Titre : Ève : le premier quotidien illustré de la femme / directeur-rédacteur en chef, F. Foussarigues
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-10-05
Contributeur : Foussarigues, Francis (1880-1942). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771466k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 octobre 1924 05 octobre 1924
Description : 1924/10/05 (A5,N210). 1924/10/05 (A5,N210).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5736605j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46197
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/11/2022
14
è ve
Le Courrier de mes Filles " ( suite)
zuuuauuununuuerunninSOTTNTTTNTTWWTEENTSEERTTNTTTTOVOETTTOEONOTMTTTNTOTNHONY”
brillants artistes, les jours de gala et les jours de tu
multe. Un vieux monsieur parle « d’il y a 30 ans... • et
le petit « voyou » habitué du parterre ou du « pigeonnier”
raconte la' piteuse contenance du ténor d’hier après
son couac des Huguenots ou de Guillaume Tell. Mais les
portes s’ouvrent. A grand’peine les agents retiennent ces
enragés qui bousculent, crient, gesticulent. A l’entour
les badauds rient de la bousculade. Mais les voit-on?
Non ! on n’aperçoit que les portes de la salle, on n’en
tend que leur claquement. On s’assied enfin ! Peu à peu
la salle s’emplit, et je n’envie pas du tout oh non ! du
tout les jolies dames des stalles ou des fauteuils d’or
chestre. Les lampes s’éteignent une à une, sauf la der
nière ampoule du parterre, toujours trop éclairante, le
rideau s’envole ; de sa belle voix charmeuse, de tout son
cœur, de toute son âme, « Mario ou Paillasse » nous crie
son désespoir. Vous ne vous étonnez plus, n’est-ce pas,
au’on ait piétiné aux portes deux heures.
Troubadour.
C. F. 4818. — Depuis longtemps déjà, ma sœur et
moi nous suivons avec le plus grand intérêt les ébats
des filles d’Eve. Nous ferons notre entrée dans le courrier
pour donner réponse à Mavoxa au sujet de son parent.
Eh! bien, pourquoi hésite-t-il ce jeune homme? Qu’at
tend-il, si ce n’est la fortune ! S’il se mariait avec cette
jeune fille riche ne serait-ce pas tout ce qu’on peut
désirer ici bas? Combien sont enviables les gens qui ont
les moyens de s’amuser et aussi ceux qui sont dans leur
patrie. Nous sommes ici exilées en Rhénanie et c’est
si ennuyeux d’habiter une morne petite ville, sans au
cune distraction. Quelles gentilles Evettes tiendraien t
à nous répondre et à parler des distractions permises à
deux jeunes filles. Les Garçonnes.
C. F. 4819. — Remerciements pour les vues. J’en
réclame d’Italie. Répondrai parretour. Affranchir pour
étranger. — Très bien, Pallas, votre réponse à T. S. F.
Les patrons paient suivant les services rendus. — Zo-
likha connaît-elle Tlemeen. Parmi vous se trouve-t-il
des pensionnaires de Saint-Germain-en-Laye? — Sou
rires à P’tite Chose, P’tit Brin d’Bruyère, Aùsonia.
ORANIA.
C. F. 4820. — Flac, l’instruite : est-elle assez mala
droite votre phrase!: «Peut-on croire en .étant ins
truit ». Savez-vous que l’instruction que l’on veut avoir
nuit à celle que l’on a? Pauvre Akakia? Je gage que
vous avez eu pour ancêtre ce brave M. Homais? Vous
comparant àPhaéton, je ne veux point engager depolé-
NOTRE GRAND CONCOURS ANNUEL
JEUX D’ESPRIT.
ÉTOILE A HUIT BRANCHES
AJOURÉE D’UNE CROIX N° 15
X +
XX XX
XXX XXX
X X X X X X X
XXXXXXX xxxxxxx
XXXXXX XXXXXX
XXXXX XXXXX
X X
XXXXX XXXXX
XXXXXX XXXXXX
XXXXXXX xxxxxxx
xxxxxxx
XXX XXX
XX XX
X X
Chiffre romain. — Consonne. — Petite
par Jules MAUVIN
— Roi de Hongrie. — A haut commandement
— Verbe employé dans l’art photographique.
— Dénombre, énonce. — Un poème assez fin.
— Sorte d’argille. — Aux rois de l’air s’applique.
— Pronom. — Voyelle. — Une consonne enfin.
LOGOGRIPHE N° 16
L’infirmière si bienveillante,
Extrêmement compatissante,
M’applique parfois de ses mains
Sur les blessures des humains.
La
Je
tête en moins, chose étonnante
deviens femme très méchante.
ne.
— Article simple ou pronom personnel.
— Commune russe : est village et non ville.
— Veut dire fils dans les poys du Tell.
— Inattendu. — Canton landais. — Poème.
— On l’est parfois sous un air trop naïf.
— Un fruit exquis : c’est paur cela qu’on l’aime.
— Note ou chanson. —- Pronom démonstratif.
— Dans l’alphabet prenez ces deux consonnes,
— Pour les soldats un lieu de campement..
— Ville d’Espagne. — Un ennemi des trônes.
On
MÉTAGRAMME N° 17
Parmi la gent marécageuse
entend son coassement.
Elle est vraiment majestueuse
Lorsqu’à lieu son couronnement.
— C’est une chose désastreuse,
Décadence, affaiblissement.
DEV NETTE GÉOGRAPHIQUE N'
18
Il existe trois rivi res de France qui
donnent un total de 34.
Quelles sont-elles?
gSHMTONMVMTVINSHHTSHMMINmEg
= .S2e A. a
La Parisienne de Maurice Millière
n emploie pour ses mains que le
CITRONEIGE
38
= Crème-pâte au jus de citron naturel g
= assurant à l’épiderme une blancheur nacrée, a
= EN VENTE PARTOUT =
Aspirine
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Pour part.ciper a notre Grand Concours Annuel, il suffira d’envoyer à Eve (Service des
Concours), 30, rue de Provence, Paris (IX e ), chaque mois du Ier au 10, en y joignant son
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dent. Nous en publierons les solutions exactes, chaque mois, après le 10.
GEHHEHEEHHHHRERHDEDHRDRHBDHBHNHHESRBHHEHSBEHEEHRHHBHRHHBHUWHEEEEUSEGEGUBEEEBESSSBESGESSHERBUSSEESSSEBVSSUSEDSSSSSs
mique avec vous, vous jugeant incapable de me com
prendre. — Flac, soyez rassurée, vous irez au ciel, car
Jésus a dit : « Heureux les pauvres d’esprit... ». — Pin-
sonnette, votre C. F. 4522 est un galimatias. Si votre
raison s’y perd, c’est qu’elle n’est guère solide. — De
votre avis, Ars et Lux (4547. Iris Blanc.
C. F. 4821. — Merci, Manette, de votre approbation,
j’y ai été d’autant plus sensible qu’elle a été unique.
Nos sœurs continuent à s’invectiver de chaque côté
de la rampe. Ce serait pourtant si beau de » discuter »,
sans se « disputer » et toutes unies, bourgeoises et ou
vrières, de marcher vers les mêmes buts: «faire le bien,
devenir meilleure ». Elle et Moi.
C. F. 4822. — A son grand amour. Voici les réflexions
que me suggèrent quelques pages de Nietzsche (ainsi
parlait Zarathousthra) ! La raison retrouve avec com
plaisance toutes les étapes qu’elle doit franchir pour
arriver à la connaissance de soi. C’est la doctrine du
surhumain qui conduirait par une voie ardue, mais ma
gnifique, à la sainteté laïque. De la maîtrise des pas
sions mauvaises, jaillit la conception idéale de la nature
humaine ; idéale, parce qu’elle n’atteint jamais la li
berté de la pensée basée sur la raison. Sans doute, con
naissez-vous d’autres livres du même auteur ; voudriez-
vous m’en donner l’idée générale? Selon vous, à quelle
philosophie s’apparente Nietzsche? Certains le trou
vent obscur. Etes-vous de cet avis? — A toutes ces
pensées :
« Que peut-il vous arriver de plus sublime? C’est
l’heure du grand mépris. » (Nietzsche).
« Pour l’âme vraiment noble, l’orgueil devient l’ami
qui doit conduire celle-ci vers les plus hautes ambition s
morales. »
« La plus haute preuve de bonté que l’on puisse
donner à son semblable est d’essayer de le guider vers
la vérité. »
« Le mariage demande moins l’égalité d’argent que
l’égalité de race. »
« La fierté est un arc toujours bandé dont la flèche,
maladroitement lancée, peut retomber sur l’archer et
le blesser à mort. »
« La souffrance marque certaines âmes avec une telle
brutalité que, malgré le temps et les joies futures, cette
trace ne s’efface jamais. »
allée l’an dernier à Saint-Cast. Connaissez-vous?. —
Timide dactylette, je crois que vous parlez bien inconsi
dérément en disant qu’une dactylo peut gagner
1 000 francs par mois, je n’en connais qu’une qui a
800 et c’est une exception, toutes les autres ont de
350 à 600. Aimant la vie.
C. F. 4825. — Affranchie. Fort bien votre C. F 4530 à
Ausonia. Sans indiscrétion, êtes-vous abeille? — Yack.
Votre appel m’émeut, Évette, et il est vraiment dif
ficile de vous conseiller sans connaître votre situation
de fortune. Si vous êtes riche et riche au point de ne pas.
craindre l’avenir et ses surprises pénibles, les distrac
tions ne vous manqueront pas : mais si, sans être mo
deste, votre situation est moyenne ; travaillez. N’ou
bliez jamais que, quels que soient vos goûts, le travail
doit être la constance de la vie... Si vos désirs de voyage
se trouvent difficiles à réaliser de par une occupation
sédentaire, étudiez des langues, mettez-vous en rapport
avec des maisons d’exportation, devenez commerçante,
voyageuse, évidemment cette vie est exceptionnelle
pour une femme, mais lorsqu’on veut on peut tenter...,
réfléchissez, petite amie, et ne regrettez pas trop le
foyer, les enfants.... la vie paisible !... Chaque état
comporte ses difficultés et celui de mère, épouse, n’est
pas un chemin de fleurs, malgré que ce soit là la desti
née qu’il est convenu d’appeler normale. — Vieille
Parisienne adorant la Bretagne. Votre récit m’a char
mée. Contez-nous encore des légendes. — Ariane. Je ne
nie ni méprise l’amour dans le mariage..., mais j’ai la
conviction très ferme que l’on peut être heureux aussi
dans l’union libre. Le mariage est à la portée de tous...
l’union libre... qui est vraiment l’union... demande des
âmes hautes, nobles, des esprits profondément intel
ligents... Quant à l’enfant s’il vient, je trouverais tout
naturel, absolument normal, qu’il portât le nom de sa
mère si le père ne le reconnaît pas. Quant aux abandons
possibles, le mariage ne les évite pas que je sache et il
me semble préférable d’être abandonnée parce que plus
aimée que de retenir auprès de soi par les liens conven
tionnels du mariage un être qui ne vous appartient
plus par le cœur. — Marseille sans soleil. Comme vous,
pour l’égalité des morales mais ni vous, ni moi, ne la
à faire la somme que seul l’homme devrait gagner?
C’est la porte ouverte à la misère et aux maladies que
les privations font naître. Parfois, il naît dans ces
ménages de pauvres enfants voués à la souffrance dès
le berceau. Les sages parents font comprendre à leurs
jeunes gens qu’en attendant quelques années, pendant
lesquelles chacun de leur côté, ils feront des économies,
ils s’uniront dans de meilleures conditions et pourront
mieux s’aimer et être heureux. — Chi-lo-sa, épousez le
jeune homme que vous aimez, car si heureuse que
Floréioe^
CRÈME DE BEAUTÉ
Rend la PEAU DOUCE. FRAICHE. PARFUMEE
l’autre vous fasse, vous ne pourriez jamais chasser
de votre idée la pensée de l’être aimé, et la douceu: des
tête-à-tête avec lui. Amiez, si un jour vous deveniez
« députée », quelles lois proposeriez-vous pour le bon
heur de l’humanité? Voici la mienne : une loi très sé
vère contre l’alcoolisme, punissant de prison les ivro
gnes. Cela fait tant de mal aux pauvres enfants à qui
de tels parents donnent le jour ! il n’y aurait plus tant
de misère, moins de crimes, suicides et moins de tuber
culeux ! La Blondinette.
C. F. 4829. -- Hasard, merci, gentille Libellule
d’Egypte, en effet, sans me vanter c’est bien moi.
Quelles gentilles Evettes pourraient m’envoyer des
cartes parfumées, vous savez ces petits riens, dont j’ai
le grand béguin et que je collectionne, en échange gentil
souvenir,
Hasard,
Il ne /aut demander de bonheur à la vie
Qu’une minute exquise et sur-le-champ ravie,
A peine ce que peut dans l’onde d’un ruisseau
En se penchant au bord, boire un petit oiseau.
Fr. Coppée.
AMOROSA.
C. F. 4823. — Bravo, Patte de velours (C. F. 4559), le
vrai bonheur n’est-il pas de vivre avec un cœur ai
mant et dévoué, quelle existence, pour deux êtres qui
ne s’accordent pas, parce que l’amour n’y règne pas. Si
bien souvent les jeunes filles se posaient cette ques
tion et réfléchissaient un peu, je suis sûre qu’elles
écouteraient leur cœur, car briser deux vies pour une
simple question d’argent n’est-ce pas une folie? —
Maroxa (C. F. 4553), vous demandez conseil pour un
de vos parents qui est embarrassé sur le choix d’une
épouse car, d’après votre communiqué, il en aime
deux dont il est aimé, mais ce jeune homme n’a-t-il
pas une préférence (à mon avis), d’épouser la petite
bourgeoise qui le rendra plus heureux que cette jeune
personne capricieuse à qui il faudra beaucoup de choses,
peut-être, très difficile à accomplir pour la contenter,
alors que l’autre simple,sans ambition, lui donnera le
bonheur qu’il ne trouvera pas auprès de cette de moi,
selle à million. Valse bleue.
C. F. 4824. — Que vous êtes moqueuse, Ars et Lux,
mais vous m’êtes sympathique, vraiment. — P'lit
Brin d’Bruyère, parlez-nous encore de la Bretagne, suis
RCEGRSESAGEGEAEHEEEBNENUEDESSSSNSESEOEOEAESAEBNSCSGBHE:
| Grand Concours Annuel |
_ - : wo
me ~ e Nu"
I BON N 6 1
w «5ZS
= A envoyer du 1 er au 10 Novembre =
AVEC LES
B Solutions du mois d’Octobre 1924 =
FHBHRHBBRHRGEHBRHEHHZHEHSRREARABHHHERNERRERRNRRRERGEASS
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C. F. 4826. — Petites sœurs très chères, qu’en diriez-
vous de faire chacune l’apologie de votre pseudo?
Voulez-vous que je vous en donne l’exemple? Je suis la
petite goutte d’eau échappée au blanc du glacier de la
montagne solitaire. J’ai gazouillé, insouciante, sur le
granit scintillant de mika, sous l’herbe verte qu'em
baumait la fraise mûre. J’ai gambadé dans la vallée
et joint mon enthousiasme à l’écume rugissante d’un
grand torrent. Je me suis perdue dans les eaux profondes
d’un lac immobile, égarée dans ses sillages contra
dictoires. Mais le soleil qui me cherchait m’a guidée
dans les eaux ténébreuses pour m’amener à la surface.
Je me suis envolée en bulle de vapeur à travers l’espace
sur un de ses rayons caressants et chauds et je gambade
à présent de nuage en nuage en quête de celui qui me
ramènera aux lianes de la montagne désertée... Je l’ai
même trouvé et nous attendons un vent favorable.
Au-dessus des TEMPETES.
C. F. 4827. — Mamzelle Guignon demande si parmi
les Evettes il n’y aurait pas des internes du lycée de
Bordeaux 1919-1920, si oui, qu’elles lui fassent signe.
— Combien est vrai ce que vous dites, Marseille sans
soleil, oui, nous devrions crier bien fort cette injustice,
mais, hélas, j’ai bien peur que le monde reste sourd, les
gens ont l’esprit tellement étroit, et ces préjugés sont
tellement vieux que, certes, quelques-uns changeront,
mais la majorité sera toujours contre la jeune fille.
Nous sommes, soi-disant, le sexe faible ; mais si l’on faute
une seule fois, tout est fini ; tandis que l’homme est
toujours intact ! Voilà ce qui est et sera probablement
longtemps. Le sexe faible ne doit pas faiblir tandis que
l’autre est tellement fort qu'il a probablement ce droit,
c’est idiot.
MAMZELLE GUIGNON.
C. F. 4828. — Pourquoi, Désillusionnée (C. F. 4562),
avez-vous fini par où vous deviez commencer ; si votre
mari ne gagnait pas ce qu’il fallait pour entretenir
votre ménage, il fallait vous mettre dès que vous vous en
êtes aperçue, au travail, vos deux gains réunis vous
eussent donné l’aisance et peut-être permis de réaliser
des économies, il n’y aurait pas eu de disputes ; pas de
divorce, et, puisque vous vous aimiez, du bonheur !
Qu’il me soit permis de dire ici que je considère comme
- coupables des parents qui laissent faire de tels mariages,
et ils sont nombreux maintenant ; la jeune fille étant
plus libre et se liant plus facilement. Le mari doit, au
moins, gagner de quoi subvenir aux dépenses du mé
nage dans le strict nécessaire, et ce n’est que pour que la
vie soit plus aisée, pour faire des économies que la
femme doit travailler, puisque la naissance d’un en
fant, la fatigue qui brise plus vite une femme qu’un
homme, vu sa constitution, la maladie peuvent du jour
au lendemain l’empêcher de travailler. A quoi pensent
les parents qui unissent deux jeunes gens, le mari de
vingt-deux à vingt-six ans, la femme de dix-sept à
vingt ans, qui n’ont aucun argent, aucune expérience
de la vie, et dont lea dous gains réunis arrivent e peine
C. F. 4830. — Sunda. Je suis le conseil que vous avez
donné à Chi-lo-sa, qui veut m’indiquer où je trouverai
un marchand de musique pas trop cher. --- Bravo
Elle et Moi Ç. F. 4548. — Fabiola. J’ai une parente
religieuse ; je vais la voir assez souvent ; je passe une
huitaine dans son couvent, donc je puis observer cette
vie de près, laites bien attention, chère Evette, ne choi
sissez cette vie que si vous vous y sentez entraînée
réellement. Permettez un conseil : mariez-vous ; faites
une bonne épouse et une bonne mère, vous servirez
encore mieux la patrie et votre Dieu, A toutes : qui
connaît la Religion des « Antoinistes » et qui veut m’en
parler?. Baisers au ; dactylos. Amitiés à P’tit Brin.
La Joconde.
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ENCORE ET TOUJOURS des PREUVES...LISEZ:
M. Georges LEFEUVRE, 43, rue Jean-Jau
rès, Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), écrit : En
possession d’une GEMME ATZEL, nous nous en
sommes trouvés satisf ails. Les embarras d’affaires se
sont dissipés pomme par enchantement.
Nime BARRE, rue Maurice-Barrés, Charmes,
(Vosges), .écrit : Depuis un an .que je possède voire
GEMME ATZEL ma vie a entièrement changé ;
j’ai tous les avantages au point de vue moral et santé.
Mme DEGRE, Cité des Chalets, Chemin de
Doyenné, Angers (Maine-et-Loire), écrit : Depuis
un an que je possède votre GEMME je n’ai eu que
du bonheur.
Mme Alice JOURDANNEY, La Fontaine,
par les Houches (Haute-Savoie), écrit : Je ne puis
vous énumérer tous les bienfaits que j’ai ressentis
en portant votre GEMME ATZEL, laquelle m’a
guérie de plusieurs graves maladies qui me clouaient
au lit.
Mlle GRAF, 9, boulevard du Théâtre, Genève
(Suisse), écrit ; Malgré le peu de temps que je pos*
sèds votre GEMME A TZEL, j’ai eu bien des fa
veurs,
Mme Maria RIVIERE, 17, avenue Rozée,
Sannois (Seine-et-Oise), écrit : J’ai éprouvé bien
des bienfaits, grâce à votre GEMME ATZEL. J’ai
une santé meilleure et acquis une bonne situation.
M. Camille GANAYE, H, rue Thiers, Saint-
Dié (Vosges), écrit : Votre GEMME ATZEL a
été pour moi un véritable fétiche ; dans bien des
circonstances je l’ai constaté.
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ORANIA.
C. F. 4820. — Flac, l’instruite : est-elle assez mala
droite votre phrase!: «Peut-on croire en .étant ins
truit ». Savez-vous que l’instruction que l’on veut avoir
nuit à celle que l’on a? Pauvre Akakia? Je gage que
vous avez eu pour ancêtre ce brave M. Homais? Vous
comparant àPhaéton, je ne veux point engager depolé-
NOTRE GRAND CONCOURS ANNUEL
JEUX D’ESPRIT.
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X +
XX XX
XXX XXX
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— Dénombre, énonce. — Un poème assez fin.
— Sorte d’argille. — Aux rois de l’air s’applique.
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L’infirmière si bienveillante,
Extrêmement compatissante,
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Sur les blessures des humains.
La
Je
tête en moins, chose étonnante
deviens femme très méchante.
ne.
— Article simple ou pronom personnel.
— Commune russe : est village et non ville.
— Veut dire fils dans les poys du Tell.
— Inattendu. — Canton landais. — Poème.
— On l’est parfois sous un air trop naïf.
— Un fruit exquis : c’est paur cela qu’on l’aime.
— Note ou chanson. —- Pronom démonstratif.
— Dans l’alphabet prenez ces deux consonnes,
— Pour les soldats un lieu de campement..
— Ville d’Espagne. — Un ennemi des trônes.
On
MÉTAGRAMME N° 17
Parmi la gent marécageuse
entend son coassement.
Elle est vraiment majestueuse
Lorsqu’à lieu son couronnement.
— C’est une chose désastreuse,
Décadence, affaiblissement.
DEV NETTE GÉOGRAPHIQUE N'
18
Il existe trois rivi res de France qui
donnent un total de 34.
Quelles sont-elles?
gSHMTONMVMTVINSHHTSHMMINmEg
= .S2e A. a
La Parisienne de Maurice Millière
n emploie pour ses mains que le
CITRONEIGE
38
= Crème-pâte au jus de citron naturel g
= assurant à l’épiderme une blancheur nacrée, a
= EN VENTE PARTOUT =
Aspirine
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nom et son adresse, ainsi que les bons de concours numérotés habituels, toute 1 le
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dent. Nous en publierons les solutions exactes, chaque mois, après le 10.
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mique avec vous, vous jugeant incapable de me com
prendre. — Flac, soyez rassurée, vous irez au ciel, car
Jésus a dit : « Heureux les pauvres d’esprit... ». — Pin-
sonnette, votre C. F. 4522 est un galimatias. Si votre
raison s’y perd, c’est qu’elle n’est guère solide. — De
votre avis, Ars et Lux (4547. Iris Blanc.
C. F. 4821. — Merci, Manette, de votre approbation,
j’y ai été d’autant plus sensible qu’elle a été unique.
Nos sœurs continuent à s’invectiver de chaque côté
de la rampe. Ce serait pourtant si beau de » discuter »,
sans se « disputer » et toutes unies, bourgeoises et ou
vrières, de marcher vers les mêmes buts: «faire le bien,
devenir meilleure ». Elle et Moi.
C. F. 4822. — A son grand amour. Voici les réflexions
que me suggèrent quelques pages de Nietzsche (ainsi
parlait Zarathousthra) ! La raison retrouve avec com
plaisance toutes les étapes qu’elle doit franchir pour
arriver à la connaissance de soi. C’est la doctrine du
surhumain qui conduirait par une voie ardue, mais ma
gnifique, à la sainteté laïque. De la maîtrise des pas
sions mauvaises, jaillit la conception idéale de la nature
humaine ; idéale, parce qu’elle n’atteint jamais la li
berté de la pensée basée sur la raison. Sans doute, con
naissez-vous d’autres livres du même auteur ; voudriez-
vous m’en donner l’idée générale? Selon vous, à quelle
philosophie s’apparente Nietzsche? Certains le trou
vent obscur. Etes-vous de cet avis? — A toutes ces
pensées :
« Que peut-il vous arriver de plus sublime? C’est
l’heure du grand mépris. » (Nietzsche).
« Pour l’âme vraiment noble, l’orgueil devient l’ami
qui doit conduire celle-ci vers les plus hautes ambition s
morales. »
« La plus haute preuve de bonté que l’on puisse
donner à son semblable est d’essayer de le guider vers
la vérité. »
« Le mariage demande moins l’égalité d’argent que
l’égalité de race. »
« La fierté est un arc toujours bandé dont la flèche,
maladroitement lancée, peut retomber sur l’archer et
le blesser à mort. »
« La souffrance marque certaines âmes avec une telle
brutalité que, malgré le temps et les joies futures, cette
trace ne s’efface jamais. »
allée l’an dernier à Saint-Cast. Connaissez-vous?. —
Timide dactylette, je crois que vous parlez bien inconsi
dérément en disant qu’une dactylo peut gagner
1 000 francs par mois, je n’en connais qu’une qui a
800 et c’est une exception, toutes les autres ont de
350 à 600. Aimant la vie.
C. F. 4825. — Affranchie. Fort bien votre C. F 4530 à
Ausonia. Sans indiscrétion, êtes-vous abeille? — Yack.
Votre appel m’émeut, Évette, et il est vraiment dif
ficile de vous conseiller sans connaître votre situation
de fortune. Si vous êtes riche et riche au point de ne pas.
craindre l’avenir et ses surprises pénibles, les distrac
tions ne vous manqueront pas : mais si, sans être mo
deste, votre situation est moyenne ; travaillez. N’ou
bliez jamais que, quels que soient vos goûts, le travail
doit être la constance de la vie... Si vos désirs de voyage
se trouvent difficiles à réaliser de par une occupation
sédentaire, étudiez des langues, mettez-vous en rapport
avec des maisons d’exportation, devenez commerçante,
voyageuse, évidemment cette vie est exceptionnelle
pour une femme, mais lorsqu’on veut on peut tenter...,
réfléchissez, petite amie, et ne regrettez pas trop le
foyer, les enfants.... la vie paisible !... Chaque état
comporte ses difficultés et celui de mère, épouse, n’est
pas un chemin de fleurs, malgré que ce soit là la desti
née qu’il est convenu d’appeler normale. — Vieille
Parisienne adorant la Bretagne. Votre récit m’a char
mée. Contez-nous encore des légendes. — Ariane. Je ne
nie ni méprise l’amour dans le mariage..., mais j’ai la
conviction très ferme que l’on peut être heureux aussi
dans l’union libre. Le mariage est à la portée de tous...
l’union libre... qui est vraiment l’union... demande des
âmes hautes, nobles, des esprits profondément intel
ligents... Quant à l’enfant s’il vient, je trouverais tout
naturel, absolument normal, qu’il portât le nom de sa
mère si le père ne le reconnaît pas. Quant aux abandons
possibles, le mariage ne les évite pas que je sache et il
me semble préférable d’être abandonnée parce que plus
aimée que de retenir auprès de soi par les liens conven
tionnels du mariage un être qui ne vous appartient
plus par le cœur. — Marseille sans soleil. Comme vous,
pour l’égalité des morales mais ni vous, ni moi, ne la
à faire la somme que seul l’homme devrait gagner?
C’est la porte ouverte à la misère et aux maladies que
les privations font naître. Parfois, il naît dans ces
ménages de pauvres enfants voués à la souffrance dès
le berceau. Les sages parents font comprendre à leurs
jeunes gens qu’en attendant quelques années, pendant
lesquelles chacun de leur côté, ils feront des économies,
ils s’uniront dans de meilleures conditions et pourront
mieux s’aimer et être heureux. — Chi-lo-sa, épousez le
jeune homme que vous aimez, car si heureuse que
Floréioe^
CRÈME DE BEAUTÉ
Rend la PEAU DOUCE. FRAICHE. PARFUMEE
l’autre vous fasse, vous ne pourriez jamais chasser
de votre idée la pensée de l’être aimé, et la douceu: des
tête-à-tête avec lui. Amiez, si un jour vous deveniez
« députée », quelles lois proposeriez-vous pour le bon
heur de l’humanité? Voici la mienne : une loi très sé
vère contre l’alcoolisme, punissant de prison les ivro
gnes. Cela fait tant de mal aux pauvres enfants à qui
de tels parents donnent le jour ! il n’y aurait plus tant
de misère, moins de crimes, suicides et moins de tuber
culeux ! La Blondinette.
C. F. 4829. -- Hasard, merci, gentille Libellule
d’Egypte, en effet, sans me vanter c’est bien moi.
Quelles gentilles Evettes pourraient m’envoyer des
cartes parfumées, vous savez ces petits riens, dont j’ai
le grand béguin et que je collectionne, en échange gentil
souvenir,
Hasard,
Il ne /aut demander de bonheur à la vie
Qu’une minute exquise et sur-le-champ ravie,
A peine ce que peut dans l’onde d’un ruisseau
En se penchant au bord, boire un petit oiseau.
Fr. Coppée.
AMOROSA.
C. F. 4823. — Bravo, Patte de velours (C. F. 4559), le
vrai bonheur n’est-il pas de vivre avec un cœur ai
mant et dévoué, quelle existence, pour deux êtres qui
ne s’accordent pas, parce que l’amour n’y règne pas. Si
bien souvent les jeunes filles se posaient cette ques
tion et réfléchissaient un peu, je suis sûre qu’elles
écouteraient leur cœur, car briser deux vies pour une
simple question d’argent n’est-ce pas une folie? —
Maroxa (C. F. 4553), vous demandez conseil pour un
de vos parents qui est embarrassé sur le choix d’une
épouse car, d’après votre communiqué, il en aime
deux dont il est aimé, mais ce jeune homme n’a-t-il
pas une préférence (à mon avis), d’épouser la petite
bourgeoise qui le rendra plus heureux que cette jeune
personne capricieuse à qui il faudra beaucoup de choses,
peut-être, très difficile à accomplir pour la contenter,
alors que l’autre simple,sans ambition, lui donnera le
bonheur qu’il ne trouvera pas auprès de cette de moi,
selle à million. Valse bleue.
C. F. 4824. — Que vous êtes moqueuse, Ars et Lux,
mais vous m’êtes sympathique, vraiment. — P'lit
Brin d’Bruyère, parlez-nous encore de la Bretagne, suis
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C. F. 4826. — Petites sœurs très chères, qu’en diriez-
vous de faire chacune l’apologie de votre pseudo?
Voulez-vous que je vous en donne l’exemple? Je suis la
petite goutte d’eau échappée au blanc du glacier de la
montagne solitaire. J’ai gazouillé, insouciante, sur le
granit scintillant de mika, sous l’herbe verte qu'em
baumait la fraise mûre. J’ai gambadé dans la vallée
et joint mon enthousiasme à l’écume rugissante d’un
grand torrent. Je me suis perdue dans les eaux profondes
d’un lac immobile, égarée dans ses sillages contra
dictoires. Mais le soleil qui me cherchait m’a guidée
dans les eaux ténébreuses pour m’amener à la surface.
Je me suis envolée en bulle de vapeur à travers l’espace
sur un de ses rayons caressants et chauds et je gambade
à présent de nuage en nuage en quête de celui qui me
ramènera aux lianes de la montagne désertée... Je l’ai
même trouvé et nous attendons un vent favorable.
Au-dessus des TEMPETES.
C. F. 4827. — Mamzelle Guignon demande si parmi
les Evettes il n’y aurait pas des internes du lycée de
Bordeaux 1919-1920, si oui, qu’elles lui fassent signe.
— Combien est vrai ce que vous dites, Marseille sans
soleil, oui, nous devrions crier bien fort cette injustice,
mais, hélas, j’ai bien peur que le monde reste sourd, les
gens ont l’esprit tellement étroit, et ces préjugés sont
tellement vieux que, certes, quelques-uns changeront,
mais la majorité sera toujours contre la jeune fille.
Nous sommes, soi-disant, le sexe faible ; mais si l’on faute
une seule fois, tout est fini ; tandis que l’homme est
toujours intact ! Voilà ce qui est et sera probablement
longtemps. Le sexe faible ne doit pas faiblir tandis que
l’autre est tellement fort qu'il a probablement ce droit,
c’est idiot.
MAMZELLE GUIGNON.
C. F. 4828. — Pourquoi, Désillusionnée (C. F. 4562),
avez-vous fini par où vous deviez commencer ; si votre
mari ne gagnait pas ce qu’il fallait pour entretenir
votre ménage, il fallait vous mettre dès que vous vous en
êtes aperçue, au travail, vos deux gains réunis vous
eussent donné l’aisance et peut-être permis de réaliser
des économies, il n’y aurait pas eu de disputes ; pas de
divorce, et, puisque vous vous aimiez, du bonheur !
Qu’il me soit permis de dire ici que je considère comme
- coupables des parents qui laissent faire de tels mariages,
et ils sont nombreux maintenant ; la jeune fille étant
plus libre et se liant plus facilement. Le mari doit, au
moins, gagner de quoi subvenir aux dépenses du mé
nage dans le strict nécessaire, et ce n’est que pour que la
vie soit plus aisée, pour faire des économies que la
femme doit travailler, puisque la naissance d’un en
fant, la fatigue qui brise plus vite une femme qu’un
homme, vu sa constitution, la maladie peuvent du jour
au lendemain l’empêcher de travailler. A quoi pensent
les parents qui unissent deux jeunes gens, le mari de
vingt-deux à vingt-six ans, la femme de dix-sept à
vingt ans, qui n’ont aucun argent, aucune expérience
de la vie, et dont lea dous gains réunis arrivent e peine
C. F. 4830. — Sunda. Je suis le conseil que vous avez
donné à Chi-lo-sa, qui veut m’indiquer où je trouverai
un marchand de musique pas trop cher. --- Bravo
Elle et Moi Ç. F. 4548. — Fabiola. J’ai une parente
religieuse ; je vais la voir assez souvent ; je passe une
huitaine dans son couvent, donc je puis observer cette
vie de près, laites bien attention, chère Evette, ne choi
sissez cette vie que si vous vous y sentez entraînée
réellement. Permettez un conseil : mariez-vous ; faites
une bonne épouse et une bonne mère, vous servirez
encore mieux la patrie et votre Dieu, A toutes : qui
connaît la Religion des « Antoinistes » et qui veut m’en
parler?. Baisers au ; dactylos. Amitiés à P’tit Brin.
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