Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-07-28
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 juillet 1947 28 juillet 1947
Description : 1947/07/28 (A2,N396). 1947/07/28 (A2,N396).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599498n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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28 JUILLET 1947
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L'HUILE À BRONZER DES ATHLETES
Donne de la souplesse aux muscles
et évite les morsures du soleil
TOMYL PABiS - HOLLYWOOD
237, Rue Saint-Denis, 237. — PARIS (2»)
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Le sprint ’’ dirigé
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incidents
regrettables
Jeff SCHERENS, champion du monde
pour la septième fois, à 38 ans 1/2
a quitté le “Parc” sans maillot arc-en-ciel, sans
Brabançonne, sans pavillon national hissé au mât
CHAT
De notre Directeur Jacques GODDET
AVEZ-VOUS qui a été, incontestablement, le meilleur sprinter
W' de ces interminables et suprêmement ennuyeux Championnats
kJ du monde de vitesse ? Le coureur qui rentra au quartier des
: coureurs sous l’outrage des sifflets et des vociférations, le doyen
des sprinters en exercice, le recordman des champions du monde
de vitesse, l’homme de près de 39 ans, le champion du monde 1947,
en un mot, qui redevient champion après 10 ans d’interruption et
15 ans après avoir décroché son premier titre l
Jef Scherens est parvenu, dans la seule journée d’hier, à rassem
bler toutes ces extraordinaires conditions. Alors que le public pari
sien, qui a vu bourlinguer sur ses pistes depuis tant d’années le
« Poeske », lui devait une ovation, des circonstances bien malheureu
ses ont amené ce public trop réactif à conspuer un coureur qui fut
toujours son ami, à le laisser partir sans qu’il enfilât son septième
maillot cerclé arc-en-ciel, sans que le cher drapeau noir jaune rouge
fût hissé au mât d’honneur, sans que la Brabançonne du peuple
frère célébrât la victoire de celui qui fut nettement le meilleur...
Vous lirez dans d’autres colonnes le détail des faits qui ont
motivé une si désolante conclusion, et de détestables incidents, où
les commissaire is eurent toutes les responsabilités premières par
leur manque de promptitude dans la décision à prendre.
Mais notre rôle de journaliste français doit être d’abord de rap
peler à notre public que la France reçoit, et que, aurait-il cent fois
raison dans les motifs de son mécontentement, il doit, son mécon
tentement une fois exprimé, laisser se dérouler normalement le déve
loppement des épreuves de la compétition internationale. Les Cham
pionnats du monde disputés à Paris ne sont pas nécessairement orga
nisés pour qùe des Français gagnent. Nous avons durement criti-
• qui Van dernier les Zurichois pour leur partialité aveugle,
(Lire la suit» page 4.)
Net vainqueur de la première manche de la
finale, battu dans la seconde, Scherens réclame
et obtient l’annulation. Gérardin menace d’aban
donner le Championnat avant de se résigner à
recourir la manche... qu’il perd
L^NGLÂIS H A RR SS BAT BUSTER £0 FINALE
et devient champion du monde des “purs”
pas sa ligne et c’est de la corde qu’il lançait son sprint..
EN DEMI-FOND : LESUEUR QUALIFIE, BESSON ELIMINE
Aujourd’hui , début des Tournois
mondiaux de poursuite
Gérardin, assis sur l’herbe du paddock du « Parc », adossé
à une barrière, multipliait posément les signes de dénégation.
Autour de lui, en demi-cercle, accroupis ou penchés, mais en
foule, les amis, les conseillers, les conseilleurs.
— Non. C’est inutile. Je ne recourrai pas cette manche. Je
l’ai gagnée. Le résultat, a été annoncé. C’est fini...
Le président de la F.F.C. insistait :
— Comprenez-moi à demi-
mot... Je ne suis pour rien dans
cette affaire. Je suis un officiel
français et je n’ai donc pas le
droit de parler. Je n’ai pas davan
tage celui de qualifier les commis
saires. Mais je vous demande instam
ment de revenir en piste... »
Et dix voix reprenaient alors :
« Toto, ne te laisse pas faire. On
te l’a assez dit, au cours de ta car
rière, que les décisions prises sont
sans appel. Et puis tu n’as pas com-
Soyez sportifs !
Les juges peuvent se tromper.
Certaines arrivées sont si serrées
qu’il leur est difficile, sinon im
possible de se prononcer. C’est
pourquoi les organisateurs ont
adopté l’œil électrique qiii photo
graphie la ligne d’arrivée. Ainsi
est-on sûr d’accorder la victoire
sans erreur. Mais il fan» le temps
de développer les photos. Le public
doit le comprendre et attendre' que
l’oeil ait rendu son verdict. Le pu
blic doit aussi accepter ce verdict
car il est infaillible.
Gérardin mit un temps avant
d’accepter de recourir la seconde
manche de la finale. Mais, profes
sionnel, il se conduisit comme .<«>1
en ne voulant pas frustrer le public
d’une rencontre qu’il attendait.
Sou geste fut crâne et sport en
venant demander au micro qu’on ie
laisse disputer sa chance avec Sche-
rens.
mis davantage de faute que tous les
autres, depuis hier. Il n’y a pas deux
poids et deux mesures... »
Le débat s’éternisait autour du
AU CŒUR DU A^VTTb Toto Gérardin, ayant appris
«/livré ««v. 7 i v. ^ a réclamation de Scherens,
m T- 1 t re P roche une faute qu’il estimait n’avoir pas
commise. M. Joinard, a genoux, cherche les termes les plus émou-
Tota ahîiïvTT» 71076 Gérard ™ de ^courir la manche en litige.
Toto, obstiné fait * non » de la tete. Longtemps, il continuera de
ne nen entendre. Et puis, brusquement, il acceptera.
envenimer l’incident.
pour ne pas
Séries et quarts de finale de poursuite aujourd’hui
Peu de chances pour la France ;
Schulte, Coppi, Peeters, Pedersen
meilleurs £6 pros”
Deux espoirs chez les « purs »
Coste et Guillemet, égaux de Gissel et Benfenati
Les Championnats du monde de poursuite furent, l’an dernier, relative
ment favorables à la France. Chez Iss amateurs, Rioîand triomphait d’extrême
justesse; chez les professionnels, Piel se défendait courageusemsnt et ne
s’avouait vaincu par le Hollandais
Peeters qu’après un nombre impres
sionnant de faux départs, passé mi
nuit 1
grand sprinter français qui, très cal
me en apparence, partageait évidem
ment l’opinion de Chaillot, de l’en
traîneur Guérin, de tous les autres.
Et puis il y eut soudain un re
mous. Jef Scherens ; Jef, le grand
ami, mais aussi le grand rival ; Jef
arrivait, très pâle :
« Allons, Toto, viens recourir cette
manche... .Je t’assure que tu avais
commis une faute. C’est pourquoi
j’ai réclamé... Les commissaires vou
laient te déclasser... Mais ils avaient
peur du public.. Alors, ils m’ont de
mandé si je voulais être sportif et
si j’accepterais l’annulation de la
manche. J’ai dit « oui »... Viens !
— Non, Jeff. Je n’ai pas commis
de faute et je ne recourrai pas...
— Alors nous n’en finirons Ja
mais...
— Mais si, Jeff. J’aime mieux
t’abandonner tout de suite le mail
lot... Vas, il est à toi. »
Claude TILLET.
(Lire la suite page 4.)
70 TITRES AU T.O.E.C.
Nageurs et nageuses en sérieux progrès !
Le Toulousain Makache battu par Lusien
au 200 mètres brasse
mais le TOEC bat son record du 10 x 100
Le TOEC, toujours le TOEC; cela deviendrait une lassante obsession
s’il n’y avait rien derrière. Ce ne fut heureusement pas ie cas aux Cham
pionnats de France des Tourelles; témoin le 200 m. où le onzième nageur
accomplit cette année le temps du cinquième l’an dernier !
Grâce à leur opiniâtreté les nageuses parisiennes ont également brillé
avec M. Berlioux et J. Delmas sans oublier la nouvelle venue J. Bertrand.
De leur côté, cadets et cadettes sont en nets progrès sur les temps
de l’année dernière.
L’effort indiscutable des autres
clubs n’a pourtant pas ébranlé le
TOEC, qui accentue au contraire son
avance de l’année dernière en rem
portant dix titres contre huit, grâce
aux victoires de G. Jany, aux 100
dos et 100 libre cadettes et des cadets
au relais 3x100 3 nages.
Nous devrions assister, cette année,
à des luttes encore plus serrées, sur
tout chez les professionnels II est bon
de noter, en effet, que certains ab
sents ce 1946 seront là, cette fois : à
commencer par Fausto Coppi et, Ger-
rit Schulte !
(Lire la suite page 4.)
DURE JOURNEE
pour les moteurs
AU BOIS
JEAN-PIERRE WIMILLE
RO! DU JOUR
VAN VLIET
(Vu p.
es m’oppose à
niés que j’au
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SOMMER, MAGNIFIQUE ET MALCHANCEUX
E. Martin, pilote ardent, Loyer, conducteur
précis, de Cortanze, vainqueur de la Coupe
furent les meilleurs
m L°L SqUe ^ ean ‘ ri ^ rre . ^ imille et Sommer sont engagés dans la
ï®> é , Pr ,T 7e ’ Quand ainsi que c était le cas hier, ils se trouvent
hSï pil0ter des volt,,re s identiques, nous espérons tous une
rin^ lle r ; magni f lqUe ’i PaiCe qu ’ ü s ' a S il des d ^x meilleurs pilotes
do e ?j*. lement arQ( \ nts à la bataille, animés du même désir
danc: îo C fî«J lie i r f^ core > dans leur série de qualification comme
la finale, les deux hommes s’en vont du même train
Les rencontres en poursuite
AMATEURS
Andersen (Dan.) c. Godwin (Gde-
Bret.) ; Gissel (Dau.) c. Thomson
(E.-U.) ; Gieseler (Moll.) c. François
Attüio (Uruguay) ; Harmans J.
(Holl.) c. De Lu Santo (Uruguay-) ;
Schaer (Suisse) c. Kunsinen (Fini.) ;
Muiler (S) c. Cihlar (Tchéc.) ; Coste
(F) c. Mohr (Autr.); Biomine (Belg.)
c. Bos (Autr.); Gilien (Luxemb.) c.
Lyons (fri.) ; Adam (Fr.) c. Bek
(Foi.) ; Benfenati (Itai.) c. L. Lorry
(Egypte) ; Marriner (G.-B.) c. Znc-
ehelli (ital.) ; Van Beneden (Belg.)
c. Wing (Chine) ; Laut (E-U.) c.
Baird _ (Irl.) ; Saseci (Tch.), w.-o.
PROFESSIONNELS
Peeters (Holl.) c. Dehacker (Belg.);
Landrienx (Fr.) c. Majer-us (Lux.);
Schulte (Holl.) c. S nramers (G.-B.) ;
Rioland (Fr.) c. Giri Neilo (San Ma-
r in) ; Coppi (Itai.) c. Lanz (Suisse) ;
Pedersen (Dan.) c. Bevilacqua (It.) ;
Koblet (Suisse) c. Arnold (Austr.) ;
Adrienssens (Belgique) c. Jacobsen
(Danemark).
Retour du corps
de Léo Lagrange
Léo Lagrange, ancien sous-secré
taire d’Etat aux Sports, combattant
volontaire, fut tué en mai 1940 sur
le front.
Son corps, ramené dis la sépulture
provisoire, sera exposé au Populaire
à partir de ce matin 10 heures jus
qu’à demain matin à l’aube.
T.O.E.C. ROI I
TOEC ; 10 titres (2 fém., 8 masc.
dont 2 relais).
CN NICE : 2 titres (1 féminin,
J relais masculin).
CX PARIS : 2 titres (féminins).
PUC : 2 titres (masculins),
RCF : 2 tflres .féminins).
CN ANJVOJVAV : 1 titre (masc.).
CJV CHOIS Y-LE ROI.• 1 titre
(masculin)
CRS MARSEILLE : 1 titre (re
lais féminin).
MOU ETTES ; i titre (relais fé
minin).
Avec leur nouveau record de Fran
ce du 10x100, le plus beau fleuron
de ce club est bien d'avoir gagné les
quatre premières places du 200 libre
avec Jany, Babey et les frères Valle-
rey qui représenteront ainsi la Fran-
De Duyter réalise un excellent 1.500
grâce à Jean Vernier
et à Hansenne ...
ce au relais olympique des Cham
pionnats d’Europe. Par contre, il perd
un titre, et non des moindres, par la
défaite au 200 brasse d’Alfred Na.
kache, épreuve qui donna malheu
reusement lieu à des incidents re
grettables.
Georges Vallerey cumule
Comme à l’habitude, le grand
triomphateur de la journée fut Alex
Jany qui, malgré son pouce cassé, a
prouvé une nouvelle fois sa grande
classe mondiale. Sa puissance Irré
sistible aux 100 et 200 mètres fit
sensation. Plus éclectique encore,
Georges Vallerey, dont la valeur ex
ceptionnelle lui permet de se dis
tinguer dans toutes les nages, sans
oublier le water-polo et les pion»
gèons, fut lui aussi très remarqué.
Georges DUCHESNE.
(Lire la suite P. 3, en rub. NatationJ
Si Vernier se comporta fort bien, le recordman
de France a encore beaucoup à faire pour retrouver
sa meilleure forme
MAC DONALD BAILEY FUT LE MEILLEUR DE TOUS
(De notre envoyé spécial Caston MEYER)
AMSTERDAM. — Malgré un « plateau » assez respectable, le meeting
de l’Amsterdam AC qui avait attiré 12.000 personnes au Stadium Olym
pique manqua trop souvent d’intérêt. L’athlétisme hollandais, en effet,
est encore trop faible pour présenter des compétitions suffisamment four
nies. C’est ainsi qu’en l’absence inopinée du Tchèque Zapotek, adversaire
de Slijkhuis dans le 3.000 m., l’idole nationale hollandaise dut courir sur
3.218 m., deux miles anglais, rendant ainsi 218 m. à ses concurrents 2
(Lire la suite pag* 3.
en rubrique Athlétisme.; |
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dans roue, et décollent tous
leurs adversaires. Dès que la
victoire est ainsi assurée à la
marque, à quoi répondrait une
lutte à outrance dont la mécanique
pourrait faire tous les frais? Et darg
ce cas ne seraient-ils point à blâmer?
Le sort ne l'a pas voulu
Les événements d’ailleurs se sont
charges de fournir la réponse. Dans
«s Coupe du Conseil municipal,
épreuve de qualification, les ceux
grands pilotes roulent de conserve
quand un joint de culasse lâche
pour Sommer, et Wimille gvgne en
60 promenant, non toutefois sans
Su Æ. al se 5011 adJusé le reco ' d
1 roue
Dans la finale, il en va de même
Durant les trois quarts du parcours.
Wimille et Sommer sont tour à tour
au commandement, sans que jamais
cinq mètres les séparent, et soudain.
Sommer, éternel malchanceux de
1947 s'arrête une quarantaine de se
condes au ravitaillement. Il en repart
de la cinquième place, bat coup sur
coup per trois fois le record du tour,
dépasse trois adversaires, arrive sur
Martin qui se défend à merveille
puis rétrograde pour terminer, peu
après, sur sa lancée, ayant perdu
tout le terrain conquis. Wimille, bien
entendu, avait gagné.
Ch. FAROUX.
(Lire la suite page 2.
en rubrique Automobile.)
Le
record du monde
du 4x1.500
battu
par les Suédois
du Gefle I. F.
TRISTE FIN DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DE TENNIS
LES DEUX RIVAUX AUX PRISES DANS LA COUPE DE PARIS
de Gordini Vt Zttant VôtTa ^"penlant^ (& ÇaUChe) ^ • Raymond Sommer,, pilotant les Simca
20 tours, à avantage égal.
(Photo KEYSTONE)
STOCKHOLM. — La Suède organi
sait hier les Championnats de relais
au Stadion Olympique. Le 4 x 1.500 m.
s'annonçait comme l’épreuve princi
pale de la réunion, car on savait que
le Gefle I. F. s’attaquerait au record
du monde. Le Gefle présentait sa
grande équipe avec Aberg, Bengtsson,
Berghvist et H. Eriksson. La tenta-
| tive a pleinement réussi, les Suédois
ayant réalisé 15' 34’’ 7/10. alors que
l’ancien record, détenu depuis 1945
par l’équipe du Malmoe A. L (Stris-
berg. Jacobsson, Strand, Haegg)
était de 15 38" 6/10. — L.
N.D.L.R. — Le nouveau record du
monde représente une moyenne légère
ment inférieure â 3' 53” 7/10 pour chaque
1.500 m Rappelons que le record de
France, détenu par le CAF, est de
16' 8" 3/10.
Sans éclat et sans génie
les Sud-Africains
STUR6ESS ET FANNIN VAINQOEOBS
de la combinaison australo-américaine
SlDWELL-TOM BROWN
EN SIMPLE, STURCESS A MOINS DURE
QUE LE PROFESSEUR ASBOTH
La finale du double hommes, qui oppose les deux Sud-Africains Fannirt-
Sturgess à l’équipe australo-américaine Tom Brown-Sidwell, n’arrive qu’à de
très rares moments à sortir les spectateurs et les experts de la torpeur qui
a éter.-Ju son voile sur le stade Roland-Garro s depuis quelques jours.
Comme nous l'avions déjà dit, Stur
gess et Fannin forment une combi
naison solide, adroite, homogène, mais
sans éclat et sans génie.
Mais, hier, ce mélange de régularité
de ténacité et d’adresse suffit large'
ment pour battre l’Américain et l'Aus
tralien, véritable équipe de fortune
qui s’entend plutôt mal et dans la'
quelle Tom Brown gêne Sidwell, parce
que celui-ci est habitué à jouer le
double avec des partenaires qui ne
traînaillent paq au fond du terrain
comme l’Américain.
Les erreurs de Tom Brown influè
rent plus ou moins sur le moral de
Sidwell qui a perdu le toucher et le
brio dont il avait fait preuve contre
Morea et Pellizza. Et ce n’est qu’à de
très rares moments qu’il réussit des
coups comme ceux qu’il faisait a
Wimbledon en série.
En un mot comme en dix encore
une rencontre qui ira rejoindre pelles
de ces Championnats de France dont
nous perdrons volontiers le souvenir.
Un écrasement
Un double 6-0 dans la finale du
mixte en faveur de Summers-Sturgess
cqntrp Mme Jezredjowska-Caralullis
termine, de façon lamentable et peu
édifiante, cette dernière journée des
Championnats de France.
Jean SAMAZEUILH.
‘ (Lire la suit® p. 3, en rub. Tennis.)
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LUNDI
28 JUILLET 1947
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L'HUILE À BRONZER DES ATHLETES
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Le sprint ’’ dirigé
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Jeff SCHERENS, champion du monde
pour la septième fois, à 38 ans 1/2
a quitté le “Parc” sans maillot arc-en-ciel, sans
Brabançonne, sans pavillon national hissé au mât
CHAT
De notre Directeur Jacques GODDET
AVEZ-VOUS qui a été, incontestablement, le meilleur sprinter
W' de ces interminables et suprêmement ennuyeux Championnats
kJ du monde de vitesse ? Le coureur qui rentra au quartier des
: coureurs sous l’outrage des sifflets et des vociférations, le doyen
des sprinters en exercice, le recordman des champions du monde
de vitesse, l’homme de près de 39 ans, le champion du monde 1947,
en un mot, qui redevient champion après 10 ans d’interruption et
15 ans après avoir décroché son premier titre l
Jef Scherens est parvenu, dans la seule journée d’hier, à rassem
bler toutes ces extraordinaires conditions. Alors que le public pari
sien, qui a vu bourlinguer sur ses pistes depuis tant d’années le
« Poeske », lui devait une ovation, des circonstances bien malheureu
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toujours son ami, à le laisser partir sans qu’il enfilât son septième
maillot cerclé arc-en-ciel, sans que le cher drapeau noir jaune rouge
fût hissé au mât d’honneur, sans que la Brabançonne du peuple
frère célébrât la victoire de celui qui fut nettement le meilleur...
Vous lirez dans d’autres colonnes le détail des faits qui ont
motivé une si désolante conclusion, et de détestables incidents, où
les commissaire is eurent toutes les responsabilités premières par
leur manque de promptitude dans la décision à prendre.
Mais notre rôle de journaliste français doit être d’abord de rap
peler à notre public que la France reçoit, et que, aurait-il cent fois
raison dans les motifs de son mécontentement, il doit, son mécon
tentement une fois exprimé, laisser se dérouler normalement le déve
loppement des épreuves de la compétition internationale. Les Cham
pionnats du monde disputés à Paris ne sont pas nécessairement orga
nisés pour qùe des Français gagnent. Nous avons durement criti-
• qui Van dernier les Zurichois pour leur partialité aveugle,
(Lire la suit» page 4.)
Net vainqueur de la première manche de la
finale, battu dans la seconde, Scherens réclame
et obtient l’annulation. Gérardin menace d’aban
donner le Championnat avant de se résigner à
recourir la manche... qu’il perd
L^NGLÂIS H A RR SS BAT BUSTER £0 FINALE
et devient champion du monde des “purs”
pas sa ligne et c’est de la corde qu’il lançait son sprint..
EN DEMI-FOND : LESUEUR QUALIFIE, BESSON ELIMINE
Aujourd’hui , début des Tournois
mondiaux de poursuite
Gérardin, assis sur l’herbe du paddock du « Parc », adossé
à une barrière, multipliait posément les signes de dénégation.
Autour de lui, en demi-cercle, accroupis ou penchés, mais en
foule, les amis, les conseillers, les conseilleurs.
— Non. C’est inutile. Je ne recourrai pas cette manche. Je
l’ai gagnée. Le résultat, a été annoncé. C’est fini...
Le président de la F.F.C. insistait :
— Comprenez-moi à demi-
mot... Je ne suis pour rien dans
cette affaire. Je suis un officiel
français et je n’ai donc pas le
droit de parler. Je n’ai pas davan
tage celui de qualifier les commis
saires. Mais je vous demande instam
ment de revenir en piste... »
Et dix voix reprenaient alors :
« Toto, ne te laisse pas faire. On
te l’a assez dit, au cours de ta car
rière, que les décisions prises sont
sans appel. Et puis tu n’as pas com-
Soyez sportifs !
Les juges peuvent se tromper.
Certaines arrivées sont si serrées
qu’il leur est difficile, sinon im
possible de se prononcer. C’est
pourquoi les organisateurs ont
adopté l’œil électrique qiii photo
graphie la ligne d’arrivée. Ainsi
est-on sûr d’accorder la victoire
sans erreur. Mais il fan» le temps
de développer les photos. Le public
doit le comprendre et attendre' que
l’oeil ait rendu son verdict. Le pu
blic doit aussi accepter ce verdict
car il est infaillible.
Gérardin mit un temps avant
d’accepter de recourir la seconde
manche de la finale. Mais, profes
sionnel, il se conduisit comme .<«>1
en ne voulant pas frustrer le public
d’une rencontre qu’il attendait.
Sou geste fut crâne et sport en
venant demander au micro qu’on ie
laisse disputer sa chance avec Sche-
rens.
mis davantage de faute que tous les
autres, depuis hier. Il n’y a pas deux
poids et deux mesures... »
Le débat s’éternisait autour du
AU CŒUR DU A^VTTb Toto Gérardin, ayant appris
«/livré ««v. 7 i v. ^ a réclamation de Scherens,
m T- 1 t re P roche une faute qu’il estimait n’avoir pas
commise. M. Joinard, a genoux, cherche les termes les plus émou-
Tota ahîiïvTT» 71076 Gérard ™ de ^courir la manche en litige.
Toto, obstiné fait * non » de la tete. Longtemps, il continuera de
ne nen entendre. Et puis, brusquement, il acceptera.
envenimer l’incident.
pour ne pas
Séries et quarts de finale de poursuite aujourd’hui
Peu de chances pour la France ;
Schulte, Coppi, Peeters, Pedersen
meilleurs £6 pros”
Deux espoirs chez les « purs »
Coste et Guillemet, égaux de Gissel et Benfenati
Les Championnats du monde de poursuite furent, l’an dernier, relative
ment favorables à la France. Chez Iss amateurs, Rioîand triomphait d’extrême
justesse; chez les professionnels, Piel se défendait courageusemsnt et ne
s’avouait vaincu par le Hollandais
Peeters qu’après un nombre impres
sionnant de faux départs, passé mi
nuit 1
grand sprinter français qui, très cal
me en apparence, partageait évidem
ment l’opinion de Chaillot, de l’en
traîneur Guérin, de tous les autres.
Et puis il y eut soudain un re
mous. Jef Scherens ; Jef, le grand
ami, mais aussi le grand rival ; Jef
arrivait, très pâle :
« Allons, Toto, viens recourir cette
manche... .Je t’assure que tu avais
commis une faute. C’est pourquoi
j’ai réclamé... Les commissaires vou
laient te déclasser... Mais ils avaient
peur du public.. Alors, ils m’ont de
mandé si je voulais être sportif et
si j’accepterais l’annulation de la
manche. J’ai dit « oui »... Viens !
— Non, Jeff. Je n’ai pas commis
de faute et je ne recourrai pas...
— Alors nous n’en finirons Ja
mais...
— Mais si, Jeff. J’aime mieux
t’abandonner tout de suite le mail
lot... Vas, il est à toi. »
Claude TILLET.
(Lire la suite page 4.)
70 TITRES AU T.O.E.C.
Nageurs et nageuses en sérieux progrès !
Le Toulousain Makache battu par Lusien
au 200 mètres brasse
mais le TOEC bat son record du 10 x 100
Le TOEC, toujours le TOEC; cela deviendrait une lassante obsession
s’il n’y avait rien derrière. Ce ne fut heureusement pas ie cas aux Cham
pionnats de France des Tourelles; témoin le 200 m. où le onzième nageur
accomplit cette année le temps du cinquième l’an dernier !
Grâce à leur opiniâtreté les nageuses parisiennes ont également brillé
avec M. Berlioux et J. Delmas sans oublier la nouvelle venue J. Bertrand.
De leur côté, cadets et cadettes sont en nets progrès sur les temps
de l’année dernière.
L’effort indiscutable des autres
clubs n’a pourtant pas ébranlé le
TOEC, qui accentue au contraire son
avance de l’année dernière en rem
portant dix titres contre huit, grâce
aux victoires de G. Jany, aux 100
dos et 100 libre cadettes et des cadets
au relais 3x100 3 nages.
Nous devrions assister, cette année,
à des luttes encore plus serrées, sur
tout chez les professionnels II est bon
de noter, en effet, que certains ab
sents ce 1946 seront là, cette fois : à
commencer par Fausto Coppi et, Ger-
rit Schulte !
(Lire la suite page 4.)
DURE JOURNEE
pour les moteurs
AU BOIS
JEAN-PIERRE WIMILLE
RO! DU JOUR
VAN VLIET
(Vu p.
es m’oppose à
niés que j’au
lion de Fran
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SOMMER, MAGNIFIQUE ET MALCHANCEUX
E. Martin, pilote ardent, Loyer, conducteur
précis, de Cortanze, vainqueur de la Coupe
furent les meilleurs
m L°L SqUe ^ ean ‘ ri ^ rre . ^ imille et Sommer sont engagés dans la
ï®> é , Pr ,T 7e ’ Quand ainsi que c était le cas hier, ils se trouvent
hSï pil0ter des volt,,re s identiques, nous espérons tous une
rin^ lle r ; magni f lqUe ’i PaiCe qu ’ ü s ' a S il des d ^x meilleurs pilotes
do e ?j*. lement arQ( \ nts à la bataille, animés du même désir
danc: îo C fî«J lie i r f^ core > dans leur série de qualification comme
la finale, les deux hommes s’en vont du même train
Les rencontres en poursuite
AMATEURS
Andersen (Dan.) c. Godwin (Gde-
Bret.) ; Gissel (Dau.) c. Thomson
(E.-U.) ; Gieseler (Moll.) c. François
Attüio (Uruguay) ; Harmans J.
(Holl.) c. De Lu Santo (Uruguay-) ;
Schaer (Suisse) c. Kunsinen (Fini.) ;
Muiler (S) c. Cihlar (Tchéc.) ; Coste
(F) c. Mohr (Autr.); Biomine (Belg.)
c. Bos (Autr.); Gilien (Luxemb.) c.
Lyons (fri.) ; Adam (Fr.) c. Bek
(Foi.) ; Benfenati (Itai.) c. L. Lorry
(Egypte) ; Marriner (G.-B.) c. Znc-
ehelli (ital.) ; Van Beneden (Belg.)
c. Wing (Chine) ; Laut (E-U.) c.
Baird _ (Irl.) ; Saseci (Tch.), w.-o.
PROFESSIONNELS
Peeters (Holl.) c. Dehacker (Belg.);
Landrienx (Fr.) c. Majer-us (Lux.);
Schulte (Holl.) c. S nramers (G.-B.) ;
Rioland (Fr.) c. Giri Neilo (San Ma-
r in) ; Coppi (Itai.) c. Lanz (Suisse) ;
Pedersen (Dan.) c. Bevilacqua (It.) ;
Koblet (Suisse) c. Arnold (Austr.) ;
Adrienssens (Belgique) c. Jacobsen
(Danemark).
Retour du corps
de Léo Lagrange
Léo Lagrange, ancien sous-secré
taire d’Etat aux Sports, combattant
volontaire, fut tué en mai 1940 sur
le front.
Son corps, ramené dis la sépulture
provisoire, sera exposé au Populaire
à partir de ce matin 10 heures jus
qu’à demain matin à l’aube.
T.O.E.C. ROI I
TOEC ; 10 titres (2 fém., 8 masc.
dont 2 relais).
CN NICE : 2 titres (1 féminin,
J relais masculin).
CX PARIS : 2 titres (féminins).
PUC : 2 titres (masculins),
RCF : 2 tflres .féminins).
CN ANJVOJVAV : 1 titre (masc.).
CJV CHOIS Y-LE ROI.• 1 titre
(masculin)
CRS MARSEILLE : 1 titre (re
lais féminin).
MOU ETTES ; i titre (relais fé
minin).
Avec leur nouveau record de Fran
ce du 10x100, le plus beau fleuron
de ce club est bien d'avoir gagné les
quatre premières places du 200 libre
avec Jany, Babey et les frères Valle-
rey qui représenteront ainsi la Fran-
De Duyter réalise un excellent 1.500
grâce à Jean Vernier
et à Hansenne ...
ce au relais olympique des Cham
pionnats d’Europe. Par contre, il perd
un titre, et non des moindres, par la
défaite au 200 brasse d’Alfred Na.
kache, épreuve qui donna malheu
reusement lieu à des incidents re
grettables.
Georges Vallerey cumule
Comme à l’habitude, le grand
triomphateur de la journée fut Alex
Jany qui, malgré son pouce cassé, a
prouvé une nouvelle fois sa grande
classe mondiale. Sa puissance Irré
sistible aux 100 et 200 mètres fit
sensation. Plus éclectique encore,
Georges Vallerey, dont la valeur ex
ceptionnelle lui permet de se dis
tinguer dans toutes les nages, sans
oublier le water-polo et les pion»
gèons, fut lui aussi très remarqué.
Georges DUCHESNE.
(Lire la suite P. 3, en rub. NatationJ
Si Vernier se comporta fort bien, le recordman
de France a encore beaucoup à faire pour retrouver
sa meilleure forme
MAC DONALD BAILEY FUT LE MEILLEUR DE TOUS
(De notre envoyé spécial Caston MEYER)
AMSTERDAM. — Malgré un « plateau » assez respectable, le meeting
de l’Amsterdam AC qui avait attiré 12.000 personnes au Stadium Olym
pique manqua trop souvent d’intérêt. L’athlétisme hollandais, en effet,
est encore trop faible pour présenter des compétitions suffisamment four
nies. C’est ainsi qu’en l’absence inopinée du Tchèque Zapotek, adversaire
de Slijkhuis dans le 3.000 m., l’idole nationale hollandaise dut courir sur
3.218 m., deux miles anglais, rendant ainsi 218 m. à ses concurrents 2
(Lire la suite pag* 3.
en rubrique Athlétisme.; |
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dans roue, et décollent tous
leurs adversaires. Dès que la
victoire est ainsi assurée à la
marque, à quoi répondrait une
lutte à outrance dont la mécanique
pourrait faire tous les frais? Et darg
ce cas ne seraient-ils point à blâmer?
Le sort ne l'a pas voulu
Les événements d’ailleurs se sont
charges de fournir la réponse. Dans
«s Coupe du Conseil municipal,
épreuve de qualification, les ceux
grands pilotes roulent de conserve
quand un joint de culasse lâche
pour Sommer, et Wimille gvgne en
60 promenant, non toutefois sans
Su Æ. al se 5011 adJusé le reco ' d
1 roue
Dans la finale, il en va de même
Durant les trois quarts du parcours.
Wimille et Sommer sont tour à tour
au commandement, sans que jamais
cinq mètres les séparent, et soudain.
Sommer, éternel malchanceux de
1947 s'arrête une quarantaine de se
condes au ravitaillement. Il en repart
de la cinquième place, bat coup sur
coup per trois fois le record du tour,
dépasse trois adversaires, arrive sur
Martin qui se défend à merveille
puis rétrograde pour terminer, peu
après, sur sa lancée, ayant perdu
tout le terrain conquis. Wimille, bien
entendu, avait gagné.
Ch. FAROUX.
(Lire la suite page 2.
en rubrique Automobile.)
Le
record du monde
du 4x1.500
battu
par les Suédois
du Gefle I. F.
TRISTE FIN DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DE TENNIS
LES DEUX RIVAUX AUX PRISES DANS LA COUPE DE PARIS
de Gordini Vt Zttant VôtTa ^"penlant^ (& ÇaUChe) ^ • Raymond Sommer,, pilotant les Simca
20 tours, à avantage égal.
(Photo KEYSTONE)
STOCKHOLM. — La Suède organi
sait hier les Championnats de relais
au Stadion Olympique. Le 4 x 1.500 m.
s'annonçait comme l’épreuve princi
pale de la réunion, car on savait que
le Gefle I. F. s’attaquerait au record
du monde. Le Gefle présentait sa
grande équipe avec Aberg, Bengtsson,
Berghvist et H. Eriksson. La tenta-
| tive a pleinement réussi, les Suédois
ayant réalisé 15' 34’’ 7/10. alors que
l’ancien record, détenu depuis 1945
par l’équipe du Malmoe A. L (Stris-
berg. Jacobsson, Strand, Haegg)
était de 15 38" 6/10. — L.
N.D.L.R. — Le nouveau record du
monde représente une moyenne légère
ment inférieure â 3' 53” 7/10 pour chaque
1.500 m Rappelons que le record de
France, détenu par le CAF, est de
16' 8" 3/10.
Sans éclat et sans génie
les Sud-Africains
STUR6ESS ET FANNIN VAINQOEOBS
de la combinaison australo-américaine
SlDWELL-TOM BROWN
EN SIMPLE, STURCESS A MOINS DURE
QUE LE PROFESSEUR ASBOTH
La finale du double hommes, qui oppose les deux Sud-Africains Fannirt-
Sturgess à l’équipe australo-américaine Tom Brown-Sidwell, n’arrive qu’à de
très rares moments à sortir les spectateurs et les experts de la torpeur qui
a éter.-Ju son voile sur le stade Roland-Garro s depuis quelques jours.
Comme nous l'avions déjà dit, Stur
gess et Fannin forment une combi
naison solide, adroite, homogène, mais
sans éclat et sans génie.
Mais, hier, ce mélange de régularité
de ténacité et d’adresse suffit large'
ment pour battre l’Américain et l'Aus
tralien, véritable équipe de fortune
qui s’entend plutôt mal et dans la'
quelle Tom Brown gêne Sidwell, parce
que celui-ci est habitué à jouer le
double avec des partenaires qui ne
traînaillent paq au fond du terrain
comme l’Américain.
Les erreurs de Tom Brown influè
rent plus ou moins sur le moral de
Sidwell qui a perdu le toucher et le
brio dont il avait fait preuve contre
Morea et Pellizza. Et ce n’est qu’à de
très rares moments qu’il réussit des
coups comme ceux qu’il faisait a
Wimbledon en série.
En un mot comme en dix encore
une rencontre qui ira rejoindre pelles
de ces Championnats de France dont
nous perdrons volontiers le souvenir.
Un écrasement
Un double 6-0 dans la finale du
mixte en faveur de Summers-Sturgess
cqntrp Mme Jezredjowska-Caralullis
termine, de façon lamentable et peu
édifiante, cette dernière journée des
Championnats de France.
Jean SAMAZEUILH.
‘ (Lire la suit® p. 3, en rub. Tennis.)
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