monarchie et prouver
qu'ils disposent de moyens de subsistance.
Les demandes en autorisation seront exa-
minées plus rigoureusement.
Aucune demande n'est présentée de la
part des Congrégations françaises pour ac-
quérir l'indigénat, ce qui est indispensable
pour exercer les fonctions spirituelles et
éducatrices.
M. Eisencolb, Allemand radical, a déposé
une motion d'urgence invitant le gouverne-
ment à déposer un projet de loi relatif à la
soumission de tous les Ordres et Congréga-
tions à la loi sur les associations et prescri-
vant que tous les Ordres et Congregations
existants doivent demander l'autorisation;
que rétablissement d'un nouveau couvent
doit dépendre d'un acte législatif et que le
droit d éducation doit être interdit à tous
les Ordres.
LES AVIS DES CONSEILS MUNICIPAUX
Loiret.
Sans se laisser Intimider par d'odieuses
menaces, le Conseil municipal d'Orléans a
émis un avis favorable à la demande d'auto-
risation formulée par les Congrégations sui-
vantes les religieuses Dominicaines, les
Servantes des Pauvres et les Carmélites.
Pour les deux premières, l'avis favorable
a été voté par l'unanimité moins 2 voix,
pour les Carmélites moins 8 voix.
Le maire et les adjoints ont voté en faveur
des trois Congrégations. C.
Vendée.
Le Conseil municipal de la Roche-sur-Yon
a émis a l'unanimité un avis favorable à la
demande d'autorisation des Frères Mineurs
Capucins de Saint-François.
LES PLAINTES DU COMMERCE
Nous lisons dans le Gaulois
Nous croyons savoir que, dans plusieurs
quartiers, les Comités formés pour la dé-
fense des intérêts matériels ont été saisis
des plaintes de commerçants et autres habi-
tants qui se trouvent lésés par la fermeture
des chapelles abandonnées par les religieux
en exil ou dispersés. Les fidèles qui assis-
taient aux offices dans ces chapelles se ser-
vaient chez les commerçants du voisinage,
et on comprend le tort qui leur est fait
maintenant que ces clients n'ont plus l'-ocea-
sion de venir dans leurs parages.
Certains Comités ont déjà décidé de faire
les démarches nécessaires pour que les
chapelles fermées soient rouvertes au culte.
LES PÈRES MISSIONNAIRES DE MARIE
Les Pères Missionnaires de Marie, de Saint-
Laurent-sur-Sèvre. originaires de Vendée,
établis à la Roche-sur-Yon, feront désormais
partie du clergé séculier, et les Pères
étrangers au diocèse rejoindront les étahfis-
sements que la Congrégation possède en
Angleterre et en Belgique.
<ʧ§êi §£èf§é
~
Le pèlerinage à Combreux
Plusieurs journaux, suivant le programme
indiqué d'abord, oat dit qu'à ce pèlerinage
c'était Mgr l'évoque d'Orléans qui présidait aux
cérémonies extérieures, alors que, légèrement
indisposé, Mgr Touchet faisait seulement
partie du cortège présidé par Mgr l'évêque de
Blois. H faut ajouter aussi qu'au regret de
tous le R. P. Lemius n'était pas k Combreux.
Les deux allocutions ont été prononcées par
M. le doyen de Meung et par le R. P. Léon.
MAISON DE FAMILLE
Une Maison de famille est ouverte sous la
direction de M. l'abbé Schall, dans le grand
immeuble occupé autrefois par les Pères de
l'Assomption, 8, rue François I", Paris.
Nous nous empressons d'en informer les
familles chrétiennes, dont Us jeunes gens vont
terminer leurs études à Paris.
Cette maison leur offrira toute sécurité au
point de vue moral. Elis a, en outre, l'avan-
tage d'être située dans un des quartiers les
plus sains et les plus agréables de la capitale.
S'adresser pour tous renseignements, à
M. L'ABBE SCHALL. 4.
8, RUE FRANÇOIS ier, PARIS
(Annuaire pontifical catholique
Par Mgr BATTAND1ER
Un beau volume de 660 pages, avec nom
fcreuses illustrations. Broché, 3 fr. 50, port.Û fr.60.
C RUE BAVARD, PARIS, VIII*
On assure que Saturnin Frangipelle
est devenu marchand d'orviétan et qu'il
mène grand bruit au doux pays de
France, où sa gaieté saine ressuscite les
malades d'esprit et de corps, insen-
sibles aux drogues des autres apothi-
caires.
Les Joueurs de Mystères ne courent
plus les chemins. Ils tiennent théâtre à
Paris, et ce n'est que justice, encore
qu'ils soient bien moins amusants qu'au-
trefois.
La tribu des Djanos regrette toujours
la mort de son jeune roi Birka.
FIN
YANN DE LA Noet."
« MiS éêMêëêSS »
Mon Almanach pour 1902, que nous
avons annoncé depuis un mois, achève de
s'enlever. Comme beaucoup d'autres, la
Croix de l'Allier y ajoute un supplément
local, qu'elle annonce en ces termes
Nous ferons, de notre coté, tout ce que nous
pourrons pour le bondor de gravures, de récits
et de renseignemeats intéressants.
Que nos amis nous aident à ne rien oublier,
et a propager ce petit volume qui, pour un
prix infime, va porter dans tous les foyers tant
Ûe vérités utiles et de renseignements indis-
pensables.
Prix. 0 fr. iB r«unuiilaire. part 9 Ir. 10. Remises
ordinaires 7/U, 15/1*. 70/SO. 150/100..
l Colis-postaux SI dans 3 kilos; &> dans 5 kilos;
475 Au» 10 kilos.
t 5. RVS B.VUIU), PARIS, V$I1«.
iS êéëSS ëS t&&&
L'ARCHiNBE SAINT RAPHAEL
C'est par la Sainte Ecriture et la Tradition que non!
connaissons l'existence et te nom de l'archange saint
Raphaël, l'un des sept esprits bienheureux que Dieu
a préposés au gouvernementdu monde et a chargés df
misions divines auprès des hommes. Son nom
signifie Médecine de Dieu. Il accompagna Tgbie dan?
son merveilleux voyage en apparaissant soas une.
forme humaine. Et c'est lui qui. il des époques déter-
minées, entrait dans la piscine de Beth&éda, à Jnru«
salem, où les malades étaient guérie. La ville de Cor-
doue et plusieurs autres cités ont choisi rarcliang*.
Raphaël pour patron.
CHOIX
WOS AMIS DSFUMTS
M. Victor ViUatel, curé de Peyratle CMleau (Haute-
Vienne), 43 ans. A Limoges. Mme Oaumv, mère de
M le curé doyen de Magnac-Lavai (Haute-Vienne).
Mlle Marie-Lmiise Marc, à Commercy, le u octobre, à
3d ans. M. l'abbé Henri Benoist, chanoine honoraire,
ancien archiprêtre de saint-Omar, le 2r octobre, a
50 ans. M. Antony Laurent, rédacteur à l'Ouest-
Bclair de Rennes, a 44 ans. Mme la comtesse du
Pouget, née de Vassal, a Cazoulès (Dordoçne).
Sœur Paule, née Marguerite rmfréehau, suoerinurc <1»
lhospice de Mussidan (Dordogne). depuis nias de qua-
rante ans. Elle avait reçu une médaille d argent pour
ses longs services et les soins qu'elle donna aux vario-
leuz pendant la puerra de 1870-7). Mme de Villèta,
mère de M. de Villole, sons-directeur de la Société gé-
nérale, et de M. Vabbé de Villèle, vicaira ix Saint*
Honoré d'Eylau, 76 ans. Bezouce (Gard).. c
t
MARIAGES
A Nimes, Mgr Bégutnot a béni, mardi 22, lu m«-
riage de Mlle de Castelnau, fille de M. le comte da
Çasielnau, conseiller général, avec M. de Loty, officier
de cavalerie.
A Nîmes aussi, aujourci'h3-,i 23, est célébré le mot
riage de Mlle Valérie Boiapard. avec M. Daniel Eyraud,
de Bordeaux.
LA « croïxITlustrée »
SOMMAIRE DU NUMÉRO DU 27 OCTOBRE 1901
La glèbe, dessin de Jor^ic. Vertus cachées*
nouvelle de Jean VioLA. illustrations de Per-*
hette. Poignée d'histoires. La maison
aux Gigo.gr.es. roman de G. et M. Rousseau,
illustrations de Jobdic. Aloysius Dupon,
nouvelle de Jeam Sicaux. Travaux de dames.
par Mme XUiifiUEiuTE de Saint-Gexék. Bons
mots. Recettes utiles. Jeux d'esprit, par
Félix Jean. Loin du monde, tableau do
Aiaouard.
Abonnement d'un an 6 fr; pour tes
«bonnes directs de la Croise 4 fr. 5, rue
Bayard, Paris, VIII«.
"Nous envoyons gratuitement un numéra
spécimen à toute personne qui en fait la
demande, 5, rue Bayard, Paris, VIlle.
~¡~
ÇR llR
Morts d'hier
M. le comte Adam Olsoufleff. dans son domaine à?
NikoUkoye, près de Moscou, à 70 ans. M. le frénérr
I Y SheliLovnikoff, commandant la 7» division d'infai
terie rasse, à Saint-Pétersbourg.
Persécution de J'enfance
Pir arrêté préfectoral, l'école publique d~t
filles de Saint-Cirq-Lapopie (Lot) est taicisée.
Le monument du roi Milan
Le ban de Croatie a fait exécuter à AgraflÇ
par ordre de l'empereur François-Joseph, un.
monument funéraire pour la tombe de l'ex-rol
Milan.
Le monument porte l'inscription « îcî reposa
le roi Milan. » Cette inscription est surmontée
des armes de la maison des Obrenbvitch avec
la couronne royale serbe et la devise TetnpUS cl
meum jus.
Ce monument sera prochainement transport»
au mona£îèr« <1* Kroi*shesur la tombe du feu roi.
ËCHOS DE PARTOUT
,n' Le premier timbre à l'effigie du rot
Edouard vu vient d'être émis par le gouvernement d*
Victoria (Australie). Un spécimen de ce itouvaau;
timbre a été exposé à Londres, à la Société philaté-
liste., et a fait sensation, disent nos confrères britan<
niques.
niques. L'inauguration du monument éîavê >.
Rennes, à la mémoire des soldats de terre et de met
morts an service de la patrie, aura lien te 3 no-?«mbre>
au cimetière de l'Est.
n.r,l. Une réunion a «n lieu mardi soir à It
mairie de Pérlgueut, sous la présidence de M. Chasta*
net, félilire majorai, dans le but de créer a PcrK
gueux une école félibrecnne.
Le syndicat des brasseurs du Centre et dit
Midi tient en ce moment son Congrès annuel à Nanteac
Les congressistes sont an nombre d'une trentaine.
La censure ne chôme pas en Autricbe 8
pendant les six premiers mois de cette année, elle
interdit 2 311 publications portint atteinte à la moral»
publique dans ce nombre se trouvent 1 184 cartea
postales illustrées.
L'Union des viiienlfenxs da Var. Société
composée de tous les propriétaires-viticTiltenrs, négo<
̃ciants, courtiers etcominissionnaires du département,
a décidé de tenir sa 5« foire aux vins les 7, 8 et 9 no-
vembre prochain.
Lore Salisbury a quitté hier soit Beau-
lieu pour rentrer en Angleterre où sa famille l'a pr6
cédé depuis' «oe semaine.
*\Ao*V\A
T-A PSI3TB
Gibraltar. La quarantaine est levee
pour les navires arrivant de Naples avec pa-
tentes nettes.
Port-Saïd. On signale un cas suspect
de peste a bord du vapeur Arable., de la
ligne Peninsular and. Oriental, venant da
Marseille. Le malade est un Européen.
ÉPIDÉMIE "dTdYSENTEBIE
L'épidémie de dysenterie s'étend dans la
Finistère et le Morbihan.
Le préfet maritime de Bre3t vient de déclarer
contaminées deux nouvelles communes, Plonay
et Langonnet. Les permissions et congés pour
les communes atteintes sont supprimées pour
les équipages de la flotte et les troupes de
l'armée de terre. On compte actuellement ds
nombreuxdécès.plusieurs centainosrde malades.
« ÉCHOS D'ORIENT (1) »,
Octobre 1901 On ne doit pas
savoir en France qu'il existe en plein terri-
toire français, à Gargùse, dans le départe»
ment de la Corse, une colonie grecque catnoV
lique, émigrée de la Grèce au xvn« siècle efi
ayant conservé jusqu'à nos jours1 sa lani^ue,
ses coutumes et sa liturgie nationales. Cette*
colonie jouit pourtant d'une telle vitalité
qu'elle a pu, vers 1875, fonder à Sidi-Mérouan,
dans la province de Constsntine, un nouveau
centre de Grecs catholiques, en pleine pros"
péri té aujourd'hui.
C'est a narrer l'histoire de cette émigralion
étrange, semée de péripéties nombreuses eC
traversée par des difficultés de toutes sortes
que les Echos d'Orient consacrent plusieurs
pages intéressantes, en suivant les fugitif»
depuis leur départ de la mure-patrie en 1675J
jusqu'à l'an de grâce 1001.
Sommaire I. Les hésyehastes avant Ift
»iv siècle, J. Bois. II. "ïïpigrapïne palestW
nienne, J. Gbumbr-Dura-nd. III. Encora
sainte Marie l'Eg'/pUenne. F. Delmas. <
IV. L'Eglise grecque mclehite catholique
(suite), J. Ciiaro.-j. V. Les évèques de Thes-<
salomque (stiilei, L. Petit. VI. La coloni»
grecque catholique de Gargèse, en Corse.
T. Xanthopoulos. –VII. L«is Apûphthe^mata
Patrum. S. Vkuat. VIII. Nota sur una
lampe chrétienne. 13. Pétbt»è3.– IX. Au pays\
de àioab. L. Triol. X. Chronique la rîéca-^
clenee du papiste, une conférence bulgare. -<•
XI. Bibliographie.
n «m « I ̃ m ̃
lii I.ss Kchos tVOfient paraissent tous tes deux mot*
à la Maison de la Donne Presse, rne Bayard. pat
fascicuijs de M pages iii-i» k rteir colonnes. Prix d»
l'aljontvricent ̃ 67r«oe» vous U..francs et S iranc?
pour l'étrange*.
Jeudi 24 Octobre 190!
générale, ni le gouvernement ni la majorité ne
lui ont donné aucun encouragement.
L'Echo de Paris' t
Lorsque nous écrivions que la politique du
gouvernement, politique d'encouragement aux
agitations socialistes et de tolérance pour des
actes qui n'auraient jamais dû être laissés
pans répression, était la cause de la situation
dangereuse d'aujourd'hui, nous étions donc
ïlans la stricto vérité. Le langage tle M. Viviani
Alarmant que les revendications des mineurs
ont été encouragées par M. Millerand, vient
confirmer nos appréciations.
Cette querelle entre les socialistes et le Ca-
fciitet est-elle sincère, ou seulement destinée à
montrer aux ouvriers que leurs députés ne les
abandonnent pas? Peu importe une scène de
plus dans la comédie parlementaire, mais il
faut retenir la déclaration de M. Viviani parce
qu'elle est l'expression exacte de cette réalité:
a responsabilité d'une grève générale incom-
berait au ministère de « défense républicaine».
La minimum de revendication
Dans la Petite République, M. Jaurès
adjure le ministère d'accorder au moins
un minimum aux revendications ouvrières
II n'est que temps, mais il est encore temps
Se sortir de la situation difficile et presque tra-
gique où la République et la classe ouvrière
sont acculées par de trop longues tergiversa-
tions. Oui, si tous les républicains, si les mi-
nistres savent mettre l'intérêt le plus évident
de la République, le droit le plus certain du
prolétariat au-dessus d'une sorte de faux point
d'honneur gouvernemental.
Il y a un fait certain et qui domine toute la
crise c'est que M. le président du Conseil a
pris envers les ouvriers mineurs l'engagement
Je plus précis.
SI. Jaurès rappelle que M. Waldeck-Rous-
teau s'est engagé à étudier la question dela
Journée de huit heures t
Ainsi, il ne s'agit pas d'une simple mise à
l'étude, ce qui eût été une sorte de mystifica-
tion. Si le gouvernement s'engageait devant la
Chamnre à étudier la réforme, estait pour lui
demander de la résoudre. Le gouvernement
s'est donc engagé à porter devant la 'Chambre
des projets de loi, non pas, il est vrai, sur le
minimum de salaire, mais sur les retraites et
sur la limitation légale de la journée do travail
dans les mines. Et il doit porter ces projets
assez tôt pour que la Chambre puisse les exa-
miner et aboutir à une décision, à une solution.
Voilà la promesse solennelle faite par le gou-
vernement.
Dans l'état présent des esprits, il est encore
possible de trouver une solution, d'adopter une
jformule do réforme qui, sans heurter trop vio»
îemment les timidités de la majorité républi-
raine, donne aux ouvriers mineurs une satis.
faction précise et substantielle.
Dans quelques jours peut-être, il sera trop
tard. Que la classe ouvrière garde son sang-
froid. Qu'elle se prépare, si elle y est acculée, à
Soutenir son droit avec fermeté, avec unani-
jrrite, sans se laisser aller aux excitations et
lux intrigues de ceux qui, en l'armant de
limulacres de fusils, lui témoignent le mépris
jrofond où ils tiennent et sa cause et sa vie.
ÊCIÔS MJHdUES
gne démission
Le Nouvelliste de Bordeaux annonce que
)o lieutenant-colonel Meyret, ancien adjoint au
inaire d'Angoulême, vient de donner sa démis-
sion de président de la Societé dès Sauveteurs
jmédaillés de la Charente.
Cette démission serait motivée par la décision
âe cette Société, prise contre l'avis de son pré-
sident, de figurer avec son drapeau à la fête
fies Vétérans, à laquelle doit assister le général
André.
Le lieutenant-colonel Meyret. lorrain, préfère
se retirer, dit le NcuvellUte. que de paraîtra
s'associer à une manifestation qù'i) considère
comme viciée d'avance par le contact du désor-
ganisatsur de l'armée française.
(Election
gis. §d&seil d'arrondissement
Dimanche a eu lieu une élection au Conseil
d'arrondissement dans le canton de Pionsat
"Puy-de-B0me).
Le D' Depoux. radical ministériel, a été élu
car î 13G voix contre 1 087 à M. Piadon, répu-
blicain.
Au mois de juillet dernier. le 21, M. Pradon
Avait été proclamé élu par 1 008 voix ejntre993
au D' Deponx. L'élection fut annulée.
igDepuis, grâce à une pression officielle exces-
bîvc ue la part de l'administration préfectorale,
se ministériel recrutait une centaine dj voix.
Il est à remarquer ique le candidat modéré
^tint_79_yûbc de plus qu'au 21 juillet.
ÈQHQS Hb SËNA T
L'INTERPELLATION BERENGER
Contrairement à ce que tous les journaux ont
annoncé, il est inexact que M. Bérenger doive
dt-poser une interpellation sur la création par
décret des Conseils du travail.
Il se contentera de demander la nomination
«l'une Commission spéciale pour examiner le
j-rojet de loi qu'il a deposé à ce sujet.
LA LOI FALLOUX
M.Béraud,sénateurdeVaucluse,annoncaithier
t'ans les couloirs son intention de déposer, au
premier jour, une proposition de loi tendant à
l'abrogation pure et simple de la loi Failoux
sur l'enseignement.
̃* r r 1- ̃
CE CONSEIL GÉHÉRAL DES BOUCHES-DU-RHONE
Le Conseil général des Bouches-du-Hhône a
adopté le vesu tendant à ce que les Chambres
veuillent bien repousser tout projet pouvant
avoir pour conséquence 1» l'augmentation du
prix du pain; 2» l'amoindrissement de l'autorité
•municipale en matière do taxe officielle du
pain ou de tous autres aliments de première
nécessité et que le Parlement maintienne, en
outre, â l'autorité municipale, les droits qui
îui sont conférés par la loi des 19 et 23 juil-
let 1791.
121 FEUILLETON DELA « CROIX »
24 octobre 1901
liJlfflliptfêS
(SOOlflJÎ D'ESTOC ET DE TAILkE)
Un sourd grognement traverse les
groupes quand ils voient les derniers
venus leur brûler la politesse.
En effet, l'officier de service a reçu
tordre de les conduire dans le saloa par-
ticulier du duc.
Là, Philippe est si troublé qu'il laisse
Choir la cassette sur le tapis. Au même
instant la porte s'ouvre et un gracieux
jeune homme, de taille moyenne, mais
robuste et nerveux, sous une apparence
un peu efféminée, les convie à s'asseoir.
Je vous écoute, Monsieur de Bresse.
Emu, Philippe remercie le duc de son
accueil inespéré et il lui fait part, sans
rien cacher de ses fautes, des aventures
dont il veut à tout prix obtenir le pardon.
Ah! Ah! Vous cherchez noise à
M. do Richelieu, il vous en coûtera cher,
Monsieur le vicomte.
Ohl Monseigneur, suis-je donc
perdu ? 9
J'espère que non, mais vous savez
jjue Son Excellence est impitoyable pour
îes fauteurs de troubles. A-t-ellc tort?
CHAMBRE
DES DÉPUTÉS
Séance du mardi 22 octobre (suite)
L.a proposition Basly
sir le minimum de salaire
dans les mines (suite)
Après M. Bouveri, SI. Gay intervient dans le
débat, en s'étonnant de l'intervention contre le
gouvernement et le ministre du Commerce de
leurs alliés d'hier.
En termes brefs et précis. H fait ressortir
toutes les difficultésquesouléventles réformes
qu'exigent les ouvriers et que M. Basly a con-
densées dans sa proposition.
Le gouvernement, évidemment, tout en n'en
repoussant pas l'urgence, est hostile au fond
même de la proposition.
L'urgence est mise aux voix et votée à mains
levées.
Le président va mettre aux voix le renvoi
de la proposition a la Commission du travail,
mais M. Castelin fait remarquer que ce serait
là un vote obscur, aboutissant à un ajourne-
ment indéfini.
En conséquence, il réclame la discussion
immédiate. d'ailleurs demandée par M. Basly,
lors du dépôt de sa proposition.
M. Basly lui-même se montre sceptique sur
l'ardeur de la Commission du travail qui, inac-
tive pendant un an, aurait du mal a se mettre
à la discussion du projet qui lui serait renvoyé.
Après brève riposte du président de cette
Commission. M. Dubief, qui vante son activité
et les résultats obtenus par elle. la priorité est
refusée a la discussion immédiate parC21 voix
contre 254 et la proposition renvoyée à la
Commission.
C'est une première victoire pour la gouver-
nement.
Nous passons à d'autres exercices.
Les menées anarchistes
C'est d'abord le citoyen Dejeante, qui vient
proposer d'abroger la loi sur les menées anar-
chistes.
La lecture de son exposé des motifs, couverte
par le bruit des conversations particulières, ne
provoque pas la moindre émotion, par l'excel-
lente raison qu'on ne l'entend pas.
M. Waldeck-Rousseau, de son banc. re-
pousse la demande d'urgefice, qui ne réunit
que 132 voix contre 403.
Les Interpellations
M. Desotianel énumere les nouvelles inter-
pellations qui, au cours des vacances, sont
venues se greffer sur les anciennes.
Divers membres, M. Lasies pour son inter-
pellation visant l'application de la loi des bois-
sons, M. Holtz pour la sienne sur les employés
de chemins de fer, M. Pastre, pour la sienne
sur les mesures prises contre les instituteurs
et professeurs socialistes. M. Julien Goujon
pour caile qui a trait aux incidents de la Légion
d'honneur, demandent la mise en tête de
l'ordre du jour.
M. Lasies insiste notamment, en se plaignant
de l'application arbitraire de la loi sur les bois
sons, qui ruine certaines régions; si le déba"
venait vendredi, il serait liquidé en vingt mit
nutes. •
A quoi M. Caillaux répond en demandant le
maintien de l'ordre antérieurement fixé, et qui
n'existe plus, puisqu'il s'agit précisément d'en
fixer un,
Malgré le ministre et par 334 voix contre
335, le débat soulevé par M. Lasies est fixé en
tête de la séance de vendredi.
L'interpellation Holtz est mise au second
rang.
L'enseignement secondaire
Le ministre de l'Instruction publique, M. Ley-
gues, vient réclamer la discussion retardée
jusqu'ici, de l'interpellation de M. Ribot sur
l'enquête relative à l'enseignement secondaire.
Ce débat, qui touche aux plus hauts intérêts
du pays, ne pourrait être plus longtemps re-
tardé sans un grave préjudice.
It importe donc de le hâter.
M. Ribot intervient dans le même sens une
enquête de dix-huit mois, à laquelle ont pris
part les hommes les plus [qualifiés s'occupant
de l'enseignement, a donné des résultats que
la Chambre se doit de ne pas rendre vains.
L'orateur demande donc la fixation au 8 no-
vembre.
Pour M. Pastre, les faits particuliers concer-
nant les professeurs frappes pour manifesta-
tions socialistes trop accentuées sont plus im-
portantes que le débat général demandé par le
ministre et doivent être discutés les premiers.
Mais. déclare M. Bourgeois, la grande inter-
pellation demandée est d'un intérêt primordial
et n'a aucun caractère politique.
Il faut donner au ministre des Indications
fermes sur la direction à donner à l'enseigne-
ment universitaire, sur les programmes à éta-
blir et qui, entre la Commission d'enquête et la
Commission supérieure de l'enseignement, ont
soulevé des appréciations opposées.
C'est l'intérêt de l'enseignement laïque qui
esten jeu, et que la Chambre ne doit pas perdre
de vue.
Une date précise et prochaine s'impose donc.
Pendant que M. Massabuau s'étonne qu'on
fasse la Chambre juge de programmes d'ensei-
gnement, M. Viviani est'me très regrettable
une discussion qui s'étendra de semaine en
semaine, et sera presque impossible à suivre
et à terminer utilement.
Il demande la jonction du débat à la discus-
sion du budget de l'instruction publique.
M. Pelletan trouve ces solutions également
insuffisantes; celle du ministre supprime le
droit d'interpellation en prenant un grand
nombre de séances, celle de M. Viviani nuira
gravement au vote du budget.
Mieux vaudrait ajourner à des heures plus
propices un débat académique, et préparer des
réformes autrement utiles.
La motion Viviani est repoussée.
Une transaction est proposée par M. Couyba.
A partir du 23 novembre, toutes les séances
du matin, sans interruption, seraient consacrées
à l'interpellation désirée par MM. Leygues, Bour-
geois, Ribot, etc.
La transaction est écartée; par contre, on
adopte celle de M. |Muzet, consistant à fixer
au 22 novembre le commencement de cette
discussion, et à la poursuivre ensuite à toutes
les séances.
Mais MM. Chenavaz, Zévaès et autres veu-
lent à toute force que ia Chambre grossisse ce
débat de leur interpellation antédiluvienne sur
la protection de l'école laïque.
Les deux questions n'ont rien de com-
mun 1 déclare M. Ribot; et, sur ce mot, la
presque unanimité des membres présents re-
pousse la jonction proposée.
La crise viticole
L'interpellation de M. Narbonne sur la crise
viticole est fixée à vendredi. après celle de
M. Holtz sur les agents des chemins de fer.
La révocation da général Davout
M. Julien Goujon demande la fixation au
Non certes, répond Philippe em-
porté par sa générosité. Oui, je suis un
grand coupable, mais j'ai pensé à ra-
chetermes erreurs.
Ah I ah! Monsieur le Gascon vous
êtes donc pour la politique des compen-
sations. Enfin, voyons toujours votre
caution?
Voici, Monseigneur, fait le mous-
quetaire en présentant à genoux la petite
boîte de fer. Veuillez prendre connais-
sance de son contenu, et remarquez que
les plis sont inviolés et toujours revêtus
de leurs cachets de cire.
Qu'importe et pourquoi tant de
précautions! fait avec surprise M. de
Luynes?
Un silence angoissant pèse sur les
spectateurs de cette se ènc. Le duc feuil-
lette les parchemins et semble ne pas
soupçonner leur importance. Formules
de poudre et de poison Cent cerveaux
creux lui ont déjà soumis des préparar
tions absurdes et funestes.
Tout à coup il déplie le plan du Louvre,
lit les annotations, relie entre eux les
cinq documents et pâlit
Qu'est-ce à dire, demande-t-il d'une
voix stridente et plus effrayé encore qu'il
ne le veut paraître.
Monseigneur, veuillez prendre con-
naissance de ce placet que j'ai rédigé
pour notre bien-aimé roi. Vous y trou-
verez les noms des complices et la marche
de ce complot dont l'intrigue, nouée au
château de îîajac, avorta, grâce à; mon
8 novembre de son interpellation sur la révo-
cation du général Davout au Conseil de l'Ordre
de la Légion d'honneur, et son remplacement
par le général Florentin.
M. Paschal Grousset. Ce n'est pas sérieux!
M. Julien Ooujon. J'estime que ce qui
touche à la Lésion d'honneur est toujours sé-
rieux (Applaudissements sur de nombreux
bancs) et que tous les bons Français doivent
respect àune institution qui intéresse l'honneur
national même.
J'espère que la Chambre acceptera la date
proposée par moi, et à laquelle le garde des
Sceaux ne fait pas d'objection.
M. Debusay demande la mise a la suite de
toutes les interpellations auxquelles la Chambre
n'a pas encore fixé de date.
Protestations de M. Coutant, qui doit inter-
peller surdes concessions illégalement accordées q
par le gouvernement, à la sollicitation de cer-
tains députés et de sénateurs.
Autres protestations de M. Sembat pour qui
des explications sur les affaires exterieures,
notamment sur les difficultés avec la Turquie,
s'imposent sans retard.
Sur quoi, la proposition Debussy est re-
poiisée, ainsi qu'une autre de M. Auge, tendant
a inscrire toutes les interpellations actuelles &
la suite de celles déjà fixées à une date spé-
ciale.
On revient A M. Julien Goujon et à la Légion
d'honneur M. Doumergue. ministériel intrai-
table, ne demande rien moins que le renvoi
de ce débat après toutes les interpellations
déposées 3A6 voix contre 24» adoptent cette
motion.
Cela fait. les explications demandées par
M. Sembat sur les affaires de Turquie sont
fixées au 15 novembre,
Programme de travail
II y a lieu d'établir maintenant un programme
de travail.
M. Waldeck-Rousseau voudrait voir terminer
d'abord le débat sur l'admission temporaire,
puis aborder le projet sur la marine marchande.
Il en est ainsi ordonné, et la séance est levés
i 7 h. 1/2.
DÉPUTÉ CAMBRIOLEUR
Nous annoncions hier, d'après un de nos con-
frères du matin, qu'un député aurait été pris en
flagrant délit de vol d'une pièce de soierioau pré-
judice d'un grand magasin de nouveautés, et
que ce peu honorable représentant aurait été
conduit au commissariat, puis relâché.
A la préfecture de police et au parquet, on
affirme ignorer complètement cette affaire.
Je ne sais rien à ce sujet, déclare M. Lé-
pine. Et si je savais quelque chose, ajoute-t-il
en riant, je ne dirais rien.
LA TOURNÉE DE M. REVOIL
M. Revoil est arrivé à Saïda à 11 heures.
Après avoir reçu les hommages des munici-
palités dont les communes sont échelonnées
sur le parcours de Mascara à Saïda, le gou-
verneur a été reçu à la çare par le maire et
le Conseil municipal qui font ressortir qu'il
y a autour de Saïda d'immenses étendues
fertiles mais incultes par manque de voies
de communications. Ils ajoutent que la sécu-
rité est précaire.
M. Revoil répond qu'il étudiera les ques-
tions, mais il appartiendra surtout aux délé-
gations financières de donner les moyens
pour exécuter les travaux.
« Vous pouvez, dit-il, compter sur mon
profond dévouement aux Lntërêtsde l'Algérie
et de Saïda, cette fille de Lamoricière. »
Le général de brigade O'Connor s'estjoint
au cortège pour accompagner M. Revoil à
Djennan-Eddar.
LE NOUVEAU PRÉFET MARITIME DE BREST
L'amiral Roustan, nommé préfet maritime et
gouverneur de Brest, a pris nier possession de
son commandement au milieu d'une grande
affluence.
Après avoir reçu, à 9 heures, les eontre-ami-
raux Barbevrac et Melchior, le général Larnac
et l'état-major de la préfecture, l'amiral Rous-
tan, accompagné d'un brillant état-major, s'est
rendu au port de guerre. Les troupes de terre
et les troupes coloniales, sous les ordres du
général Pennequin, rendaient les honneurs.
A l'entrée du port, la batterie de la Pointe
tire 11 coups de canon.
L'amiral Roustan a reçu ensuite à la préfec-
ture les autorités civiles et militaires, puis a
adressé un ordre du jour à tous les services,
dans lequel, après avoir fait l'éloge de l'admi-
nistration bienveillante et éclairée de son pré-
décesseur, le vice-amiral de Courtilhe, il déclare
cm'il est décidé à marcher dans la voie qu'il a
suivie, et, à cet effet, il fait (appel au précieux
et efficace concours de tous.
Le vice-amiral Roustan rend ensuite hom-
mage à l'excellent esprit et au patriotisme du
personnel ouvrier de 'arsenal. dans lequel il a
ta même confiance que dans nos vaillantes
troupes de terre et de mer, et il se plaît à
l'assurer. dit-il, comme nos marins et nos sol-
dats, de toute sa sollicitude.
LES GRÈVES
LES GRÈVES
Albi. Hier matin, une délégation des ou-
vriers fouleurs s'est présentée chez MM. Du-
rand et Carre pour exposer les desiderata.'
Les patrons ont refusé la discussion, décla-
rant être dans l'intention de se passer des fou-
leurs et avoir recours aux macuines. La délé-
gation s'est alors retirée.
Barcelone. La Société des graveurs de
cylindres pour gaufrage a présenté aux patrons
un programme de travail répondant, suivant
elle, à tous les intérêts. Si les patrons n'ac-
ceptent pas ces çonditions,la grève sera dé-
clarée. Cette grère occasionnerait d'immenses
dommages aux fabriques catalanes.
GUERRE ET MARINE
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
Le général Rungs. commandant la 48* bri-
gade d'infanterie, noa installé, est nommé com-
mandant d'armes du camp de Ctiâlons, en rem-,
placement du général Radiguet, mis en dispo-
nibilité, sur sa demande, pour raison de santé.
UN NOUVEAU TRANSPORT
̃Cherbonr^, 28 octobre. Le transport Loiret,
acheté à l'industrie, complètement modifié en
transport de l'Etat, en remplacement de la
Caravane, coulée au Japon, a terminé ses tra-
vaux d'armement.
II est sorti ce matin de l'arsenal pour faire
sorr règlement de compas sur rade. n. entre-
prendra incessamment son premier voyage.
concours et à celui de mes amis. Si Mon-
sieur de Richelieu veut envoyer ses
exempts à la rue de la Femme-sans-
Teste, ils reconnaîtront la véraeïté de
mon récit.
Mais savez-vous bien, Monsieur de
Bresse, que vous venez de rendre un
inestimable service au royaume! Atten-
dez-moi une minute. Je veux introduire
une personne que j'aime beaucoup et
qui vous veut du bien.
Le duc se lève vivement et soulevant
une lourde portière des Gobelins, il
appelle
Mon cher Père Athanase, s'il vous
plaît! 1
Toi ici, mon pauvre enfant, pro-
nonce le bon religieux en entrant dans
le salon.
Oui, moi. et repentant, croyez-le.
Il est bien temps, vraiment, après
toutes tes sottises 1
Jecrqis, intervient le duc, que votre
protégé les a réparées. Il vient de sauver
son pays d'un effroyable malheur et
notre roi de la mort. Demeurez tous
chez moi jusqu'à mon retour. Je vais au
Louvre de ce pas.
Le lendemain de cette journée drama-
tique, M. de Boisgourdi, en son logis 1
fêtait la grâce de son cher de Bresse.
M. de Richelieu, bien qu'il n'aimât pas
beaucoup ces diables à quatre de M. de
Tréville, avait mandé le matin même le
mousquetaire, et là, avec cette ironie qui
ANGLAIS & BOERS
&e plan de it fâtt
L'Agence Reuter qui, il y a quelques
jours, iaisaitconnaître les rumeurs relatives
à une blessure grave et même à la mort du
général de Wet, annonce aujourd'hui que de
Wet, qui n'est pas mort, comptait envahir le
Natal ou servirait d'appui aux rebelles du
Cap en prenantl'offensive le long de l'Orange.
La même Agence assure que de Wet va
suivre ce dernier plan, qu'il aurait, d'accord
avec Botha et Steijn, décidé d'organiser le
soulèvement général des Africanders de la
colonie du Cap en leur donnant ainsi un
chef de façon à ce que les Transvaaliens, les
Orangistes et les Africanders concourent
ensemble à la défense générale.
Kruitzinger, qui a disparu depuis quelque
temps de la colonie du Cap, serait aussi en
conférence avec de Wet pour la réalisation
du même plan.
£ss csmnaados de $£a:itz et fèhêton
Piquetberg-Road, 17 octobre. LecornmaBtlo
deMaritz et d'autres commandos, qui opéraient
ces temps derniers au sud de Glanwilliam, bat-
tent en retraite devant les colonnes anglaises.
Les Anglais ont trouvé hier sans défense la
forte position de Towenty-Four-Rivers.
Les Anglais croient que les Boers vont se
rejeter dans le Bushmen-Land, où il sera très
difficile de les poursuivre.
£es renforts
Londres, 23 octobre. Le Dailp iarprets
croit savoir que lord Kitchener a demandé
d'urgence des renforts de cavalerie. Il réclame
des hommes bien exercés.
Londres, 98 octobre. Le Colonial Office
annonce que 200 hommes destinés au corps de
police sud-africaine sont partis samedi de
Southampton, et qu'un autre fort détachement
sera expédié au mois de novembre. pour la
constitution duquel il fait appel aux engage-
ments volontaires.
tBap&ttiement de blessés
Palmas {Canaries), 23 octobre. Le trans-
port anglais Britania est arrivé venant du
Cap, conduisant à Londres 627 blessés ou ma-
lades.
Le vaisseau-hôpital Limiar est arrivé aussi
avec 849 blessés.
La disgrâce du général Buller
TJn ordre du roi Edouard VII vient de relever
de son commandement sir Redwers Buller, qui
est mis en demi-solde.
Le 10 octobre, le général Buller avait prononcé
un discours qui fit du bruit, dans lequel il cri-
tiquait très vivement la conduite de ses supé-
rieurs pendant les premiers mois de la cam-
pagne à l'époque où lui-même commandait un
corps d'armée sur les bords de la Tugela qu'il
fut forcé de passer et de repasser si souvent.
Le maréchal Roberts fit faire une enquête
au sujet de ce discours.
Le général Buller fut invité à donner des
explications.
Ensuite le maréchal Roberts fit un rapport
concluant à une peine disciplinaire. Et le roi a
sanctionné cette décision.
En même temps le roi Edouard VII a nommé
le général French au commandement du 1" corps
en remplacement de sir Buller.
C'est lo général Hildyard qui exercera ce
commandement en attendant le retour du
générai French qui est encore dans ie Sud-
Africain.
GÉNÉRAL FRENCH
Commandant du /« corps d'armée anglais.
Cette disgrâce de sir Redwers Buller est l'objet
des commentaires de tous les journaux qui
louent, en général, la mesure prise. Cepen-
dant, le Daily Express dit que le maréchal
Roberts doit faire connaltre les motifs de sa
décision. D'autres disent que sir Buller méritait
plus d'indulgence.
~T O~
Marseille, 22 octobre. "L'Echo de Chine.
arrivé par l'Indus, donne ces nouvelles do
source chinoise
Suivant une dépêche de Pékin, après les
troubles des Boxeurs dans le Nord, l'année
dernière, tous jes trésors déposés dans les
yamens de Pékin et de Tien-Tsin ont été pillés,
mais le monnaie appartenant aux douanes et
se montant "à plus de 1000000 de taëls, n'a pas
été perdue à cause de la protection des officiers
étrangers de ces circonscriptions, lesquels ont
demandé maintenant aux plénipotentiaires
chinois 200000 taëls qui seront employés au
dragage du grand canal, de manière à permettre
à l'avenir la navigation des chaloupes A vapeur
jusqu'à Pékin.
APPARITION DifcÏARBON AMÉRICAIN
C'est l'année dernière qu'on annonçait les
prochains débuts dans notre vieille France
lui était propre, se campant en face de
Philippe, il lui avait dit
Voyons, une bonne foré pour toutes,
ai-je oui ou non la figure pointue?
Ah Monseigneur avait répondu en
parfait courtisan le mousquetaire, elle
sera comme il vous plaira! 1
Pas de réponse dilatoire, avait in-
sisté le cardinal.
A vous parler franc, Monseigneur,
depuis Orléans je savais à quoi m'en
tenir sur mon imprudent langage. Votre
visage n'est ni rond ni pointu, il est no-
blement ovale 1
Ah 1 ah Monsieur Calumet, avait
repris le cardinal en pinçant l'oreille du
jeune homme, serez-vous sage à. l'ave-
nir. Un conseil, ne montez plus sur
les planches. même pour me tromper.
EPILOGUE •
Pourtant une telle histoire,pour plaire,
ne saurait se terminerhrusquementainsi.
Philippe, las des aventures, s'est retiré
au manoir paternel et il y a vécu de
longues années.
Il a épousé Mlle Annette de Marennes,
et même le bon Père Athanase, qui a tant
fait pour sauver son élève, a béni son
mariage.
Naturellement Jehan enseigne l'es-
crime aux petits garçons de son jeune
maître. Le brave homme porte toujours
les cheveux long», seulement ils sont
devenus blancs.
d'un produit bien inattendu: le charbon d'Amé-
rique.
Le premier chargement de cette houille de
l'autre monde est annoncé pour ces jours-ci à
Rouen. C'est le vapeur Westgate, venant de
New-York, qui va inaugurer la tentative de
concurrence transatlantique aux charbons fran-
çais. anglais. belges et allemands. Qui l'eût
dit? Qui l'eût cru ?.
LES CONGREGATIONS
LES CONGP4ÉGATIONS EN AUTRICHE
L'Agence Havas communique une dé-
pêche de Vienne du 22 octobre résumant le
débat qui s'est élevé au Partement au sujet
de l'installation de Congrégations françaises
en Autriche.
Le ministre des Cultes de l'empire a fait
connaître à ce Parlement que jusqu'à pré-
sent trois demandes d'autorisation seule-
ment ont été faites. Le gouvernement a
donné une seule permission aux Carmélites
de Versailles pour un couvent à Salzbourg.
Il s'agit de 20 religieuses et de 5" Sœurs
converses appartenant à un Ordre autorisé
en Autriche. Au sujet des deux autres de-
mandes, les négociations continuent.
Le ministre rappelle les lois concernant
l'établissement des religieux étrangers en
Autriche, il expose que ceux-ci doivent
s'abstenir de toute polémique à l'égard des
institutions de la monarchie et prouver
qu'ils disposent de moyens de subsistance.
Les demandes en autorisation seront exa-
minées plus rigoureusement.
Aucune demande n'est présentée de la
part des Congrégations françaises pour ac-
quérir l'indigénat, ce qui est indispensable
pour exercer les fonctions spirituelles et
éducatrices.
M. Eisencolb, Allemand radical, a déposé
une motion d'urgence invitant le gouverne-
ment à déposer un projet de loi relatif à la
soumission de tous les Ordres et Congréga-
tions à la loi sur les associations et prescri-
vant que tous les Ordres et Congregations
existants doivent demander l'autorisation;
que rétablissement d'un nouveau couvent
doit dépendre d'un acte législatif et que le
droit d éducation doit être interdit à tous
les Ordres.
LES AVIS DES CONSEILS MUNICIPAUX
Loiret.
Sans se laisser Intimider par d'odieuses
menaces, le Conseil municipal d'Orléans a
émis un avis favorable à la demande d'auto-
risation formulée par les Congrégations sui-
vantes les religieuses Dominicaines, les
Servantes des Pauvres et les Carmélites.
Pour les deux premières, l'avis favorable
a été voté par l'unanimité moins 2 voix,
pour les Carmélites moins 8 voix.
Le maire et les adjoints ont voté en faveur
des trois Congrégations. C.
Vendée.
Le Conseil municipal de la Roche-sur-Yon
a émis a l'unanimité un avis favorable à la
demande d'autorisation des Frères Mineurs
Capucins de Saint-François.
LES PLAINTES DU COMMERCE
Nous lisons dans le Gaulois
Nous croyons savoir que, dans plusieurs
quartiers, les Comités formés pour la dé-
fense des intérêts matériels ont été saisis
des plaintes de commerçants et autres habi-
tants qui se trouvent lésés par la fermeture
des chapelles abandonnées par les religieux
en exil ou dispersés. Les fidèles qui assis-
taient aux offices dans ces chapelles se ser-
vaient chez les commerçants du voisinage,
et on comprend le tort qui leur est fait
maintenant que ces clients n'ont plus l'-ocea-
sion de venir dans leurs parages.
Certains Comités ont déjà décidé de faire
les démarches nécessaires pour que les
chapelles fermées soient rouvertes au culte.
LES PÈRES MISSIONNAIRES DE MARIE
Les Pères Missionnaires de Marie, de Saint-
Laurent-sur-Sèvre. originaires de Vendée,
établis à la Roche-sur-Yon, feront désormais
partie du clergé séculier, et les Pères
étrangers au diocèse rejoindront les étahfis-
sements que la Congrégation possède en
Angleterre et en Belgique.
<ʧ§êi §£èf§é
~
Le pèlerinage à Combreux
Plusieurs journaux, suivant le programme
indiqué d'abord, oat dit qu'à ce pèlerinage
c'était Mgr l'évoque d'Orléans qui présidait aux
cérémonies extérieures, alors que, légèrement
indisposé, Mgr Touchet faisait seulement
partie du cortège présidé par Mgr l'évêque de
Blois. H faut ajouter aussi qu'au regret de
tous le R. P. Lemius n'était pas k Combreux.
Les deux allocutions ont été prononcées par
M. le doyen de Meung et par le R. P. Léon.
MAISON DE FAMILLE
Une Maison de famille est ouverte sous la
direction de M. l'abbé Schall, dans le grand
immeuble occupé autrefois par les Pères de
l'Assomption, 8, rue François I", Paris.
Nous nous empressons d'en informer les
familles chrétiennes, dont Us jeunes gens vont
terminer leurs études à Paris.
Cette maison leur offrira toute sécurité au
point de vue moral. Elis a, en outre, l'avan-
tage d'être située dans un des quartiers les
plus sains et les plus agréables de la capitale.
S'adresser pour tous renseignements, à
M. L'ABBE SCHALL. 4.
8, RUE FRANÇOIS ier, PARIS
(Annuaire pontifical catholique
Par Mgr BATTAND1ER
Un beau volume de 660 pages, avec nom
fcreuses illustrations. Broché, 3 fr. 50, port.Û fr.60.
C RUE BAVARD, PARIS, VIII*
On assure que Saturnin Frangipelle
est devenu marchand d'orviétan et qu'il
mène grand bruit au doux pays de
France, où sa gaieté saine ressuscite les
malades d'esprit et de corps, insen-
sibles aux drogues des autres apothi-
caires.
Les Joueurs de Mystères ne courent
plus les chemins. Ils tiennent théâtre à
Paris, et ce n'est que justice, encore
qu'ils soient bien moins amusants qu'au-
trefois.
La tribu des Djanos regrette toujours
la mort de son jeune roi Birka.
FIN
YANN DE LA Noet."
« MiS éêMêëêSS »
Mon Almanach pour 1902, que nous
avons annoncé depuis un mois, achève de
s'enlever. Comme beaucoup d'autres, la
Croix de l'Allier y ajoute un supplément
local, qu'elle annonce en ces termes
Nous ferons, de notre coté, tout ce que nous
pourrons pour le bondor de gravures, de récits
et de renseignemeats intéressants.
Que nos amis nous aident à ne rien oublier,
et a propager ce petit volume qui, pour un
prix infime, va porter dans tous les foyers tant
Ûe vérités utiles et de renseignements indis-
pensables.
Prix. 0 fr. iB r«unuiilaire. part 9 Ir. 10. Remises
ordinaires 7/U, 15/1*. 70/SO. 150/100..
l Colis-postaux SI dans 3 kilos; &> dans 5 kilos;
475 Au» 10 kilos.
t 5. RVS B.VUIU), PARIS, V$I1«.
iS êéëSS ëS t&&&
L'ARCHiNBE SAINT RAPHAEL
C'est par la Sainte Ecriture et la Tradition que non!
connaissons l'existence et te nom de l'archange saint
Raphaël, l'un des sept esprits bienheureux que Dieu
a préposés au gouvernementdu monde et a chargés df
misions divines auprès des hommes. Son nom
signifie Médecine de Dieu. Il accompagna Tgbie dan?
son merveilleux voyage en apparaissant soas une.
forme humaine. Et c'est lui qui. il des époques déter-
minées, entrait dans la piscine de Beth&éda, à Jnru«
salem, où les malades étaient guérie. La ville de Cor-
doue et plusieurs autres cités ont choisi rarcliang*.
Raphaël pour patron.
CHOIX
WOS AMIS DSFUMTS
M. Victor ViUatel, curé de Peyratle CMleau (Haute-
Vienne), 43 ans. A Limoges. Mme Oaumv, mère de
M le curé doyen de Magnac-Lavai (Haute-Vienne).
Mlle Marie-Lmiise Marc, à Commercy, le u octobre, à
3d ans. M. l'abbé Henri Benoist, chanoine honoraire,
ancien archiprêtre de saint-Omar, le 2r octobre, a
50 ans. M. Antony Laurent, rédacteur à l'Ouest-
Bclair de Rennes, a 44 ans. Mme la comtesse du
Pouget, née de Vassal, a Cazoulès (Dordoçne).
Sœur Paule, née Marguerite rmfréehau, suoerinurc <1»
lhospice de Mussidan (Dordogne). depuis nias de qua-
rante ans. Elle avait reçu une médaille d argent pour
ses longs services et les soins qu'elle donna aux vario-
leuz pendant la puerra de 1870-7). Mme de Villèta,
mère de M. de Villole, sons-directeur de la Société gé-
nérale, et de M. Vabbé de Villèle, vicaira ix Saint*
Honoré d'Eylau, 76 ans. Bezouce (Gard).. c
t
MARIAGES
A Nimes, Mgr Bégutnot a béni, mardi 22, lu m«-
riage de Mlle de Castelnau, fille de M. le comte da
Çasielnau, conseiller général, avec M. de Loty, officier
de cavalerie.
A Nîmes aussi, aujourci'h3-,i 23, est célébré le mot
riage de Mlle Valérie Boiapard. avec M. Daniel Eyraud,
de Bordeaux.
LA « croïxITlustrée »
SOMMAIRE DU NUMÉRO DU 27 OCTOBRE 1901
La glèbe, dessin de Jor^ic. Vertus cachées*
nouvelle de Jean VioLA. illustrations de Per-*
hette. Poignée d'histoires. La maison
aux Gigo.gr.es. roman de G. et M. Rousseau,
illustrations de Jobdic. Aloysius Dupon,
nouvelle de Jeam Sicaux. Travaux de dames.
par Mme XUiifiUEiuTE de Saint-Gexék. Bons
mots. Recettes utiles. Jeux d'esprit, par
Félix Jean. Loin du monde, tableau do
Aiaouard.
Abonnement d'un an 6 fr; pour tes
«bonnes directs de la Croise 4 fr. 5, rue
Bayard, Paris, VIII«.
"Nous envoyons gratuitement un numéra
spécimen à toute personne qui en fait la
demande, 5, rue Bayard, Paris, VIlle.
~¡~
ÇR llR
Morts d'hier
M. le comte Adam Olsoufleff. dans son domaine à?
NikoUkoye, près de Moscou, à 70 ans. M. le frénérr
I Y SheliLovnikoff, commandant la 7» division d'infai
terie rasse, à Saint-Pétersbourg.
Persécution de J'enfance
Pir arrêté préfectoral, l'école publique d~t
filles de Saint-Cirq-Lapopie (Lot) est taicisée.
Le monument du roi Milan
Le ban de Croatie a fait exécuter à AgraflÇ
par ordre de l'empereur François-Joseph, un.
monument funéraire pour la tombe de l'ex-rol
Milan.
Le monument porte l'inscription « îcî reposa
le roi Milan. » Cette inscription est surmontée
des armes de la maison des Obrenbvitch avec
la couronne royale serbe et la devise TetnpUS cl
meum jus.
Ce monument sera prochainement transport»
au mona£îèr« <1* Kroi*she
ËCHOS DE PARTOUT
,n' Le premier timbre à l'effigie du rot
Edouard vu vient d'être émis par le gouvernement d*
Victoria (Australie). Un spécimen de ce itouvaau;
timbre a été exposé à Londres, à la Société philaté-
liste., et a fait sensation, disent nos confrères britan<
niques.
niques. L'inauguration du monument éîavê >.
Rennes, à la mémoire des soldats de terre et de met
morts an service de la patrie, aura lien te 3 no-?«mbre>
au cimetière de l'Est.
n.r,l. Une réunion a «n lieu mardi soir à It
mairie de Pérlgueut, sous la présidence de M. Chasta*
net, félilire majorai, dans le but de créer a PcrK
gueux une école félibrecnne.
Le syndicat des brasseurs du Centre et dit
Midi tient en ce moment son Congrès annuel à Nanteac
Les congressistes sont an nombre d'une trentaine.
La censure ne chôme pas en Autricbe 8
pendant les six premiers mois de cette année, elle
interdit 2 311 publications portint atteinte à la moral»
publique dans ce nombre se trouvent 1 184 cartea
postales illustrées.
L'Union des viiienlfenxs da Var. Société
composée de tous les propriétaires-viticTiltenrs, négo<
̃ciants, courtiers etcominissionnaires du département,
a décidé de tenir sa 5« foire aux vins les 7, 8 et 9 no-
vembre prochain.
Lore Salisbury a quitté hier soit Beau-
lieu pour rentrer en Angleterre où sa famille l'a pr6
cédé depuis' «oe semaine.
*\Ao*V\A
T-A PSI3TB
Gibraltar. La quarantaine est levee
pour les navires arrivant de Naples avec pa-
tentes nettes.
Port-Saïd. On signale un cas suspect
de peste a bord du vapeur Arable., de la
ligne Peninsular and. Oriental, venant da
Marseille. Le malade est un Européen.
ÉPIDÉMIE "dTdYSENTEBIE
L'épidémie de dysenterie s'étend dans la
Finistère et le Morbihan.
Le préfet maritime de Bre3t vient de déclarer
contaminées deux nouvelles communes, Plonay
et Langonnet. Les permissions et congés pour
les communes atteintes sont supprimées pour
les équipages de la flotte et les troupes de
l'armée de terre. On compte actuellement ds
nombreuxdécès.plusieurs centainosrde malades.
« ÉCHOS D'ORIENT (1) »,
Octobre 1901 On ne doit pas
savoir en France qu'il existe en plein terri-
toire français, à Gargùse, dans le départe»
ment de la Corse, une colonie grecque catnoV
lique, émigrée de la Grèce au xvn« siècle efi
ayant conservé jusqu'à nos jours1 sa lani^ue,
ses coutumes et sa liturgie nationales. Cette*
colonie jouit pourtant d'une telle vitalité
qu'elle a pu, vers 1875, fonder à Sidi-Mérouan,
dans la province de Constsntine, un nouveau
centre de Grecs catholiques, en pleine pros"
péri té aujourd'hui.
C'est a narrer l'histoire de cette émigralion
étrange, semée de péripéties nombreuses eC
traversée par des difficultés de toutes sortes
que les Echos d'Orient consacrent plusieurs
pages intéressantes, en suivant les fugitif»
depuis leur départ de la mure-patrie en 1675J
jusqu'à l'an de grâce 1001.
Sommaire I. Les hésyehastes avant Ift
»iv siècle, J. Bois. II. "ïïpigrapïne palestW
nienne, J. Gbumbr-Dura-nd. III. Encora
sainte Marie l'Eg'/pUenne. F. Delmas. <
IV. L'Eglise grecque mclehite catholique
(suite), J. Ciiaro.-j. V. Les évèques de Thes-<
salomque (stiilei, L. Petit. VI. La coloni»
grecque catholique de Gargèse, en Corse.
T. Xanthopoulos. –VII. L«is Apûphthe^mata
Patrum. S. Vkuat. VIII. Nota sur una
lampe chrétienne. 13. Pétbt»è3.– IX. Au pays\
de àioab. L. Triol. X. Chronique la rîéca-^
clenee du papiste, une conférence bulgare. -<•
XI. Bibliographie.
n «m « I ̃ m ̃
lii I.ss Kchos tVOfient paraissent tous tes deux mot*
à la Maison de la Donne Presse, rne Bayard. pat
fascicuijs de M pages iii-i» k rteir colonnes. Prix d»
l'aljontvricent ̃ 67r«oe» vous U..francs et S iranc?
pour l'étrange*.
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