Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1900-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1900 01 mai 1900
Description : 1900/05/01 (Numéro 5228). 1900/05/01 (Numéro 5228).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k218983h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
liment, céleri de la eofâce, contre lesg«ns-
qui cherchent à faire renaître l'épouvan-
table cauchemar.
Quelle que soit l'attitude que l'on ait
cru devoir prendre dans les différentes
phases de l'Affaire le jugement de
Rennes pour les uns, la grâce donnée et
acceptée pour les autres, ont définiti-
vement clos tout débat.
Le reprendre serait un crime contre
l'Etat, et la seule intentioudevrait rendre
justiciable d'une Haute Cour quiconque
ose l'exprimer.
tf
LE SACRII~ MiMM
Reamax détails La cérémonie fie réparation
(De notre envoyé particulier)
CorbeiJ, le 29 avril 1900.
Dans mon premier récit, j'ai envisagé, sans
m'y arrêter, l'hypothèse possible d'un crime
rituel commis dans la sacristie de Saintry.
Cette supposition a paru étrange, roma-
nesque à quelques-uns. Elle semble malheu-
reusement n'être que la honteuse vérité.
Quelques nouveaux détails que j'ai recueillis
et qui m'avaient d'abord échappé, ne laissent,
à mon avis, aucun doute sur ce point.
Une cérémonie satanique a été accomplie
dans la sacristie: elle a été entourée de formes
rituelles et suivie de communions sacrilèges.
Un seul calice à été profané; mais les traces
laissées par les lèvres autour de la coupe, in-
diquent que plusieurs personnes y ont bu.
Près ducalice,le missel, leslingesqui servent
à la célébration du Sa nt Sacrifice et les orne-
ments sacrés ont été laissés en évidence. Cette
infê.me parodie a été éclairée par de nombreuses
bougies dont les bouts ont été retrouvés le
lendemain.
Pendant que les adeptes inconnus d'une
secte abominable se livraient à leurs odieuses
pratiques, ils avaient chargé leur complice sa-
larié de simuler dans l'église une tentative de
vol avec effraction.
Mais ce malheureux a-t-il été pris de remords?
Les bruits étranges qui lui sont arrivés de la
sacristie l'ont-ils frappé do terreur Toujours
est-il qu'il a brisé des serrures qui n'étaient
pas fermées et fracturé un tronc sans emporter
l'argent.
Parmi les auteurs du crime, j'ai dit qu'il
devait y avoir un enfant. Un de nos abonnés
ndus a écrit a Cet enfant ne serait-il pas une
femme? »
La finesse des traces laissées par les pieds et
les mains permet de répondre affirmativement
à cette question.
J'ajoute que le vol du corporal Indique que
toutes les hosties n'ont pas été consommées
sur place. Les voleurs sacrilèges n'étaient pas
plus de cinq à six. Après s'être communiés.
ils ont, sans doute, emporté dans le corporal
les autres hosties pour de nouveaux crimes.
Ces misérahjes ont, sans le savoir, échappée à
un grand danger.
Le curé de Saintry inspecte souvent son
église vers 11 heures ou minuit, escorté de
deux énormes dogues dont l'un est particuliè-
rement féroce il fait le tour du temple à l'in-
térieur et à l'extérieur. Nul doute que si ces
braves chiens étaient survenus au milieu de
la « messe noire », il y aurait eu des pleurs et
des grincements de dents.
• »
La Providence tire le bien du mal.
Le sanglant outrage fait à Dieu dans le mys-
tère de son amour a ramené vers la table
sainte des chrétiens qui ne s'en étaient pas
approchés depuis plusieurs années.
Une bonne partie de la population de Saintry,
comme cela se rencontre trop fréquemment
aux environs de Paris, est indifférente en
matière religieuse. Mais elle a été profondé-
ment humiliée par ce scandale. Beaucoup se
sont souvenus de la foi de leur enfance et sont
revenus aux pratiques religieuses presque
tous ont tenu à protester contre le sacrilège
par leur présence à la cérémonie de réparation
qui avait lieu hier.
Duns un discours ému, M. l'archiprêtre de
Corbeil, qui la présidait, a félicité les parois-
siens d'avoir répondu à l'appel de leur pasteur
et d'avoir compris, en venant si nombreux, que
leur devoir était de protester contre le sacrilège
et de le réparer en faisant amende honorable
à Notre-Seigneur. Il a montré toute l'horreur
du sacrilège commis, le plus odieux qui se
puisse imaginer, sacrilège voulu, prémédité,
systématique, sacrilège gratuit sans l'ombre
d'une excuse et qui n'a pu être inspiré que par
la haine de Dieu, par l'en-fer.
« Ils ont emporté le=i saintes hosties, les ont
fait sans doute servir à quelque autre infamie,
se sont complu,en d'abominables profanations,
ont pris du plaisir à couvrir le Christ d'igno-
minies, à faire pleurer les anges du ciel, à
navrer le cœur des fidèles de la terre. Ils ont
fait pis que Judas. Judas trahit Jésus pour
de l'urgent, mais l'argent c'est quelque chose.
Eux, ils ont violé, profané, souillé pour rien,
impiété pure, malice infernale, s
M. le curé de Saintry, après avoir récité
l'amende honorable, a remarçié.avec des larmes
dans la voix, ses fidèles de lui avoir donné la
consolation, qu'il n'avait pas encore connue,de
les voir pro=qu3 tous groupés devant l'autel
pour faire un acte de foi et un acte d'amour.
Le nombre des communions pascales a
doublé à la suite de ce crime.
C'est la plus belle vengeance que puisse
rêver un prêtre. A. Janne.
p,.S._Le bedeau de Saintry nous écrit qu'il
est sourd mais pas complètement. Ce n'est pas
lui qui a remonlé l'horloge du clocher, la veille
du crime, mais sa fournie. Ge^i pour rectifier
deux légères erreurs qui se sont glissées dans
le premier récit do nutre envoyé spécial sur le
sacrilL'oôde Suuitry.
£ TRAVERS
~8l~l7l1! L~JlyJ!! !J!i!1 e
t
Ce que fort peut voir
La liste des curiosités à voir n'augmente pas
sensiblement. On peut visiter comme terminées
ou presque verminées
Au Trocadéro: l'Algérie, le Dahomey, le
Tonkin, l'Indo-Chine, l'Asie russe, la Chine,
l'Australie, une partie des Indes anglaises.
AuCours-la-ReinetlaVilledeParis, une partie
du palais des Congrès.
Au Champ de Mars le pavillon des Messa-
geries maritimes. de Saint-Marin, l'annexe mi-
litaire de la Grande-Bretagne.
Rue des Nations la Serbie, la Bosnie, la Fia- r
lande, le Danemark. t
Esplanade des Invalides les classes du:mo- t
bilier, palais de droite. <
La première fête de nuit <
Après la catastrophe de l'après-midi, il ent été
décent de s'abstenir de toute fête. Il fut, paratt-
il, question en haut lieu de la remettre à une
prochaine date. La fête de nuit eut cependant
lieu, triste, sombre. Les musiques militaires
qui devaient se faire entendre au Champ de ·
Mars et l'Esplanade des Invalides, ne vin-
rent paSf 1
La « Salamandre x resta noire dans la nuit.
Quelques ombres falotes se promenaient dans
les jardins éclairés de ballons lumineux. Les
visiteurs nocturnes s'engagent sur le pont
Alexandre III, font un tour aux Invalides, pas- 9
sent rue des Nations où seules, la Bosnie et la
Grèce ont allumé leurs rampes électriques, 1
pendant que les autres palais dessinent dans
la nuit leur architecture originale, jettent un
coup d'oeil à la rue de Paris. assez animée et
brillamment éclairée, de nouveau s'engagent 1
dans les ténèbres dangereux jusqu'au Troca-
déro et au Champ de Mars. f
Inaugurations russes
La section des Comités officiels de tempé- t
rance russe a été inaugurée au palais des
Congrès. <
Au pavillon de l'Asie russe, au Trooadéro,
M. Gorvex a inauguré son tableau du couro n- 4
nement de S. M. l'empereur Nicolas II, dans 1
l'église de l'Assomption, à Moscou. 1
Etaient présents à cette inaugutation, Un- c
bassadeur de Russie et de nombreuses person-
nalités artistiques. j
Nouveau retard
Et ce n'est pas fini D'après la dernière cir-
culaire, c'était samedi le dernier jour pour
l'entrée des colis, wagons et voitures dans l'in-
térieur de l'Exposition.
Nous l'avions cru Naïfs t
On accorde aux exposants un nouveau délai
jusqu'au 15 mai. Ça n'en est done pas fini, avec
les voitures au milieu des allées; nous allons
encore faire de la gymnastique sur les planches!
C'est vraiment intéressant 1
Le chemin de fer électrique
On a commencé la mise en service du petit
chemin de fer électrique. Le trajet du circuit
dure un quart d'heure.
Les quatre trains mis en circulation se com-
posent chacun de trois voitures, et s'arrêtent à
cinq stations Palais des Armées de terre et
de mer, palais des Etrangers, gare des Inva-
lides, Chateau-d'Eau et Tour Eiffel.
Le canot de gala de Cherbourg
Le canot de gala qui ne sert à Cherbourg que
lorsque le port reçoit la visite des présidents
de la République et des souverains étrangers,
va être mis en état pour être envoyé à Paris à
la disposition du président de la République.
Ce canot, qui est armé de 32 avirons, sera com-
mandé par un premier maître.
Les entrées
Désormais, nous nous abstiendrons de com-
prendre dans les entrées, le nombre des visi-
teurs qui entrent avec des cartes ou jetons de
service. Nous nous bornerons à constater le
nombre des entrées payantes.
Celles de samedi oat été de 35 424.
Les entrées d'hier ont été de 173886 a l'Expo-
sition, et 3 465 à Vincennes.
Simple omission
Dans le compte rendu journalier de l'Exposi-
tion, nous avons tenu nos lecteurs et amis au
courant de tout ce qu'il y avait de prêt à l'Ex-
position universelle. Nous avons omis de dire
que, à la Maison de la Bonne Presse, le serviee
des récréations, graphophones, phonographes,
projections, cinématographes, photographie
est toujours prêt à faire entendre et à faire
admirer les dernières merveilles du siècle. Les
bureaux sont ouverts tous les jours, excepté le
dimanche, de 8 h. du matin à 6 h. du soir, et
les entrées sont absolument gratuites.
5, rue Bayard, Paris.
VANDALISME SACRILEGE
L'église de Cuncy-les-Varzy (Nièvre) vient
d'être dévastée en partie par un aliéné
nommé Gevrais, domicilié à Lys, qui, ces
jours derniers, a brisé l'orgue et divers
objets du culte.
Avignon. Des malfaiteurs ont tenté de
fracturer, la nuit dernière, les portes de
l'église Saint-Symphorien-des-Garmes; qui
ont résisté beureusement. Les malfaiteurs
ont alors essayé de pénétrer par le hangar
d'une maison voisine, mais ils n'ont pU y
parvenir, et, dérangés sans doute, ils ont
abandonné une échelle.
AUMONIERS DE LA FLOTTE ITALIENNE
Nous avons donné, d'après le Soleil, une
information relative à la décision prise par
le gouvernement italien de placer à borïr'tte-
chaque navire de guerre un religieux fran-
ciscain, pour y remplir les fonctions d'au-
mônier.
Il ne sera pas indifférent à nos lecteurs
d'apprendre comment le gouveriaement ita-
lien, certes peu suspect de cléricalisme, a
été amené à prendre cette mesure.
Selon la Perseverama, de Milan, c'est à
l'initiative privée qu'est dû l'heureux événe-
ment.
Le gouvernement a répondu aux démarches
qui ont été faites auprès de lui par l'associa-
t'il(,) pour lei m"onnaîres catholiques ita.
non pour les missionnaires catholiques ita-
liens. r 1
S. M. la re,ine Marguerite et S. A. la du-
chesse d'Aofrt* ont tenu à montrer leur sym-
pathie air: nouveaux aumôniers en faisant
don à l'association d'ornements sacrés.
11 guerre
La situation générale
Les journaux anglais reconnaissent oue
les récentes opérations dans l'Etat Libre
n'ont pas donné les résultats qu'on en at-
tendait.
Ils publient aussi une dépêche de Blœm-
fontein, de dimanche après-midi, disant
qu'un combat est engagé à Karree.
On télégraphie de *Blœmfontein au Daily
Chronie que les volontaires de la Nou-
velle-Galles du Sud sont très mécontents
du gouvernement, qui non seulement ne
sert aucune solde aux officiers, mais s'est
permis de retirer la solde aux hommes et
l'allocation qui leur avait été accordée par
le gouvernement.
Le correspondant dû Daily Mail à Lou-
renço-Marquez, télégraphiant à la date du 29,
dit que tout semble indiquer que les BoSrs
n'offriront pas de résistance sérieuse à
Kroonstadt.
Le mouvement vers le nord du Vaal serait
déjà commencé. ·
Le correspondant du" Daily Mail à Blcem-
fontein dit qup le général boër Christian de
Wet a abandonné le siège de Weepener le
24 avril à minuit, s'est replié sur Dewetsdorp,
où le commnandant Petrus de Wet tenait
tête aux Anglais.
Leurs forces combinées ont effectué en-
suite leur retraite rapide vers le Nord.
Les généraux Hamilton et Dorien ont
essayé de leur couper la retraite, mais ils
ontété tenus en respect parlesBoërs retran-
chés à l'est de Thabanchu.
On télégraphie de*Durban au stantard,
à la date du 28 avril
Le commando de Klerketorp a quitté les
montagnes du Biggarsberg pour Mafeteng,
allant au-devant du général CarriDgton.
Le Daily Mail publie une dépêche de
Johannesburg (censurée par le gouverne-
ment boër), disant que M. Begby est accusé
d'avoir fait sauter sa fonderie, pour se
venger de l'affront qu'on lui avait fait en le
forçant à fabriquer des munitions pour les
Boërs.
Camp boër de Brandiort, 27 avril. On
annonce que les troupes anglaises se sont
avancées jusqu'à Thabanchu.
Le commandant Gravett télégraphie que les
fédéraux de Dewetsdorp et ceux de Weepener
sont arrivés en sûreté.
ACCIDENTS ET CATASTROPHES
L'incendie d'Ottawa
Les édifices du gouvernement e t du Parle-
ment sont sauvés.
Les pertes dépassent 100 millions de francs.
Les chemins de for Canadian-Paciflc et Ca-
nada-Atlantique perdent chacun 5 millions. La
grandemaisou industrielleEddy perd & millions.
H est officiellement démontré que la catas--
trophe n'est pas due à la malveillance; et il
est inexact que le feu ait éclaté à plusieurs
endroits à la fois.
La reine Victoria a envoyé un télégramme
de condoléance. Une souscription va être
ouverte. L'argent afflue de tous les points dés
Etats-Unis.
Un cyclone en Espagne
Un violent cyclone a causé de grands dégâts
dans la province d'Huelva. Douze maisons se
sont écroulées. Soixante menacent ruine. La
rivière charrie des animaux morts, des débris
de meubles. La ligne de chemin de fer est dé-
truite.
Ouragan aux Etats-Unis
Des ouragans ont dévasté le Texas.
Il y a une douzaine de morts. Les dégâts
sont énormes, et le service des chemins de fer
est désorganisé.
B. J. CAILLY. A FLEBS (UN!)
Pas de liberté 1
Sous les auspices d'un « Comité d'union répu-
blicaine » une conférence était donnée à Fiers
en vue des élections munieipales.
M. Jacques Cailly fut invité par des républi-
cains nationalistes à venir à la réunion.
Le conférencier, un certain M. Hébert, de
Caen, accepta la discussion, et M. GalUy devait
prendre la parole après lui.
Mais le bureau, poussé par les organisateurs
de la conférence ne paraissait pas disposé à
laisser parler le jeune orateur nationaliste.
Le président, qui a fait preuve d'une incapa-
cité notoire ou d un parti pris évident, a retiré,
sous un fallacieux prétexte, la parole à M.Cailly,
cela sans avertissement préalable, sans rappel à
l'ordre. et vraiment il n'y en avait pas lieu.
M. Cailly proteste et manifeste l'intention de
continuer quand même. Aussitôt,le commissaire
de police l'empoigne, l'entraine en bas de l'es-
trade et remmène au commissariat.
Tout le monde a été surpris de co singulier
dénouement et indigné de la façon dont la
liberté de la parole a été entravée par le pré-
sident et les organisateurs de la conférence.
L'arrestation de M. Cailly n'a pas été main-
tenue.
Que d'estomacs délicats on sauve de la
dyspepsie, rien qu'en prenant deux ou
trois pastilles Vichy-Etat après chaque
repas. Pour réussir, exiger la véritable
pastille avec la marque « Vichy-Etat »,
C~OJ::x.
~L~JC~L~JL~nm~
NOTRE-DAMÏWVÛCAÏÏOÎÎS
Nous rappelons. que la vente qui a iiei
hôtel de Lillers, avenue Montaigne, cei
30 avril, 1er et 2 niai. est pour l'entretien do
alumnats, maison d'études et noviciat d'\«
Pères de l'Assomption.
Cette œuvre est d'autant plus néecs a o
que la perséeuliun vient d'obliger ces dignes
et ssélés religieux (le transférer leur noviciat
en Hollande et leur maison d'études eu Ilol-
gique. Opérations très onéreuses naturelle-
ment.
Aussi recommandons-nous tout spéciale-
ment l'œuvre de Notre-Dame des Vocations
à la charité de nos lecteurs.
NOS AMI?' DÉFUNTS
Mlle Adèle Manoury, près Dinan, le 27 avril.
Elle fut des nonagénaires qui ont signé l'adresse
au Pape. Elle avait 9J ans. Mme Bidet, le
26avril, à Saint-Etienae-de-Montluc (Loire-Infé-
rieure),mère dedeuxreligieux, lesRR. PP Bidet,
l'un missionnaire au MontSafnt-Michel, l'autre
préfet de discipline à OhiUeau-Gontier.
Mme Galzan, née de Pontbriand, 7G ans, à Pon-
tivy. M. le comte Paul de Bruc, à Combrée,
65 ans. Le C. Fr. Saturien. à Jonquières-
Saint-Vincent (Gard). Mme veuve Sévénéry,
a 74 aas, à Jonquières-Saint-Vincent (Gard).
M. Prirdent Rançon, à Saint-Riquier (Somme),
Croisé du Purgatoire à vie, le 28 avril, à 60 ans.
Mme H. Benoit, 32 ans, au Blanc (Indre).
Mme R. Martin. 46 ans, au Blanc (Indre).
La T. R. Mère Damien, supérieure générale
du Très Saint-Sauveur, à OberbrQn (Alsace),
après 47 ans de vie roligieuse et 15 de supe-
riorat. Nous la recommandons spécialement
aux prières. M. l'abbé Paya, directeur du
Grand Séminaire universitaire de Lyon. -«
M. Marchai, à Lorient.
DOUX CŒUR DE MARIE, SOYEZ MON SALUT
(300 jours d'indulgence)
Evreux. Mercredi 2 mai. à la cathédrale,
messe de 8 heures, pour les œuvres de Notre-
Dame de Salut et la Croix.
RECONNAISSANCE PRATIQUE
On nous écrit d'Autriche:
Je recommanderai autant que possible la
Mois littéraire qui me procure tant d'agré-
ment, et qui est si instructif et si intéressant.
Je l'attends chaque mois avec impatience.
«,
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LA GRANDE ROUE
La Grande Roue de Pans est la plus gigan-
tesque qui ait été construite elle atteint, en
effet, 106 mètres de hauteur!
C'est l'une des plus audacieuses créations du
génie industriel, en ce siècle, pourtant si fer-
tile, dont l'Exposition doit marquer l'apothéose:
aussi est-elle assurée,au milieu des merveilles
cependant si nombreuses qui l'entourent, d'un
succès auquel ne pourrait être comparé peut-
être que celui de la Tour Fiffel en 1889.
Quoi de plus remarquable aussi pour frapper
l'imagination des foules que cette sorte de fan-
tastique roue entraînant dans ses mouvements
de rotation dans les airs 1600 voyageurs à
la fois
La Grande Roue de Paris n'a (d'ailleurs pas
attendu 1900 pour s'imposer à l'attention uni-
verselle, car, en 1899, c'est par milliers qu'on
y a vu affluer les visiteurs émerveillés.
De l'avis unanime, l'ascension de la Grande
Roue est un véritable enchantement. Douce-
ment, sans l'ombre dlun danger, sans aucune
secousse, sans la moindre trépidation, presque
sans s'en apercevoir, on s'élève lentement jus-
qu'à une hauteur de 100 mètres, d'où s'épanouit
1 plus admirable panorama qu'on puisse rêver
avec Paris et l'Exposition dont on saisit tous
les détails.
Et cela sans effroi, sans vertige possible,
assis confortablement dans de coquettes voi-
tures entourées de glaces. permettant d'em-
brasser à la fois tous les alentours.
Si J'on ajoute que Grande Roue est au milieu
d'un jardin où des spectacles décents pour tous
les goûts, ont été savamment groupés, pour en
faire un séjour charmant pour les familles, on
doit conclure que cette a attraction », à l'en-
contre de beaucoup d'autres, peut être visitée
par tous les honnêtes gens. A Ci.
qui cherchent à faire renaître l'épouvan-
table cauchemar.
Quelle que soit l'attitude que l'on ait
cru devoir prendre dans les différentes
phases de l'Affaire le jugement de
Rennes pour les uns, la grâce donnée et
acceptée pour les autres, ont définiti-
vement clos tout débat.
Le reprendre serait un crime contre
l'Etat, et la seule intentioudevrait rendre
justiciable d'une Haute Cour quiconque
ose l'exprimer.
tf
LE SACRII~ MiMM
Reamax détails La cérémonie fie réparation
(De notre envoyé particulier)
CorbeiJ, le 29 avril 1900.
Dans mon premier récit, j'ai envisagé, sans
m'y arrêter, l'hypothèse possible d'un crime
rituel commis dans la sacristie de Saintry.
Cette supposition a paru étrange, roma-
nesque à quelques-uns. Elle semble malheu-
reusement n'être que la honteuse vérité.
Quelques nouveaux détails que j'ai recueillis
et qui m'avaient d'abord échappé, ne laissent,
à mon avis, aucun doute sur ce point.
Une cérémonie satanique a été accomplie
dans la sacristie: elle a été entourée de formes
rituelles et suivie de communions sacrilèges.
Un seul calice à été profané; mais les traces
laissées par les lèvres autour de la coupe, in-
diquent que plusieurs personnes y ont bu.
Près ducalice,le missel, leslingesqui servent
à la célébration du Sa nt Sacrifice et les orne-
ments sacrés ont été laissés en évidence. Cette
infê.me parodie a été éclairée par de nombreuses
bougies dont les bouts ont été retrouvés le
lendemain.
Pendant que les adeptes inconnus d'une
secte abominable se livraient à leurs odieuses
pratiques, ils avaient chargé leur complice sa-
larié de simuler dans l'église une tentative de
vol avec effraction.
Mais ce malheureux a-t-il été pris de remords?
Les bruits étranges qui lui sont arrivés de la
sacristie l'ont-ils frappé do terreur Toujours
est-il qu'il a brisé des serrures qui n'étaient
pas fermées et fracturé un tronc sans emporter
l'argent.
Parmi les auteurs du crime, j'ai dit qu'il
devait y avoir un enfant. Un de nos abonnés
ndus a écrit a Cet enfant ne serait-il pas une
femme? »
La finesse des traces laissées par les pieds et
les mains permet de répondre affirmativement
à cette question.
J'ajoute que le vol du corporal Indique que
toutes les hosties n'ont pas été consommées
sur place. Les voleurs sacrilèges n'étaient pas
plus de cinq à six. Après s'être communiés.
ils ont, sans doute, emporté dans le corporal
les autres hosties pour de nouveaux crimes.
Ces misérahjes ont, sans le savoir, échappée à
un grand danger.
Le curé de Saintry inspecte souvent son
église vers 11 heures ou minuit, escorté de
deux énormes dogues dont l'un est particuliè-
rement féroce il fait le tour du temple à l'in-
térieur et à l'extérieur. Nul doute que si ces
braves chiens étaient survenus au milieu de
la « messe noire », il y aurait eu des pleurs et
des grincements de dents.
• »
La Providence tire le bien du mal.
Le sanglant outrage fait à Dieu dans le mys-
tère de son amour a ramené vers la table
sainte des chrétiens qui ne s'en étaient pas
approchés depuis plusieurs années.
Une bonne partie de la population de Saintry,
comme cela se rencontre trop fréquemment
aux environs de Paris, est indifférente en
matière religieuse. Mais elle a été profondé-
ment humiliée par ce scandale. Beaucoup se
sont souvenus de la foi de leur enfance et sont
revenus aux pratiques religieuses presque
tous ont tenu à protester contre le sacrilège
par leur présence à la cérémonie de réparation
qui avait lieu hier.
Duns un discours ému, M. l'archiprêtre de
Corbeil, qui la présidait, a félicité les parois-
siens d'avoir répondu à l'appel de leur pasteur
et d'avoir compris, en venant si nombreux, que
leur devoir était de protester contre le sacrilège
et de le réparer en faisant amende honorable
à Notre-Seigneur. Il a montré toute l'horreur
du sacrilège commis, le plus odieux qui se
puisse imaginer, sacrilège voulu, prémédité,
systématique, sacrilège gratuit sans l'ombre
d'une excuse et qui n'a pu être inspiré que par
la haine de Dieu, par l'en-fer.
« Ils ont emporté le=i saintes hosties, les ont
fait sans doute servir à quelque autre infamie,
se sont complu,en d'abominables profanations,
ont pris du plaisir à couvrir le Christ d'igno-
minies, à faire pleurer les anges du ciel, à
navrer le cœur des fidèles de la terre. Ils ont
fait pis que Judas. Judas trahit Jésus pour
de l'urgent, mais l'argent c'est quelque chose.
Eux, ils ont violé, profané, souillé pour rien,
impiété pure, malice infernale, s
M. le curé de Saintry, après avoir récité
l'amende honorable, a remarçié.avec des larmes
dans la voix, ses fidèles de lui avoir donné la
consolation, qu'il n'avait pas encore connue,de
les voir pro=qu3 tous groupés devant l'autel
pour faire un acte de foi et un acte d'amour.
Le nombre des communions pascales a
doublé à la suite de ce crime.
C'est la plus belle vengeance que puisse
rêver un prêtre. A. Janne.
p,.S._Le bedeau de Saintry nous écrit qu'il
est sourd mais pas complètement. Ce n'est pas
lui qui a remonlé l'horloge du clocher, la veille
du crime, mais sa fournie. Ge^i pour rectifier
deux légères erreurs qui se sont glissées dans
le premier récit do nutre envoyé spécial sur le
sacrilL'oôde Suuitry.
£ TRAVERS
~8l~l7l1! L~JlyJ!! !J!i!1 e
t
Ce que fort peut voir
La liste des curiosités à voir n'augmente pas
sensiblement. On peut visiter comme terminées
ou presque verminées
Au Trocadéro: l'Algérie, le Dahomey, le
Tonkin, l'Indo-Chine, l'Asie russe, la Chine,
l'Australie, une partie des Indes anglaises.
AuCours-la-ReinetlaVilledeParis, une partie
du palais des Congrès.
Au Champ de Mars le pavillon des Messa-
geries maritimes. de Saint-Marin, l'annexe mi-
litaire de la Grande-Bretagne.
Rue des Nations la Serbie, la Bosnie, la Fia- r
lande, le Danemark. t
Esplanade des Invalides les classes du:mo- t
bilier, palais de droite. <
La première fête de nuit <
Après la catastrophe de l'après-midi, il ent été
décent de s'abstenir de toute fête. Il fut, paratt-
il, question en haut lieu de la remettre à une
prochaine date. La fête de nuit eut cependant
lieu, triste, sombre. Les musiques militaires
qui devaient se faire entendre au Champ de ·
Mars et l'Esplanade des Invalides, ne vin-
rent paSf 1
La « Salamandre x resta noire dans la nuit.
Quelques ombres falotes se promenaient dans
les jardins éclairés de ballons lumineux. Les
visiteurs nocturnes s'engagent sur le pont
Alexandre III, font un tour aux Invalides, pas- 9
sent rue des Nations où seules, la Bosnie et la
Grèce ont allumé leurs rampes électriques, 1
pendant que les autres palais dessinent dans
la nuit leur architecture originale, jettent un
coup d'oeil à la rue de Paris. assez animée et
brillamment éclairée, de nouveau s'engagent 1
dans les ténèbres dangereux jusqu'au Troca-
déro et au Champ de Mars. f
Inaugurations russes
La section des Comités officiels de tempé- t
rance russe a été inaugurée au palais des
Congrès. <
Au pavillon de l'Asie russe, au Trooadéro,
M. Gorvex a inauguré son tableau du couro n- 4
nement de S. M. l'empereur Nicolas II, dans 1
l'église de l'Assomption, à Moscou. 1
Etaient présents à cette inaugutation, Un- c
bassadeur de Russie et de nombreuses person-
nalités artistiques. j
Nouveau retard
Et ce n'est pas fini D'après la dernière cir-
culaire, c'était samedi le dernier jour pour
l'entrée des colis, wagons et voitures dans l'in-
térieur de l'Exposition.
Nous l'avions cru Naïfs t
On accorde aux exposants un nouveau délai
jusqu'au 15 mai. Ça n'en est done pas fini, avec
les voitures au milieu des allées; nous allons
encore faire de la gymnastique sur les planches!
C'est vraiment intéressant 1
Le chemin de fer électrique
On a commencé la mise en service du petit
chemin de fer électrique. Le trajet du circuit
dure un quart d'heure.
Les quatre trains mis en circulation se com-
posent chacun de trois voitures, et s'arrêtent à
cinq stations Palais des Armées de terre et
de mer, palais des Etrangers, gare des Inva-
lides, Chateau-d'Eau et Tour Eiffel.
Le canot de gala de Cherbourg
Le canot de gala qui ne sert à Cherbourg que
lorsque le port reçoit la visite des présidents
de la République et des souverains étrangers,
va être mis en état pour être envoyé à Paris à
la disposition du président de la République.
Ce canot, qui est armé de 32 avirons, sera com-
mandé par un premier maître.
Les entrées
Désormais, nous nous abstiendrons de com-
prendre dans les entrées, le nombre des visi-
teurs qui entrent avec des cartes ou jetons de
service. Nous nous bornerons à constater le
nombre des entrées payantes.
Celles de samedi oat été de 35 424.
Les entrées d'hier ont été de 173886 a l'Expo-
sition, et 3 465 à Vincennes.
Simple omission
Dans le compte rendu journalier de l'Exposi-
tion, nous avons tenu nos lecteurs et amis au
courant de tout ce qu'il y avait de prêt à l'Ex-
position universelle. Nous avons omis de dire
que, à la Maison de la Bonne Presse, le serviee
des récréations, graphophones, phonographes,
projections, cinématographes, photographie
est toujours prêt à faire entendre et à faire
admirer les dernières merveilles du siècle. Les
bureaux sont ouverts tous les jours, excepté le
dimanche, de 8 h. du matin à 6 h. du soir, et
les entrées sont absolument gratuites.
5, rue Bayard, Paris.
VANDALISME SACRILEGE
L'église de Cuncy-les-Varzy (Nièvre) vient
d'être dévastée en partie par un aliéné
nommé Gevrais, domicilié à Lys, qui, ces
jours derniers, a brisé l'orgue et divers
objets du culte.
Avignon. Des malfaiteurs ont tenté de
fracturer, la nuit dernière, les portes de
l'église Saint-Symphorien-des-Garmes; qui
ont résisté beureusement. Les malfaiteurs
ont alors essayé de pénétrer par le hangar
d'une maison voisine, mais ils n'ont pU y
parvenir, et, dérangés sans doute, ils ont
abandonné une échelle.
AUMONIERS DE LA FLOTTE ITALIENNE
Nous avons donné, d'après le Soleil, une
information relative à la décision prise par
le gouvernement italien de placer à borïr'tte-
chaque navire de guerre un religieux fran-
ciscain, pour y remplir les fonctions d'au-
mônier.
Il ne sera pas indifférent à nos lecteurs
d'apprendre comment le gouveriaement ita-
lien, certes peu suspect de cléricalisme, a
été amené à prendre cette mesure.
Selon la Perseverama, de Milan, c'est à
l'initiative privée qu'est dû l'heureux événe-
ment.
Le gouvernement a répondu aux démarches
qui ont été faites auprès de lui par l'associa-
t'il(,) pour lei m"onnaîres catholiques ita.
non pour les missionnaires catholiques ita-
liens. r 1
S. M. la re,ine Marguerite et S. A. la du-
chesse d'Aofrt* ont tenu à montrer leur sym-
pathie air: nouveaux aumôniers en faisant
don à l'association d'ornements sacrés.
11 guerre
La situation générale
Les journaux anglais reconnaissent oue
les récentes opérations dans l'Etat Libre
n'ont pas donné les résultats qu'on en at-
tendait.
Ils publient aussi une dépêche de Blœm-
fontein, de dimanche après-midi, disant
qu'un combat est engagé à Karree.
On télégraphie de *Blœmfontein au Daily
Chronie que les volontaires de la Nou-
velle-Galles du Sud sont très mécontents
du gouvernement, qui non seulement ne
sert aucune solde aux officiers, mais s'est
permis de retirer la solde aux hommes et
l'allocation qui leur avait été accordée par
le gouvernement.
Le correspondant dû Daily Mail à Lou-
renço-Marquez, télégraphiant à la date du 29,
dit que tout semble indiquer que les BoSrs
n'offriront pas de résistance sérieuse à
Kroonstadt.
Le mouvement vers le nord du Vaal serait
déjà commencé. ·
Le correspondant du" Daily Mail à Blcem-
fontein dit qup le général boër Christian de
Wet a abandonné le siège de Weepener le
24 avril à minuit, s'est replié sur Dewetsdorp,
où le commnandant Petrus de Wet tenait
tête aux Anglais.
Leurs forces combinées ont effectué en-
suite leur retraite rapide vers le Nord.
Les généraux Hamilton et Dorien ont
essayé de leur couper la retraite, mais ils
ontété tenus en respect parlesBoërs retran-
chés à l'est de Thabanchu.
On télégraphie de*Durban au stantard,
à la date du 28 avril
Le commando de Klerketorp a quitté les
montagnes du Biggarsberg pour Mafeteng,
allant au-devant du général CarriDgton.
Le Daily Mail publie une dépêche de
Johannesburg (censurée par le gouverne-
ment boër), disant que M. Begby est accusé
d'avoir fait sauter sa fonderie, pour se
venger de l'affront qu'on lui avait fait en le
forçant à fabriquer des munitions pour les
Boërs.
Camp boër de Brandiort, 27 avril. On
annonce que les troupes anglaises se sont
avancées jusqu'à Thabanchu.
Le commandant Gravett télégraphie que les
fédéraux de Dewetsdorp et ceux de Weepener
sont arrivés en sûreté.
ACCIDENTS ET CATASTROPHES
L'incendie d'Ottawa
Les édifices du gouvernement e t du Parle-
ment sont sauvés.
Les pertes dépassent 100 millions de francs.
Les chemins de for Canadian-Paciflc et Ca-
nada-Atlantique perdent chacun 5 millions. La
grandemaisou industrielleEddy perd & millions.
H est officiellement démontré que la catas--
trophe n'est pas due à la malveillance; et il
est inexact que le feu ait éclaté à plusieurs
endroits à la fois.
La reine Victoria a envoyé un télégramme
de condoléance. Une souscription va être
ouverte. L'argent afflue de tous les points dés
Etats-Unis.
Un cyclone en Espagne
Un violent cyclone a causé de grands dégâts
dans la province d'Huelva. Douze maisons se
sont écroulées. Soixante menacent ruine. La
rivière charrie des animaux morts, des débris
de meubles. La ligne de chemin de fer est dé-
truite.
Ouragan aux Etats-Unis
Des ouragans ont dévasté le Texas.
Il y a une douzaine de morts. Les dégâts
sont énormes, et le service des chemins de fer
est désorganisé.
B. J. CAILLY. A FLEBS (UN!)
Pas de liberté 1
Sous les auspices d'un « Comité d'union répu-
blicaine » une conférence était donnée à Fiers
en vue des élections munieipales.
M. Jacques Cailly fut invité par des républi-
cains nationalistes à venir à la réunion.
Le conférencier, un certain M. Hébert, de
Caen, accepta la discussion, et M. GalUy devait
prendre la parole après lui.
Mais le bureau, poussé par les organisateurs
de la conférence ne paraissait pas disposé à
laisser parler le jeune orateur nationaliste.
Le président, qui a fait preuve d'une incapa-
cité notoire ou d un parti pris évident, a retiré,
sous un fallacieux prétexte, la parole à M.Cailly,
cela sans avertissement préalable, sans rappel à
l'ordre. et vraiment il n'y en avait pas lieu.
M. Cailly proteste et manifeste l'intention de
continuer quand même. Aussitôt,le commissaire
de police l'empoigne, l'entraine en bas de l'es-
trade et remmène au commissariat.
Tout le monde a été surpris de co singulier
dénouement et indigné de la façon dont la
liberté de la parole a été entravée par le pré-
sident et les organisateurs de la conférence.
L'arrestation de M. Cailly n'a pas été main-
tenue.
Que d'estomacs délicats on sauve de la
dyspepsie, rien qu'en prenant deux ou
trois pastilles Vichy-Etat après chaque
repas. Pour réussir, exiger la véritable
pastille avec la marque « Vichy-Etat »,
C~OJ::x.
~L~JC~L~JL~nm~
NOTRE-DAMÏWVÛCAÏÏOÎÎS
Nous rappelons. que la vente qui a iiei
hôtel de Lillers, avenue Montaigne, cei
30 avril, 1er et 2 niai. est pour l'entretien do
alumnats, maison d'études et noviciat d'\«
Pères de l'Assomption.
Cette œuvre est d'autant plus néecs a o
que la perséeuliun vient d'obliger ces dignes
et ssélés religieux (le transférer leur noviciat
en Hollande et leur maison d'études eu Ilol-
gique. Opérations très onéreuses naturelle-
ment.
Aussi recommandons-nous tout spéciale-
ment l'œuvre de Notre-Dame des Vocations
à la charité de nos lecteurs.
NOS AMI?' DÉFUNTS
Mlle Adèle Manoury, près Dinan, le 27 avril.
Elle fut des nonagénaires qui ont signé l'adresse
au Pape. Elle avait 9J ans. Mme Bidet, le
26avril, à Saint-Etienae-de-Montluc (Loire-Infé-
rieure),mère dedeuxreligieux, lesRR. PP Bidet,
l'un missionnaire au MontSafnt-Michel, l'autre
préfet de discipline à OhiUeau-Gontier.
Mme Galzan, née de Pontbriand, 7G ans, à Pon-
tivy. M. le comte Paul de Bruc, à Combrée,
65 ans. Le C. Fr. Saturien. à Jonquières-
Saint-Vincent (Gard). Mme veuve Sévénéry,
a 74 aas, à Jonquières-Saint-Vincent (Gard).
M. Prirdent Rançon, à Saint-Riquier (Somme),
Croisé du Purgatoire à vie, le 28 avril, à 60 ans.
Mme H. Benoit, 32 ans, au Blanc (Indre).
Mme R. Martin. 46 ans, au Blanc (Indre).
La T. R. Mère Damien, supérieure générale
du Très Saint-Sauveur, à OberbrQn (Alsace),
après 47 ans de vie roligieuse et 15 de supe-
riorat. Nous la recommandons spécialement
aux prières. M. l'abbé Paya, directeur du
Grand Séminaire universitaire de Lyon. -«
M. Marchai, à Lorient.
DOUX CŒUR DE MARIE, SOYEZ MON SALUT
(300 jours d'indulgence)
Evreux. Mercredi 2 mai. à la cathédrale,
messe de 8 heures, pour les œuvres de Notre-
Dame de Salut et la Croix.
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|_B_MM_ï_M_MB__MWiiii– ̃–«̃̃̃̃ I
LA GRANDE ROUE
La Grande Roue de Pans est la plus gigan-
tesque qui ait été construite elle atteint, en
effet, 106 mètres de hauteur!
C'est l'une des plus audacieuses créations du
génie industriel, en ce siècle, pourtant si fer-
tile, dont l'Exposition doit marquer l'apothéose:
aussi est-elle assurée,au milieu des merveilles
cependant si nombreuses qui l'entourent, d'un
succès auquel ne pourrait être comparé peut-
être que celui de la Tour Fiffel en 1889.
Quoi de plus remarquable aussi pour frapper
l'imagination des foules que cette sorte de fan-
tastique roue entraînant dans ses mouvements
de rotation dans les airs 1600 voyageurs à
la fois
La Grande Roue de Paris n'a (d'ailleurs pas
attendu 1900 pour s'imposer à l'attention uni-
verselle, car, en 1899, c'est par milliers qu'on
y a vu affluer les visiteurs émerveillés.
De l'avis unanime, l'ascension de la Grande
Roue est un véritable enchantement. Douce-
ment, sans l'ombre dlun danger, sans aucune
secousse, sans la moindre trépidation, presque
sans s'en apercevoir, on s'élève lentement jus-
qu'à une hauteur de 100 mètres, d'où s'épanouit
1 plus admirable panorama qu'on puisse rêver
avec Paris et l'Exposition dont on saisit tous
les détails.
Et cela sans effroi, sans vertige possible,
assis confortablement dans de coquettes voi-
tures entourées de glaces. permettant d'em-
brasser à la fois tous les alentours.
Si J'on ajoute que Grande Roue est au milieu
d'un jardin où des spectacles décents pour tous
les goûts, ont été savamment groupés, pour en
faire un séjour charmant pour les familles, on
doit conclure que cette a attraction », à l'en-
contre de beaucoup d'autres, peut être visitée
par tous les honnêtes gens. A Ci.
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