liA VIE PARISIENNE 107
» En quelques mots d'une amère précision, vous avez admirable-
ment défini le rôle que nous imposait cette désorganisation générale.
Si nos efforts sont impuissants pour la reconstitution d'un état de
choses qui vit notre influence atteindrc [l sou apogée, sachons dn
moins protester par notre attitude. Il est des résignations qui équi-
valent à des leçons. L'éloquence n'est pas toujours faite de bruit Sur
ce terrain, monsieur, nous étions assurés de votre concours. N'au-
rions-nous eu que celte certitude, c'était assez pour \(Jus oli'rir une
place parmi nous. »
Ainsi parla M. Tapin.
Pendant une heure et Un quart, l'honorable académicien sut tenir
le public sous le charme de sa diction élégante et facile. Des bravos
unanimes et prolongés saluèrent sa péroraison.
Dix minutes après, la foule s'écoulait lentement, et en silence. Et
cependant la justice littéraire était loin d'avoir été satisfaite !
CHARLES MONSELET.
IJN BAL D'AMBASSADE
OU II- N'r.ST Ql' ESTIOX XI DE 11 AL Ni D'AMBASSADEIK
I
— Je ne te dis pas qua cenesoitpas j ul i, ,( ou ta ma tan te cn effleurant
le chenet du bout de sa petite botte. Cela donne au regard un charme
particulier, je 1 avoue. Un nuage de poudre sied à ravir, un doigt de
rouge fait admirablement, et jusqu'à cette demi-teinte bleuâtre
qu'elles s'étalent je ne sais comment, sous l'œil... Dieu qu'il y a des
femmes coquettes! — As-tu vu, jeudi, chez Mme deSieurac, les
yeux d'Anna? Est-il permis, franchement, comprends-tu qu'on use?
— Ell! eh, ma tante, je ne détestais pas ces youx-JÙ, el, entre nous
ils avaient un velouté!
— Je ne te conteste pas cela, ils avaient du velouté.
— Et en même temps un éclat si étrange sous cette p: nombre, une
expression de si délicieuse langueur!
— Oui assurément; mais enfin, c'est s'afficher. — Sans cela — C'est
quelquefois très-joli. — J'ai rencontré au Bois des créatures ado-
rables, sous leur rouge, leur noir et leur bleu; car elles se incitent
aussi du bleu, Dieu me pardonne!
— Oui, ma tante, du bleu polonais, ça s'estompe, — c'est pour les
veines.
(Avec intérêt.) Elles imitent les veines. — C'est une infamie, ma parole
d'honneur! — Mais tu m'as l'air d'ètre bien au courant.
— Oh! j'ai joué si souvent la comédie dans le monde! j'ai même
chez moi toute une collection de petits pots, de pattes de lièvres,
d'estomper, de pointes, etc. etc.
— Ah! tu as tout cela? mauvais bujet! — Dis-moi, vas-tu au bal
de l'Ambassade, demain?
— Oui, chère petite tante; et vous, vous costumerez-vous ?
— Il faut bien, pour faire comme tout le monde. On dit, au reste,
que ce sera splendide. (Après un silence.) Je me poudre, crois-tu que
cela m'ira bien ?
— Mieux qu'à qui que ce soit, chère tante ; vous serez adorable,
j'en suis certain.
— Nous verrons cela, petit courtisan. — Elle se leva, me tendit sa
main à baiser avec un air d'aisance exquise et fit mine de s'éloigner;
puis se ravisant : -Au fait, Ernest, puisque tu vas à l'Ambassade,
demain, viens me prendre, je t'offre une place dans ma voiture. —
Tu me diras ton goût sur mon costume; et puis... — Elle éclata de
rire, et se penchant à mon oreille en me prenant la main : — Apporte
donc tes petits pots; - viens de bonne heure alors. C'est entre nous ?
-EteHe posa un doigt sur ses lèvres en signe de discrétion.—A demain.
Ma tante, comme vous pouvez le voir, n'a point encore dit adieu à
la jeunesse, et elle a bien tait. Elle a plus de vingt-cinq ans, si j'en
crois une addition que je viens de l'aire, à part moi; mais je calcule
si mal, qu'avec la meilleure volonté du monde, je n'oserais vous dire
rieu de certain sur son âge. Et d'ailleurs A quoi bon? Un murmure
d'admiration ne l'accueille-t-il pas toujours, lorsqu'elle entre au bal
avec son grand air de reine couronnée? Les passants affairés ne se
détournent-ils pas tous, lorsque dans son petit coupé noir elle lance
parla portière une adresse au cocher? N'a-t-elle pas dans la voix les
sons argentins de la jeunesse, et dans les gestes la grâce délicate d'une
f'e.nmc de vingt ans? N'est-e])e pas enfin cette bonne 01. chère tante,
dans tout l éclat de la beauté épanouie, sûre d'elle-même et triom-
phante ?
Il
Le lendemain soir, la chambre de ma tante offrait le spectacle de
désordre le plus écheve]é.De tous les tiroirs entr'ouvertss'échappaiens
des dentelles chiffonnées, des mousselines et des bouls de ruban. Sur
les meubles des écrins entr'ouverts,au milieu des peignes et d'epinglet
;'L cheveux. Des bouts Te rubans et des bouts de fil, des morceaux" de
sut.n et des débris de fleurs jonchaient le tapis, auquel une légère
couche de poudre à la maréchale donnait un aspect blanchâtre et
poussiéreux. Plusieurs bougies et trois lampes sans abat-jour répan-
datent une lumière éclatante sur ce désordre, au milieu duquel, ma
tante parée, coiffée, poudrée et debout devant son armoire à glace,
examinait d'un œil exercé sa splendide toilette de marquise Louis XVI.
Ll femme de chambre et la couturière, toutes deux à genoux et
les yeux battus (elles avaient passé la nuit), farfouillaient dans les
nœuds de salin et plantaient fiévreusement des épingles.
Marie, un peu plus à gauche, le ruban que vous tenez. —
madame Savain, votre corsage est d'un bon doigt trop large. Je suis dans
un sac, madame Savain.
— Peut-être le corset de madame est-il un peu plus serré qu'à
l'ordinaire ?
Bien certainement qu il est plus serré. Ne savez-vous pas que
sous Louis XVI les femmes portaient la taille extrêmement fine. Il
faut respecter l archéologie ou ne pas s'en mêler, madame Sava. n.—Le
devant n'est pas mal. Il est bien dans le caractère. — Ma tante se
regarda dans la glace de profil.
Je craignais que cette coupe en biais que madame m'a fait copier
sur une robe du temps, que surtout ces lacets intérieurs disposés pour
effacer les épaules, n avantageassent un peu trop madame.
— Mais, madame Savain, vous devriez savoir que sous Louis XVI les
femmes de qualité portaient la poitrine fort en avant. Non, non, il n'y a
rien d *exagéré, il faut être dans le caractère.—Et effleurant de ses doigts
rose-.> et potelés les saillies extrêmes d'une gaze savamment indiscrète,
elle sourit et ajouta : Non, madame Savain, rien 'd'exagéré. — Marie,
don liez-moi la boîte à mouches. - La femme de chambre lui présenta
l 'ol.)jct. Ma tante mouilla son doigt de son aristocratique salive, le
plongea dans la boîte, d un air nonchalant, puis, le doigt en l'air et
armé d 'ui point noir, elle regarda dans la glace d'un œil pénétrant,
hésita un instant, et tout à coup d'un mouvement résolu et avec une
merveilleuse adresse, patl, elle posa sa mouche juste au milieu de
l 'exagération. Ça la sauve, murmurait-elle. Ça détourne l'attention. —
Et elle sourit de bon cœur.
Le fait est que cette mouche qui ressemblait à une bête à bon Dieu
prise entre deux roses, était posée avec un tact, un art, un sentiment
extrême. Ni trop haut, ni trop bas; c'était bien lit sa place, et dans la
demi-teinte du sillon bleuâtre, elle semblait, la pauvre petite, se ca-
cher pour ne pas rougir. — C'était touchant.
En sorte que les critiques les pl îs enclins à la médisance auraient
» En quelques mots d'une amère précision, vous avez admirable-
ment défini le rôle que nous imposait cette désorganisation générale.
Si nos efforts sont impuissants pour la reconstitution d'un état de
choses qui vit notre influence atteindrc [l sou apogée, sachons dn
moins protester par notre attitude. Il est des résignations qui équi-
valent à des leçons. L'éloquence n'est pas toujours faite de bruit Sur
ce terrain, monsieur, nous étions assurés de votre concours. N'au-
rions-nous eu que celte certitude, c'était assez pour \(Jus oli'rir une
place parmi nous. »
Ainsi parla M. Tapin.
Pendant une heure et Un quart, l'honorable académicien sut tenir
le public sous le charme de sa diction élégante et facile. Des bravos
unanimes et prolongés saluèrent sa péroraison.
Dix minutes après, la foule s'écoulait lentement, et en silence. Et
cependant la justice littéraire était loin d'avoir été satisfaite !
CHARLES MONSELET.
IJN BAL D'AMBASSADE
OU II- N'r.ST Ql' ESTIOX XI DE 11 AL Ni D'AMBASSADEIK
I
— Je ne te dis pas qua cenesoitpas j ul i, ,( ou ta ma tan te cn effleurant
le chenet du bout de sa petite botte. Cela donne au regard un charme
particulier, je 1 avoue. Un nuage de poudre sied à ravir, un doigt de
rouge fait admirablement, et jusqu'à cette demi-teinte bleuâtre
qu'elles s'étalent je ne sais comment, sous l'œil... Dieu qu'il y a des
femmes coquettes! — As-tu vu, jeudi, chez Mme deSieurac, les
yeux d'Anna? Est-il permis, franchement, comprends-tu qu'on use?
— Ell! eh, ma tante, je ne détestais pas ces youx-JÙ, el, entre nous
ils avaient un velouté!
— Je ne te conteste pas cela, ils avaient du velouté.
— Et en même temps un éclat si étrange sous cette p: nombre, une
expression de si délicieuse langueur!
— Oui assurément; mais enfin, c'est s'afficher. — Sans cela — C'est
quelquefois très-joli. — J'ai rencontré au Bois des créatures ado-
rables, sous leur rouge, leur noir et leur bleu; car elles se incitent
aussi du bleu, Dieu me pardonne!
— Oui, ma tante, du bleu polonais, ça s'estompe, — c'est pour les
veines.
(Avec intérêt.) Elles imitent les veines. — C'est une infamie, ma parole
d'honneur! — Mais tu m'as l'air d'ètre bien au courant.
— Oh! j'ai joué si souvent la comédie dans le monde! j'ai même
chez moi toute une collection de petits pots, de pattes de lièvres,
d'estomper, de pointes, etc. etc.
— Ah! tu as tout cela? mauvais bujet! — Dis-moi, vas-tu au bal
de l'Ambassade, demain?
— Oui, chère petite tante; et vous, vous costumerez-vous ?
— Il faut bien, pour faire comme tout le monde. On dit, au reste,
que ce sera splendide. (Après un silence.) Je me poudre, crois-tu que
cela m'ira bien ?
— Mieux qu'à qui que ce soit, chère tante ; vous serez adorable,
j'en suis certain.
— Nous verrons cela, petit courtisan. — Elle se leva, me tendit sa
main à baiser avec un air d'aisance exquise et fit mine de s'éloigner;
puis se ravisant : -Au fait, Ernest, puisque tu vas à l'Ambassade,
demain, viens me prendre, je t'offre une place dans ma voiture. —
Tu me diras ton goût sur mon costume; et puis... — Elle éclata de
rire, et se penchant à mon oreille en me prenant la main : — Apporte
donc tes petits pots; - viens de bonne heure alors. C'est entre nous ?
-EteHe posa un doigt sur ses lèvres en signe de discrétion.—A demain.
Ma tante, comme vous pouvez le voir, n'a point encore dit adieu à
la jeunesse, et elle a bien tait. Elle a plus de vingt-cinq ans, si j'en
crois une addition que je viens de l'aire, à part moi; mais je calcule
si mal, qu'avec la meilleure volonté du monde, je n'oserais vous dire
rieu de certain sur son âge. Et d'ailleurs A quoi bon? Un murmure
d'admiration ne l'accueille-t-il pas toujours, lorsqu'elle entre au bal
avec son grand air de reine couronnée? Les passants affairés ne se
détournent-ils pas tous, lorsque dans son petit coupé noir elle lance
parla portière une adresse au cocher? N'a-t-elle pas dans la voix les
sons argentins de la jeunesse, et dans les gestes la grâce délicate d'une
f'e.nmc de vingt ans? N'est-e])e pas enfin cette bonne 01. chère tante,
dans tout l éclat de la beauté épanouie, sûre d'elle-même et triom-
phante ?
Il
Le lendemain soir, la chambre de ma tante offrait le spectacle de
désordre le plus écheve]é.De tous les tiroirs entr'ouvertss'échappaiens
des dentelles chiffonnées, des mousselines et des bouls de ruban. Sur
les meubles des écrins entr'ouverts,au milieu des peignes et d'epinglet
;'L cheveux. Des bouts Te rubans et des bouts de fil, des morceaux" de
sut.n et des débris de fleurs jonchaient le tapis, auquel une légère
couche de poudre à la maréchale donnait un aspect blanchâtre et
poussiéreux. Plusieurs bougies et trois lampes sans abat-jour répan-
datent une lumière éclatante sur ce désordre, au milieu duquel, ma
tante parée, coiffée, poudrée et debout devant son armoire à glace,
examinait d'un œil exercé sa splendide toilette de marquise Louis XVI.
Ll femme de chambre et la couturière, toutes deux à genoux et
les yeux battus (elles avaient passé la nuit), farfouillaient dans les
nœuds de salin et plantaient fiévreusement des épingles.
Marie, un peu plus à gauche, le ruban que vous tenez. —
madame Savain, votre corsage est d'un bon doigt trop large. Je suis dans
un sac, madame Savain.
— Peut-être le corset de madame est-il un peu plus serré qu'à
l'ordinaire ?
Bien certainement qu il est plus serré. Ne savez-vous pas que
sous Louis XVI les femmes portaient la taille extrêmement fine. Il
faut respecter l archéologie ou ne pas s'en mêler, madame Sava. n.—Le
devant n'est pas mal. Il est bien dans le caractère. — Ma tante se
regarda dans la glace de profil.
Je craignais que cette coupe en biais que madame m'a fait copier
sur une robe du temps, que surtout ces lacets intérieurs disposés pour
effacer les épaules, n avantageassent un peu trop madame.
— Mais, madame Savain, vous devriez savoir que sous Louis XVI les
femmes de qualité portaient la poitrine fort en avant. Non, non, il n'y a
rien d *exagéré, il faut être dans le caractère.—Et effleurant de ses doigts
rose-.> et potelés les saillies extrêmes d'une gaze savamment indiscrète,
elle sourit et ajouta : Non, madame Savain, rien 'd'exagéré. — Marie,
don liez-moi la boîte à mouches. - La femme de chambre lui présenta
l 'ol.)jct. Ma tante mouilla son doigt de son aristocratique salive, le
plongea dans la boîte, d un air nonchalant, puis, le doigt en l'air et
armé d 'ui point noir, elle regarda dans la glace d'un œil pénétrant,
hésita un instant, et tout à coup d'un mouvement résolu et avec une
merveilleuse adresse, patl, elle posa sa mouche juste au milieu de
l 'exagération. Ça la sauve, murmurait-elle. Ça détourne l'attention. —
Et elle sourit de bon cœur.
Le fait est que cette mouche qui ressemblait à une bête à bon Dieu
prise entre deux roses, était posée avec un tact, un art, un sentiment
extrême. Ni trop haut, ni trop bas; c'était bien lit sa place, et dans la
demi-teinte du sillon bleuâtre, elle semblait, la pauvre petite, se ca-
cher pour ne pas rougir. — C'était touchant.
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