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1012 pages
886 H O P
homme qui fait déshonneur à la compagnie
dont il eft , que Cefi U partie honteufe de fa
compagnie.
HOP
HÔPITAL, f. m. Maifon fondée, deftinée pour
recevoir les pauvres, les malades, les paffans,
les y loger, les nourrir, les traiter par charité.
Hôpital Général. Hôpital des Incurables. Admi-
nfirateur de VHôpital. Fonder un Hôpital. Vifiter
les Hôpitaux. On l'a porté à l'Hôpital. Il ejl mort
à l'Hôpital.
Dans toutes les Places de guerre, il y a des
Hôpitaux militaires deftines pour les Soldats
malades.
X la fuite d’une armée, on établit toujours
des Hôpitaux pour les malades & les bleftes.
Il y a meme un Hôpital ambulant qui luit l’ar
mée dans tous fes campemens, pour y rece
voir les malades qui ont befoin d’un prompt fe-
cours, & qui ne peuvent être tranlportés dans
les Hôpitaux fixes.
Les flottes & les efeadres ont aulTi au moins
un vailfeau deftiné pour les malades. On le
nomme Vaiffeau d'Hôpital.
On dit fîg. & fam. d’Un homme qui fe ruine
par les procès, par le jeu, ou par d’autres
folles dépenfes, qu'Il prend le chemin de l'Hô
pital.
On dit fïgurément d’Une maifon où il y a
plulieurs malades, que Cefi un Hôpital.
H O Q
HOQUET, f. m. ( H s’afpire. ) Mouvement
convulfif de l’eftomac, qui fe fait avec une
efpèce de fon non articulé. Avoir le hoquet.
Faire pajjer le hoquet. Faire perdre le hoquet. La
peur fait pafier le hoquet.
On appelle Hoquet de la mort, Le hoquet
qui lùrvient ordinairement aux mourans. Et on
dit, Être au hoquet, au dernier hoquet, pour
dire. Être au lit de la mort, & près d’expirer.
HOQUETON. f. m. (H s’afpire. ) On appelle
ainfi une forte de cafaque brodée que portent
les Archers du Grand Prévôt., Porter le ho-
queton.
On appelle auffi Hoqueton, La cafaque que
portent les Gardes de la Manche.
Hoqueton , fe dit auffi De l’Archer qui porte
le hoqueton. Il étoit J'uivi de deux hoquetons.
Les hoquetons du Chancelier de France. Les ho
quetons d'un Intendant de Province.
H O R
HORAIRE, adj. de t. g. Qui a rapport aux heu
res , qui eft mefuré par une heure, qui fe fait
par heure. Mouvement horaire.
HORDE, f. f. Terme de Relation. Nom que l’on
donne aux Peuplades ou Sociétés des Tartares
errans. Chaque Horde efi commandée par un
Chique.
HORION, f. m. (H s’afpire.) Coup rudement
déchargé fur la tete ou fur les épaules. Ce mot
eft vieux, ôc ne fe dit plus qu’en plaifanterie.
Il a reçu un vilain horion.
HORIZON, f. m. Grand cercle qui coupe la
fphère en deux parties , dont l’une s’appelle
H O R
l’hémifphère fupérieur, & l’autre l’hémlfphère
inférieur, & qui a pour pôles le Zénit & le
Nadir. Dans cette acception, on dit, Horizon
rationel. Prendre la hauteur d'un afire fur Vho
rizon.' Le Soleil eft fur l'horizon. Il fe doit faire
une éclipfe fur notre horfon.
Horizon , fe dit auffi De l’endroit où fe termine
notre vue, où le ciel & la terre femblent fe
joindre. On l’appelle autrement Horizon fen-
fible. Un horion borné. Horizon étendu. De cette
colline on découvre tout l'horizon.
En Peinture, c’eft la dernière extrémité du
ciel ou du tableau, quant au fond.
HORIZONTAL, ALE. adj. Parallèle à l’hori
zon. Ligne horizontale. Plan horizontal. Cadran
horizontal.
HORIZONTALEMENT, adv. Parallèlement à
l’horizon. Un cadran pldcé horizontalement.
HORLOGE, f. f. Sorte de machine qui marque
& qui fonne les heures. Une bonne horloge. Une
grojfe horloge. Monter une horloge. L'horloge va
bien. L'horloge va mal. L'horloge a fonné. Hor
loge détraquée. L'horloge avance. L'horloge re
tarde. Les roues d'une horloge. Le poids d'une
horloge. Le balancier d'une horloge. L'aiguille
d'une horloge. Le timbre d'une horloge. Le mou
vement. de L'horloge. La fonnerie de l'horloge.
U aiguille de l'horloge. Le cadran de l'horloge,
fur lequel l’aiguille marque les heures. Les
horloges ne s'accordent pas. Les minutes de l'hor-
Loge.
On dit, Monter une horloge, pour dire, En
bander les reftorts, ou en hauffer les poids.
Et, Démonter une horloge, pour dire, En défaf-
fembler les pièces.
On appelle Horloge folaire, ou Horloge au
Soleif Un cadran au Soleil. Et on appelle Hor
loge de fable , ou abfolument Un fable, Une
certaine petite machine compofée de deux
fioles de verre où il y a du fable, qui en cou
lant de l’une dans l’autre, fert à marquer un
certain efpace de temps. Les Anciens fe fer-
voient d’horloges d’eau, comme nous nous
fervons de celles de fable ; tk. ils les appe-
loient Clepfydres.
HORLOGER, ÈRE. f. Celui ou celle qui fait
des horloges. Cefi un bon Horloger. Porter une
montre chez ^'Horloger.
HOPvLOGERIE. f. f. Art de faire des horloges ,
des pendules, des montres. Entendre bien l'hor
logerie.
HORMIS. Prépofition. Il fignifie la même chofe
que Hors dans le fens d'excepté. Hormis deux
ou trois. Tout y efi entré, hormi$ tels & tels.
HOROGRAPHIE, f. f. Synonyme de Gnomoni-
que. Voyez Gnomonique.
HOROSCOPE, f. m. Obfervation qu’on fait de
l’état du Ciel au point de la naiflance de quel
qu’un , & par laquelle les Aftrologues préten
dent juger de ce qui doit arriver dans le cours
de fa vie. Faire l'horofeope de quelqu'un. Dreffer
fon horofeope. Tirer l'horofeope de quelqu'un. Fai-
feur d'horofeope. Juger un horofeope.
On dit figurément, Faire l'horofeope dôuni
affaire, d'une entreprife, pour dire, Prévoir,
prédire quel en fera le fùccès. Cette entreprife
n'a pas réujfi, f en avois fait l'horofeope.
HORREUR, f. f. Mouvement de l’ame caufé par
quelque ehofe d’affreux ou de terrible, & qui
homme qui fait déshonneur à la compagnie
dont il eft , que Cefi U partie honteufe de fa
compagnie.
HOP
HÔPITAL, f. m. Maifon fondée, deftinée pour
recevoir les pauvres, les malades, les paffans,
les y loger, les nourrir, les traiter par charité.
Hôpital Général. Hôpital des Incurables. Admi-
nfirateur de VHôpital. Fonder un Hôpital. Vifiter
les Hôpitaux. On l'a porté à l'Hôpital. Il ejl mort
à l'Hôpital.
Dans toutes les Places de guerre, il y a des
Hôpitaux militaires deftines pour les Soldats
malades.
X la fuite d’une armée, on établit toujours
des Hôpitaux pour les malades & les bleftes.
Il y a meme un Hôpital ambulant qui luit l’ar
mée dans tous fes campemens, pour y rece
voir les malades qui ont befoin d’un prompt fe-
cours, & qui ne peuvent être tranlportés dans
les Hôpitaux fixes.
Les flottes & les efeadres ont aulTi au moins
un vailfeau deftiné pour les malades. On le
nomme Vaiffeau d'Hôpital.
On dit fîg. & fam. d’Un homme qui fe ruine
par les procès, par le jeu, ou par d’autres
folles dépenfes, qu'Il prend le chemin de l'Hô
pital.
On dit fïgurément d’Une maifon où il y a
plulieurs malades, que Cefi un Hôpital.
H O Q
HOQUET, f. m. ( H s’afpire. ) Mouvement
convulfif de l’eftomac, qui fe fait avec une
efpèce de fon non articulé. Avoir le hoquet.
Faire pajjer le hoquet. Faire perdre le hoquet. La
peur fait pafier le hoquet.
On appelle Hoquet de la mort, Le hoquet
qui lùrvient ordinairement aux mourans. Et on
dit, Être au hoquet, au dernier hoquet, pour
dire. Être au lit de la mort, & près d’expirer.
HOQUETON. f. m. (H s’afpire. ) On appelle
ainfi une forte de cafaque brodée que portent
les Archers du Grand Prévôt., Porter le ho-
queton.
On appelle auffi Hoqueton, La cafaque que
portent les Gardes de la Manche.
Hoqueton , fe dit auffi De l’Archer qui porte
le hoqueton. Il étoit J'uivi de deux hoquetons.
Les hoquetons du Chancelier de France. Les ho
quetons d'un Intendant de Province.
H O R
HORAIRE, adj. de t. g. Qui a rapport aux heu
res , qui eft mefuré par une heure, qui fe fait
par heure. Mouvement horaire.
HORDE, f. f. Terme de Relation. Nom que l’on
donne aux Peuplades ou Sociétés des Tartares
errans. Chaque Horde efi commandée par un
Chique.
HORION, f. m. (H s’afpire.) Coup rudement
déchargé fur la tete ou fur les épaules. Ce mot
eft vieux, ôc ne fe dit plus qu’en plaifanterie.
Il a reçu un vilain horion.
HORIZON, f. m. Grand cercle qui coupe la
fphère en deux parties , dont l’une s’appelle
H O R
l’hémifphère fupérieur, & l’autre l’hémlfphère
inférieur, & qui a pour pôles le Zénit & le
Nadir. Dans cette acception, on dit, Horizon
rationel. Prendre la hauteur d'un afire fur Vho
rizon.' Le Soleil eft fur l'horizon. Il fe doit faire
une éclipfe fur notre horfon.
Horizon , fe dit auffi De l’endroit où fe termine
notre vue, où le ciel & la terre femblent fe
joindre. On l’appelle autrement Horizon fen-
fible. Un horion borné. Horizon étendu. De cette
colline on découvre tout l'horizon.
En Peinture, c’eft la dernière extrémité du
ciel ou du tableau, quant au fond.
HORIZONTAL, ALE. adj. Parallèle à l’hori
zon. Ligne horizontale. Plan horizontal. Cadran
horizontal.
HORIZONTALEMENT, adv. Parallèlement à
l’horizon. Un cadran pldcé horizontalement.
HORLOGE, f. f. Sorte de machine qui marque
& qui fonne les heures. Une bonne horloge. Une
grojfe horloge. Monter une horloge. L'horloge va
bien. L'horloge va mal. L'horloge a fonné. Hor
loge détraquée. L'horloge avance. L'horloge re
tarde. Les roues d'une horloge. Le poids d'une
horloge. Le balancier d'une horloge. L'aiguille
d'une horloge. Le timbre d'une horloge. Le mou
vement. de L'horloge. La fonnerie de l'horloge.
U aiguille de l'horloge. Le cadran de l'horloge,
fur lequel l’aiguille marque les heures. Les
horloges ne s'accordent pas. Les minutes de l'hor-
Loge.
On dit, Monter une horloge, pour dire, En
bander les reftorts, ou en hauffer les poids.
Et, Démonter une horloge, pour dire, En défaf-
fembler les pièces.
On appelle Horloge folaire, ou Horloge au
Soleif Un cadran au Soleil. Et on appelle Hor
loge de fable , ou abfolument Un fable, Une
certaine petite machine compofée de deux
fioles de verre où il y a du fable, qui en cou
lant de l’une dans l’autre, fert à marquer un
certain efpace de temps. Les Anciens fe fer-
voient d’horloges d’eau, comme nous nous
fervons de celles de fable ; tk. ils les appe-
loient Clepfydres.
HORLOGER, ÈRE. f. Celui ou celle qui fait
des horloges. Cefi un bon Horloger. Porter une
montre chez ^'Horloger.
HOPvLOGERIE. f. f. Art de faire des horloges ,
des pendules, des montres. Entendre bien l'hor
logerie.
HORMIS. Prépofition. Il fignifie la même chofe
que Hors dans le fens d'excepté. Hormis deux
ou trois. Tout y efi entré, hormi$ tels & tels.
HOROGRAPHIE, f. f. Synonyme de Gnomoni-
que. Voyez Gnomonique.
HOROSCOPE, f. m. Obfervation qu’on fait de
l’état du Ciel au point de la naiflance de quel
qu’un , & par laquelle les Aftrologues préten
dent juger de ce qui doit arriver dans le cours
de fa vie. Faire l'horofeope de quelqu'un. Dreffer
fon horofeope. Tirer l'horofeope de quelqu'un. Fai-
feur d'horofeope. Juger un horofeope.
On dit figurément, Faire l'horofeope dôuni
affaire, d'une entreprife, pour dire, Prévoir,
prédire quel en fera le fùccès. Cette entreprife
n'a pas réujfi, f en avois fait l'horofeope.
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