MYR 141
d'après des expériences positives. L'huile volatile aromatique
eue fournissent toutes ses parties, le principe astringent que
décèle le mélange du sulfate de fer avec son infusion qu'il
noircit, annoncent cependant des propriétés excitantes et as-
tringentes dont on pourrait tirer partie si tant d'autres moyens
ne s'offraient pour remplir les mêmes indications. Le vin,
l'huile, l'extrait, le sirop de myrtes sont oubliés depuis long-
temps des praticiens.
L'eau distillée des feuilles et.des fleurs de myrte était autre-
fois, sous le nom d'eau d'ange, recherchée des dames pour
leur toilette, comme propre à nettoyer, à raffermir et à parfu-
mer la peau. On se plut à croire que l'arbre de vénus devait
effacer les traces de son culte. Quelque vantées qu'aient été
l'huile de myrte, et la pommade de la comtesse, dont il était
l'ingrédient principal, elles n'offrent que des ressources bien
illusoires pour faire renaître cette fleur idéale, trésor de la
jeune beauté, que comme toute, autre fleur, on ne cueille
qu'une fois.
A Naples, en Calabre, à Grasse dans le midi de la France,
et ailleurs on emploie les feuilles de myrte à cause de leur
stypticité, dans la préparation des cuirs. En Allemagne, on a
fait usage de ses baies pour la teiniure, mais elles ne donnent
qu'une couleur ardoisée et sans éclat.
C'est un autre arbre du même genre, le myrte piment, inyr-
tus pimenta, Linn., originaire des Antilles, qui fournit l'aro-
mate connu sous les noms de toute épice, de piment, ou poivre
de la Jamaïque. 11 consiste dans ses baies cueillies avant la ma-
turitc et'dessëchées. Plus douces, et uon moins agréables que
les autres épiccs, on les emploie de même, surtout en Angle-
terre, pour assaisonner divers mets.
Quoique négligée elles pourraient, dans l'usage médical,
remplacer les autres substances aromatiques. Elles donnent
une huile essentielle assez analogue à celle de girofle. L'eau
distillée de poivre de la Jamaïque est admise dans la Pharma-
copée de Lodres.
Les autres parties de l'arbre ne sont pas moins aromatiques
que les fruits ses feuilles servent, dans le pays à préparer
des bains qu'on regarde comme utiles, surtout pour dissiper
l'œdématie.
A Ceylan, on mange les baies du myrthus caryophyllata
Linn., qui se trouve aussi aux Antilles. Son écurce, roulée
comme la canelle et grisâtre, désignée dans les pharmacies
sous le nom de cassia caryophyllata, est, par son odeur et sa
saveur, assez analogue aux clous de girofle.; elle s'en rap-
proche de même par sa propriété stimulante. Elle est cepen-
dant plus douce et un peu astringente. Cette ecorce, aujour-
d'après des expériences positives. L'huile volatile aromatique
eue fournissent toutes ses parties, le principe astringent que
décèle le mélange du sulfate de fer avec son infusion qu'il
noircit, annoncent cependant des propriétés excitantes et as-
tringentes dont on pourrait tirer partie si tant d'autres moyens
ne s'offraient pour remplir les mêmes indications. Le vin,
l'huile, l'extrait, le sirop de myrtes sont oubliés depuis long-
temps des praticiens.
L'eau distillée des feuilles et.des fleurs de myrte était autre-
fois, sous le nom d'eau d'ange, recherchée des dames pour
leur toilette, comme propre à nettoyer, à raffermir et à parfu-
mer la peau. On se plut à croire que l'arbre de vénus devait
effacer les traces de son culte. Quelque vantées qu'aient été
l'huile de myrte, et la pommade de la comtesse, dont il était
l'ingrédient principal, elles n'offrent que des ressources bien
illusoires pour faire renaître cette fleur idéale, trésor de la
jeune beauté, que comme toute, autre fleur, on ne cueille
qu'une fois.
A Naples, en Calabre, à Grasse dans le midi de la France,
et ailleurs on emploie les feuilles de myrte à cause de leur
stypticité, dans la préparation des cuirs. En Allemagne, on a
fait usage de ses baies pour la teiniure, mais elles ne donnent
qu'une couleur ardoisée et sans éclat.
C'est un autre arbre du même genre, le myrte piment, inyr-
tus pimenta, Linn., originaire des Antilles, qui fournit l'aro-
mate connu sous les noms de toute épice, de piment, ou poivre
de la Jamaïque. 11 consiste dans ses baies cueillies avant la ma-
turitc et'dessëchées. Plus douces, et uon moins agréables que
les autres épiccs, on les emploie de même, surtout en Angle-
terre, pour assaisonner divers mets.
Quoique négligée elles pourraient, dans l'usage médical,
remplacer les autres substances aromatiques. Elles donnent
une huile essentielle assez analogue à celle de girofle. L'eau
distillée de poivre de la Jamaïque est admise dans la Pharma-
copée de Lodres.
Les autres parties de l'arbre ne sont pas moins aromatiques
que les fruits ses feuilles servent, dans le pays à préparer
des bains qu'on regarde comme utiles, surtout pour dissiper
l'œdématie.
A Ceylan, on mange les baies du myrthus caryophyllata
Linn., qui se trouve aussi aux Antilles. Son écurce, roulée
comme la canelle et grisâtre, désignée dans les pharmacies
sous le nom de cassia caryophyllata, est, par son odeur et sa
saveur, assez analogue aux clous de girofle.; elle s'en rap-
proche de même par sa propriété stimulante. Elle est cepen-
dant plus douce et un peu astringente. Cette ecorce, aujour-
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