COR
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civalerie. A sou tour il devint aide-de-camp
i!> N'iDolâon, se signala encore dans la désas-
treuse 1 mimée do Kulm (30 août 1813), oit il
.ri^iia, le gmde de général de division, et sauva,
ï£on «Vit, la vie à l'Empereur pendant la cam-
ûaguo de France, Napoléon ayant été enve-
loppé par une nuée de Cosaques entre Brienuo
et Mézières. Le 5 mars, le général Corbineau
chaîné de surprendre Keims, occupé par les
Russes, se précipita dans la ville avec deux di-
visions de cavalerie et huit pièces de canon.
La place enlevée, il en fut uoanné gouverneur,
et la détendit vaillamment. Il reçut pour ce
fait la croix de grand officier de la Légion d'hou-
ueur le 23 mars 1814, (il était commandeur de
l'ordre depuis le 2G frimaire au XII). La Res-
tauration accueillit les services de Corbineau,
uni fut nommé chevalier de Saint-Louis le
19 juillet 1814. 11 n'en reprit pas moins pen-
dant les Cent-Jours son service d'aide-de-camp
auprès de Napoléon qui lui confia diverses mis-
sions importantes, notamment à Lyon, puis en
Vendée. Le général Corbineau assista a la ba-
taille de Waterloo. De retour à Paris, il fut
cette fois, de la part du gouvernement royal,
l'objet d'nne disgrâce formelle. Une ordonnance
royale le comprit parmi les deux cents géné-
raux mis à la retraite d'office avec défense de
porter leur uniforme. La révolution de Juillet
le releva de cette interdiction. Comme il s'était
rallié au nouveau gouvernement, celui-ci le
chargea du commandement de la 1(5° division
militaire, et le fit pair de France le 11 sep-
tembre 1835. A la Chambre haute, il vota favo-
rablement au pouvoir. Il fut promu grand'eroix
de la Légion d'honneur le 5 mai 1838. Une
décision du 30 mai 1848 mit Corbineau a la re-
traite comme lieutenant-général.
CORBON (Clacde-Axtiume), représentant
à l'Assemblée constituante de 1848, représen-
tant en 1871 et sénateur inamovible, ne à Ar-
bigny (Hante-Marne) le 23 décembre 1808, était
fils d'artisans. A sept aus^ il était îattacheur
île fils chez un tisserand; tl se rendit à Paris,
entra comme compositeur dans une imprime-
rie, et se lit sculpteur sur bois (1832). 11 acquit
dans cette profession une réputation méritée,
et, séduit par lé catholicisme libéral de Buchez,
fonda eu 1848, avec deux cents de ses cama-
rades, le journal V Atelier', qui avait pour de-
vise ces mots de saint Paul « Celui qui ne
veut pas travailler ne doit pas manger. » ÏÙA*
Idier défendit la thèse de la conciliation de la
la démocratie et du catholicisme, et appuya la
liolitiqne modérée des hommes du A ational.
L'influence acquise par le journal valut à Cor-
ton, su février 1848, les fonctions de secrétaire
du gouvernement provisoire. Elu, le 23 avril
suivant, représentant de la Seine à l'Assemblée
constituante, le 19° sur 34, par 135,043 voix sur
207,888 votants et 399,191 inscrits, il tut nommé,
'lès l'ouverture, vure-présideut de l'Assemblée
la majorité avait tendu à opposer « l'ouvrier
laborieux et arrivé aux ouvriers politiciens »
'le la commission du Luxembourg. Corbon
siégea parmi les modérés, combattit (23 juin
1848) la suppression brusque des ateliers na-
«onaux, présenta et fit voter (4 juillet 1848) un
crédit de trois millions pour faciliter les asso-
'lations ouvrières, parla sur la limitation des
«euros du travail, et vota pour le bannissement
'e la famille d'Orléans, pour la loi contre les
*t«'Ott])OmentS; contre les poursuites contre
«uis lilaiu-, pour les poursuites contre Caus-
,'Jl1?'? U5 mai) et contre les mêmes poursuites
Wjuiin, i-u »ire l'abolition de la peine de mort,
contre l'impôt progressif, pour l'ordre du jour
« Le général Cavaignac a bien mérité do la
patrie », contre la réduction de l'impôt du sel,
contre le renvoi des accusés du 15 mai devant
la Haute-Cour, contre l'interdiction des clubs,
pour l'amnistie des transportés, pour l'aboli-
tion de l'impôt des boissons. M. Corbon s'était
rapproché de la gauche depuis l'élection prési-
dentielle du 10 décembre il ne fut pas réélu
à la Législative, et l1 .Atelier, ne pouvant dé-
poser le cautionnement de 18,000 francs exigé
par la nouvelle loi de juillet 1850, cessa de
paraître. M. Corbon reprit ses travaux de
sculpteur sur bois, fit paraître, en 1859, l'En-
fteitineiiient professionnel, et devint, eu 1863,
collaborateur du Siècle, où l'on remarqua no-
tamment ses études biographiques sur les
Hommes de 184». Le 4 septembre 1870, M. Cor-
bon fut nommé par le gouvernement de la Dé-
fense Nationale maire du 15e arrondissement
de Paris; il donna sa démission à. l'armistice
(mars 1871), et tenta, comme membre de la
« Ligue des droits de Paris », de prévenir le
mouvement communaliste. Il avait échoué,
aux élections générales du 8 février 1871, dans
la Seille, avec 05,450 voix, mais il fut élu, dans
le même département, le 2 juillet 1871, le 8e
sur 21, par 117,828 voix sur 290,823 votants et
458,774 inscrits; il s'agissait de remplacer 21
représentants démissionnaires, décédes, ou qui
avaient opté pour d'autres départements. Il prit
place à l'Union républicaine, combattit la loi
Dufaure contre l'Internationale, la construc-
tion do l'église du Sacré-Cœur à Montmartre,
et appuya le vote du crédit destiné à envoyer
des ouvriers à l'Exposition de Vienne. Il vota
pour le retour de l'Assemblée à Paris, pour la
dissolution, pour les lois constitutionnelles,
contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
contre la démission de ïhiers, contre la circu-
laire Pascal, contre l'arrêté contre les enterre-
ments civils, contre le septennat, contre le
maintien de l'état de siège, contre le ministère
de Broglie. Le 15 décembre 1875, l'Assemblée
nationale l'élut, au O* tour de scrutin, sénateur
inamovible, par 353 voix sur 681 votants. Il
siégea à la gauche républicaine, vota avec ce
groupe, notamment pour l'expulsion des prin-
ces, et fut nommé questeur an Sénat, poste
qu'il occupe encore aujourd'hui. Il prit part à
la fondation des écoles professionnelles de
Paris. Dans la dernière session, il s'est pro-
noncé pour le rétablissement du scrutin d'ar-
rondissement (13 février 1889), pour le projet
de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la
presse, 2*»' la procédure à suivre devant le
Sénat pour juger les attentats contre la sûreté
de l'Etat (affaire du général On a
de lui Le secret du peuple de Paris (1803);
Lettres politii/iies d'un sénateur républicain
(1870).
CORBUN (Jkax-Marik), député nu Conseil
des Cinq-Cents, dates de naissance et de mort
inconnues, fut élu, le 24 germinal au V, député
de la Gironde au Conseil des Cinq-Cents, par
295 voix. A la séance du 12 prairial, il prit la
parole pour accuser de vol Santhonax (c. ce
nom), commissaire civil à Saint-Domingue. Il
quitta l'Assemblée en l'an VII. L'Almanach
national de la République française le désigne
sous le nom de Corbun-Saint-Geuest. 11 de-
meurait alors a Paris, « rue d'Argenteuil,
u" 270. »
CORCELETTE (.Jkax-Jaçqubs), député au
Corps législatif de l'an XII à 1807, né à Ponle
[ (Rhône) le 18 février 1755, mort a Poule le
COR
civalerie. A sou tour il devint aide-de-camp
i!> N'iDolâon, se signala encore dans la désas-
treuse 1 mimée do Kulm (30 août 1813), oit il
.ri^iia, le gmde de général de division, et sauva,
ï£on «Vit, la vie à l'Empereur pendant la cam-
ûaguo de France, Napoléon ayant été enve-
loppé par une nuée de Cosaques entre Brienuo
et Mézières. Le 5 mars, le général Corbineau
chaîné de surprendre Keims, occupé par les
Russes, se précipita dans la ville avec deux di-
visions de cavalerie et huit pièces de canon.
La place enlevée, il en fut uoanné gouverneur,
et la détendit vaillamment. Il reçut pour ce
fait la croix de grand officier de la Légion d'hou-
ueur le 23 mars 1814, (il était commandeur de
l'ordre depuis le 2G frimaire au XII). La Res-
tauration accueillit les services de Corbineau,
uni fut nommé chevalier de Saint-Louis le
19 juillet 1814. 11 n'en reprit pas moins pen-
dant les Cent-Jours son service d'aide-de-camp
auprès de Napoléon qui lui confia diverses mis-
sions importantes, notamment à Lyon, puis en
Vendée. Le général Corbineau assista a la ba-
taille de Waterloo. De retour à Paris, il fut
cette fois, de la part du gouvernement royal,
l'objet d'nne disgrâce formelle. Une ordonnance
royale le comprit parmi les deux cents géné-
raux mis à la retraite d'office avec défense de
porter leur uniforme. La révolution de Juillet
le releva de cette interdiction. Comme il s'était
rallié au nouveau gouvernement, celui-ci le
chargea du commandement de la 1(5° division
militaire, et le fit pair de France le 11 sep-
tembre 1835. A la Chambre haute, il vota favo-
rablement au pouvoir. Il fut promu grand'eroix
de la Légion d'honneur le 5 mai 1838. Une
décision du 30 mai 1848 mit Corbineau a la re-
traite comme lieutenant-général.
CORBON (Clacde-Axtiume), représentant
à l'Assemblée constituante de 1848, représen-
tant en 1871 et sénateur inamovible, ne à Ar-
bigny (Hante-Marne) le 23 décembre 1808, était
fils d'artisans. A sept aus^ il était îattacheur
île fils chez un tisserand; tl se rendit à Paris,
entra comme compositeur dans une imprime-
rie, et se lit sculpteur sur bois (1832). 11 acquit
dans cette profession une réputation méritée,
et, séduit par lé catholicisme libéral de Buchez,
fonda eu 1848, avec deux cents de ses cama-
rades, le journal V Atelier', qui avait pour de-
vise ces mots de saint Paul « Celui qui ne
veut pas travailler ne doit pas manger. » ÏÙA*
Idier défendit la thèse de la conciliation de la
la démocratie et du catholicisme, et appuya la
liolitiqne modérée des hommes du A ational.
L'influence acquise par le journal valut à Cor-
ton, su février 1848, les fonctions de secrétaire
du gouvernement provisoire. Elu, le 23 avril
suivant, représentant de la Seine à l'Assemblée
constituante, le 19° sur 34, par 135,043 voix sur
207,888 votants et 399,191 inscrits, il tut nommé,
'lès l'ouverture, vure-présideut de l'Assemblée
la majorité avait tendu à opposer « l'ouvrier
laborieux et arrivé aux ouvriers politiciens »
'le la commission du Luxembourg. Corbon
siégea parmi les modérés, combattit (23 juin
1848) la suppression brusque des ateliers na-
«onaux, présenta et fit voter (4 juillet 1848) un
crédit de trois millions pour faciliter les asso-
'lations ouvrières, parla sur la limitation des
«euros du travail, et vota pour le bannissement
'e la famille d'Orléans, pour la loi contre les
*t«'Ott])OmentS; contre les poursuites contre
«uis lilaiu-, pour les poursuites contre Caus-
,'Jl1?'? U5 mai) et contre les mêmes poursuites
Wjuiin, i-u »ire l'abolition de la peine de mort,
contre l'impôt progressif, pour l'ordre du jour
« Le général Cavaignac a bien mérité do la
patrie », contre la réduction de l'impôt du sel,
contre le renvoi des accusés du 15 mai devant
la Haute-Cour, contre l'interdiction des clubs,
pour l'amnistie des transportés, pour l'aboli-
tion de l'impôt des boissons. M. Corbon s'était
rapproché de la gauche depuis l'élection prési-
dentielle du 10 décembre il ne fut pas réélu
à la Législative, et l1 .Atelier, ne pouvant dé-
poser le cautionnement de 18,000 francs exigé
par la nouvelle loi de juillet 1850, cessa de
paraître. M. Corbon reprit ses travaux de
sculpteur sur bois, fit paraître, en 1859, l'En-
fteitineiiient professionnel, et devint, eu 1863,
collaborateur du Siècle, où l'on remarqua no-
tamment ses études biographiques sur les
Hommes de 184». Le 4 septembre 1870, M. Cor-
bon fut nommé par le gouvernement de la Dé-
fense Nationale maire du 15e arrondissement
de Paris; il donna sa démission à. l'armistice
(mars 1871), et tenta, comme membre de la
« Ligue des droits de Paris », de prévenir le
mouvement communaliste. Il avait échoué,
aux élections générales du 8 février 1871, dans
la Seille, avec 05,450 voix, mais il fut élu, dans
le même département, le 2 juillet 1871, le 8e
sur 21, par 117,828 voix sur 290,823 votants et
458,774 inscrits; il s'agissait de remplacer 21
représentants démissionnaires, décédes, ou qui
avaient opté pour d'autres départements. Il prit
place à l'Union républicaine, combattit la loi
Dufaure contre l'Internationale, la construc-
tion do l'église du Sacré-Cœur à Montmartre,
et appuya le vote du crédit destiné à envoyer
des ouvriers à l'Exposition de Vienne. Il vota
pour le retour de l'Assemblée à Paris, pour la
dissolution, pour les lois constitutionnelles,
contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
contre la démission de ïhiers, contre la circu-
laire Pascal, contre l'arrêté contre les enterre-
ments civils, contre le septennat, contre le
maintien de l'état de siège, contre le ministère
de Broglie. Le 15 décembre 1875, l'Assemblée
nationale l'élut, au O* tour de scrutin, sénateur
inamovible, par 353 voix sur 681 votants. Il
siégea à la gauche républicaine, vota avec ce
groupe, notamment pour l'expulsion des prin-
ces, et fut nommé questeur an Sénat, poste
qu'il occupe encore aujourd'hui. Il prit part à
la fondation des écoles professionnelles de
Paris. Dans la dernière session, il s'est pro-
noncé pour le rétablissement du scrutin d'ar-
rondissement (13 février 1889), pour le projet
de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la
presse, 2*»' la procédure à suivre devant le
Sénat pour juger les attentats contre la sûreté
de l'Etat (affaire du général On a
de lui Le secret du peuple de Paris (1803);
Lettres politii/iies d'un sénateur républicain
(1870).
CORBUN (Jkax-Marik), député nu Conseil
des Cinq-Cents, dates de naissance et de mort
inconnues, fut élu, le 24 germinal au V, député
de la Gironde au Conseil des Cinq-Cents, par
295 voix. A la séance du 12 prairial, il prit la
parole pour accuser de vol Santhonax (c. ce
nom), commissaire civil à Saint-Domingue. Il
quitta l'Assemblée en l'an VII. L'Almanach
national de la République française le désigne
sous le nom de Corbun-Saint-Geuest. 11 de-
meurait alors a Paris, « rue d'Argenteuil,
u" 270. »
CORCELETTE (.Jkax-Jaçqubs), député au
Corps législatif de l'an XII à 1807, né à Ponle
[ (Rhône) le 18 février 1755, mort a Poule le
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