298 LA VIE PARISIENNE
21 mai 1864.
LES DOMESTIQUES
Je ne sais pi vous avez jamais pénétré dans un bureau de placement? A
peine entré l'on est saisi à la gorge par un sentiment indéfinissable.
Combiné de dégoût, de pitié et ile crainte, que je n'ai jamais ressenti
ailleurs, si ce n'est au moment de ma première visite au palais des
singes. Il y a du reste plus d'un point de comparaison entre les
hôtes de ces deux endroits ; c'est à peu près la même intelligence, d'une viva-
cité étonnante pour comprendre il première vue tous les mauvais tours qu'ils ont
TU faire ; le même désir de nuire, et la même espèce d'insolence peureuse —
Ces ressemblances morales se retrouvent encore bien plus accusées au physi-
que : mêmes petits yeux, brillants et perpétuellement en mouvement. Avez
vous jamais été regardé en face par un domestique? moi, non! les plus inso-
lents ont dans le regard une obliquité prodigieuse, et leur bouche, petite ou
grande, grimace toujours de lelle façon, qu'elle semble se moquer des paroles
qu'elle prononce, et, en vérité, sur dix phrases qui passent par la bouche d'un
domestique, neuf pour le moins, expriment diamétralement le contraire de sa
pensée.
Il y a loin du domestique tel qu'il est aujourd'hui à celui qu'ont connu nos
pères; bon, dévoué, respectueux et poussant l'amour de la famille qu'il servait
à lahauteur d'un culte. Larace s'en est éteinte, et c'est à peine si l'on en retrouve
quelques types dans les provinces reculées de notre beau pays. — Les villes
privilégiées qui conservent quelque spécimen de cette espèce oubliée s'en font
gloire, et le montrent en même temps que les monuments municipaux aux
voyageurs ébahis.
En résumé, les domestiques ont absolument dévié de leur destination;
au lieu de s'attacher à une famille, comme ie lierre à l'ormeau, ils volti-
g"nt de place en place, comme le papillon de fleur en Heur, emportant le plus
de sucre qu'ils peuvent. Au lieu d'être les protecteurs du toit qu'ils habitent,
ce sont des ennemis introduits dans la place, qu'il faut surveiller encore plus
activement que ceux du dehors. L'attachement est un sentiment qui leur est
inconnu, la position du maître vis-à-vis d'eux est donc absolument contraire a
ce qu'elle était, et les mesures de précaution prises autrefois en perspective de
cas qui étaient à l'état exceptionnel, se trouvent aujourd'hui impuissantes à
réprimer des obus passés à 1 état de loi générale.
Quelles sont en effet les garanties appelées par un domestique qui se pré-
sente dans une maison? Un livret en tout et pour tout! c'est-à-dire, Il certi-
tude que le porteur n'est pas un forçat libéré. t,ii dehors de cela aucun ren-
seignement. Ce qui les a déterminés a quitter leur pays, à entrer en c„»d nuit
comme iis disent, vous n'en savez rien, et pour que celte formalné du hvret soit
encore moins significative, il est interdit aux maîties d y notifier le motif qui
leur a fait renvoyer leur domestique.
Et c'est à ces gens, que vous ne connaissez ni d'Adam ni d Eve, que vous
ouvrez la porte de votre maison; c est à eux, qu'en cas d'ails "\Jce, vous couliez
votre femme, vos enfants, votie mère et vos moeurs, Si f'on songeait a l'impru-
dence qu'on commet, on n'oserait rester cinq minutes hors de chez soi.
Puisque nous n avons que ce malheureux livret, je voudrais qu;m moins il
eût quelque signification : je voudrais qu'il puri th à la première page un certi-
ficat du maire de la commune où le porteur est né, indiquant ce qu'il a fait
jusqu'au moment où il s'est décidé à entrer en place; que le maître ait non-
seulement le droit mais le devoir d inscrire sur ce livret, les motifs du départ
ou du renvoi du domestique qui quitte sa maison je vaudrais encore, atiu
d'éviter la vengeante qu'un domestique pourrait vouloir tirer d'un rapport déla-
vorable, que Id livret fût déposé chez le commissaire de Police du quartier où le
domestique irait le reprendre.
Je sais les objections qu'on ne manquerait pas de faire si on présentait
jamais un semblable plOjel de loi; les mots « d'atteinte à la liberté intlivi-,
duelle. d'empiétements sur les droits de l'humanité, » seraient répétés vingt
fois pour une, et l'on aurait tort, car on n'est pas plus domestique de naissance
qu'on n'est cocher de fiacre, et cependant personne ne s'étonne que ces tler-
niers soient soumis à une surveillance plus active de la police que le com-
mun d s citoyens.
Le livret d'un domestique est l'équivalent du cautionnement d'un caissier
c'est une garantie, rien de plus! et les mesures préventives que je viens d'in-
diquer n'auraient dactiou que contre les domestiques indignes, Au surplus
nous sommes en cas de légitime défense. C'est un axiome en droit naturel que
la liberté d'un individu cesse où la liberté d'un autre individu commence.
CRAFTTF.
LA REVANCHE DE SOUMISE
Quelle semaine pour les turfistes ! quel entraînement que d'émotions mul-
tiples !
Les solennités de Longchamps, un instant suspendues nous permettent d'as-
sister aux courses de Chafi'I!!). Puis, La Marche nous réclame à propos de son
Military. Et, au milieu de tous ces déplacements, il faut surveiller son livre, se
renseigner partout, se recueillir même, car le Derby approche et l'incertitude
redouble.
A cette heure, les favoris se multiplient, par la raison qu'il n'est pas de
cheval absolument favori. — Mais au milieu des contradictions, au-dessus des
calculs, en dehors des bévues et des rêves, par delà les prévisions, règnent en
gros caractères deux noms bien connus : Rothschild et Lagranqe.
Et voyez comme Soumise et Fille de l'Air déclarent hautement que la for-
tune est pour leur écurie. — Dans le prix de Diane, Fille de l'Air a battu
M c~v?-°n -Ut' sabot, Lps six autres vaincus étaient : Poudrière, à
M. Schickler, arrivée seconde; Somo-Sierra, Perle, à M. le duc de Morn) ;
Gueule de Loup, a M. Delamarre; Fantasia, à M. de Lunel, et Mademoi-
selle Du Rtisay, sa camarade d'écurie.
Bois-Rou-sel est mal arrivé. - Cette course, occasion d'une si remarquable
victoire. a été le grand signal de la confusion. —Et, depuis ce moment, les
faiseurs de livres ne savent plus cù donner du crayon. — Les liquidations sont
désastreuses. Qui donc instituera à Chantilly un cabinet prophétique!
L est en ce moment la spéculation la plus avantageuse — et l'occasion la
plus propice. On peut nommer celui-ci, désigner cetui-ta, indiquer un troisième,
et tous les Lonsuiteurs reviendraient satisfaits.
de cette Tu ne?" * quelle surprise nous réserves-tu? quel vainqueur sortira
Et ce qui rend l'incertitude plus complète et l'avenir plus impénétrable, c'est
que, ni Fille ae l'Air ni Soumise ne sont engagées dans le Derby... et le
font défaut6 presque présenter de l'intérêt du moment que les indications
Je malmenais un peu Partisan dans mes dernières notes. — Je n'ai en lui
aucune confiance .- A peine raccommodé, il s'est de nouveau détraqué: — c'est
un peu la faute du directeur de son écurie.
Partisan avait gagné très facilement le prix du G-os-Chêne- — il laissait
deiriere lUI Gramit-Madtmoisel e, de l'écurie Schickler, et Généreux, et
V ntnfranra, et Habeas-Cor, us. - C'était tout ce qu'on pouvait exiger de
convalescence; - les articulations étaient fatiguées, les sabots brûlants; - un
malaise général 1 'envelo[)pait. — Malgré toutes ces conditions, on le ramena à
la piste pour courir le prtX d'Apremoit.
Or, Soumise, notre favorite à nous, et favorite contre tous, favori le pour la
saison entière courait dans ce même prix, - pour lequel étaient engagés :
NO/Ji Li/y, a M. T. Carter; Guillaume le Ta.itume, à M. Schickler, et uuatre
autres cuevaux qui ne sont pas partis.
menacée 0 'ltrtlSe de l'êti-e.est première, hardie, légère, sans être rejointe, sans être
Le Handicap (prix des Ecuries) réunit des chevaux de tout âge — qui por-
tent des poids différents et proportionnés au sexe, à J'âg», aux prix remportés.
Le ventalile nom serait pnx d'Kg ni libre, puis le le but même des Han-
dicap est de rendre la victoire possible à tous les chevaux partant (mais le
mot anglais reslera sans doute). Trente-huit chevaux avaiem été envasés - —
quatorze étaient au poteau de départ : tJellja",i t et la H.rth * à M tie
Lagrange; Hturly<. à M. Teûseire ; Démon et Ninon ri Lenclus, à M. Je
duc de Alorny; J«n sa, s Pew, il M. Schickler; jyjarjolet, à M. Robin
(il mcus, Lu aclM- Verry; et Eva, à M. T. Carter; lJirellr:) à
M. Lupin ; Scrupu e, à M. Uelalllill'l e; Avenuy, à M. Al/mon t; *uu. tina» à
M. D Aunol. r '
Ninoqui devait gagner la course, emprunta la corde à Déport parti pre-
miir. — Elle arriva pi elluère, ayant pour second Jean sans ptUr.
COURSES DE LA MARCHE
(Steeple chases)
Le grand Military dans lequel peuvent monter lps officiers f-ançais et étran-
gers, avait recueilli treize engagements ; — Cinq chevaux s-ulement se sont
présentés au départ et à leur tête le vieux th , tJuiOnet, ce Frédérick de nos
Hippodromes, qui n'a pu prendre que la troisième pldce. — L'Alncltm, un
cheval solide, appartenant' à M. Vaillant, était premier, à l'arrivée apres'une
fort belle course qui lait le plus grand honneur à un jeuue Sportman M le
comte d'Evry. — Yaller-Gall, monté par M. le capitaine Smith, était second.
Handicap libre. -- Neuf chevaux engagés; cinq sont partis.
Le jockey de Bank in est tombé; — Farintoch s'est débarrassé du sien- —
Am-ranthe, à M. le comte d'Osmont, bien menée par Pianuer, a gagné ditlid-
lement d'une demi longueur sur Valentius, deuxième.
Le prix du parc a été gagné par Miss Margaret, montée par son proprié-
taire.
Quant à la physionomie générale de ces réunions, elle peut toujours se ré-
sumer fidèlement en quelques mots habilement distribués: Grelots, — cham-
pagne, — tapage, — voilette, — poussière, — hardiesse, — élégance '
chutes.
Une autre fois, je placerai tous ces mots à leur place.
IFFEZHEIM.
21 mai 1864.
LES DOMESTIQUES
Je ne sais pi vous avez jamais pénétré dans un bureau de placement? A
peine entré l'on est saisi à la gorge par un sentiment indéfinissable.
Combiné de dégoût, de pitié et ile crainte, que je n'ai jamais ressenti
ailleurs, si ce n'est au moment de ma première visite au palais des
singes. Il y a du reste plus d'un point de comparaison entre les
hôtes de ces deux endroits ; c'est à peu près la même intelligence, d'une viva-
cité étonnante pour comprendre il première vue tous les mauvais tours qu'ils ont
TU faire ; le même désir de nuire, et la même espèce d'insolence peureuse —
Ces ressemblances morales se retrouvent encore bien plus accusées au physi-
que : mêmes petits yeux, brillants et perpétuellement en mouvement. Avez
vous jamais été regardé en face par un domestique? moi, non! les plus inso-
lents ont dans le regard une obliquité prodigieuse, et leur bouche, petite ou
grande, grimace toujours de lelle façon, qu'elle semble se moquer des paroles
qu'elle prononce, et, en vérité, sur dix phrases qui passent par la bouche d'un
domestique, neuf pour le moins, expriment diamétralement le contraire de sa
pensée.
Il y a loin du domestique tel qu'il est aujourd'hui à celui qu'ont connu nos
pères; bon, dévoué, respectueux et poussant l'amour de la famille qu'il servait
à lahauteur d'un culte. Larace s'en est éteinte, et c'est à peine si l'on en retrouve
quelques types dans les provinces reculées de notre beau pays. — Les villes
privilégiées qui conservent quelque spécimen de cette espèce oubliée s'en font
gloire, et le montrent en même temps que les monuments municipaux aux
voyageurs ébahis.
En résumé, les domestiques ont absolument dévié de leur destination;
au lieu de s'attacher à une famille, comme ie lierre à l'ormeau, ils volti-
g"nt de place en place, comme le papillon de fleur en Heur, emportant le plus
de sucre qu'ils peuvent. Au lieu d'être les protecteurs du toit qu'ils habitent,
ce sont des ennemis introduits dans la place, qu'il faut surveiller encore plus
activement que ceux du dehors. L'attachement est un sentiment qui leur est
inconnu, la position du maître vis-à-vis d'eux est donc absolument contraire a
ce qu'elle était, et les mesures de précaution prises autrefois en perspective de
cas qui étaient à l'état exceptionnel, se trouvent aujourd'hui impuissantes à
réprimer des obus passés à 1 état de loi générale.
Quelles sont en effet les garanties appelées par un domestique qui se pré-
sente dans une maison? Un livret en tout et pour tout! c'est-à-dire, Il certi-
tude que le porteur n'est pas un forçat libéré. t,ii dehors de cela aucun ren-
seignement. Ce qui les a déterminés a quitter leur pays, à entrer en c„»d nuit
comme iis disent, vous n'en savez rien, et pour que celte formalné du hvret soit
encore moins significative, il est interdit aux maîties d y notifier le motif qui
leur a fait renvoyer leur domestique.
Et c'est à ces gens, que vous ne connaissez ni d'Adam ni d Eve, que vous
ouvrez la porte de votre maison; c est à eux, qu'en cas d'ails "\Jce, vous couliez
votre femme, vos enfants, votie mère et vos moeurs, Si f'on songeait a l'impru-
dence qu'on commet, on n'oserait rester cinq minutes hors de chez soi.
Puisque nous n avons que ce malheureux livret, je voudrais qu;m moins il
eût quelque signification : je voudrais qu'il puri th à la première page un certi-
ficat du maire de la commune où le porteur est né, indiquant ce qu'il a fait
jusqu'au moment où il s'est décidé à entrer en place; que le maître ait non-
seulement le droit mais le devoir d inscrire sur ce livret, les motifs du départ
ou du renvoi du domestique qui quitte sa maison je vaudrais encore, atiu
d'éviter la vengeante qu'un domestique pourrait vouloir tirer d'un rapport déla-
vorable, que Id livret fût déposé chez le commissaire de Police du quartier où le
domestique irait le reprendre.
Je sais les objections qu'on ne manquerait pas de faire si on présentait
jamais un semblable plOjel de loi; les mots « d'atteinte à la liberté intlivi-,
duelle. d'empiétements sur les droits de l'humanité, » seraient répétés vingt
fois pour une, et l'on aurait tort, car on n'est pas plus domestique de naissance
qu'on n'est cocher de fiacre, et cependant personne ne s'étonne que ces tler-
niers soient soumis à une surveillance plus active de la police que le com-
mun d s citoyens.
Le livret d'un domestique est l'équivalent du cautionnement d'un caissier
c'est une garantie, rien de plus! et les mesures préventives que je viens d'in-
diquer n'auraient dactiou que contre les domestiques indignes, Au surplus
nous sommes en cas de légitime défense. C'est un axiome en droit naturel que
la liberté d'un individu cesse où la liberté d'un autre individu commence.
CRAFTTF.
LA REVANCHE DE SOUMISE
Quelle semaine pour les turfistes ! quel entraînement que d'émotions mul-
tiples !
Les solennités de Longchamps, un instant suspendues nous permettent d'as-
sister aux courses de Chafi'I!!). Puis, La Marche nous réclame à propos de son
Military. Et, au milieu de tous ces déplacements, il faut surveiller son livre, se
renseigner partout, se recueillir même, car le Derby approche et l'incertitude
redouble.
A cette heure, les favoris se multiplient, par la raison qu'il n'est pas de
cheval absolument favori. — Mais au milieu des contradictions, au-dessus des
calculs, en dehors des bévues et des rêves, par delà les prévisions, règnent en
gros caractères deux noms bien connus : Rothschild et Lagranqe.
Et voyez comme Soumise et Fille de l'Air déclarent hautement que la for-
tune est pour leur écurie. — Dans le prix de Diane, Fille de l'Air a battu
M c~v?-°n -Ut' sabot, Lps six autres vaincus étaient : Poudrière, à
M. Schickler, arrivée seconde; Somo-Sierra, Perle, à M. le duc de Morn) ;
Gueule de Loup, a M. Delamarre; Fantasia, à M. de Lunel, et Mademoi-
selle Du Rtisay, sa camarade d'écurie.
Bois-Rou-sel est mal arrivé. - Cette course, occasion d'une si remarquable
victoire. a été le grand signal de la confusion. —Et, depuis ce moment, les
faiseurs de livres ne savent plus cù donner du crayon. — Les liquidations sont
désastreuses. Qui donc instituera à Chantilly un cabinet prophétique!
L est en ce moment la spéculation la plus avantageuse — et l'occasion la
plus propice. On peut nommer celui-ci, désigner cetui-ta, indiquer un troisième,
et tous les Lonsuiteurs reviendraient satisfaits.
de cette Tu ne?" * quelle surprise nous réserves-tu? quel vainqueur sortira
Et ce qui rend l'incertitude plus complète et l'avenir plus impénétrable, c'est
que, ni Fille ae l'Air ni Soumise ne sont engagées dans le Derby... et le
font défaut6 presque présenter de l'intérêt du moment que les indications
Je malmenais un peu Partisan dans mes dernières notes. — Je n'ai en lui
aucune confiance .- A peine raccommodé, il s'est de nouveau détraqué: — c'est
un peu la faute du directeur de son écurie.
Partisan avait gagné très facilement le prix du G-os-Chêne- — il laissait
deiriere lUI Gramit-Madtmoisel e, de l'écurie Schickler, et Généreux, et
V ntnfranra, et Habeas-Cor, us. - C'était tout ce qu'on pouvait exiger de
convalescence; - les articulations étaient fatiguées, les sabots brûlants; - un
malaise général 1 'envelo[)pait. — Malgré toutes ces conditions, on le ramena à
la piste pour courir le prtX d'Apremoit.
Or, Soumise, notre favorite à nous, et favorite contre tous, favori le pour la
saison entière courait dans ce même prix, - pour lequel étaient engagés :
NO/Ji Li/y, a M. T. Carter; Guillaume le Ta.itume, à M. Schickler, et uuatre
autres cuevaux qui ne sont pas partis.
menacée 0 'ltrtlSe de l'êti-e.est première, hardie, légère, sans être rejointe, sans être
Le Handicap (prix des Ecuries) réunit des chevaux de tout âge — qui por-
tent des poids différents et proportionnés au sexe, à J'âg», aux prix remportés.
Le ventalile nom serait pnx d'Kg ni libre, puis le le but même des Han-
dicap est de rendre la victoire possible à tous les chevaux partant (mais le
mot anglais reslera sans doute). Trente-huit chevaux avaiem été envasés - —
quatorze étaient au poteau de départ : tJellja",i t et la H.rth * à M tie
Lagrange; Hturly<. à M. Teûseire ; Démon et Ninon ri Lenclus, à M. Je
duc de Alorny; J«n sa, s Pew, il M. Schickler; jyjarjolet, à M. Robin
(il mcus, Lu aclM- Verry; et Eva, à M. T. Carter; lJirellr:) à
M. Lupin ; Scrupu e, à M. Uelalllill'l e; Avenuy, à M. Al/mon t; *uu. tina» à
M. D Aunol. r '
Ninoqui devait gagner la course, emprunta la corde à Déport parti pre-
miir. — Elle arriva pi elluère, ayant pour second Jean sans ptUr.
COURSES DE LA MARCHE
(Steeple chases)
Le grand Military dans lequel peuvent monter lps officiers f-ançais et étran-
gers, avait recueilli treize engagements ; — Cinq chevaux s-ulement se sont
présentés au départ et à leur tête le vieux th , tJuiOnet, ce Frédérick de nos
Hippodromes, qui n'a pu prendre que la troisième pldce. — L'Alncltm, un
cheval solide, appartenant' à M. Vaillant, était premier, à l'arrivée apres'une
fort belle course qui lait le plus grand honneur à un jeuue Sportman M le
comte d'Evry. — Yaller-Gall, monté par M. le capitaine Smith, était second.
Handicap libre. -- Neuf chevaux engagés; cinq sont partis.
Le jockey de Bank in est tombé; — Farintoch s'est débarrassé du sien- —
Am-ranthe, à M. le comte d'Osmont, bien menée par Pianuer, a gagné ditlid-
lement d'une demi longueur sur Valentius, deuxième.
Le prix du parc a été gagné par Miss Margaret, montée par son proprié-
taire.
Quant à la physionomie générale de ces réunions, elle peut toujours se ré-
sumer fidèlement en quelques mots habilement distribués: Grelots, — cham-
pagne, — tapage, — voilette, — poussière, — hardiesse, — élégance '
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