REVUE DE LA PAPETERIE
fermer les cellules dont l'action n'est pas indis-
pensable.
Si les cellules sont d'une section étroite (fig. ~),
on peut disposer les petits canaux de communica-
tion en forme d'injecteurs, de sorte que l'eau
entraîne l'air, et l'effet d'aspiration se produit auto-
matiquement. Le canal b, qui joint les petits canaux
c, ne sert alors que pour recueillir et faire échapper
l'eau.
Enfin, on peut aussi disposer les cellules en deux
ou plusieurs rangées.
SUR L'ORIGINE DE LA FABRICATION
DE LA
PATE DE BOIS MÉCANIQUE
Quelle a été l'origine de la fabrication de la pâte
de bois mécanique qui a pris une si grande impor-
tance en papeterie? Voici ce que nous disent à ce
sujet deux spécialistes, MM. P. Korschilgen et E.
Selleger.
Les premiers essais industriels furent faits en 1852
par Voelter, lequel peut être considéré comme le
véritable initiateur.
Mais le premier inventeur de la pâte mécanique
fut un tisserand, Gottlob Keller, né en Saxe, 1816.
Très observateur par tempérament, il remarqua
que les guêpes entourent leur nid d'une sorte de
fibre de bois qu'elles agglutinent ensuite avec une
sécrétion.
Voilà la pâte trouvée par Keller. Restait à imagi-
ner le moyen pratique de la préparer. L'inventeur
songeait que, pendant son enfance, il s'amusa à
user des noyaux de cerises sur une meule pour les
percer et les enfiler en forme de collier.Il construisit
donc une meule contre laquelle il usa adroitement
des morceaux de bois il obtint de la fibre de bois.
Alors, il fit la connaissance de Voelter et prit
des arrangements avec lui; des défibreurs industriels
furent installés par eux en Allemagne et en Suisse,
puis, en 1858, chez M. Bergès, à Lorp, et ensuite
aux papeteries du Souche. Warall, Elwell et Peu-
lot. constructeurs à Paris, établirent le dênbreur
destiné à la papeterie du Souche.
A l'Exposition de 1867, V~elter, avec le con-
cours de M. Voith, exposa une installation complète
de défibrage, depuis le débitage en rondins jusqu'à
l'essorage des pâtes. Elle fit sensation.
Plus tard, Aristide Bergès et Frédet montrèrent
l'application de la force motrice des chutes d'eau,
de la houille blanche au défibrage mécanique
du bois.
Maintenant il y a en France trente usines de défi-
brage produisant environ 60.000 tonnes de pâte par
an l'importation comporte 160.000 tonnes. Au
total, c'est 220.000 tonnes de pâte qui se transfor-
ment en papier annuellement dans nos usines.
Un curieux détad pour finir
Un peu avant 1867, MM. Frédet et Matussière
étaient en pourparlers avec Voelter pour l'achat de
son brevet français. Ils allaient signer le traité
lorsqu'on s'aperçut qu'une annuité de brevet
n'avait pas été payée; le brevet tombait dès lors
dans le domaine public.
(/OM~):a/ du CotM~frce des bois).
CHARGES
PERTeS AU PASSAGE SUR LA TOILE MÉTALLIQUE.
INFLUENCE DE CES PERTES SUR LA QUALITÉ DU
PAPIER. TABLEAU DU POURCENTAGE DES PERTES
POUR LES DIFFÉRENTES QUALITÉS DE PAPIERS Er
LES DIFFERENTES CHARGES.
Les peites de matières de charges au passage sur
les toiles métalliques des machines à papier dé-
pendent d'abord, dit .Po~e~ Zeitung, de la qualité
fermer les cellules dont l'action n'est pas indis-
pensable.
Si les cellules sont d'une section étroite (fig. ~),
on peut disposer les petits canaux de communica-
tion en forme d'injecteurs, de sorte que l'eau
entraîne l'air, et l'effet d'aspiration se produit auto-
matiquement. Le canal b, qui joint les petits canaux
c, ne sert alors que pour recueillir et faire échapper
l'eau.
Enfin, on peut aussi disposer les cellules en deux
ou plusieurs rangées.
SUR L'ORIGINE DE LA FABRICATION
DE LA
PATE DE BOIS MÉCANIQUE
Quelle a été l'origine de la fabrication de la pâte
de bois mécanique qui a pris une si grande impor-
tance en papeterie? Voici ce que nous disent à ce
sujet deux spécialistes, MM. P. Korschilgen et E.
Selleger.
Les premiers essais industriels furent faits en 1852
par Voelter, lequel peut être considéré comme le
véritable initiateur.
Mais le premier inventeur de la pâte mécanique
fut un tisserand, Gottlob Keller, né en Saxe, 1816.
Très observateur par tempérament, il remarqua
que les guêpes entourent leur nid d'une sorte de
fibre de bois qu'elles agglutinent ensuite avec une
sécrétion.
Voilà la pâte trouvée par Keller. Restait à imagi-
ner le moyen pratique de la préparer. L'inventeur
songeait que, pendant son enfance, il s'amusa à
user des noyaux de cerises sur une meule pour les
percer et les enfiler en forme de collier.Il construisit
donc une meule contre laquelle il usa adroitement
des morceaux de bois il obtint de la fibre de bois.
Alors, il fit la connaissance de Voelter et prit
des arrangements avec lui; des défibreurs industriels
furent installés par eux en Allemagne et en Suisse,
puis, en 1858, chez M. Bergès, à Lorp, et ensuite
aux papeteries du Souche. Warall, Elwell et Peu-
lot. constructeurs à Paris, établirent le dênbreur
destiné à la papeterie du Souche.
A l'Exposition de 1867, V~elter, avec le con-
cours de M. Voith, exposa une installation complète
de défibrage, depuis le débitage en rondins jusqu'à
l'essorage des pâtes. Elle fit sensation.
Plus tard, Aristide Bergès et Frédet montrèrent
l'application de la force motrice des chutes d'eau,
de la houille blanche au défibrage mécanique
du bois.
Maintenant il y a en France trente usines de défi-
brage produisant environ 60.000 tonnes de pâte par
an l'importation comporte 160.000 tonnes. Au
total, c'est 220.000 tonnes de pâte qui se transfor-
ment en papier annuellement dans nos usines.
Un curieux détad pour finir
Un peu avant 1867, MM. Frédet et Matussière
étaient en pourparlers avec Voelter pour l'achat de
son brevet français. Ils allaient signer le traité
lorsqu'on s'aperçut qu'une annuité de brevet
n'avait pas été payée; le brevet tombait dès lors
dans le domaine public.
(/OM~):a/ du CotM~frce des bois).
CHARGES
PERTeS AU PASSAGE SUR LA TOILE MÉTALLIQUE.
INFLUENCE DE CES PERTES SUR LA QUALITÉ DU
PAPIER. TABLEAU DU POURCENTAGE DES PERTES
POUR LES DIFFÉRENTES QUALITÉS DE PAPIERS Er
LES DIFFERENTES CHARGES.
Les peites de matières de charges au passage sur
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