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- TABLE DES MATIÈRES DU DEUXIÈME VOLUME
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- .......... Page(s) .......... 178 à 205
- .......... Page(s) .......... 207-418
- .......... Page(s) .......... 419-442
- .......... Page(s) .......... 443-448
- .......... Page(s) .......... 449-475
- .......... Page(s) .......... 430
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- .......... Page(s) .......... 449
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- Le tome I contenait :
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- .......... Page(s) .......... 146
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- GÉNÉALOGIE des ducs de Bourgogne (XIe siècle)
ments passés avec son second mari, au sujet des conditions
d'un divorce possible, en 1224.
Les conventions écrites de divorce sont peu communes, bien
que la réalisation du fait au Moyen Age soit des plus fréquentes.
Nous ne. savons si la question a été étudiée au point de vue
juridique comme elle mérite de l'être. Ce serait, croyons-nous,
l'objet d'une thèse fort intéressante, en rapportant tous les
exemples de divorce qui nous sont fournis par les familles
féodales. On voit ici que le divorce n'avait pas lieu seulement
dans le cas de parenté des conjoints, car aucun motif de ce
genre n'est invoqué, mais qu'avec l'Eglise il y avait des accom-
modements faciles à prix d'argent.
La pièce est donnée d'après un très bel original qui se trouve
dans le fonds des Templiers d'Espailly
693 – I3S4 (septembre)
Contrat de divorce passé à l'amiable entre Erard, sire de Chacenay, et
Emeline de Broyes, sa femme.
Ego Erardus, dominus Chascegnay, universis presentes litteras
inspecturis, notum facio quod vendidi fratribus militie Templi, quicquid
habebam apud Corbaon (i), quam villam tenebam ex parte Emeline,
uxoris mee, pro octogentis et quadragenta marcis argenti, laude et
assensu Elisabeth (2), domine Castri Villani, et Simonis, filii sui. Ita
tamen quod si forte eontinsjeret questionem moveri a me vel a quo-
cumque alio, de divorcio celebrando inter me et dictam Emelinam,
uxorem meam, si inter nos fuerit divorcium celebratum, infra duos
annos post divorcium, ponere teneor totain summam dicte pecunie in
manu celerariorum Clarevallensium, videlicet primo anno quadragintas
et vigenti marcas, et in secundo anno, reliquas quadragintas et vigenti
marcas. Et si in primo anno, prout supradictum est, prefatas quadra-
genta marcas et vigenti pariter in manu celerariorum non ponerem,
prefata Emelina uxor mea Blaigneium (3), cum appendiciis et perti-
nentiis suis, in manu sua teneret. Et tenendo Blaigneium, expectaret
usque ad secundum annum, et si tune dictas octingentas et quadra-
ginta marcas argenti ponerem in manu dictorum cellerariorum Clare-
vallis, de hujus summa pecunie debet emi terra; de laude et assensu
(1) Courban, commune du canton de Montigny-sur-Aube, Côte-d'Or.
(2) Elisabeth de Dreux, alors veuve d'Hugues, seigneur de Broyes, dont
elle était la seconde femme.
(3) Bligny, commune de l'Aube.
d'un divorce possible, en 1224.
Les conventions écrites de divorce sont peu communes, bien
que la réalisation du fait au Moyen Age soit des plus fréquentes.
Nous ne. savons si la question a été étudiée au point de vue
juridique comme elle mérite de l'être. Ce serait, croyons-nous,
l'objet d'une thèse fort intéressante, en rapportant tous les
exemples de divorce qui nous sont fournis par les familles
féodales. On voit ici que le divorce n'avait pas lieu seulement
dans le cas de parenté des conjoints, car aucun motif de ce
genre n'est invoqué, mais qu'avec l'Eglise il y avait des accom-
modements faciles à prix d'argent.
La pièce est donnée d'après un très bel original qui se trouve
dans le fonds des Templiers d'Espailly
693 – I3S4 (septembre)
Contrat de divorce passé à l'amiable entre Erard, sire de Chacenay, et
Emeline de Broyes, sa femme.
Ego Erardus, dominus Chascegnay, universis presentes litteras
inspecturis, notum facio quod vendidi fratribus militie Templi, quicquid
habebam apud Corbaon (i), quam villam tenebam ex parte Emeline,
uxoris mee, pro octogentis et quadragenta marcis argenti, laude et
assensu Elisabeth (2), domine Castri Villani, et Simonis, filii sui. Ita
tamen quod si forte eontinsjeret questionem moveri a me vel a quo-
cumque alio, de divorcio celebrando inter me et dictam Emelinam,
uxorem meam, si inter nos fuerit divorcium celebratum, infra duos
annos post divorcium, ponere teneor totain summam dicte pecunie in
manu celerariorum Clarevallensium, videlicet primo anno quadragintas
et vigenti marcas, et in secundo anno, reliquas quadragintas et vigenti
marcas. Et si in primo anno, prout supradictum est, prefatas quadra-
genta marcas et vigenti pariter in manu celerariorum non ponerem,
prefata Emelina uxor mea Blaigneium (3), cum appendiciis et perti-
nentiis suis, in manu sua teneret. Et tenendo Blaigneium, expectaret
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ginta marcas argenti ponerem in manu dictorum cellerariorum Clare-
vallis, de hujus summa pecunie debet emi terra; de laude et assensu
(1) Courban, commune du canton de Montigny-sur-Aube, Côte-d'Or.
(2) Elisabeth de Dreux, alors veuve d'Hugues, seigneur de Broyes, dont
elle était la seconde femme.
(3) Bligny, commune de l'Aube.
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