LA VIE PARISIENNE
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Il serait bon que votre phrase eût trait au procès-verbal, car au
commencement de la séance on fait moins d'attention à ce qui se
dit.
Le moment venu, levez-vous. Laissez vos deux mains errer sur le
bureau. Si vous avez un lorgnon, il vous fournira un geste tout na-
turel; ayez un lorgnon si c'est possible.Vous pouvez aussi avoir dans
la main droite votre mouchoir; il vous permettra de vous moucher,
ce qui est une grande ressource.
N'allez point vous intimider lorsque to'.:sles yeux seront fixés sur
vous. Si votre gosier se sèche, pienez votre temps. N'allez pas bre-
douiller et accumuler les paroles l'une sur l'autre pour avoir plutôt
fini.
Si insignifiante que soit votre phrase, imaginez que le sort de la
France en dépend absolument, et, entre chaque mot. imposez-vous
comme loi de dire tout bas : Je suis un grand député. Cette louable
habitude, très-usitée d'ailleurs, donnera à votre débit du calme, du
large, du pompeux.
*
* *
Ne riez à aucun prix. — Si vous avez envie d'éternuer, pincez-vous
fortement et imaginez-vous que votre femme vous trompe. — C'est
souverain. Cela coupe l'éternuement comme avec un couteau.
*
% *
Si votre voisin dort, ne le réveillez pas. — Il dirait partout que
vous êtes de l'opposition.
*
* *
N'interrompez jamais seul un orateur d'importance, car il pourrait
vous demander l'explication de votre pensée et vous seriez obligé de
répondre : Je ne l'ai pas fait exprès. — Ce qui est déjà arrivé.
*
* *
Moins vous avez d'idées et plus vous devez chercher la perfection
et la gravité de la forme. — Tout est dans la forme. —On peut tout
dire et même ne rien dire du tout si l'on sait enfiler les mots avec
art.
Suivez bien ce petit exemple :
« Oui, Messieurs, c'est dans la perfectibilité progressive, incontestable,
— répéter les adjectifs — ... je le répète, Ùlcont, stable des moyens gou-
vernementaux que réside la difficulté, car, — faites croire qu'il y a un
lien dans vos idées, car est très-bien — cor, Messieurs, le grand senti-
ment noti'mal est le principe, je le dis hardiment, est le principe inébran-
lable sur lequel doivent repiser les bases fondamentalej et essentiel'es
d'une gotivernementa,ité, — lâchez gouvernemcntalité, ça ne fait rien
— d'une gouvernementalité incessamment progressiste.
Mais, je vous le demande ! —Vous auriez dû vous arrêter, qu'est-ce
que vous alloz demander ? Voyons, toussez deux ou trois fois, pour
vous donner du temps. Vous ne trouvez rien ? Mouchez-vous et répé-
tez votre phrase. — Je vous le demande. Messieurs les députée, — Ça
continue à ne pas venir? — Allongez la sauce. — Mtssiturs les dé-
putés, vous qui siégez dans cette enceinte, vous. qui tenez de la confiance
de vos concitoyens le plus nobl>. mandat qui... — Allez toujours, vous
en sortirez, mais vous auriez dû vous arrêter tout à l'heure.— Qui...
je le répète, qui... — Ah voilà ! il y a des moments où on demande la
perche. — Tournez encore et ajoutez d'une voix éteinte : - Pal'dult,
Messieurs, mes forces me irah ssent; mais encore un coup. — Frappez sur
le bureau en tenant votre mouchoir à la main. — Encore un coup,
je vous le demande, est-il un seul d'entre vous qui one me contredire*.
(Vive sensation.)
Asseyez-vous épuisé et toussez dans votre mouchoir pendant quel-
ques instants encore.
Je vous disais bien que vous en sortiriez.
(Sera continué.)
Y.
CHOSES ET AUTRES
DU VRAI COURAGE chez LES GRANDS. — On lit dans un grand journal :
« LL. AA. Ir. le pricce Napoléon et la princesse Clotilde ont honoré
» de leur présence la représentation d'hier de Faustine. LL. AA. II.
« SONT RESTÉES JUSQU'A LA FIN. »
Rossini ne peut souffrir M. X..., professeur de chant, qui cependant fait de
très-bons élèves, et le traite habituellement de ganache et d'àne bâté. Un jour,
un ami du professeur présente au maestro une jeune cantatrice, en le priant de
dire son avis sur son talent. Après l'avoir entendue, Rossini Joue sans restric-
tion, comme c'était justice, et sa voix et sa méthode.
— (t Vous voilà pris, dit l'ami, c'est une élève de X...)I
— « Quand je vous le disais, repartit Rossini, qu'on ne prend jamais sans
vert, il n'y a que les huitres pour produire des perles. »
Dans un salon, quelqu'un disait l'autre soir :
« Cette pauvre Mme *** ! la vo là veuve ! »
« Qui est donc mort? » dit un imbecile qui a beaucoup d'esprit.
M. Théophile Gautier dan> son compte rendu de Faustine, dit :
«... Dès les premiers mots, à l'aspect de ces toges blanches largement dra-
» pées, à la sonorité de ces beaux noms en us, nous sentîmes une satisfaction
» profonde, un delicieux bien-être intellectuel. Nous étions heureux d'échapper
» pour toute une soirée aux vulgarités modernes. L'antiquité exerçait sur nous
» sa séduction classique, et nous nous abandonnions à ce charme irrésistible.
» Notre vieux sang latin, malgré ses anciennes ébullitions romantiques, en cou-
Il rait plus rapide dans nos veines... Il
Qui est donc mort à l'Académie?
J'ai toujours éprouvé une profonde pitié pour une classe de livres, dont la
critique ne s'occupe jamais, et que le public ne lit pas. Je veux parler des
livres qui ne se publient point. Avez-vous remarqué, sur la dernière page des
in-octavos et des in-douze, une collection de titres, précédés de ce mot en
vedette :
Sous presse ?
De ces livres annoncés, la plupart n'existeront jamais. Il y en a qui, cités
ainsi depuis une éternité, font déjà, avant leur naissance, oubliés de leur père
et de leur éditeur. Pauvres volumes! ne méritent-ils pas un souvenir? Je les
aime, parce qu'ils sont peut-être les seuls qui n'ont ennuyé personne.
Quinze ans, Victor lIuvo n'a-t-il pas annoncé le Qaiquengrogne ? Pendant
trois mois, j'ai vu, sur toutes les couvertures, et jamais ailleurs, an nouveau
roman de Dumas fils, intiti lé : la Première. Tous les jnur!l, mes yeux sont
frappés d'une vue semblable. C'est un nouveau roman de Lamartine, un je ne
sais quel nom de femme en A. C'est un dictionnaire des vices, de Stahl. C'est
un théâtre de 1 Ariosle, de de Belloy. Ce sont des contes de Nefftzer; c'est un
volume de de Wailly. J'attmds (fans impatience, il est vrai) la suite des
Mémoires de Sanson. Et je me sens iout navré. quand je songe que tout cela
ne paraîtra pas. Pourquoi jeter bois du camp ces vedettes qui n'y rentreront
jamais?
Ces livres resteront ainsi, semblables aux cheveux que m'a donnés ma maî-
tresse et que j'enfouis dans un médaillon, souvenirs éternels d'un amour qui
n'a pas vécu. Si j'avais plus d'espace, je ne sais pourquoi, mais j'aimerais
à analyser la Q ,.tiquerogrogne de Victor Hugo.
Au théâtre, c'est bien pis. Sans parler de l' Afi-icaiî?e, dont ma nourrice
entretint mon berceau, j'aime à rêver à la Messaline, d'Alexandre Dumas.
Je me prends parfois de belle passion pour la Salammbô, de Flaubert. Et
j'applaudis de tout cœur à la musique de Lara. Car je ne l'entendrai jamais.
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Il serait bon que votre phrase eût trait au procès-verbal, car au
commencement de la séance on fait moins d'attention à ce qui se
dit.
Le moment venu, levez-vous. Laissez vos deux mains errer sur le
bureau. Si vous avez un lorgnon, il vous fournira un geste tout na-
turel; ayez un lorgnon si c'est possible.Vous pouvez aussi avoir dans
la main droite votre mouchoir; il vous permettra de vous moucher,
ce qui est une grande ressource.
N'allez point vous intimider lorsque to'.:sles yeux seront fixés sur
vous. Si votre gosier se sèche, pienez votre temps. N'allez pas bre-
douiller et accumuler les paroles l'une sur l'autre pour avoir plutôt
fini.
Si insignifiante que soit votre phrase, imaginez que le sort de la
France en dépend absolument, et, entre chaque mot. imposez-vous
comme loi de dire tout bas : Je suis un grand député. Cette louable
habitude, très-usitée d'ailleurs, donnera à votre débit du calme, du
large, du pompeux.
*
* *
Ne riez à aucun prix. — Si vous avez envie d'éternuer, pincez-vous
fortement et imaginez-vous que votre femme vous trompe. — C'est
souverain. Cela coupe l'éternuement comme avec un couteau.
*
% *
Si votre voisin dort, ne le réveillez pas. — Il dirait partout que
vous êtes de l'opposition.
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* *
N'interrompez jamais seul un orateur d'importance, car il pourrait
vous demander l'explication de votre pensée et vous seriez obligé de
répondre : Je ne l'ai pas fait exprès. — Ce qui est déjà arrivé.
*
* *
Moins vous avez d'idées et plus vous devez chercher la perfection
et la gravité de la forme. — Tout est dans la forme. —On peut tout
dire et même ne rien dire du tout si l'on sait enfiler les mots avec
art.
Suivez bien ce petit exemple :
« Oui, Messieurs, c'est dans la perfectibilité progressive, incontestable,
— répéter les adjectifs — ... je le répète, Ùlcont, stable des moyens gou-
vernementaux que réside la difficulté, car, — faites croire qu'il y a un
lien dans vos idées, car est très-bien — cor, Messieurs, le grand senti-
ment noti'mal est le principe, je le dis hardiment, est le principe inébran-
lable sur lequel doivent repiser les bases fondamentalej et essentiel'es
d'une gotivernementa,ité, — lâchez gouvernemcntalité, ça ne fait rien
— d'une gouvernementalité incessamment progressiste.
Mais, je vous le demande ! —Vous auriez dû vous arrêter, qu'est-ce
que vous alloz demander ? Voyons, toussez deux ou trois fois, pour
vous donner du temps. Vous ne trouvez rien ? Mouchez-vous et répé-
tez votre phrase. — Je vous le demande. Messieurs les députée, — Ça
continue à ne pas venir? — Allongez la sauce. — Mtssiturs les dé-
putés, vous qui siégez dans cette enceinte, vous. qui tenez de la confiance
de vos concitoyens le plus nobl>. mandat qui... — Allez toujours, vous
en sortirez, mais vous auriez dû vous arrêter tout à l'heure.— Qui...
je le répète, qui... — Ah voilà ! il y a des moments où on demande la
perche. — Tournez encore et ajoutez d'une voix éteinte : - Pal'dult,
Messieurs, mes forces me irah ssent; mais encore un coup. — Frappez sur
le bureau en tenant votre mouchoir à la main. — Encore un coup,
je vous le demande, est-il un seul d'entre vous qui one me contredire*.
(Vive sensation.)
Asseyez-vous épuisé et toussez dans votre mouchoir pendant quel-
ques instants encore.
Je vous disais bien que vous en sortiriez.
(Sera continué.)
Y.
CHOSES ET AUTRES
DU VRAI COURAGE chez LES GRANDS. — On lit dans un grand journal :
« LL. AA. Ir. le pricce Napoléon et la princesse Clotilde ont honoré
» de leur présence la représentation d'hier de Faustine. LL. AA. II.
« SONT RESTÉES JUSQU'A LA FIN. »
Rossini ne peut souffrir M. X..., professeur de chant, qui cependant fait de
très-bons élèves, et le traite habituellement de ganache et d'àne bâté. Un jour,
un ami du professeur présente au maestro une jeune cantatrice, en le priant de
dire son avis sur son talent. Après l'avoir entendue, Rossini Joue sans restric-
tion, comme c'était justice, et sa voix et sa méthode.
— (t Vous voilà pris, dit l'ami, c'est une élève de X...)I
— « Quand je vous le disais, repartit Rossini, qu'on ne prend jamais sans
vert, il n'y a que les huitres pour produire des perles. »
Dans un salon, quelqu'un disait l'autre soir :
« Cette pauvre Mme *** ! la vo là veuve ! »
« Qui est donc mort? » dit un imbecile qui a beaucoup d'esprit.
M. Théophile Gautier dan> son compte rendu de Faustine, dit :
«... Dès les premiers mots, à l'aspect de ces toges blanches largement dra-
» pées, à la sonorité de ces beaux noms en us, nous sentîmes une satisfaction
» profonde, un delicieux bien-être intellectuel. Nous étions heureux d'échapper
» pour toute une soirée aux vulgarités modernes. L'antiquité exerçait sur nous
» sa séduction classique, et nous nous abandonnions à ce charme irrésistible.
» Notre vieux sang latin, malgré ses anciennes ébullitions romantiques, en cou-
Il rait plus rapide dans nos veines... Il
Qui est donc mort à l'Académie?
J'ai toujours éprouvé une profonde pitié pour une classe de livres, dont la
critique ne s'occupe jamais, et que le public ne lit pas. Je veux parler des
livres qui ne se publient point. Avez-vous remarqué, sur la dernière page des
in-octavos et des in-douze, une collection de titres, précédés de ce mot en
vedette :
Sous presse ?
De ces livres annoncés, la plupart n'existeront jamais. Il y en a qui, cités
ainsi depuis une éternité, font déjà, avant leur naissance, oubliés de leur père
et de leur éditeur. Pauvres volumes! ne méritent-ils pas un souvenir? Je les
aime, parce qu'ils sont peut-être les seuls qui n'ont ennuyé personne.
Quinze ans, Victor lIuvo n'a-t-il pas annoncé le Qaiquengrogne ? Pendant
trois mois, j'ai vu, sur toutes les couvertures, et jamais ailleurs, an nouveau
roman de Dumas fils, intiti lé : la Première. Tous les jnur!l, mes yeux sont
frappés d'une vue semblable. C'est un nouveau roman de Lamartine, un je ne
sais quel nom de femme en A. C'est un dictionnaire des vices, de Stahl. C'est
un théâtre de 1 Ariosle, de de Belloy. Ce sont des contes de Nefftzer; c'est un
volume de de Wailly. J'attmds (fans impatience, il est vrai) la suite des
Mémoires de Sanson. Et je me sens iout navré. quand je songe que tout cela
ne paraîtra pas. Pourquoi jeter bois du camp ces vedettes qui n'y rentreront
jamais?
Ces livres resteront ainsi, semblables aux cheveux que m'a donnés ma maî-
tresse et que j'enfouis dans un médaillon, souvenirs éternels d'un amour qui
n'a pas vécu. Si j'avais plus d'espace, je ne sais pourquoi, mais j'aimerais
à analyser la Q ,.tiquerogrogne de Victor Hugo.
Au théâtre, c'est bien pis. Sans parler de l' Afi-icaiî?e, dont ma nourrice
entretint mon berceau, j'aime à rêver à la Messaline, d'Alexandre Dumas.
Je me prends parfois de belle passion pour la Salammbô, de Flaubert. Et
j'applaudis de tout cœur à la musique de Lara. Car je ne l'entendrai jamais.
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