DICTIONNAIRE DES COMÉDIENS FRANÇAIS 37
ARCHIMBEAU. – Acteur au Théâtre de Lyon
en 1792.
Bibliographie Almanach Duchesne.
ARGA, Mnie Anna, Elisabeth, dite aussi Adam.
– Gand 1848, Strasbourg 1852, Florence 1853,
Turin 1857-58, Milan 1859-62.
Bibliographie Annuaires des artistes.
ARIEL, M"»». – Jouait le 8 avril 1848 à
l'Odéon dans Van'Dych à Londr.es.
Bibliographie l'Odéon, par P. Porel et
G. Monval, t. II.
ARISTE, Auguste, J.-B.-Marie dit. Pen-
sionnaire à l'Odéon en 1858-1859 et à la Comé-
die française le ler juin 1860. En 1863-1868, il
était entré au Vaudeville, et on lui reprochait
de dire faux et d'avoir une figure de cire. En
1873, il faisait partie de la troupe du Théâtre
Cluny. Ariste avait commencé à jouer sur des
théâtres de société, puis en province. Après un
an passé à l'Odéon, ou il fut remarqué dans
Un Parvenu, il était arrivé jusqu'à la Comédie
française où il débuta dans l'Ecole des Maris,
Tartufe et le Dépit amoureux. Mais on dut
bientôt renoncer à l'espoir qu'on avait formé
de le voir doubler Delaunay.
Bibliographie Almanach Tessier 1874.
Annuaires de la Société des Artistes.
ARISTIDE. Sous ce nom
Aristide, au Cirque olympique, vers 1824..
Aristide, au Th. Cluny, les Inutiles, 24 sep-
tembre 1868.
ARISTIPPE, Bernier de Maligny dit. Naquit
vers la tin du XVIIlmc siècle, et passa la plus
grande partie de sa vie à s'honorer du titre
« d'élève de 'l'alma », ayant eu l'occasion d'ac-
compagner le tragédien dans quelques-unes de
ses tournées. A Paris, on le vit sur la scène
de la Comédie française le 12 septembre 1818
(Servilius de Manlius), puis à l'Odéon (1819).
Enfin il fut reçu comme pensionnaire aù Théâ-
tre français en 1822-23. Il ne devait pas y res-
ter. Il demeurait alors 71, rue Richelieu..
Très passionné pour son art, Aristippe pu-
blia l'Art du Comédien, principes généraux,
Ch. Raymond, correspondant des spectacles,
'rue des Deux-Ecus, 35 (1819).
« Ce tableau, lisons-nous dans un compte-
rendu de l'époque, imaginé par M. Aris-
tippe B' pensionnaire du Théâtre Français,
est un résumé synoptique de ce qui a été écrit
de plus important sur les déclamations. »
Puis il fit paraître la Théorie de l'art du
Comédien ou Manuel théâtral, Paris, Leroux,
1825, in 8°.
Malheureusement, Aristippe fut de ceux
pour qui la théorie l'emporte sur la pratique.
Devenu vieux, sans engagement, sans élèves,
le pauvre artiste tomba dans une misère
affreuse. Un jour, enfin, on le trouva expirant
sur un grabat, dans un hôtel garni de la ban-
lieue. Transporté à l'hôpital Beaujon, il y
mourut en octobre 186't, dit Larousse, ou en
1865, dit M. G. Monval. Le pauvre artiste avait
déjà perdu un œil et était menacé d'une cécité
complète.
Bibliographie Annuaires dramatiques,
l'Ocléon,.par P. Porel et G. Monval.
ARMANCE (d'). V. Darmance.
ARMAND, François, Armand Huguet dit.
(1699-1765), né à Richelieu, en Touraine, le
1er juin 1699.
Sitôt qu'on voit Armand paraitre,
Le plaisir s'empare des cœurs
Il faut, pour plaire aux spectateurs,
Qu'un bon valet soit un grand maître.
.(Nouveau Calendrier des Speclacles, 1753).
Lemazurier, dans sa Galerie historique des
acteurs du Théâtre français, a consacré une
longue notice à Armand. Il le fait tenir sur les
fonts baptismaux au nom du Duc; depuis Ma-
réchal de Richelieu, puis le représente enfant
de chœur à la paroisse S'-Paul, à Paris, et
clerc de notaire. Après une foule d'aventures
qui n'ont rien à voir avec le théâtre, il lui fait
jouer la comédie dans le Languedoc avec Do-
minique et Paghetti, qui passèrent depuis au
théâtre italien.
Armand débuta le 2 mars 1723 au Théâtre
français par le rôle de Pasquin de l'Homme à
bonnes fortunes, et remplit pendant quarante
ans les emplois deScapin et de Crispin. Lekain
lui-même fit son éloge, lui conseillant toutefois
de ne pas viser à la charge « d'être toujours
vrai, de parler à son acteur, et de ne jamais
adresser les plaisanteries au public, usage de
l'ancienne comédie qu'il faut bien se garder de
suivre. »
Sociétaire le 30 octobre 1724, Armand créa
le rôle de Lubin dans la Surprise de l'Amour,
de Timantoni, dans le Faux Savant, de Fa-
brice de 'l'Ecossaise, pièce dans laquelle il
avait un véritable succès dans l'imitation du
Pantalon, de la Comédie italienne (Pietro Al-
borghetti) qui était le premier à s'en divertir.
Par suite de la retraite du dernier Lathoril-
lière (1759), il devint. le doyen de la Comédie.
Voici comment Dorat caractérisa son genre de
talent
L'ingénieux Armand, ce Nestor du théâtre,
Oublié par le temps était encor folâtre.
Que j'aimais son adresse et sa' naïveté
Son œil étincelait du feu de la gaité;
Mais rempli de l'objet qu'il avait à nous peindre,
Sous un flfigme éloquent il savait se contraindre;
Au plaisir qu'il donnait il savait se borner,
Et sans montrer le sien le laissait soupçonner.
De Manne après Lemazurier dit dans
une note
« Il se retira le 7 mars 1765, et mourut le
26 novembre de la même année ». Il avait eu
ARCHIMBEAU. – Acteur au Théâtre de Lyon
en 1792.
Bibliographie Almanach Duchesne.
ARGA, Mnie Anna, Elisabeth, dite aussi Adam.
– Gand 1848, Strasbourg 1852, Florence 1853,
Turin 1857-58, Milan 1859-62.
Bibliographie Annuaires des artistes.
ARIEL, M"»». – Jouait le 8 avril 1848 à
l'Odéon dans Van'Dych à Londr.es.
Bibliographie l'Odéon, par P. Porel et
G. Monval, t. II.
ARISTE, Auguste, J.-B.-Marie dit. Pen-
sionnaire à l'Odéon en 1858-1859 et à la Comé-
die française le ler juin 1860. En 1863-1868, il
était entré au Vaudeville, et on lui reprochait
de dire faux et d'avoir une figure de cire. En
1873, il faisait partie de la troupe du Théâtre
Cluny. Ariste avait commencé à jouer sur des
théâtres de société, puis en province. Après un
an passé à l'Odéon, ou il fut remarqué dans
Un Parvenu, il était arrivé jusqu'à la Comédie
française où il débuta dans l'Ecole des Maris,
Tartufe et le Dépit amoureux. Mais on dut
bientôt renoncer à l'espoir qu'on avait formé
de le voir doubler Delaunay.
Bibliographie Almanach Tessier 1874.
Annuaires de la Société des Artistes.
ARISTIDE. Sous ce nom
Aristide, au Cirque olympique, vers 1824..
Aristide, au Th. Cluny, les Inutiles, 24 sep-
tembre 1868.
ARISTIPPE, Bernier de Maligny dit. Naquit
vers la tin du XVIIlmc siècle, et passa la plus
grande partie de sa vie à s'honorer du titre
« d'élève de 'l'alma », ayant eu l'occasion d'ac-
compagner le tragédien dans quelques-unes de
ses tournées. A Paris, on le vit sur la scène
de la Comédie française le 12 septembre 1818
(Servilius de Manlius), puis à l'Odéon (1819).
Enfin il fut reçu comme pensionnaire aù Théâ-
tre français en 1822-23. Il ne devait pas y res-
ter. Il demeurait alors 71, rue Richelieu..
Très passionné pour son art, Aristippe pu-
blia l'Art du Comédien, principes généraux,
Ch. Raymond, correspondant des spectacles,
'rue des Deux-Ecus, 35 (1819).
« Ce tableau, lisons-nous dans un compte-
rendu de l'époque, imaginé par M. Aris-
tippe B' pensionnaire du Théâtre Français,
est un résumé synoptique de ce qui a été écrit
de plus important sur les déclamations. »
Puis il fit paraître la Théorie de l'art du
Comédien ou Manuel théâtral, Paris, Leroux,
1825, in 8°.
Malheureusement, Aristippe fut de ceux
pour qui la théorie l'emporte sur la pratique.
Devenu vieux, sans engagement, sans élèves,
le pauvre artiste tomba dans une misère
affreuse. Un jour, enfin, on le trouva expirant
sur un grabat, dans un hôtel garni de la ban-
lieue. Transporté à l'hôpital Beaujon, il y
mourut en octobre 186't, dit Larousse, ou en
1865, dit M. G. Monval. Le pauvre artiste avait
déjà perdu un œil et était menacé d'une cécité
complète.
Bibliographie Annuaires dramatiques,
l'Ocléon,.par P. Porel et G. Monval.
ARMANCE (d'). V. Darmance.
ARMAND, François, Armand Huguet dit.
(1699-1765), né à Richelieu, en Touraine, le
1er juin 1699.
Sitôt qu'on voit Armand paraitre,
Le plaisir s'empare des cœurs
Il faut, pour plaire aux spectateurs,
Qu'un bon valet soit un grand maître.
.(Nouveau Calendrier des Speclacles, 1753).
Lemazurier, dans sa Galerie historique des
acteurs du Théâtre français, a consacré une
longue notice à Armand. Il le fait tenir sur les
fonts baptismaux au nom du Duc; depuis Ma-
réchal de Richelieu, puis le représente enfant
de chœur à la paroisse S'-Paul, à Paris, et
clerc de notaire. Après une foule d'aventures
qui n'ont rien à voir avec le théâtre, il lui fait
jouer la comédie dans le Languedoc avec Do-
minique et Paghetti, qui passèrent depuis au
théâtre italien.
Armand débuta le 2 mars 1723 au Théâtre
français par le rôle de Pasquin de l'Homme à
bonnes fortunes, et remplit pendant quarante
ans les emplois deScapin et de Crispin. Lekain
lui-même fit son éloge, lui conseillant toutefois
de ne pas viser à la charge « d'être toujours
vrai, de parler à son acteur, et de ne jamais
adresser les plaisanteries au public, usage de
l'ancienne comédie qu'il faut bien se garder de
suivre. »
Sociétaire le 30 octobre 1724, Armand créa
le rôle de Lubin dans la Surprise de l'Amour,
de Timantoni, dans le Faux Savant, de Fa-
brice de 'l'Ecossaise, pièce dans laquelle il
avait un véritable succès dans l'imitation du
Pantalon, de la Comédie italienne (Pietro Al-
borghetti) qui était le premier à s'en divertir.
Par suite de la retraite du dernier Lathoril-
lière (1759), il devint. le doyen de la Comédie.
Voici comment Dorat caractérisa son genre de
talent
L'ingénieux Armand, ce Nestor du théâtre,
Oublié par le temps était encor folâtre.
Que j'aimais son adresse et sa' naïveté
Son œil étincelait du feu de la gaité;
Mais rempli de l'objet qu'il avait à nous peindre,
Sous un flfigme éloquent il savait se contraindre;
Au plaisir qu'il donnait il savait se borner,
Et sans montrer le sien le laissait soupçonner.
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« Il se retira le 7 mars 1765, et mourut le
26 novembre de la même année ». Il avait eu
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