BUE
BUE
ûef du Plessis-Barbe. Le Bouquet, ancienne
propriété de la collégiale de Bueil. Le Cormier,
ancienne propriété de la même collégiale. La
Borde, ancien fief, relevant de la Justonnière.
I.a Butte, anciennedépendance du fief du Plessis-
Barbe. Le Plessis, ou Plessis-Barbe (2i habit.),
ancienne chàtollcnic, connue dès le mi* siècle.
La Rabate, ancien fief. La Souderie, an-
cienne propriété du prieuré de Bueil. Le Ver-
det-Perdriau, ancien fief. Le Verdet-Dupuy,
ancien fief, relevant de la prévôté d'Oë. Le
Portail (autrefois Portau-Bous;re), ancien fief, re-
levant de la chàtellenie du Bois. La Boiterie,
ancien fief, relevant du Plessis-Barbe. La
Touche, les Tertres, la Blottière, Cbambert, la
Hucherie, la Pilière, la Roche, la Morfondrie, les
Henrières, le Verdet-Vallée, la Seigneurie, le
Bout-des-Rucs, la Haie-îlorons, Lavignon, la So-
livière, les Bredannières, la Hutte, Montadam, lo
Camp, Tiueau, l'Oualerie, la Corbinière, la
Ferme, la Butte, etc.
Avant la Révolution, la paroisse de Bueil était
dans le ressort de l'élection de Tours, et faisait
partie du doyenné de Ncuvy-Roi et de l'archidia-
conné d'outre-Loire. En 1 T93 elle dépendait du
district de Chàleaurenault.
Superficie cadastrale. 1807 hectaros.
Le plan cadastrai, dressé par Alizon, a été termi-
né le 25 septembre 1834.
Population. 161 feux en 17G2. G05 habit.
en 1801. 700 habit, en 1801. – 705 habit, en
1808. 692 habit. en 1810. 747 habit. en 1821.
659 habit, en 1831.– C12 habit. en 1841.
603 habit, en 1851. C2J habit. en 1861.
594 habit. en 1872. 551 habit, en 187C.
Assemblée pour location dé domestiques le pre-
mier dimanche du mois de mai.
Bureau de poste de Neuvy-Roi. Perceplion
do Saint-Christoplie.
L'église actuelle do Bueil, placée sous le vo-
cable de saint Pierre, se compose de deux églises
reliées entre elles; l'une, est l'ancienne église pa-
roissiale, l'autre, l'ancienne collégialo, dédiée à
saint Michel et aux saints Innocents. La première,
commoncée en 1480, au lieu et place d'une autre
église, qui datait du xi* siècle, fut consacrée en
1512, bien qu'elle ne fùt pas achevée. L'inscrip-
tion suivante, que l'on voit encore sur lo mur du
clocher, dans la nef méridionale, donne la date de
cotte consécration
L'AN m. V ET DOUZE, LE pnemieii joub. d'aotjst,
FUT CETTE ÉGLISE CONSACIUÎE ET DÉDIÉE PAR REVE-
REND Père EN DIEU OLIVIER, évesqde DE Sydoyne
ET ESTOIENT PHÉ9ENTS NOBLE HOMME AnTHOINE DE
VlLLEBLANCnE, SEIGNEUR DU PleSSIS-BaRBE MAIS-
TREJEHAN Guernadon, DOYEN ET CURÉ DE CEANS
ET PLUSIEURS AUTRES. l'riez DIEU pour LES BIEN-
FAICTEURS.
Pater noster. Ave Maria.
Cette église fut construite aux frais des habi-
tants do Bueil. Le pape leur vint en aide on ac-
cordant des indulgences aux fidèles qui feraient
une aumône au profit de l'oeuvre. Do son côté, le
seigneur de Bueil leur donna tous les bois néces-
saires pour les charpentes.
Les registres de la fabrique de Bueil contien-
nent l'état des dépenses faites pour cette construc-
tion. On y trouve des détails fort curieux sur les
salaires des ouvriers à cette époque, comme aussi
sur les prix des matériaux employés et sur les den-
rées de consommation. Ils ont été l'objet d'un inté-
ressant travail publié par M. l'abbé Bourassé, dans
le septième volume des Méihoires de la Société
archéologique de Touraine.
En 152t, on établit des fonts baptismaux, qui
exislont encore aujourd'hui. Ils sont ornés de
très-belles sculptures dont l'auteur est inconnu.
Vingt ans après, on entreprit de remplacer le
clocher, qui était en bois, par une grosse tour,
que l'on termina en 1542.
L'église Saint-Michel et des Saints-Innocents fut
fondée en 1394, par Hardouin de Bueil, évêque
d'Angers, Jean de Bueil, seigneur de Bueil, de
Montrésor et de Saint-Calais,- Pierre de Bueil, sei-
gneur du Bois et Guillaume de Bueil, seigneur de
Valaines, qui s'expriment ainsi, au début de
l'acte de fondation, rédigé à la Marchère, le jeudi i
absolu de cette année
« Saichent tous que comme nous d'ung com-
« mun assentiment avons ordonné fonder au dict
a lieu de Bueil, en Touraine, ung collège de cha-
« noines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin,
« qui seront tenuz, eux et leurs successeurs, à
« prier Dieu pour les âmes de noz père et mère et
«prédécesseurs deffunts, de nous, nos succes-
« seurs et nos aultres parents et amis ou temps a
« venir et a tousjours mays, et a faire certain ser-
«vice divin si comme plus à plein sera, contenu
« en noz ordonnances sur ce faire. Et à la subs-
« tantation des dits Religieux pensons à l'aide
« notre Seigneur doter iceluy Coleige et fonder
« de noz biens et heritaiges suffisamment pour
« eulx vivre et pour faire le divin service par
a ceulx du congié, oclroy et permission de notre
«Saint Père le pape, faisons de jour en jour par
« mazeons et aultres ouvriers pour accroistre
« l'église ancienne du dict lieu, qui estoit et ost
« paroissienne et curée. Et pour icelle accroistre,
« augmenter et embellir et meitleurer par le con-
« soit des ouvriers experts en tels édifices, par
« vertus de l'octroy dessus dict nous vueillons
« faire abattre le chancel de la dite église parois-
« siale pour y edifier nouvellement et y faire un
« grand autel et le cueur de l'église avec murs et
« vitres à ce convenables. »
Dans le même acte, les fondateurs déclarent
que la fabrique ne sera pas tenue du faire les ré-
parations à la nouvelle église et ils ajoutent
« Et en outre nous avons voulu et voulons qu'en
« recompensation de ce qu'ils faisaient abattre le
« chanceau et partie du grant autel de la dicte
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ûef du Plessis-Barbe. Le Bouquet, ancienne
propriété de la collégiale de Bueil. Le Cormier,
ancienne propriété de la même collégiale. La
Borde, ancien fief, relevant de la Justonnière.
I.a Butte, anciennedépendance du fief du Plessis-
Barbe. Le Plessis, ou Plessis-Barbe (2i habit.),
ancienne chàtollcnic, connue dès le mi* siècle.
La Rabate, ancien fief. La Souderie, an-
cienne propriété du prieuré de Bueil. Le Ver-
det-Perdriau, ancien fief. Le Verdet-Dupuy,
ancien fief, relevant de la prévôté d'Oë. Le
Portail (autrefois Portau-Bous;re), ancien fief, re-
levant de la chàtellenie du Bois. La Boiterie,
ancien fief, relevant du Plessis-Barbe. La
Touche, les Tertres, la Blottière, Cbambert, la
Hucherie, la Pilière, la Roche, la Morfondrie, les
Henrières, le Verdet-Vallée, la Seigneurie, le
Bout-des-Rucs, la Haie-îlorons, Lavignon, la So-
livière, les Bredannières, la Hutte, Montadam, lo
Camp, Tiueau, l'Oualerie, la Corbinière, la
Ferme, la Butte, etc.
Avant la Révolution, la paroisse de Bueil était
dans le ressort de l'élection de Tours, et faisait
partie du doyenné de Ncuvy-Roi et de l'archidia-
conné d'outre-Loire. En 1 T93 elle dépendait du
district de Chàleaurenault.
Superficie cadastrale. 1807 hectaros.
Le plan cadastrai, dressé par Alizon, a été termi-
né le 25 septembre 1834.
Population. 161 feux en 17G2. G05 habit.
en 1801. 700 habit, en 1801. – 705 habit, en
1808. 692 habit. en 1810. 747 habit. en 1821.
659 habit, en 1831.– C12 habit. en 1841.
603 habit, en 1851. C2J habit. en 1861.
594 habit. en 1872. 551 habit, en 187C.
Assemblée pour location dé domestiques le pre-
mier dimanche du mois de mai.
Bureau de poste de Neuvy-Roi. Perceplion
do Saint-Christoplie.
L'église actuelle do Bueil, placée sous le vo-
cable de saint Pierre, se compose de deux églises
reliées entre elles; l'une, est l'ancienne église pa-
roissiale, l'autre, l'ancienne collégialo, dédiée à
saint Michel et aux saints Innocents. La première,
commoncée en 1480, au lieu et place d'une autre
église, qui datait du xi* siècle, fut consacrée en
1512, bien qu'elle ne fùt pas achevée. L'inscrip-
tion suivante, que l'on voit encore sur lo mur du
clocher, dans la nef méridionale, donne la date de
cotte consécration
L'AN m. V ET DOUZE, LE pnemieii joub. d'aotjst,
FUT CETTE ÉGLISE CONSACIUÎE ET DÉDIÉE PAR REVE-
REND Père EN DIEU OLIVIER, évesqde DE Sydoyne
ET ESTOIENT PHÉ9ENTS NOBLE HOMME AnTHOINE DE
VlLLEBLANCnE, SEIGNEUR DU PleSSIS-BaRBE MAIS-
TREJEHAN Guernadon, DOYEN ET CURÉ DE CEANS
ET PLUSIEURS AUTRES. l'riez DIEU pour LES BIEN-
FAICTEURS.
Pater noster. Ave Maria.
Cette église fut construite aux frais des habi-
tants do Bueil. Le pape leur vint en aide on ac-
cordant des indulgences aux fidèles qui feraient
une aumône au profit de l'oeuvre. Do son côté, le
seigneur de Bueil leur donna tous les bois néces-
saires pour les charpentes.
Les registres de la fabrique de Bueil contien-
nent l'état des dépenses faites pour cette construc-
tion. On y trouve des détails fort curieux sur les
salaires des ouvriers à cette époque, comme aussi
sur les prix des matériaux employés et sur les den-
rées de consommation. Ils ont été l'objet d'un inté-
ressant travail publié par M. l'abbé Bourassé, dans
le septième volume des Méihoires de la Société
archéologique de Touraine.
En 152t, on établit des fonts baptismaux, qui
exislont encore aujourd'hui. Ils sont ornés de
très-belles sculptures dont l'auteur est inconnu.
Vingt ans après, on entreprit de remplacer le
clocher, qui était en bois, par une grosse tour,
que l'on termina en 1542.
L'église Saint-Michel et des Saints-Innocents fut
fondée en 1394, par Hardouin de Bueil, évêque
d'Angers, Jean de Bueil, seigneur de Bueil, de
Montrésor et de Saint-Calais,- Pierre de Bueil, sei-
gneur du Bois et Guillaume de Bueil, seigneur de
Valaines, qui s'expriment ainsi, au début de
l'acte de fondation, rédigé à la Marchère, le jeudi i
absolu de cette année
« Saichent tous que comme nous d'ung com-
« mun assentiment avons ordonné fonder au dict
a lieu de Bueil, en Touraine, ung collège de cha-
« noines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin,
« qui seront tenuz, eux et leurs successeurs, à
« prier Dieu pour les âmes de noz père et mère et
«prédécesseurs deffunts, de nous, nos succes-
« seurs et nos aultres parents et amis ou temps a
« venir et a tousjours mays, et a faire certain ser-
«vice divin si comme plus à plein sera, contenu
« en noz ordonnances sur ce faire. Et à la subs-
« tantation des dits Religieux pensons à l'aide
« notre Seigneur doter iceluy Coleige et fonder
« de noz biens et heritaiges suffisamment pour
« eulx vivre et pour faire le divin service par
a ceulx du congié, oclroy et permission de notre
«Saint Père le pape, faisons de jour en jour par
« mazeons et aultres ouvriers pour accroistre
« l'église ancienne du dict lieu, qui estoit et ost
« paroissienne et curée. Et pour icelle accroistre,
« augmenter et embellir et meitleurer par le con-
« soit des ouvriers experts en tels édifices, par
« vertus de l'octroy dessus dict nous vueillons
« faire abattre le chancel de la dite église parois-
« siale pour y edifier nouvellement et y faire un
« grand autel et le cueur de l'église avec murs et
« vitres à ce convenables. »
Dans le même acte, les fondateurs déclarent
que la fabrique ne sera pas tenue du faire les ré-
parations à la nouvelle église et ils ajoutent
« Et en outre nous avons voulu et voulons qu'en
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