GRAND LAROUSSE DE LA LANGUE FRANÇAISE
ce que peut devenir enfin cet abreuvement
de lumière (Gide).
abreuver [abrøve] v. tr. (lat. pop. *abbi-
berare, du lat. class. bibere, boire ; var.
abevrer, XIIe s. ; abrever, XIIIe s. ; abruver,
du XIIIe au XVIe s. ; à partir de cette date la
forme abreuver s’est généralisée). 1. Faire
boire des bestiaux, les mener à l’abreuvoir :
Abreuver un cheval. Ϧ Par extens. Se dit
parfois des hommes : L’éponge imbibée
de fiel dont on l’abreuva [le Christ] sur
la croix (Hugo). Ϧ 2. Arroser largement,
imbiber profondément : Pour que l’eau de
la pluie les abreuvât [les ceps] plus long-
temps (Lamartine). La terre est abreuvée
d’eau. Ϧ 3. Fig. Répandre largement dans
une société, dans un milieu : Bertrand fit
observer, assez timidement, qu’étant donné
l’état d’esprit des classes populaires, les
doctrines dont on les abreuvait [...], il ne
semblait pas très commode d’engager le
pays dans une guerre (Romains). Ϧ 4. Fig.
et péjor. Accabler quelqu’un d’injures,
d’humiliations, de coups : M. Eyssette [...]
avait fini par le prendre en grippe et l’abreu-
vait de taloches (Daudet). Des femmes reje-
tées de leur milieu, abreuvées d’opprobres,
uniquement « parce qu’on parlait d’elles »
(Mauriac).
• SYN. : 1 désaltérer ; 2 et 3 imprégner, inon-
der, pénétrer, saturer. — CONTR. : 1 altérer,
assoiffer.
◆ s’abreuver v. pr. Boire à satiété (au pr.
et au fig.) : Le chasseur qui découvre une
source [...], il s’en abreuve (Giraudoux). Les
tout petits enfants, écrasés sous les dalles
| Ont vécu ; de leur sang le fer s’abreuve
encor (Hugo).
abreuvoir [abrøvwar] n. m. (de abreuver ;
fin du XIIIe s.). 1. Endroit peu profond, dis-
posé pour y abreuver le bétail : Il remonta
le courant, son cheval ayant de l’eau jusqu’à
la tête, et enfin trouva une sorte d’abreuvoir
(Stendhal). Ϧ Auge remplissant le même
rôle. Ϧ Par extens. Tout lieu où les animaux
vont boire : Alors que le soleil décline, on
pouvait voir | Les fauves par troupeaux des-
cendre à l’abreuvoir (Heredia). Ϧ 2. Fam. et
vx. Abreuvoir à mouches, large et profonde
cicatrice : Eh bien, moi, dit Carmen, je te
ferai des abreuvoirs à mouches sur la joue
(Mérimée).
abréviateur, trice [abrevjatoer, -tris]
n. (bas lat. abbreviator ; fin du XIVe s.).
Personne qui abrège un texte : Ce roi [...]
ne laisse pas de payer tribut à l’idée phi-
losophique, en se faisant l’abréviateur et
l’éditeur de Bayle (Sainte-Beuve).
◆ abréviateur n. m. Clerc pontifical qui
était chargé de résumer les requêtes et de
préparer les minutes des actes : Les abré-
viateurs, les maîtres de cérémonies, les
camériers assistants... (Goncourt).
abréviatif, ive [abrevjatif, -iv] adj. (de
abréviation ; XVe s.). Qui sert à abréger,
ou à signaler, à noter une abréviation :
Les phrases abréviatives qui sont l’essence
concentrée des milliers de remarques qu’il
aura faites (Taine). Signe abréviatif.
• CONTR. : augmentatif.
abréviation [abrevjasjɔ̃] n. f. (bas lat.
abbreviatio, même sens ; fin du XIVe s.).
1. Suppression d’une partie d’un mot,
d’une expression : L’abréviation du mot
« autobus » donne BUS. ID. est l’abrévia-
tion de « idem ». Ϧ 2. Spécialem. Groupe de
lettres auquel sont réduits un mot composé,
une expression abrégés : U.S.A. est l’abré-
viation de « United States of America ».
• SYN. : 2 sigle.
abréviativement [abrevjativmɑ̃] adv.
(de abréviatif ; milieu du XIXe s.). En abré-
geant : On sent, on devine que M. Corot
dessine abréviativement et largement, ce
qui est la seule méthode pour amasser avec
célérité une grande quantité de matériaux
précieux (Baudelaire).
abri [abri] n. m. (de l’anc. franç. abrier,
abriter, du bas lat. apricare, se chauffer au
soleil, lat. class. apricari ; fin du XIIe s.).
1. Lieu où l’on est à couvert de la pluie, du
danger, etc. : Nous cherchions un abri sous
les mousses des cèdres (Chateaubriand).
Ϧ 2. Petite construction où l’on est à cou-
vert des intempéries : Construire un abri
pour les usagers des transports publics.
Ϧ 3. Spécialem. Lieu d’origine naturelle
ou refuge aménagé pour protéger des
coups de l’ennemi, notamment des bom-
bardements aériens : Abri souterrain. Abri
antiatomique. Ϧ 4. Fig. Ce qui préserve des
dangers, de l’adversité : Un abri contre le
malheur.
• SYN. : 1 asile, refuge, retraite ; 4 protec-
tion, refuge.
◆ A l’abri loc. adv. A couvert des intem-
péries, du danger, etc. : Se mettre à l’abri
sous un arbre. L’homme du front affecte de
mépriser les gens à l’abri, mais il les envie
au moins autant (Romains) ; et au fig. :
Mais à l’abri sous les usages, elle mettait peu
de conscience dans ses procédés (Balzac).
Ϧ Fam. Mettre son argent à l’abri, le placer
en lieu sûr. Ϧ Pop. Mettre quelqu’un à l’abri,
le mettre en prison.
◆ A l’abri de loc. prép. 1. Protégé par : La
maison tout entière est à l’abri d’un pin
(Heredia). Ϧ 2. Protégé contre : L’astre roi
se couchait. Calme, à l’abri du vent | La mer
réfléchissait ce globe d’or vivant (Hugo) ; et
au fig. : Personne n’est à l’abri d’une ban-
queroute (Musset).
abricot [abriko] n. m. (catalan abercoc,
albercoc [cf. aussi esp. albaricoque, portug.
albricoque], de l’ar. al-barqōq, issu du bas
gr. praikokkion, calqué sur le lat. praeco-
quum, précoce ; 1512, Thénaud, écrit auber-
cot ; forme actuelle depuis 1525 environ).
Fruit de l’abricotier.
◆ adj. invar. De la couleur jaune-orangé de
l’abricot : Sa culotte en casimir de couleur
abricot, sans aucune fraîcheur, annonçait
un long usage (Balzac).
abricoté, e [abrikɔte] adj. (de abricot ;
1845, Bescherelle). 1. Qui tient de l’abri-
cot : Pêche abricotée. Ϧ 2. Recouvert d’une
couche de marmelade d’abricots : Gâteau
abricoté.
◆ abricoté n. m. (1690, Furetière). Tranche
d’abricot confite.
abricotier [abrikɔtje] n. m. (de abricot ;
début du XVIe s.). Arbre fruitier du genre
prunier, originaire d’Arménie.
abrier [abrije] v. tr. (bas lat. apricare,
se chauffer au soleil ; fin du XIIe s.). Class.
Mettre à l’abri : Enfin le bon Dieu nous
abrie (Saint-Amant).
abriter [abrite] v. tr. (de abri ; 1489, R.
Gaguin). 1. Protéger contre les intempé-
ries, le danger : Ses toits fumaient ; son port
abritait un amas | De navires mêlant confu-
sément leurs mâts (Hugo). Ϧ 2. Recevoir
sous son toit, admettre chez soi : Le temps
où cette maison [...] abritait une famille
(Colette). Il abritait chez lui des orgies,
en petit comité, où les deux sexes avaient
des représentants (Romains). Ϧ 3. Fig.
Cacher aux regards, dissimuler ses vrais
sentiments pour éviter un danger, pour
donner le change : L’air bête sous lequel les
domestiques savent abriter leur refus à des
supérieurs (Balzac).
• SYN. : 1 donner asile, préserver, protéger ;
2 héberger, loger ; 3 couvrir, dissimuler. —
CONTR. : 1 exposer ; 3 afficher, découvrir,
étaler, exhiber, montrer.
◆ s’abriter v. pr. 1. Se mettre à l’abri : Il
pleuvait et le marquis s’abritait sous son
parapluie (Bourget). Ϧ 2. S’abriter derrière
quelqu’un, derrière un règlement, etc., se
couvrir de leur autorité.
abrivent [abrivɑ̃] n. m. (de abri et de
vent ; 1827, Acad.). Ce qui est destiné à
protéger du vent.
abrogatif, ive [abrɔgatif, -iv] ou abro-
gatoire [abrɔgatwar] adj. (de abroger ;
1866, Larousse). Qui abroge ou vise à abro-
ger : Clause abrogatoire.
abrogation [abrɔgasjɔ̃] n. f. (lat. abroga-
tio, même sens ; milieu du XIVe s.). Abolition
d’une disposition légale ou administrative.
• CONTR. : promulgation.
abrogeable [abrɔʒabl] adj. (de abroger ;
milieu du XIXe s.). Qui peut être abrogé.
abroger [abrɔʒe] v. tr. (lat. abrogare,
supprimer ; fin du XIVe s., sous la forme
abroguer [jusqu’au XVIe s.]). [Conj. 1.]
1. Déclarer nulle une disposition légale
ou réglementaire : Abroger une loi, un
décret, un arrêté. Ϧ 2. Fig. Enlever toute
valeur à une tradition, à une autorité :
Aujourd’hui [...], l’Art poétique de Boileau
est véritablement abrogé et n’a plus d’usage
(Sainte-Beuve).
16
ce que peut devenir enfin cet abreuvement
de lumière (Gide).
abreuver [abrøve] v. tr. (lat. pop. *abbi-
berare, du lat. class. bibere, boire ; var.
abevrer, XIIe s. ; abrever, XIIIe s. ; abruver,
du XIIIe au XVIe s. ; à partir de cette date la
forme abreuver s’est généralisée). 1. Faire
boire des bestiaux, les mener à l’abreuvoir :
Abreuver un cheval. Ϧ Par extens. Se dit
parfois des hommes : L’éponge imbibée
de fiel dont on l’abreuva [le Christ] sur
la croix (Hugo). Ϧ 2. Arroser largement,
imbiber profondément : Pour que l’eau de
la pluie les abreuvât [les ceps] plus long-
temps (Lamartine). La terre est abreuvée
d’eau. Ϧ 3. Fig. Répandre largement dans
une société, dans un milieu : Bertrand fit
observer, assez timidement, qu’étant donné
l’état d’esprit des classes populaires, les
doctrines dont on les abreuvait [...], il ne
semblait pas très commode d’engager le
pays dans une guerre (Romains). Ϧ 4. Fig.
et péjor. Accabler quelqu’un d’injures,
d’humiliations, de coups : M. Eyssette [...]
avait fini par le prendre en grippe et l’abreu-
vait de taloches (Daudet). Des femmes reje-
tées de leur milieu, abreuvées d’opprobres,
uniquement « parce qu’on parlait d’elles »
(Mauriac).
• SYN. : 1 désaltérer ; 2 et 3 imprégner, inon-
der, pénétrer, saturer. — CONTR. : 1 altérer,
assoiffer.
◆ s’abreuver v. pr. Boire à satiété (au pr.
et au fig.) : Le chasseur qui découvre une
source [...], il s’en abreuve (Giraudoux). Les
tout petits enfants, écrasés sous les dalles
| Ont vécu ; de leur sang le fer s’abreuve
encor (Hugo).
abreuvoir [abrøvwar] n. m. (de abreuver ;
fin du XIIIe s.). 1. Endroit peu profond, dis-
posé pour y abreuver le bétail : Il remonta
le courant, son cheval ayant de l’eau jusqu’à
la tête, et enfin trouva une sorte d’abreuvoir
(Stendhal). Ϧ Auge remplissant le même
rôle. Ϧ Par extens. Tout lieu où les animaux
vont boire : Alors que le soleil décline, on
pouvait voir | Les fauves par troupeaux des-
cendre à l’abreuvoir (Heredia). Ϧ 2. Fam. et
vx. Abreuvoir à mouches, large et profonde
cicatrice : Eh bien, moi, dit Carmen, je te
ferai des abreuvoirs à mouches sur la joue
(Mérimée).
abréviateur, trice [abrevjatoer, -tris]
n. (bas lat. abbreviator ; fin du XIVe s.).
Personne qui abrège un texte : Ce roi [...]
ne laisse pas de payer tribut à l’idée phi-
losophique, en se faisant l’abréviateur et
l’éditeur de Bayle (Sainte-Beuve).
◆ abréviateur n. m. Clerc pontifical qui
était chargé de résumer les requêtes et de
préparer les minutes des actes : Les abré-
viateurs, les maîtres de cérémonies, les
camériers assistants... (Goncourt).
abréviatif, ive [abrevjatif, -iv] adj. (de
abréviation ; XVe s.). Qui sert à abréger,
ou à signaler, à noter une abréviation :
Les phrases abréviatives qui sont l’essence
concentrée des milliers de remarques qu’il
aura faites (Taine). Signe abréviatif.
• CONTR. : augmentatif.
abréviation [abrevjasjɔ̃] n. f. (bas lat.
abbreviatio, même sens ; fin du XIVe s.).
1. Suppression d’une partie d’un mot,
d’une expression : L’abréviation du mot
« autobus » donne BUS. ID. est l’abrévia-
tion de « idem ». Ϧ 2. Spécialem. Groupe de
lettres auquel sont réduits un mot composé,
une expression abrégés : U.S.A. est l’abré-
viation de « United States of America ».
• SYN. : 2 sigle.
abréviativement [abrevjativmɑ̃] adv.
(de abréviatif ; milieu du XIXe s.). En abré-
geant : On sent, on devine que M. Corot
dessine abréviativement et largement, ce
qui est la seule méthode pour amasser avec
célérité une grande quantité de matériaux
précieux (Baudelaire).
abri [abri] n. m. (de l’anc. franç. abrier,
abriter, du bas lat. apricare, se chauffer au
soleil, lat. class. apricari ; fin du XIIe s.).
1. Lieu où l’on est à couvert de la pluie, du
danger, etc. : Nous cherchions un abri sous
les mousses des cèdres (Chateaubriand).
Ϧ 2. Petite construction où l’on est à cou-
vert des intempéries : Construire un abri
pour les usagers des transports publics.
Ϧ 3. Spécialem. Lieu d’origine naturelle
ou refuge aménagé pour protéger des
coups de l’ennemi, notamment des bom-
bardements aériens : Abri souterrain. Abri
antiatomique. Ϧ 4. Fig. Ce qui préserve des
dangers, de l’adversité : Un abri contre le
malheur.
• SYN. : 1 asile, refuge, retraite ; 4 protec-
tion, refuge.
◆ A l’abri loc. adv. A couvert des intem-
péries, du danger, etc. : Se mettre à l’abri
sous un arbre. L’homme du front affecte de
mépriser les gens à l’abri, mais il les envie
au moins autant (Romains) ; et au fig. :
Mais à l’abri sous les usages, elle mettait peu
de conscience dans ses procédés (Balzac).
Ϧ Fam. Mettre son argent à l’abri, le placer
en lieu sûr. Ϧ Pop. Mettre quelqu’un à l’abri,
le mettre en prison.
◆ A l’abri de loc. prép. 1. Protégé par : La
maison tout entière est à l’abri d’un pin
(Heredia). Ϧ 2. Protégé contre : L’astre roi
se couchait. Calme, à l’abri du vent | La mer
réfléchissait ce globe d’or vivant (Hugo) ; et
au fig. : Personne n’est à l’abri d’une ban-
queroute (Musset).
abricot [abriko] n. m. (catalan abercoc,
albercoc [cf. aussi esp. albaricoque, portug.
albricoque], de l’ar. al-barqōq, issu du bas
gr. praikokkion, calqué sur le lat. praeco-
quum, précoce ; 1512, Thénaud, écrit auber-
cot ; forme actuelle depuis 1525 environ).
Fruit de l’abricotier.
◆ adj. invar. De la couleur jaune-orangé de
l’abricot : Sa culotte en casimir de couleur
abricot, sans aucune fraîcheur, annonçait
un long usage (Balzac).
abricoté, e [abrikɔte] adj. (de abricot ;
1845, Bescherelle). 1. Qui tient de l’abri-
cot : Pêche abricotée. Ϧ 2. Recouvert d’une
couche de marmelade d’abricots : Gâteau
abricoté.
◆ abricoté n. m. (1690, Furetière). Tranche
d’abricot confite.
abricotier [abrikɔtje] n. m. (de abricot ;
début du XVIe s.). Arbre fruitier du genre
prunier, originaire d’Arménie.
abrier [abrije] v. tr. (bas lat. apricare,
se chauffer au soleil ; fin du XIIe s.). Class.
Mettre à l’abri : Enfin le bon Dieu nous
abrie (Saint-Amant).
abriter [abrite] v. tr. (de abri ; 1489, R.
Gaguin). 1. Protéger contre les intempé-
ries, le danger : Ses toits fumaient ; son port
abritait un amas | De navires mêlant confu-
sément leurs mâts (Hugo). Ϧ 2. Recevoir
sous son toit, admettre chez soi : Le temps
où cette maison [...] abritait une famille
(Colette). Il abritait chez lui des orgies,
en petit comité, où les deux sexes avaient
des représentants (Romains). Ϧ 3. Fig.
Cacher aux regards, dissimuler ses vrais
sentiments pour éviter un danger, pour
donner le change : L’air bête sous lequel les
domestiques savent abriter leur refus à des
supérieurs (Balzac).
• SYN. : 1 donner asile, préserver, protéger ;
2 héberger, loger ; 3 couvrir, dissimuler. —
CONTR. : 1 exposer ; 3 afficher, découvrir,
étaler, exhiber, montrer.
◆ s’abriter v. pr. 1. Se mettre à l’abri : Il
pleuvait et le marquis s’abritait sous son
parapluie (Bourget). Ϧ 2. S’abriter derrière
quelqu’un, derrière un règlement, etc., se
couvrir de leur autorité.
abrivent [abrivɑ̃] n. m. (de abri et de
vent ; 1827, Acad.). Ce qui est destiné à
protéger du vent.
abrogatif, ive [abrɔgatif, -iv] ou abro-
gatoire [abrɔgatwar] adj. (de abroger ;
1866, Larousse). Qui abroge ou vise à abro-
ger : Clause abrogatoire.
abrogation [abrɔgasjɔ̃] n. f. (lat. abroga-
tio, même sens ; milieu du XIVe s.). Abolition
d’une disposition légale ou administrative.
• CONTR. : promulgation.
abrogeable [abrɔʒabl] adj. (de abroger ;
milieu du XIXe s.). Qui peut être abrogé.
abroger [abrɔʒe] v. tr. (lat. abrogare,
supprimer ; fin du XIVe s., sous la forme
abroguer [jusqu’au XVIe s.]). [Conj. 1.]
1. Déclarer nulle une disposition légale
ou réglementaire : Abroger une loi, un
décret, un arrêté. Ϧ 2. Fig. Enlever toute
valeur à une tradition, à une autorité :
Aujourd’hui [...], l’Art poétique de Boileau
est véritablement abrogé et n’a plus d’usage
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