Titre : Les esclaves de Paris / par Émile Gaboriau...
Auteur : Gaboriau, Émile (1832-1873). Auteur du texte
Éditeur : L. Boulanger (Paris)
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30472362c
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (825 p.) : fig. ; gr. in-8 1 vol. (825 p.) : fig. ; gr. in-8
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k117803z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1385
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/06/2010
L)!8 ESCLAVES DE PARIS
– Voyez pourtant, fit-il, comme, selon la position, les points de vue changent
Voici que vous commencez à devenir raisonnable.
–Oui,jesnis raisonnable, c'est-à-dire que je veux être riche, moi aussi.
Ah 1 vous n aurez plus à me presser. C'est moi qui vous sommerai de réatiser
vos promesses. Je ne veux plus avoir à subir une humiliation comme cette d'au-
jourd'hui.
B. Mascarot eut un haussement d'épaules que son protégé ne vit pas.
–- Vous êtes en colère? fit-il.
– La colère passera, mes dispositions resteront les mêmes.
Maintenant que Faut s'avançait, le placeur battait en retraite. C'est la tactiqnp
indiquée.
Ne vous engagez pas sans réfléchir, dit-il. En ce moment, vous êtes oncon'
votre maitro demain, si vous vous abandonnez à moi, il vous faudra abdique;
votre libre arbitre.
J'irai jusqu'au bout.
Le placeur triomphait enfin.
–C'est bien 1. fit-il froidement. Lffiftftenr nortcbixo von~ présentera rh~
M. Martin-Rigal, le père do M' Fhvin, ft moi, huit jours apD'9 le mariage, j<
vous donnerai une couronne de duc à faire peindre sur vos équipages.
XII
Lorsqu'elle avait annonfë à André qu'elle s'en remettrait à la toyaute de M.
ttreuth-Faverley, M' de Mussidan avait consulté les intérêts de son amour b~
plus que ses forces.
Elle dut le reeonniut.re lorsque seule, en face d'elle-même, elle se demanda
comment tenir sa promesse.
Tout son être se révoltait à cette idée qu'elle allait être forcée de demandrr
rendez-vous à un homme, et qu'il faudrait le laisser lire jusqu'au fond de s
âme.
Un étranger l'eût moins épouvantée que lt. de Breulh.
Il lui paraissait, et c'était juste, que par oc seul fait qu'il avait rechercM
main, c'est-à-dire désiré sa personne, il avait acquis des droits sur sa pens~
même.
– Voyez pourtant, fit-il, comme, selon la position, les points de vue changent
Voici que vous commencez à devenir raisonnable.
–Oui,jesnis raisonnable, c'est-à-dire que je veux être riche, moi aussi.
Ah 1 vous n aurez plus à me presser. C'est moi qui vous sommerai de réatiser
vos promesses. Je ne veux plus avoir à subir une humiliation comme cette d'au-
jourd'hui.
B. Mascarot eut un haussement d'épaules que son protégé ne vit pas.
–- Vous êtes en colère? fit-il.
– La colère passera, mes dispositions resteront les mêmes.
Maintenant que Faut s'avançait, le placeur battait en retraite. C'est la tactiqnp
indiquée.
Ne vous engagez pas sans réfléchir, dit-il. En ce moment, vous êtes oncon'
votre maitro demain, si vous vous abandonnez à moi, il vous faudra abdique;
votre libre arbitre.
J'irai jusqu'au bout.
Le placeur triomphait enfin.
–C'est bien 1. fit-il froidement. Lffiftftenr nortcbixo von~ présentera rh~
M. Martin-Rigal, le père do M' Fhvin, ft moi, huit jours apD'9 le mariage, j<
vous donnerai une couronne de duc à faire peindre sur vos équipages.
XII
Lorsqu'elle avait annonfë à André qu'elle s'en remettrait à la toyaute de M.
ttreuth-Faverley, M' de Mussidan avait consulté les intérêts de son amour b~
plus que ses forces.
Elle dut le reeonniut.re lorsque seule, en face d'elle-même, elle se demanda
comment tenir sa promesse.
Tout son être se révoltait à cette idée qu'elle allait être forcée de demandrr
rendez-vous à un homme, et qu'il faudrait le laisser lire jusqu'au fond de s
âme.
Un étranger l'eût moins épouvantée que lt. de Breulh.
Il lui paraissait, et c'était juste, que par oc seul fait qu'il avait rechercM
main, c'est-à-dire désiré sa personne, il avait acquis des droits sur sa pens~
même.
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