CHE
CHI
du personnel au ministère de l'Intérieur et cou-
seiller d'Etat hors section. Kentié dans la via
privée à la suite des événements du 4 Septoiu-
(,i-o, M. Léon Chevreau fut admis ofticiello-
moiit à la retraite, comme préfet, en 1874 il
so alors attribuer, dit le D'ictwnnuire uui-
vei'sel dv» Contemporains, « une pension an-
nuelle de 5,754 francs avec des arrérages de
17,000 francs environ ». Après une première
tantative infructueuse faite par lui, en 1872,
pour entrer à l'Assemblée nationale, M. L.
Chevreau se présenta, le 20 février 1870, comme
candidat des conservateurs dans la 2» cir-
conscription de Beanvais, et fut élu par 7,910
voix. (15,045 votants, 17,892 inscrits), contre
MM. Laffineur, républicain, 4,256 voix, et Dos-
jardins, 2,687. Il lut dn groupe do l'Appel au
peuple, et vota avec la droite pour lo gouverne-
ment du Seize-Mai, qui lui accorda, après la
dissolution, son appui officiel, et l'aida à obtenir
sa réélection, le 14 octobre 1877, par 9,690 voix
(15,423 votants, 17,984 inscrits), contre 5,567 à
M. Laffineur. 11 reprit sa place à droite et vota
avec la minorité anti-républicaine contre, le
ministère Dufaure, contre l'élection de M. J.
Grévy à la présidence de la République, contre
l'amnistie, contre l'article 7 et 1 application des
décrets aux congrégations, contre les lois non-
velles sur la presse et le droit de réunion, etc.
Réélu le 21 août 1831, par 7,639 voix (14,455 vo-
tants, 17,403 inscrits), il continua son opposition
au gouvernement, vota contre le ministère
Fei'ry, et vit sou mandat renouvelé nue fois de
plus le 4 octobre 1885, le 2° sur 6 de la liste
conservatrice de l'Oise, par 47,013 voix (94,002
votants, 110,857 inscrits). Avec la minorité de
droite, il se prononça contre tous les ministères
de la législature, depuis le cabinet iirisson jus-
qu'au cabinet Floquct. Dans la dernière session,
il a voté contre le rétablissement du scrutin
d'arrondissement (11 février 1839), s'est abstenu
sur l'ajournement indéfini de la revision de la
Constitution, et s'est prononcé contre les pour-
suites contre trois députés membres de la Ligue
des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne
restrictif de la liberté de la presse, contre les
poursuites contre le général Boulanger,
CHEVREUIL (Fkançois-Chahles), député à
1 Assemblée constituante de 1789, né à une date
inconnue, mort à Paris, le 1G juillet 1792,entra
dans les ordres. « Docteur en théologie de la
maison et société da Sorbonne », il fut investi
eu outre des titres et dignités de chanoine de
l'église do Paris, de chancelier de ladite église
et do l'Université, enfin d'official et vicaire-
gauéial du diocèse de Paris. Dans l'ancienne
France le chancelier de l'Université était l'of-
ficier chargé de sceller les lettres des grades et
des provisions. 11 y en avait deux l'un dépen-
dit de l'archevêque, l'autre de l'abbé de Sainte-
Geneviève. L'ofticial était le juge ecclésiastique
délégué par l'archevêque pour exercer en son
nom nue juridiction contentieuse. Le 30 avril
l'ofl, Chevreuil fut élu par la ville de Paris
epnté du clergé aux Etats-Généraux. Le nom
de ce savant personnage ne figure pas dans les
Procus-vwbaux do l'Assemblée au Moniteur
"JJtciel.
CHEVREUSE (DE). Voij. Albert db
LUÏNES(D'). ).
JrHEVREUX (Ambroise-Acodstb), député
a, Assemblée constituante de 1789, né à Or-
rans (Loiret) en 1728, mort à Paris le 3 sep-
tembre 1792, entra dans les ordres et devint
général de la Congrégation de Saint-Maur.
Député du clergé aux États-Généraux pour la
ville do Paris le 30 avril 1789, dom Chovreux,
– que le Moniteur appelle à tort C'kevreuBe, –
fut, dans la séance du 11 août, un des premiers
signataires de la déclaration par laquelle plu-
sieurs ecclésiastiques firent « abandon des
(limes aux mains de la nation ». Mais il ne
tarda pas à se prononcer contre la Révolution;
devenu suspect, il fut arrête, détenu à Paris,
et compris dans les massacres des prisons (sep-
tembre 1792).
CHEVREY. – Voy. Eajieau.
CHEVRIER DE CORÇELLESCMarie-Louis-
Félix), député do 1827 à 1884, né à Bourg
(Ain), le 31 décembre 1782, mort & Lyon
(Rhône), le 20 janvier 1855, était fils de Jean-
Félix Chevrier de Corcelles, conseiller du roi,
lieutenant en l'élection de Bresse, et de Marie-
Rarbe-Constanee Périor. 31 fit ses études à
l'école centrale du département de l'Ain, où il
eut pour professeur le savant Ampère, puis se
fit recevoir avocat. Peu de temps après, il fut
nommé substitut du procureur impérial à Lyon,
et, bientôt, appelé à la présidence du tribunal
de première instance de Bourg. Il fit paraître
en 1825, un ouvrage de philosophie intitulé
Essai sur les abstractions j puis il se présenta,
le 17 novembre 1827, à la deputation. Elu par
le 1er arrondissement de l'Ain (Bourg), avec
130 voix (187 vui,ants, 224 inscrits), contre 50 à
M. Dubuisson de la Boulaye, il siégea parmi
les royalistes modérés, et fut réélu député le
23 juin 1830, par 149 voix (203 votants, 227 ins-
crits), contre 53 à M. de La Teyssonnière. Il
prêta serment à Louis Philippe, et ne se
montra pas hostile à son gouvernement, après
avoir été réélu encore une fois par le 2" col-
lège de l'Ain, le 5 juillet 1831, avec 147 voix
sur 180 votants et 223 inscrits, contre 23 à
M. de Cormenin. En 1845, il reçut le titre de
président honoraire du tribunal de Bourg.
Conseiller général de l'Ain et chevalier de la
Légion d'honneur.
CH EYNET (Jeak-Louis), député à l'Assem-
blée constituante de 1789, ne à Montélimar
(Drôme) le 4 mars 1741, mort à Montélimar, le
25 septembre 1809, était avocat dans cette ville.
Il fut o!u, le 5 janvier 1789, député du tiers aux
Etats-Généranx par la province du Dauphiné,
et fit partie de la majorité de l'Assemblée cons-
tituante. De retour dans son pays natal, après
la session, il y devint président de la Société
des amis de la Liberté et de l'Egalité en
cette qualité il prononça, le 4 octobre 1792, un
Discours qui fut publié (Montélimar, in-8°,
8 p.). Il ne joua du reste qu'un rôle très se-
condaire durant toute la période révolution-
naire. Le 1% germinal an VIII, le gouverne-
ment de Bonaparte nomma Cheynet adjoint au
maire de Montélimar puis, le 12 prairial de la
même année, il fut appelé aux fonctions de
commissaire près le tribunal civil.
CHIAPPE (Axge-Makie), membre de la Cou-
veutiou et député au Conseil des Cinq-Cents, né
à Sartène (Corse) le 30 avril 1766, mort à Paris
le 18 juillet 1826, appartenait à une famille
influente de l'ile; en 1789, il avait été élu par
la Corse député suppléant aux Etats-Généraux.
Successivement officier municipal de Sartène,
chef de bataillon de la garde nationale, et
membre du directoire de département, il fut
élu, le 17 septembre 1792, par le département
CHI
du personnel au ministère de l'Intérieur et cou-
seiller d'Etat hors section. Kentié dans la via
privée à la suite des événements du 4 Septoiu-
(,i-o, M. Léon Chevreau fut admis ofticiello-
moiit à la retraite, comme préfet, en 1874 il
so alors attribuer, dit le D'ictwnnuire uui-
vei'sel dv» Contemporains, « une pension an-
nuelle de 5,754 francs avec des arrérages de
17,000 francs environ ». Après une première
tantative infructueuse faite par lui, en 1872,
pour entrer à l'Assemblée nationale, M. L.
Chevreau se présenta, le 20 février 1870, comme
candidat des conservateurs dans la 2» cir-
conscription de Beanvais, et fut élu par 7,910
voix. (15,045 votants, 17,892 inscrits), contre
MM. Laffineur, républicain, 4,256 voix, et Dos-
jardins, 2,687. Il lut dn groupe do l'Appel au
peuple, et vota avec la droite pour lo gouverne-
ment du Seize-Mai, qui lui accorda, après la
dissolution, son appui officiel, et l'aida à obtenir
sa réélection, le 14 octobre 1877, par 9,690 voix
(15,423 votants, 17,984 inscrits), contre 5,567 à
M. Laffineur. 11 reprit sa place à droite et vota
avec la minorité anti-républicaine contre, le
ministère Dufaure, contre l'élection de M. J.
Grévy à la présidence de la République, contre
l'amnistie, contre l'article 7 et 1 application des
décrets aux congrégations, contre les lois non-
velles sur la presse et le droit de réunion, etc.
Réélu le 21 août 1831, par 7,639 voix (14,455 vo-
tants, 17,403 inscrits), il continua son opposition
au gouvernement, vota contre le ministère
Fei'ry, et vit sou mandat renouvelé nue fois de
plus le 4 octobre 1885, le 2° sur 6 de la liste
conservatrice de l'Oise, par 47,013 voix (94,002
votants, 110,857 inscrits). Avec la minorité de
droite, il se prononça contre tous les ministères
de la législature, depuis le cabinet iirisson jus-
qu'au cabinet Floquct. Dans la dernière session,
il a voté contre le rétablissement du scrutin
d'arrondissement (11 février 1839), s'est abstenu
sur l'ajournement indéfini de la revision de la
Constitution, et s'est prononcé contre les pour-
suites contre trois députés membres de la Ligue
des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne
restrictif de la liberté de la presse, contre les
poursuites contre le général Boulanger,
CHEVREUIL (Fkançois-Chahles), député à
1 Assemblée constituante de 1789, né à une date
inconnue, mort à Paris, le 1G juillet 1792,entra
dans les ordres. « Docteur en théologie de la
maison et société da Sorbonne », il fut investi
eu outre des titres et dignités de chanoine de
l'église do Paris, de chancelier de ladite église
et do l'Université, enfin d'official et vicaire-
gauéial du diocèse de Paris. Dans l'ancienne
France le chancelier de l'Université était l'of-
ficier chargé de sceller les lettres des grades et
des provisions. 11 y en avait deux l'un dépen-
dit de l'archevêque, l'autre de l'abbé de Sainte-
Geneviève. L'ofticial était le juge ecclésiastique
délégué par l'archevêque pour exercer en son
nom nue juridiction contentieuse. Le 30 avril
l'ofl, Chevreuil fut élu par la ville de Paris
epnté du clergé aux Etats-Généraux. Le nom
de ce savant personnage ne figure pas dans les
Procus-vwbaux do l'Assemblée au Moniteur
"JJtciel.
CHEVREUSE (DE). Voij. Albert db
LUÏNES(D'). ).
JrHEVREUX (Ambroise-Acodstb), député
a, Assemblée constituante de 1789, né à Or-
rans (Loiret) en 1728, mort à Paris le 3 sep-
tembre 1792, entra dans les ordres et devint
général de la Congrégation de Saint-Maur.
Député du clergé aux États-Généraux pour la
ville do Paris le 30 avril 1789, dom Chovreux,
– que le Moniteur appelle à tort C'kevreuBe, –
fut, dans la séance du 11 août, un des premiers
signataires de la déclaration par laquelle plu-
sieurs ecclésiastiques firent « abandon des
(limes aux mains de la nation ». Mais il ne
tarda pas à se prononcer contre la Révolution;
devenu suspect, il fut arrête, détenu à Paris,
et compris dans les massacres des prisons (sep-
tembre 1792).
CHEVREY. – Voy. Eajieau.
CHEVRIER DE CORÇELLESCMarie-Louis-
Félix), député do 1827 à 1884, né à Bourg
(Ain), le 31 décembre 1782, mort & Lyon
(Rhône), le 20 janvier 1855, était fils de Jean-
Félix Chevrier de Corcelles, conseiller du roi,
lieutenant en l'élection de Bresse, et de Marie-
Rarbe-Constanee Périor. 31 fit ses études à
l'école centrale du département de l'Ain, où il
eut pour professeur le savant Ampère, puis se
fit recevoir avocat. Peu de temps après, il fut
nommé substitut du procureur impérial à Lyon,
et, bientôt, appelé à la présidence du tribunal
de première instance de Bourg. Il fit paraître
en 1825, un ouvrage de philosophie intitulé
Essai sur les abstractions j puis il se présenta,
le 17 novembre 1827, à la deputation. Elu par
le 1er arrondissement de l'Ain (Bourg), avec
130 voix (187 vui,ants, 224 inscrits), contre 50 à
M. Dubuisson de la Boulaye, il siégea parmi
les royalistes modérés, et fut réélu député le
23 juin 1830, par 149 voix (203 votants, 227 ins-
crits), contre 53 à M. de La Teyssonnière. Il
prêta serment à Louis Philippe, et ne se
montra pas hostile à son gouvernement, après
avoir été réélu encore une fois par le 2" col-
lège de l'Ain, le 5 juillet 1831, avec 147 voix
sur 180 votants et 223 inscrits, contre 23 à
M. de Cormenin. En 1845, il reçut le titre de
président honoraire du tribunal de Bourg.
Conseiller général de l'Ain et chevalier de la
Légion d'honneur.
CH EYNET (Jeak-Louis), député à l'Assem-
blée constituante de 1789, ne à Montélimar
(Drôme) le 4 mars 1741, mort à Montélimar, le
25 septembre 1809, était avocat dans cette ville.
Il fut o!u, le 5 janvier 1789, député du tiers aux
Etats-Généranx par la province du Dauphiné,
et fit partie de la majorité de l'Assemblée cons-
tituante. De retour dans son pays natal, après
la session, il y devint président de la Société
des amis de la Liberté et de l'Egalité en
cette qualité il prononça, le 4 octobre 1792, un
Discours qui fut publié (Montélimar, in-8°,
8 p.). Il ne joua du reste qu'un rôle très se-
condaire durant toute la période révolution-
naire. Le 1% germinal an VIII, le gouverne-
ment de Bonaparte nomma Cheynet adjoint au
maire de Montélimar puis, le 12 prairial de la
même année, il fut appelé aux fonctions de
commissaire près le tribunal civil.
CHIAPPE (Axge-Makie), membre de la Cou-
veutiou et député au Conseil des Cinq-Cents, né
à Sartène (Corse) le 30 avril 1766, mort à Paris
le 18 juillet 1826, appartenait à une famille
influente de l'ile; en 1789, il avait été élu par
la Corse député suppléant aux Etats-Généraux.
Successivement officier municipal de Sartène,
chef de bataillon de la garde nationale, et
membre du directoire de département, il fut
élu, le 17 septembre 1792, par le département
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.09%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.09%.
- Sujets similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
- Auteurs similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 99/640
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k1130410/f99.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k1130410/f99.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k1130410/f99.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k1130410/f99.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k1130410
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k1130410
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k1130410/f99.image × Aide