DICTIONNAIRE DES FAMILLES FRANÇAISES
assemblées de la noblesse du bailliage de Saint-Sauveur-le-Vi-
comte.
La famille le Courtois de Sainte-Colombe subsistait il y a peu d'an-
nées au château de Saussey, près de Valognes.
Principale alliance de la Gonnivière.
COURTOIS d'ARCOLLIÈRES (de), en Savoie. Armes primitives d'or à
un griffon de gueules. Armes concédées par François 1" de
gueules à une épée d'argent, accostée de deux fleurs de lys d'or.
Cimier un griffon de gueules. Devise concédés par François Ie'
Courtois de nom et de fait. Autre devise Observatum quandoque
lilium.
La famille DE COURTOIS d'Arcollières appartient à la noblesse de
Savoie. Le comte de Foras en a donné une généalogie dans son
Armorial de Savoie.
Elle est originaire du Petit-Bugey. Son premier auteur connu,
AlexandreCourtois, vivant dans la première moitié du xvie siècle, por-
tait les qualifications de la noblesse. Il eut trois fils, Étienne, François-
Louis et Louis, du lieu d'Yennes, qui furent simultanément anoblis le
28 octobre 1517, en raison de leurs bons services, par lettres
patentes de Charles, duc de Savoie. Le plus jeune de ces trois frères
mourut sans postérité. Les deux autres, Etienne et François-Louis,
furent les auteurs de deux branches.
L'auteur de la branche aînée, Étienne Courtois d'Arcollières, assista
en 152S à la bataille de Pavie en qualité d'archer de la garde de
François I", roi de France. U se couvrit de gloire dans cette journée
et sauva la vie du Roi. En récompense de sa belle conduite, ce prince
lui concéda les armoiries et la devise que depuis lors sa famille n'a
cessé de porter. Étienne Courtois d'Arcollières était en 1585 lieutenant
général des gens de pied du bailliage de Bugey, maréchal de camp
et des logis, grand-prévôt des maréchaux et capitaine de justice deçà
les monts et commandait, en raison deces grades, le ban et l'arrière-
ban destinés à marcher sur Genève. Il fit son testament le 19 avril 1556.
Il avait épousé à une date inconnue Antoinette Serrasini, du lieu de
Châteauneuf, en Valromey. Leur fils, noble Alexandre Courtois,
Sgr d'Arcollières, rendit aveu au roi de France à Dijon, le 21 mai 1602,
à cause de la seigneurie de Chamilieu qu'il j.^ssédait en Valromey.
On croit qu'il périt à l'escalade de Genève, le 22 décembre do cette
même année. Sa veuve, Claudine Sarpoz, mourut en 1614. Il fut père
de François Courtois, Sgr d'Arcollières, baptisé en 1572, qui épousa
Laure Ginod, nièce de l'évêque de Belley, et grand-père de Claude-
Benoit Courtois, Sgr d'Arcollières, baptisé le 7 juin 1592, confirmé
assemblées de la noblesse du bailliage de Saint-Sauveur-le-Vi-
comte.
La famille le Courtois de Sainte-Colombe subsistait il y a peu d'an-
nées au château de Saussey, près de Valognes.
Principale alliance de la Gonnivière.
COURTOIS d'ARCOLLIÈRES (de), en Savoie. Armes primitives d'or à
un griffon de gueules. Armes concédées par François 1" de
gueules à une épée d'argent, accostée de deux fleurs de lys d'or.
Cimier un griffon de gueules. Devise concédés par François Ie'
Courtois de nom et de fait. Autre devise Observatum quandoque
lilium.
La famille DE COURTOIS d'Arcollières appartient à la noblesse de
Savoie. Le comte de Foras en a donné une généalogie dans son
Armorial de Savoie.
Elle est originaire du Petit-Bugey. Son premier auteur connu,
AlexandreCourtois, vivant dans la première moitié du xvie siècle, por-
tait les qualifications de la noblesse. Il eut trois fils, Étienne, François-
Louis et Louis, du lieu d'Yennes, qui furent simultanément anoblis le
28 octobre 1517, en raison de leurs bons services, par lettres
patentes de Charles, duc de Savoie. Le plus jeune de ces trois frères
mourut sans postérité. Les deux autres, Etienne et François-Louis,
furent les auteurs de deux branches.
L'auteur de la branche aînée, Étienne Courtois d'Arcollières, assista
en 152S à la bataille de Pavie en qualité d'archer de la garde de
François I", roi de France. U se couvrit de gloire dans cette journée
et sauva la vie du Roi. En récompense de sa belle conduite, ce prince
lui concéda les armoiries et la devise que depuis lors sa famille n'a
cessé de porter. Étienne Courtois d'Arcollières était en 1585 lieutenant
général des gens de pied du bailliage de Bugey, maréchal de camp
et des logis, grand-prévôt des maréchaux et capitaine de justice deçà
les monts et commandait, en raison deces grades, le ban et l'arrière-
ban destinés à marcher sur Genève. Il fit son testament le 19 avril 1556.
Il avait épousé à une date inconnue Antoinette Serrasini, du lieu de
Châteauneuf, en Valromey. Leur fils, noble Alexandre Courtois,
Sgr d'Arcollières, rendit aveu au roi de France à Dijon, le 21 mai 1602,
à cause de la seigneurie de Chamilieu qu'il j.^ssédait en Valromey.
On croit qu'il périt à l'escalade de Genève, le 22 décembre do cette
même année. Sa veuve, Claudine Sarpoz, mourut en 1614. Il fut père
de François Courtois, Sgr d'Arcollières, baptisé en 1572, qui épousa
Laure Ginod, nièce de l'évêque de Belley, et grand-père de Claude-
Benoit Courtois, Sgr d'Arcollières, baptisé le 7 juin 1592, confirmé
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