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LA VIE PARISIENNE
'CROQUIS sur SÀUMUR
L'UFFICIEI; CUtC reiw:assanl s.i théorie un CjIWlt d'lu;un- ;iv:nil la sé.iun'. Kl dite qu'uix yeux
d¡! sun capitaine du cmus, il scia ilesiiuuoro s'il l'ail une t'.ttUt.' de I./I/Iral. L'ndcs nieiveilleux
passages lie LI théorie qnÎl lie l'eut ili-érer, c'e.n :e tabac des conversions el le combat a
pied du l'ecule de peloluii. L'UFFICILI; EN TEXTE DE !\)AMv;E.
IE FOSSÉ. — I.E M un EX rnnni:. — LA UIVIEIIK
— LE nlLï: EX TERRE. - LA 11.\11-;
L'Ecole de Sauniur a aussi son stecpie-chases. Chaque |our les
élèves le t'r.ni( hissent avec un entrain sans pareil. C'est une pre-
mière étire peur arriver a Vinceimes et i1 La M;n'c)it.'.
Tout le monde connaît, 011 du moins a entendu parler de
Saumur comme d'une ville joyeuse et bruyante, pleine de
séductions et d'attraits.
La ville ancienne a encore conservé in tacts son château
et ses tourelles; la ville nouvelle toute composée d'hôtels
et de constructions élégantes, doit son éclat à l'Ëco'e de
cavalerie qui tous les ans voit affluer dans son sein une
jeunesse toujours nouvelle.
Fondée en 177G cette École n'a acquis un peu d'impor-
tance que sous la Restauration, notre cavalerie en partie
détruite à la fin de l'Empire avait besoin de se régénérer.
Les premières divisions d'officiers se recrutèrent parmi
les Saint-Cyriens, le fantassin de la veille se faisait cavalier;
plus de clarinette de cinq pieds, plus d'Azor ; c'était le
y il il Vi t-
1, 11n11îo11 sui' les muirils, mie du
uiiik'l. C,,l il iiii;x!;iise. l'cac il la liolierl-
Miirnire. ruis^-e* dl' jrri nouille, ,i les à
1.. jockey. Bull s (lU 'Y Lè,l,(, . 15.uiclier.
LE CAIlI:UL'S£L
s d.Hercules quadrilles se prépaient à rompre pour la ci.urse
dis b a (aies. — Chaque <|ii.nlritli: est e imposée de 12 ollicieis de
1;1 même armeen eiande 11.'1:111', culotte blanche et botles à
l'ecuyén.'.
sabre traînillli, la sabrelaclie pend un le, le schako sur
I'oi'cii)e, l'œil au balcon d'une be!i(', un joli cheval entre
les jambes, el \úiL'l l'ui'fi<.'iL'r de C,l\;Ücriu au début de sa
(iU'nL'rc. Je dis un début, parce que plus tard lorsque
plusieurs printemps auront défrise sa moustache et
qu'une série de garnisons aura transformé sa taille
de guêpe en tonneau, on l'appellera le Grus-JJlujor.
L'équitation retint en honneur comme aux plus beaux
temps de la chevalerie française ; on donna de brillants
carrousels, des fètes splendides, où les officiers se firent
remarquer par leur grâce, leur adresse et leur solidité.
Il fallait à la tète de cette jeunesse un homme capable
de lui inspirer le sentiment et le goût du cheval, il ne
->. ! JI 1, 11 ^ I,..........
Le manteau d'ordonnance, la tenue de manège, la pelisse
fantaisiste et messieurs uos chiens.
i.\ CILUJB!iI:; IIIT SOUS-i-IFL1'! "::\,\:\'1'
Le meilleur moment de la journée, est sans contredit celui oit l'offi-
cier peut se livrer au farniente te plus complet. Là, il pense à sa
famille, à ses amours, aux chevaux qu'il a montes, au sauteur, à son
chien, fidèle compagnon de ses infortunes., et à ses créanciers.
LA MiOlEftE CONQUÊTE HE L'OFI ice);
DE CAVALEIilE
Le bruit d un galop d'amour fait apparaître
à lUI balcon la blonde de ses rêves, - Ils
échangent un sourire. Quel bonheur!
LA VIE PARISIENNE
'CROQUIS sur SÀUMUR
L'UFFICIEI; CUtC reiw:assanl s.i théorie un CjIWlt d'lu;un- ;iv:nil la sé.iun'. Kl dite qu'uix yeux
d¡! sun capitaine du cmus, il scia ilesiiuuoro s'il l'ail une t'.ttUt.' de I./I/Iral. L'ndcs nieiveilleux
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pied du l'ecule de peloluii. L'UFFICILI; EN TEXTE DE !\)AMv;E.
IE FOSSÉ. — I.E M un EX rnnni:. — LA UIVIEIIK
— LE nlLï: EX TERRE. - LA 11.\11-;
L'Ecole de Sauniur a aussi son stecpie-chases. Chaque |our les
élèves le t'r.ni( hissent avec un entrain sans pareil. C'est une pre-
mière étire peur arriver a Vinceimes et i1 La M;n'c)it.'.
Tout le monde connaît, 011 du moins a entendu parler de
Saumur comme d'une ville joyeuse et bruyante, pleine de
séductions et d'attraits.
La ville ancienne a encore conservé in tacts son château
et ses tourelles; la ville nouvelle toute composée d'hôtels
et de constructions élégantes, doit son éclat à l'Ëco'e de
cavalerie qui tous les ans voit affluer dans son sein une
jeunesse toujours nouvelle.
Fondée en 177G cette École n'a acquis un peu d'impor-
tance que sous la Restauration, notre cavalerie en partie
détruite à la fin de l'Empire avait besoin de se régénérer.
Les premières divisions d'officiers se recrutèrent parmi
les Saint-Cyriens, le fantassin de la veille se faisait cavalier;
plus de clarinette de cinq pieds, plus d'Azor ; c'était le
y il il Vi t-
1, 11n11îo11 sui' les muirils, mie du
uiiik'l. C,,l il iiii;x!;iise. l'cac il la liolierl-
Miirnire. ruis^-e* dl' jrri nouille, ,i les à
1.. jockey. Bull s (lU 'Y Lè,l,(, . 15.uiclier.
LE CAIlI:UL'S£L
s d.Hercules quadrilles se prépaient à rompre pour la ci.urse
dis b a (aies. — Chaque <|ii.nlritli: est e imposée de 12 ollicieis de
1;1 même armeen eiande 11.'1:111', culotte blanche et botles à
l'ecuyén.'.
sabre traînillli, la sabrelaclie pend un le, le schako sur
I'oi'cii)e, l'œil au balcon d'une be!i(', un joli cheval entre
les jambes, el \úiL'l l'ui'fi<.'iL'r de C,l\;Ücriu au début de sa
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plusieurs printemps auront défrise sa moustache et
qu'une série de garnisons aura transformé sa taille
de guêpe en tonneau, on l'appellera le Grus-JJlujor.
L'équitation retint en honneur comme aux plus beaux
temps de la chevalerie française ; on donna de brillants
carrousels, des fètes splendides, où les officiers se firent
remarquer par leur grâce, leur adresse et leur solidité.
Il fallait à la tète de cette jeunesse un homme capable
de lui inspirer le sentiment et le goût du cheval, il ne
->. ! JI 1, 11 ^ I,..........
Le manteau d'ordonnance, la tenue de manège, la pelisse
fantaisiste et messieurs uos chiens.
i.\ CILUJB!iI:; IIIT SOUS-i-IFL1'! "::\,\:\'1'
Le meilleur moment de la journée, est sans contredit celui oit l'offi-
cier peut se livrer au farniente te plus complet. Là, il pense à sa
famille, à ses amours, aux chevaux qu'il a montes, au sauteur, à son
chien, fidèle compagnon de ses infortunes., et à ses créanciers.
LA MiOlEftE CONQUÊTE HE L'OFI ice);
DE CAVALEIilE
Le bruit d un galop d'amour fait apparaître
à lUI balcon la blonde de ses rêves, - Ils
échangent un sourire. Quel bonheur!
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