Presse et revues
5 pages
Titre : Le Drapeau : journal quotidien révisionniste ["puis" journal quotidien "puis" journal hebdomadaire "puis" organe du Parti bonapartiste ajaccien "puis" organe du Comité central bonapartiste "puis" organe de combat du Comité central bonapartiste]
Auteur : Comité central bonapartiste (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Ajaccio)
Date d'édition : 1905-12-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327588361
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 décembre 1905 04 décembre 1905
Description : 1905/12/04 (A17,N85). 1905/12/04 (A17,N85).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG20 Collection numérique : BIPFPIG20
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1344435t
Source : Archives de la collectivité de Corse-Pumonti, 2020-183386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2021
Le Crime du Masque
* M. Lorenzi de Bradi vient de pu-
blier à Paris une tragédie eu 3 acte*
le Crime du Masque, qui obtient.au-
près des critiques et dans -les milieux
littéraires un succès éclatant.
M. Brisson a parlé avec éloge dans
son feuilleton dramatique du Temps,
de cette oeuvre de haute envergure.
Nous sommes heureux de repro-
duire ici l’article très flatteur que M.
Charles Méré lui a consacré dans le
Rappel : * *
« Le Crime du Masque », tragédie en
3 actes, de Lorenzi de Bradi (Bibliothè-
que de « La Chronique, » 60, rue de Ren-
nes).
Lorenzi de Bradi qui, dans « La Cos-
tanza », avait déjà donné sinon toute la
mesure de son vigoureux talent, du
moins la se»sfition;qiF|ètant une force
avec qui il nous 'fàüdf'aif'compter, Lo-
renzi de Bradi publie aujourd’hui à la
Bibliothèque de « La Chronique » un
poème dramatique de forme et de signi ¬
fication symboliques I « Le Crime du
Masque ». Une figure diabolique ei
énigmatique domine le livre, c’est le
Masque, le Masque cruel et sahglant,
douloureux à force d’être horrible.. Don-
Juan perfide, rufian ou démon. C’est lui
qui, lago à langue de vipère et cgnclot-
tière au stylet invisible, insuffle le doute
en l’esprit des amants, c’est lui qui les
arme pour ce vertigineux duel de sexes
qu’est l’amour, duel qui n’a d’autre issue
que la mort et d’autre forme que la folie
ou la souffrance. À côté du Masque,
fantoches mus par un rêve inassouvi,
Y&ici les amantes pâles victimes, et le
poète au coeur d’enfant. , , 1
Tout cet infini de passion, • de fatalité
et de mystère, Lorenzi de Bradi nous en
a donné une impression.cuisante, âpre
à force d’être ardente, qui nous réveille
dans nos veuleries et nous oblige à mé-
diter et à frissonner. Tout le monde de
l’invisible se dresse devant nous. Magi-
cien, au verbe dominateur, et écrivain
essentiellement volontaire, Lorenzi de
Bradi est lui-même le symbole d’une
race et son oeuvre a le parfum troublant
des chauds poisons. 11 tient du jettatore
et de l’inspiré...
Le public sera étonné par ce livre ; les
artistes en goûteront la forme expressive
et hardie, les vers harmonieux et som-
bres. Tout le monde des lettres sera ra vi
d’apprendre que Lorenzi de Bradi, poète,
ne le cède en rien au beau romancier de
« La Costanza ».
*• *•»- dwMMnHMnnHMflMMBBHMw '‘•sa*-***-*******'*****
I
Revue de la Presse
Du Soleil, sur les théories de M.
Hervé :
11 y aurait peut-être à se demander si
l’idée de nationalité n’implique pas l’idée
de rivalité, de prépondérance, de jalou-
sie et ne multiplie pas les causes de guer-
re au lieu de les diminuer. Guerre de
peuple à peuple, de race à race, guerre
étrangère et guerre civile : n’est-ce ,pas,
trop souvent, le triste fruit que l’on re-
cueille.
, La France l’éprouva jadis. La Russie
en souffre aujourd’hui. Les partisans de
l’école hervéiste sont, il faut l’avouer,
des logiciens qui tirent les conséquences
des théories que les philosophes philan •
thropes humanitaires et doctrinaires se
plaisent à répandre sans se soucier de
ceux qui les ramassent et travestissent
l’intention généreuse, les exploitent au
profit de leur haine et de leurs convoiti-
ses.
L'Echo de Paris, sur la politique :
Avanttâ’wmsultatidhde ilaiprochlin
par le $$fage «nivejftel, celte de janvfer
t®r le slllag»twtrelit,-
évolutionnaires.! lès internationalistes, i
liËte^sans de^narchte dont mous ne !
vüjpfc quWroplirtout Ite^xtiiteiaes f
soient arrêtés dans leur oeuvre '
France puisse travailler, par l’union, au !
développement vxaintenCte
et Alix préparatifs inrijanangahloo b CQ !
sécurité. ■ : 1
* MMJ
Le Gil Bios, sur ljj même suûd ,
Une ndte communiquée à la presse,’
fait savoir que fer mercrt^^twronrtinr
se tiendra, dans la salle du Globe,8,bou-
levard de Strasbourg, à Paris, la séance
plénière du comité exécutif 1 du parti ra-
dical-socia liste, auseanrs de laquelle sers |
discutée lu.tactiqu^ él^terale pour Iqs!
élection* législative (te 1906. S'U plaît à
MM. les niémbres du sanhédrin blocard
de voyager,' tout ost pour le mieux.
jQuar|t à; espérer, pour leurs adhérents, .
Ua^fit quelconque de leurs pérégrina-
tions, je n’en vois pas du tout la possi-
bilité. Quelle règle de conduite les radi-
caux peuvent-ils se vanter de faire pré-
valoir dans les élections de mai prochain.
Est-ce que la direction de leur parti leur
(Eppartfept encore. Aucunement depuis
i’au Ciôngrès de Chalon, messieurs les
unifiés se sont réservé la faculté de payer
ou de ne pas payer leurs dettes, suivant
les circonstances. 1ÜÉI radicaux ne sont
plus maîtres d’eux-mêmes, se sont les
socialistes qui les mènent.
> 1 j x. Ié. ; Ì #
■i.T^wrr -W -- ' ^
wh+tiïedii* République, sur le même
sujet :
Jamais le danger de mêler la politique
eHs rettgfcmirtrparu plus grand, et c’est
pourtant la faute qu’un certain nombre
dfe cathâiques s’apprêtent à comme! tre.
Oa dirait qu’ils ont peur de n’être pas
persécutés suffisamment et surtout pas
assez ;ôt. Ils appellent, ils provoquent la
persécution et il est possible qu’elle vien-
ne sans eux, mais on a quelque peine à
admettre qu’ils fassent le jeu de ceux qui
Ja désirent et qui seraient au moins obli-
gés de la différer.
NOS DEPECHES
' ■' ! — ' î '
1 »
(De notre correspondant particulxer)
; - -.1 i '1 Ipér», i Décembre, 9 h. s.
: ChasseprpsidentieUe
M- Loabet a offert aujourd’hui
une Qbasse dans leq tirés de Ram-
bouillet en l'honneur des membres
du bureau du 8énat. ’ l
Iniudoi K1 CÉjeé
Un incident se. produire à Ja
Chambre dés le début de la séance
de demtin. . .., ■ : ,,
M. Gro^jean déposera une motion
par laquelle il demandera, à la
Chambre de reprendre immédiate-
ment la discassion desrinterpeild-
tions sur les Bourses du travail et
sur la propagande antipatriotique
dont la süite avait été renvoyée à
vendredi, jour consacré aux inter-
pellations.
M. Grosjean entend fournir au
gouvernement l’occasion de répon-
dre sans retard à certaines parties
du discours prononcé par M. Sem-
bat, député de Paris, qui a violem-
ment attaqué le gouvernement rus-
se.
M- Piehon
M. Piehon, résident général à
Tunis, pose sa andidature au Sé-
nat dans le département du Jura
dont il est originaire.
Ao Ministère
de la Marine
M. Thomson, ministre de la ma.
rine, a reçu ce matin une déléga-
tion des corps de marins vétérans
qui lui a s lurais les desiderata sui
vants .• 1° la réorganisation des
corps de vétérans en corps diU des
dire3?fqns des ports. 2* la révision
des tarifs de solde. 3* la suppres-
sion deb visites médicales trimes
trielles. 4e l’allocation de vivres
journaliers. ’ ■ ’
Le ministre de le marine a dé
claré qîi’iï examinerait avec le plus
grand soin Iqs demandes des vé-
térans de la marine. ;
La d^légalian avait été présentée
à M. Thomson par M. Ferrero, dé ^
potê de Toulon.
LE 1101 DU POMIGIL
t
Don Carlos Ier, retour d’une ex- !
cursion cynégétique dans le bois de ;
Boudrao, est rentré hier soir à Pa-1
ris. j
Le souverain, légèrement fati
gué, n'a pas quitté dans la soirée j
ses appartements de l’hôiel Bfistol.
LE ROI DE GRECE
Georges Pr a quitté à midi, en
voiture, l’hôtel Bristol, pour se ren-
dre dans divers grands magasins
où il a fait de nombreuses emplet-
tes,
Ls roi de Grèce était accompa
gné de MM. Delyannis, MilioUi, et
Thon.
Notre hôte passera sa soirée dans
un théâtre des grands boulevards.
Il est probable que le roi des
Hellènes ne quittera pas la France
avant demain soir.
NOCVEUJ MINISTÈRE
Espagnol
Voici la composition du nouveau
ministère espagnol.
Présidence : M- Morel.
Intérieur ; M. Roraanones,
Affaires étrangères : duc d'Almo-
dovar.
Guerre - M. Luque.
Finances : M. Salvador.
Travaux publics : M. Gasset.
; Instruction publique : M. Santa-
Maria Paredes.
Justice : M. Garcia Prieto.
Le président du Conseil a pré •
senté au cortes les nouveaux mi-
nistres.
Il a prunoncé un discours au
cours duquel il a dit notamment
que le gouvernement avait une
mission difficile à remplir mais que
gtâce à l’appui dç fous il en vien-
drait à bout.
En Rassie
L'empire est isolé
du reste du monde
j Par sui'e de la grève générale
des employés des posles et télégra-
phes, la Russie (si, à l’heure ac-
tuelle, privée de toute communica-
tion avec le reste du monde
L’administration des Télégra-
phes de Copenhague faitsavoir que,
depuis quatre heures de l’après-
m di, les communications télégra-
plrques du Danemark avec la Rus-
sie sont complètement interrom.
pues.
Ltes puissances
et la Porte
On télégraphie de Constantino-
ple qu’aucune solution n’est encore^
intervenue au sujet de la question
du contrôle financier en Macédoine.
La Porte proposerait l’admission
de controleurs en qualités d’ageuts
financiers placés sur le même pied
que les contrôleurs civils déjà exis-.
tants.
Les gouvernements autrichien
et russe seraient opposés à cette
nouvelle combinaison du gouver-
nement ottoman.
Un télégramme au « Daiiy-Mail»
dit que la Porte essaye de rompre
l’accord des puissances, mais que
tous les efforts faits par elle dans
ce sens sont demeurés jusqu’ici in-
fructueux.
— .....
Compagnie Méditerranéenne
DE NAVIGATION
SERVICE mmmm IRE MM
Entre Harstiik tjaciio i Reis nr
Départ de Marseille, tous les
dimanches, à 4 heures du soir.
Arrivée à Ajaccio,tous les lundis
à 7 heures du matin.
Départ d’Ajaccio, pour Marseille
tous les lundis, à 4 heures au soir.
Arrivée à Marseille, tous les
mardis, à 7 heures du matin.
Agences : à Marseille, 53, rue
Vacon ; à Ajaccio, 2, Place dm
Palmiers.
Pour tous renseignements s’ar
dresser & H, Jacques Stephanopolj,
* M. Lorenzi de Bradi vient de pu-
blier à Paris une tragédie eu 3 acte*
le Crime du Masque, qui obtient.au-
près des critiques et dans -les milieux
littéraires un succès éclatant.
M. Brisson a parlé avec éloge dans
son feuilleton dramatique du Temps,
de cette oeuvre de haute envergure.
Nous sommes heureux de repro-
duire ici l’article très flatteur que M.
Charles Méré lui a consacré dans le
Rappel : * *
« Le Crime du Masque », tragédie en
3 actes, de Lorenzi de Bradi (Bibliothè-
que de « La Chronique, » 60, rue de Ren-
nes).
Lorenzi de Bradi qui, dans « La Cos-
tanza », avait déjà donné sinon toute la
mesure de son vigoureux talent, du
moins la se»sfition;qiF|ètant une force
avec qui il nous 'fàüdf'aif'compter, Lo-
renzi de Bradi publie aujourd’hui à la
Bibliothèque de « La Chronique » un
poème dramatique de forme et de signi ¬
fication symboliques I « Le Crime du
Masque ». Une figure diabolique ei
énigmatique domine le livre, c’est le
Masque, le Masque cruel et sahglant,
douloureux à force d’être horrible.. Don-
Juan perfide, rufian ou démon. C’est lui
qui, lago à langue de vipère et cgnclot-
tière au stylet invisible, insuffle le doute
en l’esprit des amants, c’est lui qui les
arme pour ce vertigineux duel de sexes
qu’est l’amour, duel qui n’a d’autre issue
que la mort et d’autre forme que la folie
ou la souffrance. À côté du Masque,
fantoches mus par un rêve inassouvi,
Y&ici les amantes pâles victimes, et le
poète au coeur d’enfant. , , 1
Tout cet infini de passion, • de fatalité
et de mystère, Lorenzi de Bradi nous en
a donné une impression.cuisante, âpre
à force d’être ardente, qui nous réveille
dans nos veuleries et nous oblige à mé-
diter et à frissonner. Tout le monde de
l’invisible se dresse devant nous. Magi-
cien, au verbe dominateur, et écrivain
essentiellement volontaire, Lorenzi de
Bradi est lui-même le symbole d’une
race et son oeuvre a le parfum troublant
des chauds poisons. 11 tient du jettatore
et de l’inspiré...
Le public sera étonné par ce livre ; les
artistes en goûteront la forme expressive
et hardie, les vers harmonieux et som-
bres. Tout le monde des lettres sera ra vi
d’apprendre que Lorenzi de Bradi, poète,
ne le cède en rien au beau romancier de
« La Costanza ».
*• *•»- dwMMnHMnnHMflMMBBHMw '‘•sa*-***-*******'*****
I
Revue de la Presse
Du Soleil, sur les théories de M.
Hervé :
11 y aurait peut-être à se demander si
l’idée de nationalité n’implique pas l’idée
de rivalité, de prépondérance, de jalou-
sie et ne multiplie pas les causes de guer-
re au lieu de les diminuer. Guerre de
peuple à peuple, de race à race, guerre
étrangère et guerre civile : n’est-ce ,pas,
trop souvent, le triste fruit que l’on re-
cueille.
, La France l’éprouva jadis. La Russie
en souffre aujourd’hui. Les partisans de
l’école hervéiste sont, il faut l’avouer,
des logiciens qui tirent les conséquences
des théories que les philosophes philan •
thropes humanitaires et doctrinaires se
plaisent à répandre sans se soucier de
ceux qui les ramassent et travestissent
l’intention généreuse, les exploitent au
profit de leur haine et de leurs convoiti-
ses.
L'Echo de Paris, sur la politique :
Avanttâ’wmsultatidhde ilaiprochlin
par le $$fage «nivejftel, celte de janvfer
t®r le slllag»twtrelit,-
évolutionnaires.! lès internationalistes, i
liËte^sans de^narchte dont mous ne !
vüjpfc quWroplirtout Ite^xtiiteiaes f
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France puisse travailler, par l’union, au !
développement vxaintenCte
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* MMJ
Le Gil Bios, sur ljj même suûd ,
Une ndte communiquée à la presse,’
fait savoir que fer mercrt^^twronrtinr
se tiendra, dans la salle du Globe,8,bou-
levard de Strasbourg, à Paris, la séance
plénière du comité exécutif 1 du parti ra-
dical-socia liste, auseanrs de laquelle sers |
discutée lu.tactiqu^ él^terale pour Iqs!
élection* législative (te 1906. S'U plaît à
MM. les niémbres du sanhédrin blocard
de voyager,' tout ost pour le mieux.
jQuar|t à; espérer, pour leurs adhérents, .
Ua^fit quelconque de leurs pérégrina-
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Est-ce que la direction de leur parti leur
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i’au Ciôngrès de Chalon, messieurs les
unifiés se sont réservé la faculté de payer
ou de ne pas payer leurs dettes, suivant
les circonstances. 1ÜÉI radicaux ne sont
plus maîtres d’eux-mêmes, se sont les
socialistes qui les mènent.
> 1 j x. Ié. ; Ì #
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wh+tiïedii* République, sur le même
sujet :
Jamais le danger de mêler la politique
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pourtant la faute qu’un certain nombre
dfe cathâiques s’apprêtent à comme! tre.
Oa dirait qu’ils ont peur de n’être pas
persécutés suffisamment et surtout pas
assez ;ôt. Ils appellent, ils provoquent la
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ne sans eux, mais on a quelque peine à
admettre qu’ils fassent le jeu de ceux qui
Ja désirent et qui seraient au moins obli-
gés de la différer.
NOS DEPECHES
' ■' ! — ' î '
1 »
(De notre correspondant particulxer)
; - -.1 i '1 Ipér», i Décembre, 9 h. s.
: ChasseprpsidentieUe
M- Loabet a offert aujourd’hui
une Qbasse dans leq tirés de Ram-
bouillet en l'honneur des membres
du bureau du 8énat. ’ l
Iniudoi K1 CÉjeé
Un incident se. produire à Ja
Chambre dés le début de la séance
de demtin. . .., ■ : ,,
M. Gro^jean déposera une motion
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Chambre de reprendre immédiate-
ment la discassion desrinterpeild-
tions sur les Bourses du travail et
sur la propagande antipatriotique
dont la süite avait été renvoyée à
vendredi, jour consacré aux inter-
pellations.
M. Grosjean entend fournir au
gouvernement l’occasion de répon-
dre sans retard à certaines parties
du discours prononcé par M. Sem-
bat, député de Paris, qui a violem-
ment attaqué le gouvernement rus-
se.
M- Piehon
M. Piehon, résident général à
Tunis, pose sa andidature au Sé-
nat dans le département du Jura
dont il est originaire.
Ao Ministère
de la Marine
M. Thomson, ministre de la ma.
rine, a reçu ce matin une déléga-
tion des corps de marins vétérans
qui lui a s lurais les desiderata sui
vants .• 1° la réorganisation des
corps de vétérans en corps diU des
dire3?fqns des ports. 2* la révision
des tarifs de solde. 3* la suppres-
sion deb visites médicales trimes
trielles. 4e l’allocation de vivres
journaliers. ’ ■ ’
Le ministre de le marine a dé
claré qîi’iï examinerait avec le plus
grand soin Iqs demandes des vé-
térans de la marine. ;
La d^légalian avait été présentée
à M. Thomson par M. Ferrero, dé ^
potê de Toulon.
LE 1101 DU POMIGIL
t
Don Carlos Ier, retour d’une ex- !
cursion cynégétique dans le bois de ;
Boudrao, est rentré hier soir à Pa-1
ris. j
Le souverain, légèrement fati
gué, n'a pas quitté dans la soirée j
ses appartements de l’hôiel Bfistol.
LE ROI DE GRECE
Georges Pr a quitté à midi, en
voiture, l’hôtel Bristol, pour se ren-
dre dans divers grands magasins
où il a fait de nombreuses emplet-
tes,
Ls roi de Grèce était accompa
gné de MM. Delyannis, MilioUi, et
Thon.
Notre hôte passera sa soirée dans
un théâtre des grands boulevards.
Il est probable que le roi des
Hellènes ne quittera pas la France
avant demain soir.
NOCVEUJ MINISTÈRE
Espagnol
Voici la composition du nouveau
ministère espagnol.
Présidence : M- Morel.
Intérieur ; M. Roraanones,
Affaires étrangères : duc d'Almo-
dovar.
Guerre - M. Luque.
Finances : M. Salvador.
Travaux publics : M. Gasset.
; Instruction publique : M. Santa-
Maria Paredes.
Justice : M. Garcia Prieto.
Le président du Conseil a pré •
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nistres.
Il a prunoncé un discours au
cours duquel il a dit notamment
que le gouvernement avait une
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gtâce à l’appui dç fous il en vien-
drait à bout.
En Rassie
L'empire est isolé
du reste du monde
j Par sui'e de la grève générale
des employés des posles et télégra-
phes, la Russie (si, à l’heure ac-
tuelle, privée de toute communica-
tion avec le reste du monde
L’administration des Télégra-
phes de Copenhague faitsavoir que,
depuis quatre heures de l’après-
m di, les communications télégra-
plrques du Danemark avec la Rus-
sie sont complètement interrom.
pues.
Ltes puissances
et la Porte
On télégraphie de Constantino-
ple qu’aucune solution n’est encore^
intervenue au sujet de la question
du contrôle financier en Macédoine.
La Porte proposerait l’admission
de controleurs en qualités d’ageuts
financiers placés sur le même pied
que les contrôleurs civils déjà exis-.
tants.
Les gouvernements autrichien
et russe seraient opposés à cette
nouvelle combinaison du gouver-
nement ottoman.
Un télégramme au « Daiiy-Mail»
dit que la Porte essaye de rompre
l’accord des puissances, mais que
tous les efforts faits par elle dans
ce sens sont demeurés jusqu’ici in-
fructueux.
— .....
Compagnie Méditerranéenne
DE NAVIGATION
SERVICE mmmm IRE MM
Entre Harstiik tjaciio i Reis nr
Départ de Marseille, tous les
dimanches, à 4 heures du soir.
Arrivée à Ajaccio,tous les lundis
à 7 heures du matin.
Départ d’Ajaccio, pour Marseille
tous les lundis, à 4 heures au soir.
Arrivée à Marseille, tous les
mardis, à 7 heures du matin.
Agences : à Marseille, 53, rue
Vacon ; à Ajaccio, 2, Place dm
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