LA VIE PARISIENNE 89
font fort bien, ma foi..., sous le loup. Puis, vient le commun des
martyrs, titis, débardeurs, arlequins, pierrots enfarinés, diables de
toutes couleurs, et des deux sexes. Pour d'autres, un faux nez, et un
accoutrement façonné à la dernière étude, et tout est dit. Malheur
aux officiers de l'École ou aux adjudants, qui ont su trop bien faire
leur service; c'est aujourd'hui, les saturnales de Saint-Cyr ; quelque
élève a toujours l'idée de se faire son Sosie, et d'en subir les consé-
quences, à la barbe du véritable.
Quand l'a tête du cortège passe devant le général et l'état major, le
Père Système salue avec majesté, de puissance à puissance, d'égal à
égal : le général rend le salut avec la gravité naturelle entre hauts
personnages, aux rires des spectateurs.
Voilà le cortége sous le quinconce; il s'arrête sous l'arbre de 1.1
Galette, où celle-ci est de nouveau suspendue, avec tous les honneurs
qui lui sont dus ; la musique joue un air de l'Ecole, que tous accompa-
gnent en chœur. Puis, le Père Système a la parole ; il adresse il ses
administrés un speech des mieux sentis, où il leur déclare, qu'il est
content d'eux, et que pour leur en donner la preuve, il leur accorde
une sortie générale, une sortie Galette pour le dimanche prochain. Le
généialqui est descendu avec l'état-major et est entré sous le quin-
conce, sourit et comprend l'apologue ; et les cris de : Vive le Père
Système remplissent les airs. Les recrues font écho dans l'ombre ; car
cela les regarde aussi, une tortie Galette !
Alors, le bal commence; l'orchestre est à son poste. D'abord ce
sont des danses sérieuses, polkas, valses, quadrilles, où même quel-
ques dames d'officiers prennent part en riant... Mais, vite, elles :e
mettent hors de cause; et la place est libre aux élucubrations de la
chorégraphie la plus excentrique et la plus fantaisiste. Comme il n'y
a pas de municipal, ni sergent de ville, le cancan et autres danses de
caractère ont beau jeu.... Par bonheur, les danseuses sont de bonnes
personnes, qui ne s'étonnent de rien.
Les spectateurs, recrues, adjudants, étrangers, se pressent, pour le
coup d'œil qui en vaut certes la peine, autour du quinconce, où les
privilégiés se promènent; ceux-là sont 'des officiers, ou des pékins
chics à qui le népotisme a donné le droit de franchir le seuil sacré!
Il y a force intrigues aussi; mais la plupart du temps, les plus in-
trigués ne sont pas des dames; c'est bien plutôt les officiers ou les ad-
judants chiens, qui reçoivent ce jour-là leur paquet! tout est permis
sous le masque !
Le bal dure jusqu'à minuit. Pendant ce temps, le cantinier fais ses
frais. De petits groupes de soupeurs s'installent sur les bancs; et... le
Champagne coule à flots. Quant arrive la fin, bon nombre de bou-
teilles ont succombé; mais aussi que de dominos sont déjà montés
cacher leur défaite dans leurs lits!... Quant aux musiciens, à la troi-
sième contredanse, ils sont gris comme.... des tambours ; c'est aux
frais des élèves.
A minuit, trois coups de baguette se font entendre. Encore cinq
minutes, et puis... plus rien. Alors les forces se raniment, celles du
moins qui ne sonl pas tout à fait hors de service; un dernier effort
de jambes, un denier urre de Champagne pour se remettre d'aplomb;
c'est le quadrille final. Les musiciens se rattrapent à leurs instru-
ments, et soufflent, et soufflent.... tout ce qui leur passe par la
tête; le tambour s'en mêle; les danses ont atteint un degré d'éche-
velé inénarrable... quand soudain, la trompette du jugement dernier
se fait entendre, en sonnant la retraite !
« Adieu panier ; Vendanges sont ftiiie3 ! » En voilà pour un an; une
dernière promenade aux flambeaux, pour ceux qui en sont capables;
et l'on remonte au dortoir en grommelant. Défense aux adjudants de
troubler jusqu'au lendemain les joies et les douleurs de la soirée;
mais demain, gare au réveil; c'est leur revanche.
Les lanternas sont tombées une à une; les étrangers sont partis;
les quelques élèves qui avaient profité de la porte ouverte et du pa-
letot d'un ami du dehors, sont revenus aussi subrepticement qu'ils
étaient sortis!... Et tout, dans Saint-Cyr, est rentré dans l'ombre et
le silence ! F. D'A...
LA VENTE D'EUGÈNE DELACROIX
Non omnis moriar, écrivait Horace à son éditeur en lui envoyant le
bon à tirer de ses Odes. « Je ne veux pas mourir tout entier, » mur-
murait aussi Eugène Delacroix à son lit de mort, en confiant à ses
amis le soin de classer ses tableaux et ses dessins et d'en surveiller
la vente.
C'est qu'aucun maître n'a jeté avec autant de profusion qu'Eugène
Delacroix dans son œuvre, ses souvenirs et ses rêves, ses lectures et
sa passion, ses veilles et ses nerfs. C'est autant un œuvre de poëte
qu'un œuvre de peintre. Il n'est pas seulement pour les yeux un
éblouissement de couleur et de lumière, il a cet arôme capiteux et
fier des plantes exotiques, et comme elles il jette l'âme dans d'in-
descriptibles rêveries.
Ja ne prétends point, qu'Eugène Delacroix ne heurte les esprits
timorés et les tempéraments indécis, j'admets que l'on ait été plus
d'une fois effrayé par l'ardeur de son geste, la fièvre de son regard et
sa chaleur à exprimer ces secrets mouvements plus fugitifs que l'éclair
d'une larme ou la trace d'un baiser... Delacroix n'a été un artiste tout
à fait complet, que dans les grands travaux décoratifs, et dans cin-
quante à peine de ses tableaux de chevalet. Dans le reste, il a presque
toujours trop compté sur la bienveillance ou la supériorité du spec-
tateur, pour compléter une improvisation qui n'indiquait de la scène
ou des individus, que leurs traits principaux. Mais je ne puis me dé-
tacher de ce maître qui n'a jamais subi une inspiration de com-
mande, qui n'a jamais exprimé un sentiment vulgaire, qui a toujours
attendu avec une fière indépendance que l'on vînt à lui.
Sa vie n'a été qu'un long combat. Une coterie implacable s'attacha
sans relâche à ses défauts, et les releva avec tant d'amertume et d'in-
sistance, que le gros du public devint son ennemi personnel. Parce
qu'il ne cherchait point la pureté du contour, on affecta de mécon-
naître que la science du dessinateur se révèle bien moins dans la
silhouette d'une figure que dans son attitude, bien plus dans l'inten-
tion d'un mouvement, que dans la correction d'un détail. Par cette
raison qu'il avait lu Shakespeare et Goethe et qu'il avait plus vo-
lontierstraduit la pâleur d'Hamlet ou le ricanement de Mephisto, que
les casques en carton argenté et les rotules de Romulus on l'appela,
comme jadis Voltaire l'avait fait de Shakespeare « un sauvage ivr e»
et l'on sacra « apôtre de la laideur A le peintre du Massacre de Scio
et de la Barque de Don Juan.
Cette vente posthume modifiera-t-elle les impressions de la foule?
Pour moi qui vient de voir les admirables esquissas du plafond d'A-
pollon et de tous ses travaux décoratifs, les innombrables scènes de
l'Orient et les six mille dessins et études que contiennent ses cartons,
j'ose répondre affirmativement.
On y verra un Delacroix préoccupé sans cesse de la recherche de
la grâce et de la beauté sereine, lisant les poètes et les philosophes
antiques, le crayon à la main et puisant sans relâche aux sources
les plus pures. On aura enfin le secret de son inépuisable fécondité et
de son habileté de main incomparable.
Un catalogue de cette vente a été rédigé far un de ses légataires,
M. Philippe Burly, avec le soin le plus scrupuleux.
On y peut suivre l'histoire même des différentes phases de la vie
de l'artiste, de ses tableaux et de ses études, de ses voyages au Maroc,
en Angleterre, de ses stations devant les chefs-d'œuvre du Louvre, etc.
Cette vente sera un événement dont la Vie parisienne rendra un
compte détaillé. Avant qu'elle se fit nous avons voulu la signaler, car
l'art tend de plus en plus à entrer dans les préoccupations de la vie
moderne, et il n'est point d'ami si fidèle, si consolant et si bon con-
seiller qu'un beau tableau et un bon dessin.
JEAN PIERRE.
font fort bien, ma foi..., sous le loup. Puis, vient le commun des
martyrs, titis, débardeurs, arlequins, pierrots enfarinés, diables de
toutes couleurs, et des deux sexes. Pour d'autres, un faux nez, et un
accoutrement façonné à la dernière étude, et tout est dit. Malheur
aux officiers de l'École ou aux adjudants, qui ont su trop bien faire
leur service; c'est aujourd'hui, les saturnales de Saint-Cyr ; quelque
élève a toujours l'idée de se faire son Sosie, et d'en subir les consé-
quences, à la barbe du véritable.
Quand l'a tête du cortège passe devant le général et l'état major, le
Père Système salue avec majesté, de puissance à puissance, d'égal à
égal : le général rend le salut avec la gravité naturelle entre hauts
personnages, aux rires des spectateurs.
Voilà le cortége sous le quinconce; il s'arrête sous l'arbre de 1.1
Galette, où celle-ci est de nouveau suspendue, avec tous les honneurs
qui lui sont dus ; la musique joue un air de l'Ecole, que tous accompa-
gnent en chœur. Puis, le Père Système a la parole ; il adresse il ses
administrés un speech des mieux sentis, où il leur déclare, qu'il est
content d'eux, et que pour leur en donner la preuve, il leur accorde
une sortie générale, une sortie Galette pour le dimanche prochain. Le
généialqui est descendu avec l'état-major et est entré sous le quin-
conce, sourit et comprend l'apologue ; et les cris de : Vive le Père
Système remplissent les airs. Les recrues font écho dans l'ombre ; car
cela les regarde aussi, une tortie Galette !
Alors, le bal commence; l'orchestre est à son poste. D'abord ce
sont des danses sérieuses, polkas, valses, quadrilles, où même quel-
ques dames d'officiers prennent part en riant... Mais, vite, elles :e
mettent hors de cause; et la place est libre aux élucubrations de la
chorégraphie la plus excentrique et la plus fantaisiste. Comme il n'y
a pas de municipal, ni sergent de ville, le cancan et autres danses de
caractère ont beau jeu.... Par bonheur, les danseuses sont de bonnes
personnes, qui ne s'étonnent de rien.
Les spectateurs, recrues, adjudants, étrangers, se pressent, pour le
coup d'œil qui en vaut certes la peine, autour du quinconce, où les
privilégiés se promènent; ceux-là sont 'des officiers, ou des pékins
chics à qui le népotisme a donné le droit de franchir le seuil sacré!
Il y a force intrigues aussi; mais la plupart du temps, les plus in-
trigués ne sont pas des dames; c'est bien plutôt les officiers ou les ad-
judants chiens, qui reçoivent ce jour-là leur paquet! tout est permis
sous le masque !
Le bal dure jusqu'à minuit. Pendant ce temps, le cantinier fais ses
frais. De petits groupes de soupeurs s'installent sur les bancs; et... le
Champagne coule à flots. Quant arrive la fin, bon nombre de bou-
teilles ont succombé; mais aussi que de dominos sont déjà montés
cacher leur défaite dans leurs lits!... Quant aux musiciens, à la troi-
sième contredanse, ils sont gris comme.... des tambours ; c'est aux
frais des élèves.
A minuit, trois coups de baguette se font entendre. Encore cinq
minutes, et puis... plus rien. Alors les forces se raniment, celles du
moins qui ne sonl pas tout à fait hors de service; un dernier effort
de jambes, un denier urre de Champagne pour se remettre d'aplomb;
c'est le quadrille final. Les musiciens se rattrapent à leurs instru-
ments, et soufflent, et soufflent.... tout ce qui leur passe par la
tête; le tambour s'en mêle; les danses ont atteint un degré d'éche-
velé inénarrable... quand soudain, la trompette du jugement dernier
se fait entendre, en sonnant la retraite !
« Adieu panier ; Vendanges sont ftiiie3 ! » En voilà pour un an; une
dernière promenade aux flambeaux, pour ceux qui en sont capables;
et l'on remonte au dortoir en grommelant. Défense aux adjudants de
troubler jusqu'au lendemain les joies et les douleurs de la soirée;
mais demain, gare au réveil; c'est leur revanche.
Les lanternas sont tombées une à une; les étrangers sont partis;
les quelques élèves qui avaient profité de la porte ouverte et du pa-
letot d'un ami du dehors, sont revenus aussi subrepticement qu'ils
étaient sortis!... Et tout, dans Saint-Cyr, est rentré dans l'ombre et
le silence ! F. D'A...
LA VENTE D'EUGÈNE DELACROIX
Non omnis moriar, écrivait Horace à son éditeur en lui envoyant le
bon à tirer de ses Odes. « Je ne veux pas mourir tout entier, » mur-
murait aussi Eugène Delacroix à son lit de mort, en confiant à ses
amis le soin de classer ses tableaux et ses dessins et d'en surveiller
la vente.
C'est qu'aucun maître n'a jeté avec autant de profusion qu'Eugène
Delacroix dans son œuvre, ses souvenirs et ses rêves, ses lectures et
sa passion, ses veilles et ses nerfs. C'est autant un œuvre de poëte
qu'un œuvre de peintre. Il n'est pas seulement pour les yeux un
éblouissement de couleur et de lumière, il a cet arôme capiteux et
fier des plantes exotiques, et comme elles il jette l'âme dans d'in-
descriptibles rêveries.
Ja ne prétends point, qu'Eugène Delacroix ne heurte les esprits
timorés et les tempéraments indécis, j'admets que l'on ait été plus
d'une fois effrayé par l'ardeur de son geste, la fièvre de son regard et
sa chaleur à exprimer ces secrets mouvements plus fugitifs que l'éclair
d'une larme ou la trace d'un baiser... Delacroix n'a été un artiste tout
à fait complet, que dans les grands travaux décoratifs, et dans cin-
quante à peine de ses tableaux de chevalet. Dans le reste, il a presque
toujours trop compté sur la bienveillance ou la supériorité du spec-
tateur, pour compléter une improvisation qui n'indiquait de la scène
ou des individus, que leurs traits principaux. Mais je ne puis me dé-
tacher de ce maître qui n'a jamais subi une inspiration de com-
mande, qui n'a jamais exprimé un sentiment vulgaire, qui a toujours
attendu avec une fière indépendance que l'on vînt à lui.
Sa vie n'a été qu'un long combat. Une coterie implacable s'attacha
sans relâche à ses défauts, et les releva avec tant d'amertume et d'in-
sistance, que le gros du public devint son ennemi personnel. Parce
qu'il ne cherchait point la pureté du contour, on affecta de mécon-
naître que la science du dessinateur se révèle bien moins dans la
silhouette d'une figure que dans son attitude, bien plus dans l'inten-
tion d'un mouvement, que dans la correction d'un détail. Par cette
raison qu'il avait lu Shakespeare et Goethe et qu'il avait plus vo-
lontierstraduit la pâleur d'Hamlet ou le ricanement de Mephisto, que
les casques en carton argenté et les rotules de Romulus on l'appela,
comme jadis Voltaire l'avait fait de Shakespeare « un sauvage ivr e»
et l'on sacra « apôtre de la laideur A le peintre du Massacre de Scio
et de la Barque de Don Juan.
Cette vente posthume modifiera-t-elle les impressions de la foule?
Pour moi qui vient de voir les admirables esquissas du plafond d'A-
pollon et de tous ses travaux décoratifs, les innombrables scènes de
l'Orient et les six mille dessins et études que contiennent ses cartons,
j'ose répondre affirmativement.
On y verra un Delacroix préoccupé sans cesse de la recherche de
la grâce et de la beauté sereine, lisant les poètes et les philosophes
antiques, le crayon à la main et puisant sans relâche aux sources
les plus pures. On aura enfin le secret de son inépuisable fécondité et
de son habileté de main incomparable.
Un catalogue de cette vente a été rédigé far un de ses légataires,
M. Philippe Burly, avec le soin le plus scrupuleux.
On y peut suivre l'histoire même des différentes phases de la vie
de l'artiste, de ses tableaux et de ses études, de ses voyages au Maroc,
en Angleterre, de ses stations devant les chefs-d'œuvre du Louvre, etc.
Cette vente sera un événement dont la Vie parisienne rendra un
compte détaillé. Avant qu'elle se fit nous avons voulu la signaler, car
l'art tend de plus en plus à entrer dans les préoccupations de la vie
moderne, et il n'est point d'ami si fidèle, si consolant et si bon con-
seiller qu'un beau tableau et un bon dessin.
JEAN PIERRE.
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