Titre : L'Orchestre : revue quotidienne des théâtres
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1880-07-01
Contributeur : Nannan, Adolphe. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328294988
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 63193 Nombre total de vues : 63193
Description : 01 juillet 1880 01 juillet 1880
Description : 1880/07/01 (A30)-1880/07/31. 1880/07/01 (A30)-1880/07/31.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k120600h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/04/2008
d'aileurs l'intérêt dn spectacle. Dans cette
saison, les Champs-Elysées sont devenns
vraiment la rendoz-vons de tonte la société
parisienne qai n'a pas encore émigré aux
eaux on que ses occupations écartent de !a
villégiature. Pour celte-là, notre belle pro-
menade avec ses concerts et ses plaisirs
en plein air a un attrait tout particulier.
Bien aéré, ie Cirque participe des avan-
tages da tous ces établissements, et a,
de plus, l'attrait d'an spectacle vraiment
Tarie, vraiment intéressant, qui a amus~
notre jeunesse, qui nous charme encore,
et qui fera la joie de nos enfants.
l'amené la Femme qui dort dont les
ropréeentations ont été interrompues par
te départ en congé de Gaillard.
L'amusante opérette de MM. Chccas et
Legentil (musique de M. Germain Laurens),
interprétée par Victorin Armand, Mathieu
et Mlle Oalty, qui remplace Mtle M&rthe
Lys, a obtenu le même succès que !ors de
sa création.
Victorin Armand interprète, tous les
soirs, «Salut au Drapeau', poëma patrio-
tique de M. Alfred Honoré. Il y est chalea-
reusement applaudi.
Succès pour MUe Amiati avec « la Chan.
son du Fer a, de Paul Henrion, paroles de
M. Goujet.et pour les chansons noav~lles de
Mlles Pazzotti.Dnparc, Gilberte.deMM.Pc-r.
rin, Mathieu, Harbain, Autony, etc.
Deux jeunes acrobates, les frères jumeaux
Kulper, ont débuté, il y a quelques jours,
et ont été très favorablement accueillis.
Leurs exercices, très hardis, sa distinguent
encore par une précision tout à fait re-
marquable. ––– j. G.
COMCERT EUROPÉEM
Lb8 habitués ont tons les courages; les
chaleurs ne les désespèrent point, et c'est
devant un public relativement nombreux
que l'excellente troupe de M. Dubost conti-
nue à faire dénier la liste des amusants vau-
devilles qui sont une des causes lea plus
paissantes de son intarissable succès.
Nouveaux compliments à MM. Garde),
Hyacinthe, Gilbert, Lodoux et Nandy et
à Mmes d'Estrées. Lagrange, Aurélie et
Lepailleur qui savent, maigre tout, porte
haut la bannière de la maison < Gaïté,
succès!~ r Arthur VERNEUIL
PMPOSCEmE~TMTHEAM
Propos do ville, oui, – mais de théâtre,
non! Car, aujourd'hui, je n'ai à vous parler
qae des spectacles de la rue.
La journée du 14 juillet a été une longue,
une merveilleuse féerie. A chaque carrefour
te décor changeait. C'était bien toujours, U
est vrai, les mômes drapeaux tricolores, les
mêmes lanternes également tricolores, mais
l'agencement variait à chaque pas et le coup
d'œil était sa.na cesse renouvelé.
Les réjouissances oSIciellos avaient cédé
le pas à l'initiative privée de là, une diver-
sité de décorations et d'amusements qui ne
laissait pas d'être fort pittoresque.
Chaque quartier avait sa petite fête
particulière, – concerts, cavalcades, bals
même.
Il y avait des balançoires rue de la Chaus-
sée d'Antin, des chevaux de bois sur le
boulevard Haussmann et l'on dansait, en
plein air, sur le dur pavé de la rue des
Martyrs.
_PMX DES PLACES dans tous les Théâtres et Concerts ou ~yend J'ORCHESTRE, par A~ris~on Spssia~ de M. ie PRÉFET.
OPÉRA t.MOp!«M. ~MMH.M.<.mn<. VAUDEVÏLLB GTMNASE PALAIS-ROYAt. ~;NA!SSANCa ÀTHâNÉMOM.!<2. a~U~?~K~~ BSLMV!LLZ'MM. BATÏGNOUJSS
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t~ttBMMM' fM<.dE~dM~SSS. ~3E~.t'M~< i ?MM.iI.d~< '1 PMt.d'.r~Mt~~MM. MtMf~M. M fMM.il.d.b~.M.. 1 ~M.<~< M St~d.).< iM ~?' M~Mt"~ ttMeM~pcurtMAbOBttt.~ttMUteMtM
~RA~OMIQM M~~t. i P.M~.d'~b.ar.. 6 t~< M AmpMiMtJ~MM. «ttBtt~MtWn*. M )6~SM~.M~S.M SSM~S~S* ~&Md'er~T~MM a SSMXS'St M !~eMdM~MMSX S ~SS~a~S. i S~B~p~ tMa~MéMStM~. M~––––––=––-= M~MM~h~ é ~«~ott~eM –––-“––– tttMt~t'MittM~MMtWM~t~
e~X V S~~iE~ N ~S~ t< t ~~SSe tS~~SS ë ~S~S~ 1 a~&M~MSK. M
Jean DE LORR.
ELDORADO
)tte Le soir, embrasement général.
tins De plus, six grands feux d'artiuce, – )(
été sans compter tes autres, o
tux Car, chaque gamin tirait le sien – dans
)!a tes jambes des passants, p
ro-
,irs Tout Paris – et la province – était
er. dehors. Pour un peu, on aurait pris ses
m- repas en commun sur te trottoir, – ainsi
a, que cela se pratiquait en 1793. c'
3nt A. cette époque, cela s'appelait les agapes ai
jsé fraternelles. Les tables s'alignaient devant
re, les maisons, chaque convive apportait son
plat et le pique-nique allait son train au
milieu des chants patriotiques.
=?? Voilà ce que j'aurais voulu qu'on fit le le
jour de la fête. Mais ce sera pour la pro- S(
~p chaîne fois.
les
les On demandait à Catino si ies bateaux-
~ar mouches navigueraient le soir.
– « Oh je ne crois pas ? répliqua-t-il,
< il y aura trop de monde, its ne pourraient
pas se frayer un passage à travers la foule.
he La foule – sur l'eau
de C'a été la fête tricolore. Tout était trico.
lore, – même les chants des promeneurs. a
Los Les trois couleurs ont été arborées jusque ré
o_~ sur les comptoirs des marchands de vin,
a qui versaient du rouge, du blanc – et du a
a- petit bleu.
Tous ce~ drapeaux m'ont fait songer à p,
celui quo nom avons pris.à Yport. p~
'r~ C'était en 1865; une quarantaine de jour- ni
nalistes avaient été invités à l'inauguration
du Casino do Fécamp.
18, lo
Noub étions allés visiter ld Grand Hôtel sa
d'Yport et le patron de la case, pour nous dt
faire jouir du panorama des environs, noua
avait tait monter bur le toit. Là, Jules Cla-
retie avise le drapeau traditionnel; il me
regarde, nous nous comprenons je lui qt
es donjue un coup de main et cinq minutes
après, victoire ) le drapeaa était à nous
ix
~1-
u. Nous voila partis avec notre glorieux so
us trophée. -S'
C'était précisément ce jour-là la fête du
&
Les paysans noua regardent effarés, et
te – « Citoyens, crie l'un de nous, « ras- t"
.6, aurez-vous Nous venons sur les plages
qr
normandes proclamer la République )) »
– < Par ordre de l'Empereur t ajoute m
Charles Joiiet. to
– «Oai,M continue Claretie, «c'est une pe
e, ruse du gouvernement ) )) n
er Comme c'était vraisemblable, n'est-ce vi
8, pas?. so
Q C
[ir Le soir, nous étions conviés à un grand )a
H banquet à Fécamp. pg
es Jules Claretie, embarrassé du drapeau m
,M qu'il tenait entre ses jambes, me St l'hon-
tp naur de me le conQer comme il me gênait
un peu pour manger mon potage, je !e mis
lé respectueusement dans un coin.
r- Après le dîner, nous l'emportâmes dans
te nos promenades; il ne nous quitta pas. à
Le lendemain matin, une scène déchi- a
te rante eut lieu.
tia Qfielques-uns d'entre nous, forcés de
retourner à Paris, demandèrent à se char- ~<
s- ger de notre étendard.
ie Joiiet nt un discours et pleara dana ses Si~
m pl's.
es Les adieux de Fontainebleau, quoi
t
––ANNONCES DU JOURNAL L'ORCHESTRE–––––––––––
)t 0~n<5rBl Ta <
Le drapeau fut dépose par Koniag dana
)e bureau de rédaction d'un grand journa!,
où il est probablement encore.
On ne nous t'a pas pris et nous ne l'avons
pas rendu
Aht mais non!
Revenons au 14 juillet
Une chose bien curieuse quej'ai on'endue,
c'est Marseillaise jouée sur un accordéon
avec accompagnement do grosso caisse.
Quel drôle d'orchestre 1
Dernier épisode de la fête
Un Turc des Batignolles fait brûler sur
les boulevards extérieurs des pastilles da
Sérail.
L'air en est tout parfumé.
Et le brave homme de dire
– « Sentez-vous, messieurs, brise de
p
Za ~'c~e des Drapeaux, composée par
M. Sellenick, et commandée pur M. le
général Farre, Ministre de la Guerre, on
l'honneur da la Distribution dos Drapeaux,
a obtenu un légitime succès, et la fait
réclamer de tous.
On trouve cette œuvre chez M. MiMeraux,
fabricant d'instruments de musiq~e, rue
d'Angoulême, 66.
Le 4~ volume des .Po~ de M. Sully-
Pranhomma vient da paraître dans la
Petite BibliothèquH Littéraire d'At) h. La-
merre. Le prête exquis et déticatarecuei)!),
dars ce quatrièmo tome, ce f~ui l~i ~t
peut-être le plus cher, c'est-à-dire tout
le ftuit de sa pensés philosophique
sa b~ile et précieuse traduction eu v<'rs
du <" Livre ~e Lucrèce et son poë'f'e
Z<: YM~ec. L'émotion discret, la perfec-
tion du style, accompagnent ici la méta-
physique la plus élevép, et maintiennent à
M. Sal!y-Prudhomme la place qu'il s'est ac-
quise parmi les premiers poètes ~e ce tiëcia.
Dans la Bibliothèque Glauque d'A. Le-
merre, M. Hallberg, profesapur à la Faculté
des Lettres de Toalouae, vipnt de pub)ier
son tome II de r~M~oïfe des ZtEtrangères. Les littératures ang)ai?e,
angio-américaine et slave occupent le
vo)umo tout ent:er. C'est pour la première
fois que l'on met ainsi à la disposition des
élèves, des maîtres, des hommes du monde,
un Manuel, où chaque écrivain anglais et
slave, depuis lea origines de la langue jus-
qu'à nos jours, a sa notice précise, mais
complète. Ou appréciera certainement, en
même temps que )a science de M. H~lberg,
tout ça qu'a d'utile et de nécesaire sa
petite Eacyctppôdie.
Za JVt~ee c~M 6* de M. &. Glatron,
vient d'être publiée chez M. A Lemerre,
sous le patronage de M. ChaUemel-Lacou!
C'est une forte étude psychologique, doot
le personnage principal, le mieux ana-
lysé, est le curé Rutebert. Cette œuvre,
par sa vigueur et à la fois par sa rigueur,
mérite certainement nne place à côté de
Afo:~tHc ~octtt-y et de GefMt!Kt'< Zaee/'LE CRED!T PM)S!EN
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parisienne qai n'a pas encore émigré aux
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villégiature. Pour celte-là, notre belle pro-
menade avec ses concerts et ses plaisirs
en plein air a un attrait tout particulier.
Bien aéré, ie Cirque participe des avan-
tages da tous ces établissements, et a,
de plus, l'attrait d'an spectacle vraiment
Tarie, vraiment intéressant, qui a amus~
notre jeunesse, qui nous charme encore,
et qui fera la joie de nos enfants.
ropréeentations ont été interrompues par
te départ en congé de Gaillard.
L'amusante opérette de MM. Chccas et
Legentil (musique de M. Germain Laurens),
interprétée par Victorin Armand, Mathieu
et Mlle Oalty, qui remplace Mtle M&rthe
Lys, a obtenu le même succès que !ors de
sa création.
Victorin Armand interprète, tous les
soirs, «Salut au Drapeau', poëma patrio-
tique de M. Alfred Honoré. Il y est chalea-
reusement applaudi.
Succès pour MUe Amiati avec « la Chan.
son du Fer a, de Paul Henrion, paroles de
M. Goujet.et pour les chansons noav~lles de
Mlles Pazzotti.Dnparc, Gilberte.deMM.Pc-r.
rin, Mathieu, Harbain, Autony, etc.
Deux jeunes acrobates, les frères jumeaux
Kulper, ont débuté, il y a quelques jours,
et ont été très favorablement accueillis.
Leurs exercices, très hardis, sa distinguent
encore par une précision tout à fait re-
marquable. ––– j. G.
COMCERT EUROPÉEM
Lb8 habitués ont tons les courages; les
chaleurs ne les désespèrent point, et c'est
devant un public relativement nombreux
que l'excellente troupe de M. Dubost conti-
nue à faire dénier la liste des amusants vau-
devilles qui sont une des causes lea plus
paissantes de son intarissable succès.
Nouveaux compliments à MM. Garde),
Hyacinthe, Gilbert, Lodoux et Nandy et
à Mmes d'Estrées. Lagrange, Aurélie et
Lepailleur qui savent, maigre tout, porte
haut la bannière de la maison < Gaïté,
succès!~ r Arthur VERNEUIL
PMPOSCEmE~TMTHEAM
Propos do ville, oui, – mais de théâtre,
non! Car, aujourd'hui, je n'ai à vous parler
qae des spectacles de la rue.
La journée du 14 juillet a été une longue,
une merveilleuse féerie. A chaque carrefour
te décor changeait. C'était bien toujours, U
est vrai, les mômes drapeaux tricolores, les
mêmes lanternes également tricolores, mais
l'agencement variait à chaque pas et le coup
d'œil était sa.na cesse renouvelé.
Les réjouissances oSIciellos avaient cédé
le pas à l'initiative privée de là, une diver-
sité de décorations et d'amusements qui ne
laissait pas d'être fort pittoresque.
Chaque quartier avait sa petite fête
particulière, – concerts, cavalcades, bals
même.
Il y avait des balançoires rue de la Chaus-
sée d'Antin, des chevaux de bois sur le
boulevard Haussmann et l'on dansait, en
plein air, sur le dur pavé de la rue des
Martyrs.
_PMX DES PLACES dans tous les Théâtres et Concerts ou ~yend J'ORCHESTRE, par A~ris~on Spssia~ de M. ie PRÉFET.
OPÉRA t.MOp!«M. ~MMH.M.<.mn<. VAUDEVÏLLB GTMNASE PALAIS-ROYAt. ~;NA!SSANCa ÀTHâNÉMOM.!<2. a~U~?~K~~ BSLMV!LLZ'MM. BATÏGNOUJSS
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Jean DE LORR.
ELDORADO
)tte Le soir, embrasement général.
tins De plus, six grands feux d'artiuce, – )(
été sans compter tes autres, o
tux Car, chaque gamin tirait le sien – dans
)!a tes jambes des passants, p
ro-
,irs Tout Paris – et la province – était
er. dehors. Pour un peu, on aurait pris ses
m- repas en commun sur te trottoir, – ainsi
a, que cela se pratiquait en 1793. c'
3nt A. cette époque, cela s'appelait les agapes ai
jsé fraternelles. Les tables s'alignaient devant
re, les maisons, chaque convive apportait son
plat et le pique-nique allait son train au
milieu des chants patriotiques.
=?? Voilà ce que j'aurais voulu qu'on fit le le
jour de la fête. Mais ce sera pour la pro- S(
~p chaîne fois.
les
les On demandait à Catino si ies bateaux-
~ar mouches navigueraient le soir.
– « Oh je ne crois pas ? répliqua-t-il,
< il y aura trop de monde, its ne pourraient
pas se frayer un passage à travers la foule.
he La foule – sur l'eau
de C'a été la fête tricolore. Tout était trico.
lore, – même les chants des promeneurs. a
Los Les trois couleurs ont été arborées jusque ré
o_~ sur les comptoirs des marchands de vin,
a qui versaient du rouge, du blanc – et du a
a- petit bleu.
Tous ce~ drapeaux m'ont fait songer à p,
celui quo nom avons pris.à Yport. p~
'r~ C'était en 1865; une quarantaine de jour- ni
nalistes avaient été invités à l'inauguration
du Casino do Fécamp.
18, lo
Noub étions allés visiter ld Grand Hôtel sa
d'Yport et le patron de la case, pour nous dt
faire jouir du panorama des environs, noua
avait tait monter bur le toit. Là, Jules Cla-
retie avise le drapeau traditionnel; il me
regarde, nous nous comprenons je lui qt
es donjue un coup de main et cinq minutes
après, victoire ) le drapeaa était à nous
ix
~1-
u. Nous voila partis avec notre glorieux so
us trophée. -S'
C'était précisément ce jour-là la fête du
&
Les paysans noua regardent effarés, et
te – « Citoyens, crie l'un de nous, « ras- t"
.6, aurez-vous Nous venons sur les plages
qr
normandes proclamer la République )) »
– < Par ordre de l'Empereur t ajoute m
Charles Joiiet. to
– «Oai,M continue Claretie, «c'est une pe
e, ruse du gouvernement ) )) n
er Comme c'était vraisemblable, n'est-ce vi
8, pas?. so
Q C
[ir Le soir, nous étions conviés à un grand )a
H banquet à Fécamp. pg
es Jules Claretie, embarrassé du drapeau m
,M qu'il tenait entre ses jambes, me St l'hon-
tp naur de me le conQer comme il me gênait
un peu pour manger mon potage, je !e mis
lé respectueusement dans un coin.
r- Après le dîner, nous l'emportâmes dans
te nos promenades; il ne nous quitta pas. à
Le lendemain matin, une scène déchi- a
te rante eut lieu.
tia Qfielques-uns d'entre nous, forcés de
retourner à Paris, demandèrent à se char- ~<
s- ger de notre étendard.
ie Joiiet nt un discours et pleara dana ses Si~
m pl's.
es Les adieux de Fontainebleau, quoi
t
––ANNONCES DU JOURNAL L'ORCHESTRE–––––––––––
)t 0~n<5rBl Ta <
Le drapeau fut dépose par Koniag dana
)e bureau de rédaction d'un grand journa!,
où il est probablement encore.
On ne nous t'a pas pris et nous ne l'avons
pas rendu
Aht mais non!
Revenons au 14 juillet
Une chose bien curieuse quej'ai on'endue,
c'est Marseillaise jouée sur un accordéon
avec accompagnement do grosso caisse.
Quel drôle d'orchestre 1
Dernier épisode de la fête
Un Turc des Batignolles fait brûler sur
les boulevards extérieurs des pastilles da
Sérail.
L'air en est tout parfumé.
Et le brave homme de dire
– « Sentez-vous, messieurs, brise de
p
Za ~'c~e des Drapeaux, composée par
M. Sellenick, et commandée pur M. le
général Farre, Ministre de la Guerre, on
l'honneur da la Distribution dos Drapeaux,
a obtenu un légitime succès, et la fait
réclamer de tous.
On trouve cette œuvre chez M. MiMeraux,
fabricant d'instruments de musiq~e, rue
d'Angoulême, 66.
Le 4~ volume des .Po~ de M. Sully-
Pranhomma vient da paraître dans la
Petite BibliothèquH Littéraire d'At) h. La-
merre. Le prête exquis et déticatarecuei)!),
dars ce quatrièmo tome, ce f~ui l~i ~t
peut-être le plus cher, c'est-à-dire tout
le ftuit de sa pensés philosophique
sa b~ile et précieuse traduction eu v<'rs
du <" Livre ~e Lucrèce et son poë'f'e
Z<: YM~ec. L'émotion discret, la perfec-
tion du style, accompagnent ici la méta-
physique la plus élevép, et maintiennent à
M. Sal!y-Prudhomme la place qu'il s'est ac-
quise parmi les premiers poètes ~e ce tiëcia.
Dans la Bibliothèque Glauque d'A. Le-
merre, M. Hallberg, profesapur à la Faculté
des Lettres de Toalouae, vipnt de pub)ier
son tome II de r~M~oïfe des ZtEtrangères. Les littératures ang)ai?e,
angio-américaine et slave occupent le
vo)umo tout ent:er. C'est pour la première
fois que l'on met ainsi à la disposition des
élèves, des maîtres, des hommes du monde,
un Manuel, où chaque écrivain anglais et
slave, depuis lea origines de la langue jus-
qu'à nos jours, a sa notice précise, mais
complète. Ou appréciera certainement, en
même temps que )a science de M. H~lberg,
tout ça qu'a d'utile et de nécesaire sa
petite Eacyctppôdie.
Za JVt~ee c~M 6* de M. &. Glatron,
vient d'être publiée chez M. A Lemerre,
sous le patronage de M. ChaUemel-Lacou!
C'est une forte étude psychologique, doot
le personnage principal, le mieux ana-
lysé, est le curé Rutebert. Cette œuvre,
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