Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1897-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 104176 Nombre total de vues : 104176
Description : 16 avril 1897 16 avril 1897
Description : 1897/04/16 (Numéro 4289). 1897/04/16 (Numéro 4289).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k217252n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
CHAUFFONS
On écrit « Nous croyons que le pèle-
rinage de 1397 ne partira point pour Jéru-
salem car les gens craignent une guerre
européenne, ils ont peur, et vous-même
nçi devçz pas croire au pèlerinage non
plus, puisque la Nef est au pôle nord çt
que von» »» chauffes p*«. »
Tout ceci est très nal dit.
La guerre en Macédoine ne peut avoir
aucune influença sur les pélerinages de
Terre-Sainte; on redoublera de préve-
nances pour les pèlerins, et on favorisera
les latins; c'est clair.
Les pèlerins sont des braves qui ne
s'effraient pas pour rien.
La guerre européenne? personne n'en
veut et la complication même est unique-
ment dans la pensée inviricibli des puis-
sances de ne pas l'engager à tout prix.
La Nef revient du pays des glaces à
grande vitesse et sera au commencement
de mai sous le ciel bleu de la Méditer-
ranée.
Le 11 mai, jour du départ, elle sera
pimpante, et les pèlerin» diront mon
joli navire.
Le seul argument sérieux, c'est celui-
ci « Vous vieillissez t Votre enthousiasme
a pris un bain au pays des ours blancs,
vous ne chauffez pas, vous ne nous en-
flammez pas. »
Ehbien, chauffons; nous allons allumer
tous les fourneaux de votre zèle, et les
derniers vont devenir les premiers.
Du reste, les vocations de pèlerins
pauvres abondent, et il suffirait que ceux
qui ne partent pas envoient la souscrip-
tion annuelle pour en accroître le nombre.
Ce n'est pas sans doute la peur des
navires turcs qui peut empêcher les
souscriptions d'arriver à Paris. Servez
donc chaud et ne restez pas froids.
On ne peut pas choisir un meilleur
jour que le Vendredi-Saint pour prendre
la résolution de partir.
CONFÉRENCE SUR LES LIEUXSAIMT3
La conférence de M. le comte Couret, que
nous avions annoncée il y a quelques jours,
a eu lieu mercredi, à 3 heures, au Cercle
catholique des étudiants de Paris, 18, rue du
Luxembourg. Cette conférence, intitulée
La voie douloureuse, histoire et légendes,
avait pour objet l'étude, très religieuse, his-
torique, légendaire et descriptive de la voie
douloureuse. Durant près d'une heure 1/2,
M. Couret a tenu son audiloire sous le charme,
avec son talent de parole si cpnnu, son récit
vif, coloré, pittoresque, et son inépuisable
érudition.
Des projections lumineuses complétaient
cette belle conférence que M. le comte Cou-
ret a appuyée et fortifiée de précieux docu-
ments, nqtâinio«at du Recuire original et
authentique de l'ancienne archiconfre>ie
du Saint-Sépulcre de Jérusalem, fondée
à Paris dans l'Eglise des Grands Cordeliars,
détruite en 1700 et qui essaya vainement de
se reformer sous la Restauration, en 1810.
Toutes nos affectueuses félicitations à M. le
comte Couret.
LA PASSION
Elle se joue, en ce moment, en cent endroits
différents, partout avec le même succès.
A Amiens, où on a inauguré. cette année, ces
touchantes représentations; on a refuaé du
monde, lundi.
89* FEUILLETON DE « LA CROIX »
ici avril 1H97
DIEU ET PATRIE
IX
Le lendemain, Michelle entendait la pre-
mière messe à sa paroisse. Elle n'avait pas
dormi de la nuit et aussitôt que l'abbé Rozel
parut à l'église, elle se hâta vers lui. 11 re-
marqua de suite .cOîi anxiété et la Qt ontrer
dans son cabinet. Là, elle conta sa misère
« Mon Père, mon pieux ami, que faire, que
devenir?
Mon Dieu, gémit le prêtre, ne permettez
pas que notre chère patrie soit victime de
pareilles manœuvres! Seigneur, gardez la
France de ses ennemis 1
Oh! mon Père, sûrement nous allons
avoir une catastrophe.
J'en ai peur, mon enfant, notre pays a
besoin d'une leçon, la vie est trop molle, trop
lâche. Le luxe insolent n'a plus de bornes.
Il faut prier avec ténacité pour le salut de la
France; demain, je dirai ma messe à cette
intention. Au revoir, Miohelle, puisse votre
saint patron vous protéger, demandez-lui
de vaincre nos ennemis comme il terrassa la
dragon.
Mais un conseil, mon Père, une ligne
de conduite?
La soumission, Michelle, l'oubli de
vous-même, ne pas vous appesantir sur vos
piines, on pleure souvent sur soi sans même
mmmmmmmmmmmmmmaua» Uammsmmtmnihmmmmm
'W!TI DI DEmlEI
SAMEH-SAm^ 17 avril
Cest la fln du grand deuil de l'Eglise.
Jésus est encore au tombeau; mais c'est
aussi le jour de Téspe'rancà. A l'oftlce, le
prêtre bénit avec solennité, le feu e\l'encens.
Jésus est la lumière du monde; alla cierge
pascal qui brûlera pendant 40 jours symbo-
lise le Christ radieux qui va briller aussi sur
la terre jusqu'il l'Ascension. On 1 ohante
dans cette pdesipo :tiqne, intitulée l'&r^/c^.
Puis viennent les la prophéties tirées de
l'Ancien Testament, la bénédiction de l'eau
baptismale et s'il y a lieu le baptême des
catéchumènes. Enfin la messe solennelle
pendant laquelle les cloches se font entendre
mêlées au? premiers alleluial
Les crimes flsJ'Assistance mi Dieu
Dame Assistance, comme les pompiers de
la légende, arrive toujours trop tard. La
Libre Parole fait ce matin le récit suivant
Bue Germain Pilon, n* 12, vivait une pauvre
vieille de 63 ans. Louise Caron, complètement
impotente depuis plusienrs années et qui ne
marchait que courbée en deux.
Depuis qu'ellene pouvait plus faire de ménages,
la pauvre femme recevait huit francs par mois
de l'Assistance publique. Huit francs!
Heureusement pour elle que des voisins cha-
ritables, le concierge de la maison, M. Bourgeat
et sa femme, lui donnaient qui quelques sous,
qui du bouillon ou du café.
Depuis quelques semaines ses forces allaient
s'affaiblissant. On écrit alors à l'Assistance pu-
blique, qui ne répond pas.
La mairie du XVIIIe à laquelle on s'adresse
ensuite, envoie un médecin qui ordonne le
transfert immédiat 4 l'hôpital Bichat. *ABichat,
on la refuse comme n'étant pas assez malade. »
Le concierge écrit de nouveau à l'Assistance
publique le 9 avril. Pas de réponse. On retourne
la maire du XVIII' qui répond
isous allons faire un dossier et on vous
préviendra!
La mort n'attendit pas que le dossier fût
ppêt. Le 11, elle délivrait à jamais Louise Caroti
(que seule la charité du conc orge avait fait
vivre pandant ce tamps) des bienfaits dt l'Assis-
tance publique.
Le surlendemain, le 18 avril, les représentants
de cote bienfaisante adm mstia ion 8,3 pràsea-
tkimt enfin pour répondre ù. la lettre du 9.
il n'y avait plus rerson ie.
Voila pour ajouter au bilan cielle, et voilà à quoi servent les 40 millions de
l'Assislan e publique.
Ç!à. et I_.à
LE NOUVEAU CURfÔÊlftlNT-EUSTACHE
Nous sommes heureux d'annoncer que Son
Eminence a norpnn'i curé de Sainte-Eustache,
M. l'abbé Gaultier de Claubry, curé de Saint-
Jean-Saint-Fran.'ois.
Le nouveau curé est un Parisien. Il est néeo
18S3, sur la paro;s3e de Saint-Eiienne-du-Mont,
où il a été vicaire pendant trente uns.
Son père, professeur au Muséum, était un
vaillant chrétien et un savant distingué.
Les paroissiens de SaintEustiche ne pouvaient
espérer un Pasteur plus zélé et d'un accueil
pius bienveillant
i
AVIS AUX MÉNAGÈRES
Femmes qui avez la responsabilité du mé-
nage, il vous faut la santé, sinon tout s'écroule
dans la maison. Veillez surtout à co qu« les
fonctions digestives soient régulières?. A a
moindre alerte, prenez une purgation arec
VApenta. C'est la seule eau purgative naturelle
qui en produisant les effets désirés, vous dé-
barrassera de tous les Fermes mortrdas et qui,
par sa richesse en principes minéraux, forti-
fiera vos organes.
Pour se guérir et sa préserver dosIt'IÎJUES,
TOUX. BROXCHI TKS,CAT YIIIUIE3,GIIU>I>&
ASTHME, PHTISIE, pour se fortifier les bron-
ches, l'estomac et la poitrine, il sufflt de prendre
à chaque repas deux GOUTTES UVOttlENNES
dé Trouette- Perret 3 fr. la flacon (toutes pharm.)
)jtf*0t~<)~)f)) "M NcaM* /)f f /)0 /*tj'
t~a ~4~~
iâ'A LA 6 L!I 0 V J: ".r
BJiUMaW«UnN l'Académie da Médecine d. Pari».
Purge iiBmédl&wntnttt (uni irrltati "i t U 'ioswd'uo verrifcSordoaui.
ft*oxlff« aucun réglai*. ttri^QiTTi jauni àtic icuiaon nouait»
s'en rendre compte et c'est une manifestation
d'égoïsme; soyez dévouée à|vos devoirs de
mère et d'épouse chrétienne. Enfermez-vous
dans votre p( tit centre d'action, qui est le
foyer. Ne regardez pas au dehors, la place
de la femme esltouj ours inférieure, si toute-
foison peut appliquer ce mot à celle qui est
Tâme de la famille. La Vierge Marfe travail.
lait et priait, voilà votre divin modèle. »
Michelle se relira ua peu rassérénée. Que
pouvait-elle en effet?
Elle devait humblement se tenir où le ciel
l'avait placée, avec l'unique idée d'accomplir
ce qu'elle devait aux siens simplement, sans
considérer ni ses goûts, ni sas préférences,
ni céder à Porgueu de tenter d'enraver les
événements, ou elle n'avait pas de mission.
Plusieurs jours s'éooulèrent encoie. Paris
resplendissait sous le radieux soleil estival
sur les routes, ce n'élaieat que beaux équi-
pages sur la Seine, que bai eaux de plaisance
aliant vers Saint-Cloud, où se tenait la cour.
Les comédie.3, les tablenux vivants, les
petits jeux se succédaient en ce centre de
plaisir. S
L'étranger regardait de loin Paris avec
étonnement, les joies lui semblaient celles
d'enfants imprudents.
Les journaux de l'opposition avalent bien
d'ironiques avertissements, on chansonnait
l'empereur, on attaquait l'impératrice. Et
le couple impérial rêva tout à coup d'un
grand dérivatif, d'une chose qui occupa les
masses pour les détourner d'eux, d'un
cyclone passant dans le temps, pour en
changer le cours.
Et tout à coup, un soir tomba chez les
Harlfeld, cette lerriflante nouvelle
« Ordre au colonel lians Harfeld de rein-
MORT D'HIER
M» Charles Rolland, 85 ans. à Grenoble. Eue
était depuis 46 ans la prés dente dé l'œuvre des
écoles gratuites de Grenoble.
LES COURS
La reine d'Angleterre retournera en Angle-
terre le 27 courant.
Le prinre de Galles a quitté Paris nier matin,
à 11 heures, pour Londras.
EMPRUNTS
L'Officiel publie diverses lois autorisant le
dép rtementdu Gardàemprunt T850000 ran^s,
le département de 1 Isère a emprunter .2000 ir.,
la ville d'An jouI 'n»Q 4 emprunter 000 francs,
ia ville de Limog:s a e;i p.unter o mil ions et à
g'impçjser extraord;naireinent; la ville de He-
tnlremo'it à emprunter 11000) francs: la com-
mune d'Asnières (Seine) à emprunter 769 3 M fr.
ËCHOS DE PARTOUT
>• Le 2 mai, élection au Conseil d'arrondis-
sement dans le canton de Rozoy-sur-Serro
(Aisne). 1
>+< M. Coridon, trésorier-paveur à Diégo-
Suarez, passe en la même quai té à Ta ti.
,««, M. Millet, résidentde Tunisie, ayant roçu
un télégramme alarmant au sujet de la santé
de sa mère. est parti pour la France, à bord du
Saint-Augustin.
INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS
Aux derniers examens de mars-avril pour
les diverses licences à laSorbonne, l'Institut
catholique de Paris a fait recevoir 23 de ses
élèves dont 18 pour la licence ^a-lettres et 5
pour la licence es-sciences.
Sur les nouveaux licenciés ^-s-lettres,
11 appartiennent à la section Let'r'S pro-
prement dites, 1 à la section Histoire, 5 à la
section Philosophie, 1 à la section Langues
vj van tes.
Voici leurs noms
MM. Aadricu, Bisson, Bousquet, Delpon
de Vissec, Diès, avec mention, Germain,
Iweins, Jacques, Lidanr;, Lafontaine, La-
malle, Lebocq, Legris avec mention, Li--
magne, des Granges, Pommier, Rovoli, Ser-
reau avec mçnii
'Licencia es sciences MM. Aubusson, Chô-
mat, Doux, Drupt, Grafiln.
La conférence de Miss Diana Yaegta
On annonce une séance promise par Diana
Vaughanà la Société de Géographie de Paris
pour le lundi de Pâques
Voici le programme publié par diverses
feuilles
Cette séance sera précédée d'un discours de
Léo Taxil intitulé Douze ans sous la ban-
nière de l'Eglise et dans lequel il déclarera
se séparer de la lutte antimaçonnique.
La conférence de Diana Vaughan aura
pour titre le Palladisme terrassé.
Des projections lumineuses montreront
des actes de famille légalisés concernant
miss Diana \aughan et d'autres papiers
maçonniques et des portraiis.
On annonce une série d'autres réunions s
semblables dans un grand nombre de villes
d'Europe et d'Amérique.
~Tix~ ~~s~~is~rLi
à la coca dn £*éron
le meilleur tonique et reconstituant
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AI» Xmpvime* v4W9-*nëm-e9ècriture. dtssins, rrwuqut
VU PhotograpMo. SjxicnTieni frtnro. J. DUBOULOZ,
̃ ̃ 9, Boni. PolisoBBière, Pari». Gn.««> Ppix, Lyon 1894.
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lllll FI^AI I ET *•̃ Cft'oroi*, OortM/sJflBIÏMt tOtfMtt,
YIN ECI~LLEAn`m'e. Cn~ rpse Oanvaleaaenoee (oa~pN.
Y in tvALbU Swmtnêtt phisiqut tt inttllteluil. I1
iflKI pai I I F Affsciitn» rtti Bronchai «t da larynx.
VI N ECALLE aq°c'iom rm Bronchee et do Lerynr.
VIN tOALLt«'5O-Gil:25';if-2T,.l>.rle.38.B.l«O.
tégrer son corps d'aimée pour cause de mo-
binsation immédiate. »
« Nous partons, mon enfant, » dit Hans à sa
femme.
On était alors au commencement de juillet,
et Michelle espérait aller passer quelques
Semaines à la mer, vers sa Bretagne, aussi,
répondit-elle joyeuse
« A Saint-Malo?» u
11 secoua la tête gravement.
« A Rantzein, où vous vous rendrez avec
les enfants, pendant, que j'irai rejoindre mon
régiment.
Ah! mon Dieu, il y a quelque chose?
Je le crains, mais je n'ai aucune certi-
tude absolue, cependant, toutl'indique. Hâtez
les préparatifs de d ;part.
Mais j'ai une foule de choses à régler I
Les détails de ce genre ne sont plus
rien; songez que je serais d'une inquiétude
mortelle en vous sachant ici sans mvi.
̃– Comment, vous me quittez!
-L'ordre est formel. Je pars ce soir seul.
Vous me laisse/ les enfants? Y
Il le faut. La rapidité avec laquelle je
vais voyager leur donnerait la fièvre.
Hans, dites-moi tout, en grâce nous
avons la guerre? q
Hélas ma pauvre enfant t
Vous allez vous battre! Mon Dieu, mon
Dieu t et contre la France
Calmez-vous, Michelle. Cette lutte sera
courte, terrible je le crains, mais ne vous
effrayez pas outre mesure. Je suis déj\ re-
venu de Sadowa. Allpns, soyez énergique.
Les larmes ne changeront rien aux choses
et si vous ne vous dépêchez, vous pourrez
courir avec les enfants, de grands dangers. »
Il savait qu'en parlant des enfants, il tou-
C~~OX:x
ASSEMBLÉE DÏOCÈSAIWE
DE COUTANCES
Le compta rendu de l'assemblée dtoçésaiû*
de Coûtantes, (voir le Supp:êment d*hiér} qui
contient des» renseignements si intéressants e»
sI pratiques sur toutes les œuvres paruissifUôl
en rapport avec les circonstances actuelles, «ifi
en venté au presbytère de Saint-Pierre de Cpu-
tances, prix franc. franco 1 fr. 20.
Sainte-Adrasaa iprùs Le Havre) possède ua
chevalier de La C-raix modela quI dans un
milieu d'abord très indifférent à la propagande
de La C1":i,:r; est arrivé à. 45 ahonnés a l.(c Croiv
quotidienne. 0 à La Croiv $a dimanche, aux
Vies fies Saints, -â> au Pèlerin, 90 au Noël et ]&
à d'autres publications de la Bonne Presse.
Nos amis défunts
M. Maurice, SI mars, aasooiô des Croisés du
Purgatoire.
1HSÉIUCORD1E0X JÉSUJ, DQNNE2-LÏUR LE REPOS &Tttm 1
.<
Pain de jEfainï Hnïoina
Bouthen [Belgique). « 5 francs pour que
vous ayez l'obligeance de prier pour la paix d'ijrç*
mbre qui ne l'ait pas sas devoirs. »
Slolberg (Allemagne). « Mandat de
20 francs, dont Isj francs pour lo pain de'saiijt
Antoine et 5 francs pour les âmes du Purgatoire
demafaraille, pour remerciements d'unegraûde
faveur obteuue par ce bon Saint. »
« Cork (Irlande). ^-Ja vous envoie une offraod»
pour recommander à saint Antoine plusieurs
affaires importantes. »
t Moscou (Russie). J'avais promis à saint
Antoine de Padoue 8 roubles pour le pain tf»
ses pauvres s'il m'accordait une grâce terap*
relie. Ayant été exaucée, je viens acquitter ma
dette. »
« francs pour une faveur obtenue; i fi$£$f
pour obtenir une autre faveur. »
̃ '^> ̃
Adresser les lettr et le Pain de saint An-
toine, au R. P. Hippolyte, 8, rue IF~-anfoîs 1»,
Paris.
mimmwmm paris"
Séance du 14 avril iSU7
Séance de liquidation. On » b&cle *les affaires.
M. Berthelot fait adopter son rapport qui coa-
j fère à l'Association de la presse cycliste i'QTgto
nisation du grand prix vélocipédique.
On supprime les passages 4 aivQau do 1»
ligne Montparnasse.
On alloué 1000 francs à la statue de la Tour
d'Auvergne, 50J francs à (-elle de Sainte-Beuve/;
1000 francs au monument de la Défense d^
Bazeille. On vote un erédit de 30 490 francs pouf
le service médical et pharmaceutique de nu,U,
M. Chausse tient à «clamer par anticipation a
le prél'et de police au s ijet des mesures qu'il
v rendre lejour de ta visite au mur Ù9si£dt.rè£.
Les affaires sérieuses, la question de B{. ÀlBy
sur les écoles, cel e de M. Lërolfe sur là Cour r
des Comptes, celle de M. Berthelot sur le Métro-
politain, sont renvoyées à la prochaine session.
L« Métropolitain. La Ôommis-iion ùiixte
du Métropolitain, chargée d'examiner les sou*
missions, a proposé de classer en premier^
ligne la Compagnie du Creusot secondée parU
Banque internationale, et en deuxième lign$
celle de M. Lance, de Mulhouse.
Les offres de la Socété de Fives-Lilla et de
MM. Grosselin et Coignet ont été écartées.
Vendredi prochain, la Commission anrtem
son choix sur l'un des deux concessionnaires^ ``
Si la compagnie du Creusot est choisie, il y
aura guelque chance de voir aboutir le Métro-
politain^
M. BRARD DÛJ1LSA DÉMISSION
La désolation règne à l'Hôtel de Ville de Pari*
M. Brard, l'ineffable conseiller du quartt«rdi*
Pont-de-Flandre, la terreur deS propriétaire»
l 'éternel expulsé, vient de donner sa démission
de conseiller municipal.
Pourquoi?. M. Brard se plaint d.'être incom-
pris. On le prenait pour un (îuçuttj, u n» WR#
plus du Conseil.
La séance de samedi dernier à beaoçotyf
pesé sur cette décision.
M. Brard voulait obliger la préfet $ descend!1!
en scaphandre dans le canal Saint-Martin pouf
lui faire examiner une écluse. Le préfet n% ^j
touIu et le Conseil à ri de M. Brard.
Les journalistes ont plongé le fer danj tt
plaie et îe conseiller BrarJ, après une vivo dis»
chait la meilleure corde du cœur da s#
femme, il continua
«Vendez vite à n'importa quel prix ia mo-
bilier emballez ce que vous souhaita»
garder, ne dites à personne ce que vou$
savez. Je viens de télégraphier à Alexis Roâa-
roiï de venir vous protéger en mon absaaç»
et en tous cas vous aider. »
Michelle.attorrée.les yeux soudain creusés»
comprenait l'étendue de son malheur. MapW-
nalement, elle ouvrait des tiroirs, en vidait
le contenu. Hans reprit e.icora
« Dites à votre mère, qu'elle fera bien Ctf
retourner en Bretagne.
Elle ne voudra pas. Pourquoi? 3
Parce que Paris sera sans doute env^bif
Paris
Enfin, conseillez-lui de s'installer à
Saiat-Malo. Après, si elle refuse, vous «ur«z
accompli votre devoir. »
Le dîner fut tiisle. Wilhem et Heinriçh
causèrent à peu près seuls; leur pera étaft
aaxieU-x, le colonel devait être à la garô 4
neuf heures et il attendait la dernière miautil
pour quitter les siens, espérant toujours voir
arriver Alexis, et lui remettre sa petite fa.
mille. Ah! la ra rie a de dures exigences! l
II dut faire avancer la voiture. Huit n«u/çs
et demie SJimaL'nt, la gare de l'Est est lois
de l'avenue d Autia. ïl n'avait qu'une patii#
valise contenant ses papiers, ua p»u de kogç;
il clreignitles siens sur son ca'ur
« O^j mes trésors aimés, comma je donne-
rais bkvi mon sang pour vous évite* «att«
atroce douleur » »
Et conime Micheïl* pleurait silçnei#u-
sem*111'
lAsulor&J R£N4a c]OGun-
On écrit « Nous croyons que le pèle-
rinage de 1397 ne partira point pour Jéru-
salem car les gens craignent une guerre
européenne, ils ont peur, et vous-même
nçi devçz pas croire au pèlerinage non
plus, puisque la Nef est au pôle nord çt
que von» »» chauffes p*«. »
Tout ceci est très nal dit.
La guerre en Macédoine ne peut avoir
aucune influença sur les pélerinages de
Terre-Sainte; on redoublera de préve-
nances pour les pèlerins, et on favorisera
les latins; c'est clair.
Les pèlerins sont des braves qui ne
s'effraient pas pour rien.
La guerre européenne? personne n'en
veut et la complication même est unique-
ment dans la pensée inviricibli des puis-
sances de ne pas l'engager à tout prix.
La Nef revient du pays des glaces à
grande vitesse et sera au commencement
de mai sous le ciel bleu de la Méditer-
ranée.
Le 11 mai, jour du départ, elle sera
pimpante, et les pèlerin» diront mon
joli navire.
Le seul argument sérieux, c'est celui-
ci « Vous vieillissez t Votre enthousiasme
a pris un bain au pays des ours blancs,
vous ne chauffez pas, vous ne nous en-
flammez pas. »
Ehbien, chauffons; nous allons allumer
tous les fourneaux de votre zèle, et les
derniers vont devenir les premiers.
Du reste, les vocations de pèlerins
pauvres abondent, et il suffirait que ceux
qui ne partent pas envoient la souscrip-
tion annuelle pour en accroître le nombre.
Ce n'est pas sans doute la peur des
navires turcs qui peut empêcher les
souscriptions d'arriver à Paris. Servez
donc chaud et ne restez pas froids.
On ne peut pas choisir un meilleur
jour que le Vendredi-Saint pour prendre
la résolution de partir.
CONFÉRENCE SUR LES LIEUXSAIMT3
La conférence de M. le comte Couret, que
nous avions annoncée il y a quelques jours,
a eu lieu mercredi, à 3 heures, au Cercle
catholique des étudiants de Paris, 18, rue du
Luxembourg. Cette conférence, intitulée
La voie douloureuse, histoire et légendes,
avait pour objet l'étude, très religieuse, his-
torique, légendaire et descriptive de la voie
douloureuse. Durant près d'une heure 1/2,
M. Couret a tenu son audiloire sous le charme,
avec son talent de parole si cpnnu, son récit
vif, coloré, pittoresque, et son inépuisable
érudition.
Des projections lumineuses complétaient
cette belle conférence que M. le comte Cou-
ret a appuyée et fortifiée de précieux docu-
ments, nqtâinio«at du Recuire original et
authentique de l'ancienne archiconfre>ie
du Saint-Sépulcre de Jérusalem, fondée
à Paris dans l'Eglise des Grands Cordeliars,
détruite en 1700 et qui essaya vainement de
se reformer sous la Restauration, en 1810.
Toutes nos affectueuses félicitations à M. le
comte Couret.
LA PASSION
Elle se joue, en ce moment, en cent endroits
différents, partout avec le même succès.
A Amiens, où on a inauguré. cette année, ces
touchantes représentations; on a refuaé du
monde, lundi.
89* FEUILLETON DE « LA CROIX »
ici avril 1H97
DIEU ET PATRIE
IX
Le lendemain, Michelle entendait la pre-
mière messe à sa paroisse. Elle n'avait pas
dormi de la nuit et aussitôt que l'abbé Rozel
parut à l'église, elle se hâta vers lui. 11 re-
marqua de suite .cOîi anxiété et la Qt ontrer
dans son cabinet. Là, elle conta sa misère
« Mon Père, mon pieux ami, que faire, que
devenir?
Mon Dieu, gémit le prêtre, ne permettez
pas que notre chère patrie soit victime de
pareilles manœuvres! Seigneur, gardez la
France de ses ennemis 1
Oh! mon Père, sûrement nous allons
avoir une catastrophe.
J'en ai peur, mon enfant, notre pays a
besoin d'une leçon, la vie est trop molle, trop
lâche. Le luxe insolent n'a plus de bornes.
Il faut prier avec ténacité pour le salut de la
France; demain, je dirai ma messe à cette
intention. Au revoir, Miohelle, puisse votre
saint patron vous protéger, demandez-lui
de vaincre nos ennemis comme il terrassa la
dragon.
Mais un conseil, mon Père, une ligne
de conduite?
La soumission, Michelle, l'oubli de
vous-même, ne pas vous appesantir sur vos
piines, on pleure souvent sur soi sans même
mmmmmmmmmmmmmmaua» Uammsmmtmnihmmmmm
'W!TI DI DEmlEI
SAMEH-SAm^ 17 avril
Cest la fln du grand deuil de l'Eglise.
Jésus est encore au tombeau; mais c'est
aussi le jour de Téspe'rancà. A l'oftlce, le
prêtre bénit avec solennité, le feu e\l'encens.
Jésus est la lumière du monde; alla cierge
pascal qui brûlera pendant 40 jours symbo-
lise le Christ radieux qui va briller aussi sur
la terre jusqu'il l'Ascension. On 1 ohante
dans cette pdesipo :tiqne, intitulée l'&r^/c^.
Puis viennent les la prophéties tirées de
l'Ancien Testament, la bénédiction de l'eau
baptismale et s'il y a lieu le baptême des
catéchumènes. Enfin la messe solennelle
pendant laquelle les cloches se font entendre
mêlées au? premiers alleluial
Les crimes flsJ'Assistance mi Dieu
Dame Assistance, comme les pompiers de
la légende, arrive toujours trop tard. La
Libre Parole fait ce matin le récit suivant
Bue Germain Pilon, n* 12, vivait une pauvre
vieille de 63 ans. Louise Caron, complètement
impotente depuis plusienrs années et qui ne
marchait que courbée en deux.
Depuis qu'ellene pouvait plus faire de ménages,
la pauvre femme recevait huit francs par mois
de l'Assistance publique. Huit francs!
Heureusement pour elle que des voisins cha-
ritables, le concierge de la maison, M. Bourgeat
et sa femme, lui donnaient qui quelques sous,
qui du bouillon ou du café.
Depuis quelques semaines ses forces allaient
s'affaiblissant. On écrit alors à l'Assistance pu-
blique, qui ne répond pas.
La mairie du XVIIIe à laquelle on s'adresse
ensuite, envoie un médecin qui ordonne le
transfert immédiat 4 l'hôpital Bichat. *ABichat,
on la refuse comme n'étant pas assez malade. »
Le concierge écrit de nouveau à l'Assistance
publique le 9 avril. Pas de réponse. On retourne
la maire du XVIII' qui répond
isous allons faire un dossier et on vous
préviendra!
La mort n'attendit pas que le dossier fût
ppêt. Le 11, elle délivrait à jamais Louise Caroti
(que seule la charité du conc orge avait fait
vivre pandant ce tamps) des bienfaits dt l'Assis-
tance publique.
Le surlendemain, le 18 avril, les représentants
de cote bienfaisante adm mstia ion 8,3 pràsea-
tkimt enfin pour répondre ù. la lettre du 9.
il n'y avait plus rerson ie.
Voila pour ajouter au bilan
l'Assislan e publique.
Ç!à. et I_.à
LE NOUVEAU CURfÔÊlftlNT-EUSTACHE
Nous sommes heureux d'annoncer que Son
Eminence a norpnn'i curé de Sainte-Eustache,
M. l'abbé Gaultier de Claubry, curé de Saint-
Jean-Saint-Fran.'ois.
Le nouveau curé est un Parisien. Il est néeo
18S3, sur la paro;s3e de Saint-Eiienne-du-Mont,
où il a été vicaire pendant trente uns.
Son père, professeur au Muséum, était un
vaillant chrétien et un savant distingué.
Les paroissiens de SaintEustiche ne pouvaient
espérer un Pasteur plus zélé et d'un accueil
pius bienveillant
i
AVIS AUX MÉNAGÈRES
Femmes qui avez la responsabilité du mé-
nage, il vous faut la santé, sinon tout s'écroule
dans la maison. Veillez surtout à co qu« les
fonctions digestives soient régulières?. A a
moindre alerte, prenez une purgation arec
VApenta. C'est la seule eau purgative naturelle
qui en produisant les effets désirés, vous dé-
barrassera de tous les Fermes mortrdas et qui,
par sa richesse en principes minéraux, forti-
fiera vos organes.
Pour se guérir et sa préserver dosIt'IÎJUES,
TOUX. BROXCHI TKS,CAT YIIIUIE3,GIIU>I>&
ASTHME, PHTISIE, pour se fortifier les bron-
ches, l'estomac et la poitrine, il sufflt de prendre
à chaque repas deux GOUTTES UVOttlENNES
dé Trouette- Perret 3 fr. la flacon (toutes pharm.)
)jtf*0t~<)~)f)) "M NcaM* /)f f /)0 /*tj'
t~a ~4~~
iâ'A LA 6 L!I 0 V J: ".r
BJiUMaW«UnN l'Académie da Médecine d. Pari».
Purge iiBmédl&wntnttt (uni irrltati "i t U 'ioswd'uo verrifcSordoaui.
ft*oxlff« aucun réglai*. ttri^QiTTi jauni àtic icuiaon nouait»
s'en rendre compte et c'est une manifestation
d'égoïsme; soyez dévouée à|vos devoirs de
mère et d'épouse chrétienne. Enfermez-vous
dans votre p( tit centre d'action, qui est le
foyer. Ne regardez pas au dehors, la place
de la femme esltouj ours inférieure, si toute-
foison peut appliquer ce mot à celle qui est
Tâme de la famille. La Vierge Marfe travail.
lait et priait, voilà votre divin modèle. »
Michelle se relira ua peu rassérénée. Que
pouvait-elle en effet?
Elle devait humblement se tenir où le ciel
l'avait placée, avec l'unique idée d'accomplir
ce qu'elle devait aux siens simplement, sans
considérer ni ses goûts, ni sas préférences,
ni céder à Porgueu de tenter d'enraver les
événements, ou elle n'avait pas de mission.
Plusieurs jours s'éooulèrent encoie. Paris
resplendissait sous le radieux soleil estival
sur les routes, ce n'élaieat que beaux équi-
pages sur la Seine, que bai eaux de plaisance
aliant vers Saint-Cloud, où se tenait la cour.
Les comédie.3, les tablenux vivants, les
petits jeux se succédaient en ce centre de
plaisir. S
L'étranger regardait de loin Paris avec
étonnement, les joies lui semblaient celles
d'enfants imprudents.
Les journaux de l'opposition avalent bien
d'ironiques avertissements, on chansonnait
l'empereur, on attaquait l'impératrice. Et
le couple impérial rêva tout à coup d'un
grand dérivatif, d'une chose qui occupa les
masses pour les détourner d'eux, d'un
cyclone passant dans le temps, pour en
changer le cours.
Et tout à coup, un soir tomba chez les
Harlfeld, cette lerriflante nouvelle
« Ordre au colonel lians Harfeld de rein-
MORT D'HIER
M» Charles Rolland, 85 ans. à Grenoble. Eue
était depuis 46 ans la prés dente dé l'œuvre des
écoles gratuites de Grenoble.
LES COURS
La reine d'Angleterre retournera en Angle-
terre le 27 courant.
Le prinre de Galles a quitté Paris nier matin,
à 11 heures, pour Londras.
EMPRUNTS
L'Officiel publie diverses lois autorisant le
dép rtementdu Gardàemprunt T850000 ran^s,
le département de 1 Isère a emprunter .2000 ir.,
la ville d'An jouI 'n»Q 4 emprunter 000 francs,
ia ville de Limog:s a e;i p.unter o mil ions et à
g'impçjser extraord;naireinent; la ville de He-
tnlremo'it à emprunter 11000) francs: la com-
mune d'Asnières (Seine) à emprunter 769 3 M fr.
ËCHOS DE PARTOUT
>• Le 2 mai, élection au Conseil d'arrondis-
sement dans le canton de Rozoy-sur-Serro
(Aisne). 1
>+< M. Coridon, trésorier-paveur à Diégo-
Suarez, passe en la même quai té à Ta ti.
,««, M. Millet, résidentde Tunisie, ayant roçu
un télégramme alarmant au sujet de la santé
de sa mère. est parti pour la France, à bord du
Saint-Augustin.
INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS
Aux derniers examens de mars-avril pour
les diverses licences à laSorbonne, l'Institut
catholique de Paris a fait recevoir 23 de ses
élèves dont 18 pour la licence ^a-lettres et 5
pour la licence es-sciences.
Sur les nouveaux licenciés ^-s-lettres,
11 appartiennent à la section Let'r'S pro-
prement dites, 1 à la section Histoire, 5 à la
section Philosophie, 1 à la section Langues
vj van tes.
Voici leurs noms
MM. Aadricu, Bisson, Bousquet, Delpon
de Vissec, Diès, avec mention, Germain,
Iweins, Jacques, Lidanr;, Lafontaine, La-
malle, Lebocq, Legris avec mention, Li--
magne, des Granges, Pommier, Rovoli, Ser-
reau avec mçnii
'Licencia es sciences MM. Aubusson, Chô-
mat, Doux, Drupt, Grafiln.
La conférence de Miss Diana Yaegta
On annonce une séance promise par Diana
Vaughanà la Société de Géographie de Paris
pour le lundi de Pâques
Voici le programme publié par diverses
feuilles
Cette séance sera précédée d'un discours de
Léo Taxil intitulé Douze ans sous la ban-
nière de l'Eglise et dans lequel il déclarera
se séparer de la lutte antimaçonnique.
La conférence de Diana Vaughan aura
pour titre le Palladisme terrassé.
Des projections lumineuses montreront
des actes de famille légalisés concernant
miss Diana \aughan et d'autres papiers
maçonniques et des portraiis.
On annonce une série d'autres réunions s
semblables dans un grand nombre de villes
d'Europe et d'Amérique.
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Y in tvALbU Swmtnêtt phisiqut tt inttllteluil. I1
iflKI pai I I F Affsciitn» rtti Bronchai «t da larynx.
VI N ECALLE aq°c'iom rm Bronchee et do Lerynr.
VIN tOALLt«'5O-Gil:25';if-2T,.l>.rle.38.B.l«O.
tégrer son corps d'aimée pour cause de mo-
binsation immédiate. »
« Nous partons, mon enfant, » dit Hans à sa
femme.
On était alors au commencement de juillet,
et Michelle espérait aller passer quelques
Semaines à la mer, vers sa Bretagne, aussi,
répondit-elle joyeuse
« A Saint-Malo?» u
11 secoua la tête gravement.
« A Rantzein, où vous vous rendrez avec
les enfants, pendant, que j'irai rejoindre mon
régiment.
Ah! mon Dieu, il y a quelque chose?
Je le crains, mais je n'ai aucune certi-
tude absolue, cependant, toutl'indique. Hâtez
les préparatifs de d ;part.
Mais j'ai une foule de choses à régler I
Les détails de ce genre ne sont plus
rien; songez que je serais d'une inquiétude
mortelle en vous sachant ici sans mvi.
̃– Comment, vous me quittez!
-L'ordre est formel. Je pars ce soir seul.
Vous me laisse/ les enfants? Y
Il le faut. La rapidité avec laquelle je
vais voyager leur donnerait la fièvre.
Hans, dites-moi tout, en grâce nous
avons la guerre? q
Hélas ma pauvre enfant t
Vous allez vous battre! Mon Dieu, mon
Dieu t et contre la France
Calmez-vous, Michelle. Cette lutte sera
courte, terrible je le crains, mais ne vous
effrayez pas outre mesure. Je suis déj\ re-
venu de Sadowa. Allpns, soyez énergique.
Les larmes ne changeront rien aux choses
et si vous ne vous dépêchez, vous pourrez
courir avec les enfants, de grands dangers. »
Il savait qu'en parlant des enfants, il tou-
C~~OX:x
ASSEMBLÉE DÏOCÈSAIWE
DE COUTANCES
Le compta rendu de l'assemblée dtoçésaiû*
de Coûtantes, (voir le Supp:êment d*hiér} qui
contient des» renseignements si intéressants e»
sI pratiques sur toutes les œuvres paruissifUôl
en rapport avec les circonstances actuelles, «ifi
en venté au presbytère de Saint-Pierre de Cpu-
tances, prix franc. franco 1 fr. 20.
Sainte-Adrasaa iprùs Le Havre) possède ua
chevalier de La C-raix modela quI dans un
milieu d'abord très indifférent à la propagande
de La C1":i,:r; est arrivé à. 45 ahonnés a l.(c Croiv
quotidienne. 0 à La Croiv $a dimanche, aux
Vies fies Saints, -â> au Pèlerin, 90 au Noël et ]&
à d'autres publications de la Bonne Presse.
Nos amis défunts
M. Maurice, SI mars, aasooiô des Croisés du
Purgatoire.
1HSÉIUCORD1E0X JÉSUJ, DQNNE2-LÏUR LE REPOS &Tttm 1
.<
Pain de jEfainï Hnïoina
Bouthen [Belgique). « 5 francs pour que
vous ayez l'obligeance de prier pour la paix d'ijrç*
mbre qui ne l'ait pas sas devoirs. »
Slolberg (Allemagne). « Mandat de
20 francs, dont Isj francs pour lo pain de'saiijt
Antoine et 5 francs pour les âmes du Purgatoire
demafaraille, pour remerciements d'unegraûde
faveur obteuue par ce bon Saint. »
« Cork (Irlande). ^-Ja vous envoie une offraod»
pour recommander à saint Antoine plusieurs
affaires importantes. »
t Moscou (Russie). J'avais promis à saint
Antoine de Padoue 8 roubles pour le pain tf»
ses pauvres s'il m'accordait une grâce terap*
relie. Ayant été exaucée, je viens acquitter ma
dette. »
« francs pour une faveur obtenue; i fi$£$f
pour obtenir une autre faveur. »
̃ '^> ̃
Adresser les lettr et le Pain de saint An-
toine, au R. P. Hippolyte, 8, rue IF~-anfoîs 1»,
Paris.
mimmwmm paris"
Séance du 14 avril iSU7
Séance de liquidation. On » b&cle *les affaires.
M. Berthelot fait adopter son rapport qui coa-
j fère à l'Association de la presse cycliste i'QTgto
nisation du grand prix vélocipédique.
On supprime les passages 4 aivQau do 1»
ligne Montparnasse.
On alloué 1000 francs à la statue de la Tour
d'Auvergne, 50J francs à (-elle de Sainte-Beuve/;
1000 francs au monument de la Défense d^
Bazeille. On vote un erédit de 30 490 francs pouf
le service médical et pharmaceutique de nu,U,
M. Chausse tient à «clamer par anticipation a
le prél'et de police au s ijet des mesures qu'il
v rendre lejour de ta visite au mur Ù9si£dt.rè£.
Les affaires sérieuses, la question de B{. ÀlBy
sur les écoles, cel e de M. Lërolfe sur là Cour r
des Comptes, celle de M. Berthelot sur le Métro-
politain, sont renvoyées à la prochaine session.
L« Métropolitain. La Ôommis-iion ùiixte
du Métropolitain, chargée d'examiner les sou*
missions, a proposé de classer en premier^
ligne la Compagnie du Creusot secondée parU
Banque internationale, et en deuxième lign$
celle de M. Lance, de Mulhouse.
Les offres de la Socété de Fives-Lilla et de
MM. Grosselin et Coignet ont été écartées.
Vendredi prochain, la Commission anrtem
son choix sur l'un des deux concessionnaires^ ``
Si la compagnie du Creusot est choisie, il y
aura guelque chance de voir aboutir le Métro-
politain^
M. BRARD DÛJ1LSA DÉMISSION
La désolation règne à l'Hôtel de Ville de Pari*
M. Brard, l'ineffable conseiller du quartt«rdi*
Pont-de-Flandre, la terreur deS propriétaire»
l 'éternel expulsé, vient de donner sa démission
de conseiller municipal.
Pourquoi?. M. Brard se plaint d.'être incom-
pris. On le prenait pour un (îuçuttj, u n» WR#
plus du Conseil.
La séance de samedi dernier à beaoçotyf
pesé sur cette décision.
M. Brard voulait obliger la préfet $ descend!1!
en scaphandre dans le canal Saint-Martin pouf
lui faire examiner une écluse. Le préfet n% ^j
touIu et le Conseil à ri de M. Brard.
Les journalistes ont plongé le fer danj tt
plaie et îe conseiller BrarJ, après une vivo dis»
chait la meilleure corde du cœur da s#
femme, il continua
«Vendez vite à n'importa quel prix ia mo-
bilier emballez ce que vous souhaita»
garder, ne dites à personne ce que vou$
savez. Je viens de télégraphier à Alexis Roâa-
roiï de venir vous protéger en mon absaaç»
et en tous cas vous aider. »
Michelle.attorrée.les yeux soudain creusés»
comprenait l'étendue de son malheur. MapW-
nalement, elle ouvrait des tiroirs, en vidait
le contenu. Hans reprit e.icora
« Dites à votre mère, qu'elle fera bien Ctf
retourner en Bretagne.
Elle ne voudra pas. Pourquoi? 3
Parce que Paris sera sans doute env^bif
Paris
Enfin, conseillez-lui de s'installer à
Saiat-Malo. Après, si elle refuse, vous «ur«z
accompli votre devoir. »
Le dîner fut tiisle. Wilhem et Heinriçh
causèrent à peu près seuls; leur pera étaft
aaxieU-x, le colonel devait être à la garô 4
neuf heures et il attendait la dernière miautil
pour quitter les siens, espérant toujours voir
arriver Alexis, et lui remettre sa petite fa.
mille. Ah! la ra rie a de dures exigences! l
II dut faire avancer la voiture. Huit n«u/çs
et demie SJimaL'nt, la gare de l'Est est lois
de l'avenue d Autia. ïl n'avait qu'une patii#
valise contenant ses papiers, ua p»u de kogç;
il clreignitles siens sur son ca'ur
« O^j mes trésors aimés, comma je donne-
rais bkvi mon sang pour vous évite* «att«
atroce douleur » »
Et conime Micheïl* pleurait silçnei#u-
sem*111'
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