Presse et revues
6 pages
Titre : Alger républicain / directeur Pascal Pia
Éditeur : El Djazaïr Djemhouria-Alger républicain (Alger)
Date d'édition : 1953-07-03
Contributeur : Pia, Pascal (1903-1979). Directeur de publication
Contributeur : Camus, Albert (1913-1960). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34451035j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 juillet 1953 03 juillet 1953
Description : 1953/07/03 (A16,N3094). 1953/07/03 (A16,N3094).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t583548q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10168
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/01/2024
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LE DEUXIEME MILLION AITEINT HIER, EN AVANT VERS LE TROISIEME !
SUCCES §#MPLET
'HIlinilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllIlIlillHlllllllllllllllllllllllllllllHlIllIlllllllllllllliliiiiiHiiiMlIllHllllllllIllIlIlllllll^
Supérieure (algérienne)
CONVENTIONS
COLLECTIVES
CONVOQUEE
LE
’O JUILLET
3
d’aide
Lire
en page
Trafic des piastres
L’Assemblée a décidé hier
une enquête à l’unanimité
sur proposition de MM. DUCLOS, FAJON, BILLOUX et GUYOT
LE PRINCE AZZEDINE BEY...
...ABATTU MERCREDI A LA MARSA
(Lire nos informations sur la Tunisie en page 6)
UNE COMMISSION DE 22 MEMBRES
SERA CONSTITUEE A LA REPRESENTA
TION PROPORTIONNELLE DES GROUPES
R
(De nos services parisiens)
EPRENANT, hier après-midi,
ses travaux législatifs, l’As
semblée nationale, présidée
par M. Bouxom (M.R.P.) a
tout d’abord examiné une proposi
tion tendant à différer la date d’ap
plication par décrets de la réforme
fiscale du gouvernement Mayer.
Ce texte déposé au mois de mars
était, conformément à la loi des
finances votée par la majorité, ap-
paicable par décrets à partir du 20
juin si, comme c’est le cas, l’As
semblée n’en avait pas discuté.
C’est l’illustration de cette procé
dure de décret-loi que le gouverne
ment Laniel entend utiliser pour
certains de ses projets financiers.
Si l’Assemblée ne s’est pas pro
noncée sur tel texte à telle date,
le gouvernement l’appliquera par
décrets.
Depuis le 20 juin, la commission
des finances a été saisie de diver
ses propositions tendant à reporter
la date d’application par décrets
de la réforme fiscale. Ëa majorité
a prévu la date du 31 juillet. C’est
ce qu’est venu dire son rapporteur,
M. Dorey (M.R.P.). M. Cristofol
(communiste) fait observer que
l’Assemblée sera dans l’impossibi
lité de se saisir des textes de la
réforme fiscale puisque le gouver
nement exige que jusqu’aux vacan-
cse l’ordre du jour des travaux soit
occupé par la révision réactionnai
re de la Constitution.
Suite page 6, sous le titre :
TRAFIC DES PIASTRES
LE SUISSE
Hugo Koblet
obligatoire
2L favori
journées
« ALGER républicain »
273.000 fr versés hier
?illllllllllllllllllllllllllllllllllllllll|||||||||||||||||||HHIIII1l|||l^
du Tour de France qui part
ce matin de Strasbourg
Strasbourg. (D'un de nos envoyés spéciaux Abel MICHEA
N
OUS voici engagés dans le che
min au tournant duquel nous
attend le lecteur. Finies les
cabrioles, les tergiversations.
Peut-être avons-nous amusé quel
ques personnes avec nos intermina
bles histoires, habituelles d’ailleurs,
de Coppi, Robic, Bartali, Bobet, etc,
mais maintenant la route du jour
naliste est à sens unique.
(Suite page 5)
Le frère aîné
d'ABD EL KRIM
esi décédé au Caire
Le Caire, — Abd Essallati El
Khattabi, frère aîné d’Abdel Krim,
leader marocain, est décédé au Cai
re.
LES LIEGEURS
DE PHILIPPEVILLE
OBTIENNENT UNE
AUGMENTATION DE
SALAIRES ET LA
REINTEGRATION DES
GREVISTES
LICENCIES
PHILIPPEVILLE (d.n.c.p.). —
Après un mois de lutte pour l’aug
mentation des salaires, les ouvriers
liégeurs de l’usine Intermundo de
Philippeville ont obtenu entière sa
tisfaction. Une délégation de l’union
locale, accompagnée de M. Messadi,
secrétaire du syndicat des ouvriers
liégeurs de Djidjelli, a eu un long
entretien avec la direction de l’en
treprise Intermundo.
Après discussion du cahier de re
vendications. le directeur accepta
d’appliquer les salaires des ouvriers
liégeurs de Djidjelli. C’est alors que
les viseurs passèrent de 83 fr. à
96 fr. de l’heure, les demi-ouvriers
de 74 fr. à 88 fr. 50 et les ouvriers
qui ont trois mois d’apprentissage
comme viseur, de 74 fr. à 80 fr.
Il sera tenu compte de la classi
fication des demi-ouvriers et ap
prentis après trois mois de travail,
c’est-à-dire augmentation générale
de leurs salaires horaires, allant à
98 fr. Les manoeuvres ordinaires
qui ont 6 mois de présence à l’usi
ne ont obtenu une augmentation de
16 fr. par jour. Les ouvriers qui
ont été licenciés lors de la grève
seront réintégrés dans leur emploi
la semaine prochaine. C’est grâce à
l’union et à l’action des travail
leurs organisés au sein de la gran
de CGT que les ouvriers liégeurs
ont arraché cette augmentation des
salaires et le respect des libertés
syndicales.
Devant la cour d'appel d'Alger
MM. LAHOUEL
ET
R
MA
ELA
ILLE
XES
T
4
A
MILITANTS M.T.L.D.
1 MOIS DE PRISON
ET 25.000 FRANCS
CONDAMNES
AVEC SURSIS
D'AMENDE
H
t IER, comparaissaient devant la
6 e Chambre d’appel présidée
par 31. 3Ionnet, M. Lahouel
Hoeine, secrétaire général du
3ITLD, et M. Maillet, imprimeur,
pour un tract commémorant le 2°
anniversaire du mémoire adressé par
le 3ITLD à l’ONU. Dans la même
affaire, comparaissaient 3IM. Chaâ-
ref Ahmed, Gourari Abdelkader,
Roukhi Abderrahmane, Roukhi Said
et 3Iakdi Ahmed, militants 3ITLD,
pour avoir distribué ce tract dans
leurs villages respectifs.
En première instance, 3131.
Lahouel et Maillet étaient relaxés
ainsi que 31. Roukhi Said, tandis
que les trois autres militants étaient
condamnés à 1 mois de prison avec
sursis et 25.000 fr. d’amende cha
cun.
Hier, l’affaire revenait en appel
à minima.
Le jirésident 3Ionnet mène ron
dement l’interrogatoire. Les cinq
militants protestent de leur inno
cence. '« Bon, bon, dit le président,
ils maintiennent leur système de
défense. Le suivant ! »
31. Laffont, avocat général, de
mande confirmation du jugement de
1ère instance, abandonnant ainsi
l’appel à minima.
31 e Bentoumi entreprend alors la
défense de 31. Lahouel, soulignant
que la responsabilité pénale ne peut
être retenue que pour des faits
personnels.
Suite page 6, sous le titre :
PROCES
Et l’Algérie
Monsieur
le Président ?
En page 6 :
— Le gouvernement fran
çais remet à Tchang
Kaï Chek 30.000 sol
dats internés en Indo
chine
— La loi Deros : nouveaux
incidenis sur le port
d'Oran
— Le Bey n'assisterait pas
aux obsèques du prince
Azzedine
— Le problème des exa
mens de 6 me n'est pas
résolu
ON
la «
OPERE A
MALADIE
ALGER
BLEUE »
Sur 8 interventions
7 GUÉRISONS
Un autre cas d'enfant
aiieint de ce mal :
la petite JOËLLE
L A mignonne petite Joëlle dont
vous pouvez voir la photo sur
notre journal est une enfant
bleue, née dans un foyer al
gérois.
Et, une fois de plus, se posent
des questions que nous nous pro
posons de développer succinctement,
mais auxquelles il faudra bien ré
pondre car elles deviennent de plus
en plus impérieuses.
Chez les parents
Dans la petite chambre meublée,
claire et rigoureusement propre, où
règne une simplicité presque monaca
le, nous pensons pénétrer dans un de
nids que fait éclore le printemps,
car ici le décor tout d’abord ne
vous frappe par la vue. Sur le lit,
gigote et pleure un enfantelet de
15 jours. Autour, tel un couple de
fauvettes, s’empressent le papa et
la maman, très jeunes et infini
ment touchants dans les soins qu’ils
apportent à la délicate toilette du
bébé.
En effet, le docteur l’a expressé
ment recommandé : il ne faut pas
que la fillette pleure... autant que
possible.
Or, au moment où nous entrons
le bébé a justement une de ces
crises de larmes qui bouleversent la
toute tendre enfance pour le pré
texte le plus ténu.
Suite page 6, sous le titre :
MALADIE BLEUE
y - :-.-.:. '<■#.*
C ’EST un succès complet
qu’ont remporté nos
« trois journées d’aide
à « Alger républicain » !
Succès qu’il est encore difficile
d’évaluer à son exacte mesure
puisque nous ne disposons pas
encore de tous les renseigne
ments.
Succès incontestable cepen
dant, puisque nous dépassions
hier le deuxième million, alors
que d’importantes sommes col
lectées à Bône, à Constantine,
à Oran et dans tous les quar
tiers d’Alger n’ont pas encore
été versées à notre caisse I
Deux millions sont donc déjà
rentrés. Il nous en faut trois
encore. La réussite des « trois
journées » confirme que c’est
une chose possible. Bien plus :
que l’on peut réaliser rapide
ment.
Alors que chaque jour mon
tre plus clairement à tout
homme conscient que seul
« Alger républicain » a vu
clair et dit la vérité sur TOUS
les événements, la tâche est
aisée' !
Viet Nam, Allemagne, poli
tique de répression, affaire des
Rosenberg. Seul ce journal a
osé exprimer à la fois ce qui
était vrai et dire ce que pen
saient les simples gens d’ici,
malgré les poursuites, les
amendes, les procès.
Ce sont là des redites ?
Sans doute. Mais peut-être
faut-il répéter cela pour que
chacun comprenne mieux en
core que c’est de l'argent bien
placé que celui que l’on verse
à « Alger républicain », car
c’est, en fin de compte, son
propre avenir que l’on garan
tit.
Ces trois journées ne seront
donc pas une conclusion, mais
un commencement ! Et nous
atteindrons vite le 3 me million
indispensable à la vie du quo
tidien de la vérité !
Syndicat des C.F.R.A. 1 er versement : 16.500 fr
Les cheminots de Blida
1 er versement 7.410 h
Les cheminots
de la gare d'Alger
r versement 13.400 Ir
M. J. HAZAN
agent de fabrique
(Oran) 2.000 fr
M. Paul C0USSAUD
instituteur
(Alger) 5.000 fr
La petite Joëlle est âgée de quinze
jours et déjà sur sa tête est
suspendue la terrible menace qui
plane sur les « enfants bleus ». On
peut la sauver. Il faut la sauver !
L'HEURE
D'ÉTÉ
EN ALGERIE
La décision de l’Assemblée
algérienne est homologuée
Par décret paru au « J.O.R.F. »
est homologuée la décision suivan
te adoptée par l’Assemblée algé
rienne :
L’heure légale définie par la loi
du 9 mars 1911 sera avancée de 60
minutes en Algérie à compter du
1 er mai au plus tôt jusqu’au 30
septembre au plus tard. Un arrêté
gubernatorial fixera les dates du
changement d’heure.
Le présent décret sera publié au
« Journal Officiel de la République
française » et inséré au « Journal
Officiel de l’Algérie ».
LA NOUVELLE
POSTE RESTANTE
D’ALGER A ÉTÉ
INSTALLÉE HIER
BURDEAÜ
André JEAN
secrétaire général de mairie
est arrêté
Nos révélations ont porté leurs fruits
COMMENT LE SCANDALE A ETE CONNU
Voici la nouvelle poste restante, qui a été installée hier. Le public
ne pourra être que satisfait de la transformation opérée. De gauche à
droite, sur notre photo : 3131. HERNANDEZ, agent de la poste
restante, ROSSI, chef de l’atelier de mécanographie des P.T.T., et
CARRET, ouvrier mécanicien, près du meuble. On aperçoit, sur la table,
le clavier. (Lire notre information page 6)
D
URANT toute la matinée
d’hier, les habitants de Bur-
deau sont restés sur le « qui
vive ». « Non, le scandale de
l’ambulance ne peut traîner indé
finiment », entendait-on, un peu
partout, dans les rues, les cafés. A
vrai dire, tous s’attendaient à du
nouveau.
Ce « nouveau » s’est produit en
fin d’après-midi. Il y a quelques
minutes, à 18 h. 45 précisément,
l’escroc — il n’y a plus de doute
à se faire maintenant — André
JEAN a été arrêté. Et c’est sous
les huées de la population qu’il a
été conduit, sous bonne garde, à
L ES déclarations successives
de3 5 candidats désignés
pour l’investiture par M.
Vincent Auriol contenaient
toutes des passages concordants
et d’autres discordants, mais ces
discours avaient un trait com-
par le général
Paul TUBERT
mun : l’absence d’allusion à l’Al
gérie.
Certes l’actualité incitait à par
ler plutôt de l’Indochine, de la
Tunisie et du Maroc ou, incon
testablement, « les choses ne tour
nent pas rond ». Pourtant entre
les deux protectorats nord-afri
cains — dont il fut question as-
«ez discrètement, d’ailleurs —
existe un pays de 9 millions d’ha
bitants qui nous intéresse parti
culièrement et qui, nous semble-
t-il, ne devrait pas laisser le gou
vernement indifférent.
Or, si la situation présente est
heureusement calme, elle est ins
table à cause de la confusion je
tée dans les esprits et dans les
cœurs des autochtones par la con
tinuelle contradiction des promes
ses et des réalisations.
En effet, le sort des Algériens
a été fixé par un statut de 1947
dont les dispositions essentielles
pour les musulmans ne sont tou
jours pas appliquées.
Onv peut différer d’opinion sur
la valeur de la loi organique jnais
il faut reconnaître que ce texte,
forcément transitoire, contient des
dispositions progressistes portant
des coups sévères au colonialisme
traditionnel.
Suite page 4
UNE TRADITION
PERDUE
La tradition veut que
chaque année La distri
bution solennelle des
prix au Lycée Bugeaud.
à Alger — le plus im
portant des lycées d’Al
gérie — soit présidée
par le président de l’As
semblée algérienne.
Cette année, ia tradi
tion a été rompue.
M. Laquière a prié,
imploré — dit-on —-
l’actuel président, M.
Parés, de lui laisser cet
honneur : «... Faites-
moi plaisir, je vous en
prie... »
M. Parés, bon garçon,
a accepté. Il est râlé lui-
même à Blida.
Peut-on refuser quel
que chose aux enfants...
et aux vieillards...
Bt M. Laquière, fier,
important, fit son dis
cours.
Un de plus...
DÉDIÉ A
M. JACK CHEVALLIER
M. le maire veut que
Secret bien gardé
« Le Monde » relate les « aventures » ef les
« déclarations » de deux vieilles femmes parties
— légalement — d'Union Soviétique.
Au milieu de beaucoup de « fantaisies », on
trouve ceci : «... Elles avaient été interrogées
plusieurs fois par les fonctionnaires de cette ins
titution (O.G.I.L. ?) qui portaient tous l'uniforme
de la police secrète... »
Voyez-vous ces agents secrets en
uniforme... Pour mieux passer ina
perçus, sans doute...
m. Le Monde » nous a habitués
à un peu plus de sérieux.
nuantes, ce délégué
« ami » de Jack Che
vallier : il est renouve
lable l’an prochain à
l’Assemblée.
Et comme il n’a qu’une
confiance tout à fait re
lative au « soutien »
fraternel de l’ami Jack
— et des électeurs — il
se prépare des « argu
ments casquants »...
...Ce qui n’empêchera
pas la dégring'olade.
VANITÉ
les logements baissent
de prix. Du moins, il le
proclame à qui veut l’en
tendre, et même à qui
ne vent pas.
Ses amis l’aident de
tous leurs moyens.
Témoin ce directeur de
quotidien délégué à l’As
semblée qui met'en vente
son appartement au prix
de 5 millions minimum.
Il lui a coûté 2 mil
lions, ou légèrement
plus, il n’y a pas ei
longtemps.
Il a droit, pourtant,
aux circonstances atté-
Dans le tram T.A., rue
Michelet.
Deux femmes bavar
dent :
— Vous avez vu, à
Paris, tous ces quartiers
envahis par les eaux ?
— Je ne savais pas...
Ma fille ne m’en a rien
dit.
— Ah ! votre fille est
à Paris ?
— Oui... Elle en est
revenue il y a 3 mois...
...Une Algéroise — ou
Algérienne — vaut pour
tant bien une Parisienne.
FORMIDABLE
ORAGE SUR
LA REGION
PARISIENNE
ET LA FRANCE
Ja prison de Vialar. Avec violence,
les habitants de ce village ont crié
leur indignation ; avec joie, ils ont
approuvé l’arrestation du sinistre
et orgueilleux individu pour qui ils
éprouvent plus que jamais du dé
goût. ■»*
3Iais justice est-elle faite, du
moins totalement ? Bien des points
obscurs restent à éclaircir.
Notre journal jouera son rôle jus
qu’au bout. Ses révélations, sans
nul doute .ont contribué à dénon
cer le secrétaire général de mairie,
à empêcher tout escamotage de l’af
faire. Sans « Alger républicain », il
est certain que celle-ci n’aurait pas
connu le dénouement auquel nous
venons d’assister et, pour le moins,
un dénouement si rapide.
Notre journal jouera son rôle jus
qu’au bout, c’est-à-dire qu’il dira
comment le scandale a été décou
vert, qu’il soulignera les responsa
bilités du conseil municipal, maire
en tête.
Avril 1953... La campagne électo
rale bat son plein et les candidats
du 1er collège ne sont point ava
res de promesses.
Suite page 6, sous le titre :
BURDEAÜ
Rue Sainte ei rue
Dumont-d'Urville (Alger)
DOUBLE
FUSILLADE
dans la nuit
de mercredi à jeudi
Deux blessés dont
un grièvement
D
ANS la nuit de mercredi à
jeudi, un premier coup de feu
éclate rue Sainte... et le rè
glement de compte se termi
ne, un moment plus tard, rue Du-
mont-d’Urville.
Il n’y a pas eu de recherches,
puisque victime et inculpé se sont
présentés au commissariat.
22 h. ^10... Faiblement éclairée, la
rue Jules-Ferry est calme. Soudain,
devant j le commissariat du 3me ar
rondissement, un taxi s’arrête. Le
chauffeur en descend, ouvre la por
tière arrière.
Penché en avant, les mains sur
le ventre, le visage crispé, le client
descend et pénètre en titubant, ai
dé par le conducteur, dans les lo
caux du poste de police.
Difficilement, il décline son iden
tité : Ahmed Saïdani, 23 ans, sans
profession, demeurant 4, rue Bolo-
ghine. Il déclare qu’il vient d’être
blessé d’un coup de revolver rue
Dumont-d’Urville par un de ses
amis.
Quelques minutes plus tard, il est
hospitalisé à Mustapha où il subit
aussitôt une intervention chirurgi
cale. Mais la balle n’est pas retrou
vée.
Entre temps, arrivant dans un
taxi, l’auteur de cette agression se
présente devant le planton de ser
vice. Il s’agit de Ali Ammar, 23
ans, maçon, demeurant chemin
Beau-Séjour à la Pointe-Pescade.
Interrogé, Ali Ammar a donné la
version suivante sur les circons
tances dans lesquelles s’est produite
cette fusillade. A. C.
Suite page 6, sous le titre :
FUSILLADE
Violeni incendie dans
une lerme près de Séiif
SETIF. — Un violent incendie s’est
déclaré la nuit dernière dans la ferme
de M. Renard Roger, près de Tixter.
Cinq cent quintaux de fourrage, deux
cent kilos de lentilles et quatre cent
quintaux de paille ont été la proie des
flammes.
Les pompiers de Sétif ont lutté tou
te la nuit pour ciconscrire l’incendie
que favorisait un vent violent.
Le cadavre
d'un nouveau-né
repêché à Constantine
Constantine. — Le corps d’un
nouveau-né en état avancé de dé
composition a été repêché près du
Pont-du-Diable.
D’après l’examen médical, il sem
ble que le malheureux enfant ait
été jeté vivant à l’eau.
Un orage d’une rare violence a causé d’importants dégâts dans la région parisienne. I-’orage s’est déplacé
vers le midi de la France où les vignobles ont été ravagés (Lire nos informations en page 6). Notre photo »
A Issy-les-Moulineaux, les ru es disparaissent sous les eaux
^llllllllll!llllllllllllllll!llilllllllll!llllllll!l!lilllll|[||||!llillilll||||llllll|||||||llllll|||||||||||l||||||||||||||i|||||||||||||||||||||||||||lll|||||||||||||lllllllllllllll|||||||||lllllllllllllllllllllllllll[|||j
mi
LE DEUXIEME MILLION AITEINT HIER, EN AVANT VERS LE TROISIEME !
SUCCES §#MPLET
'HIlinilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllIlIlillHlllllllllllllllllllllllllllllHlIllIlllllllllllllliliiiiiHiiiMlIllHllllllllIllIlIlllllll^
Supérieure (algérienne)
CONVENTIONS
COLLECTIVES
CONVOQUEE
LE
’O JUILLET
3
d’aide
Lire
en page
Trafic des piastres
L’Assemblée a décidé hier
une enquête à l’unanimité
sur proposition de MM. DUCLOS, FAJON, BILLOUX et GUYOT
LE PRINCE AZZEDINE BEY...
...ABATTU MERCREDI A LA MARSA
(Lire nos informations sur la Tunisie en page 6)
UNE COMMISSION DE 22 MEMBRES
SERA CONSTITUEE A LA REPRESENTA
TION PROPORTIONNELLE DES GROUPES
R
(De nos services parisiens)
EPRENANT, hier après-midi,
ses travaux législatifs, l’As
semblée nationale, présidée
par M. Bouxom (M.R.P.) a
tout d’abord examiné une proposi
tion tendant à différer la date d’ap
plication par décrets de la réforme
fiscale du gouvernement Mayer.
Ce texte déposé au mois de mars
était, conformément à la loi des
finances votée par la majorité, ap-
paicable par décrets à partir du 20
juin si, comme c’est le cas, l’As
semblée n’en avait pas discuté.
C’est l’illustration de cette procé
dure de décret-loi que le gouverne
ment Laniel entend utiliser pour
certains de ses projets financiers.
Si l’Assemblée ne s’est pas pro
noncée sur tel texte à telle date,
le gouvernement l’appliquera par
décrets.
Depuis le 20 juin, la commission
des finances a été saisie de diver
ses propositions tendant à reporter
la date d’application par décrets
de la réforme fiscale. Ëa majorité
a prévu la date du 31 juillet. C’est
ce qu’est venu dire son rapporteur,
M. Dorey (M.R.P.). M. Cristofol
(communiste) fait observer que
l’Assemblée sera dans l’impossibi
lité de se saisir des textes de la
réforme fiscale puisque le gouver
nement exige que jusqu’aux vacan-
cse l’ordre du jour des travaux soit
occupé par la révision réactionnai
re de la Constitution.
Suite page 6, sous le titre :
TRAFIC DES PIASTRES
LE SUISSE
Hugo Koblet
obligatoire
2L favori
journées
« ALGER républicain »
273.000 fr versés hier
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du Tour de France qui part
ce matin de Strasbourg
Strasbourg. (D'un de nos envoyés spéciaux Abel MICHEA
N
OUS voici engagés dans le che
min au tournant duquel nous
attend le lecteur. Finies les
cabrioles, les tergiversations.
Peut-être avons-nous amusé quel
ques personnes avec nos intermina
bles histoires, habituelles d’ailleurs,
de Coppi, Robic, Bartali, Bobet, etc,
mais maintenant la route du jour
naliste est à sens unique.
(Suite page 5)
Le frère aîné
d'ABD EL KRIM
esi décédé au Caire
Le Caire, — Abd Essallati El
Khattabi, frère aîné d’Abdel Krim,
leader marocain, est décédé au Cai
re.
LES LIEGEURS
DE PHILIPPEVILLE
OBTIENNENT UNE
AUGMENTATION DE
SALAIRES ET LA
REINTEGRATION DES
GREVISTES
LICENCIES
PHILIPPEVILLE (d.n.c.p.). —
Après un mois de lutte pour l’aug
mentation des salaires, les ouvriers
liégeurs de l’usine Intermundo de
Philippeville ont obtenu entière sa
tisfaction. Une délégation de l’union
locale, accompagnée de M. Messadi,
secrétaire du syndicat des ouvriers
liégeurs de Djidjelli, a eu un long
entretien avec la direction de l’en
treprise Intermundo.
Après discussion du cahier de re
vendications. le directeur accepta
d’appliquer les salaires des ouvriers
liégeurs de Djidjelli. C’est alors que
les viseurs passèrent de 83 fr. à
96 fr. de l’heure, les demi-ouvriers
de 74 fr. à 88 fr. 50 et les ouvriers
qui ont trois mois d’apprentissage
comme viseur, de 74 fr. à 80 fr.
Il sera tenu compte de la classi
fication des demi-ouvriers et ap
prentis après trois mois de travail,
c’est-à-dire augmentation générale
de leurs salaires horaires, allant à
98 fr. Les manoeuvres ordinaires
qui ont 6 mois de présence à l’usi
ne ont obtenu une augmentation de
16 fr. par jour. Les ouvriers qui
ont été licenciés lors de la grève
seront réintégrés dans leur emploi
la semaine prochaine. C’est grâce à
l’union et à l’action des travail
leurs organisés au sein de la gran
de CGT que les ouvriers liégeurs
ont arraché cette augmentation des
salaires et le respect des libertés
syndicales.
Devant la cour d'appel d'Alger
MM. LAHOUEL
ET
R
MA
ELA
ILLE
XES
T
4
A
MILITANTS M.T.L.D.
1 MOIS DE PRISON
ET 25.000 FRANCS
CONDAMNES
AVEC SURSIS
D'AMENDE
H
t IER, comparaissaient devant la
6 e Chambre d’appel présidée
par 31. 3Ionnet, M. Lahouel
Hoeine, secrétaire général du
3ITLD, et M. Maillet, imprimeur,
pour un tract commémorant le 2°
anniversaire du mémoire adressé par
le 3ITLD à l’ONU. Dans la même
affaire, comparaissaient 3IM. Chaâ-
ref Ahmed, Gourari Abdelkader,
Roukhi Abderrahmane, Roukhi Said
et 3Iakdi Ahmed, militants 3ITLD,
pour avoir distribué ce tract dans
leurs villages respectifs.
En première instance, 3131.
Lahouel et Maillet étaient relaxés
ainsi que 31. Roukhi Said, tandis
que les trois autres militants étaient
condamnés à 1 mois de prison avec
sursis et 25.000 fr. d’amende cha
cun.
Hier, l’affaire revenait en appel
à minima.
Le jirésident 3Ionnet mène ron
dement l’interrogatoire. Les cinq
militants protestent de leur inno
cence. '« Bon, bon, dit le président,
ils maintiennent leur système de
défense. Le suivant ! »
31. Laffont, avocat général, de
mande confirmation du jugement de
1ère instance, abandonnant ainsi
l’appel à minima.
31 e Bentoumi entreprend alors la
défense de 31. Lahouel, soulignant
que la responsabilité pénale ne peut
être retenue que pour des faits
personnels.
Suite page 6, sous le titre :
PROCES
Et l’Algérie
Monsieur
le Président ?
En page 6 :
— Le gouvernement fran
çais remet à Tchang
Kaï Chek 30.000 sol
dats internés en Indo
chine
— La loi Deros : nouveaux
incidenis sur le port
d'Oran
— Le Bey n'assisterait pas
aux obsèques du prince
Azzedine
— Le problème des exa
mens de 6 me n'est pas
résolu
ON
la «
OPERE A
MALADIE
ALGER
BLEUE »
Sur 8 interventions
7 GUÉRISONS
Un autre cas d'enfant
aiieint de ce mal :
la petite JOËLLE
L A mignonne petite Joëlle dont
vous pouvez voir la photo sur
notre journal est une enfant
bleue, née dans un foyer al
gérois.
Et, une fois de plus, se posent
des questions que nous nous pro
posons de développer succinctement,
mais auxquelles il faudra bien ré
pondre car elles deviennent de plus
en plus impérieuses.
Chez les parents
Dans la petite chambre meublée,
claire et rigoureusement propre, où
règne une simplicité presque monaca
le, nous pensons pénétrer dans un de
nids que fait éclore le printemps,
car ici le décor tout d’abord ne
vous frappe par la vue. Sur le lit,
gigote et pleure un enfantelet de
15 jours. Autour, tel un couple de
fauvettes, s’empressent le papa et
la maman, très jeunes et infini
ment touchants dans les soins qu’ils
apportent à la délicate toilette du
bébé.
En effet, le docteur l’a expressé
ment recommandé : il ne faut pas
que la fillette pleure... autant que
possible.
Or, au moment où nous entrons
le bébé a justement une de ces
crises de larmes qui bouleversent la
toute tendre enfance pour le pré
texte le plus ténu.
Suite page 6, sous le titre :
MALADIE BLEUE
y - :-.-.:. '<■#.*
C ’EST un succès complet
qu’ont remporté nos
« trois journées d’aide
à « Alger républicain » !
Succès qu’il est encore difficile
d’évaluer à son exacte mesure
puisque nous ne disposons pas
encore de tous les renseigne
ments.
Succès incontestable cepen
dant, puisque nous dépassions
hier le deuxième million, alors
que d’importantes sommes col
lectées à Bône, à Constantine,
à Oran et dans tous les quar
tiers d’Alger n’ont pas encore
été versées à notre caisse I
Deux millions sont donc déjà
rentrés. Il nous en faut trois
encore. La réussite des « trois
journées » confirme que c’est
une chose possible. Bien plus :
que l’on peut réaliser rapide
ment.
Alors que chaque jour mon
tre plus clairement à tout
homme conscient que seul
« Alger républicain » a vu
clair et dit la vérité sur TOUS
les événements, la tâche est
aisée' !
Viet Nam, Allemagne, poli
tique de répression, affaire des
Rosenberg. Seul ce journal a
osé exprimer à la fois ce qui
était vrai et dire ce que pen
saient les simples gens d’ici,
malgré les poursuites, les
amendes, les procès.
Ce sont là des redites ?
Sans doute. Mais peut-être
faut-il répéter cela pour que
chacun comprenne mieux en
core que c’est de l'argent bien
placé que celui que l’on verse
à « Alger républicain », car
c’est, en fin de compte, son
propre avenir que l’on garan
tit.
Ces trois journées ne seront
donc pas une conclusion, mais
un commencement ! Et nous
atteindrons vite le 3 me million
indispensable à la vie du quo
tidien de la vérité !
Syndicat des C.F.R.A. 1 er versement : 16.500 fr
Les cheminots de Blida
1 er versement 7.410 h
Les cheminots
de la gare d'Alger
r versement 13.400 Ir
M. J. HAZAN
agent de fabrique
(Oran) 2.000 fr
M. Paul C0USSAUD
instituteur
(Alger) 5.000 fr
La petite Joëlle est âgée de quinze
jours et déjà sur sa tête est
suspendue la terrible menace qui
plane sur les « enfants bleus ». On
peut la sauver. Il faut la sauver !
L'HEURE
D'ÉTÉ
EN ALGERIE
La décision de l’Assemblée
algérienne est homologuée
Par décret paru au « J.O.R.F. »
est homologuée la décision suivan
te adoptée par l’Assemblée algé
rienne :
L’heure légale définie par la loi
du 9 mars 1911 sera avancée de 60
minutes en Algérie à compter du
1 er mai au plus tôt jusqu’au 30
septembre au plus tard. Un arrêté
gubernatorial fixera les dates du
changement d’heure.
Le présent décret sera publié au
« Journal Officiel de la République
française » et inséré au « Journal
Officiel de l’Algérie ».
LA NOUVELLE
POSTE RESTANTE
D’ALGER A ÉTÉ
INSTALLÉE HIER
BURDEAÜ
André JEAN
secrétaire général de mairie
est arrêté
Nos révélations ont porté leurs fruits
COMMENT LE SCANDALE A ETE CONNU
Voici la nouvelle poste restante, qui a été installée hier. Le public
ne pourra être que satisfait de la transformation opérée. De gauche à
droite, sur notre photo : 3131. HERNANDEZ, agent de la poste
restante, ROSSI, chef de l’atelier de mécanographie des P.T.T., et
CARRET, ouvrier mécanicien, près du meuble. On aperçoit, sur la table,
le clavier. (Lire notre information page 6)
D
URANT toute la matinée
d’hier, les habitants de Bur-
deau sont restés sur le « qui
vive ». « Non, le scandale de
l’ambulance ne peut traîner indé
finiment », entendait-on, un peu
partout, dans les rues, les cafés. A
vrai dire, tous s’attendaient à du
nouveau.
Ce « nouveau » s’est produit en
fin d’après-midi. Il y a quelques
minutes, à 18 h. 45 précisément,
l’escroc — il n’y a plus de doute
à se faire maintenant — André
JEAN a été arrêté. Et c’est sous
les huées de la population qu’il a
été conduit, sous bonne garde, à
L ES déclarations successives
de3 5 candidats désignés
pour l’investiture par M.
Vincent Auriol contenaient
toutes des passages concordants
et d’autres discordants, mais ces
discours avaient un trait com-
par le général
Paul TUBERT
mun : l’absence d’allusion à l’Al
gérie.
Certes l’actualité incitait à par
ler plutôt de l’Indochine, de la
Tunisie et du Maroc ou, incon
testablement, « les choses ne tour
nent pas rond ». Pourtant entre
les deux protectorats nord-afri
cains — dont il fut question as-
«ez discrètement, d’ailleurs —
existe un pays de 9 millions d’ha
bitants qui nous intéresse parti
culièrement et qui, nous semble-
t-il, ne devrait pas laisser le gou
vernement indifférent.
Or, si la situation présente est
heureusement calme, elle est ins
table à cause de la confusion je
tée dans les esprits et dans les
cœurs des autochtones par la con
tinuelle contradiction des promes
ses et des réalisations.
En effet, le sort des Algériens
a été fixé par un statut de 1947
dont les dispositions essentielles
pour les musulmans ne sont tou
jours pas appliquées.
Onv peut différer d’opinion sur
la valeur de la loi organique jnais
il faut reconnaître que ce texte,
forcément transitoire, contient des
dispositions progressistes portant
des coups sévères au colonialisme
traditionnel.
Suite page 4
UNE TRADITION
PERDUE
La tradition veut que
chaque année La distri
bution solennelle des
prix au Lycée Bugeaud.
à Alger — le plus im
portant des lycées d’Al
gérie — soit présidée
par le président de l’As
semblée algérienne.
Cette année, ia tradi
tion a été rompue.
M. Laquière a prié,
imploré — dit-on —-
l’actuel président, M.
Parés, de lui laisser cet
honneur : «... Faites-
moi plaisir, je vous en
prie... »
M. Parés, bon garçon,
a accepté. Il est râlé lui-
même à Blida.
Peut-on refuser quel
que chose aux enfants...
et aux vieillards...
Bt M. Laquière, fier,
important, fit son dis
cours.
Un de plus...
DÉDIÉ A
M. JACK CHEVALLIER
M. le maire veut que
Secret bien gardé
« Le Monde » relate les « aventures » ef les
« déclarations » de deux vieilles femmes parties
— légalement — d'Union Soviétique.
Au milieu de beaucoup de « fantaisies », on
trouve ceci : «... Elles avaient été interrogées
plusieurs fois par les fonctionnaires de cette ins
titution (O.G.I.L. ?) qui portaient tous l'uniforme
de la police secrète... »
Voyez-vous ces agents secrets en
uniforme... Pour mieux passer ina
perçus, sans doute...
m. Le Monde » nous a habitués
à un peu plus de sérieux.
nuantes, ce délégué
« ami » de Jack Che
vallier : il est renouve
lable l’an prochain à
l’Assemblée.
Et comme il n’a qu’une
confiance tout à fait re
lative au « soutien »
fraternel de l’ami Jack
— et des électeurs — il
se prépare des « argu
ments casquants »...
...Ce qui n’empêchera
pas la dégring'olade.
VANITÉ
les logements baissent
de prix. Du moins, il le
proclame à qui veut l’en
tendre, et même à qui
ne vent pas.
Ses amis l’aident de
tous leurs moyens.
Témoin ce directeur de
quotidien délégué à l’As
semblée qui met'en vente
son appartement au prix
de 5 millions minimum.
Il lui a coûté 2 mil
lions, ou légèrement
plus, il n’y a pas ei
longtemps.
Il a droit, pourtant,
aux circonstances atté-
Dans le tram T.A., rue
Michelet.
Deux femmes bavar
dent :
— Vous avez vu, à
Paris, tous ces quartiers
envahis par les eaux ?
— Je ne savais pas...
Ma fille ne m’en a rien
dit.
— Ah ! votre fille est
à Paris ?
— Oui... Elle en est
revenue il y a 3 mois...
...Une Algéroise — ou
Algérienne — vaut pour
tant bien une Parisienne.
FORMIDABLE
ORAGE SUR
LA REGION
PARISIENNE
ET LA FRANCE
Ja prison de Vialar. Avec violence,
les habitants de ce village ont crié
leur indignation ; avec joie, ils ont
approuvé l’arrestation du sinistre
et orgueilleux individu pour qui ils
éprouvent plus que jamais du dé
goût. ■»*
3Iais justice est-elle faite, du
moins totalement ? Bien des points
obscurs restent à éclaircir.
Notre journal jouera son rôle jus
qu’au bout. Ses révélations, sans
nul doute .ont contribué à dénon
cer le secrétaire général de mairie,
à empêcher tout escamotage de l’af
faire. Sans « Alger républicain », il
est certain que celle-ci n’aurait pas
connu le dénouement auquel nous
venons d’assister et, pour le moins,
un dénouement si rapide.
Notre journal jouera son rôle jus
qu’au bout, c’est-à-dire qu’il dira
comment le scandale a été décou
vert, qu’il soulignera les responsa
bilités du conseil municipal, maire
en tête.
Avril 1953... La campagne électo
rale bat son plein et les candidats
du 1er collège ne sont point ava
res de promesses.
Suite page 6, sous le titre :
BURDEAÜ
Rue Sainte ei rue
Dumont-d'Urville (Alger)
DOUBLE
FUSILLADE
dans la nuit
de mercredi à jeudi
Deux blessés dont
un grièvement
D
ANS la nuit de mercredi à
jeudi, un premier coup de feu
éclate rue Sainte... et le rè
glement de compte se termi
ne, un moment plus tard, rue Du-
mont-d’Urville.
Il n’y a pas eu de recherches,
puisque victime et inculpé se sont
présentés au commissariat.
22 h. ^10... Faiblement éclairée, la
rue Jules-Ferry est calme. Soudain,
devant j le commissariat du 3me ar
rondissement, un taxi s’arrête. Le
chauffeur en descend, ouvre la por
tière arrière.
Penché en avant, les mains sur
le ventre, le visage crispé, le client
descend et pénètre en titubant, ai
dé par le conducteur, dans les lo
caux du poste de police.
Difficilement, il décline son iden
tité : Ahmed Saïdani, 23 ans, sans
profession, demeurant 4, rue Bolo-
ghine. Il déclare qu’il vient d’être
blessé d’un coup de revolver rue
Dumont-d’Urville par un de ses
amis.
Quelques minutes plus tard, il est
hospitalisé à Mustapha où il subit
aussitôt une intervention chirurgi
cale. Mais la balle n’est pas retrou
vée.
Entre temps, arrivant dans un
taxi, l’auteur de cette agression se
présente devant le planton de ser
vice. Il s’agit de Ali Ammar, 23
ans, maçon, demeurant chemin
Beau-Séjour à la Pointe-Pescade.
Interrogé, Ali Ammar a donné la
version suivante sur les circons
tances dans lesquelles s’est produite
cette fusillade. A. C.
Suite page 6, sous le titre :
FUSILLADE
Violeni incendie dans
une lerme près de Séiif
SETIF. — Un violent incendie s’est
déclaré la nuit dernière dans la ferme
de M. Renard Roger, près de Tixter.
Cinq cent quintaux de fourrage, deux
cent kilos de lentilles et quatre cent
quintaux de paille ont été la proie des
flammes.
Les pompiers de Sétif ont lutté tou
te la nuit pour ciconscrire l’incendie
que favorisait un vent violent.
Le cadavre
d'un nouveau-né
repêché à Constantine
Constantine. — Le corps d’un
nouveau-né en état avancé de dé
composition a été repêché près du
Pont-du-Diable.
D’après l’examen médical, il sem
ble que le malheureux enfant ait
été jeté vivant à l’eau.
Un orage d’une rare violence a causé d’importants dégâts dans la région parisienne. I-’orage s’est déplacé
vers le midi de la France où les vignobles ont été ravagés (Lire nos informations en page 6). Notre photo »
A Issy-les-Moulineaux, les ru es disparaissent sous les eaux
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