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comme, constituée par des croyances: plus
ou moins artificiellement maintenues
dans L'espritvet qu'en particulier la cons- ;T
cience que nous avons de' notre moi :7;
pourrait bien n'être que le résultat d'un j;;
processus par lequel « l'enfant, en jouant
à. être un moi de plusieurs sortes, devient S
finalement son moi particulier ».
Garl Heath La responsabilité des cri- -M
minels. -r- L'examen de cette question
n'est qu'un prétexte, chez. l'auteur, pour
s'élever contre l'idée, avancée par certains «
théoriciens, comme le ̃ D', Hollatider,
qu'une plus grande influence des méde-
cins sur les conditions physiologiques ̃̃ ̃ <
de la génération, de l'hérédité, de la .̃*
naissance, de l'éducation, réduirait le '£̃
nombre des criminels accidentels et ;̃
même celui; des .criminels-nés. ;;[
"Ayrill9B9. – Norman1 Wilde Du sens
de l'idée d' évolution en morale. – M, Wilde t
s'e(force de montrer quelle chance d'erreur
comporte toute comparaison entre l'évo- ?
lulion morale et l'évolution organique i:.
car révolution morale est modifiée, aussi
bien en direction qu'en vitesse, par la .|
mise en œuvre de certaines vues idéales J;
qui ne sont pas seulement des produits
de l'évolution antérieure, mais qui ren-
ferment quelque chose de plus; bien
loin que l'on puisse considérer comme
suffisante l'explication évolutive de nos
jugements moraux, ce sont au contraire s;
nos jugements moraux qui expliquent
l'évolution.
MacGregor De quelques aspects mo-
raitx de l'industrialisme. On voit dans
un certain nombre de faits sociaux
qui ont leur origine dans le développe-
ment de l'industrialisme organisations
solidaristes, ententes entre employeurs i
et employés, etc. «les signes d'une 'V
transformation morale qui tend à rappro- J
cher les classes d'une manière plus effi- =:
cace que toutes les révolutions politiques.
Malheureusement cette transformation S
morale ne marche pas de pair avec les
changements économiques, et c'est ce
qui cause les multiples conflits auxquels
nous assistons. L'équilibre ne peut se pro-
duire que par une réforme plus rapidedes
esprits individuels, dont le progrès moral
dépend d'ailleurs du progrès religieux.
I)ans un article sur Les tentatives de -'y-
justification de, la corruption politique, ::̃
qui se sont récemment produites en
Amérique, M. Robert, C. Brooks ejtaiain-e .7:
sans parti pris si vraiment Ton peut
prouver que les faits de corruption pré-
sentent, comme on le dit, de réels avan-
tages sociaux il montre qu'aucun des
avantages énumérés par des théoriciens :̃
.à courte vue n'est solide, et qu'en
morale La vertu vaut parce qu'elle sert corr
à réaliser la perfection de la vie; et d'autre ou
part la: perfection delà vie consiste dans dan
l'accomplissement normal de toutes les cier
fonctions, c'est-à-dire dans l'exercice de pou
la vertu. ̃' ̃ P'"O'
H.-H. Schroeder L'estime de soi et à. et
l'amour de la louange comme principe de fina
conduite. Ce développement, plus lit- G c
Léraire- que philosophique, amène son rreiit
auteur à conclure que ces senliments ne n'es
peuvent donner une 'direction vraiment s'él
morale à l'individu que s'ils s'attachent thé<
à des objets dont le choix est déjà un qtt'i
jugement moral- cim
ÀtFREb W. B'ess La morale" d'un immo- de
raliste. M. Benn termine ici l'étude de naii
la morale de Nietzsche qu'il avait com- non
mencèe dans le numéro d'octobre. Après mêi
avoir remarqué qu'il n'y à point à pro- A
prement parler en Allemagne, jusqu'à de ï
Nietzsche, de vrai moraliste, il s'efforce s'et
de retracer la genèse de l'idée du sur- con
homme il croit pouvoir constater luti
quel'optimisme caractéristique de Zara- car
thustra prit possession de l'esprit de bie
Nietzsche pendant sa vie de soldat en mis
1870, et quand il eut étudié plus à fond la qui
littérature grecque; puis que, vers 1818, de
le spectacle de l'abaissement moral des fer:
pays allemands transforma cet optimisme loii
en un-effort vers la production d'une cer- suf
taine sorte de culture morale, du génie jug
supérieur, considérée comme une fin no;
universelle. Nietzsche hésite à ce moment l'é\
sur la nature de cet idéal, le concevant J
tour à tour comme une race d'hommes rai
supérieurs, puis comme un individu su- un
périeur. M. Benn affirme que, quand qui
Nietzsche écrivit Zarathustra, il se repré- me
sentait le sur-humain, à la manière d'un sol
transformiste, comme une variété nou- et
velle, l'espèce homme, qu'une sélection tra
artificielle devait faire sortir de l'homme chi
actuel. Pourtant cette idée aurait pris ca(
dans l'esprit de Nietzsche moins une Ma
forme darwinienne, naturaliste, qu'une mo
forme logique, hégélienne le nouveau chi
type sort de l'ancien parce que celui-ci qu
perçoit, comme une sorte de cbntradic- no
tion interne, sa propre dégénérescence. du
William M. Urban The will to make- esl
believe. -– M. Urban présente un essai dé
de psychologie de la croyance volontaire, 1
et la justification de tout effort de l'indi- jœ
vidu pour se créer une illusion établie, qu
si cette illusion doit être moralement An
féconde, parce qu'en tout état de cause sai
croire vaut mieux que ne pas croire. La pr
condition de cette fécondité pratique est soi
que l'acte de foi soit une adhésion « de tai
toute l'âme ». L'auteur remarque que to.ute__ av
notre vie consciente'peut être considérée -à
comme, constituée par des croyances: plus
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à. être un moi de plusieurs sortes, devient S
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Garl Heath La responsabilité des cri- -M
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jugements moraux, ce sont au contraire s;
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William M. Urban The will to make- esl
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