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- BOXER (Charles R.) et VASCONCELOS (Frazäo DE). André Furtado de Mendonça (1558-1610) (Pierre Chaunu).......... Page(s) .......... 168
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- TABLE DES MATIÈRESDU TOME CCXIXARTICLES DE FOND
ÉGRET (Jean). La dernière Assemblée du Clergé de France (5 mai-5 août 1788) .......... Page(s) .......... 1, 221, 16, 33, 254, 75, 301, 322, 97, 328, 384, 150, 158, 143, 395, 168, 391, 160, 390, 378, 376, 140, 172, 144, 387, 165, 379, 365, 393, 374, 382, 170, 171, 153, 367, 369, 153, 379, 147, 383, 387, 151, 372, 159, 366, 370, 161, 381, 387, 175, 171, 174, 177, 397.......... Page(s) .......... 183, 402.......... Page(s) .......... 405.......... Page(s) .......... 406.......... Page(s) .......... 185.......... Page(s) .......... 187.......... Page(s) .......... 407.......... Page(s) .......... 408.......... Page(s) .......... 412.......... Page(s) .......... 413.......... Page(s) .......... 188.......... Page(s) .......... 195.......... Page(s) .......... 204, 206, 416, 207, 418, 208, 418, 210, 420, 212, 423, 216, 425, 428, 219, 429, 219, 430.......... Page(s) .......... 435.......... Page(s) .......... 220.......... Page(s) .......... 435.......... Page(s) .......... 220, 436, 442.......... Page(s) .......... 207, 418.......... Page(s) .......... 208, 418.......... Page(s) .......... 210, 420.......... Page(s) .......... 212, 423.......... Page(s) .......... 216, 425.......... Page(s) .......... 428.......... Page(s) .......... 436.......... Page(s) .......... 442
OBSERVATIONS SUR LE CONSULAT SIJFFECT
ET LA PRÉTURE DU BAS-EMPIRE
Consulat et préture deux grandes institutions du droit romain
classique. On sait toutefois que les attributions juridiques de ces
deux vieilles magistratures républicaines ont décliné à partir des
Antonins et que cette décadence s'est accentuée au cours du IIIe siècle,
avec le triomphe de la procédure extraordinaire des cognitiones.
Nous voudrions étudier ici l'évolution du Ive siècle et déterminer la
place modeste assurément qui a été faite à ces deux fonctions
dans le régime institutionnel de Constantin et de ses successeurs.
Précisons d'ailleurs que notre propos n'est pas d'examiner tous les
problèmes que posent les deux magistratures, en particulier en ce qui
concerne le consulat au sujet de ce dernier, c'est essentiellement
le consulat suffect qui retiendra notre attention.
I. LA RÉFORME DU CONSULAT
Les manuels déjà anciens de Mommsen, Cagnat et Bouché-Leclercq 1
ont démonté avec un soin minutieux les rouages de la carrière sénato-
riale sous le Haut-Empire et ont dressé un schéma devenu classique.
Le jeune homme de l'ordo senatorius exerçait d'abord les fonctions
préliminaires (une charge du vigintivirat et le tribunat militaire), puis la
questure, qui donnait entrée au Sénat, l'édilité ou le tribunat de la
plèbe, la préture et c'est aussitôt après la préture et les fonctions
« prétoriennes » que prenait place le consulat ordinaire ou suffect,
peu importait. Cet honneur, ainsi accordé à des hommes de trente-deux
ans environ, marquait la fin des échelons inférieurs du cursus et servait
de tremplin pour accéder aux fonctions supérieures, réputées « consu-
laires », c'est-à-dire attribuées à d'anciens consuls gouvernement
1. MOMMESN. Le droit public romain, traduction, française par P.-F. Girard, t. II. Paris,
1892, p. 192-224; R. GAGNAT, Cours d'épigraphie latine, 4e éd. Paris, 1914, p. 91-111 A. Bou-
CHÉ-LECLFRCQ, Manuel des institutions romaines. Paris, 1886, p. 129-138. Cf. aussi L. HOMO,
Les institutions politiques romaines. Paris, 1927, p. 417-418.
REV. IIISTOR. CCXIX. 2. 15
ET LA PRÉTURE DU BAS-EMPIRE
Consulat et préture deux grandes institutions du droit romain
classique. On sait toutefois que les attributions juridiques de ces
deux vieilles magistratures républicaines ont décliné à partir des
Antonins et que cette décadence s'est accentuée au cours du IIIe siècle,
avec le triomphe de la procédure extraordinaire des cognitiones.
Nous voudrions étudier ici l'évolution du Ive siècle et déterminer la
place modeste assurément qui a été faite à ces deux fonctions
dans le régime institutionnel de Constantin et de ses successeurs.
Précisons d'ailleurs que notre propos n'est pas d'examiner tous les
problèmes que posent les deux magistratures, en particulier en ce qui
concerne le consulat au sujet de ce dernier, c'est essentiellement
le consulat suffect qui retiendra notre attention.
I. LA RÉFORME DU CONSULAT
Les manuels déjà anciens de Mommsen, Cagnat et Bouché-Leclercq 1
ont démonté avec un soin minutieux les rouages de la carrière sénato-
riale sous le Haut-Empire et ont dressé un schéma devenu classique.
Le jeune homme de l'ordo senatorius exerçait d'abord les fonctions
préliminaires (une charge du vigintivirat et le tribunat militaire), puis la
questure, qui donnait entrée au Sénat, l'édilité ou le tribunat de la
plèbe, la préture et c'est aussitôt après la préture et les fonctions
« prétoriennes » que prenait place le consulat ordinaire ou suffect,
peu importait. Cet honneur, ainsi accordé à des hommes de trente-deux
ans environ, marquait la fin des échelons inférieurs du cursus et servait
de tremplin pour accéder aux fonctions supérieures, réputées « consu-
laires », c'est-à-dire attribuées à d'anciens consuls gouvernement
1. MOMMESN. Le droit public romain, traduction, française par P.-F. Girard, t. II. Paris,
1892, p. 192-224; R. GAGNAT, Cours d'épigraphie latine, 4e éd. Paris, 1914, p. 91-111 A. Bou-
CHÉ-LECLFRCQ, Manuel des institutions romaines. Paris, 1886, p. 129-138. Cf. aussi L. HOMO,
Les institutions politiques romaines. Paris, 1927, p. 417-418.
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