Planche
V.
36 MENUISIER,!. Part. Chap. IL
On fefert de craie de Champagne ou de Meudon pour débiter le bois
foit avec la régie ou avec le cordeau, ce qui fe fait de cette manière.
On prend une ficelle nommée fouet , que l’on frotte de craie, enfuite de
quoi on la fait paffer par les deux points e m marqués aux deux extrémités de la
planche, en obfervant de la faire roidir fur la longueur, puis on l’enleve par
le milieu, & on la laifle retomber fur la planche , fur laquelle elle marque une
ligne très-droite. (Fig. 1 & 2).
Il faut établir le bois lorfqu’on le débite , c'eft-à-dire , le marquer de cer
tains fignes dont on ef convenu pour indiquer les battants, les traverfes, tant
du haut que du milieu & du bas, les battants montants, les montants Amples,
& le côté où fe font les affemblages , & où fe pouffent les moulures.
Les Figures A A repréfentent l'établiffement d'un battant, dont le haut & le côté
du dedans eft marqué a. Celle B repréfente l’établiffement d une traverfe d’en
haut ; le côté de la moulure eft marqué b. Celles C & D repréfentent les éta-
bliffements de deux traverfes de milieu , dont celle C eft la plus haute, com
me étant la plus étroite : les côtés c d qui font marqués d’un petit trait, in
diquent la moulure la plus large.
La figure E repréfente l’établiffement d’une traverfe d’en-bas ; le côté de la
moulure eft marqué e.
Celle F repréfente l’établiffement d’un battant montant, & celle G celui
d’un montant fimple.
Les Figures H, Z, font pour marquer l’endroit où il faut couper un morceau
de bois; on ne fe fort de celle Z que pour diftinguer lequel de plufieurs traits eft
le meilleur.
Il faut avoir foin, en établiflàntle bois, de mettre le plus tendre du côté de la
moulure, en obfervant que le bois fe trouve de fil en la pouffant ; c’eft pour
quoi s’il arrive que le bois foit un peu tranché , on l’établira de manière que
le fil monte de droit à gauche en regardant l’établiffement. (Fig. 3).
Le débitage du bois courbe demande auffi beaucoup d’attention, non-feule
ment par rapport à l’économie du bois & à la folidité de l’ouvrage , mais encore
quant à la connoiffance parfaite des ouvrages auxquels ils font néceflaires. Com
me cette partie eft indispensablement liée avec l’Art du Trait, je ne la traiterai
à fond qu’à la fin de la fécondé Partie de cet Ouvrage, afin de ne pas m’é
carter du plan que je me luis propofé. Je ne parlerai donc ici que des cour
bes que 1 on emploie dans l’ouvrage ordinaire.
Les courbes dont je vais parler, font de deux fortes : les unes font pour les
ouvrages ceintrés fur 1 élévation, & les autres pour ceux qui font ceintrés fur le
plan. Les premières fe prennent dans des planches de largeur convenable, que l’on
chantourne félon les différents ceintres que l’on a à faire. Lorfqu’ils font cein-
très deffus & deffous , & que la retombée du ceintre demande trop de largeur,
on commence par l évider, puis on colle deffus la levée qui en fort, ( en ter ¬
mes
V.
36 MENUISIER,!. Part. Chap. IL
On fefert de craie de Champagne ou de Meudon pour débiter le bois
foit avec la régie ou avec le cordeau, ce qui fe fait de cette manière.
On prend une ficelle nommée fouet , que l’on frotte de craie, enfuite de
quoi on la fait paffer par les deux points e m marqués aux deux extrémités de la
planche, en obfervant de la faire roidir fur la longueur, puis on l’enleve par
le milieu, & on la laifle retomber fur la planche , fur laquelle elle marque une
ligne très-droite. (Fig. 1 & 2).
Il faut établir le bois lorfqu’on le débite , c'eft-à-dire , le marquer de cer
tains fignes dont on ef convenu pour indiquer les battants, les traverfes, tant
du haut que du milieu & du bas, les battants montants, les montants Amples,
& le côté où fe font les affemblages , & où fe pouffent les moulures.
Les Figures A A repréfentent l'établiffement d'un battant, dont le haut & le côté
du dedans eft marqué a. Celle B repréfente l’établiffement d une traverfe d’en
haut ; le côté de la moulure eft marqué b. Celles C & D repréfentent les éta-
bliffements de deux traverfes de milieu , dont celle C eft la plus haute, com
me étant la plus étroite : les côtés c d qui font marqués d’un petit trait, in
diquent la moulure la plus large.
La figure E repréfente l’établiffement d’une traverfe d’en-bas ; le côté de la
moulure eft marqué e.
Celle F repréfente l’établiffement d’un battant montant, & celle G celui
d’un montant fimple.
Les Figures H, Z, font pour marquer l’endroit où il faut couper un morceau
de bois; on ne fe fort de celle Z que pour diftinguer lequel de plufieurs traits eft
le meilleur.
Il faut avoir foin, en établiflàntle bois, de mettre le plus tendre du côté de la
moulure, en obfervant que le bois fe trouve de fil en la pouffant ; c’eft pour
quoi s’il arrive que le bois foit un peu tranché , on l’établira de manière que
le fil monte de droit à gauche en regardant l’établiffement. (Fig. 3).
Le débitage du bois courbe demande auffi beaucoup d’attention, non-feule
ment par rapport à l’économie du bois & à la folidité de l’ouvrage , mais encore
quant à la connoiffance parfaite des ouvrages auxquels ils font néceflaires. Com
me cette partie eft indispensablement liée avec l’Art du Trait, je ne la traiterai
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carter du plan que je me luis propofé. Je ne parlerai donc ici que des cour
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plan. Les premières fe prennent dans des planches de largeur convenable, que l’on
chantourne félon les différents ceintres que l’on a à faire. Lorfqu’ils font cein-
très deffus & deffous , & que la retombée du ceintre demande trop de largeur,
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