GRAND LAROUSSE DE LA LANGUE FRANÇAISE
ter. Ϧ Chat échaudé craint l’eau froide
(prov.), une expérience malheureuse rend
exagérément prudent. Ϧ Quand le chat
n’est pas là, les souris dansent (prov.), un
manque de surveillance entraîne toujours
des abus. Ϧ Éveiller le chat qui dort, aller
imprudemment au-devant de dangers, de
difficultés qu’on aurait pu éviter. Ϧ Avoir
joué avec les chats, avoir des égratignures.
Ϧ Courir comme un chat maigre, courir
très vite et souvent ; se dit aussi d’un cou-
reur de femmes. Ϧ Vx. Jeter le chat aux
jambes de quelqu’un, rejeter sur quelqu’un
la responsabilité d’une faute, le mettre en
difficulté : Attendez-vous à tous les chats
que l’Autriche pourra vous jeter dans les
jambes (Chateaubriand). Ϧ Fam. Dès les
chats, très tôt le matin : Joseph arriva dès les
chats. Il avait passé toute la nuit en wagon
(Duhamel). Ϧ Il n’y a pas de quoi fouetter
un chat, la chose est sans aucune gravité.
Ϧ Fam. Pas un chat, absolument personne :
Sur le chemin d’Avignon, pas un chat. Portes
closes, fenêtres éteintes (Daudet). Ϧ Guetter
quelqu’un comme le chat guette la souris,
avec une attention extrême. Ϧ Vivre, être
comme chien et chat, se dit de deux per-
sonnes qui sont dans un état permanent
d’hostilité. Ϧ Donner sa langue aux chats,
s’avouer incapable de répondre à une ques-
tion. Ϧ Acheter, vendre chat en poche, ache-
ter, vendre une chose sans l’avoir vue, sans
l’avoir montrée. Ϧ Avoir un chat dans la
gorge, éprouver de l’enrouement ou une
gêne subite dans la gorge. Ϧ Écrire comme
un chat, écrire d’une façon illisible. Ϧ Des
pattes de chat, une écriture illisible. Ϧ Vx.
C’est le chat, ou la chatte !, réponse néga-
tive et ironique : Une fille sans le sou ?
Lui ? La chatte ! (Balzac) ; ou manière
ironique d’accuser le chat d’une faute
dont on connaît bien l’auteur. Ϧ 2. Fam.
Terme d’affection à l’adresse d’un enfant
ou d’une personne : Moi ! mon chat, je vous
ferai aussi un cadeau (Lavedan). Ϧ 3. Nom
donné à divers jeux de poursuite : Jouer
à chat perché, à chat coupé. Ϧ 4. Saut de
chat, figure de danse consistant en une
série de sauts latéraux, pendant lesquels
les jambes, tout en s’écartant, se replient.
Ϧ 5. Vx. Instrument à branches de fer
qu’on introduisait dans une bouche à feu
pour s’assurer qu’il ne s’était pas formé
de dépression dans les parois intérieures :
On parvient à reconnaître où sont les trous
et les caves dans la lumière d’un canon au
moyen du chat (Hugo). Ϧ 6. Chat à neuf
queues, fouet à neuf lanières garnies de
pointes de fer, qu’on utilisait autrefois pour
les châtiments corporels, dans l’armée et
la marine anglaises.
• SYN. : 1 greffier (pop.), matou, minet.
◆ adj. Câlin, très caressant, avec souvent
une nuance d’hypocrisie : Il reprit sa mine
chatte et doucereuse (Hugo). D’ailleurs, elle
savait qu’elle lui plaisait et elle jouait de
son pouvoir. Elle était terriblement chatte
(Maurois).
châtaigne [ʃɑtɛɲ] n. f. (lat. castanea,
du gr. kastanon ; XIIe s., écrit chastaigne,
au sens 1 ; sens 2, milieu du XVIe s. ; sens
3, 1564, Thierry ; sens 4, 1866, Delvau
[1635, la Sage Folie, au sens de « tape sur
les doigts »]). 1. Fruit comestible du châtai-
gnier, appelé aussi marron, riche en ami-
don, entouré d’une cupule verte épineuse :
Et la châtaigne de la couleur des feuilles
mortes qu’on fait éclater près du feu (Gide).
Ϧ 2. Châtaigne d’eau, fruit de la macre ou
macle. Ϧ 3. Châtaigne de mer, autre nom
de l’oursin. Ϧ 4. Pop. Coup de poing : Je lui
ai flanqué une châtaigne.
• SYN. : 4 beigne (pop.), gnon (pop.), marron
(pop.), pêche (pop.), tarte (pop.), torgnole
(pop.).
◆ adj. invar. Marron clair : Et sa barbe
carrée, couleur châtaigne et sale (Chérau).
• SYN. : châtain.
châtaigneraie [ʃɑtɛɲrɛ] n. f. (de châ-
taignier ; 1533, Dict. général). Lieu planté
de châtaigniers.
châtaignier [ʃɑtɛɲe] n. m. (de châtaigne ;
v. 1165, Marie de France, écrit chastaignier).
1. Arbre des régions tempérées, à feuilles
dentées, pouvant atteindre une très grande
taille et vivre plusieurs siècles, et qui pro-
duit la châtaigne. Ϧ 2. Bois de cet arbre.
châtaignon [ʃɑtɛɲɔ̃] n. m. (de châtaigne ;
1866, Larousse). Châtaigne séchée : Le
séchoir avait reçu la châtaigne, lourde,
emplissant la peau ; il vous rendait le châ-
taignon dansant dans la gousse trop grande,
sec et dur comme un caillou (F. Fabre).
châtain, e [ʃɑtɛ̃, -in] adj. (de châtaigne,
employé comme adj. ; XIIIe s. [fém. châtaine
depuis le XIXe s. seulement]). D’une couleur
brun clair, rappelant celle de la châtaigne :
Des cheveux châtains.
• REM. Cet adjectif s’emploie surtout au
masculin ; le féminin châtaine, long-
temps considéré comme irrégulier, est
cependant passé dans la langue litté-
raire : Grande, magnifique, elle était une
Junon châtaine, d’un châtain doré, à re-
flets blonds (Zola). Il s’approcha de la fe-
nêtre, et, penché sur son reflet, ajusta une
paire de moustaches châtaines, à peine un
peu plus claires que ses cheveux, coupées
au ras de la lèvre (Gide).
◆ châtain n. m. Couleur brun clair : Une de
ces chevelures ternes qui n’arrivent pas à se
décider entre le châtain et le blond (Sartre).
château [ʃɑto] n. m. (lat. castellum, place
forte, forteresse, de castrum, même sens ;
Xe s., écrit chastel, aux sens 1-2 ; sens 3,
XIIe s., Partenopeus de Blois ; sens 4, 1704,
Trévoux ; sens 5, début du XIIIe s., Florence
de Rome). 1. À l’origine, demeure féodale
fortifiée, défendue par des remparts,
des tours, des fossés : Le château féodal,
situé d’ordinaire sur le sommet de rochers
presque inaccessibles, ressemble à l’aire de
l’aigle (Lamennais). [On dit aussi CHÂ-
TEAU FORT : Le château d’Amboise [...] a
une noble et imposante figure de château
fort (Flaubert).] Ϧ Forteresse : Le château
de Vincennes. Le château de la Bastille.
Ϧ 2. Résidence royale ou seigneuriale :
Les châteaux de la Loire. Le château de
Versailles, de Chantilly, des Tuileries.
Ϧ 3. De nos jours, belle et grande maison
de plaisance à la campagne, avec ou sans
domaine : Le château des Autheman... Tout
juste, mam’zelle... C’est ça qu’ils appellent le
château dans le pays (Daudet). Ϧ Fig. Mener
la vie de château, une vie d’oisiveté, de
confort et de luxe. Ϧ Fig. Bâtir ou faire des
châteaux en Espagne, concevoir des projets
ou des espoirs chimériques : Je te demande
un mois, reprit Fabrice, pour prendre congé
de Mme C. de Novare et, ce qui est encore plus
difficile, des châteaux en Espagne de toute
ma vie (Stendhal). Ϧ Château de cartes,
construction que l’on fait avec des cartes,
pour amuser les enfants ; au fig., se dit de
ce qui n’a pas de base solide, s’écroule faci-
lement : Des projets, des promesses qui sont
des châteaux de cartes. Ϧ 4. Château d’eau,
bâtiment surélevé servant de réservoir pour
la distribution d’eau sous pression ; quel-
quefois, fontaine monumentale à bassins
étagés : Auprès de nous s’ébruitaient les
cascades du château d’eau de la ville (Gide).
Ϧ 5. Construction élevée qui surmontait la
proue et la poupe des anciens navires : Un
énorme vaisseau noir avec son haut château
d’arrière (Van der Meersch). Ϧ Château
central, sur les bâtiments de commerce
modernes, superstructure placée au milieu
du navire et s’étendant d’un bord à l’autre.
• SYN. : 1 châtelet ; 2 palais ; 3 castel, gen-
tilhommière, manoir.
chateaubriand ou châteaubriant
[ʃɑtobrijɑ̃] n. m. (de François René de
Chateaubriand, dont le cuisinier aurait
inventé cette grillade ; 1856, La Châtre).
Bifteck très épais taillé dans le filet de
boeuf, grillé et servi avec des pommes
de terre soufflées : C’est un carré de filet
de boeuf rôti saignant, garni de pommes
soufflées et de cresson. Ailleurs, on appel-
lerait cela un chateaubriand (Romains).
La cuisine française [...] admet que le châ-
teaubriant véritable comporte [...] trois
morceaux de filet pesant chacun une livre
(Duhamel).
1. châtelain [ʃɑtlɛ̃] n. m. (lat. castella-
nus, habitant d’un castellum [v. CHÂTEAU] ;
XIIe s., écrit chastelain). 1. Sous le régime
féodal, seigneur qui possédait un château
fort avec territoire et était rangé après
le baron dans la hiérarchie nobiliaire.
Ϧ 2. Possesseur d’un château ou d’une très
belle maison de plaisance à la campagne :
Nulle part ailleurs, peut-être, on n’a main-
tenu, comme on l’a fait chez nous jusqu’ici,
le titre de seigneur de la commune à certains
châtelains (Sand).
675
ter. Ϧ Chat échaudé craint l’eau froide
(prov.), une expérience malheureuse rend
exagérément prudent. Ϧ Quand le chat
n’est pas là, les souris dansent (prov.), un
manque de surveillance entraîne toujours
des abus. Ϧ Éveiller le chat qui dort, aller
imprudemment au-devant de dangers, de
difficultés qu’on aurait pu éviter. Ϧ Avoir
joué avec les chats, avoir des égratignures.
Ϧ Courir comme un chat maigre, courir
très vite et souvent ; se dit aussi d’un cou-
reur de femmes. Ϧ Vx. Jeter le chat aux
jambes de quelqu’un, rejeter sur quelqu’un
la responsabilité d’une faute, le mettre en
difficulté : Attendez-vous à tous les chats
que l’Autriche pourra vous jeter dans les
jambes (Chateaubriand). Ϧ Fam. Dès les
chats, très tôt le matin : Joseph arriva dès les
chats. Il avait passé toute la nuit en wagon
(Duhamel). Ϧ Il n’y a pas de quoi fouetter
un chat, la chose est sans aucune gravité.
Ϧ Fam. Pas un chat, absolument personne :
Sur le chemin d’Avignon, pas un chat. Portes
closes, fenêtres éteintes (Daudet). Ϧ Guetter
quelqu’un comme le chat guette la souris,
avec une attention extrême. Ϧ Vivre, être
comme chien et chat, se dit de deux per-
sonnes qui sont dans un état permanent
d’hostilité. Ϧ Donner sa langue aux chats,
s’avouer incapable de répondre à une ques-
tion. Ϧ Acheter, vendre chat en poche, ache-
ter, vendre une chose sans l’avoir vue, sans
l’avoir montrée. Ϧ Avoir un chat dans la
gorge, éprouver de l’enrouement ou une
gêne subite dans la gorge. Ϧ Écrire comme
un chat, écrire d’une façon illisible. Ϧ Des
pattes de chat, une écriture illisible. Ϧ Vx.
C’est le chat, ou la chatte !, réponse néga-
tive et ironique : Une fille sans le sou ?
Lui ? La chatte ! (Balzac) ; ou manière
ironique d’accuser le chat d’une faute
dont on connaît bien l’auteur. Ϧ 2. Fam.
Terme d’affection à l’adresse d’un enfant
ou d’une personne : Moi ! mon chat, je vous
ferai aussi un cadeau (Lavedan). Ϧ 3. Nom
donné à divers jeux de poursuite : Jouer
à chat perché, à chat coupé. Ϧ 4. Saut de
chat, figure de danse consistant en une
série de sauts latéraux, pendant lesquels
les jambes, tout en s’écartant, se replient.
Ϧ 5. Vx. Instrument à branches de fer
qu’on introduisait dans une bouche à feu
pour s’assurer qu’il ne s’était pas formé
de dépression dans les parois intérieures :
On parvient à reconnaître où sont les trous
et les caves dans la lumière d’un canon au
moyen du chat (Hugo). Ϧ 6. Chat à neuf
queues, fouet à neuf lanières garnies de
pointes de fer, qu’on utilisait autrefois pour
les châtiments corporels, dans l’armée et
la marine anglaises.
• SYN. : 1 greffier (pop.), matou, minet.
◆ adj. Câlin, très caressant, avec souvent
une nuance d’hypocrisie : Il reprit sa mine
chatte et doucereuse (Hugo). D’ailleurs, elle
savait qu’elle lui plaisait et elle jouait de
son pouvoir. Elle était terriblement chatte
(Maurois).
châtaigne [ʃɑtɛɲ] n. f. (lat. castanea,
du gr. kastanon ; XIIe s., écrit chastaigne,
au sens 1 ; sens 2, milieu du XVIe s. ; sens
3, 1564, Thierry ; sens 4, 1866, Delvau
[1635, la Sage Folie, au sens de « tape sur
les doigts »]). 1. Fruit comestible du châtai-
gnier, appelé aussi marron, riche en ami-
don, entouré d’une cupule verte épineuse :
Et la châtaigne de la couleur des feuilles
mortes qu’on fait éclater près du feu (Gide).
Ϧ 2. Châtaigne d’eau, fruit de la macre ou
macle. Ϧ 3. Châtaigne de mer, autre nom
de l’oursin. Ϧ 4. Pop. Coup de poing : Je lui
ai flanqué une châtaigne.
• SYN. : 4 beigne (pop.), gnon (pop.), marron
(pop.), pêche (pop.), tarte (pop.), torgnole
(pop.).
◆ adj. invar. Marron clair : Et sa barbe
carrée, couleur châtaigne et sale (Chérau).
• SYN. : châtain.
châtaigneraie [ʃɑtɛɲrɛ] n. f. (de châ-
taignier ; 1533, Dict. général). Lieu planté
de châtaigniers.
châtaignier [ʃɑtɛɲe] n. m. (de châtaigne ;
v. 1165, Marie de France, écrit chastaignier).
1. Arbre des régions tempérées, à feuilles
dentées, pouvant atteindre une très grande
taille et vivre plusieurs siècles, et qui pro-
duit la châtaigne. Ϧ 2. Bois de cet arbre.
châtaignon [ʃɑtɛɲɔ̃] n. m. (de châtaigne ;
1866, Larousse). Châtaigne séchée : Le
séchoir avait reçu la châtaigne, lourde,
emplissant la peau ; il vous rendait le châ-
taignon dansant dans la gousse trop grande,
sec et dur comme un caillou (F. Fabre).
châtain, e [ʃɑtɛ̃, -in] adj. (de châtaigne,
employé comme adj. ; XIIIe s. [fém. châtaine
depuis le XIXe s. seulement]). D’une couleur
brun clair, rappelant celle de la châtaigne :
Des cheveux châtains.
• REM. Cet adjectif s’emploie surtout au
masculin ; le féminin châtaine, long-
temps considéré comme irrégulier, est
cependant passé dans la langue litté-
raire : Grande, magnifique, elle était une
Junon châtaine, d’un châtain doré, à re-
flets blonds (Zola). Il s’approcha de la fe-
nêtre, et, penché sur son reflet, ajusta une
paire de moustaches châtaines, à peine un
peu plus claires que ses cheveux, coupées
au ras de la lèvre (Gide).
◆ châtain n. m. Couleur brun clair : Une de
ces chevelures ternes qui n’arrivent pas à se
décider entre le châtain et le blond (Sartre).
château [ʃɑto] n. m. (lat. castellum, place
forte, forteresse, de castrum, même sens ;
Xe s., écrit chastel, aux sens 1-2 ; sens 3,
XIIe s., Partenopeus de Blois ; sens 4, 1704,
Trévoux ; sens 5, début du XIIIe s., Florence
de Rome). 1. À l’origine, demeure féodale
fortifiée, défendue par des remparts,
des tours, des fossés : Le château féodal,
situé d’ordinaire sur le sommet de rochers
presque inaccessibles, ressemble à l’aire de
l’aigle (Lamennais). [On dit aussi CHÂ-
TEAU FORT : Le château d’Amboise [...] a
une noble et imposante figure de château
fort (Flaubert).] Ϧ Forteresse : Le château
de Vincennes. Le château de la Bastille.
Ϧ 2. Résidence royale ou seigneuriale :
Les châteaux de la Loire. Le château de
Versailles, de Chantilly, des Tuileries.
Ϧ 3. De nos jours, belle et grande maison
de plaisance à la campagne, avec ou sans
domaine : Le château des Autheman... Tout
juste, mam’zelle... C’est ça qu’ils appellent le
château dans le pays (Daudet). Ϧ Fig. Mener
la vie de château, une vie d’oisiveté, de
confort et de luxe. Ϧ Fig. Bâtir ou faire des
châteaux en Espagne, concevoir des projets
ou des espoirs chimériques : Je te demande
un mois, reprit Fabrice, pour prendre congé
de Mme C. de Novare et, ce qui est encore plus
difficile, des châteaux en Espagne de toute
ma vie (Stendhal). Ϧ Château de cartes,
construction que l’on fait avec des cartes,
pour amuser les enfants ; au fig., se dit de
ce qui n’a pas de base solide, s’écroule faci-
lement : Des projets, des promesses qui sont
des châteaux de cartes. Ϧ 4. Château d’eau,
bâtiment surélevé servant de réservoir pour
la distribution d’eau sous pression ; quel-
quefois, fontaine monumentale à bassins
étagés : Auprès de nous s’ébruitaient les
cascades du château d’eau de la ville (Gide).
Ϧ 5. Construction élevée qui surmontait la
proue et la poupe des anciens navires : Un
énorme vaisseau noir avec son haut château
d’arrière (Van der Meersch). Ϧ Château
central, sur les bâtiments de commerce
modernes, superstructure placée au milieu
du navire et s’étendant d’un bord à l’autre.
• SYN. : 1 châtelet ; 2 palais ; 3 castel, gen-
tilhommière, manoir.
chateaubriand ou châteaubriant
[ʃɑtobrijɑ̃] n. m. (de François René de
Chateaubriand, dont le cuisinier aurait
inventé cette grillade ; 1856, La Châtre).
Bifteck très épais taillé dans le filet de
boeuf, grillé et servi avec des pommes
de terre soufflées : C’est un carré de filet
de boeuf rôti saignant, garni de pommes
soufflées et de cresson. Ailleurs, on appel-
lerait cela un chateaubriand (Romains).
La cuisine française [...] admet que le châ-
teaubriant véritable comporte [...] trois
morceaux de filet pesant chacun une livre
(Duhamel).
1. châtelain [ʃɑtlɛ̃] n. m. (lat. castella-
nus, habitant d’un castellum [v. CHÂTEAU] ;
XIIe s., écrit chastelain). 1. Sous le régime
féodal, seigneur qui possédait un château
fort avec territoire et était rangé après
le baron dans la hiérarchie nobiliaire.
Ϧ 2. Possesseur d’un château ou d’une très
belle maison de plaisance à la campagne :
Nulle part ailleurs, peut-être, on n’a main-
tenu, comme on l’a fait chez nous jusqu’ici,
le titre de seigneur de la commune à certains
châtelains (Sand).
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