LA VIE PARISIENNE
103
lVI. ET 1'11110 FERNEL AU VAUDEVILLE
Je suis l'ennemi systématique des comédies tirées des romans. Je dis
comédies et non drames - la Closerie des Genêts, co drame par exce -
lence suffirait, seule à me donner un éclatant démenti, - mais lorsqu il
s'agit' d'un roman tout psyculogique, tout analytique de ce qu'on appelle
le ¡'oman intime, comme celui de M. Louis Ulbach, je crois qu'il n a qu a
perdre à être transporté sur la scène. La scène demande des caractères
entiers, dessinés tout d'une pièce, ne se démentant pas, et c est de leur
intégrité même que doivent découler naturellement les péripéties de ac-
tion.-C'est à ce point de vue que j'ai entendu blâmer le dénouement
de Montjuye. - Le roman, au contraire, se plaît aux longues analyses et
permet de montrer les transformations do caractères opérées par les évé-
nements, et surtout par les sentiments, et c'est de ces transformations et
de la vérité dans les transitions qu'il tire son véritable intérêt.
M, Louis Ulbach est un véritable romancier du cœur ; nul ne sait mieux
que lui intéresser aux douces joies du bonheur domestique et rendre la
vertu attrayante, c'est le vrai poète du foyer conjugal. Je me rappelle la
douce et salutaire impression que m'a causée la lecture de son roman
JI. et Mme Fernel, et celle de son frère jumeau Le mari d Antoinette.
Voilà de la belle et bonne idylle comme il en faut dans notre siècle pra-
tique ; voila la lecture que je recommanderai toujours aux jeunes et aux
vieux'mariés - aux vieux surtout, qui éprouvent des défaillances, - et
non ces idylles de convention, comme Paul et Virginie, qu 'on s obstine à
donner en prix aux pensionnaires du Sacré-Cœur, à mon avis l ouvrage
le plus dangereux pour elles.
Qu'on donne il l'eau le goût du vin et j'en boirai, disait un ivrogne.
C'est ce qu'a su faire M. Ulbach dans son roman, et il a paré Mme Fernel
de toutes les vertus les plus attrayantes. Aussi Louis Renault l'adore-t il
à genoux comme une sainte; mais cet amour platonique ne su! fit pas il
ses vingt-cinq ans et, sans s'en rendre compte, sa passion, son besoin
d'aimer change d'objet et il en arrive il aimer réellement, d'un amour
plus terrestre, mais tout aussi sincère. Mme de Soligny, et son amour
vrai parvient il dompter la coquetterie de la Parisienne, qui n'est coquette
qu'à la surface - une question de robe -- et qui vaut mieux au fond que
son étiquette, comme elle le prouve en épousant le pauvre journaliste de
province..
Voila toute l'intrigue du roman, mais rien n est plus gracieux et plus
attachant que cette élude psychologique de sentiments vrais et bons.
Pour corpser l'action, on y a ajouté la vieille rengaine de l'antagonisme
de Paris et de la Province. L'antagonisme était cependant tout trouvé
entre la femme aimant son mari et ses enfants, attachée à tous ses de-
voirs, et la coquette, sans enfants, n'ayant jamais eu que de l estime pour
défunt son époux. Il n'était nullement besoin d'en faire une provinciale et
une parisienne. C'est cependant cet antagonisme, fort peu nécessaire, qui
a trompé M. Ulbach et qui lui a fait croire qu'il y avait une pièce dans
son roman ; il est difficile de résister au mirage de l',,intithèse ; c'est son
excuse.
D'abord la thèse de Paris et de la Province est vieille comme les
rues , et surtout elle n'est plus vraie, la Province, n'existe plus,
pas plus que l'Étranger, il n'y a pas plus d'Alpes, de Rhin, de Man-
che, de Vistule, de Newa même, qu'il n'y a de Pyrénées. Et puis,
qu'appelez-vous Parisien, qu'appelez-vous Provincial? Suffit-il de la
cérémonie de l'octroi pour conférer le baptême parisien ou bien faut-il
être né dans un rayon de cinq kilomètres de la pointe Saint-Eustache.'
A ce dernier compte nul ne serait parisien à Paris : nos hommes d État,
nos grands écrivains sont de partout, excepté de Paris ; nos musiciens
sont allemands, ainsi que les bottiers ; nos femmes élégantes sont sur-
tout d'ailleurs. Nos modes mêmes n'ont plus rien de parisien; nous avons
emprunté nos charmants toquets de femme à l'Espagne, à la Hongrie, à
l'Écosse ; nos corsages et les bretelles de velours aux bergères suisses ;
nos casaques soutachées aux vestes brodées de l'Albanais ; nos burnous
aux Arabes ; nos pince-taille à fourrures aux Russes et aux Polonais,
ê
etc., etc. Notre grand couturier en renom est un Anglais et ses élucubra-
tions sont vulgarisées par une Allemande. Où prenez-vous Paris et les Pa-
risiens dans tout cela ?
Et puis pourquoi faire toujours de la Parisienne un type de frivolité et
de coquetterie ? J'en connais qui rendraient des points à la Charlotte de
Werther pour la confection des confitures. — Aux Italiens, à l'Opéra, au
Bois, ce qu'on rencontre le moins ce sont des Parisiennes, mais bien des
Étrangères de tous pays et des Provinciales, ne vous en déplaise; et en
fait de frivolité et de coquetterie je crois que nous n'avons rien à leur
apprendre. M"10 Fernel est le type de l'honnête femme, la muse du foyer
domestique, mais sa qualité de provinciale n'ajoute rien à ses mérites ; je
ne lui en sais aucun gré. M'ne Bovary est aussi une provinciale.
Parlons un peu delà pièce maintenant.
Ce que je lui reproche surtout c'est de m avoir gâté mon roman. Au
lieu de cette étude psychologique, si vraie, si attachante, si salaire, je
le répète, il ne s'agit plus dans la pièce que de savoir si le jeune homme
pauvre épousera les 30,000 livres de rente de la Parisienne. On se met
cinq après elle pour lui faire épouser un Provincial, pour la punir d'être
Parisienne. — Drôle de manière de faire l'éloge de la province ! On y
réussit cependant on ne sait trop pourquoi ni comment. Si on ne connais-
sait le roman, je défie n'importe quel OEdipe d 'y rien comprendre. Dans
le roman on voit par quel enchaînement naturel d'idées et de sentiments
Jules Renault arrive à aimer sérieusement Mmt de Soligny ; dans la
pièce, au contraire, la métamorphose s'opère pendant l 'entr acte et après
avoir fait une déclaration des plus brûlantes à Mme Fernel, il vient tran-
quillement demander la main de la Parisienne toui simplement parce qJ.I'il
a vu qu'il perdait son temps auprès de la mère de famille. Il ne fait à
M"'" de Soligny ni déclaration ni cour. — Tout cela se passe dans les
entr'actes, pendant lesquels on est probablement censé lire le roman.
11 est vrai qu'ils sont cinq à lui répéter sans cesse qu'elle est trop heu-
reuse d'épouser un pareil mari, qui n'a ni fortune ni position, mais qui a
tant de courage . — A ce propos, qu'a-t-on voulu dire en parlant toujours
du courage de M. Renault? Est-ce par hasard parce qu'il est Rédacteur
en Chef du JJur,wl de la Préfecture, ou simplement parce qu'il veut bien
courir le risque d'épouser une Parisienne?
Courageux jeune homme !
0 parisiennes 1 n'allez pas en province ; on vous y forcerait à épouser
un journaliste pauvre, mais courageux.
En somme, ce n'est pas bon ; ce n'est surtout pas amusant. Ce n'est
pas la faute de M. Ulbach, qui a son roman pour se consoler, mais celle
du sujet qui ne valait rien pour la scène.
Voilà trois triomphes de l amour conjugal en un mois . la Maison de
Ptnvrvan, l'Infortunée Caroline et Mme Fernel ! Assez !
CHRISTOPHE.
OBSERVATIONS
La dernière faveur qu'accordent les femmes est justement celle à
laquelle le beau sexe ne tient que par le prix qu'y attachent les hom-
mes, et parce qu'elle est la dernière.
«tsi»
La femme voudrait trouver dans celui qu'elle aime un homme ca-
pable de tous les héroismes publics, et de toutes les lâchetés en tête-
à-tête.
11 faut avoir fait bien des campagnes pour être invincible en amour;
la vertu même n'a pas tant de force.
Nous ne prenons guère la généreuse détermination de dire à cha-
cun ses vérités que quand elles sont blessantes.
ALFRED B.
103
lVI. ET 1'11110 FERNEL AU VAUDEVILLE
Je suis l'ennemi systématique des comédies tirées des romans. Je dis
comédies et non drames - la Closerie des Genêts, co drame par exce -
lence suffirait, seule à me donner un éclatant démenti, - mais lorsqu il
s'agit' d'un roman tout psyculogique, tout analytique de ce qu'on appelle
le ¡'oman intime, comme celui de M. Louis Ulbach, je crois qu'il n a qu a
perdre à être transporté sur la scène. La scène demande des caractères
entiers, dessinés tout d'une pièce, ne se démentant pas, et c est de leur
intégrité même que doivent découler naturellement les péripéties de ac-
tion.-C'est à ce point de vue que j'ai entendu blâmer le dénouement
de Montjuye. - Le roman, au contraire, se plaît aux longues analyses et
permet de montrer les transformations do caractères opérées par les évé-
nements, et surtout par les sentiments, et c'est de ces transformations et
de la vérité dans les transitions qu'il tire son véritable intérêt.
M, Louis Ulbach est un véritable romancier du cœur ; nul ne sait mieux
que lui intéresser aux douces joies du bonheur domestique et rendre la
vertu attrayante, c'est le vrai poète du foyer conjugal. Je me rappelle la
douce et salutaire impression que m'a causée la lecture de son roman
JI. et Mme Fernel, et celle de son frère jumeau Le mari d Antoinette.
Voilà de la belle et bonne idylle comme il en faut dans notre siècle pra-
tique ; voila la lecture que je recommanderai toujours aux jeunes et aux
vieux'mariés - aux vieux surtout, qui éprouvent des défaillances, - et
non ces idylles de convention, comme Paul et Virginie, qu 'on s obstine à
donner en prix aux pensionnaires du Sacré-Cœur, à mon avis l ouvrage
le plus dangereux pour elles.
Qu'on donne il l'eau le goût du vin et j'en boirai, disait un ivrogne.
C'est ce qu'a su faire M. Ulbach dans son roman, et il a paré Mme Fernel
de toutes les vertus les plus attrayantes. Aussi Louis Renault l'adore-t il
à genoux comme une sainte; mais cet amour platonique ne su! fit pas il
ses vingt-cinq ans et, sans s'en rendre compte, sa passion, son besoin
d'aimer change d'objet et il en arrive il aimer réellement, d'un amour
plus terrestre, mais tout aussi sincère. Mme de Soligny, et son amour
vrai parvient il dompter la coquetterie de la Parisienne, qui n'est coquette
qu'à la surface - une question de robe -- et qui vaut mieux au fond que
son étiquette, comme elle le prouve en épousant le pauvre journaliste de
province..
Voila toute l'intrigue du roman, mais rien n est plus gracieux et plus
attachant que cette élude psychologique de sentiments vrais et bons.
Pour corpser l'action, on y a ajouté la vieille rengaine de l'antagonisme
de Paris et de la Province. L'antagonisme était cependant tout trouvé
entre la femme aimant son mari et ses enfants, attachée à tous ses de-
voirs, et la coquette, sans enfants, n'ayant jamais eu que de l estime pour
défunt son époux. Il n'était nullement besoin d'en faire une provinciale et
une parisienne. C'est cependant cet antagonisme, fort peu nécessaire, qui
a trompé M. Ulbach et qui lui a fait croire qu'il y avait une pièce dans
son roman ; il est difficile de résister au mirage de l',,intithèse ; c'est son
excuse.
D'abord la thèse de Paris et de la Province est vieille comme les
rues , et surtout elle n'est plus vraie, la Province, n'existe plus,
pas plus que l'Étranger, il n'y a pas plus d'Alpes, de Rhin, de Man-
che, de Vistule, de Newa même, qu'il n'y a de Pyrénées. Et puis,
qu'appelez-vous Parisien, qu'appelez-vous Provincial? Suffit-il de la
cérémonie de l'octroi pour conférer le baptême parisien ou bien faut-il
être né dans un rayon de cinq kilomètres de la pointe Saint-Eustache.'
A ce dernier compte nul ne serait parisien à Paris : nos hommes d État,
nos grands écrivains sont de partout, excepté de Paris ; nos musiciens
sont allemands, ainsi que les bottiers ; nos femmes élégantes sont sur-
tout d'ailleurs. Nos modes mêmes n'ont plus rien de parisien; nous avons
emprunté nos charmants toquets de femme à l'Espagne, à la Hongrie, à
l'Écosse ; nos corsages et les bretelles de velours aux bergères suisses ;
nos casaques soutachées aux vestes brodées de l'Albanais ; nos burnous
aux Arabes ; nos pince-taille à fourrures aux Russes et aux Polonais,
ê
etc., etc. Notre grand couturier en renom est un Anglais et ses élucubra-
tions sont vulgarisées par une Allemande. Où prenez-vous Paris et les Pa-
risiens dans tout cela ?
Et puis pourquoi faire toujours de la Parisienne un type de frivolité et
de coquetterie ? J'en connais qui rendraient des points à la Charlotte de
Werther pour la confection des confitures. — Aux Italiens, à l'Opéra, au
Bois, ce qu'on rencontre le moins ce sont des Parisiennes, mais bien des
Étrangères de tous pays et des Provinciales, ne vous en déplaise; et en
fait de frivolité et de coquetterie je crois que nous n'avons rien à leur
apprendre. M"10 Fernel est le type de l'honnête femme, la muse du foyer
domestique, mais sa qualité de provinciale n'ajoute rien à ses mérites ; je
ne lui en sais aucun gré. M'ne Bovary est aussi une provinciale.
Parlons un peu delà pièce maintenant.
Ce que je lui reproche surtout c'est de m avoir gâté mon roman. Au
lieu de cette étude psychologique, si vraie, si attachante, si salaire, je
le répète, il ne s'agit plus dans la pièce que de savoir si le jeune homme
pauvre épousera les 30,000 livres de rente de la Parisienne. On se met
cinq après elle pour lui faire épouser un Provincial, pour la punir d'être
Parisienne. — Drôle de manière de faire l'éloge de la province ! On y
réussit cependant on ne sait trop pourquoi ni comment. Si on ne connais-
sait le roman, je défie n'importe quel OEdipe d 'y rien comprendre. Dans
le roman on voit par quel enchaînement naturel d'idées et de sentiments
Jules Renault arrive à aimer sérieusement Mmt de Soligny ; dans la
pièce, au contraire, la métamorphose s'opère pendant l 'entr acte et après
avoir fait une déclaration des plus brûlantes à Mme Fernel, il vient tran-
quillement demander la main de la Parisienne toui simplement parce qJ.I'il
a vu qu'il perdait son temps auprès de la mère de famille. Il ne fait à
M"'" de Soligny ni déclaration ni cour. — Tout cela se passe dans les
entr'actes, pendant lesquels on est probablement censé lire le roman.
11 est vrai qu'ils sont cinq à lui répéter sans cesse qu'elle est trop heu-
reuse d'épouser un pareil mari, qui n'a ni fortune ni position, mais qui a
tant de courage . — A ce propos, qu'a-t-on voulu dire en parlant toujours
du courage de M. Renault? Est-ce par hasard parce qu'il est Rédacteur
en Chef du JJur,wl de la Préfecture, ou simplement parce qu'il veut bien
courir le risque d'épouser une Parisienne?
Courageux jeune homme !
0 parisiennes 1 n'allez pas en province ; on vous y forcerait à épouser
un journaliste pauvre, mais courageux.
En somme, ce n'est pas bon ; ce n'est surtout pas amusant. Ce n'est
pas la faute de M. Ulbach, qui a son roman pour se consoler, mais celle
du sujet qui ne valait rien pour la scène.
Voilà trois triomphes de l amour conjugal en un mois . la Maison de
Ptnvrvan, l'Infortunée Caroline et Mme Fernel ! Assez !
CHRISTOPHE.
OBSERVATIONS
La dernière faveur qu'accordent les femmes est justement celle à
laquelle le beau sexe ne tient que par le prix qu'y attachent les hom-
mes, et parce qu'elle est la dernière.
«tsi»
La femme voudrait trouver dans celui qu'elle aime un homme ca-
pable de tous les héroismes publics, et de toutes les lâchetés en tête-
à-tête.
11 faut avoir fait bien des campagnes pour être invincible en amour;
la vertu même n'a pas tant de force.
Nous ne prenons guère la généreuse détermination de dire à cha-
cun ses vérités que quand elles sont blessantes.
ALFRED B.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97.95%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97.95%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse Bibliographie de la presse /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPNOUV"
- Auteurs similaires Marcelin Émile Marcelin Émile /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Marcelin Émile" or dc.contributor adj "Marcelin Émile")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 124/373
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k1256583w/f124.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k1256583w/f124.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k1256583w/f124.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k1256583w/f124.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k1256583w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k1256583w
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k1256583w/f124.image × Aide