DICTIONNAIRE DE LA PEINTURE
la plus ancienne qui nous soit parvenue de lui.
Le style nerveux et incisif du Christ souffrant
et triomphant (Sienne. P. N.) exprime avec
une rare intensité le sentiment pathétique
exalté de l’artiste. Âme encore médiévale,
celui-ci se refusera à adhérer aux principes
expressifs de la Renaissance, poursuivant un
idéal de haute spiritualité douloureuse, d’ir-
réalité effrénée pénétrée d’un souffle religieux
archaïque. Si l’influence de Gentile da Fabria-
no se reflète dans certains détails décoratifs,
elle n’attaque pas cette cohérence dans le
panneau subsistant du Polyptyque Branchini
(la Vierge à l’Enfant, 1427, Pasadena, Norton
Simon Foundation) ; et les nouveautés appor-
tées entre-temps à Sienne, en particulier par
Sassetta, n’ont sur les oeuvres ultérieures de
Giovanni que des conséquences purement
formelles. Ces observations s’appliquent en-
core aux panneaux conservés de la prédelle
du Polyptyque Fondi, de 1436 (Crucifixion ;
Présentation au Temple ; Fuite en Égypte,
Sienne, P. N. ; Adoration des mages, Otterlo,
Kröller-Müller) : les suggestions de Sassetta
se transforment en visions d’un irréalisme
tout gothique correspondant à la reprise des
conceptions paysagistes d’Ambrogio Loren-
zetti, comme le montre bien l’étonnante Fuite
en Égypte (Sienne, P. N.). Les panneaux dis-
persés du Polyptyque des Pizzicaiuoli (1447-
1449), la Présentation au Temple (Sienne,
P. N.) et les Scènes de la vie de sainte Catherine
de Sienne (Madrid, Museo Thyssen-Borne-
misza ; Metropolitan Museum ; Minneapolis,
Inst. of Arts ; Detroit, Inst. of Arts) confir-
ment la volonté tenace de l’artiste de traduire
en langage ancien les idées modernes d’un
Vecchietta ou d’un Pietro di Giovanni d’Am-
brogio, par exemple.
Le maître atteint une expression drama-
tique incomparable dans les différentes ver-
sions de la Crucifixion (1440, Sienne, P. N. ;
1440, San Pietro Ovile ; Dublin, N. G.) ou
dans les prodigieuses et fameuses Scènes de la
vie de saint Jean-Baptiste (Chicago, Art Inst. ;
Metropolitan Museum ; musée de Münster ;
Pasadena, Norton Simon Foundation ; Avi-
gnon, Petit Palais), où la ferveur de sa vision
ascétique s’exalte au point de retrouver le
« stylisme » gothique de Lorenzo Monaco
dans ce qu’il a de plus visionnaire.
Le catalogue de l’artiste comporte des
enluminures (Divine Comédie, Londres, Bri-
tish Library ; Antiphonaire, Sienne, Biblio-
teca degli Intronati) et encore un très grand
nombre de panneaux (beaucoup provenant
de polyptyques démembrés). Parmi les plus
remarquables, on peut citer, dans l’ordre chro-
nologique, le Jardin des Oliviers et la Déposi-
tion (Vatican), qui datent sans doute d’avant
1440, la Madone d’humilité (2 exemplaires :
Sienne, P. N., et Boston. M. F. A.), le Para-
dis et l’Expulsion du paradis (Metropolitan
Museum), le Polyptyque de 1445 des Offices,
la prédelle de l’Enfance du Christ (l’Annoncia-
tion, Washington, N. G. ; la Nativité, Vatican ;
le Calvaire, musées de Berlin ; l’Adoration des
mages, musée de Cleveland ; la Présentation
au Temple, Metropolitan Museum), dont
plusieurs éléments sont inspirés de Gen-
tile da Fabriano ; le Retable de saint Nicolas
(1453, Sienne, P. N.), le Retable du dôme de
Pienza (1463) ; la prédelle du Jugement der-
nier (Sienne, P. N.) ; le Retable de San Cal-
gano (id.) ; Saint Jérôme (Sienne, Opera del
Duomo). Les toutes dernières oeuvres, tel le
Polyptyque de San Silvestro (1475) à Staggia
(Sienne, P. N.), révèlent un affaiblissement
incontestable.
GIOVANNINO ou
GIOVANNI DE’ GRASSI, peintre italien
(Milan ? - ? av. 1398).
L’absence presque absolue de documents
et l’extrême rareté des oeuvres certaines
n’empêchent pas de reconnaître en Giovan-
nino le plus grand maître de la miniature
lombarde des dernières années du trecento :
un maître de stature européenne par la qua-
lité et l’étendue de sa culture. Les débuts de
Giovannino sont probablement identifiables
dans quelques feuilles de l’Offiziolo (Paris,
B. N., ms. 757) et en particulier dans celles
de la Genèse. Par rapport aux mains, prédo-
minantes ici, du Maître du Lancelot ou – en
second plan – de Giovanni di Benedetto da
Como, l’art de Giovannino de’ Grassi se dis-
tingue par l’accent très nerveux et décoratif de
son graphisme aigu et, d’un autre côté, sans
qu’il y ait contradiction, par un sentiment à la
fois plus minutieux et plus illusionniste de la
réalité naturelle et morale. Ces caractères s’af-
firment dans le Taccuino di disegni de la Bibl.
Civica de Bergame, où le trait le plus subtil
enferme des couleurs ténues, d’une grande
délicatesse et qui, à la façon de l’« ouvraige de
Lombardie », semblent avoir été pulvérisées.
L’appartenance à Giovannino de l’Alphabet
illustré contenu dans le Taccuino est toujours
discutée. Au contraire, il est maintenant ad-
mis que la Chasse au sanglier, figurant dans
le Taccuino, dériverait d’une page des Très
Riches Heures du duc de Berry (Chantilly,
musée Condé). On peut considérer que se
rattache au Taccuino l’Historia plantarum
de la Bibl. Casanatense, à Rome, que la haute
qualité de certaines de ses miniatures permet
d’attribuer à la main même de Giovannino. En
collaboration avec son atelier, et avec son fils
Salomone, Giovannino entreprit la décora-
tion de l’Offiziolo de Gian Galeazzo Visconti,
interrompue en 1402 à la mort du prince et
terminée une trentaine d’années plus tard par
Belbello da Pavia. Cet Offiziolo ayant été en-
suite divisé en 2 parties, la plus ancienne, celle
de Giovannino, correspond au morceau de la
coll. Visconti di Modrone à Milan.
Selon les documents, l’artiste eut une
grande activité au Dôme où il apparaît à partir
de 1389, tant comme architecte que comme
fournisseur de projets de sculptures : mais il ne
subsiste que le bas-relief du Christ et la Sama-
ritaine, traité dans le style bourguignon et qui
se trouve au-dessus de la porte de la sacristie
sud.
Giovannino est sans doute des miniatu-
ristes italiens celui qui eut le plus d’affinités
avec l’art « courtois » européen de la fin du
XIVe siècle. Ses liens avec les miniaturistes
français ou flamands sont indéniables, mais il
en a d’encore plus forts peut-être avec les enlu-
mineurs bohémiens des grands Codex et les
dessinateurs de l’époque de Venceslas IV. En ce
qui concerne l’Italie, outre les descendants di-
rects que Giovannino trouve en De Veris et en
Michelino da Besozzo, son influence sur l’école
véronaise de Stefano da Zevio et de Pisanello
est évidente.
GIOVANNI STRADANO → STRADANUS
GIOVENONE Gerolamo, peintre italien
(Barengo v. 1490 - Vercelli 1555).
À ses débuts, il révèle un style archaïque,
léger, présentant des analogies avec celui de
Defendente Ferrari. À cette époque se situent
une Adoration (Vercelli, Museo Borgogna),
une Déposition (Biella, Inst. Quintino Sella) et
une Adoration des mages (Vercelli, archevê-
ché). Il est aussi en rapport alors avec Martino
Spanzotti (Pala de sainte Ursule, Avigliano,
San Giovanni). Mais, dès 1514, la Madone
avec deux saints et des donateurs (Turin,
Gal. Sabauda) met en évidence des portraits
d’une finesse et d’un moelleux qui rappellent
Gaudenzio Ferrari. Il en est de même pour
les portraits des donateurs dans le triptyque
(Madone avec quatre saints et deux dona-
teurs, 1527) de l’Accad. Carrara à Bergame,
dans lequel on sent certaines influences lom-
bardes, ainsi que pour le Saint Ambroise de
l’église S. Francesco de Vercelli et les Quatre
Docteurs (musée de Pavie).
GIRALDI Guglielmo, miniaturiste italien
(Ferrare, documenté de 1445 à 1480).
Actif sous le règne du duc Borso d’Esté à Fer-
rare, il exécuta v. 1448 les miniatures de tête
de l’Aulu-Gelle, conservé à l’Ambrosienne de
Milan, et collabora largement à celles des Gra-
duels de la chartreuse de Ferrare (1468). De
fortes influences de Piero della Francesca et
de Cosme Tura se notent dans ses miniatures
de la Bible en 4 volumes, pour la chartreuse
également (musée de Ferrare). Vers 1469, il
enlumina aussi le Plaute de la B. N. de Madrid.
Le Psautier (bibl. de Modène) exécuté pour les
ducs d’Este en collaboration avec son neveu
Alessandro Leoni (1475) présente des affinités
avec Francesco del Cossa et Ercole Roberti.
Giraldi fut ensuite appelé à la cour d’Urbino,
où il exécuta des miniatures pour Federico da
Montefeltro (Tétraévangile, Divine Comédie,
Rome, bibl. du Vatican). Par l’élégance et la
virtuosité de son style et ses qualités d’imagi-
nation, proches de celles des grands peintres
ferrarais de son temps, Giraldi compte parmi
les plus importants peintres-enlumineurs du
Quattrocento.
GIRARDET Karl, peintre suisse
(Le Locle, Suisse, 1813 - Versailles 1871).
Fils aîné de Charles Samuel et frère d’Édouard
Henri, Karl Girardet s’installa à Paris en 1822
et travailla dans l’atelier de Léon Cogniet. Il
débuta au Salon de 1836 et obtint rapidement
des commandes ; pour la ville de Neuchâtel,
il peignit l’Assemblée de protestants surpris
par les troupes catholiques (musée de Neu-
châtel), qui connut un grand succès au Salon
327
la plus ancienne qui nous soit parvenue de lui.
Le style nerveux et incisif du Christ souffrant
et triomphant (Sienne. P. N.) exprime avec
une rare intensité le sentiment pathétique
exalté de l’artiste. Âme encore médiévale,
celui-ci se refusera à adhérer aux principes
expressifs de la Renaissance, poursuivant un
idéal de haute spiritualité douloureuse, d’ir-
réalité effrénée pénétrée d’un souffle religieux
archaïque. Si l’influence de Gentile da Fabria-
no se reflète dans certains détails décoratifs,
elle n’attaque pas cette cohérence dans le
panneau subsistant du Polyptyque Branchini
(la Vierge à l’Enfant, 1427, Pasadena, Norton
Simon Foundation) ; et les nouveautés appor-
tées entre-temps à Sienne, en particulier par
Sassetta, n’ont sur les oeuvres ultérieures de
Giovanni que des conséquences purement
formelles. Ces observations s’appliquent en-
core aux panneaux conservés de la prédelle
du Polyptyque Fondi, de 1436 (Crucifixion ;
Présentation au Temple ; Fuite en Égypte,
Sienne, P. N. ; Adoration des mages, Otterlo,
Kröller-Müller) : les suggestions de Sassetta
se transforment en visions d’un irréalisme
tout gothique correspondant à la reprise des
conceptions paysagistes d’Ambrogio Loren-
zetti, comme le montre bien l’étonnante Fuite
en Égypte (Sienne, P. N.). Les panneaux dis-
persés du Polyptyque des Pizzicaiuoli (1447-
1449), la Présentation au Temple (Sienne,
P. N.) et les Scènes de la vie de sainte Catherine
de Sienne (Madrid, Museo Thyssen-Borne-
misza ; Metropolitan Museum ; Minneapolis,
Inst. of Arts ; Detroit, Inst. of Arts) confir-
ment la volonté tenace de l’artiste de traduire
en langage ancien les idées modernes d’un
Vecchietta ou d’un Pietro di Giovanni d’Am-
brogio, par exemple.
Le maître atteint une expression drama-
tique incomparable dans les différentes ver-
sions de la Crucifixion (1440, Sienne, P. N. ;
1440, San Pietro Ovile ; Dublin, N. G.) ou
dans les prodigieuses et fameuses Scènes de la
vie de saint Jean-Baptiste (Chicago, Art Inst. ;
Metropolitan Museum ; musée de Münster ;
Pasadena, Norton Simon Foundation ; Avi-
gnon, Petit Palais), où la ferveur de sa vision
ascétique s’exalte au point de retrouver le
« stylisme » gothique de Lorenzo Monaco
dans ce qu’il a de plus visionnaire.
Le catalogue de l’artiste comporte des
enluminures (Divine Comédie, Londres, Bri-
tish Library ; Antiphonaire, Sienne, Biblio-
teca degli Intronati) et encore un très grand
nombre de panneaux (beaucoup provenant
de polyptyques démembrés). Parmi les plus
remarquables, on peut citer, dans l’ordre chro-
nologique, le Jardin des Oliviers et la Déposi-
tion (Vatican), qui datent sans doute d’avant
1440, la Madone d’humilité (2 exemplaires :
Sienne, P. N., et Boston. M. F. A.), le Para-
dis et l’Expulsion du paradis (Metropolitan
Museum), le Polyptyque de 1445 des Offices,
la prédelle de l’Enfance du Christ (l’Annoncia-
tion, Washington, N. G. ; la Nativité, Vatican ;
le Calvaire, musées de Berlin ; l’Adoration des
mages, musée de Cleveland ; la Présentation
au Temple, Metropolitan Museum), dont
plusieurs éléments sont inspirés de Gen-
tile da Fabriano ; le Retable de saint Nicolas
(1453, Sienne, P. N.), le Retable du dôme de
Pienza (1463) ; la prédelle du Jugement der-
nier (Sienne, P. N.) ; le Retable de San Cal-
gano (id.) ; Saint Jérôme (Sienne, Opera del
Duomo). Les toutes dernières oeuvres, tel le
Polyptyque de San Silvestro (1475) à Staggia
(Sienne, P. N.), révèlent un affaiblissement
incontestable.
GIOVANNINO ou
GIOVANNI DE’ GRASSI, peintre italien
(Milan ? - ? av. 1398).
L’absence presque absolue de documents
et l’extrême rareté des oeuvres certaines
n’empêchent pas de reconnaître en Giovan-
nino le plus grand maître de la miniature
lombarde des dernières années du trecento :
un maître de stature européenne par la qua-
lité et l’étendue de sa culture. Les débuts de
Giovannino sont probablement identifiables
dans quelques feuilles de l’Offiziolo (Paris,
B. N., ms. 757) et en particulier dans celles
de la Genèse. Par rapport aux mains, prédo-
minantes ici, du Maître du Lancelot ou – en
second plan – de Giovanni di Benedetto da
Como, l’art de Giovannino de’ Grassi se dis-
tingue par l’accent très nerveux et décoratif de
son graphisme aigu et, d’un autre côté, sans
qu’il y ait contradiction, par un sentiment à la
fois plus minutieux et plus illusionniste de la
réalité naturelle et morale. Ces caractères s’af-
firment dans le Taccuino di disegni de la Bibl.
Civica de Bergame, où le trait le plus subtil
enferme des couleurs ténues, d’une grande
délicatesse et qui, à la façon de l’« ouvraige de
Lombardie », semblent avoir été pulvérisées.
L’appartenance à Giovannino de l’Alphabet
illustré contenu dans le Taccuino est toujours
discutée. Au contraire, il est maintenant ad-
mis que la Chasse au sanglier, figurant dans
le Taccuino, dériverait d’une page des Très
Riches Heures du duc de Berry (Chantilly,
musée Condé). On peut considérer que se
rattache au Taccuino l’Historia plantarum
de la Bibl. Casanatense, à Rome, que la haute
qualité de certaines de ses miniatures permet
d’attribuer à la main même de Giovannino. En
collaboration avec son atelier, et avec son fils
Salomone, Giovannino entreprit la décora-
tion de l’Offiziolo de Gian Galeazzo Visconti,
interrompue en 1402 à la mort du prince et
terminée une trentaine d’années plus tard par
Belbello da Pavia. Cet Offiziolo ayant été en-
suite divisé en 2 parties, la plus ancienne, celle
de Giovannino, correspond au morceau de la
coll. Visconti di Modrone à Milan.
Selon les documents, l’artiste eut une
grande activité au Dôme où il apparaît à partir
de 1389, tant comme architecte que comme
fournisseur de projets de sculptures : mais il ne
subsiste que le bas-relief du Christ et la Sama-
ritaine, traité dans le style bourguignon et qui
se trouve au-dessus de la porte de la sacristie
sud.
Giovannino est sans doute des miniatu-
ristes italiens celui qui eut le plus d’affinités
avec l’art « courtois » européen de la fin du
XIVe siècle. Ses liens avec les miniaturistes
français ou flamands sont indéniables, mais il
en a d’encore plus forts peut-être avec les enlu-
mineurs bohémiens des grands Codex et les
dessinateurs de l’époque de Venceslas IV. En ce
qui concerne l’Italie, outre les descendants di-
rects que Giovannino trouve en De Veris et en
Michelino da Besozzo, son influence sur l’école
véronaise de Stefano da Zevio et de Pisanello
est évidente.
GIOVANNI STRADANO → STRADANUS
GIOVENONE Gerolamo, peintre italien
(Barengo v. 1490 - Vercelli 1555).
À ses débuts, il révèle un style archaïque,
léger, présentant des analogies avec celui de
Defendente Ferrari. À cette époque se situent
une Adoration (Vercelli, Museo Borgogna),
une Déposition (Biella, Inst. Quintino Sella) et
une Adoration des mages (Vercelli, archevê-
ché). Il est aussi en rapport alors avec Martino
Spanzotti (Pala de sainte Ursule, Avigliano,
San Giovanni). Mais, dès 1514, la Madone
avec deux saints et des donateurs (Turin,
Gal. Sabauda) met en évidence des portraits
d’une finesse et d’un moelleux qui rappellent
Gaudenzio Ferrari. Il en est de même pour
les portraits des donateurs dans le triptyque
(Madone avec quatre saints et deux dona-
teurs, 1527) de l’Accad. Carrara à Bergame,
dans lequel on sent certaines influences lom-
bardes, ainsi que pour le Saint Ambroise de
l’église S. Francesco de Vercelli et les Quatre
Docteurs (musée de Pavie).
GIRALDI Guglielmo, miniaturiste italien
(Ferrare, documenté de 1445 à 1480).
Actif sous le règne du duc Borso d’Esté à Fer-
rare, il exécuta v. 1448 les miniatures de tête
de l’Aulu-Gelle, conservé à l’Ambrosienne de
Milan, et collabora largement à celles des Gra-
duels de la chartreuse de Ferrare (1468). De
fortes influences de Piero della Francesca et
de Cosme Tura se notent dans ses miniatures
de la Bible en 4 volumes, pour la chartreuse
également (musée de Ferrare). Vers 1469, il
enlumina aussi le Plaute de la B. N. de Madrid.
Le Psautier (bibl. de Modène) exécuté pour les
ducs d’Este en collaboration avec son neveu
Alessandro Leoni (1475) présente des affinités
avec Francesco del Cossa et Ercole Roberti.
Giraldi fut ensuite appelé à la cour d’Urbino,
où il exécuta des miniatures pour Federico da
Montefeltro (Tétraévangile, Divine Comédie,
Rome, bibl. du Vatican). Par l’élégance et la
virtuosité de son style et ses qualités d’imagi-
nation, proches de celles des grands peintres
ferrarais de son temps, Giraldi compte parmi
les plus importants peintres-enlumineurs du
Quattrocento.
GIRARDET Karl, peintre suisse
(Le Locle, Suisse, 1813 - Versailles 1871).
Fils aîné de Charles Samuel et frère d’Édouard
Henri, Karl Girardet s’installa à Paris en 1822
et travailla dans l’atelier de Léon Cogniet. Il
débuta au Salon de 1836 et obtint rapidement
des commandes ; pour la ville de Neuchâtel,
il peignit l’Assemblée de protestants surpris
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