474 LA VIE PARISIENNE
Mais détournons nos regards des vanités humaines. Écoutez plutôt cette his-
toire d'Auvergnat :
Dernièrement, un grand seigneur passait en voiture dans le département du
Cantal. Il aperçoit un pauvre diable anéanti, brisé de fatigue, succombant sur
la route, et ne pouvant plus soutenir le bâton au bout duquel se balançait un
petit sac. Le grand seigneur invite le pauvre diable à monter aux côtés de son
laquais, derrière sa voiture. Grande conversation entre le laquais et l'Auver-
gnat. Au bout d'une heure, ce dernier, remis de son indisposition, paraissait
inquiet, torturé ; tout à coup il éclate et glisse à l'oreille du domestique cette
insidieuse question :
« Dites-moi, mon ami, combien est-ce que je gagne ici ? »
Tout le peuple est dans ces mots. X...
INNOVATIONS
.ïusfjtTici nous avons presque exclusivement parlé dans ce journal de bals, de théâtres,
de toilettes, de livres ou de tableaux; pourquoi ne ferions-nous pas aussi quelques ex-
cursions amusantes dans le domaine dl' l'industrie? C'est ce que nous nous proposons
de faire dorénavant. l,es expositions des magasins du Louvre, les phénoménales inven-
tions de Sax, le neicement de l'ithsme de Suez,, ne colit.-ils pas, après tout, pour une
grande portion de nos lecteurs, des sujets p ur le moins aussi intéressants que le vau-
deville de M. un tel ou la robe de Mmi! une telle?
Les dessins suivants nous ont été inspirés par deux innovations dont on commence
à beaucoup parler : l'une est une nouvelle liqueur destinée à faire une J'ed,lltable CI11-
currenee à la vénérable chartreuse; l'autre est un nouvel engrais par l'acide phospho-
rique, dont les résultats promettent d'être merveilleux. Pour ce dernier sujet, nous
renvoyons la partie sérieuse de nos lecteurs à une très-savante brochure que vient de
publier M. du Laboulye sur la belle découverte dl) MM. Blanchard et Château.
UN NOUVEL ENGRAIS PAR L'ACIDE PIIOSPHORIQUE A QUATRE SOUS
La terre épuisée demande à se faire entretenir, ce
qui, grâce' au nouvel engrais, devient une chose facile
et peu dispendieuse.
Une excellente occasion de revernir son blason à
l'acide phosphorique et de s'en faire cinq cent mille
livres de rentes.
LA RACE HUMAINE,; AMÉLIORÉE
( Paysans-durhaw )
Heureux habitants des champs! Pour quatre sous d'engrais phosphorique
voilà comme il. vont se [)Ht'ft;c.tiùnner.
L'ENGItAIS DES ENGRAIS
Dire qu'hier il ne poussait, ici que des-pierres et
qu'aujourd'hui ou y recuite des milliers, de milliards
oe illilli(ilis, ;11 ne plus savoir où les mettle 1
PLUS FOUT QUE ROBERT-HOUDIN.
— C'est mci\'L'i!tuux ! des asperges en février.
— Eh bien, mon cher, je n'ai qu'à frotter la table
avec quatre sous Il'ellgrais phosphorique, et j'ai comme
ça toutes tes primeurs.
UNE NOUVELLE LIQUEUR. - LE GENEPY DES ALPES
Pardon, mon révérend, je ne veux pas dire du mal de votre chartreuse; mais voici u.i monsieur qui m'offre au si bon et à moiteur marché, pcrmettez-moi d'en goûter.
Le Propriétaire-gérant, MARCELIN. Paris.— Imp. VALLEE, tri, rue Breda.
Mais détournons nos regards des vanités humaines. Écoutez plutôt cette his-
toire d'Auvergnat :
Dernièrement, un grand seigneur passait en voiture dans le département du
Cantal. Il aperçoit un pauvre diable anéanti, brisé de fatigue, succombant sur
la route, et ne pouvant plus soutenir le bâton au bout duquel se balançait un
petit sac. Le grand seigneur invite le pauvre diable à monter aux côtés de son
laquais, derrière sa voiture. Grande conversation entre le laquais et l'Auver-
gnat. Au bout d'une heure, ce dernier, remis de son indisposition, paraissait
inquiet, torturé ; tout à coup il éclate et glisse à l'oreille du domestique cette
insidieuse question :
« Dites-moi, mon ami, combien est-ce que je gagne ici ? »
Tout le peuple est dans ces mots. X...
INNOVATIONS
.ïusfjtTici nous avons presque exclusivement parlé dans ce journal de bals, de théâtres,
de toilettes, de livres ou de tableaux; pourquoi ne ferions-nous pas aussi quelques ex-
cursions amusantes dans le domaine dl' l'industrie? C'est ce que nous nous proposons
de faire dorénavant. l,es expositions des magasins du Louvre, les phénoménales inven-
tions de Sax, le neicement de l'ithsme de Suez,, ne colit.-ils pas, après tout, pour une
grande portion de nos lecteurs, des sujets p ur le moins aussi intéressants que le vau-
deville de M. un tel ou la robe de Mmi! une telle?
Les dessins suivants nous ont été inspirés par deux innovations dont on commence
à beaucoup parler : l'une est une nouvelle liqueur destinée à faire une J'ed,lltable CI11-
currenee à la vénérable chartreuse; l'autre est un nouvel engrais par l'acide phospho-
rique, dont les résultats promettent d'être merveilleux. Pour ce dernier sujet, nous
renvoyons la partie sérieuse de nos lecteurs à une très-savante brochure que vient de
publier M. du Laboulye sur la belle découverte dl) MM. Blanchard et Château.
UN NOUVEL ENGRAIS PAR L'ACIDE PIIOSPHORIQUE A QUATRE SOUS
La terre épuisée demande à se faire entretenir, ce
qui, grâce' au nouvel engrais, devient une chose facile
et peu dispendieuse.
Une excellente occasion de revernir son blason à
l'acide phosphorique et de s'en faire cinq cent mille
livres de rentes.
LA RACE HUMAINE,; AMÉLIORÉE
( Paysans-durhaw )
Heureux habitants des champs! Pour quatre sous d'engrais phosphorique
voilà comme il. vont se [)Ht'ft;c.tiùnner.
L'ENGItAIS DES ENGRAIS
Dire qu'hier il ne poussait, ici que des-pierres et
qu'aujourd'hui ou y recuite des milliers, de milliards
oe illilli(ilis, ;11 ne plus savoir où les mettle 1
PLUS FOUT QUE ROBERT-HOUDIN.
— C'est mci\'L'i!tuux ! des asperges en février.
— Eh bien, mon cher, je n'ai qu'à frotter la table
avec quatre sous Il'ellgrais phosphorique, et j'ai comme
ça toutes tes primeurs.
UNE NOUVELLE LIQUEUR. - LE GENEPY DES ALPES
Pardon, mon révérend, je ne veux pas dire du mal de votre chartreuse; mais voici u.i monsieur qui m'offre au si bon et à moiteur marché, pcrmettez-moi d'en goûter.
Le Propriétaire-gérant, MARCELIN. Paris.— Imp. VALLEE, tri, rue Breda.
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