154 LA VIE PARISIENNE
Si M. X.... ce beau député que nous connaissons tous , dis-
tingue, sa main droite de sa main gauche, c'est certes à sa femme
qu'il le doit. On a rarement trouvé une inintelligence de plus belle
venue que la sienne. Quoi qu'il en soit, il parle de sa finesse et vous
confie tout bas que dans cette fameuse discussion d'hier, lui seul a
découvert le pot aux rosés.—Le lutin! et là-dessus, il rit avec
vacarme en montrant ses magnifiques dents. Né pour être Suisse
d'église ou chasseur de grande maison, il est rongé par le désir de
lâcher un petit discours. Déjà il s'exerce à l'art oratoire; mais seule-
ment dans les chœurs, et lorsqu'au Moniteur vous lisez : Bruit, confus
ou vive approbation, vous pouvez être sÙr que X... y est pour un bon
tiers.
C'est un brave homme du reste, et, comme sa femme l'écrivait
encore hier au ministre en demandant la croix pour lui : — On peut
trouver un député plus brillant ; mais votre Excellence à coup sûr
n'en trouvera pas de plus dévoué, de plus intégre et de plus droit.
Droit comme une buche, a murmuré le ministre.
Quoi qu'il en soit, il sera décoré.
— Comment décoré! Mais ne l'est-il pas?
Qu'est-ce donc que cette petite rosette d'un rouge passé, qu'il
porte à la boutonnière.
— D'autres s'y sont trompés comme vous. Cette rosette impercep-
tible et fanée qui joue la Légion d'honneur, n'est autre que l'ordre
du Lezard rouge, un cadeau de sa femme. — Du reste il porte son
Lezard rouge avec dignité et se regarde dans la glace sans rire. —
Il a de la tenue. — Le soir quand il y a du monde, X... se retire
dans les profondeurs de son cabinet, où il s'enferme en s'excusant. —
Mais savez-vous ce qu'il fait dans ce cabinet? —On ne l'aurait jamais
su sans l'indiscrétion du trou de la serrure.—11 brosse ses gros sous,
lessive sa monnaie blanche et achève la soirée en arrachant ses
cheveux blancs.
M. D. qui ne demeure pas loin de l'Institut fut pâle et blond,
dans sa jeunesse. D'autres blanchissent avec l'âge, mais lui ne fait
rien comme tout le monde. A l'heure qu'il est il a des cheveux
d'ébène et son visage est coloré. Il se peint la figure, se teint les
ongles, s'agrandit les yeux et pose pour le général Péruvien en retraite.
Sa perruque noire, bouclée, abondante, déborde sur son front bistré.
Si vous le rencontrez sur le quai, il tousse en parlant, et vous quitte
en se plaignant d'un vilain rhume.
— Où diable avez-vous attrappé cela, mon cher ami?
— J'ai eu la sottise de me faire tailler les cheveux par un froid gla-
cial. Et puis cet imbécile de coiffeur me les a coupés trop courts,
n'est-ce pas ?
En effet, M. D. a les cheveux trop courts, — mais comment expli-
quer cela avec sa perruque! Voici l'explication. M. D. a trois perru-
ques. Celle des cheveux longs, celle des cheveux coupés et celle des
cheveux qui repoussent. Il éternue à la seconde et se plaint de maux
de tête à la première.
N'avez-vous pas rencontré M. l'avocat bègue qui passe sa vie à se
figurer qu'il plaide. Le voyez-vous marcher rapide, distrait, les yeux
à quinze pas et le chapeau rejeté en arrière ; — il est pressé, — ces
maudites affaires n'attendent pas! — Il porte sous son bras un volu-
mineux portefeuille flétri par l'usage. Que de dossiers importants,
n'est-ce pas dans ce paquet! l'avenir de trois veuves, l'espoir d'autant
d'orphelins... Il faut pourtant tout dire, dans cet énorme porte-
feuille il y a tout simplement... une botte d'asperge qu'il rapporte
à sa femme.
Donc, chère lectrice, regardez autour de vous et constatez ceci !
Tout boiteux rêve la danse, tout contrefait veut plaire aux femmes,
tout imbécile veut faire des livres.
Le bègue aurait dû être avo...o...cat. Le bavard vante le silence,
l'automne veut se faire printemps, le printemps se déguise en hiver,
et l'aveugle rit de son bâton.
Z.
LE MONSIEUR QUI AIME LA PEINTURE
La scène se passe dans un atelier de peinture
LE MONSIEUR, ouvrant la porte. — Je ne vous dérange pas ? — Tra-
N,ailleur ! — il fait un temps superbe — chez-vous, la palette à la
main. C'est une passion. Un dimanche ! je sais bien que le moment
approche, vous êtes dans le coup de feu ! eh, eh, eh !
L'ARTISTE. — Entrez donc, je vous en prie; prenez garde au pas.
LE MONSIEUR, manquant de tomber. — Dangereux, ce pas!
L'AHTISTE. - Vous ne vous êtes pas fait de mal? je suis désolé
vraiment, asseyez-vous donc.
LE MONSIEUR. — Je vais d'abord enlever mon pardessus. ( il apparaît
en habit noir et en cravate blanche.)-Il enlève ses gants, les reunit ensemble
et les loge dans la poche de son paletot, dont il retire une paire de
lunettes. — J'ai apporté des lunettes, j'ai une si mauvaise vue ! vous
avez un bel atelier, (il regarde pardessus ses Junettes) oui, très-bien, (d un
air grave et entendu) avez-vous un beau jour!
L'ARTISTE. — Oui, très-beau, — asseyez-vous donc.
LE MONSIEUR.— Non, laissez-moi regarder, voilà votre tableau — tout
encadré; il n'est pas encore fini. (il approche son visage si près de la toile,
que son nez semble la toucher, et inspecte ainsi toutes les parties du tableau) Du
coloris... du coloris et même assez de dessin. Et... quel est le sujet?
L'ARTISTE. — Mais vous voyez, une scène de l'Inquisition.
LE MONSIEUR. —En Espagne; ah! oui-dà. Qu'est-ce que c'est que
celui-là qui fait cette grimace?
L'ARTISTE. — C'est un personnage quelconque.
LE MONSIEUR. — J'entends, c'est d'imagination, ça n'est pas histo-
rique; oui, vous ne travaillez pas dans le genre historique, vous faites
seulement le genre.— Moi, dans les tableaux, j'aime ce qui est arrivé,
vous savez? Ça ne fait rien, c'est magistral... magistral et rutilant,
très-rutilant. Vous êtes sûr d'avoir fini ; savez-vous que vous n'avez
plus que quinze jours ? Il y a des endroits ternes et d'autres brillants
en se mettant par-là, on ne les voit pas.
L'ARTISTE. — Ces parties ternes sont embues.
LE MONSIEUR, ajustant ses lunettes. — Oui! oui — ah, vraiment. Ce qui
me plait dans votre faire, c'est l'absence de ficelles.
L'ARTISTE. — Comment! quelles ficelles ?
LE MONSIEUR, fermant un œil d'un air malin. — Vous m'entendez bien...!
Et ma foi, dans ce temps-ci, c'est rare l'absence de ficelles. ( il s'asseoit
avec quelqu'affectation sur un tabouret, au lieu de prendre un fauteuil, et empoigne
sa jambe de ses deux mains.) Qu'est-ce que vous pensez de Delacroix? (D'un
air confidentiel) il n'avait pas de dessin, n'est-ce pas ?
L'ARTISTE. — Mais je vous demande pardon, il avait le sien.
LE MONSIEUR. — Sans doute. — J'ai été à sa vente. Il y avait des
choses touchées, vraiment touchées. Pour le coloris, c'est un Dieu.
(Tout cela est dit d'une voix calme, convaincue,posée et avec un sérieux imperturbable.)
Malheureusement il ne finissait pas. S'il avait pu finir!... ah. voilà;
mais il ne finissait pas! un de nos associés a acheté, à la vente, un
petit dessin de lui; il l'a payé ma foi 12,000 fr. C'est très-bien comme
pensée.
L'ARTISTE. — Qu'est-ce que cela représente?
LE MONSIEUR — Je ne saurais trop vous dire, c'est une espèce
d'arbre... il y a beaucoup de sentiment ; mais c'est un peu confus,
on ne sait pas au juste ce que cela représente. Ah, si cet homme-là
Si M. X.... ce beau député que nous connaissons tous , dis-
tingue, sa main droite de sa main gauche, c'est certes à sa femme
qu'il le doit. On a rarement trouvé une inintelligence de plus belle
venue que la sienne. Quoi qu'il en soit, il parle de sa finesse et vous
confie tout bas que dans cette fameuse discussion d'hier, lui seul a
découvert le pot aux rosés.—Le lutin! et là-dessus, il rit avec
vacarme en montrant ses magnifiques dents. Né pour être Suisse
d'église ou chasseur de grande maison, il est rongé par le désir de
lâcher un petit discours. Déjà il s'exerce à l'art oratoire; mais seule-
ment dans les chœurs, et lorsqu'au Moniteur vous lisez : Bruit, confus
ou vive approbation, vous pouvez être sÙr que X... y est pour un bon
tiers.
C'est un brave homme du reste, et, comme sa femme l'écrivait
encore hier au ministre en demandant la croix pour lui : — On peut
trouver un député plus brillant ; mais votre Excellence à coup sûr
n'en trouvera pas de plus dévoué, de plus intégre et de plus droit.
Droit comme une buche, a murmuré le ministre.
Quoi qu'il en soit, il sera décoré.
— Comment décoré! Mais ne l'est-il pas?
Qu'est-ce donc que cette petite rosette d'un rouge passé, qu'il
porte à la boutonnière.
— D'autres s'y sont trompés comme vous. Cette rosette impercep-
tible et fanée qui joue la Légion d'honneur, n'est autre que l'ordre
du Lezard rouge, un cadeau de sa femme. — Du reste il porte son
Lezard rouge avec dignité et se regarde dans la glace sans rire. —
Il a de la tenue. — Le soir quand il y a du monde, X... se retire
dans les profondeurs de son cabinet, où il s'enferme en s'excusant. —
Mais savez-vous ce qu'il fait dans ce cabinet? —On ne l'aurait jamais
su sans l'indiscrétion du trou de la serrure.—11 brosse ses gros sous,
lessive sa monnaie blanche et achève la soirée en arrachant ses
cheveux blancs.
M. D. qui ne demeure pas loin de l'Institut fut pâle et blond,
dans sa jeunesse. D'autres blanchissent avec l'âge, mais lui ne fait
rien comme tout le monde. A l'heure qu'il est il a des cheveux
d'ébène et son visage est coloré. Il se peint la figure, se teint les
ongles, s'agrandit les yeux et pose pour le général Péruvien en retraite.
Sa perruque noire, bouclée, abondante, déborde sur son front bistré.
Si vous le rencontrez sur le quai, il tousse en parlant, et vous quitte
en se plaignant d'un vilain rhume.
— Où diable avez-vous attrappé cela, mon cher ami?
— J'ai eu la sottise de me faire tailler les cheveux par un froid gla-
cial. Et puis cet imbécile de coiffeur me les a coupés trop courts,
n'est-ce pas ?
En effet, M. D. a les cheveux trop courts, — mais comment expli-
quer cela avec sa perruque! Voici l'explication. M. D. a trois perru-
ques. Celle des cheveux longs, celle des cheveux coupés et celle des
cheveux qui repoussent. Il éternue à la seconde et se plaint de maux
de tête à la première.
N'avez-vous pas rencontré M. l'avocat bègue qui passe sa vie à se
figurer qu'il plaide. Le voyez-vous marcher rapide, distrait, les yeux
à quinze pas et le chapeau rejeté en arrière ; — il est pressé, — ces
maudites affaires n'attendent pas! — Il porte sous son bras un volu-
mineux portefeuille flétri par l'usage. Que de dossiers importants,
n'est-ce pas dans ce paquet! l'avenir de trois veuves, l'espoir d'autant
d'orphelins... Il faut pourtant tout dire, dans cet énorme porte-
feuille il y a tout simplement... une botte d'asperge qu'il rapporte
à sa femme.
Donc, chère lectrice, regardez autour de vous et constatez ceci !
Tout boiteux rêve la danse, tout contrefait veut plaire aux femmes,
tout imbécile veut faire des livres.
Le bègue aurait dû être avo...o...cat. Le bavard vante le silence,
l'automne veut se faire printemps, le printemps se déguise en hiver,
et l'aveugle rit de son bâton.
Z.
LE MONSIEUR QUI AIME LA PEINTURE
La scène se passe dans un atelier de peinture
LE MONSIEUR, ouvrant la porte. — Je ne vous dérange pas ? — Tra-
N,ailleur ! — il fait un temps superbe — chez-vous, la palette à la
main. C'est une passion. Un dimanche ! je sais bien que le moment
approche, vous êtes dans le coup de feu ! eh, eh, eh !
L'ARTISTE. — Entrez donc, je vous en prie; prenez garde au pas.
LE MONSIEUR, manquant de tomber. — Dangereux, ce pas!
L'AHTISTE. - Vous ne vous êtes pas fait de mal? je suis désolé
vraiment, asseyez-vous donc.
LE MONSIEUR. — Je vais d'abord enlever mon pardessus. ( il apparaît
en habit noir et en cravate blanche.)-Il enlève ses gants, les reunit ensemble
et les loge dans la poche de son paletot, dont il retire une paire de
lunettes. — J'ai apporté des lunettes, j'ai une si mauvaise vue ! vous
avez un bel atelier, (il regarde pardessus ses Junettes) oui, très-bien, (d un
air grave et entendu) avez-vous un beau jour!
L'ARTISTE. — Oui, très-beau, — asseyez-vous donc.
LE MONSIEUR.— Non, laissez-moi regarder, voilà votre tableau — tout
encadré; il n'est pas encore fini. (il approche son visage si près de la toile,
que son nez semble la toucher, et inspecte ainsi toutes les parties du tableau) Du
coloris... du coloris et même assez de dessin. Et... quel est le sujet?
L'ARTISTE. — Mais vous voyez, une scène de l'Inquisition.
LE MONSIEUR. —En Espagne; ah! oui-dà. Qu'est-ce que c'est que
celui-là qui fait cette grimace?
L'ARTISTE. — C'est un personnage quelconque.
LE MONSIEUR. — J'entends, c'est d'imagination, ça n'est pas histo-
rique; oui, vous ne travaillez pas dans le genre historique, vous faites
seulement le genre.— Moi, dans les tableaux, j'aime ce qui est arrivé,
vous savez? Ça ne fait rien, c'est magistral... magistral et rutilant,
très-rutilant. Vous êtes sûr d'avoir fini ; savez-vous que vous n'avez
plus que quinze jours ? Il y a des endroits ternes et d'autres brillants
en se mettant par-là, on ne les voit pas.
L'ARTISTE. — Ces parties ternes sont embues.
LE MONSIEUR, ajustant ses lunettes. — Oui! oui — ah, vraiment. Ce qui
me plait dans votre faire, c'est l'absence de ficelles.
L'ARTISTE. — Comment! quelles ficelles ?
LE MONSIEUR, fermant un œil d'un air malin. — Vous m'entendez bien...!
Et ma foi, dans ce temps-ci, c'est rare l'absence de ficelles. ( il s'asseoit
avec quelqu'affectation sur un tabouret, au lieu de prendre un fauteuil, et empoigne
sa jambe de ses deux mains.) Qu'est-ce que vous pensez de Delacroix? (D'un
air confidentiel) il n'avait pas de dessin, n'est-ce pas ?
L'ARTISTE. — Mais je vous demande pardon, il avait le sien.
LE MONSIEUR. — Sans doute. — J'ai été à sa vente. Il y avait des
choses touchées, vraiment touchées. Pour le coloris, c'est un Dieu.
(Tout cela est dit d'une voix calme, convaincue,posée et avec un sérieux imperturbable.)
Malheureusement il ne finissait pas. S'il avait pu finir!... ah. voilà;
mais il ne finissait pas! un de nos associés a acheté, à la vente, un
petit dessin de lui; il l'a payé ma foi 12,000 fr. C'est très-bien comme
pensée.
L'ARTISTE. — Qu'est-ce que cela représente?
LE MONSIEUR — Je ne saurais trop vous dire, c'est une espèce
d'arbre... il y a beaucoup de sentiment ; mais c'est un peu confus,
on ne sait pas au juste ce que cela représente. Ah, si cet homme-là
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