Presse et revues
6 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1949-05-07
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 mai 1949 07 mai 1949
Description : 1949/05/07 (A4,N958)-1949/05/08. 1949/05/07 (A4,N958)-1949/05/08.
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5994243
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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Portugal,
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| que vous suivrez avec
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MAI 1949
10. Fa Montmartre
PARIS (9*)
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5 DÉPARTS QUOTIDIENS pour
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5 heures
[OMBES
o> T !
■IE le
oSSSSfe.
LILLE-RACING, une finale de Coupe
DE GRANDE TRADITION!
tour le L.O.S.C., favori = meilleur équilibre d'ensemble;
# 1 plus grande expérience de la
finale; une attaque plus régulièrement réaliste
Pour le R. C. Paris =
la
carrière
du
1P0WSKI AVEC LES FINALISTES
; inter lillois Tempowski, qui ne pourra jouer la f inale, a
lies camarades dans leur retraite de Maisons-Laffitte. Et,
il tout naturellement participé aux distractions des Lillois,
Ividt à droite : Prévost, Vandooren, Tempowski et Carré
DIMANCHE, 15 HEURES
COLOMBES
la tradition (il joue fou-
jours bien contre Lille) ;
L. O. S. G, en Coupe 49, moins brillanfe que
ces dernières années ef...
les « éclairs » de ses avants, Tessier et Vaast en tête
LILLE OSC (maillot blanc, pa
rements rouges, culotte bleue)
Witkowski (1)
3
Jadrejak Prévost Xnevo
Dubreucq (4) Carré (6)
Vandooren (8) Strappe (10)
7 !) IL
Walter Baratte Lechantre
(capit.)
Moreel (11) Quenolle (9) Gabet (7)
Vaast (10) Tessier (8)
Leduc (6) cap. Grizzetti (4)
Salva (3) Lamy (3) Arens (2)
Vignal (1)
R.C. PARIS (maillot cerclé
ciel et blanc, culotte noire).
Arbitre : M. Vincenti.
Juges de touche
et Oliva.
MM. Tranchon
pi N
1 DEUIL
J’ai vu sangloter un enfant
brer une ville entière sur le passage de
EQUIPE MORTE !
14 tuai 1959; 6 mai 1945; 5 mai 1949 : trais finales Lille-
Racing en dix ans. Ce magnifique trait d’union entre notre football
d’avant guerre, celui d’après la Liberation et celui d’aujourd’hui sym
bolise aussi la vitalité, lu continuité dans l’effort de deux de nos
clubs les plus prestigieux.
Ce Irait d’union entre les deux générations de footballeurs sera
personnifié demain par Jean-Marie Prévost, arrière centrai du LOSC.
En pénétrant avec ses camarades sur la pelouse, de Colombes, Jean-
Marie se rappellera qu’il y a dix uns, alors jeune footballeur de
vingt ans et. demi, il jouait sa première finale de Coupe au poste
d’intérieur gauche de l’équipe de
l’Ol. Lillois, au côté d’André
Cheuva , aujourd’hui entraîneur
du LOSC et qui était, à l’époque,
inter droit de VOL.
Dix ans déjà depuis cette finale
1939 dont lés autres acteurs se sont
égaillés, la plupart demeurant d’ail
leurs aujourd’hui au service du foot
ball, comme Darui, Jules Vandoo
ren, Cléau, Bigot, Dupuis, Jordan,
Heisserer, Veinante et d’autres !
Jacques de RYSWICK.
(Lire la suite p. 5, rubrique Football)
VAAST BON POUR LA FINALE
L’inter parisien Vaast ne souffre plu» de son
élongation musculaire à la cuisse droite. C’est
ce que constatait son camarade Quenolle, hier après-midi, au siège du RC Paris, rue Ampère. De gauche
à droite. : le masseur Hainaut, Quenolle, Moreel et Vaast.
Pour jouer la finalë
du Championnat
de rugby XV
[Denotre envoyé spécial Fernand ALBARET) TORINO
CHAMPION
1948-1949
pi. - Mon cœur me fait mal. Je souffre parce que j’ai
ptr un enfant au coin de la via Roma et de la via
|U ignorait sans doute la mort, cet enfant. Mais il savait
fit de perdre son Mazzola, son Bacigalupo, son Ballarin,
Mes dieux.
|ta pleurer tout un club, toute une ville, toute une
: viens de suivre, depuis la piazza Castello, jusqu’au
frorio Enimaiiuele II, le char funèbre dans lequel, côte
Bougiorni et Roger Grava partageaient le destin
le leur équipe.
J’ai vu trente et un cercueils des
cendre l’escalier monumental du
Palazzo Madama, sur les épaules
d’hommes en pleurs. J’ai vu la foule
la plus dense, la plus multiple dans
ses vjsages, la plus silencieuse, pleu
rer au passage des morts du Torino
et de leurs compagnons. Cette foule,
c’était tout Turin - 700.000 per
sonnes sans, doute — c’était l’Italie
D DIMANCHE
IHGCHAMP
,! ®ai ouvre la période des
hippiques. En plat,
Racles (et comme dans tous
‘îMort à demander doit être
riment. C’est ainsi qu’on
T* Peu les chevaux à affron-
i s <1® plus en plus difficiles,
, ® allongeant progressive-
‘intes. Ces épreuves de plus
‘‘ opèrent des sélections et
[•établir une hiérarchie —
£* tte à variations — entre
® 5i ux. Car le sport hippique
Particulier qu’il met cha-
| Vedette une génération nou-
,* s hois ans : à eux, les
|* S ' h Prix de Diane, le
enfin, le Grand Prix
(Péfinitivement un. trois
L * assure aux courses un
constant d'intérêt puis
i acteurs sont sans cesse
kt; tene ' c e st ce rajeunisse-
S ’W explique, en partie
0Urse s ne perdent jamais
l'ttr.
Sans
cet ordre d’idée
LA FEDERATION
ITALIENNE DECIDE
s e disputer le Prix
S lj fs Principalés poules de
((j, ^'stance déjà longue
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O s’affronteront dans
l'stavr Const itue une étape
lotissement de leurs jeu-
fcr,' ,j Ufs aines auront ainsi,
e ma snifique occasion
1 ^tix T mètres dans
fjw Cadran. Avec ses
f Cari. 1 * 1.500.000 francs,
Lahe réunit rélite des
dom- ans et a u-dessus. Les
cette 5e prouvent sur le
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h Ptp,.„ te encore que d'habi
le . nce du champion in-
!sjj a P° se la question de
de i 9 ^ exp ‘ oit de renouve-
in n Un grand dimanche
BON CIO RM ET GRAVA
ENTERRES A PARIS
TURIN'. -— Les corps de .Mtlo Bon-
giorni et de Roger Grava seront
transportés à Paris, dès que les for
malités de transfert seront remplies,
c’est-à-dire au début de la semaine
prochaine.
et c’était tous ceux qui pleurent
des jeunes gens chéris et morts trop
tôt. Elle avait attendu, cette foule,
durant trois heures, pour voir ses
footballeurs, une dernière fois.
J’ài vu des hommes durs aux coups
du sport, tels Combi — le goal aux
49 sélections — Piola, Ferraris et
d’autres aux larges épaules et aux
traits martelés, pleurer comme le
bambirio de la via Roma.
J’ai vu des femmes, des hommes,
des . enfants jeter des millions de
lires de fleurs du haut des balcons,
(Lire la suite p. 5, rubrique Football)
Aide aux parents
des victimes
Italie-Autriche aura lieu
(De notre correspondant
général BOLH1SI)
MILAN. — Le Bureau de la Fédéra
tion Italienne de Football s’est réuni
hier matin à Turin en séance extra
ordinaire. Le président, M. Barassi, a
fait un exposé de la situation après
l'effroyable catastrophe qui a privé
le football italien de sa meilleure
équipe et de presque tous ses joueurs
internationaux.
□ ans un geste de solidarité humaine
envers ceux qui sont disparus à tSu-
perga, le Comité Olympique National
Italien a décidé de mettre à la dispo
sition des parents des victimes sa
quote-part du concours national de
pronostics « toto calcio > de diman
che.
La Fédération a décidé de son côté
de leur venir en aide en leur offrant
les recettes nettes du prochain Italie-
Autriche.
Le Conseil a, en outre, pris acte du
geste sportif de l'Internazionale et du
Milano qui ont proposé d’attribuer
au Torino le titre de champion d’Ita
lie, proposition qui a été faite égale
ment par Juventus, Padova, Palermo,
Venezia. et a conclu dans ce sens,
c’est-à-dire EN PROCLAMANT TORI
NO CHAMPION D’ITALIE POUR LA
'SAISON 1948-1949.
(Lire la suite p. 5, rubrique Football)
MATHEU et CASTRES 0L.
devront parer la botte secrète d’Etcheberry
et du C. S.Vienne
En Coupe de France , contre le L.O.TJ.
le Stade Montois ménagera-t-il ses forces ?
Qualification probable de Bergerac et Bègles
Il y a quelques semaines, on désignait le quinze du Castres
Olympique comme le grand favori du Championnat de France.
Mais aujourd’hui si vous demandez à ses partisans de maintenir
leurs pronostics, vous en voyez un certain nombre devenir
hésitants, et montrer beaucoup moins d’assurance si même ils
ne se dérobent pas ou ne font pas volte-face. C’est qu’on s’avise
aujourd’hui que l’équipe du CS Vienne est un sérieux « mor
ceau ». Pour en disposer avec quelque chance de succès, il faut
être terriblement fort, et la dernière sortie de Castres, face
au RC Toulon, à Lyon, n’est pas tellement probante... Et puis,
le CS Vienne qui n’a pas joué dimanche dernier s’auréole d’un
peu de mystère ; on sait seulement que son conseiller technique
Eteheberry a procédé à une dernière mise au point.
Que pense-t-il lui-même de Castres ? A-t-il arrêté une tacti
que ? Prudent et réservé, Eteheberry ne s’est pas beaucoup
compromis :
« Castres n’est pas imbattable »
s’est-il contenté de dire.
Les deux derniers succès de Vienne
Il est bien vrai du reste que le
CS Vienne compte quelques reten
tissants succès sur son palmarès ;
Marcel île LABORDERIE.
(Lire la suite p. 4, rubr. Rugby XV)
PARADE
Altière, montée sur « As de
Oro », son cheval de parade,
coiffée du sombrero péruvien,
elle a conquis Paris, entourée
d’El Vito et d’Angel Bienve-
nida et leur suite rutilante.
Les sunlights remplaçaient le
soleil... Mais Paris était conquis.
Mais le public ne voulait pas
d’une corrida édulcorée. Et
quand le speaker annonça le
simulacre de mise à mort, un
simulacre de bronca s’éleva
dans l’arène du Palais des
Sports.
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~ J . i*;
f.c.c.
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DE).A QUALIFIES POUR LA FINALE DE LA COUPE CHEZ LES XIII
ENCORE CARCASSONNE et MARSEILLE
face à face en Championnat?
aligner
On le croit, car Roanne devra
ses blessés, tandis qu’Albi peut souffrir
d’un complexe d’infériorité
A peine remis de leurs chaudes échauffourées des demi-finales de
la Coupe, Carcassonnais, Roannais et Marseillais vont de nouveau croi
ser le fer demain pour le compte, cette fois, des demi-finales du
Championnat. A leurs côtés le rôle de quatrième mousquetaire sera
tenu par le XIII des persévérants Albigeois se substituant à celui des
talentueux mais inconstants Bor
delais.
Durement éprouvés dimanche der
nier par Carcassonne, les Roannais
CHAMPIONNAT DE FRANCE
(Demi-finales)
Toulouse : CARCAS. (1) c. Albi (4)
Lyon : MARSEILLE (2) c. Roanne (3)
POULE DE CLASSEMENT
*PA.UIERS (4) c. Cai-pentras (5)
COUPE D’ANGLETERRE
(Finale)
Wembley : BRADE. X. c. Halif. (sam.)
Les Marseillais, au contraire, arri
vent en forme à point nommé, avec
des réserves neuves à peine enta
mées par la lutte contre les Borde-
auront à soutenir un aussi rude as- lais en Coupe.
saut contre les Marseillais, à Lyon. Aussi solides que ceux de Roanne,
Le XIII de Samatan se présentera, leurs avants feront preuve indivi-
nous assure-t-on, au complet. Mais duellement d’une vitesse de course
quel sera l’état physique d’un Bar- supérieure et, de toute évidence, c’est
reteau, d’un Rodella ou d’un Rascol d’un Elle Brousse, d’un Béraud ou
blessés ? d’un Négrier que l’on pourra atten-
Or le système de jeu roannais basé dre une trouée victorieuse plutôt
sur la rapidité d’exécution et la va- que d’un Abadie ou d’un Rodella
riété des combinaisons offensives qui s’attachent à neutraliser l’action
n’exige-t-il pas treize joueurs en adverse et non à créer l’occasion. En
pleine possession de leurs moyens ? lignes arrière, inversement, les Roan
nais semblent mieux armés avec
Maso, Taillantou et Brunei, ailier
classique dont on méconnaît peut-
être un peu la valeur.
Duel Duffort-Dop
Mais c’est surtout le duel des de
mis de mêlée Duffort-Dop qui de
vrait décider de l’orientation de la
partie. Sobre, régulier, habile à dé
celer les faiblesses adverses Duffort
peut aussi bien marquer... que faire
Roger BASTIDE.
(Lire la suite p. 4, rubr. Rugby XIII)
DANS L’ARENE VIBRANTE DU PALAIS DES SPORTS
CO N OH ÊTA OINT RO N
A CONQUIS PARIS
Mais le public ne voulait pas d’une corrida édulcorée
UN MOMENT D’EMOTION : EL VITO BLESSE
CHAMPIONNAT DE FRANCE
(Demi-finale)
Toulon • CASTR. c. Vienne (Laffitte)
COUPE DE FRANCE
(Huitième de finale)
Clerm. ; ST. MONT. c. Lou (Courtes)
(Quarts de finale)
Toul. : BERGERAC c. Narb. (Verdier)
Bayonne : BEGL. c. Tarbes (Cailhau)
DIVISION D’EXCELLENCE
(Demi-finales)
Auch : Albi c. OLORON
Limoges : Creusot c. GRAULHET
HONNEUR
(Demi-finale)
St-Girons: PEVREHOR. c. Port-V.
PROMOTION
(Finale)
Montceau : SA Lyon c. I, MONTLTTÇ.
COUPE FRANTZ-REICHEL
(Finale)
Tarbes : BEZIERS e. Dax
MEMES ACTEURS
CE SOIR, A 21 HEURES
Six toros seront travaillés, ce soir
comme hier, par Conchita Cintron,
El Vito et Angel Bienvenida.
La réunion commencera à 21 heures.
Parade préliminaire. Elle a paru, altière, montée sur As de Oro,
son cheval de parade, coiffée du sombrero de soie péruvien, le
torse moulé du Iraje campero noir, les jambes protégées par les
zajoues de cuir. Elle a paru, et Paris fut conquis. Les applaudisse
ments déferlaient, nerveux, du haut des populaires.
Il n’y avait pas le soleil d’Espagne ni la passion de Séville,
mais il y avait Conchita, cette jeune fille qui joue avec les toros
et les lue, se riant de la mort qui la guette.
Ses passes de cape, la pose des rejons, sa saena de muleta,
tous ses mouvements qu’elle exécutait avec une grâce souriante sou
levaient Venthousiasnve de ce bon
public de Paris, sans doute plus
sensible au danger couru par la
jeune fille qu’à la qualité de son
toreo.
Las ! ce public, qui applaudit
quand Jean Stock, le visage ensan
glanté, reprend le combat, ce public
ne voulait pas d’une corrida édul- simulacre de mise à mort qui sou-
corée. Et quand le speaker annonça levait les lazzis, lorsqu’il fut pris
le simulacre de mise à mort, un si- par i a corne du toro, foulé dans la
mulacre de bronca s’éleva dans poussière, piétiné, l’angoisse étrei-
l’arène du Palais der Sports. Désolée, gnit connaisseurs et profanes. Dans
Chonchita sourit comme pour s’ex- un lourd silence, E Vito, enfin, se
cuser... Mais Paris était conquis. releva et salua... L’ambiance était
„ . créée... et la recette d’aujourd’hui
Emotions assurée 1 *
Si les spectateurs étaient nom- pas de soleil, des sunlights; pas
breux, les aficionados étaient assu- de sable doré, une tourbe noire;
rément assez rares. On en pouvait pas d’épées, des sabres de bois, mais
juger par les réactions à contre- Conchita, la déesse blonde, et le
temps, sifflets ou applaudissements danger dans l’arène,
qui se manifestèrent au cours du
travail d’El Vito et Bienvenida. Ma Georges OLTHEN.
voisine, une Andalouse, en trépi- ' ... . 0
gnait de rage ! Mais lorsque El Vito. (Dire les detai.s âge 2 en
quand il entreprit à son tour ce rubrique Tous s Sports)
NICOLAS
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SAM. 7, DIM. t
MAI 1949
10. Fa Montmartre
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finale; une attaque plus régulièrement réaliste
Pour le R. C. Paris =
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1P0WSKI AVEC LES FINALISTES
; inter lillois Tempowski, qui ne pourra jouer la f inale, a
lies camarades dans leur retraite de Maisons-Laffitte. Et,
il tout naturellement participé aux distractions des Lillois,
Ividt à droite : Prévost, Vandooren, Tempowski et Carré
DIMANCHE, 15 HEURES
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la tradition (il joue fou-
jours bien contre Lille) ;
L. O. S. G, en Coupe 49, moins brillanfe que
ces dernières années ef...
les « éclairs » de ses avants, Tessier et Vaast en tête
LILLE OSC (maillot blanc, pa
rements rouges, culotte bleue)
Witkowski (1)
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Jadrejak Prévost Xnevo
Dubreucq (4) Carré (6)
Vandooren (8) Strappe (10)
7 !) IL
Walter Baratte Lechantre
(capit.)
Moreel (11) Quenolle (9) Gabet (7)
Vaast (10) Tessier (8)
Leduc (6) cap. Grizzetti (4)
Salva (3) Lamy (3) Arens (2)
Vignal (1)
R.C. PARIS (maillot cerclé
ciel et blanc, culotte noire).
Arbitre : M. Vincenti.
Juges de touche
et Oliva.
MM. Tranchon
pi N
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J’ai vu sangloter un enfant
brer une ville entière sur le passage de
EQUIPE MORTE !
14 tuai 1959; 6 mai 1945; 5 mai 1949 : trais finales Lille-
Racing en dix ans. Ce magnifique trait d’union entre notre football
d’avant guerre, celui d’après la Liberation et celui d’aujourd’hui sym
bolise aussi la vitalité, lu continuité dans l’effort de deux de nos
clubs les plus prestigieux.
Ce Irait d’union entre les deux générations de footballeurs sera
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vingt ans et. demi, il jouait sa première finale de Coupe au poste
d’intérieur gauche de l’équipe de
l’Ol. Lillois, au côté d’André
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Dix ans déjà depuis cette finale
1939 dont lés autres acteurs se sont
égaillés, la plupart demeurant d’ail
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ball, comme Darui, Jules Vandoo
ren, Cléau, Bigot, Dupuis, Jordan,
Heisserer, Veinante et d’autres !
Jacques de RYSWICK.
(Lire la suite p. 5, rubrique Football)
VAAST BON POUR LA FINALE
L’inter parisien Vaast ne souffre plu» de son
élongation musculaire à la cuisse droite. C’est
ce que constatait son camarade Quenolle, hier après-midi, au siège du RC Paris, rue Ampère. De gauche
à droite. : le masseur Hainaut, Quenolle, Moreel et Vaast.
Pour jouer la finalë
du Championnat
de rugby XV
[Denotre envoyé spécial Fernand ALBARET) TORINO
CHAMPION
1948-1949
pi. - Mon cœur me fait mal. Je souffre parce que j’ai
ptr un enfant au coin de la via Roma et de la via
|U ignorait sans doute la mort, cet enfant. Mais il savait
fit de perdre son Mazzola, son Bacigalupo, son Ballarin,
Mes dieux.
|ta pleurer tout un club, toute une ville, toute une
: viens de suivre, depuis la piazza Castello, jusqu’au
frorio Enimaiiuele II, le char funèbre dans lequel, côte
Bougiorni et Roger Grava partageaient le destin
le leur équipe.
J’ai vu trente et un cercueils des
cendre l’escalier monumental du
Palazzo Madama, sur les épaules
d’hommes en pleurs. J’ai vu la foule
la plus dense, la plus multiple dans
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c’était tout Turin - 700.000 per
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LA FEDERATION
ITALIENNE DECIDE
s e disputer le Prix
S lj fs Principalés poules de
((j, ^'stance déjà longue
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l'stavr Const itue une étape
lotissement de leurs jeu-
fcr,' ,j Ufs aines auront ainsi,
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1 ^tix T mètres dans
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dom- ans et a u-dessus. Les
cette 5e prouvent sur le
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h Ptp,.„ te encore que d'habi
le . nce du champion in-
!sjj a P° se la question de
de i 9 ^ exp ‘ oit de renouve-
in n Un grand dimanche
BON CIO RM ET GRAVA
ENTERRES A PARIS
TURIN'. -— Les corps de .Mtlo Bon-
giorni et de Roger Grava seront
transportés à Paris, dès que les for
malités de transfert seront remplies,
c’est-à-dire au début de la semaine
prochaine.
et c’était tous ceux qui pleurent
des jeunes gens chéris et morts trop
tôt. Elle avait attendu, cette foule,
durant trois heures, pour voir ses
footballeurs, une dernière fois.
J’ài vu des hommes durs aux coups
du sport, tels Combi — le goal aux
49 sélections — Piola, Ferraris et
d’autres aux larges épaules et aux
traits martelés, pleurer comme le
bambirio de la via Roma.
J’ai vu des femmes, des hommes,
des . enfants jeter des millions de
lires de fleurs du haut des balcons,
(Lire la suite p. 5, rubrique Football)
Aide aux parents
des victimes
Italie-Autriche aura lieu
(De notre correspondant
général BOLH1SI)
MILAN. — Le Bureau de la Fédéra
tion Italienne de Football s’est réuni
hier matin à Turin en séance extra
ordinaire. Le président, M. Barassi, a
fait un exposé de la situation après
l'effroyable catastrophe qui a privé
le football italien de sa meilleure
équipe et de presque tous ses joueurs
internationaux.
□ ans un geste de solidarité humaine
envers ceux qui sont disparus à tSu-
perga, le Comité Olympique National
Italien a décidé de mettre à la dispo
sition des parents des victimes sa
quote-part du concours national de
pronostics « toto calcio > de diman
che.
La Fédération a décidé de son côté
de leur venir en aide en leur offrant
les recettes nettes du prochain Italie-
Autriche.
Le Conseil a, en outre, pris acte du
geste sportif de l'Internazionale et du
Milano qui ont proposé d’attribuer
au Torino le titre de champion d’Ita
lie, proposition qui a été faite égale
ment par Juventus, Padova, Palermo,
Venezia. et a conclu dans ce sens,
c’est-à-dire EN PROCLAMANT TORI
NO CHAMPION D’ITALIE POUR LA
'SAISON 1948-1949.
(Lire la suite p. 5, rubrique Football)
MATHEU et CASTRES 0L.
devront parer la botte secrète d’Etcheberry
et du C. S.Vienne
En Coupe de France , contre le L.O.TJ.
le Stade Montois ménagera-t-il ses forces ?
Qualification probable de Bergerac et Bègles
Il y a quelques semaines, on désignait le quinze du Castres
Olympique comme le grand favori du Championnat de France.
Mais aujourd’hui si vous demandez à ses partisans de maintenir
leurs pronostics, vous en voyez un certain nombre devenir
hésitants, et montrer beaucoup moins d’assurance si même ils
ne se dérobent pas ou ne font pas volte-face. C’est qu’on s’avise
aujourd’hui que l’équipe du CS Vienne est un sérieux « mor
ceau ». Pour en disposer avec quelque chance de succès, il faut
être terriblement fort, et la dernière sortie de Castres, face
au RC Toulon, à Lyon, n’est pas tellement probante... Et puis,
le CS Vienne qui n’a pas joué dimanche dernier s’auréole d’un
peu de mystère ; on sait seulement que son conseiller technique
Eteheberry a procédé à une dernière mise au point.
Que pense-t-il lui-même de Castres ? A-t-il arrêté une tacti
que ? Prudent et réservé, Eteheberry ne s’est pas beaucoup
compromis :
« Castres n’est pas imbattable »
s’est-il contenté de dire.
Les deux derniers succès de Vienne
Il est bien vrai du reste que le
CS Vienne compte quelques reten
tissants succès sur son palmarès ;
Marcel île LABORDERIE.
(Lire la suite p. 4, rubr. Rugby XV)
PARADE
Altière, montée sur « As de
Oro », son cheval de parade,
coiffée du sombrero péruvien,
elle a conquis Paris, entourée
d’El Vito et d’Angel Bienve-
nida et leur suite rutilante.
Les sunlights remplaçaient le
soleil... Mais Paris était conquis.
Mais le public ne voulait pas
d’une corrida édulcorée. Et
quand le speaker annonça le
simulacre de mise à mort, un
simulacre de bronca s’éleva
dans l’arène du Palais des
Sports.
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f.c.c.
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DE).A QUALIFIES POUR LA FINALE DE LA COUPE CHEZ LES XIII
ENCORE CARCASSONNE et MARSEILLE
face à face en Championnat?
aligner
On le croit, car Roanne devra
ses blessés, tandis qu’Albi peut souffrir
d’un complexe d’infériorité
A peine remis de leurs chaudes échauffourées des demi-finales de
la Coupe, Carcassonnais, Roannais et Marseillais vont de nouveau croi
ser le fer demain pour le compte, cette fois, des demi-finales du
Championnat. A leurs côtés le rôle de quatrième mousquetaire sera
tenu par le XIII des persévérants Albigeois se substituant à celui des
talentueux mais inconstants Bor
delais.
Durement éprouvés dimanche der
nier par Carcassonne, les Roannais
CHAMPIONNAT DE FRANCE
(Demi-finales)
Toulouse : CARCAS. (1) c. Albi (4)
Lyon : MARSEILLE (2) c. Roanne (3)
POULE DE CLASSEMENT
*PA.UIERS (4) c. Cai-pentras (5)
COUPE D’ANGLETERRE
(Finale)
Wembley : BRADE. X. c. Halif. (sam.)
Les Marseillais, au contraire, arri
vent en forme à point nommé, avec
des réserves neuves à peine enta
mées par la lutte contre les Borde-
auront à soutenir un aussi rude as- lais en Coupe.
saut contre les Marseillais, à Lyon. Aussi solides que ceux de Roanne,
Le XIII de Samatan se présentera, leurs avants feront preuve indivi-
nous assure-t-on, au complet. Mais duellement d’une vitesse de course
quel sera l’état physique d’un Bar- supérieure et, de toute évidence, c’est
reteau, d’un Rodella ou d’un Rascol d’un Elle Brousse, d’un Béraud ou
blessés ? d’un Négrier que l’on pourra atten-
Or le système de jeu roannais basé dre une trouée victorieuse plutôt
sur la rapidité d’exécution et la va- que d’un Abadie ou d’un Rodella
riété des combinaisons offensives qui s’attachent à neutraliser l’action
n’exige-t-il pas treize joueurs en adverse et non à créer l’occasion. En
pleine possession de leurs moyens ? lignes arrière, inversement, les Roan
nais semblent mieux armés avec
Maso, Taillantou et Brunei, ailier
classique dont on méconnaît peut-
être un peu la valeur.
Duel Duffort-Dop
Mais c’est surtout le duel des de
mis de mêlée Duffort-Dop qui de
vrait décider de l’orientation de la
partie. Sobre, régulier, habile à dé
celer les faiblesses adverses Duffort
peut aussi bien marquer... que faire
Roger BASTIDE.
(Lire la suite p. 4, rubr. Rugby XIII)
DANS L’ARENE VIBRANTE DU PALAIS DES SPORTS
CO N OH ÊTA OINT RO N
A CONQUIS PARIS
Mais le public ne voulait pas d’une corrida édulcorée
UN MOMENT D’EMOTION : EL VITO BLESSE
CHAMPIONNAT DE FRANCE
(Demi-finale)
Toulon • CASTR. c. Vienne (Laffitte)
COUPE DE FRANCE
(Huitième de finale)
Clerm. ; ST. MONT. c. Lou (Courtes)
(Quarts de finale)
Toul. : BERGERAC c. Narb. (Verdier)
Bayonne : BEGL. c. Tarbes (Cailhau)
DIVISION D’EXCELLENCE
(Demi-finales)
Auch : Albi c. OLORON
Limoges : Creusot c. GRAULHET
HONNEUR
(Demi-finale)
St-Girons: PEVREHOR. c. Port-V.
PROMOTION
(Finale)
Montceau : SA Lyon c. I, MONTLTTÇ.
COUPE FRANTZ-REICHEL
(Finale)
Tarbes : BEZIERS e. Dax
MEMES ACTEURS
CE SOIR, A 21 HEURES
Six toros seront travaillés, ce soir
comme hier, par Conchita Cintron,
El Vito et Angel Bienvenida.
La réunion commencera à 21 heures.
Parade préliminaire. Elle a paru, altière, montée sur As de Oro,
son cheval de parade, coiffée du sombrero de soie péruvien, le
torse moulé du Iraje campero noir, les jambes protégées par les
zajoues de cuir. Elle a paru, et Paris fut conquis. Les applaudisse
ments déferlaient, nerveux, du haut des populaires.
Il n’y avait pas le soleil d’Espagne ni la passion de Séville,
mais il y avait Conchita, cette jeune fille qui joue avec les toros
et les lue, se riant de la mort qui la guette.
Ses passes de cape, la pose des rejons, sa saena de muleta,
tous ses mouvements qu’elle exécutait avec une grâce souriante sou
levaient Venthousiasnve de ce bon
public de Paris, sans doute plus
sensible au danger couru par la
jeune fille qu’à la qualité de son
toreo.
Las ! ce public, qui applaudit
quand Jean Stock, le visage ensan
glanté, reprend le combat, ce public
ne voulait pas d’une corrida édul- simulacre de mise à mort qui sou-
corée. Et quand le speaker annonça levait les lazzis, lorsqu’il fut pris
le simulacre de mise à mort, un si- par i a corne du toro, foulé dans la
mulacre de bronca s’éleva dans poussière, piétiné, l’angoisse étrei-
l’arène du Palais der Sports. Désolée, gnit connaisseurs et profanes. Dans
Chonchita sourit comme pour s’ex- un lourd silence, E Vito, enfin, se
cuser... Mais Paris était conquis. releva et salua... L’ambiance était
„ . créée... et la recette d’aujourd’hui
Emotions assurée 1 *
Si les spectateurs étaient nom- pas de soleil, des sunlights; pas
breux, les aficionados étaient assu- de sable doré, une tourbe noire;
rément assez rares. On en pouvait pas d’épées, des sabres de bois, mais
juger par les réactions à contre- Conchita, la déesse blonde, et le
temps, sifflets ou applaudissements danger dans l’arène,
qui se manifestèrent au cours du
travail d’El Vito et Bienvenida. Ma Georges OLTHEN.
voisine, une Andalouse, en trépi- ' ... . 0
gnait de rage ! Mais lorsque El Vito. (Dire les detai.s âge 2 en
quand il entreprit à son tour ce rubrique Tous s Sports)
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