GRAND LAROUSSE DE LA LANGUE FRANÇAISE
pudeur, tentative violente contre la vertu
d’une femme ou d’un enfant.
• SYN. : agression, attaque, crime, délit,
forfait, infraction, outrage.
attentatoire [atɑ̃tatwar] adj. (de atten-
ter ; 1690, Furetière). 1. Qui a le caractère
d’une entreprise criminelle contre une
chose ou une personne généralement consi-
dérée comme éminemment respectable :
Un geste attentatoire contre le chef de l’État.
Ϧ 2. Par extens. Qui porte atteinte, préju-
dice : Je n’ai rien trouvé qui fût contraire
à la vérité des faits, par conséquent rien
d’attentatoire à ton honneur (Sand). Il n’est
pas un progrès de la pensée qui n’ait paru
d’abord attentatoire, impie (Gide).
• SYN. : 1 profanateur, sacrilège ; 2 contraire,
dommageable, hostile, opposé, préjudi-
ciable. — CONTR. : 2 bénéfique, bien, bien-
faisant, conforme à.
attente [atɑ̃t] n. f. (fém. substantivé d’un
anc. part. passé lat. *attenditus ; XIe s., Vie
de saint Alexis). 1. Le fait de rester dans
un lieu jusqu’à l’arrivée de quelqu’un ou
de quelque chose ; temps qui s’écoule
ainsi : Indépendamment de ce qui arrive,
n’arrive pas, c’est l’attente qui est magni-
fique (Breton). Il y a bien peu de gens dont
le commerce vaille cinq minutes d’attente
(Montherlant). Ϧ Salle d’attente, grande
salle, dans les gares, où l’on a la possibi-
lité d’attendre l’heure de son train ; salle
où les malades attendent la consultation,
etc. : La cuisine fraîche, où la pénombre
développait ses mystères pesants, semblait
être une salle d’attente (Aymé). Ϧ 2. Action
d’attendre la réalisation de quelque chose
ou l’arrivée de quelqu’un, considérée
comme presque sûre ; état d’esprit d’une
personne qui attend : J’avais au coeur mille
désirs modestes et irréalisables qui me
doraient l’existence de toutes les attentes
imaginaires (Maupassant). Où donc est le
pays que prévoit l’attente confuse qu’il y
a dans notre coeur ? (Barrès). Répondre à
l’attente générale. Ϧ Contre toute attente,
contrairement aux prévisions. Ϧ Dans
l’attente de, en espérant, en comptant
sur : Dans l’attente d’une réponse favo-
rable, je vous prie d’agréer, etc. Ϧ 3. Class. et
littér. Personne qu’on attend (spécialement
en parlant du Messie) : Jésus-Christ que
les deux Testaments regardent : L’ancien
comme son attente, le nouveau comme
son modèle, tous deux comme leur centre
(Pascal).
• SYN. : 2 espérance, espoir, expectative,
présomption, prévision.
attenter [atɑ̃te] v. tr. ind. (lat. attentare,
porter la main sur ; fin du XIIIe s.). 1. Class.
Attenter sur, contre, commettre un atten-
tat contre : De quel droit sur vous-même
osez-vous attenter ? (Racine). Et garde-toi
bien d’attenter contre ta vie (La Fontaine).
Ϧ 2. Attenter à, commettre une tentative
criminelle contre : Pourquoi me parlez-vous
de suicide [...] ? Je n’ai jamais voulu attenter
à ma vie (Sand). Attenter à ses jours.
◆ v. tr. Class. Tenter quelque chose pour
nuire ; entreprendre une action néfaste :
Il n’attentera rien tant qu’il craindra pour
lui (Corneille).
attentif, ive [atɑ̃tif, -iv] adj. (lat. atten-
tivus ; XIIe s., Roman de Troie). 1. Se dit
d’une personne qui porte attention à
ce qu’elle fait, qui agit avec application,
dont toutes les facultés sont en éveil : Un
spectateur attentif. Ϧ 2. Qui témoigne de
l’attention : Il surprit, sous les paupières à
demi fermées, un regard attentif (Aymé).
Ϧ 3. Qui veille avec soin à quelque chose :
Depuis le temps qu’elle y était attentive, elle
connaissait les lois qui régissaient [...] la
vie de Nicolas (Mauriac). Une mère atten-
tive aux moindres malaises de son enfant.
Ϧ Qui entoure un être aimé d’attentions, de
prévenances : Un amant attentif. Ϧ 4. Qui
témoigne du désir de plaire : Des soins
attentifs.
• SYN. : 1 appliqué, vigilant ; 3 conscien-
cieux, diligent, préoccupé de, soigneux,
soucieux de, zélé ; attentionné, prévenant ;
4 assidu. — CONTR. : 1 dissipé, distrait,
étourdi, inattentif ; 3 désintéressé, indif-
férent, insensible ; dur, impitoyable, rude.
◆ attentif adj. et n. m. Vx. Dans le langage
galant du XIXe s., se dit de celui qui fait la
cour à une femme : Monsieur de Canalis
[...] se posait comme l’attentif de Madame
d’Espard pour cacher sa passion pour la
duchesse de Chaulieu (Balzac).
• SYN. : amoureux, f lirt (fam.), galant,
soupirant.
attention [atɑ̃sjɔ̃] n. f. (lat. attentio, de
attendere, être attentif ; 1536, N. de Troyes).
1. Concentration volontaire de l’esprit
sur un être ou une chose déterminés :
Katow, assis à gauche, se pencha, regarda
le chauffeur avec attention (Malraux).
C’est notre attention qui met des objets
dans une chambre et l’habitude qui les en
retire (Proust). Un enfant incapable d’une
attention prolongée. Ϧ À l’attention de, for-
mule par laquelle on désigne le destina-
taire d’une lettre dans une administration.
Ϧ Retenir l’attention de quelqu’un, être
spécialement remarqué par lui. Ϧ 2. Faire
attention à quelque chose, en tenir compte,
y prendre garde : Cette idée explique assez
l’autre, si l’on y fait attention (Alain). Faites
attention à la marche ; en prendre soin :
Si tu déplaces le buffet, fais attention à la
vaisselle. Ϧ Faire attention à quelqu’un, ne
pas le négliger : Il n’a même pas fait atten-
tion à moi ! Ϧ Faire attention de ou à (suivi
d’un infinitif), apporter tous ses soins à
l’exécution d’une action : Faire attention de
(ou à) ne pas se tromper en rendant la mon-
naie. Ϧ Faire attention que, à ce que (avec
le subjonctif), prendre garde que, veiller
à ce que : Faites attention que personne ne
vous entende. Elle ne faisait pas toujours
attention à ce qu’il n’y eût personne dans
la chambre voisine (Proust). Ϧ Faites atten-
tion !, et, ellipt., attention !, prenez garde :
Maintenant, attention ! Voilà les choses qui
deviennent drôles (Duhamel). Ϧ 3. Littér.
Sollicitude, empressement, gentillesse
envers quelqu’un : Être plein d’attention
pour ses parents. Ϧ Marque d’intérêt, de
sollicitude : Quel ineffable bien peut faire
une simple parole de tendresse, une atten-
tion délicate (Rolland).
• SYN. : 1 application, contention, réflexion,
tension d’esprit ; 3 délicatesse, obligeance,
prévenance. — CONTR. : 1 dissipation, dis-
traction, étourderie, inadvertance, inatten-
tion ; 3 brutalité, grossièreté, indifférence,
rudesse.
◆ attentions n. f. pl. Égards dont on
entoure quelqu’un ; marques de préve-
nance témoignées à une personne : Et
certes, les attentions qu’une femme a pour
nous peuvent encore, quand nous l’aimons,
semer de charmes nouveaux les heures que
nous passons chez elle (Proust). Il pleurait
d’épuisement surtout, et aussi, à cause de
la chambre, des violettes, de cette main
que son père avait posée sur sa tête, des
attentions d’Antoine, de cette vie nouvelle
et inconnue (Martin du Gard).
• SYN. : amabilités, gentillesses. — CONTR. :
crasses (pop.), méchancetés, rosseries (fam.),
vilenies.
attentionné, e [atɑ̃sjɔne] adj. (de atten-
tion ; 1819, Boiste). 1. Vx. Qui fait atten-
tion à : Joseph, qui était peu attentionné
aux actions d’autour de lui, laissa remplir
son verre (Sand). Ϧ 2. Plein d’attentions,
de gentillesse, de prévenance : Un mari
attentionné.
• SYN. : 1 attentif ; 2 empressé, prévenant.
— CONTR. : 1 indifférent ; 2 égoïste, fruste,
grossier, rosse (fam.).
attentisme [atɑ̃tism] n. m. (de attente ;
v. 1918). Politique d’attente et d’opportu-
nisme : L’attentisme d’un gouvernement
face aux grandes réformes.
attentiste [atɑ̃tist] adj. et n. (de atten-
tisme ; v. 1918). Qui pratique une politique
d’attente, d’atermoiements : Ne comptez
pas sur lui pour régler ce problème délicat,
c’est un attentiste !
• SYN. : opportuniste.
attentivement [atɑ̃tivmɑ̃] adv. (de
attentif ; début du XVIe s.). D’une façon
attentive : Lire attentivement une notice. Ils
consultaient vingt fois leur intérêt et pesaient
attentivement leurs chances (France).
• CONTR. : distraitement.
atténuant, e [atenɥɑ̃, -ɑ̃t] adj. (de atté-
nuer ; XVIe s.). Qui diminue la gravité de
quelque chose. Ϧ Spécialem. Circonstances
atténuantes, éléments qui, dans les faits
imputés à un accusé, tendent à diminuer la
gravité du crime ou du délit, et par consé-
quent à diminuer la peine.
• CONTR. : aggravant.
292
pudeur, tentative violente contre la vertu
d’une femme ou d’un enfant.
• SYN. : agression, attaque, crime, délit,
forfait, infraction, outrage.
attentatoire [atɑ̃tatwar] adj. (de atten-
ter ; 1690, Furetière). 1. Qui a le caractère
d’une entreprise criminelle contre une
chose ou une personne généralement consi-
dérée comme éminemment respectable :
Un geste attentatoire contre le chef de l’État.
Ϧ 2. Par extens. Qui porte atteinte, préju-
dice : Je n’ai rien trouvé qui fût contraire
à la vérité des faits, par conséquent rien
d’attentatoire à ton honneur (Sand). Il n’est
pas un progrès de la pensée qui n’ait paru
d’abord attentatoire, impie (Gide).
• SYN. : 1 profanateur, sacrilège ; 2 contraire,
dommageable, hostile, opposé, préjudi-
ciable. — CONTR. : 2 bénéfique, bien, bien-
faisant, conforme à.
attente [atɑ̃t] n. f. (fém. substantivé d’un
anc. part. passé lat. *attenditus ; XIe s., Vie
de saint Alexis). 1. Le fait de rester dans
un lieu jusqu’à l’arrivée de quelqu’un ou
de quelque chose ; temps qui s’écoule
ainsi : Indépendamment de ce qui arrive,
n’arrive pas, c’est l’attente qui est magni-
fique (Breton). Il y a bien peu de gens dont
le commerce vaille cinq minutes d’attente
(Montherlant). Ϧ Salle d’attente, grande
salle, dans les gares, où l’on a la possibi-
lité d’attendre l’heure de son train ; salle
où les malades attendent la consultation,
etc. : La cuisine fraîche, où la pénombre
développait ses mystères pesants, semblait
être une salle d’attente (Aymé). Ϧ 2. Action
d’attendre la réalisation de quelque chose
ou l’arrivée de quelqu’un, considérée
comme presque sûre ; état d’esprit d’une
personne qui attend : J’avais au coeur mille
désirs modestes et irréalisables qui me
doraient l’existence de toutes les attentes
imaginaires (Maupassant). Où donc est le
pays que prévoit l’attente confuse qu’il y
a dans notre coeur ? (Barrès). Répondre à
l’attente générale. Ϧ Contre toute attente,
contrairement aux prévisions. Ϧ Dans
l’attente de, en espérant, en comptant
sur : Dans l’attente d’une réponse favo-
rable, je vous prie d’agréer, etc. Ϧ 3. Class. et
littér. Personne qu’on attend (spécialement
en parlant du Messie) : Jésus-Christ que
les deux Testaments regardent : L’ancien
comme son attente, le nouveau comme
son modèle, tous deux comme leur centre
(Pascal).
• SYN. : 2 espérance, espoir, expectative,
présomption, prévision.
attenter [atɑ̃te] v. tr. ind. (lat. attentare,
porter la main sur ; fin du XIIIe s.). 1. Class.
Attenter sur, contre, commettre un atten-
tat contre : De quel droit sur vous-même
osez-vous attenter ? (Racine). Et garde-toi
bien d’attenter contre ta vie (La Fontaine).
Ϧ 2. Attenter à, commettre une tentative
criminelle contre : Pourquoi me parlez-vous
de suicide [...] ? Je n’ai jamais voulu attenter
à ma vie (Sand). Attenter à ses jours.
◆ v. tr. Class. Tenter quelque chose pour
nuire ; entreprendre une action néfaste :
Il n’attentera rien tant qu’il craindra pour
lui (Corneille).
attentif, ive [atɑ̃tif, -iv] adj. (lat. atten-
tivus ; XIIe s., Roman de Troie). 1. Se dit
d’une personne qui porte attention à
ce qu’elle fait, qui agit avec application,
dont toutes les facultés sont en éveil : Un
spectateur attentif. Ϧ 2. Qui témoigne de
l’attention : Il surprit, sous les paupières à
demi fermées, un regard attentif (Aymé).
Ϧ 3. Qui veille avec soin à quelque chose :
Depuis le temps qu’elle y était attentive, elle
connaissait les lois qui régissaient [...] la
vie de Nicolas (Mauriac). Une mère atten-
tive aux moindres malaises de son enfant.
Ϧ Qui entoure un être aimé d’attentions, de
prévenances : Un amant attentif. Ϧ 4. Qui
témoigne du désir de plaire : Des soins
attentifs.
• SYN. : 1 appliqué, vigilant ; 3 conscien-
cieux, diligent, préoccupé de, soigneux,
soucieux de, zélé ; attentionné, prévenant ;
4 assidu. — CONTR. : 1 dissipé, distrait,
étourdi, inattentif ; 3 désintéressé, indif-
férent, insensible ; dur, impitoyable, rude.
◆ attentif adj. et n. m. Vx. Dans le langage
galant du XIXe s., se dit de celui qui fait la
cour à une femme : Monsieur de Canalis
[...] se posait comme l’attentif de Madame
d’Espard pour cacher sa passion pour la
duchesse de Chaulieu (Balzac).
• SYN. : amoureux, f lirt (fam.), galant,
soupirant.
attention [atɑ̃sjɔ̃] n. f. (lat. attentio, de
attendere, être attentif ; 1536, N. de Troyes).
1. Concentration volontaire de l’esprit
sur un être ou une chose déterminés :
Katow, assis à gauche, se pencha, regarda
le chauffeur avec attention (Malraux).
C’est notre attention qui met des objets
dans une chambre et l’habitude qui les en
retire (Proust). Un enfant incapable d’une
attention prolongée. Ϧ À l’attention de, for-
mule par laquelle on désigne le destina-
taire d’une lettre dans une administration.
Ϧ Retenir l’attention de quelqu’un, être
spécialement remarqué par lui. Ϧ 2. Faire
attention à quelque chose, en tenir compte,
y prendre garde : Cette idée explique assez
l’autre, si l’on y fait attention (Alain). Faites
attention à la marche ; en prendre soin :
Si tu déplaces le buffet, fais attention à la
vaisselle. Ϧ Faire attention à quelqu’un, ne
pas le négliger : Il n’a même pas fait atten-
tion à moi ! Ϧ Faire attention de ou à (suivi
d’un infinitif), apporter tous ses soins à
l’exécution d’une action : Faire attention de
(ou à) ne pas se tromper en rendant la mon-
naie. Ϧ Faire attention que, à ce que (avec
le subjonctif), prendre garde que, veiller
à ce que : Faites attention que personne ne
vous entende. Elle ne faisait pas toujours
attention à ce qu’il n’y eût personne dans
la chambre voisine (Proust). Ϧ Faites atten-
tion !, et, ellipt., attention !, prenez garde :
Maintenant, attention ! Voilà les choses qui
deviennent drôles (Duhamel). Ϧ 3. Littér.
Sollicitude, empressement, gentillesse
envers quelqu’un : Être plein d’attention
pour ses parents. Ϧ Marque d’intérêt, de
sollicitude : Quel ineffable bien peut faire
une simple parole de tendresse, une atten-
tion délicate (Rolland).
• SYN. : 1 application, contention, réflexion,
tension d’esprit ; 3 délicatesse, obligeance,
prévenance. — CONTR. : 1 dissipation, dis-
traction, étourderie, inadvertance, inatten-
tion ; 3 brutalité, grossièreté, indifférence,
rudesse.
◆ attentions n. f. pl. Égards dont on
entoure quelqu’un ; marques de préve-
nance témoignées à une personne : Et
certes, les attentions qu’une femme a pour
nous peuvent encore, quand nous l’aimons,
semer de charmes nouveaux les heures que
nous passons chez elle (Proust). Il pleurait
d’épuisement surtout, et aussi, à cause de
la chambre, des violettes, de cette main
que son père avait posée sur sa tête, des
attentions d’Antoine, de cette vie nouvelle
et inconnue (Martin du Gard).
• SYN. : amabilités, gentillesses. — CONTR. :
crasses (pop.), méchancetés, rosseries (fam.),
vilenies.
attentionné, e [atɑ̃sjɔne] adj. (de atten-
tion ; 1819, Boiste). 1. Vx. Qui fait atten-
tion à : Joseph, qui était peu attentionné
aux actions d’autour de lui, laissa remplir
son verre (Sand). Ϧ 2. Plein d’attentions,
de gentillesse, de prévenance : Un mari
attentionné.
• SYN. : 1 attentif ; 2 empressé, prévenant.
— CONTR. : 1 indifférent ; 2 égoïste, fruste,
grossier, rosse (fam.).
attentisme [atɑ̃tism] n. m. (de attente ;
v. 1918). Politique d’attente et d’opportu-
nisme : L’attentisme d’un gouvernement
face aux grandes réformes.
attentiste [atɑ̃tist] adj. et n. (de atten-
tisme ; v. 1918). Qui pratique une politique
d’attente, d’atermoiements : Ne comptez
pas sur lui pour régler ce problème délicat,
c’est un attentiste !
• SYN. : opportuniste.
attentivement [atɑ̃tivmɑ̃] adv. (de
attentif ; début du XVIe s.). D’une façon
attentive : Lire attentivement une notice. Ils
consultaient vingt fois leur intérêt et pesaient
attentivement leurs chances (France).
• CONTR. : distraitement.
atténuant, e [atenɥɑ̃, -ɑ̃t] adj. (de atté-
nuer ; XVIe s.). Qui diminue la gravité de
quelque chose. Ϧ Spécialem. Circonstances
atténuantes, éléments qui, dans les faits
imputés à un accusé, tendent à diminuer la
gravité du crime ou du délit, et par consé-
quent à diminuer la peine.
• CONTR. : aggravant.
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