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720 pages
DICTIONNAIRE DES COMÉDIENS FRANÇAIS
459
théâtre et 500 fr. de pension. En 1882. il publia
une brochure Co~re~ce ~M~' <<7~~ de ~a
?M?'o~. En 188H, Chevalier de l'ordre de Lt'-o-
pold. Sa mort survenue sans doute à Bruxel-
les (?) fut annoncée au Rapport de 180!).
MONROSE, M" Barizain, dite, née Chollet.
Femme du précédent, née vers ]8t7, fille
de l'éminent chanteur Chollet. Longtemps at-
tachée aux théâtres du Parc et des Galeries, à
Bruxelles, elle quitta la scène vers 1880. En
188: 65 ans, 500 fr. de pension. Sa mort fut
annoncée au .R~po~ de 1893.
MONROSE,Auguste Barussaud.– Alger 1868 70.
MONROSE, Maurice, Georges, Barizain dit, de
la grande famille des Monrose. A sa sortie
du Conservatoire dont il avait été lauréat. G.
Nlonrose tut engagé au th.
du Parc, à Bruxelles, puis
au Vaudeville en 1898. Il sut
s'y faire remarquer, même
dans des bouts de rôles, et
mourut prématurément à
29 ans, 14, rue Lecomte de
Lisle, à Auteuil. Ses obsè-
ques, où ses amis vinrent
en grand nombre, eurent
lieu le H décembre 1902, au
cimetière Montmartre.
MONS. Lyon 1826.
MONTAGNE, Mlle Marie.
Pensionnaire à la Comédie-
Française 1858-59 (d'Heylli,
.7oM~M<~ ~~Me de la Co-
~cc~e Française, p. 342).
MONTAIGU, Elie, Théodore,
Henri Bourgeois dit. Paris
1853-55, Charleviiïe 1867-69,
Châlons s/Marne 1870-73.
munx/UNVtLLh, Jules,sous le nom de J.-J. ~e~e~ Amiens 1852-
1853, Oran 1855, Gand 1856-57, Oran 1858-50,
Londres. Lorient, Bruges, Port d'Espagne
1864-68, Rio-de-Janeiro 1869-70, Jersey 1872,
Châtelet 1873-75. Oran 1876, Paris 1877 et an-
nées suivantes. En 1882, 63 ans, 33 ans de th.,
500 fr. de pension. Sa mort, ~a~o~< 1893,
sous le nom de Jules .Be~e~
MONTAL, Charles, Nicolas Bonlarron, dit
Bon troisième rôle de drame de cape et d'épée
et l'un de ses derniers « croyants », débuta à
Belleville, d'où il passa à la Porte-St-Martin
(1864). H avait du courage et de la volonté. On
le vit également à l'Ambigu, où il créa notam-
ment I'0/~c~e~ de /b~M~e. Après la guerre
franco-allemande, Montai fit un long stage
chez Castellano, qui dirigeait alors les deux
scènes du Châtelet et du th. Historique. Re-
venu à l'Ambigu sous la direction Rochard, il
sut se faire remarquer dans Roger-la-Honte-
~a~t/~e, les J~e~ de Paris (rôle du maî-
tre d'école) 1884-93. Chatelet 1894-95. Montai
avait pu mettre quelque argent de côté. II se
retira pour vivre en fermier dans un petit
pays de la Haute-Marne, à Vesaignes-sur-
Marne, où il avait fait un héritage, et c'est là
qu'il vécut près de sa femme ses dix dernières
années. Cet esprit sceptique et railleur mou-
rut là comme un sage, à 66 ans, après une
longue maladie le ler mai 1903. Montai touchait t
la pension de 500 fr. pour ses 39 ans de th
depuis 1898.
MONTALAME. Bordeaux 1843.
MONTALAND, Jean, Ant. M. Comédien de
province,Berlin 1845. Vaudeville 184 7-49. ~atté
,v-m-- .r,uamc
1850, Palais-Royal '1852-
56, Paris 1858, Amsterdam
I859-6J, père de la sui-
vante.
MONTALAND, Mlle Céline,
Marie, Henriette. Fille
de comédiens de province,
née à Gand le 10 août 1843,
créa à l'âge de six ans, à la
Comédie-Française, le rôle
de la petite Camille dans la
Gabrielle d'Emile Augier,
puis un autre rôle d'enfant
dans C~a~o~e Co~a~. En-
fant prodige, son père la fit
engager au Palais-Royal où
elle obtint un succès inouï
dans des rôles faits à sa
taille la Fille bien gardée
(6 sept. 1850), ~f;Mt'ait ses dents, la Fée Co-
cotte, les C~apaM~s
M!0?~e~, ~a'~QM Sabou-
/et~ Majesté de dix ans
(ler août 1854). Entre temps,
le père Montaland exhibe sa progéniture
dans les provinces, à Genève, 185'2-H3, et
l'annonce comme âgée de huit ans. Il re-
vient dans cette ville en 1857-1858, et pousse
une pointe en Italie. En 1860, Céline est déjà
une belle jeune fille. En avril de cette année,
elle débuta à la Porte-Saint-Martin dans le
rôle de Liana du Roi des Iles (chute), joua
encore un rôle dans le Pied de mouton et
passa au Gymnase vers 1863. La /e~MMe qui
se jette par la fenêtre, la Maison sans en-
/'a'M
plus belles femmes de Paris. Elle joue le
drame ou la comédie indifféremment. En 1870,
elle est à New-York (Mémoires d'un Cabot,
par Hittemans). A la Gaité.au Châtelet (1873),
aux Nouveautés, à la Salle Taitbout partout
sa rare beauté et son mérite lui concilient
les sympathies du public et de la presse
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théâtre et 500 fr. de pension. En 1882. il publia
une brochure Co~re~ce ~M~' <<7~~ de ~a
?M?'o~. En 188H, Chevalier de l'ordre de Lt'-o-
pold. Sa mort survenue sans doute à Bruxel-
les (?) fut annoncée au Rapport de 180!).
MONROSE, M" Barizain, dite, née Chollet.
Femme du précédent, née vers ]8t7, fille
de l'éminent chanteur Chollet. Longtemps at-
tachée aux théâtres du Parc et des Galeries, à
Bruxelles, elle quitta la scène vers 1880. En
188: 65 ans, 500 fr. de pension. Sa mort fut
annoncée au .R~po~ de 1893.
MONROSE,Auguste Barussaud.– Alger 1868 70.
MONROSE, Maurice, Georges, Barizain dit, de
la grande famille des Monrose. A sa sortie
du Conservatoire dont il avait été lauréat. G.
Nlonrose tut engagé au th.
du Parc, à Bruxelles, puis
au Vaudeville en 1898. Il sut
s'y faire remarquer, même
dans des bouts de rôles, et
mourut prématurément à
29 ans, 14, rue Lecomte de
Lisle, à Auteuil. Ses obsè-
ques, où ses amis vinrent
en grand nombre, eurent
lieu le H décembre 1902, au
cimetière Montmartre.
MONS. Lyon 1826.
MONTAGNE, Mlle Marie.
Pensionnaire à la Comédie-
Française 1858-59 (d'Heylli,
.7oM~M<~ ~~Me de la Co-
~cc~e Française, p. 342).
MONTAIGU, Elie, Théodore,
Henri Bourgeois dit. Paris
1853-55, Charleviiïe 1867-69,
Châlons s/Marne 1870-73.
munx/UNVtLLh, Jules,
1853, Oran 1855, Gand 1856-57, Oran 1858-50,
Londres. Lorient, Bruges, Port d'Espagne
1864-68, Rio-de-Janeiro 1869-70, Jersey 1872,
Châtelet 1873-75. Oran 1876, Paris 1877 et an-
nées suivantes. En 1882, 63 ans, 33 ans de th.,
500 fr. de pension. Sa mort, ~a~o~< 1893,
sous le nom de Jules .Be~e~
MONTAL, Charles, Nicolas Bonlarron, dit
Bon troisième rôle de drame de cape et d'épée
et l'un de ses derniers « croyants », débuta à
Belleville, d'où il passa à la Porte-St-Martin
(1864). H avait du courage et de la volonté. On
le vit également à l'Ambigu, où il créa notam-
ment I'0/~c~e~ de /b~M~e. Après la guerre
franco-allemande, Montai fit un long stage
chez Castellano, qui dirigeait alors les deux
scènes du Châtelet et du th. Historique. Re-
venu à l'Ambigu sous la direction Rochard, il
sut se faire remarquer dans Roger-la-Honte-
~a~t/~e, les J~e~ de Paris (rôle du maî-
tre d'école) 1884-93. Chatelet 1894-95. Montai
avait pu mettre quelque argent de côté. II se
retira pour vivre en fermier dans un petit
pays de la Haute-Marne, à Vesaignes-sur-
Marne, où il avait fait un héritage, et c'est là
qu'il vécut près de sa femme ses dix dernières
années. Cet esprit sceptique et railleur mou-
rut là comme un sage, à 66 ans, après une
longue maladie le ler mai 1903. Montai touchait t
la pension de 500 fr. pour ses 39 ans de th
depuis 1898.
MONTALAME. Bordeaux 1843.
MONTALAND, Jean, Ant. M. Comédien de
province,Berlin 1845. Vaudeville 184 7-49. ~atté
,v-m-- .r,uamc
1850, Palais-Royal '1852-
56, Paris 1858, Amsterdam
I859-6J, père de la sui-
vante.
MONTALAND, Mlle Céline,
Marie, Henriette. Fille
de comédiens de province,
née à Gand le 10 août 1843,
créa à l'âge de six ans, à la
Comédie-Française, le rôle
de la petite Camille dans la
Gabrielle d'Emile Augier,
puis un autre rôle d'enfant
dans C~a~o~e Co~a~. En-
fant prodige, son père la fit
engager au Palais-Royal où
elle obtint un succès inouï
dans des rôles faits à sa
taille la Fille bien gardée
(6 sept. 1850), ~f;M
cotte, les C~apaM~s
M!0?~e~, ~a'~QM Sabou-
/et~ Majesté de dix ans
(ler août 1854). Entre temps,
le père Montaland exhibe sa progéniture
dans les provinces, à Genève, 185'2-H3, et
l'annonce comme âgée de huit ans. Il re-
vient dans cette ville en 1857-1858, et pousse
une pointe en Italie. En 1860, Céline est déjà
une belle jeune fille. En avril de cette année,
elle débuta à la Porte-Saint-Martin dans le
rôle de Liana du Roi des Iles (chute), joua
encore un rôle dans le Pied de mouton et
passa au Gymnase vers 1863. La /e~MMe qui
se jette par la fenêtre, la Maison sans en-
/'a'M
plus belles femmes de Paris. Elle joue le
drame ou la comédie indifféremment. En 1870,
elle est à New-York (Mémoires d'un Cabot,
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