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! ALI
fe digère, Sc entretient la vie. Le pain ef un
ion aliment. Les alimens les plus jîmples font les
plusfains. Des alimens qui fe corrompent dans
l'efomac. Des biens définis pour Valiment des
pauvres.
On dit figurément, que Le bois ef l'aliment
du feu.
Ali mens , au pluriel, fe dit généralement de
tout ce qu’il faut pour nourrir & entretenir
une perfonne. Un pire doit les alimens a fes en-
fans. On lui a adjugé une penfion pour fes ali
mens.
Aliment , fe dit auffi au figuré. Les fciencesfont
raliment de V efprit. Ceft un efprit vij, il faut lui
donner de Valiment.
ALIMENTAIRE, adj. de t. g. Qui eft deftiné
pour les alimens. IJ n’a guère d’ufage que dans
ces phrafes, Penfion alimentaire , Proyifion ali
mentaire.
ALIMENTER, v. a. Nourrir , fournir les ali
mens néceffaires. Il n’a guère d’ufage qu’en
termes de Pratique.
Alimenté , êe. participe.
ALIMENTEUX, SE. adj. Terme de Médecine.
Qui nourrit. Remèdes alimenteux. Sucs ali-
menteux»
ALINEA. Façon de parler adverbiale. A la ligne.
Il fe prend auffi fubflantivement. Life{ juf-
qu'au premier alinea.
ALIQUANTE. adj. f. Terme de Mathématique.
Il fe dit des parties qui ne font pas exacte
ment contenues dans un tout , par oppofition
aux parties aliquotes qui y font contenues
exaétement. Le noqibre trois ef une partie ali-
quote de neuf, & le nombre deux en ef une partie
aliquante.
ALIQUOTE. adj. Il n’a d’ufage qu’en cette phra-
fe, Partie aliquote , qui fe dit d’une partie con
tenue un certain nombre de fois jufle dans un
tout. Trois ef partie aliquote de doutée. Le pouce
ef une partie aliquote du pied.
Il fe prend quelquefois fubflantivement.
Deux ef Valiquote de fix. ,
ALISMA. f. m. Nom de plufieurs plantes, telles
que le plantin de montagne , le donoric, la
double feuille.
ALITER , S’ALITER, v. récipr. Se mettre , fe
tenir au lit pour caufe de maladie. Il y avoit
long-temps quil traînoit, enfin il a été contraint
de s'aliter depuis peu.
Il s’emploie auffi activement , pour dire ,
Réduire à garder le lit. La fièvre l'a alité. (
Alité , ée. participe.
ALIZE, f. f. Sorte de petit fruit aigret 9 de cou- ?
leur rouge. Manger des alites.
ALIZÉ, adj. Terme de Marine, qui ne fe dit guère
qu’au pluriel, en parlant de certains vents qui
régnent entre les deux Tropiques, & quifouf-
llent toujours du même côté. Les vents ali fis.
ALIZIER. f. m. Arbre qui croît dans les bois ,
& qui porte des alizés.
ALKEKENGI. Voye^ Coqueret.
ALKERMÈS. f. m. Emprunté du mot Arabe.
Confection faite avec le fuc exprimé de ker
mès , le fuc de pomme, l’aloès , les perles,
le fantal, la canelle , l’ambre gris , le mufc ,
l’azur, les feuilles d’or.
A L L
ALLAITER, v. a. Nourrir de fon lait. La nour-
A L L
vice qui Va allaité. Une mère qui allaite fon en
fant. Une chienne qui allaite fes petits. La lou
ve qui allaita Rémus & Romulus.
Allaité , ée. participe.
ALLANT, f. m. Qui va , qui vient. Il n’a point
de féminin , & il n’a guère d’ufage qu’en ces
phrafes, A tous allans & venans. Cette maifon ef
ouverte a tous allans & venans.
ALLANT, TE. adj. Qui aime à aller , à cou
rir, C'ef un homme allant. Une femme fort al
lante.
ALLÉCHEMENT. f. m. Moyen par lequel on
allèche. Les alléchemens de la volupté. Il vieillit.
ALLÉCHER, v. a. Attirer par le plaifir, par la
douceur, par la féduCtion.
Alléché, ée. participe.
ALLÉE, f. f. Paffage entre deux murs dans une
maifon. Longue allée. Allée obfcure. Allée étroite.
Il ne faut pas embarraffer Vallée. La porte , l'ijfue
d'une allée.
Allée , Se dit auffi d’un lieu propre à fe prome
ner , qui s’étend en longueur, & qui ell bordé
d’arbres ou de verdure, fans être enfermé de
murailles. Ce bois ef agréable , il ef tout planté
en allées. Il fe promène dans la grande allée du.
jardin. Longues allées. Belle allée. Allée double.
Allée à perte de vue. Allée couverte. Planter des
allées d'ormes , de tilleuls , de noyers, &c.
On appelle Allées & venues , Les pas , les
démarches que l’on fait pour une affaire. Après
plufieurs allées & venues > enfin il fut conclu,
que....
ALLÉGATION, f. f. Citation d’une autorité.
L'allégation d'un paffage, d'une loi.
Il fe dit auffi de la fimple propolition d’une
chofe qu’on met en avant. Il répondit fort perti
nemment aux allégations de fes Parties.
ALLÈGE, f. f. Petit bateau qui va à la fuite
d’un plus grand, & qui fert à le décharger de
ce qu’il y a de trop. L'allège d'un grand ba
teau.
ALLÉGEANCE, f. f. Adouciffement. Donner
quelque allégeance à des tourmens. Il efl vieux.
On appelle en Angleterre , Serment d'Allé
geance , un afte de foumiffion & d’obéiffance
au Roi. Ce ferment regardoit uniquement la;
fouveraineté temporelle du Monarque, & fon
indépendance à l’égard du Pape. Le ferment
d'allégeance fut ordonné par Jacques I. en 1606.
ALLÉGEMENT, f. m. Soulagement. Donner al
lègement d un plancher , à un bateau. Recevoir
allégement f de Vallègement. Il fe dit auffi au fi
guré. Ne fente^-vous point d'allègement à votre
mal ?
ALLÉGER, v. a. Décharger d’une partie d’un
fardeau. Alléger quelqu'un de fon fardeau. Al
léger un bateau. Le plancher ef trop chargé , il le
faut alléger.
Il fignifîe figurément, Soulager dans le mal;
dans la douleur. Cette médecine Va bien allégé. Il
étoitdans un grand accablement ; mais ce que vous
lui avei dit, Va fort allégé. Alléger la douleur de.
quelqu'un.
Allégé, ée. participe.
ALLÉGORIE, f. f. Difcours par lequel, outre
le fens qu’expriment les paroles, on veut faire
entendre quelque autre chofe qui y a du rap
port. Belle Allégorie. Allégorie ingenieufe. L'E
criture Sainte efl pleine d'allégories.
Il fe dit auffi des Tableaux , dans lefquels
fe digère, Sc entretient la vie. Le pain ef un
ion aliment. Les alimens les plus jîmples font les
plusfains. Des alimens qui fe corrompent dans
l'efomac. Des biens définis pour Valiment des
pauvres.
On dit figurément, que Le bois ef l'aliment
du feu.
Ali mens , au pluriel, fe dit généralement de
tout ce qu’il faut pour nourrir & entretenir
une perfonne. Un pire doit les alimens a fes en-
fans. On lui a adjugé une penfion pour fes ali
mens.
Aliment , fe dit auffi au figuré. Les fciencesfont
raliment de V efprit. Ceft un efprit vij, il faut lui
donner de Valiment.
ALIMENTAIRE, adj. de t. g. Qui eft deftiné
pour les alimens. IJ n’a guère d’ufage que dans
ces phrafes, Penfion alimentaire , Proyifion ali
mentaire.
ALIMENTER, v. a. Nourrir , fournir les ali
mens néceffaires. Il n’a guère d’ufage qu’en
termes de Pratique.
Alimenté , êe. participe.
ALIMENTEUX, SE. adj. Terme de Médecine.
Qui nourrit. Remèdes alimenteux. Sucs ali-
menteux»
ALINEA. Façon de parler adverbiale. A la ligne.
Il fe prend auffi fubflantivement. Life{ juf-
qu'au premier alinea.
ALIQUANTE. adj. f. Terme de Mathématique.
Il fe dit des parties qui ne font pas exacte
ment contenues dans un tout , par oppofition
aux parties aliquotes qui y font contenues
exaétement. Le noqibre trois ef une partie ali-
quote de neuf, & le nombre deux en ef une partie
aliquante.
ALIQUOTE. adj. Il n’a d’ufage qu’en cette phra-
fe, Partie aliquote , qui fe dit d’une partie con
tenue un certain nombre de fois jufle dans un
tout. Trois ef partie aliquote de doutée. Le pouce
ef une partie aliquote du pied.
Il fe prend quelquefois fubflantivement.
Deux ef Valiquote de fix. ,
ALISMA. f. m. Nom de plufieurs plantes, telles
que le plantin de montagne , le donoric, la
double feuille.
ALITER , S’ALITER, v. récipr. Se mettre , fe
tenir au lit pour caufe de maladie. Il y avoit
long-temps quil traînoit, enfin il a été contraint
de s'aliter depuis peu.
Il s’emploie auffi activement , pour dire ,
Réduire à garder le lit. La fièvre l'a alité. (
Alité , ée. participe.
ALIZE, f. f. Sorte de petit fruit aigret 9 de cou- ?
leur rouge. Manger des alites.
ALIZÉ, adj. Terme de Marine, qui ne fe dit guère
qu’au pluriel, en parlant de certains vents qui
régnent entre les deux Tropiques, & quifouf-
llent toujours du même côté. Les vents ali fis.
ALIZIER. f. m. Arbre qui croît dans les bois ,
& qui porte des alizés.
ALKEKENGI. Voye^ Coqueret.
ALKERMÈS. f. m. Emprunté du mot Arabe.
Confection faite avec le fuc exprimé de ker
mès , le fuc de pomme, l’aloès , les perles,
le fantal, la canelle , l’ambre gris , le mufc ,
l’azur, les feuilles d’or.
A L L
ALLAITER, v. a. Nourrir de fon lait. La nour-
A L L
vice qui Va allaité. Une mère qui allaite fon en
fant. Une chienne qui allaite fes petits. La lou
ve qui allaita Rémus & Romulus.
Allaité , ée. participe.
ALLANT, f. m. Qui va , qui vient. Il n’a point
de féminin , & il n’a guère d’ufage qu’en ces
phrafes, A tous allans & venans. Cette maifon ef
ouverte a tous allans & venans.
ALLANT, TE. adj. Qui aime à aller , à cou
rir, C'ef un homme allant. Une femme fort al
lante.
ALLÉCHEMENT. f. m. Moyen par lequel on
allèche. Les alléchemens de la volupté. Il vieillit.
ALLÉCHER, v. a. Attirer par le plaifir, par la
douceur, par la féduCtion.
Alléché, ée. participe.
ALLÉE, f. f. Paffage entre deux murs dans une
maifon. Longue allée. Allée obfcure. Allée étroite.
Il ne faut pas embarraffer Vallée. La porte , l'ijfue
d'une allée.
Allée , Se dit auffi d’un lieu propre à fe prome
ner , qui s’étend en longueur, & qui ell bordé
d’arbres ou de verdure, fans être enfermé de
murailles. Ce bois ef agréable , il ef tout planté
en allées. Il fe promène dans la grande allée du.
jardin. Longues allées. Belle allée. Allée double.
Allée à perte de vue. Allée couverte. Planter des
allées d'ormes , de tilleuls , de noyers, &c.
On appelle Allées & venues , Les pas , les
démarches que l’on fait pour une affaire. Après
plufieurs allées & venues > enfin il fut conclu,
que....
ALLÉGATION, f. f. Citation d’une autorité.
L'allégation d'un paffage, d'une loi.
Il fe dit auffi de la fimple propolition d’une
chofe qu’on met en avant. Il répondit fort perti
nemment aux allégations de fes Parties.
ALLÈGE, f. f. Petit bateau qui va à la fuite
d’un plus grand, & qui fert à le décharger de
ce qu’il y a de trop. L'allège d'un grand ba
teau.
ALLÉGEANCE, f. f. Adouciffement. Donner
quelque allégeance à des tourmens. Il efl vieux.
On appelle en Angleterre , Serment d'Allé
geance , un afte de foumiffion & d’obéiffance
au Roi. Ce ferment regardoit uniquement la;
fouveraineté temporelle du Monarque, & fon
indépendance à l’égard du Pape. Le ferment
d'allégeance fut ordonné par Jacques I. en 1606.
ALLÉGEMENT, f. m. Soulagement. Donner al
lègement d un plancher , à un bateau. Recevoir
allégement f de Vallègement. Il fe dit auffi au fi
guré. Ne fente^-vous point d'allègement à votre
mal ?
ALLÉGER, v. a. Décharger d’une partie d’un
fardeau. Alléger quelqu'un de fon fardeau. Al
léger un bateau. Le plancher ef trop chargé , il le
faut alléger.
Il fignifîe figurément, Soulager dans le mal;
dans la douleur. Cette médecine Va bien allégé. Il
étoitdans un grand accablement ; mais ce que vous
lui avei dit, Va fort allégé. Alléger la douleur de.
quelqu'un.
Allégé, ée. participe.
ALLÉGORIE, f. f. Difcours par lequel, outre
le fens qu’expriment les paroles, on veut faire
entendre quelque autre chofe qui y a du rap
port. Belle Allégorie. Allégorie ingenieufe. L'E
criture Sainte efl pleine d'allégories.
Il fe dit auffi des Tableaux , dans lefquels
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