148
LA. VIE PARISIENNE
très-simple où rien ne sentait le charlatanisme ordinaire des écri-
vains. Deux beaux portraits de Mireveld, un magnifique bahut de
Florence, et une petite table de marqueterie couverte de papier ra-
turé comme une partition de musique. C'est donc là qu'il trav.nite!
mais se peut-il qu'un génie si nerveux et si rapide, écrive si péni-
blement? Il n'y a pas sur ce bureau une feuille de papier qui
n'ait pris une demi-journée de sa vie. Et que de feuilles jetées au
rebut dans ce panier! On ferait la fortune de dix auteurs avec ces
rognures de chefs-d'œuvre, ces miettes d'une illustre table !
Comme il n'arrivait pas, je m'aperçus que toutes les portes
de l'appartement étaient ouvertes, et je risquai un coup-d'œil
dans la salle à manger. C'est soigné, confortable et sans préten-
tion, comme chez un bourgeois intelligent et riche. Le meuble est
de bon goût, rien de plus. Tout le luxe est dans les tableaux. Il
possède un bel Hobbéma et un célèbre tableau de Delacroix : le
Tasse chez les fous. Il a l'¡;vc de Clésinger et la Lédlt de Riese-
ner, et beaucoup d'autres peintures modernes, mais j'avais si peu
ma tête ce jour-là, que je ne saurais plus remettre mes souvenirs
en ordre. Je me rappelle un magnifique portrait de femme par
Rigault. Celle-là, je suis sûre qu'il ne l'a pas aimée! Je revois
aussi son portrait, à lui, par Boulanger, et son buste en marbre,
par Clésinger, et le buste de son père, par je ne sais qui. Il y a
dans la chambre à coucher quelques jolis dessins du dix-huitième
siècle; une magnifique peau d ours noir, et un lit il baldaquin,
couvert d'une admirable broderie chinoise. Le cabinet de toilette,
aussi vaste et aussi élégant que le mien, est orné de quelques
portraits trop modernes et trop charmants au gré de mon cœur,
et de quatre aquarelles lavées par le roi de Hollande en personne;
sujets tirés des Mousquetaires.
Voilà tout ce que j'ai pu voir en un demi-quart d'heure ; j'étais
pressée, j'étais émue, et j'avais peur! Je revins en toute hâte au
cabinet où la servante m'avait laissée. Il était temps! La porte
s'ouvrit.
Il entra en jetant son chapeau de paille, et s'excusa poliment de
m'avoir fait attendre. Sa voix est un peu brusque, un peu brève,
un peu incisive, et malgré tout cela sympathique au dernier point.
Je ne me rappelle pas ce qu'il me dit, ni ce que je trouvai à lui
répondre. Mon âme était suspendue à ses yeux inquisiteurs et à
sa jolie bouche, terrible de malice. Quant à lui, il semblait par-
faitement à l'aise; comme un homme à qui les hasards de la vie
ne sauraient rien apporter de nouveau.
Après un entretien d'une demi-heure; il s'était si bien emparé
de moi qu'il feuilletait mon cœur comme un livre, analysait mes
sentiments, écoutant ou devinant toute l'histoire de ma vie, m'ex-
pliquant moi-même à moi-même. Il se promenait au milieu de mes
pensées comme un propriétaire dans son jardin, et j'avoue en toute
franchise que dans mon âme il était chez lui.
Quant à moi, j'éprouvais un bonheur inexprimable à me sentir
dominée et pour ainsi dire moralement possédée par un homme
à la fois si charmant et si fort. Il n'avait plus qu'une chiquenaude
à donner pour jeter à bas l'édifice inébranlable de mes principes;
il le savait; il ne le voulut pas. «Vous êtes une honnête petite
femme, me dit-il, et je vois, à des signes certains, que vous resterez
toujours honnête. Ce n'est pas pour votre mari, qui vous mérite
assez peu ; ce n'est pas pour votre satisfaction personnelle, car le
plaisir est plus amusant que la vertu, quoi qu'on en dise. C'est
pour vos deux enfants, qui expieraient un jour, d'une manière ou
d'une autre, les récréations que vous pourriez prendre aujour-
d'hui. Je sais bien que vous aurez à lutter pendant cinq à six ans,
jolie comme vous l'êtes, et dans l'âge le plus exposé de la vie;
mais s'il vous faut un peu d'appui, je serai là; usez de moi comme
d'un ami.»
Huit jouis après, il trouva le moyen de se faire présenter à la
maison, gagna la confiance de mon mari, le cœur de mes enfants
et la sympathie de tout notre monde. Nous l'aimons tous, et je
crois, Dieu me pardonne ! que nous nous aimons mieux entre
nons, depuis qu'il est un peu des nôtres. Je suis bors de danger, et
savez-vous pourquoi? Parce qu'on dérogerait en devenant la maî-
tresse d'un autre quand on la gloire et le bonheur de pouvoir se
dire
UNE DE SES AMIES
ENCORE L'AMI DES FEMMES
Ne vous y trompez pas; il est aussi l'ami de beaucoup d 'hommes.
J'ai l'honneur d'être de ceux qu'il aime et qui ont éprouvé en cent
occasions sa généreuse et solide amitié. Je l'ai connu triste ou gai,
tout rayonnant de 1 éclat des succès les plus légitimes, ou voilé par
des doutes et des tristesses qui auraient pu éteindre une âme moins
vivace. Jamais je ne l'ai vu assez ivre de gloire pour marcher sur le
corps de ceux qui ne le valaient pas; jamais les chagrins les plus
amers ne l'ont aigri au point de le rendre insensible à la douleur deà
autres. Il est bon... comme son père. J'cmployerais une expression
plus énergique si j'en savais une, mais il n'y en a pas en français.
Les envieux, qui ne savent où le mordre, ont imaginé d 'en fait e un
égoïste, un sceptique, un cœur sec. On a retourné, à son détriment,
le vieux proverbe qui disait : « A père avare, fils prodigue. » C est
par ces inventions que le public idolâtre fuit payer à quelques esprits
d'élite leur éclatante supériorité. Le soleil est bien heureux, ma foi !
d'être ré avec des taches. Si les astronomes ne lui en avaient pas
trouvé, les Parisiens lui en auraient fait.
J ai vu toutes ses premières représentations, sauf la Dame aux
Camélias, qui baptisa sa gloire naissante dans les larmes de tout un
peuple. 11 m'a toujours semblé (c'est peut-être une erreur) que la
foule réunie à ces solennités n'était pas le public banal, indifférent
ou même hostile qu'on retrouve à toutes les premÙ)res. Sur les qua-
torze ou quinze cents personnes qui se serrent autour de lui dans la
salle du Gymnase, il y a, pour le moins, une centaine de vrais amis.
La maison de Socrate ne serait jamais assez grande pour les loger
tons. Je ne parle pas des simples admirateurs, de ceux qui aiment à
voir un lambeau de vérité sociale, enlevé à l'emporte-pièce et exposé
tout cru derrière la rampe. Ceux-là sont plus nombreux ; ils se
comptent par n.ille ; ils affluent cent cinquante jours de suite chez
notre honorable et intelligent Montigny. Il y a tout un parti dans la
bourgeoisie éclairée qui préfère aux Apretés dramatiques de Barrière,
au comique étincelaut d'Augier, de Labiche et de Thiboust, un genre
peut être moins émouvant ou moins gai, mais plus observé, plus
fouillé, plus travaille, plus savant, plus anatomique, moins convenu,
moins cuisiné, plus foncièrement vrai. Mais dans la foule de ces
croyants, mon cœur devine les fanatiques. Je crois même qu'ils se
reconnaissent entre eux, sans avoir été présentés les uns aux autres.
Ils se sentent unis par une sorte de franc-maçonnerie dont le mot de
passe est lui. A certains moments de la pièce, à certains traits, on les
voit tous tressaillir ensemble, comme s'ils étaient liés par une chaîne
électrique dont l'auteur tiendrait les deux bouts.
Mais si l'on avait d'assez bons yeux pour sonder la profondeur des
baignoire?, on y verrait fermenter tout un monde de sympathies
discrètes, inavouées; et d'autant plus ardentes qu'elle se replient et
se concentrent forcément. On distinguerait çà et là une petite main
crispée contre le velours qui borde la loge, un petit gant déchiré
par un geste nerveux, un éventail brisé, ou même, pourquoi pas?
une grosse larme. Une larme authentique, comme celle de M"0 Hac-
kendorf.
LA. VIE PARISIENNE
très-simple où rien ne sentait le charlatanisme ordinaire des écri-
vains. Deux beaux portraits de Mireveld, un magnifique bahut de
Florence, et une petite table de marqueterie couverte de papier ra-
turé comme une partition de musique. C'est donc là qu'il trav.nite!
mais se peut-il qu'un génie si nerveux et si rapide, écrive si péni-
blement? Il n'y a pas sur ce bureau une feuille de papier qui
n'ait pris une demi-journée de sa vie. Et que de feuilles jetées au
rebut dans ce panier! On ferait la fortune de dix auteurs avec ces
rognures de chefs-d'œuvre, ces miettes d'une illustre table !
Comme il n'arrivait pas, je m'aperçus que toutes les portes
de l'appartement étaient ouvertes, et je risquai un coup-d'œil
dans la salle à manger. C'est soigné, confortable et sans préten-
tion, comme chez un bourgeois intelligent et riche. Le meuble est
de bon goût, rien de plus. Tout le luxe est dans les tableaux. Il
possède un bel Hobbéma et un célèbre tableau de Delacroix : le
Tasse chez les fous. Il a l'¡;vc de Clésinger et la Lédlt de Riese-
ner, et beaucoup d'autres peintures modernes, mais j'avais si peu
ma tête ce jour-là, que je ne saurais plus remettre mes souvenirs
en ordre. Je me rappelle un magnifique portrait de femme par
Rigault. Celle-là, je suis sûre qu'il ne l'a pas aimée! Je revois
aussi son portrait, à lui, par Boulanger, et son buste en marbre,
par Clésinger, et le buste de son père, par je ne sais qui. Il y a
dans la chambre à coucher quelques jolis dessins du dix-huitième
siècle; une magnifique peau d ours noir, et un lit il baldaquin,
couvert d'une admirable broderie chinoise. Le cabinet de toilette,
aussi vaste et aussi élégant que le mien, est orné de quelques
portraits trop modernes et trop charmants au gré de mon cœur,
et de quatre aquarelles lavées par le roi de Hollande en personne;
sujets tirés des Mousquetaires.
Voilà tout ce que j'ai pu voir en un demi-quart d'heure ; j'étais
pressée, j'étais émue, et j'avais peur! Je revins en toute hâte au
cabinet où la servante m'avait laissée. Il était temps! La porte
s'ouvrit.
Il entra en jetant son chapeau de paille, et s'excusa poliment de
m'avoir fait attendre. Sa voix est un peu brusque, un peu brève,
un peu incisive, et malgré tout cela sympathique au dernier point.
Je ne me rappelle pas ce qu'il me dit, ni ce que je trouvai à lui
répondre. Mon âme était suspendue à ses yeux inquisiteurs et à
sa jolie bouche, terrible de malice. Quant à lui, il semblait par-
faitement à l'aise; comme un homme à qui les hasards de la vie
ne sauraient rien apporter de nouveau.
Après un entretien d'une demi-heure; il s'était si bien emparé
de moi qu'il feuilletait mon cœur comme un livre, analysait mes
sentiments, écoutant ou devinant toute l'histoire de ma vie, m'ex-
pliquant moi-même à moi-même. Il se promenait au milieu de mes
pensées comme un propriétaire dans son jardin, et j'avoue en toute
franchise que dans mon âme il était chez lui.
Quant à moi, j'éprouvais un bonheur inexprimable à me sentir
dominée et pour ainsi dire moralement possédée par un homme
à la fois si charmant et si fort. Il n'avait plus qu'une chiquenaude
à donner pour jeter à bas l'édifice inébranlable de mes principes;
il le savait; il ne le voulut pas. «Vous êtes une honnête petite
femme, me dit-il, et je vois, à des signes certains, que vous resterez
toujours honnête. Ce n'est pas pour votre mari, qui vous mérite
assez peu ; ce n'est pas pour votre satisfaction personnelle, car le
plaisir est plus amusant que la vertu, quoi qu'on en dise. C'est
pour vos deux enfants, qui expieraient un jour, d'une manière ou
d'une autre, les récréations que vous pourriez prendre aujour-
d'hui. Je sais bien que vous aurez à lutter pendant cinq à six ans,
jolie comme vous l'êtes, et dans l'âge le plus exposé de la vie;
mais s'il vous faut un peu d'appui, je serai là; usez de moi comme
d'un ami.»
Huit jouis après, il trouva le moyen de se faire présenter à la
maison, gagna la confiance de mon mari, le cœur de mes enfants
et la sympathie de tout notre monde. Nous l'aimons tous, et je
crois, Dieu me pardonne ! que nous nous aimons mieux entre
nons, depuis qu'il est un peu des nôtres. Je suis bors de danger, et
savez-vous pourquoi? Parce qu'on dérogerait en devenant la maî-
tresse d'un autre quand on la gloire et le bonheur de pouvoir se
dire
UNE DE SES AMIES
ENCORE L'AMI DES FEMMES
Ne vous y trompez pas; il est aussi l'ami de beaucoup d 'hommes.
J'ai l'honneur d'être de ceux qu'il aime et qui ont éprouvé en cent
occasions sa généreuse et solide amitié. Je l'ai connu triste ou gai,
tout rayonnant de 1 éclat des succès les plus légitimes, ou voilé par
des doutes et des tristesses qui auraient pu éteindre une âme moins
vivace. Jamais je ne l'ai vu assez ivre de gloire pour marcher sur le
corps de ceux qui ne le valaient pas; jamais les chagrins les plus
amers ne l'ont aigri au point de le rendre insensible à la douleur deà
autres. Il est bon... comme son père. J'cmployerais une expression
plus énergique si j'en savais une, mais il n'y en a pas en français.
Les envieux, qui ne savent où le mordre, ont imaginé d 'en fait e un
égoïste, un sceptique, un cœur sec. On a retourné, à son détriment,
le vieux proverbe qui disait : « A père avare, fils prodigue. » C est
par ces inventions que le public idolâtre fuit payer à quelques esprits
d'élite leur éclatante supériorité. Le soleil est bien heureux, ma foi !
d'être ré avec des taches. Si les astronomes ne lui en avaient pas
trouvé, les Parisiens lui en auraient fait.
J ai vu toutes ses premières représentations, sauf la Dame aux
Camélias, qui baptisa sa gloire naissante dans les larmes de tout un
peuple. 11 m'a toujours semblé (c'est peut-être une erreur) que la
foule réunie à ces solennités n'était pas le public banal, indifférent
ou même hostile qu'on retrouve à toutes les premÙ)res. Sur les qua-
torze ou quinze cents personnes qui se serrent autour de lui dans la
salle du Gymnase, il y a, pour le moins, une centaine de vrais amis.
La maison de Socrate ne serait jamais assez grande pour les loger
tons. Je ne parle pas des simples admirateurs, de ceux qui aiment à
voir un lambeau de vérité sociale, enlevé à l'emporte-pièce et exposé
tout cru derrière la rampe. Ceux-là sont plus nombreux ; ils se
comptent par n.ille ; ils affluent cent cinquante jours de suite chez
notre honorable et intelligent Montigny. Il y a tout un parti dans la
bourgeoisie éclairée qui préfère aux Apretés dramatiques de Barrière,
au comique étincelaut d'Augier, de Labiche et de Thiboust, un genre
peut être moins émouvant ou moins gai, mais plus observé, plus
fouillé, plus travaille, plus savant, plus anatomique, moins convenu,
moins cuisiné, plus foncièrement vrai. Mais dans la foule de ces
croyants, mon cœur devine les fanatiques. Je crois même qu'ils se
reconnaissent entre eux, sans avoir été présentés les uns aux autres.
Ils se sentent unis par une sorte de franc-maçonnerie dont le mot de
passe est lui. A certains moments de la pièce, à certains traits, on les
voit tous tressaillir ensemble, comme s'ils étaient liés par une chaîne
électrique dont l'auteur tiendrait les deux bouts.
Mais si l'on avait d'assez bons yeux pour sonder la profondeur des
baignoire?, on y verrait fermenter tout un monde de sympathies
discrètes, inavouées; et d'autant plus ardentes qu'elle se replient et
se concentrent forcément. On distinguerait çà et là une petite main
crispée contre le velours qui borde la loge, un petit gant déchiré
par un geste nerveux, un éventail brisé, ou même, pourquoi pas?
une grosse larme. Une larme authentique, comme celle de M"0 Hac-
kendorf.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97.95%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97.95%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1" Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00"
- Auteurs similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1" Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 169/373
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k1256583w/f169.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k1256583w/f169.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k1256583w/f169.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k1256583w/f169.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k1256583w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k1256583w
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k1256583w/f169.image × Aide