Presse et revues
4 pages
Titre : Le Guetteur : journal de Saint-Quentin : politique, commerce, administration, sciences, littérature, annonces
Éditeur : [s.n.] (Saint-Quentin)
Date d'édition : 1910-10-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32784490c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 octobre 1910 21 octobre 1910
Description : 1910/10/21 (A81,N244). 1910/10/21 (A81,N244).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5722181w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10185
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
au
LV SAINT-9BANTINOIS
Reggsl
EL.ECTIONS | constat, en effet, le matin, la disparition • ès adroit et très amusant. Il a, dans le inert
Comité départemental dos Habi-( d’une caisse de chocolat pesant 17 kilos’rôle de kambasseur Popoff, obtenu un
tâtions à bon marché expédiée de St-Quentin à M. Sailly et C. | succès fou.
ÉLECTIONS
. au théâtre de St-Quentin une re-
Les élections au Comité départemen-
tal des Habitations à bon marché et de
Prévoyance sociale ont eu lieu
jours derniers. Les résultats sont
suivants :
TROIS DIRECTEURS DE CAISSES
d’épargne
ces
les
à Tergnier. I II faut signaler au premier acte ‘a scène
Après une enquête sommaire on a re- entre Nadia et 1 officier. a"gnis De Cou-
trouvé beaucoup de papiers, marqués : tancon, qui a été enl .ves avec un entrain
« Chocolat Meunier » dans 1 es wagons où, endiablé par Ma te Jeanne Elzeu et M.
les soldats avaient couché a nuit. Francis Brtkoff, et au second acte le
La gendarmerie enqui ste). | septuor sur les femmes qui est d’un co-
Comme il fallait q inique chose pour j n’que irrésistible.
faire digérer ce choco iz.t, c’est à l’eau-de-’ Ce soir, la tournée Chartier donne une
Inscrits, 119. Votants, 72. Majorité
absolus, 37.
Ont obtenu : M. Dugué, 44 v. élu ; M.
Feuillette, 39 v. élu ; viennent ensuite
MM. Descambres, Barnit et Lefèvre-
aubine.
Un 23 tour de scrutin aura lieu avant
le 23 octobre.
Trois membres de secours mutuels
inscrits, 2.420. Votants, 840. Majorité
absolue 421.
Ont obtenu : M. Becker, 768 v. élu ;
M. Berthault, 622 v. élu ; M. Béguin,
606 v. élu.
Trois administrateurs d’habitation a
BON MARCHÉ
Ont obtenu chacun 4 voix, MM. Bru-
vie qu’on eut recours .
Il y avait dans la même halle de a pe-
tite vitesse, une jo’ de caisse COatenant 17
litres d’eau-de-vif s fine expédiés par la
maison Goulet-T arpin a M. Bergue, de
Tergnier, petite caisse qui reposait ‘en
paix sous l’œil de gendarmes vigilants
pendant que le s gedarmes étaient prêts
à la guerre. go
Dans la su”u du 1 tau 12 courant la
caisse eut a “subir un rude assaut, elle fut
vidée co’ A’plètement.
L au’ .0‘ ité militaire avertie procéda à
une f Aquête rapide. Dans un wagon où
la ' co ape avait couché on retrouva un litre
| V ite ayant contenu de l'eau de-vie, puis
, ceux autres litres vides dans une autre
Ce soir, la tournée Chartier donne une
seconde représentation de la Veuve
Joyeuse, nul doute qu’elle ne
comble.
Un mot de la pièce :
fasse salle
présentation de La Vierge Folle, pièce en
4 actes, d’Henry Bataille.
La date est fixée au Jeudi 27 Octobre.
Les interprètes choisis par l’auteur pour
identifier ses personnages sont :
Mme Marie Kalff, Fanny Armaury.
Mlle Lorys, Dianette de Charance.
M. Le Breton, Marcel Armaury.
M. Renoux, L’Abbé Roux.
M. Mailly, Le duc de Charance.
M. Guilbert, Gaston de Charance, etc.
L’affiche donnera le détail de cette belle
distribution.
Mariages
Alexandre-Henri David,préparateur en
pharmacies! Marie-Rose-Mélanie Damay,
couturière.
Décès
Emile Delsarte, courtier, 70 ans 3 mois,
époux de Mélanie-Hedwige Davaine.
Suzanne Bourlel, ménagère, 30 afs,
épouse de Gustave Brunelet.
Anna-Maris Zoeller, ménagère, 72 ans
2 mois, veuve de Charles Renard.
Marceau-Hubert Godard, 2 m. 1/2.
Joseph-Camille Delcroix, sans profes
sion, 73 ans 4 mois, veuf de Marie-Cor-
nélie Vaille.
Une carte écrite par le soldat et trou
vée dans son paquetage établit que 1 on
2 trouve en présence d’un suicide. ,
Dv. ,, originaire du Nord, est pure
d’un enfant.
nehant, Eissen et Muller.
Un 2 e tour de scrutin aura lieu ava'at
e 23 octobre.
Vacances de sous-officiers r ar gagés
Les candidats à des emplois de sous-
officiers rengagés sont inf ormés qu’il
existe des vacances auxqielles il sera
pourvu par les conseils de régiment le
27 octobre 1910 après ex? men des de
mandes adressées aux chefs de corps, au
67e régiment d’infanterie et au 17e régi-
ment d’artillerie, à La F ère.
"Citure.De plus un artilleur fut trouvé en
état d’ébriété et fut puni de 8 jours de
prison par son lieutenant.
Ce sont là certainement des vétilles de
militaires aimant à rire et voulant faire
une bonne farce... Mais ces jeunes gens
ont-ils bien {réfléchi aux graves consé
quences de ladite farce, elle pourrait être
pour eux par trop salée, car la ‘propriété
d'autrui en n’importe quelle circonstance
doit être respectée. Que diable, la grève
n’était pas l'invasion !...
ACTE PREMIER
€.
L’action se passe dans les salons de
l’ambassade de Marsovie, à Paris, durant
un bal donné par l’ambassadeur Popoff
pour fêter l’anniversaire du prince ré
gnant. Nadia, la femme de l'ambassadeur
y « flirt » avec Camille de Coulançon, '
jeune officier français dont elle repousse
assez mollement les avances.
L’invitée la plus entourée est Missia
Palmieri, jeune Américaine, élevée en
Marsovie et veuve d’un riche banquier
Marsovien qui lui a laissé une fortune de
plus de cinquante millions. Il est impor
tant que les 50 millions de Missia restent
à la banque d’Etat de Marsovie.
L’ambassadeur Popoff demande au
prince Danilo de se dévouer pour la Pa
trie et d’épouser Missia. Celui-ci s’y re
fuse. Toutefois, Danilo promet à Popoff
de surveiller la Veuve joyeuse et de s’em-
ployer à écarter d’el e tout candidat qui
ne serait pas Marsovien.
THEATRE
Volet complicité
LA VEUVE JOYEUSE
La tradition veut.que, pendant la période
Missio essaie d’éveiller sa jalousie, mais
Danilo, par un subterfuge, écarte d’elle
toute les soupirants.
ACTE II
Missia tente de griser Danilo en évo-
***
Représentation de Gala
Dimanche 30 Gclobre
O a nous annonce pour bientôt au théâ
tre municipal une représentation de gala
avec Mlle Suzanne Devoyod de la Comé
die Française dans Un Divorce de Paul
Bourget.
Go sera la 2 e soirée de gala de comédie
dans la saison et M. Chataignié ne pou
vait donner une meilleure pièce pour
mettre en relief le talent de la charmante
artiste de la Comédie Française.
La pièce eut un succès retentissant et
fournit au Vaudeville une superbe carrière.
s
* *
Cirque Excelsior
La Direction dut irque Excelsior, ins
tallée au Cirque de Saint-Quentin, rue
Dachery, désireuse d’offrir une représen-
sentation réservée au public choisi de
Saint-Quentin nous informe qu’elle don
nera demain Vendredi 21 courant, à
8 heures et demie, une Grande Soirée de
Gala.- -
Aujourd’hui Jeudi Grande Représenta
tion à 8 heures 12.
PETITES NOUVELLES
. . quant des souvenirs d’enfance et elle
| de foire, le théâtre offre une pièce pi-danse successivement avec lui le kolo na-
j quan le, une pièce dont on parle et qui tional et la valse. L’officier français de
Procès-verbal a été dressé à la charge
de la nommée Piot Augustine, pour vols
de fourrures, chemises, et divers autres laisse dans Pesprit des spectateurs mieux
effets, au préjudice de M Beauvais, né- qu’un sourenir banal.
gociant, place de 1 Hotel-de-VilIe. I T , 11 . • . ..
5 . ■ » i L excellent impresario, M. Chartier a
Augustine Piot ttait bonne depuisquel- .. ...
& , 1 | apporté cette pièce. H a même surenchéri
ques semaines seulement chez M. Beau-.... . .
1 — "sur ia tradition et il a mis à laffiche un
succès u meilleur aloi, une œuvre qui a
le ra.e mérite d’être charmante et pleine
d’iraprévu, de contenir une musique ai-
Table et spirituelle, de fourmiller de
vais, et dans ce laps de temps, elle avait
réussi à dérober pour plusieurs centaines
de francs des effets sur. énoncés et que sa
mère emportait chez elle à Savy. 'Cette
dernière est donc inculpée de complicité
de vol par recel.
(mots qui font jaillir le rire, de provoquer
Un Crime a Bou6
! à chaque
' et le rapp
scène ou à chaque couplet le bis
rappel des artistes, en un mot d’être
Un crime a été coramis mardi vers six
heures du soir, entre Boué et La Neu-
ville les-Dorengt, sur la route de Fou
commé.
La (victime est .un jeune homme de
agréable sans faire rougir les mères de
famille. Une opérette honnête c’estmieux
qu’un chef-d’œuvre, c’est une bonne ac
tion. Nous en remercions les auteurs et
l’imprésario.
Coulançon ne songe qu’à Nadia qu’il en
traîne d’ailleurs dans le pavillondechasse
qui se trouve dans le parc.
Popoff va les y surprendre ; mais pour
éviter le drame,le fidèle Figg qui a guetté
le couple amoureux, décide Missia à se
substituer adroitement à Nadia, si bien
que lorsque l’ambassadeur fait ouvrir la
porte du pavillon, c’est la Veuve joyeuse
qui en sort au bras du jeune officier fran
çais. Cette apparition consterne Popoff
qui prévoit la faillit® de son pays et dé
chaîne la jalousie de Danilo.
. ACTE III
Nous sommes chez Maxim’s. Restés
seuls tous les deux, Missia apprend à Da-
Société de Géographie. — L’Assem
blée générale! aura lieu le vendredi
21 octobre, à cinq heures et demie de l'a-
.près-midi, salle du Conseil du Tribunal
Civil, au Palais de Justice.
Ordre du Jour :
Compte-rendu du Trésorier.
Réélection du Comité.
Nomination du Bureau.
Organisation des Conférences
ques en 1910-1911.
Correspondance Financière
Départementale
Paris, 19 Octobre.
La Banque d’Angleterre faisant crain
dre une élévation de taux de son es
compte,le marché a été influencé et est
resté lourd.
La Rente française est à 97.07.
Les fonds étrangers se retrouvent :
le Russe 5 010 1891 à 79.40, le 1896 à
78 50, le 5 010 1906 à 106.60 et le Conso-
lidé à 95.35.
L’Extérieure espagnole est bien trai
tée à 93.90, le Portugais à 65.30 et le
Turc à 92.85.
Nos sociétés de crédit sont fermes ;
la Banque de Paris se négocie à 1844,
le Crédit Foncier à 803, le Comptoir
d’Escompte à 852 et le Lyonnais à 1447.
Parmi les chemins français, le Lyon
cote 1288, e Midi 1145, le Nord 1665,
l’Orléans 1370 et l’Ouest 932.
Au sujet de l’émission de 18.000 obli
gations hypothécaires 5 0[0 de la So
ciété Métallurgique de l’Eural-Volga
qui aura lieu le 25 courant par les soins
de la Banque Commerciale et Indus
trielle.Il convient de rappeler que cette
opération avait été décidée en principe
par l’assemblée générale du 126 janvier
dernier, afin de consolider définitive
ment la dette flottante !
Elle a été ensuite autorisée par dé
cision du conseil des. ministres, sanc
tionné par Ukase impérial le 11 août
1910 : au prix d’émission de 469 fr. 50,
le placement net d'impôts français re
vient à 4.81 0[0, sans faire état de la
prime jusqu’au pair, qui est de 32fr.50.
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17
22 ans, Albert Milhar, cultivateur. Il
- 007 .11 100097/7F? 2- X - • II I 7 d, r 9 -)) ---1?
conduisit un tombereau de betteraves tanlot vive, entraînante ; la mise en scène
lorsque dans un lieu assez écarté, il fut
assailli et tué à coups de bêche ou d’un
autre instrument simlaire.
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WJ
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4 premiersisi 99 »P
4 de Mars, a 5 5 g a 89 9h
La Veuve Joueuse est faite pour sé- nilo que ce n’était pas pour son compte
duire, la musique en est tantôt tendre, qu’elle se trouvait dans le Pavillon avec
pittoresque. Joignez à tout cela une bonne
interprétation et l’on comprendra le suc
cès grandissant de cette pièce, qui bien
Le malheureux, a la tête presque sé- que de date récente — elle a été jouée
parée du tronc, les oreilles coupées. Levour la première fois à FApoHole23 mars
corps porte différentes autres blessures. (1909 — a déjà atteint un nombre incalcu-
De graves soupçons pèsent sur le frère I able de représentations.
‘M.
de la victime.
Ils aiment l’Eau-de-vie fine
et le Chocolat
Etre de faction à l’occasion des grèves
n’est pas amusant pour le soldat et la nuit
pour tuer le temps il faut bien penser un
peu à se réconforter. Il n’y aurait rien à
redire à cela si pour se donner le coup de
une troupe d’élite.
Mlle Fernande Nissor qui est douée
d’une voix merveilleuse, musicienne affi
née, bonne comédienne, ajoute à toutes
ces qualités qui font d’elle une artiste de
premier ordre, le charme de la jolie
femme.
Elle est incomparablement séduisante
dans le rôle de Missia Palmièra.
| M. Jacques Vitry excelle dans le rôle
fouet nécessaire le militaire ne nuisait pas
à autrui. de Danilo. Il joue avec une aisance par-
Camille de Coulançon, qu’elle ne songe
aucunement à épouser. Danilo apprend
cette bonne nouvelle à Popof et à tous les
autres. Nadia n’a point de peine à per
suader son mari de son honnêteté. Pour
décider Danilo à lui demander sa main,
Missia annonce que par testament, feu
son mari le banquier a prévu qu’elle au-
rait à restituer toute sa fortune au cas où
elle se remarierait. Ceci décide enfin Da
nilo à lui dire:» Je vous aime », et à
l'épouser, Missia lui apprend alors que si
elle va devenir pauvre, c’est lui qui de
viendra riche, car le testament prévoit
aussi que toute la fortune appartiendra à
son nouvel époux !
Et la Marsovie ne fera pas faillite.
Des danseuses anglaises achèvent de
donner à cette brillante opérette un mou
vement étourdissant.
Demain vendredi 3 e représentation de
Le Président,
PERRIN.
Chorale « Les Amis Réunis ». —
Cette société vient de renouveler sa com
mission pour l’année 1910-1911- Ont été
nommés :
Président : M. Jean Culot.
Vice-Président : M. Gaston N)ze.
• Trésorier : M. Alfred Morel.
Secrétaire : M. Eugène Villemant.
Secrétaire-adjoint : M. Rigaut.
Archiviste : M. Lucien Wiart.
Commissaires : MM. Eugène Monaque,
Oscar Vasseur, Georges Garez, Jean Da
moutte.
Sas
Pan’s, 5 heure"- soir.
• Conseil de Cabinet
CHAUFFAGE INDUSTRIEL
» w
ARRONDISSEMENT de LAOR
Les ministres et sous secrétaires d'E-
tat se sont réunis ce matin au ministère
de l’intérieur, sous la présidence deM.
Briand.
M Briand a fait connaître que les ac
tes de sabotage étaient en décroissance.
M. Pichon a exposé à ses collègues
diverses questions politiques extérieu
res.
M. Millerand a fait part de son inten
tion de créer un poste de secrétaire gé
néral des chemins de fer de l’Etat qui
serait confié à M. Dejean.
Le prochain conseil des ministres
aura lieu mardi prochain à l’Elysée.
B
3848
samacetbansRs
M’ouvre pas 1® Dimanche
-xcounro
COM P' • SINGER
Deux faits viennent d’être relevés à la faite, un naturel qui vous fait demander •
charge de certains artilleurs du 17 e et du I s’il intrigue réellement sur une scène ou, a e""e oyeuse.
42« de La Fère qui assuraient l’ordre à ia j dans un salon. A
gare de Tergnier, pendant les grèves. | Mlle Nissor et M. Vitry ont été bissés Nous avons annoncé que la « Tournée
n vo dune caisse s e chocolat a été । dans la valse finale du premier acte et: du Théâtre du Gymnase de Paris » sous
commis dans a halle k» petite vitesse : dans celle du second. ha direction administrative et artistique
ans e nuit du 11 au 12 courant. On a) M. Chartier est, on le sait, un comique’ de MM. V. Ullmann et A. Calmettes,don-
Laon
L’enquête sur Pacte de sabotage com
mis dans la nuit du 15 au 16 octobre
sur la ligne de Laon a établi la culpa
bilité des nommés Germain Sabatier,
demeurant à Fargniers ; Séville, garde-
frein, demeurant à Tergnier, et Delange
demeurant à Danizy. Delange et Saba
tier ont fait des aveux. Le procureur
de la République les a fait écrouer.
Les nommés Lievoux et Ducastaing,
inculpés de complicité de sabotage à
La Fère, ont été arrêtés.
ETAT-CHEAEs APEE St-6UTYTAV
Lundi 17 octobre 1910
Garçons ; 1. — Filles : 1.
On croit que le remplacement de M.
Ruau comme ministre de l’agriculture
n’aura lieu qu’après la discussion à la
Chambre des interpellations sur la
grève des cheminots.
Cette discussion aura probablement
lieu mardi prochain. • *
Perquisitions chez
des anarchistes
On assure que des perquisitions faites
en province chez des anarchistes ont
fait découvrir des documents impor
tants et qu’il faut s’attendre à des ar
restations.
Suicide d’un soldat
Verdun.- Une jeune soldat nommé
Miette, récemment arrivé au 106e ré
giment d’infanterie a été trouvé noyé
dans-une rivière située non loin de sa
caserne.
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" Imprimerie du a Saint-Quentincis. P
Feuilleton du « Sairt-Quentinots a
97 du 21 octobre 1910
vrrow=-A@ 20ca2snasa-en-o oorva re=r=-===r -= umemince.
NOËLLA
GRANB ROMAN INÉDIT
Par Charles MÉROUVEL
PREMIÈRE PARTIE
wnowoorsszmeres
Le Roman d’Hélène
XXIV
l’heure DES RIMES
Enfin elle s’endormit.
Marthe resta quelque temps auprès
d’elle jusqu’à ce que, rassurée par son
souffle pur et régulier,elle l’eût vue plon
gée dans un profond sommeil.
Alors elle se leva.
L’orage se rapprochait lentement : de
larges gouttes de pluie tombaient sur les
dalles de pierre qui formaient une sorte
Reproduction autorisée pour les jour
aaux ayant un traité aver *9 Société des
*ence Lettre?»
de trottoir devant la maison avec un
bruit mat. mais ce n’était encore qu’une
menace.
Pas un souffle de vent, pas un frisson
dans les feuilles des arbres.
Marthe s’enfonça dans les souvenirs de
son passé.
Elle revil l’imagede ce Piémontais qui,
pendant deux années, s’était acharné
après elle, galant d’abord, lorsqu’il
était venu au bourg Saint-Maurice à une
fête, essayant de gagner quelque argent
en jouant ses valses et ses chansons na
politaines, ses airs populaires.
Elle l’avait éconduit poliment en lui di
sant quelle ne songeait pas au mariage,
quelle était trop pauvre jet qu’elle avait
peur de l’avenir A
En réalité, ce Benzoni l’effrayait avec
ses yeux d’une vivacité fébrile,sa force de
mulâtre et ses propos hardis.
Mais sa résistance n’avait fait qu’exas
pérer cet être aux passions farouches.
L’année suivante, il était revenu, ser -
vant de guide à ^l’occasion aux touristes
qui s’arrêtaient quelque temps au bourg
Saint-Maurice, jouant de la harpe et de
la mandoline à Saint-Jean-de-Maurienne
ou à Albertville, aux fêtes des communes
voisines, mais prenant toujours le bourg
Saint-Maurice où il avait loué une petite
chambre pour son centre et son port d’at
tache si on peut s’exprimer ainsi.
Parfois, il gagnait de bonnes journées.
Son talent de musicien des rues lui va
lait quelques aubaines quand il se trou-
vait de riches étrangers dans le pays et
alors il disait à Marthe Lecoz qui, pres
que toujours, travaillait de son métier de
couturière à l’auberge du g Moutier ou
dans les maisons des environs en lui mon-
trant son argent :
— Vous verriez comme nous serions
heureux si vous vouliez m’épouser !
Elle secouait la tête en évitant de le
froisser.
Mais elle le fuyait.
Alors il changea ‘de ton, en arriva aux
menaces, et des .menaces aux tentatives
de violence.
Un soir, il l’attendit dans l’ombre et se
trouva devant elle au milieu (du sentier
par lequel elle rentrait chez sa tante où,
orpheline dé père et de mère, elle avait
été durement élevée.
Il y eut une scène horrible.
Ses cris attirèrent le valet de l’auberge
du Moutier, le vieux Joséphin qui préci
sément allait faire une visitega la tante
de Marthe Lecoz et ^suivait de près la
jeune fille. *
Déçu dans ses projets, le Piémontais
contraint de battre en retraite, jura de se
venger.
Il en cherchait le moyen.
Mais un jour, il apprit que, redoutant
un nouvel attentat, la pauvre fille avait
pris le parti de quitter le pays sans bruit.
Il essaya de savoir de quel côté elle
s’était dirigées
Personne ne put le lui apprendre.
D’ailleurs, après cet exploit du bandit,
il se vit forcé lui même de ne plus repa-
raître au Bourg-Saint-Maurice, où il ne
conservait qu’une amie, Tonia Rizzo, sa
cousine.
Mais pas plus que les autres, elle ne
pouvait lui apprendre ce qu’il aurait voulu
savoir.
Le secret de sa victime était d’autant
mieux gardé qu’elle ne l’avait confié à
personne.
Elle avait embrassé sa vieille tante qui
lui avait rendu son baiser.
Et elle était partie,
Carlo Benzoni explora, sa harpe sur le
dos, sa mun loline sous le bras, les villes
de la Savoie où il supposait qu’elle avait
dû se réfugier, Annecy, Chamonix, Aix-
les-Bains, remonta jusqu’à Grenoble et
Besançon et ne put rien découvrir.
Alors, de guerre lasse, il retourna dans
son pays, reprit sa vie errante, aux envi
rons des grands lacs du Milanais, si ani
més pendant la belle saison ; Gôme, Pal-
lanza, Lugano, Bellinzona, où parfois il
avait eu des jours de succès.
Mais la déveine le poursuivait.
Il gagnait à peine son pain quotidien
tandis que son frère Thomas essayait de
devenir un sculpteur et, poussé par ses
instincts pervers, s’affiliait à la bande de
4
Gastanès, avec qui il avait lié connais-
safice en lui moulnt des statuettes qu'il
enluminait ensuite et qui lui servaient à
remplacer dans certaines églises de bour
gades les originaux qu’il enlevait à l’insu
des braves gens qui les lui donnaient à
restaurer, trompés par ses boniments et
ses apparences d’honnête commerçant.
Plus de sept ans s’étaient passés depuis
la fuite de Maathe Lecoz J à Paris, et èâ
rancune pour elle restait aussi vivace
qu’au premier jour.
La lettre do Tonia Riz^o l’avait ravivée
encore.
Marthe,cependant,faisait distraitement
ses préparatifs pour la nuit.
Eile voulut relire une fois de plus les
lettres de son ami, Jacques Roussel,avant
de s’endormir.
Elle les retira d’un coffret de bois de
chêne et les plaça sur une petite table
près de son lit,
Puis elle regarda une dernière fois au
dehors.
Elle vennit de fermer sa fenêtre et du
seuil de sa maison elle examinait les pro
grès de l’orage, '
Le vent s’élevait, agitant les feuilles de-
deux grands hêtres plantés au bord du
chemiu.
Des éclairs sillonnaient les nuages qui
flottaient lourdement au-dessus du vil
lage.
Elle pensa ;
- La [nuit sera mauvaise. J’ai eu tort
de ne pas garder la Ravaude près de
mol
- Au même instant, un petit chien grif
fon étendu près delà cheminé se redressa
et se mit à gronder, comme à l’ap proche
d’un inconnu.
— Paix, Finet, dit doucement la jeune
fille.
Mais il no l’écouta pas et se précipita
au dehors.
Il eut à peine le temps de jeter d?UA ou
•trois abois furieux.
Marthe vit une ombre se détacher de
l’ombre de la maison, saisir par les pat
tes de derrière ce chien trop faible pour
se défendre, et le balançant comme une
fronde, lui écraser ,a tête contre la mu-
raille et le rejeter à terre où il dereeura
pantelant, immobile. (A Suivre).
csern ==smesrEUS=*Y
Marché de la Violette
Du 20 Octobre 1910
Amenés Invendus Prix
Bœufs
Vaches
Taureaux
Veaux
Moutons
Porcs
Vente ci
difficile Si
tons.
■2589
1120
185
1506
19529
7817
me sur le g
les veaux;
218
228
10
208
7000
»»»
rOS1 bétail
mauvaise
1.26 à 1.74
1.24- à 1.12
1.92 à 1.54
1.6: à 2.30
1.66 a 2.92
1.52 à 1.65
et les porcs,
sur les mon ¬
Bourse du 20
6 0/0 opt.
9 ^obré
5333
99 05
07 05
96 65
LV SAINT-9BANTINOIS
Reggsl
EL.ECTIONS | constat, en effet, le matin, la disparition • ès adroit et très amusant. Il a, dans le inert
Comité départemental dos Habi-( d’une caisse de chocolat pesant 17 kilos’rôle de kambasseur Popoff, obtenu un
tâtions à bon marché expédiée de St-Quentin à M. Sailly et C. | succès fou.
ÉLECTIONS
. au théâtre de St-Quentin une re-
Les élections au Comité départemen-
tal des Habitations à bon marché et de
Prévoyance sociale ont eu lieu
jours derniers. Les résultats sont
suivants :
TROIS DIRECTEURS DE CAISSES
d’épargne
ces
les
à Tergnier. I II faut signaler au premier acte ‘a scène
Après une enquête sommaire on a re- entre Nadia et 1 officier. a"gnis De Cou-
trouvé beaucoup de papiers, marqués : tancon, qui a été enl .ves avec un entrain
« Chocolat Meunier » dans 1 es wagons où, endiablé par Ma te Jeanne Elzeu et M.
les soldats avaient couché a nuit. Francis Brtkoff, et au second acte le
La gendarmerie enqui ste). | septuor sur les femmes qui est d’un co-
Comme il fallait q inique chose pour j n’que irrésistible.
faire digérer ce choco iz.t, c’est à l’eau-de-’ Ce soir, la tournée Chartier donne une
Inscrits, 119. Votants, 72. Majorité
absolus, 37.
Ont obtenu : M. Dugué, 44 v. élu ; M.
Feuillette, 39 v. élu ; viennent ensuite
MM. Descambres, Barnit et Lefèvre-
aubine.
Un 23 tour de scrutin aura lieu avant
le 23 octobre.
Trois membres de secours mutuels
inscrits, 2.420. Votants, 840. Majorité
absolue 421.
Ont obtenu : M. Becker, 768 v. élu ;
M. Berthault, 622 v. élu ; M. Béguin,
606 v. élu.
Trois administrateurs d’habitation a
BON MARCHÉ
Ont obtenu chacun 4 voix, MM. Bru-
vie qu’on eut recours .
Il y avait dans la même halle de a pe-
tite vitesse, une jo’ de caisse COatenant 17
litres d’eau-de-vif s fine expédiés par la
maison Goulet-T arpin a M. Bergue, de
Tergnier, petite caisse qui reposait ‘en
paix sous l’œil de gendarmes vigilants
pendant que le s gedarmes étaient prêts
à la guerre. go
Dans la su”u du 1 tau 12 courant la
caisse eut a “subir un rude assaut, elle fut
vidée co’ A’plètement.
L au’ .0‘ ité militaire avertie procéda à
une f Aquête rapide. Dans un wagon où
la ' co ape avait couché on retrouva un litre
| V ite ayant contenu de l'eau de-vie, puis
, ceux autres litres vides dans une autre
Ce soir, la tournée Chartier donne une
seconde représentation de la Veuve
Joyeuse, nul doute qu’elle ne
comble.
Un mot de la pièce :
fasse salle
présentation de La Vierge Folle, pièce en
4 actes, d’Henry Bataille.
La date est fixée au Jeudi 27 Octobre.
Les interprètes choisis par l’auteur pour
identifier ses personnages sont :
Mme Marie Kalff, Fanny Armaury.
Mlle Lorys, Dianette de Charance.
M. Le Breton, Marcel Armaury.
M. Renoux, L’Abbé Roux.
M. Mailly, Le duc de Charance.
M. Guilbert, Gaston de Charance, etc.
L’affiche donnera le détail de cette belle
distribution.
Mariages
Alexandre-Henri David,préparateur en
pharmacies! Marie-Rose-Mélanie Damay,
couturière.
Décès
Emile Delsarte, courtier, 70 ans 3 mois,
époux de Mélanie-Hedwige Davaine.
Suzanne Bourlel, ménagère, 30 afs,
épouse de Gustave Brunelet.
Anna-Maris Zoeller, ménagère, 72 ans
2 mois, veuve de Charles Renard.
Marceau-Hubert Godard, 2 m. 1/2.
Joseph-Camille Delcroix, sans profes
sion, 73 ans 4 mois, veuf de Marie-Cor-
nélie Vaille.
Une carte écrite par le soldat et trou
vée dans son paquetage établit que 1 on
2 trouve en présence d’un suicide. ,
Dv. ,, originaire du Nord, est pure
d’un enfant.
nehant, Eissen et Muller.
Un 2 e tour de scrutin aura lieu ava'at
e 23 octobre.
Vacances de sous-officiers r ar gagés
Les candidats à des emplois de sous-
officiers rengagés sont inf ormés qu’il
existe des vacances auxqielles il sera
pourvu par les conseils de régiment le
27 octobre 1910 après ex? men des de
mandes adressées aux chefs de corps, au
67e régiment d’infanterie et au 17e régi-
ment d’artillerie, à La F ère.
"Citure.De plus un artilleur fut trouvé en
état d’ébriété et fut puni de 8 jours de
prison par son lieutenant.
Ce sont là certainement des vétilles de
militaires aimant à rire et voulant faire
une bonne farce... Mais ces jeunes gens
ont-ils bien {réfléchi aux graves consé
quences de ladite farce, elle pourrait être
pour eux par trop salée, car la ‘propriété
d'autrui en n’importe quelle circonstance
doit être respectée. Que diable, la grève
n’était pas l'invasion !...
ACTE PREMIER
€.
L’action se passe dans les salons de
l’ambassade de Marsovie, à Paris, durant
un bal donné par l’ambassadeur Popoff
pour fêter l’anniversaire du prince ré
gnant. Nadia, la femme de l'ambassadeur
y « flirt » avec Camille de Coulançon, '
jeune officier français dont elle repousse
assez mollement les avances.
L’invitée la plus entourée est Missia
Palmieri, jeune Américaine, élevée en
Marsovie et veuve d’un riche banquier
Marsovien qui lui a laissé une fortune de
plus de cinquante millions. Il est impor
tant que les 50 millions de Missia restent
à la banque d’Etat de Marsovie.
L’ambassadeur Popoff demande au
prince Danilo de se dévouer pour la Pa
trie et d’épouser Missia. Celui-ci s’y re
fuse. Toutefois, Danilo promet à Popoff
de surveiller la Veuve joyeuse et de s’em-
ployer à écarter d’el e tout candidat qui
ne serait pas Marsovien.
THEATRE
Volet complicité
LA VEUVE JOYEUSE
La tradition veut.que, pendant la période
Missio essaie d’éveiller sa jalousie, mais
Danilo, par un subterfuge, écarte d’elle
toute les soupirants.
ACTE II
Missia tente de griser Danilo en évo-
***
Représentation de Gala
Dimanche 30 Gclobre
O a nous annonce pour bientôt au théâ
tre municipal une représentation de gala
avec Mlle Suzanne Devoyod de la Comé
die Française dans Un Divorce de Paul
Bourget.
Go sera la 2 e soirée de gala de comédie
dans la saison et M. Chataignié ne pou
vait donner une meilleure pièce pour
mettre en relief le talent de la charmante
artiste de la Comédie Française.
La pièce eut un succès retentissant et
fournit au Vaudeville une superbe carrière.
s
* *
Cirque Excelsior
La Direction dut irque Excelsior, ins
tallée au Cirque de Saint-Quentin, rue
Dachery, désireuse d’offrir une représen-
sentation réservée au public choisi de
Saint-Quentin nous informe qu’elle don
nera demain Vendredi 21 courant, à
8 heures et demie, une Grande Soirée de
Gala.- -
Aujourd’hui Jeudi Grande Représenta
tion à 8 heures 12.
PETITES NOUVELLES
. . quant des souvenirs d’enfance et elle
| de foire, le théâtre offre une pièce pi-danse successivement avec lui le kolo na-
j quan le, une pièce dont on parle et qui tional et la valse. L’officier français de
Procès-verbal a été dressé à la charge
de la nommée Piot Augustine, pour vols
de fourrures, chemises, et divers autres laisse dans Pesprit des spectateurs mieux
effets, au préjudice de M Beauvais, né- qu’un sourenir banal.
gociant, place de 1 Hotel-de-VilIe. I T , 11 . • . ..
5 . ■ » i L excellent impresario, M. Chartier a
Augustine Piot ttait bonne depuisquel- .. ...
& , 1 | apporté cette pièce. H a même surenchéri
ques semaines seulement chez M. Beau-.... . .
1 — "sur ia tradition et il a mis à laffiche un
succès u meilleur aloi, une œuvre qui a
le ra.e mérite d’être charmante et pleine
d’iraprévu, de contenir une musique ai-
Table et spirituelle, de fourmiller de
vais, et dans ce laps de temps, elle avait
réussi à dérober pour plusieurs centaines
de francs des effets sur. énoncés et que sa
mère emportait chez elle à Savy. 'Cette
dernière est donc inculpée de complicité
de vol par recel.
(mots qui font jaillir le rire, de provoquer
Un Crime a Bou6
! à chaque
' et le rapp
scène ou à chaque couplet le bis
rappel des artistes, en un mot d’être
Un crime a été coramis mardi vers six
heures du soir, entre Boué et La Neu-
ville les-Dorengt, sur la route de Fou
commé.
La (victime est .un jeune homme de
agréable sans faire rougir les mères de
famille. Une opérette honnête c’estmieux
qu’un chef-d’œuvre, c’est une bonne ac
tion. Nous en remercions les auteurs et
l’imprésario.
Coulançon ne songe qu’à Nadia qu’il en
traîne d’ailleurs dans le pavillondechasse
qui se trouve dans le parc.
Popoff va les y surprendre ; mais pour
éviter le drame,le fidèle Figg qui a guetté
le couple amoureux, décide Missia à se
substituer adroitement à Nadia, si bien
que lorsque l’ambassadeur fait ouvrir la
porte du pavillon, c’est la Veuve joyeuse
qui en sort au bras du jeune officier fran
çais. Cette apparition consterne Popoff
qui prévoit la faillit® de son pays et dé
chaîne la jalousie de Danilo.
. ACTE III
Nous sommes chez Maxim’s. Restés
seuls tous les deux, Missia apprend à Da-
Société de Géographie. — L’Assem
blée générale! aura lieu le vendredi
21 octobre, à cinq heures et demie de l'a-
.près-midi, salle du Conseil du Tribunal
Civil, au Palais de Justice.
Ordre du Jour :
Compte-rendu du Trésorier.
Réélection du Comité.
Nomination du Bureau.
Organisation des Conférences
ques en 1910-1911.
Correspondance Financière
Départementale
Paris, 19 Octobre.
La Banque d’Angleterre faisant crain
dre une élévation de taux de son es
compte,le marché a été influencé et est
resté lourd.
La Rente française est à 97.07.
Les fonds étrangers se retrouvent :
le Russe 5 010 1891 à 79.40, le 1896 à
78 50, le 5 010 1906 à 106.60 et le Conso-
lidé à 95.35.
L’Extérieure espagnole est bien trai
tée à 93.90, le Portugais à 65.30 et le
Turc à 92.85.
Nos sociétés de crédit sont fermes ;
la Banque de Paris se négocie à 1844,
le Crédit Foncier à 803, le Comptoir
d’Escompte à 852 et le Lyonnais à 1447.
Parmi les chemins français, le Lyon
cote 1288, e Midi 1145, le Nord 1665,
l’Orléans 1370 et l’Ouest 932.
Au sujet de l’émission de 18.000 obli
gations hypothécaires 5 0[0 de la So
ciété Métallurgique de l’Eural-Volga
qui aura lieu le 25 courant par les soins
de la Banque Commerciale et Indus
trielle.Il convient de rappeler que cette
opération avait été décidée en principe
par l’assemblée générale du 126 janvier
dernier, afin de consolider définitive
ment la dette flottante !
Elle a été ensuite autorisée par dé
cision du conseil des. ministres, sanc
tionné par Ukase impérial le 11 août
1910 : au prix d’émission de 469 fr. 50,
le placement net d'impôts français re
vient à 4.81 0[0, sans faire état de la
prime jusqu’au pair, qui est de 32fr.50.
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Nougat Donat
EST AREIVE
DONAT le fabricant de ce délicieux,
produit a l’honneur- de prévenir sa
nombreuse et fidèle clientèle, qu’elle
trouvera comme par le passé un choix
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cial Goûter celte année le NOUGAT
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18 95
19 20
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17
22 ans, Albert Milhar, cultivateur. Il
- 007 .11 100097/7F? 2- X - • II I 7 d, r 9 -)) ---1?
conduisit un tombereau de betteraves tanlot vive, entraînante ; la mise en scène
lorsque dans un lieu assez écarté, il fut
assailli et tué à coups de bêche ou d’un
autre instrument simlaire.
publi-
SUCRES BLANCS
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Novembre..... 17 25
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4 de Mars. ; 65 60
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Courant oenkle
Novembre.....
Nov.-Déc»,»...
110
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WJ
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4 premiersisi 99 »P
4 de Mars, a 5 5 g a 89 9h
La Veuve Joueuse est faite pour sé- nilo que ce n’était pas pour son compte
duire, la musique en est tantôt tendre, qu’elle se trouvait dans le Pavillon avec
pittoresque. Joignez à tout cela une bonne
interprétation et l’on comprendra le suc
cès grandissant de cette pièce, qui bien
Le malheureux, a la tête presque sé- que de date récente — elle a été jouée
parée du tronc, les oreilles coupées. Levour la première fois à FApoHole23 mars
corps porte différentes autres blessures. (1909 — a déjà atteint un nombre incalcu-
De graves soupçons pèsent sur le frère I able de représentations.
‘M.
de la victime.
Ils aiment l’Eau-de-vie fine
et le Chocolat
Etre de faction à l’occasion des grèves
n’est pas amusant pour le soldat et la nuit
pour tuer le temps il faut bien penser un
peu à se réconforter. Il n’y aurait rien à
redire à cela si pour se donner le coup de
une troupe d’élite.
Mlle Fernande Nissor qui est douée
d’une voix merveilleuse, musicienne affi
née, bonne comédienne, ajoute à toutes
ces qualités qui font d’elle une artiste de
premier ordre, le charme de la jolie
femme.
Elle est incomparablement séduisante
dans le rôle de Missia Palmièra.
| M. Jacques Vitry excelle dans le rôle
fouet nécessaire le militaire ne nuisait pas
à autrui. de Danilo. Il joue avec une aisance par-
Camille de Coulançon, qu’elle ne songe
aucunement à épouser. Danilo apprend
cette bonne nouvelle à Popof et à tous les
autres. Nadia n’a point de peine à per
suader son mari de son honnêteté. Pour
décider Danilo à lui demander sa main,
Missia annonce que par testament, feu
son mari le banquier a prévu qu’elle au-
rait à restituer toute sa fortune au cas où
elle se remarierait. Ceci décide enfin Da
nilo à lui dire:» Je vous aime », et à
l'épouser, Missia lui apprend alors que si
elle va devenir pauvre, c’est lui qui de
viendra riche, car le testament prévoit
aussi que toute la fortune appartiendra à
son nouvel époux !
Et la Marsovie ne fera pas faillite.
Des danseuses anglaises achèvent de
donner à cette brillante opérette un mou
vement étourdissant.
Demain vendredi 3 e représentation de
Le Président,
PERRIN.
Chorale « Les Amis Réunis ». —
Cette société vient de renouveler sa com
mission pour l’année 1910-1911- Ont été
nommés :
Président : M. Jean Culot.
Vice-Président : M. Gaston N)ze.
• Trésorier : M. Alfred Morel.
Secrétaire : M. Eugène Villemant.
Secrétaire-adjoint : M. Rigaut.
Archiviste : M. Lucien Wiart.
Commissaires : MM. Eugène Monaque,
Oscar Vasseur, Georges Garez, Jean Da
moutte.
Sas
Pan’s, 5 heure"- soir.
• Conseil de Cabinet
CHAUFFAGE INDUSTRIEL
» w
ARRONDISSEMENT de LAOR
Les ministres et sous secrétaires d'E-
tat se sont réunis ce matin au ministère
de l’intérieur, sous la présidence deM.
Briand.
M Briand a fait connaître que les ac
tes de sabotage étaient en décroissance.
M. Pichon a exposé à ses collègues
diverses questions politiques extérieu
res.
M. Millerand a fait part de son inten
tion de créer un poste de secrétaire gé
néral des chemins de fer de l’Etat qui
serait confié à M. Dejean.
Le prochain conseil des ministres
aura lieu mardi prochain à l’Elysée.
B
3848
samacetbansRs
M’ouvre pas 1® Dimanche
-xcounro
COM P' • SINGER
Deux faits viennent d’être relevés à la faite, un naturel qui vous fait demander •
charge de certains artilleurs du 17 e et du I s’il intrigue réellement sur une scène ou, a e""e oyeuse.
42« de La Fère qui assuraient l’ordre à ia j dans un salon. A
gare de Tergnier, pendant les grèves. | Mlle Nissor et M. Vitry ont été bissés Nous avons annoncé que la « Tournée
n vo dune caisse s e chocolat a été । dans la valse finale du premier acte et: du Théâtre du Gymnase de Paris » sous
commis dans a halle k» petite vitesse : dans celle du second. ha direction administrative et artistique
ans e nuit du 11 au 12 courant. On a) M. Chartier est, on le sait, un comique’ de MM. V. Ullmann et A. Calmettes,don-
Laon
L’enquête sur Pacte de sabotage com
mis dans la nuit du 15 au 16 octobre
sur la ligne de Laon a établi la culpa
bilité des nommés Germain Sabatier,
demeurant à Fargniers ; Séville, garde-
frein, demeurant à Tergnier, et Delange
demeurant à Danizy. Delange et Saba
tier ont fait des aveux. Le procureur
de la République les a fait écrouer.
Les nommés Lievoux et Ducastaing,
inculpés de complicité de sabotage à
La Fère, ont été arrêtés.
ETAT-CHEAEs APEE St-6UTYTAV
Lundi 17 octobre 1910
Garçons ; 1. — Filles : 1.
On croit que le remplacement de M.
Ruau comme ministre de l’agriculture
n’aura lieu qu’après la discussion à la
Chambre des interpellations sur la
grève des cheminots.
Cette discussion aura probablement
lieu mardi prochain. • *
Perquisitions chez
des anarchistes
On assure que des perquisitions faites
en province chez des anarchistes ont
fait découvrir des documents impor
tants et qu’il faut s’attendre à des ar
restations.
Suicide d’un soldat
Verdun.- Une jeune soldat nommé
Miette, récemment arrivé au 106e ré
giment d’infanterie a été trouvé noyé
dans-une rivière située non loin de sa
caserne.
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Paris 1900, Grand Prix Saint-Louis. 1904
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Feuilleton du « Sairt-Quentinots a
97 du 21 octobre 1910
vrrow=-A@ 20ca2snasa-en-o oorva re=r=-===r -= umemince.
NOËLLA
GRANB ROMAN INÉDIT
Par Charles MÉROUVEL
PREMIÈRE PARTIE
wnowoorsszmeres
Le Roman d’Hélène
XXIV
l’heure DES RIMES
Enfin elle s’endormit.
Marthe resta quelque temps auprès
d’elle jusqu’à ce que, rassurée par son
souffle pur et régulier,elle l’eût vue plon
gée dans un profond sommeil.
Alors elle se leva.
L’orage se rapprochait lentement : de
larges gouttes de pluie tombaient sur les
dalles de pierre qui formaient une sorte
Reproduction autorisée pour les jour
aaux ayant un traité aver *9 Société des
*ence Lettre?»
de trottoir devant la maison avec un
bruit mat. mais ce n’était encore qu’une
menace.
Pas un souffle de vent, pas un frisson
dans les feuilles des arbres.
Marthe s’enfonça dans les souvenirs de
son passé.
Elle revil l’imagede ce Piémontais qui,
pendant deux années, s’était acharné
après elle, galant d’abord, lorsqu’il
était venu au bourg Saint-Maurice à une
fête, essayant de gagner quelque argent
en jouant ses valses et ses chansons na
politaines, ses airs populaires.
Elle l’avait éconduit poliment en lui di
sant quelle ne songeait pas au mariage,
quelle était trop pauvre jet qu’elle avait
peur de l’avenir A
En réalité, ce Benzoni l’effrayait avec
ses yeux d’une vivacité fébrile,sa force de
mulâtre et ses propos hardis.
Mais sa résistance n’avait fait qu’exas
pérer cet être aux passions farouches.
L’année suivante, il était revenu, ser -
vant de guide à ^l’occasion aux touristes
qui s’arrêtaient quelque temps au bourg
Saint-Maurice, jouant de la harpe et de
la mandoline à Saint-Jean-de-Maurienne
ou à Albertville, aux fêtes des communes
voisines, mais prenant toujours le bourg
Saint-Maurice où il avait loué une petite
chambre pour son centre et son port d’at
tache si on peut s’exprimer ainsi.
Parfois, il gagnait de bonnes journées.
Son talent de musicien des rues lui va
lait quelques aubaines quand il se trou-
vait de riches étrangers dans le pays et
alors il disait à Marthe Lecoz qui, pres
que toujours, travaillait de son métier de
couturière à l’auberge du g Moutier ou
dans les maisons des environs en lui mon-
trant son argent :
— Vous verriez comme nous serions
heureux si vous vouliez m’épouser !
Elle secouait la tête en évitant de le
froisser.
Mais elle le fuyait.
Alors il changea ‘de ton, en arriva aux
menaces, et des .menaces aux tentatives
de violence.
Un soir, il l’attendit dans l’ombre et se
trouva devant elle au milieu (du sentier
par lequel elle rentrait chez sa tante où,
orpheline dé père et de mère, elle avait
été durement élevée.
Il y eut une scène horrible.
Ses cris attirèrent le valet de l’auberge
du Moutier, le vieux Joséphin qui préci
sément allait faire une visitega la tante
de Marthe Lecoz et ^suivait de près la
jeune fille. *
Déçu dans ses projets, le Piémontais
contraint de battre en retraite, jura de se
venger.
Il en cherchait le moyen.
Mais un jour, il apprit que, redoutant
un nouvel attentat, la pauvre fille avait
pris le parti de quitter le pays sans bruit.
Il essaya de savoir de quel côté elle
s’était dirigées
Personne ne put le lui apprendre.
D’ailleurs, après cet exploit du bandit,
il se vit forcé lui même de ne plus repa-
raître au Bourg-Saint-Maurice, où il ne
conservait qu’une amie, Tonia Rizzo, sa
cousine.
Mais pas plus que les autres, elle ne
pouvait lui apprendre ce qu’il aurait voulu
savoir.
Le secret de sa victime était d’autant
mieux gardé qu’elle ne l’avait confié à
personne.
Elle avait embrassé sa vieille tante qui
lui avait rendu son baiser.
Et elle était partie,
Carlo Benzoni explora, sa harpe sur le
dos, sa mun loline sous le bras, les villes
de la Savoie où il supposait qu’elle avait
dû se réfugier, Annecy, Chamonix, Aix-
les-Bains, remonta jusqu’à Grenoble et
Besançon et ne put rien découvrir.
Alors, de guerre lasse, il retourna dans
son pays, reprit sa vie errante, aux envi
rons des grands lacs du Milanais, si ani
més pendant la belle saison ; Gôme, Pal-
lanza, Lugano, Bellinzona, où parfois il
avait eu des jours de succès.
Mais la déveine le poursuivait.
Il gagnait à peine son pain quotidien
tandis que son frère Thomas essayait de
devenir un sculpteur et, poussé par ses
instincts pervers, s’affiliait à la bande de
4
Gastanès, avec qui il avait lié connais-
safice en lui moulnt des statuettes qu'il
enluminait ensuite et qui lui servaient à
remplacer dans certaines églises de bour
gades les originaux qu’il enlevait à l’insu
des braves gens qui les lui donnaient à
restaurer, trompés par ses boniments et
ses apparences d’honnête commerçant.
Plus de sept ans s’étaient passés depuis
la fuite de Maathe Lecoz J à Paris, et èâ
rancune pour elle restait aussi vivace
qu’au premier jour.
La lettre do Tonia Riz^o l’avait ravivée
encore.
Marthe,cependant,faisait distraitement
ses préparatifs pour la nuit.
Eile voulut relire une fois de plus les
lettres de son ami, Jacques Roussel,avant
de s’endormir.
Elle les retira d’un coffret de bois de
chêne et les plaça sur une petite table
près de son lit,
Puis elle regarda une dernière fois au
dehors.
Elle vennit de fermer sa fenêtre et du
seuil de sa maison elle examinait les pro
grès de l’orage, '
Le vent s’élevait, agitant les feuilles de-
deux grands hêtres plantés au bord du
chemiu.
Des éclairs sillonnaient les nuages qui
flottaient lourdement au-dessus du vil
lage.
Elle pensa ;
- La [nuit sera mauvaise. J’ai eu tort
de ne pas garder la Ravaude près de
mol
- Au même instant, un petit chien grif
fon étendu près delà cheminé se redressa
et se mit à gronder, comme à l’ap proche
d’un inconnu.
— Paix, Finet, dit doucement la jeune
fille.
Mais il no l’écouta pas et se précipita
au dehors.
Il eut à peine le temps de jeter d?UA ou
•trois abois furieux.
Marthe vit une ombre se détacher de
l’ombre de la maison, saisir par les pat
tes de derrière ce chien trop faible pour
se défendre, et le balançant comme une
fronde, lui écraser ,a tête contre la mu-
raille et le rejeter à terre où il dereeura
pantelant, immobile. (A Suivre).
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Marché de la Violette
Du 20 Octobre 1910
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