Titre : Le Tam-Tam
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-18
Contributeur : Commerson (1802-1879). Directeur de publication
Contributeur : Bapaume, Amable (1825-1895). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328757416
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1370 Nombre total de vues : 1370
Description : 18 janvier 1902 18 janvier 1902
Description : 1902/01/18 (A43). 1902/01/18 (A43).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k148721k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2011
LE TAM-TAM
5
Les 1Premières
de la Semaine
Vietot* HOGEf*
Rénovateur des Bals de l’Opera
Le soir du premier bal de l’Opéra de cette
année était aussi le soir de la première à
l’Olympia de Cendrillon, la nouvelle œuvre
de Victor Roger.
Le compositeur applaudi de Joséphine
vendue par ses sœurs était donc ce soir là
doublement triomphant, car l’auteur de Cen
drillon est aussi le rénovateur des bals de
l’Opéra.
Cendrillon est écrit d’un style joyeux,
dansant, bien français. Les directeurs de
l’Olympia ont d’ailleurs encadré l’œuvre du
compositeur avec un luxe et une richesse du
meilleur aloi. Beaux décors, costumes merveil
leux, rien n’y manque. Ne serait-ce que l’exquis
sourire de la toute gracieuse Willy ? Louise
Willy est une Cendrillon printanière et ado
rable. Elle est modestement, chattement ingé
nue. Près d’elle Mme Dufay et Cyclamen d’Aix
méritent des louanges. La danseuseœtoile,
l’agile et svelte Campana a obtenu un légitime
succès.
Voilà, en vérité, bien des atouts. Ils 11e
seraient d'aucune utilité sans la musique de
Victor Roger. Elle est supérieurement dan
sante. Il semblerait que Victor Roger a le
génie de la danse. Est-ce en vertu de ce don
particulier qu’il a pu redonner aux bals de
l’Opéra cette tenue chorégraphique qu’ils
avaient pout ainsi dire, totalement perdue ?
Il ne serait pas sans intérêt de refaire à ce
propos l’historique des orchestres de nos
anciens bals de l r Opéra.
C’est le 2 janvier 1716 qu’eut lieu le premier
bal sous la direction de Mouret lequel devint
malheureusement fou en entendant chanter un
chœur de Rameau : Brisons nos fers. Il ne
cessa de fredonner cet air jusqu’en 1738 date
de sa mort à l’hospice de Charenton.
Les successeurs de Mouret n’eurent pas une
aussi pénible destinée : et quelques-uns même
resteront célèbres dans les fastes du bal masqué,
cette orgie charmante dont la licence a fait une
cohue.
Musard, le premier en date, est arrivé à la
gloire autant par la vogue dont il fut l’objet
que par le mouvement réellement joyeux qu’i’.
créa.
Jusqu’en 1836, les bals à l’Opéra ne furent
que masqués pour les femmes; personne n’y
pouvait paraître déguisé.
Ce fut vers 1837 que Mira, fils de Brunet, le
fameux Jocrisse, put obtenir l’autorisation d’y
donner des bals où chacun, à sa guise et selon
son goût se travestissait. Le public était,
d’ailleurs, blasé de voir chaque année reparaître
les quadrilles de marcheuses venant danser
avec trop de principes des cachuchas et des
fandangos composés pour le ballet et non poul
ie chahut, l’immortel chahut demandé par la
foule d’alors et que notre époque idolâtre con
sacre dans les synthèses plastiques de la Gou
lue, de Grille d’Egout, de l’Hirondelle, conti
nuatrices enthousiasmées de la reine Pomaré,
de la Tortillard, de Carabine, de Rose Pompon
et de la leste Mogador devenue comtesse de
Chabrillan.
Vint Musard.
Musard installa à l’Opéra son orchestre
furibond où les effets sensationnels étaient
produits tantôt par des coups de canon, des
arquebusades, tantôt par des bruits de verre
cassé ou de chaise qu’on brise.
Ce fut le triomphe musical de l’onomatopée.
Avec son Galop infernal, c’est Musard qui
a inspiré le cancan, ce déhanchage pittoresque
et gouailleur dont le Parisien seul pouvait
trouver les ingénieuses combinaisons, contor
sions d’épileptiques, gestes de cabanons, poses
abracadabrantes, l’alpha et l’oméga de la sau
terie, en un temps où les aimées de la rue du
Caire n’avaient pas encore introduit dans notre
chorégraphie les sursauts de la danse du ventre.
Musard mort, son fils lui succéda et compo
sa, pour les bals masqués de l’Opéra, un qua
drille : la Tulipe orageuse, dont le titre in
dique suffisamment le genre et la portée.
Le bail de Grimaldi, patron du fils Musard,
parvenu à son terme, ne fut pas renouvelé.
Isaac Strauss, chef des bals de la cour pen
dant le second Empire, succéda à Musard à
l’Opéra.
On a souvent confondu cet Isaac Strauss
avec Jean Strauss, le compositeur viennois, au
teur du Beau Danube bleu, la valse légen
daire gardée précieusement dans les crécelles
de Genève, ces anthologies de la musique.
Le bail des bals masqués fut adjugé à Isaac
Strauss à raison de quarante mille francs avec
partage des bénéfices au-dessus d’un maxi
mum. Son succès à l’Opéra a existé pour une
grande partie, grâce à son homonymat avec le
compositeur viennois.
Les pions et les lorettes n’en demandaient
pas davantage, le nom était célèbre ; l’orches
tre, abondamment pourvu de grosses caisses,
de trombones et d’ophicléides, cela suffisait à
des gens nullement préoccupés des opéras que
Wagner n’avait pas encore lancés sur la France.
Après Strauss les bals de l’Opéra perdirent
de leur éclat. Malgré Métra et ses valses mélo
dieuses, malgré Arban, le subtil arrangeur des
succès de l’année, malgré tant d’autres : Dé-
ransart, Broustet, le rire et l’entrain de jadis
ne semblaient pas vouloir revenir.
On s’ennuyait à l’Opéra ; l’habit noir détei
gnait sur le cerveau des habitués et la salle,
aux ors multicolores, était appelée à devenir
une solitude, un endroit fréquenté seulement
par des provinciaux, lesquels y vont une heure
par plaisir et les boulevardières qui y passent
la nuit par état.
Actuellement le bal de l’Opéra n’est plus
une solitude. Ce n’est pas non plus le dernier
salon où l’on cause. Il est gai, d’un débraillé
élégant ou ultra-démocratique, selon les heu
res ; mais c’est gai, musical, enjoué, fleuri,
parfumé. 11 y a de l’entrain. C’est donc une
rénovation. L’honneur en revient à M. Victor
Roger. L’auteur de Cendrillon est un magi
cien. FÉTIS.
AU TRANSVAAL
TOMMY. — Voilà beaucoup d’or.
JOÉ. — Yès ! mais il nous coûte beaucoup de
sang !
Château-d’Eau. — La Bouquetière du Château-
d’Eau, opérette de Burani, musique de M.
Lubomirski.
Une jeune bouquetière est chargée par ses
compagnes d’aller offrir à Louis XVIII un bou
quet; un jeune officier du roi, Roger de Grand-
clos, en la voyant, devient amoureux et touche
son cœur ; tous deux ne demanderaient qu’à
être heureux ; mais un oncle rabat-joie s’inter
pose et prétend obliger Roger à épouser une
fiancée circassienne ! Roger refuse : il aime sa
bouquetière et il la veut ; finalement il l’obtient,
car Rosinette est « fille de l’amour » et ainsi
digne d’une noble alliance. Tout s’arrange par
un bon mariage prévu et désiré.
L’interprétation est bonne : Mlle Mariette
Sully est très gracieuse. M. Piccaluga est tou
jours un agréable baryton.
Les décors et les costumes sont très réussis.
Théâtre Déjazet. — Reprise de Doit-on le dire?
comédie de MM. Labiche et Duru.
La joyeuse comédie, de Labiche a obtenu un
nouveau succès de fou rire ; on s’y est diverti
largement et sainement ; la pièce est restée
jeune ; ses situations comiques, ses mots amu
sants ont tous porté.
La troupe de Déjazet l’a jouée avec un bel
ensemble et une parfaite belle humeur.
L. C.
Les Gérands Concerts
Concerts Colonne. — M r Colonne, qui en tient, dirige la
ceut-dixème audition de la Donnât ion. On bisse la marche,
lo ballet «les sylphes, etc.
Concerts Lamoureux. Avec modestie et pitié, M 1 ’
Rosenthal, pianiste de grand talent, a bien voulu ne pas in
terpréter trois pièces séparées (pii étaient annoncées sur les
premiers programmes. Il a joué d’une façon impeccable le très
ennuyeux Concerto en mi bémol majeur de Liszt, où il a mon
tré toutes les qualités de virtuosité et de charme. Eu revanche
acclamé, rappelé, il a du jouer deux pièces très intéressantes;
ce n’était vraiment pas la peine de les supprimer du pro
gramme.
Le premier acte do Tristan et ) seul/ lig'urait encore, au
dernier concert. Il a obtenu son succès obligé, ainsi que ses
bons interprètes. Il m’a été impossible de compter— tant ils
étaient nombreux — les « waynémens» (pii se sont rasés a ce
premier acte <>t qui applaudissaient avec une délirante ardeur.
A. Lamiottk.
.ATJ THÉÂTRE
Opéra. — Le second bal masqué, pour lequel la direction
prépare de nouvelles attractions, aura lieu le samedi *2o janvier.
Opéra-Comique. — Les répétitions de la 'troupe Jolicwur
sont commencées, bien (pie la distribution ne soit pas encore
entièrement arrêtée.
Le théâtre de la Renaissance donnera vendredi
•24 janvier, la première représentation de Stella, pièce en
quatre actes, de MM. .Iules Case et Eugène Morel. La répé
tition générale aura lieu jeudi soir.
Jusqu'à mercredi inclus, le théâtre de la Renaissance don
nera tous les soirs les Complaisances, avec les artistes qui
ont créé la belle pièce de M. Gaston Dévoré, MM. Gémier et
Henry Burguet, Mmes Mathilde Descliamps et .lane Holler.
Port© Saint-Martin. — 11 est question d’une reprise
des Mystères de Pu ris avec M. Paul Fugère dans le rôle de
Oabrion.
5
Les 1Premières
de la Semaine
Vietot* HOGEf*
Rénovateur des Bals de l’Opera
Le soir du premier bal de l’Opéra de cette
année était aussi le soir de la première à
l’Olympia de Cendrillon, la nouvelle œuvre
de Victor Roger.
Le compositeur applaudi de Joséphine
vendue par ses sœurs était donc ce soir là
doublement triomphant, car l’auteur de Cen
drillon est aussi le rénovateur des bals de
l’Opéra.
Cendrillon est écrit d’un style joyeux,
dansant, bien français. Les directeurs de
l’Olympia ont d’ailleurs encadré l’œuvre du
compositeur avec un luxe et une richesse du
meilleur aloi. Beaux décors, costumes merveil
leux, rien n’y manque. Ne serait-ce que l’exquis
sourire de la toute gracieuse Willy ? Louise
Willy est une Cendrillon printanière et ado
rable. Elle est modestement, chattement ingé
nue. Près d’elle Mme Dufay et Cyclamen d’Aix
méritent des louanges. La danseuseœtoile,
l’agile et svelte Campana a obtenu un légitime
succès.
Voilà, en vérité, bien des atouts. Ils 11e
seraient d'aucune utilité sans la musique de
Victor Roger. Elle est supérieurement dan
sante. Il semblerait que Victor Roger a le
génie de la danse. Est-ce en vertu de ce don
particulier qu’il a pu redonner aux bals de
l’Opéra cette tenue chorégraphique qu’ils
avaient pout ainsi dire, totalement perdue ?
Il ne serait pas sans intérêt de refaire à ce
propos l’historique des orchestres de nos
anciens bals de l r Opéra.
C’est le 2 janvier 1716 qu’eut lieu le premier
bal sous la direction de Mouret lequel devint
malheureusement fou en entendant chanter un
chœur de Rameau : Brisons nos fers. Il ne
cessa de fredonner cet air jusqu’en 1738 date
de sa mort à l’hospice de Charenton.
Les successeurs de Mouret n’eurent pas une
aussi pénible destinée : et quelques-uns même
resteront célèbres dans les fastes du bal masqué,
cette orgie charmante dont la licence a fait une
cohue.
Musard, le premier en date, est arrivé à la
gloire autant par la vogue dont il fut l’objet
que par le mouvement réellement joyeux qu’i’.
créa.
Jusqu’en 1836, les bals à l’Opéra ne furent
que masqués pour les femmes; personne n’y
pouvait paraître déguisé.
Ce fut vers 1837 que Mira, fils de Brunet, le
fameux Jocrisse, put obtenir l’autorisation d’y
donner des bals où chacun, à sa guise et selon
son goût se travestissait. Le public était,
d’ailleurs, blasé de voir chaque année reparaître
les quadrilles de marcheuses venant danser
avec trop de principes des cachuchas et des
fandangos composés pour le ballet et non poul
ie chahut, l’immortel chahut demandé par la
foule d’alors et que notre époque idolâtre con
sacre dans les synthèses plastiques de la Gou
lue, de Grille d’Egout, de l’Hirondelle, conti
nuatrices enthousiasmées de la reine Pomaré,
de la Tortillard, de Carabine, de Rose Pompon
et de la leste Mogador devenue comtesse de
Chabrillan.
Vint Musard.
Musard installa à l’Opéra son orchestre
furibond où les effets sensationnels étaient
produits tantôt par des coups de canon, des
arquebusades, tantôt par des bruits de verre
cassé ou de chaise qu’on brise.
Ce fut le triomphe musical de l’onomatopée.
Avec son Galop infernal, c’est Musard qui
a inspiré le cancan, ce déhanchage pittoresque
et gouailleur dont le Parisien seul pouvait
trouver les ingénieuses combinaisons, contor
sions d’épileptiques, gestes de cabanons, poses
abracadabrantes, l’alpha et l’oméga de la sau
terie, en un temps où les aimées de la rue du
Caire n’avaient pas encore introduit dans notre
chorégraphie les sursauts de la danse du ventre.
Musard mort, son fils lui succéda et compo
sa, pour les bals masqués de l’Opéra, un qua
drille : la Tulipe orageuse, dont le titre in
dique suffisamment le genre et la portée.
Le bail de Grimaldi, patron du fils Musard,
parvenu à son terme, ne fut pas renouvelé.
Isaac Strauss, chef des bals de la cour pen
dant le second Empire, succéda à Musard à
l’Opéra.
On a souvent confondu cet Isaac Strauss
avec Jean Strauss, le compositeur viennois, au
teur du Beau Danube bleu, la valse légen
daire gardée précieusement dans les crécelles
de Genève, ces anthologies de la musique.
Le bail des bals masqués fut adjugé à Isaac
Strauss à raison de quarante mille francs avec
partage des bénéfices au-dessus d’un maxi
mum. Son succès à l’Opéra a existé pour une
grande partie, grâce à son homonymat avec le
compositeur viennois.
Les pions et les lorettes n’en demandaient
pas davantage, le nom était célèbre ; l’orches
tre, abondamment pourvu de grosses caisses,
de trombones et d’ophicléides, cela suffisait à
des gens nullement préoccupés des opéras que
Wagner n’avait pas encore lancés sur la France.
Après Strauss les bals de l’Opéra perdirent
de leur éclat. Malgré Métra et ses valses mélo
dieuses, malgré Arban, le subtil arrangeur des
succès de l’année, malgré tant d’autres : Dé-
ransart, Broustet, le rire et l’entrain de jadis
ne semblaient pas vouloir revenir.
On s’ennuyait à l’Opéra ; l’habit noir détei
gnait sur le cerveau des habitués et la salle,
aux ors multicolores, était appelée à devenir
une solitude, un endroit fréquenté seulement
par des provinciaux, lesquels y vont une heure
par plaisir et les boulevardières qui y passent
la nuit par état.
Actuellement le bal de l’Opéra n’est plus
une solitude. Ce n’est pas non plus le dernier
salon où l’on cause. Il est gai, d’un débraillé
élégant ou ultra-démocratique, selon les heu
res ; mais c’est gai, musical, enjoué, fleuri,
parfumé. 11 y a de l’entrain. C’est donc une
rénovation. L’honneur en revient à M. Victor
Roger. L’auteur de Cendrillon est un magi
cien. FÉTIS.
AU TRANSVAAL
TOMMY. — Voilà beaucoup d’or.
JOÉ. — Yès ! mais il nous coûte beaucoup de
sang !
Château-d’Eau. — La Bouquetière du Château-
d’Eau, opérette de Burani, musique de M.
Lubomirski.
Une jeune bouquetière est chargée par ses
compagnes d’aller offrir à Louis XVIII un bou
quet; un jeune officier du roi, Roger de Grand-
clos, en la voyant, devient amoureux et touche
son cœur ; tous deux ne demanderaient qu’à
être heureux ; mais un oncle rabat-joie s’inter
pose et prétend obliger Roger à épouser une
fiancée circassienne ! Roger refuse : il aime sa
bouquetière et il la veut ; finalement il l’obtient,
car Rosinette est « fille de l’amour » et ainsi
digne d’une noble alliance. Tout s’arrange par
un bon mariage prévu et désiré.
L’interprétation est bonne : Mlle Mariette
Sully est très gracieuse. M. Piccaluga est tou
jours un agréable baryton.
Les décors et les costumes sont très réussis.
Théâtre Déjazet. — Reprise de Doit-on le dire?
comédie de MM. Labiche et Duru.
La joyeuse comédie, de Labiche a obtenu un
nouveau succès de fou rire ; on s’y est diverti
largement et sainement ; la pièce est restée
jeune ; ses situations comiques, ses mots amu
sants ont tous porté.
La troupe de Déjazet l’a jouée avec un bel
ensemble et une parfaite belle humeur.
L. C.
Les Gérands Concerts
Concerts Colonne. — M r Colonne, qui en tient, dirige la
ceut-dixème audition de la Donnât ion. On bisse la marche,
lo ballet «les sylphes, etc.
Concerts Lamoureux. Avec modestie et pitié, M 1 ’
Rosenthal, pianiste de grand talent, a bien voulu ne pas in
terpréter trois pièces séparées (pii étaient annoncées sur les
premiers programmes. Il a joué d’une façon impeccable le très
ennuyeux Concerto en mi bémol majeur de Liszt, où il a mon
tré toutes les qualités de virtuosité et de charme. Eu revanche
acclamé, rappelé, il a du jouer deux pièces très intéressantes;
ce n’était vraiment pas la peine de les supprimer du pro
gramme.
Le premier acte do Tristan et ) seul/ lig'urait encore, au
dernier concert. Il a obtenu son succès obligé, ainsi que ses
bons interprètes. Il m’a été impossible de compter— tant ils
étaient nombreux — les « waynémens» (pii se sont rasés a ce
premier acte <>t qui applaudissaient avec une délirante ardeur.
A. Lamiottk.
.ATJ THÉÂTRE
Opéra. — Le second bal masqué, pour lequel la direction
prépare de nouvelles attractions, aura lieu le samedi *2o janvier.
Opéra-Comique. — Les répétitions de la 'troupe Jolicwur
sont commencées, bien (pie la distribution ne soit pas encore
entièrement arrêtée.
Le théâtre de la Renaissance donnera vendredi
•24 janvier, la première représentation de Stella, pièce en
quatre actes, de MM. .Iules Case et Eugène Morel. La répé
tition générale aura lieu jeudi soir.
Jusqu'à mercredi inclus, le théâtre de la Renaissance don
nera tous les soirs les Complaisances, avec les artistes qui
ont créé la belle pièce de M. Gaston Dévoré, MM. Gémier et
Henry Burguet, Mmes Mathilde Descliamps et .lane Holler.
Port© Saint-Martin. — 11 est question d’une reprise
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