Presse et revues
10 pages
Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1951-09-26
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 septembre 1951 26 septembre 1951
Description : 1951/09/26 (A125,N2192). 1951/09/26 (A125,N2192).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t568076c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2022
^ LE
BONHOMME
A M B O I S
LA PREMIÈRE
MARQUE
FRANÇAISE
Maintenant mes dents
vraiment blanches.
CAR. J'AI DÉCOUVERT
LA PÂTE DENTIFRICE
6IB6S SR
QU A-T-ELLE DONC
D'EXTRAORDINAIRE
NON SEULEMENT ELLE BLANCHIT
LES DENTS,MAIS ELLE^'TONIFIE"
LES GENCIVES GRACE AU
RICINOLÉATE DE SODIUM QU ELLE
CONTIENT . OR, TU LE SAIS BIEN,
PAS DE BONNES DENTS SANS
GENCIVES SAINES
PATE DENTIFRICE
Belle Espagne
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LE FIGARO — 26 SEPTEMBRE 1951
AU SERVICE DE NOS LECTEURS
avotr I
LES SPOR TS
^ss9Bsssssssesaesssst^
/ L y a environ un an et demi que cette rubrique paraissait ici
pour la première fois et c’est à des milliers de lecteurs que nous
avons répondu depuis, tant dans le Figaro que par courrier
personnel.
Cette rubrique, dont nous avotis voulu qu’elle soit exclusive
ment au service de nos lecteurs, nous a conduits, de par la diversité
des sujets traités, à mettre sur pied une organisation très complexe
qui réunit un grand nombre de nos collaborateurs, spécialistes des
questions les plus diverses : jurisprudence, sécurité sociale, arts,
armée, reconstruction, loyers, sciences, etc., ce qui justifie l’obliga
tion où nous sommes de ne pouvoir répondre qu’à des questions
écrites, celles-ci nécessitent en effet des recherches quelquefois
longues.
Aujourd’hui, nous nous proposons de développer encore cette
rubrique et en quelque sorte de la prolonger. C’est ainsi que l’on
trouvera, à sa suite, sous le titj-e : « MAIS SAVIEZ-VOUS QUE ?... »,
des informations, des communications et des renseignements d’ordre
général susceptibles d’intéresser, dans tous les domaines, le plus
grand nombre, et de répondre par avance aux préoccupations de
nos lecteurs.
Nous souhaitons qu’elle connaisse, auprès d’eux, la même
faveur.
Camille Ducray.
Quelles sont les conditions d’admis
sion à l'Ecole supérieure d'électri
cité ?
Aucun diplôme n’est exigé pour
être admis à l’Ecole sifpérieure
d’Electricité. On n’y entre que par
la voie d’un concours dont le niveau
correspond à « math, spéciales ». Il
y a deux années de cours avec pos
sibilité d’option pour la radio en
2® année.
Le lycée Saint-Louis prépare à
cette école. La préparation, réservée
aux titulaires du bachot (math.)
comprend deux années : math, su
périeures, math, spéciales.
D’autre part, certains établisse
ments privés y préparent.
En 1950, sur 416 inscrits au
concours d’entrée, section électri
cité, 119 ont été admis; en section
radio, 26 admis sur 93 inscrits.
Une femme peut-elle, si elle réside
en France avec ses enfants, per
cevoir les prestations familiales,
et à quel titre, lorsque son mari
travaille et réside à l'étranger ?
André Lejune, Paris.) GP.
La femme peut, si elle réside en
France avec ses enfants, percevoir
les prestations familiales de son
propre chef, soit au titre de son
travail, soit à titre de femme
seule, lorsque son mari travaille et
réside à l’étranger.
Si le père travaille dans un pays
avec lequel aucun accord de réci
procité n’a été conclu, la mèrç
pourra percevoir les prestations
familiales du régime français sans
qu’il soit tenu compte des presta
tions dont le père peut bénéficier
en vertu de la législation en vigueur
dans le pays où il travaille (lettre
ministérielle du 18-2-48).
La même règle s’applique lorsque
le chef de famille exerce une acti
vité professionnelle dans le terri
toire d’outre-mer. Toutefois, si
celui-ci bénéficie des prestations
familiales du chef de son activité,
soit au titre d’agent de l’Etat, soit
parce qu’il travaille dans un terri
toire ou existe une législation des
prestations familiales (Algérie, Tu
nisie, Maroc, départements d’outre
mer), la mère ne peut percevoir que
la différence entre le montant des
prestations auxquelles elle ouvre
droit de son chef et celui des pres
tations que perçoit son mari (avis
du Conseil d’Etat du 8-3-49).
Les fonctionnaires retraités et les
veuves doivent-ils être immatri
culés aux assurances sociales ?
(Prugent, Soligny.) GP.
Les retraités, fonctionnaires de
l’Etat et agents des collectivités lo
cales doivent solliciter eux-mêmes
leur immatriculation à la caisse
primaire dans la circonscription de
laquelle ils résident. (Cir. ministé
rielle du 21 mars 1947.)
Les retraités qui étaient déjà
assujettis au régime de sécurité
sociale des fonctionnaires durant
leur activité n’ont pas à demander
leur immatriculation.
Pour les veuves, la demande d’im
matriculation doit être adressée à
la caisse primaire dans la circon
scription de laquelle elles résident,
par l’intermédiaire de la section
locale ou du correspondant d’entre
prise du « de cujus ». Cette de
mande doit être présentée dans le
délai de trois mois du décès du
conjoint. (Art. 4 du décret du 20
octobre 1947.)
Quelles sont les écoles d'Enseigne-
ment ménager ? (Mlle Cavail
1er.) B.
Il en existe d’assez nombreuses
à Paris. Citons entre autres :
L’Ecole professionnelle normale
ménagère, 3, rue de l’Abbaye, Pa
ris (6 e ). Les inscriptions sont ou
vertes à partir du 19 septembre. Il
n’y a pas de condition d’entrée.
L’Ecole normale d’enseignement
familial et ménager, 11, rue Férou,
et l’Institut social familial et mé
nager, 12, rue Monsieur, qui pré
parent ^au monitorat d’enseigne
ment ménager (le premier de ces
établissements prépare à la seconde
année du monitorat).
Mais saviez-vous que.
• •
Les veuves d’assurés sociaux qui
ne sont pas personnellement as
sujetties à la Sécurité sociale
après le décès de leur conjoint,
étant dans l’Impossibilité d’exer
cer une profession, peuvent être
admises à l’assurance volontaire
par assimilation à des personnes
qui ont cessé de relever de l'as
surance obligatoire.
Les travaux bruyants qui peuvent
troubler le repos des voisins
(usines, ateliers, ohantlers) sont
Interdits de 22 heures à 7 heures.
0 Qu’une statistique a démontré que
les chiens actuellement les plus
en faveur sont, dans l’ordre :
cocker, basset, pékinois, boxer et
scotch terrier.
Qu’une école d’hôtesses de l’air,
sous l’égide de la Croix-Rouge,
ouvrira des cours le 15 octobre
prochain, 6, rue de Berne, à Paris.
Qu’en cas de perte d’une carte
grise II faut : fournir un récé
pissé de déclaration de perte du
commissariat de police ; faire
une demande au préfet sur for
mule spéciale avec signature léga
lisée ; verser un droit de timbre
double de celui qui est prévu
pour une voiture neuve.
AVANT LE SALON
DE L'AUTOMOBILE
Les
leur
L
constructeurs
exposent
point de vue
A chambre syndicale de l'auto
mobile, du cycle et du moto-
cycle a donné hier après-midi
son annuelle conférence de presse
précédant le Salon de F Automobile.
Le baron Petiet présidait cette
conférence, au cours de laquelle,
après avoir évoqué la vitalité de
cette traditionnelle exposition qui
s’exprime par le nombre d’expo
sants et la population qu’elle attire,
le point de vue des constructeurs
fut exposé sur une question qui
touche au premier chef les aspi
rants automobilistes : « Pourquoi
les Français manquent-ils de voi
tures ? »
On connaît les griefs des construc
teurs à l’égard du gouvernement :
méconnaissance de leurs besoins,
surévaluation de leurs ressources
se traduisant au lendemain de la
libération par des attributions trop
chiches de matières premières, et
par une taxation sans cesse plus
dévorante. « L’automobile, objet de
luxe », une telle opinion a conduit
la France à être le seul pays au
monde dont le parc automobile
n’ait pas augmenté depuis Favant-
g uerre.
Que le gouvernement veuille bien
considérer le transport automobile
comme un facteur de progrès social
et économique, et les constructeurs
se chargent de fournir les Français
en suffisance. C’est leur intérêt,
d’ailleurs.
Un chiffre intéressant signalé
par M. Grenier de la Jour, prési
dent de la Chambre syndicale natio
nale du motocycle : pour environ
800 millions de francs versés au
fisc en une année, la masse des sa
laires et appointements a été de
500 millions environ dans l’indus
trie du motocycle. Une diminution
de 10 % des taxations diverses per
mettrait une augmentation de 14 %
des salaires I
Quant à la bicyclette, on nous a
fait observer qu’elle .coûtait 13 louis
d’or avant la guerre (laquelle ?) et
qu’elle ne se vendait plus que
4 louis d’or maintenant.
Mais où sont les louis ?
D. M.
CE SOIR, A 21 HEURES, EN FOOTBALL, AU PARC DES PRINCES
QUATORZE
LE MATCH
INTERNATIONAUX JOUERONT
RACING C. P. - F. C. MILAN
Le Racing Club de Paris, orga
nisateur et acteur des '« noctur
nes » de football au Parc des Prin
ces, a choisi pour ce soir un ad
versaire d’indiscutable qualité. Le
F.C. Milan est champion d’Italie
1950-1951 et, s’il figure actuelle
ment à la deuxième place de la
compétition italienne, nul ne son
gerait à prétendre qu’il est inca
pable de renouveler son exploit.
L’équipe milanaise compte dans
ses rangs cinq internationaux ita
liens: Silvestri, Annovazi, Tognon,
Grosso et Burini. Mais elle a sur
tout la particularité de posséder
une triplette centrale formée de
trois joueurs ayant opéré dans
l’équipe nationale suédoise : Gren,
Nordahl et Liedholm.
Gren, qui est peut-être le plus
talentueux des footballeurs du
F.C. Milan, est arrivé hier à Paris
en même temps que ses camarades.
Mais une assez sérieuse blessure
au pied le contraindra vraisembla
blement à s’abstenir.
Pour offrir aux virtuoses ita
liens une résistance au moins ho
norable, le club parisien a battu
le rappel de ses « chevronnés ».
Seuls des jeunes du R.C.P., Krup-
LA CRISE INTERIEURE
de rOlympique de Marseille peut avoir
une répercussion fâcheuse sur le championnat
D EPUIS plusieurs semaines
l’Olympique de Marseille est
sans direction : son irascible
président, M. Dancausse, ayant dé
missionné, personne n’a encore pris
sa succession. Celle-ci s’avère dif
ficile et tumultueuse, et la crise que
traverse ce club est sérieuse. Les
joueurs de son équipe profession
nelle de football n’ont pas encore
eu l’assurance que leurs contrats
seraient reconduits et que leurs
émoluments leur seraient réguliè
rement versés. Il en est de même
pour l’entraîneur, et l’on comprend
aisément que ni celui-ci ni ceux-là
ne soient dans d’excellentes dis
positions d’esprit pour exécuter au
mieux la tâche qui leur incombe
dans le championnat de division
nationale.
Si les Marseillais disputèrent les
premiers matches de cette saison
avec conviction, c’était dans l’espoir
que la crise serait rapidement dé
nouée et que leur situation serait
ainsi régularisée au plus tôt. Aussi
obtinrent-ils, d’abord, les succès que
leurs qualités sportives justifiaient.
La crise se prolongeant et leur in
certitude s’augmentant d’autant plus
que maintes combinaisons se déce
laient pour cette lutte à la prési
dence du club, ils cédèrent — et
c’est logique — à leur déception.
C’est ainsi que beaucoup se firent
tirer l’oreille pour tenir leur place
MATCH EMOUVANT A ROLAND-GARROS
BOROTRA, doyen des champions, gagne.., et perd
contre GRINDÂ, champion des cadets
L
ES journalistes anglo-saxons ai
ment beaucoup l’épithète « dra
matique » ; ils n’auraient cer
tainement pas manqué de l’employer
à propos du match qui opposait hier
après-midi le plus que quinquagénaire
et toujours jeune Jean Borotra au ca
det Jean-Noël Grinda, à peine quinze
ans (...mais son cœur est viril).
ïieuêe,{
vous
attend
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en hiver
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MADRID
Rarement vit-on Borotra dans une
telle forme. Grinda, malgré son jeune
âge, n’est nullement intimidé par la
victoire : on le vit le matin où il sut
prendre sa .chance contre l’ombre du
Hongrois Asboth.
Mais contre le Basque le combat
changea d’âme. Plaçant ses services
la perfection, tirant au cordeau
ses revers d’attaque, retournant les
aces » de Grinda avec une puis
sance athlétique peu commune, Boro
tra ne fit grâce d’aucune balle à son
adversaire. C’est qu’il avait en tête
la grâce suprême : le cadeau de la
partie. Quand 11 eut en effet gagné le
premier set et qu’il se trouva à 5-1,
balle de match en sa faveur dans le
deuxième, il s’approcha du filet, re
mercia et félicita Grinda : « Conti-
: uez, lui dît-il, pour moi, j’ai décidé
de me reposer un peu ». Geste cheva
leresque et qui valut à ce grand cham
pion des applaudissements mérités. Ce
fut, pour nous, la première fois que
nous le vîmes abandonner.
à Molinari, Rémy à Grinda, Abdesse-
lam à Washer, Drobny à Skonecki.
Egalement quarts de finale simple
dames.
RESULTATS
Simple messieurs. — Ampon bai
Dubuc 6-0, 6-0 ; Molinari bat Ber
thet 3-6, 6-2, 6-3 ; Grinda bat Asboth
6-4, 7-5 et Borotra 2-6, 1-5, ab. ; Rémy
bat Maillet 6-4, 4-6, 6-1 ; Abdesselam
bat Becker 6-1, 6-3 ; Washer bat Del-
homme 7-5, 6-2 ; Skonecki bat Schaff
6-4, 6-2 ; Drobny bat Jalabert 6-1, 6-1.
dans l’équipe et que certains autres
refusèrent nettement de le faire. Ce
fut une équipe sans ardeur, parce
que sans confiance dans son avenir,
qui se fit infliger des défaites in
justifiées, surtout quant aux scores
sévères par lesquelles elles se sol
daient.
Que, dans de telles conditions, les
footballeurs de l’Olympique de Mar
seille se désintéressent des matches
qu’ils disputent, c’est là une ques
tion qui ne regarde qu’eux et leurs
dirigeants défaillants. Mais lorsque
ce manque d’intérêt risque de por
ter atteinte à la régularité du cham
pionnat de France de football, la
question doit être prise en grande
considération par le groupement
des clubs professionnels qui a la
charge de veiller à ce que la compé
tition nationale ne risque pas
d’être faussée, ce qui porterait un
préjudice très grave peut-être —
matériel et moral — à certains des
clubs qui y sont engagés.
Les équipes qui ont ces derniers
temps rencontré celle de l’Olympi-
que de Marseille ont eu la tâche
facile, non seulement pour mettre
une victoire à leur actif mais pour
soigner, de plus, leur goal-average.
Jusques à quand en sera-t-il ainsi ?
Tant que la crise durera et proba
blement quelques semaines après,
car il faudra que joueurs et entraî
neur retrouvent l’équilibre qu’ils
ont perdu.
Lorsque celui-çi sera rétabli,
l’équipe marseillaise sera de nou
veau une rivale dangereuse et ses
adversaires, alors, seront indiscuta
blement désavantagés vis-à-vis de
celles qui auront profité du « pas
sage à vide » des joueurs phocéens.
Là est le risque d’une irrégularité
du championnat, qui peut être im
portant : c’est pourquoi le groupe
ment des clubs professionnels a un
rôle à observer dans cette affaire.
Il s’en est rendu compte, puisque, à
sa dernière réunion, il a évoqué la
crise de l’Olympique dans son inci
dence sur la compétition nationale
et a reconnu qu’il pourrait être ap
pelé à prendre une décision si la
crise se prolongeait. Car ce qui ad
vient au club marseillais peut fort
bien se passer quelque jour dans
d’autres clubs du groupement.
Maurice Capelle.
LE STADE TOULOUSAIN EN CONFLIT
avec la Fédération française de rugby
Aujourd’hui les quarts de finale
simple messieurs opposeront Ampon
L A Fédération française de
rugby à XV a récemment dé
cidé d’interdire à ses clubs
de disputer des matches en noc
turne. Des considérations d’ordre
divers ont sans doute, dans l’es
prit des dirigeants, motivé cette
décision. Que celle-ci soit critiqua
ble ou non, elle émane de l’auto
rité fédérale : passer outre, c’est
donc vouloir résolument se mettre
en opposition avec cette autorité.
C’est ce que fait le Stade Tou
lousain et le Toulouse O.E.C. qui,
ayant conclu une rencontre pour
le 4 octobre, à 21 heures, au Sta-
dium, ont déclaré qu’ils dispute
raient ce match. De plus, le secré-
MOTS CROISES
PROBLEME; l\|°330
de THEOPHRASTE
1 2345678 9
Horizontalement. — 1. Trouve le
temps beau quand il pleut. — 2. Porte
à mal faire. — 3. Abolition du passé.
— 4. Petit carnassier assez répandu. —
5. Retirées. — 6. Saint. Fête à l’envers.
— 7. Evite une répétition. Pas glorieux
du tout. — 8. Donne du lait. T ermi-
naison latine. — 9. Font les ânes.
Verticalement. — 1. Religieuse. — 2.
Mauvaise langue. Suce Médor. — 3. Pas
Publicité
« La maison est petite
mais elle est
pleine d’amis »
Quand on est allé une fois à
Elysées-Soieries, on a envie d’y
retourner : vous y êtes reçu en
ami, vous y rencontrez une foule
de gens sympathiques, et vous y
trouvez les dernières nouveautés
de la chemiserie masculine. Vous
savez qu’Elysées-Soieries est le
créateur de l’élégant (et pratique)
Pyjaveste ? Créateur aussi des
chemises « formule américaine »
(3 longueurs de manches par en
colure, 9 formes de cols) qu’il
réalise en laine douce (pour la
chasse), en très belles popelines,
piqué, nylon aéré, oxford, fileté,
gabardine, etc.
Elysées-Soieries (Création Old
Nick), 55, Champs-Elysées, imétro
Franklin-Roosevelt. — Plaquette-
échantillons sur demande.
sauvage et pas fier. Possessif. — 4.
Plongée. — 5. Fit des essais pas trop
mal réussis. — 6. Dieu nordique. Char
rie un peu d’électricité. — 7. De ce
côté-ci. Trop pour un ménage. — 8.
Conduit en souffrance. Lance des sa
bots. — 9. Aussitôt inscrite. Géologue.
SOLUTION DU N° 329
Horizontalement. — 1. Bon marché.
— 2. Aboutira. — 3. Geint. Ino. — 4.
Arrière. — 5. Te. Troupe. — 6. Air.
Ras. — 7. Lavoir. Pi. — 8. Lien. Adam.
— 9. Er. Suisse.
Verticalement. — 1. Bagatelle. — 2.
Obère. Air. -— 3. Noir. Ave. — 4. Mu
nitions. — 5. Atterri. — 6. Ri. Ro. Rai.
— 7. Crieur. DS (déesse). — 8. Han.
Papas. — 9. Onésime.
taire général du Stade Toulousain,
M. Aragou, a déclaré qu’il n’accep-\
terait pas d’envoyer à la Fédéra
tion l’engagement d’honneur de
respecter les règles de l’amateu-\
risme, engagement auquel est\
conditionné la participation des
clubs aux championnats fédéraux.
Cette position, M. Aragou la jus -1
justifie en disant « que le Stade
Toulousain ne veut pas faire de
faux serment et qu’il doit y avoir
beaucoup de clubs dans ce cas,
ceux au moins qui veulent conser-|
ver une honnêteté morale ».
Si le Stade Toulousain main
tient cette attitude d’opposition, I
quelle sera celle de la Fédéra
tion, et le conflit s’étendra-t-il à \
d’autres grands clubs de rugby ?
A NOTER QUE...
+ A Moscou, Yakov Moskatchenkov a
battu le record de l’U. R. S. S. des
25 kilomètres, couvrant la distance en
1 h. 20 m. 43 s. 4/10. L’ancien record,
détenu par Fedosi Yanine, était de I
1 h. 20 m. 43 s. 8/10.
+ Fred Perry, vainqueur du tournoi
de Wimbledon en 1934, 1935 et 1936, J
a accepté l’offre de la.Fédération sué
doise de lawn-tennis de venir
Suède pour préparer Bergelin, Davids- I
son, Johansson et Blomquist à la fi
nale interzones de la Coupe Davis qui
les opposera aux Américains en Aus
tralie a la mi-décembre.
♦ A 50 ans, le Suédois Arne Borg,
ancien recordman du monde, a nagé
100 m. en 1’ 4” 9/10.
Quel temps fera-t-il aujourd'hui ?
i. 7 ter* 9 è/3/i
• fNÆ 1
a f°tg
IM
Ijf-Ç
' v ' 1 jil \ —v K
talI
/ \
^iTv
» A / 7 Sc-7
/ 20 * ho‘ P-
o* loi/
Zone de pluie
Neige
irtf/r Averses % Orages
A. Anticyclone (Centre de hautes pressions)
D.Dépression (Centre
Air chaud ou relativement chaud
La perturbation
qui avait envahi,
hier, à 13 heures,
la Bretagne et le
Cotentin poursui
vra son mouve
ment vers l’est, en
prenant un carac
tère orageux.
Aujourd’hui, le I
ciel sera géné
ralement couvert,
avec des pluies
et des o r a g e s j
dans la moi
tié sud-est de la
France.
Dans la moitié
nord - ouest, le
temps, plus frais
qu’hier, sera en
général très nua
geux et des aver
ses pourront
produire, surtout
au voisinage des
côtes. Eclaircies
par ]e nord-ouest|
en fin d’après-
midi.
Les vents do-1
mineront du sec
teur sud a s s é z
fort à l’avant de
la zone de pluies,et du secteur ouest plus faible à l’arrière.
Région parisienne : Ciel nuageux. Quelques pluies ou averses !
Eclaircies le soir. Vent d’ouest modéré. Température maximum de [
l’ordre de 18 degrés. .
ski et Druart tiendront une place
dans le « onze » parisien. Le di
recteur sportif Marcel Galey a rap
pelé Quenolle et Moreel, qui ont
joué mercredi dernier sous les cou
leurs de l’équipe de Paris contre
Malmoë.
Si Gudmundsson et Arangelo-
vich veulent bien éviter d’exhiber
leurs petits talents personnels
dans une société aussi relevée, et
s’astreindre à pratiquer un foot
ball d’équipier, le Racing, toujours
bon dans les grandes occasions,
pourrait tenir son rôle plus que
convenablement. — L. V.
F.C. Milan : Buffon ; Silvestri,
Bonomi ; Annovazi, Tognon, Gros
so ; Burini, Vicariotto, Nordhal,
Liedholm, Renoldi.
Racing C.P. : Vignal ; Krupski,
Salva ; Druart, Lamy, Arnaudeau ;
Gabet, Gudmundsson, Quenolle,
Arangelovich, Moreel.
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LE FIGARO — 26 SEPTEMBRE 1951
AU SERVICE DE NOS LECTEURS
avotr I
LES SPOR TS
^ss9Bsssssssesaesssst^
/ L y a environ un an et demi que cette rubrique paraissait ici
pour la première fois et c’est à des milliers de lecteurs que nous
avons répondu depuis, tant dans le Figaro que par courrier
personnel.
Cette rubrique, dont nous avotis voulu qu’elle soit exclusive
ment au service de nos lecteurs, nous a conduits, de par la diversité
des sujets traités, à mettre sur pied une organisation très complexe
qui réunit un grand nombre de nos collaborateurs, spécialistes des
questions les plus diverses : jurisprudence, sécurité sociale, arts,
armée, reconstruction, loyers, sciences, etc., ce qui justifie l’obliga
tion où nous sommes de ne pouvoir répondre qu’à des questions
écrites, celles-ci nécessitent en effet des recherches quelquefois
longues.
Aujourd’hui, nous nous proposons de développer encore cette
rubrique et en quelque sorte de la prolonger. C’est ainsi que l’on
trouvera, à sa suite, sous le titj-e : « MAIS SAVIEZ-VOUS QUE ?... »,
des informations, des communications et des renseignements d’ordre
général susceptibles d’intéresser, dans tous les domaines, le plus
grand nombre, et de répondre par avance aux préoccupations de
nos lecteurs.
Nous souhaitons qu’elle connaisse, auprès d’eux, la même
faveur.
Camille Ducray.
Quelles sont les conditions d’admis
sion à l'Ecole supérieure d'électri
cité ?
Aucun diplôme n’est exigé pour
être admis à l’Ecole sifpérieure
d’Electricité. On n’y entre que par
la voie d’un concours dont le niveau
correspond à « math, spéciales ». Il
y a deux années de cours avec pos
sibilité d’option pour la radio en
2® année.
Le lycée Saint-Louis prépare à
cette école. La préparation, réservée
aux titulaires du bachot (math.)
comprend deux années : math, su
périeures, math, spéciales.
D’autre part, certains établisse
ments privés y préparent.
En 1950, sur 416 inscrits au
concours d’entrée, section électri
cité, 119 ont été admis; en section
radio, 26 admis sur 93 inscrits.
Une femme peut-elle, si elle réside
en France avec ses enfants, per
cevoir les prestations familiales,
et à quel titre, lorsque son mari
travaille et réside à l'étranger ?
André Lejune, Paris.) GP.
La femme peut, si elle réside en
France avec ses enfants, percevoir
les prestations familiales de son
propre chef, soit au titre de son
travail, soit à titre de femme
seule, lorsque son mari travaille et
réside à l’étranger.
Si le père travaille dans un pays
avec lequel aucun accord de réci
procité n’a été conclu, la mèrç
pourra percevoir les prestations
familiales du régime français sans
qu’il soit tenu compte des presta
tions dont le père peut bénéficier
en vertu de la législation en vigueur
dans le pays où il travaille (lettre
ministérielle du 18-2-48).
La même règle s’applique lorsque
le chef de famille exerce une acti
vité professionnelle dans le terri
toire d’outre-mer. Toutefois, si
celui-ci bénéficie des prestations
familiales du chef de son activité,
soit au titre d’agent de l’Etat, soit
parce qu’il travaille dans un terri
toire ou existe une législation des
prestations familiales (Algérie, Tu
nisie, Maroc, départements d’outre
mer), la mère ne peut percevoir que
la différence entre le montant des
prestations auxquelles elle ouvre
droit de son chef et celui des pres
tations que perçoit son mari (avis
du Conseil d’Etat du 8-3-49).
Les fonctionnaires retraités et les
veuves doivent-ils être immatri
culés aux assurances sociales ?
(Prugent, Soligny.) GP.
Les retraités, fonctionnaires de
l’Etat et agents des collectivités lo
cales doivent solliciter eux-mêmes
leur immatriculation à la caisse
primaire dans la circonscription de
laquelle ils résident. (Cir. ministé
rielle du 21 mars 1947.)
Les retraités qui étaient déjà
assujettis au régime de sécurité
sociale des fonctionnaires durant
leur activité n’ont pas à demander
leur immatriculation.
Pour les veuves, la demande d’im
matriculation doit être adressée à
la caisse primaire dans la circon
scription de laquelle elles résident,
par l’intermédiaire de la section
locale ou du correspondant d’entre
prise du « de cujus ». Cette de
mande doit être présentée dans le
délai de trois mois du décès du
conjoint. (Art. 4 du décret du 20
octobre 1947.)
Quelles sont les écoles d'Enseigne-
ment ménager ? (Mlle Cavail
1er.) B.
Il en existe d’assez nombreuses
à Paris. Citons entre autres :
L’Ecole professionnelle normale
ménagère, 3, rue de l’Abbaye, Pa
ris (6 e ). Les inscriptions sont ou
vertes à partir du 19 septembre. Il
n’y a pas de condition d’entrée.
L’Ecole normale d’enseignement
familial et ménager, 11, rue Férou,
et l’Institut social familial et mé
nager, 12, rue Monsieur, qui pré
parent ^au monitorat d’enseigne
ment ménager (le premier de ces
établissements prépare à la seconde
année du monitorat).
Mais saviez-vous que.
• •
Les veuves d’assurés sociaux qui
ne sont pas personnellement as
sujetties à la Sécurité sociale
après le décès de leur conjoint,
étant dans l’Impossibilité d’exer
cer une profession, peuvent être
admises à l’assurance volontaire
par assimilation à des personnes
qui ont cessé de relever de l'as
surance obligatoire.
Les travaux bruyants qui peuvent
troubler le repos des voisins
(usines, ateliers, ohantlers) sont
Interdits de 22 heures à 7 heures.
0 Qu’une statistique a démontré que
les chiens actuellement les plus
en faveur sont, dans l’ordre :
cocker, basset, pékinois, boxer et
scotch terrier.
Qu’une école d’hôtesses de l’air,
sous l’égide de la Croix-Rouge,
ouvrira des cours le 15 octobre
prochain, 6, rue de Berne, à Paris.
Qu’en cas de perte d’une carte
grise II faut : fournir un récé
pissé de déclaration de perte du
commissariat de police ; faire
une demande au préfet sur for
mule spéciale avec signature léga
lisée ; verser un droit de timbre
double de celui qui est prévu
pour une voiture neuve.
AVANT LE SALON
DE L'AUTOMOBILE
Les
leur
L
constructeurs
exposent
point de vue
A chambre syndicale de l'auto
mobile, du cycle et du moto-
cycle a donné hier après-midi
son annuelle conférence de presse
précédant le Salon de F Automobile.
Le baron Petiet présidait cette
conférence, au cours de laquelle,
après avoir évoqué la vitalité de
cette traditionnelle exposition qui
s’exprime par le nombre d’expo
sants et la population qu’elle attire,
le point de vue des constructeurs
fut exposé sur une question qui
touche au premier chef les aspi
rants automobilistes : « Pourquoi
les Français manquent-ils de voi
tures ? »
On connaît les griefs des construc
teurs à l’égard du gouvernement :
méconnaissance de leurs besoins,
surévaluation de leurs ressources
se traduisant au lendemain de la
libération par des attributions trop
chiches de matières premières, et
par une taxation sans cesse plus
dévorante. « L’automobile, objet de
luxe », une telle opinion a conduit
la France à être le seul pays au
monde dont le parc automobile
n’ait pas augmenté depuis Favant-
g uerre.
Que le gouvernement veuille bien
considérer le transport automobile
comme un facteur de progrès social
et économique, et les constructeurs
se chargent de fournir les Français
en suffisance. C’est leur intérêt,
d’ailleurs.
Un chiffre intéressant signalé
par M. Grenier de la Jour, prési
dent de la Chambre syndicale natio
nale du motocycle : pour environ
800 millions de francs versés au
fisc en une année, la masse des sa
laires et appointements a été de
500 millions environ dans l’indus
trie du motocycle. Une diminution
de 10 % des taxations diverses per
mettrait une augmentation de 14 %
des salaires I
Quant à la bicyclette, on nous a
fait observer qu’elle .coûtait 13 louis
d’or avant la guerre (laquelle ?) et
qu’elle ne se vendait plus que
4 louis d’or maintenant.
Mais où sont les louis ?
D. M.
CE SOIR, A 21 HEURES, EN FOOTBALL, AU PARC DES PRINCES
QUATORZE
LE MATCH
INTERNATIONAUX JOUERONT
RACING C. P. - F. C. MILAN
Le Racing Club de Paris, orga
nisateur et acteur des '« noctur
nes » de football au Parc des Prin
ces, a choisi pour ce soir un ad
versaire d’indiscutable qualité. Le
F.C. Milan est champion d’Italie
1950-1951 et, s’il figure actuelle
ment à la deuxième place de la
compétition italienne, nul ne son
gerait à prétendre qu’il est inca
pable de renouveler son exploit.
L’équipe milanaise compte dans
ses rangs cinq internationaux ita
liens: Silvestri, Annovazi, Tognon,
Grosso et Burini. Mais elle a sur
tout la particularité de posséder
une triplette centrale formée de
trois joueurs ayant opéré dans
l’équipe nationale suédoise : Gren,
Nordahl et Liedholm.
Gren, qui est peut-être le plus
talentueux des footballeurs du
F.C. Milan, est arrivé hier à Paris
en même temps que ses camarades.
Mais une assez sérieuse blessure
au pied le contraindra vraisembla
blement à s’abstenir.
Pour offrir aux virtuoses ita
liens une résistance au moins ho
norable, le club parisien a battu
le rappel de ses « chevronnés ».
Seuls des jeunes du R.C.P., Krup-
LA CRISE INTERIEURE
de rOlympique de Marseille peut avoir
une répercussion fâcheuse sur le championnat
D EPUIS plusieurs semaines
l’Olympique de Marseille est
sans direction : son irascible
président, M. Dancausse, ayant dé
missionné, personne n’a encore pris
sa succession. Celle-ci s’avère dif
ficile et tumultueuse, et la crise que
traverse ce club est sérieuse. Les
joueurs de son équipe profession
nelle de football n’ont pas encore
eu l’assurance que leurs contrats
seraient reconduits et que leurs
émoluments leur seraient réguliè
rement versés. Il en est de même
pour l’entraîneur, et l’on comprend
aisément que ni celui-ci ni ceux-là
ne soient dans d’excellentes dis
positions d’esprit pour exécuter au
mieux la tâche qui leur incombe
dans le championnat de division
nationale.
Si les Marseillais disputèrent les
premiers matches de cette saison
avec conviction, c’était dans l’espoir
que la crise serait rapidement dé
nouée et que leur situation serait
ainsi régularisée au plus tôt. Aussi
obtinrent-ils, d’abord, les succès que
leurs qualités sportives justifiaient.
La crise se prolongeant et leur in
certitude s’augmentant d’autant plus
que maintes combinaisons se déce
laient pour cette lutte à la prési
dence du club, ils cédèrent — et
c’est logique — à leur déception.
C’est ainsi que beaucoup se firent
tirer l’oreille pour tenir leur place
MATCH EMOUVANT A ROLAND-GARROS
BOROTRA, doyen des champions, gagne.., et perd
contre GRINDÂ, champion des cadets
L
ES journalistes anglo-saxons ai
ment beaucoup l’épithète « dra
matique » ; ils n’auraient cer
tainement pas manqué de l’employer
à propos du match qui opposait hier
après-midi le plus que quinquagénaire
et toujours jeune Jean Borotra au ca
det Jean-Noël Grinda, à peine quinze
ans (...mais son cœur est viril).
ïieuêe,{
vous
attend
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en été
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en hiver
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MADRID
Rarement vit-on Borotra dans une
telle forme. Grinda, malgré son jeune
âge, n’est nullement intimidé par la
victoire : on le vit le matin où il sut
prendre sa .chance contre l’ombre du
Hongrois Asboth.
Mais contre le Basque le combat
changea d’âme. Plaçant ses services
la perfection, tirant au cordeau
ses revers d’attaque, retournant les
aces » de Grinda avec une puis
sance athlétique peu commune, Boro
tra ne fit grâce d’aucune balle à son
adversaire. C’est qu’il avait en tête
la grâce suprême : le cadeau de la
partie. Quand 11 eut en effet gagné le
premier set et qu’il se trouva à 5-1,
balle de match en sa faveur dans le
deuxième, il s’approcha du filet, re
mercia et félicita Grinda : « Conti-
: uez, lui dît-il, pour moi, j’ai décidé
de me reposer un peu ». Geste cheva
leresque et qui valut à ce grand cham
pion des applaudissements mérités. Ce
fut, pour nous, la première fois que
nous le vîmes abandonner.
à Molinari, Rémy à Grinda, Abdesse-
lam à Washer, Drobny à Skonecki.
Egalement quarts de finale simple
dames.
RESULTATS
Simple messieurs. — Ampon bai
Dubuc 6-0, 6-0 ; Molinari bat Ber
thet 3-6, 6-2, 6-3 ; Grinda bat Asboth
6-4, 7-5 et Borotra 2-6, 1-5, ab. ; Rémy
bat Maillet 6-4, 4-6, 6-1 ; Abdesselam
bat Becker 6-1, 6-3 ; Washer bat Del-
homme 7-5, 6-2 ; Skonecki bat Schaff
6-4, 6-2 ; Drobny bat Jalabert 6-1, 6-1.
dans l’équipe et que certains autres
refusèrent nettement de le faire. Ce
fut une équipe sans ardeur, parce
que sans confiance dans son avenir,
qui se fit infliger des défaites in
justifiées, surtout quant aux scores
sévères par lesquelles elles se sol
daient.
Que, dans de telles conditions, les
footballeurs de l’Olympique de Mar
seille se désintéressent des matches
qu’ils disputent, c’est là une ques
tion qui ne regarde qu’eux et leurs
dirigeants défaillants. Mais lorsque
ce manque d’intérêt risque de por
ter atteinte à la régularité du cham
pionnat de France de football, la
question doit être prise en grande
considération par le groupement
des clubs professionnels qui a la
charge de veiller à ce que la compé
tition nationale ne risque pas
d’être faussée, ce qui porterait un
préjudice très grave peut-être —
matériel et moral — à certains des
clubs qui y sont engagés.
Les équipes qui ont ces derniers
temps rencontré celle de l’Olympi-
que de Marseille ont eu la tâche
facile, non seulement pour mettre
une victoire à leur actif mais pour
soigner, de plus, leur goal-average.
Jusques à quand en sera-t-il ainsi ?
Tant que la crise durera et proba
blement quelques semaines après,
car il faudra que joueurs et entraî
neur retrouvent l’équilibre qu’ils
ont perdu.
Lorsque celui-çi sera rétabli,
l’équipe marseillaise sera de nou
veau une rivale dangereuse et ses
adversaires, alors, seront indiscuta
blement désavantagés vis-à-vis de
celles qui auront profité du « pas
sage à vide » des joueurs phocéens.
Là est le risque d’une irrégularité
du championnat, qui peut être im
portant : c’est pourquoi le groupe
ment des clubs professionnels a un
rôle à observer dans cette affaire.
Il s’en est rendu compte, puisque, à
sa dernière réunion, il a évoqué la
crise de l’Olympique dans son inci
dence sur la compétition nationale
et a reconnu qu’il pourrait être ap
pelé à prendre une décision si la
crise se prolongeait. Car ce qui ad
vient au club marseillais peut fort
bien se passer quelque jour dans
d’autres clubs du groupement.
Maurice Capelle.
LE STADE TOULOUSAIN EN CONFLIT
avec la Fédération française de rugby
Aujourd’hui les quarts de finale
simple messieurs opposeront Ampon
L A Fédération française de
rugby à XV a récemment dé
cidé d’interdire à ses clubs
de disputer des matches en noc
turne. Des considérations d’ordre
divers ont sans doute, dans l’es
prit des dirigeants, motivé cette
décision. Que celle-ci soit critiqua
ble ou non, elle émane de l’auto
rité fédérale : passer outre, c’est
donc vouloir résolument se mettre
en opposition avec cette autorité.
C’est ce que fait le Stade Tou
lousain et le Toulouse O.E.C. qui,
ayant conclu une rencontre pour
le 4 octobre, à 21 heures, au Sta-
dium, ont déclaré qu’ils dispute
raient ce match. De plus, le secré-
MOTS CROISES
PROBLEME; l\|°330
de THEOPHRASTE
1 2345678 9
Horizontalement. — 1. Trouve le
temps beau quand il pleut. — 2. Porte
à mal faire. — 3. Abolition du passé.
— 4. Petit carnassier assez répandu. —
5. Retirées. — 6. Saint. Fête à l’envers.
— 7. Evite une répétition. Pas glorieux
du tout. — 8. Donne du lait. T ermi-
naison latine. — 9. Font les ânes.
Verticalement. — 1. Religieuse. — 2.
Mauvaise langue. Suce Médor. — 3. Pas
Publicité
« La maison est petite
mais elle est
pleine d’amis »
Quand on est allé une fois à
Elysées-Soieries, on a envie d’y
retourner : vous y êtes reçu en
ami, vous y rencontrez une foule
de gens sympathiques, et vous y
trouvez les dernières nouveautés
de la chemiserie masculine. Vous
savez qu’Elysées-Soieries est le
créateur de l’élégant (et pratique)
Pyjaveste ? Créateur aussi des
chemises « formule américaine »
(3 longueurs de manches par en
colure, 9 formes de cols) qu’il
réalise en laine douce (pour la
chasse), en très belles popelines,
piqué, nylon aéré, oxford, fileté,
gabardine, etc.
Elysées-Soieries (Création Old
Nick), 55, Champs-Elysées, imétro
Franklin-Roosevelt. — Plaquette-
échantillons sur demande.
sauvage et pas fier. Possessif. — 4.
Plongée. — 5. Fit des essais pas trop
mal réussis. — 6. Dieu nordique. Char
rie un peu d’électricité. — 7. De ce
côté-ci. Trop pour un ménage. — 8.
Conduit en souffrance. Lance des sa
bots. — 9. Aussitôt inscrite. Géologue.
SOLUTION DU N° 329
Horizontalement. — 1. Bon marché.
— 2. Aboutira. — 3. Geint. Ino. — 4.
Arrière. — 5. Te. Troupe. — 6. Air.
Ras. — 7. Lavoir. Pi. — 8. Lien. Adam.
— 9. Er. Suisse.
Verticalement. — 1. Bagatelle. — 2.
Obère. Air. -— 3. Noir. Ave. — 4. Mu
nitions. — 5. Atterri. — 6. Ri. Ro. Rai.
— 7. Crieur. DS (déesse). — 8. Han.
Papas. — 9. Onésime.
taire général du Stade Toulousain,
M. Aragou, a déclaré qu’il n’accep-\
terait pas d’envoyer à la Fédéra
tion l’engagement d’honneur de
respecter les règles de l’amateu-\
risme, engagement auquel est\
conditionné la participation des
clubs aux championnats fédéraux.
Cette position, M. Aragou la jus -1
justifie en disant « que le Stade
Toulousain ne veut pas faire de
faux serment et qu’il doit y avoir
beaucoup de clubs dans ce cas,
ceux au moins qui veulent conser-|
ver une honnêteté morale ».
Si le Stade Toulousain main
tient cette attitude d’opposition, I
quelle sera celle de la Fédéra
tion, et le conflit s’étendra-t-il à \
d’autres grands clubs de rugby ?
A NOTER QUE...
+ A Moscou, Yakov Moskatchenkov a
battu le record de l’U. R. S. S. des
25 kilomètres, couvrant la distance en
1 h. 20 m. 43 s. 4/10. L’ancien record,
détenu par Fedosi Yanine, était de I
1 h. 20 m. 43 s. 8/10.
+ Fred Perry, vainqueur du tournoi
de Wimbledon en 1934, 1935 et 1936, J
a accepté l’offre de la.Fédération sué
doise de lawn-tennis de venir
Suède pour préparer Bergelin, Davids- I
son, Johansson et Blomquist à la fi
nale interzones de la Coupe Davis qui
les opposera aux Américains en Aus
tralie a la mi-décembre.
♦ A 50 ans, le Suédois Arne Borg,
ancien recordman du monde, a nagé
100 m. en 1’ 4” 9/10.
Quel temps fera-t-il aujourd'hui ?
i. 7 ter* 9 è/3/i
• fNÆ 1
a f°tg
IM
Ijf-Ç
' v ' 1 jil \ —v K
talI
/ \
^iTv
» A / 7 Sc-7
/ 20 * ho‘ P-
o* loi/
Zone de pluie
Neige
irtf/r Averses % Orages
A. Anticyclone (Centre de hautes pressions)
D.Dépression (Centre
Air chaud ou relativement chaud
La perturbation
qui avait envahi,
hier, à 13 heures,
la Bretagne et le
Cotentin poursui
vra son mouve
ment vers l’est, en
prenant un carac
tère orageux.
Aujourd’hui, le I
ciel sera géné
ralement couvert,
avec des pluies
et des o r a g e s j
dans la moi
tié sud-est de la
France.
Dans la moitié
nord - ouest, le
temps, plus frais
qu’hier, sera en
général très nua
geux et des aver
ses pourront
produire, surtout
au voisinage des
côtes. Eclaircies
par ]e nord-ouest|
en fin d’après-
midi.
Les vents do-1
mineront du sec
teur sud a s s é z
fort à l’avant de
la zone de pluies,et du secteur ouest plus faible à l’arrière.
Région parisienne : Ciel nuageux. Quelques pluies ou averses !
Eclaircies le soir. Vent d’ouest modéré. Température maximum de [
l’ordre de 18 degrés. .
ski et Druart tiendront une place
dans le « onze » parisien. Le di
recteur sportif Marcel Galey a rap
pelé Quenolle et Moreel, qui ont
joué mercredi dernier sous les cou
leurs de l’équipe de Paris contre
Malmoë.
Si Gudmundsson et Arangelo-
vich veulent bien éviter d’exhiber
leurs petits talents personnels
dans une société aussi relevée, et
s’astreindre à pratiquer un foot
ball d’équipier, le Racing, toujours
bon dans les grandes occasions,
pourrait tenir son rôle plus que
convenablement. — L. V.
F.C. Milan : Buffon ; Silvestri,
Bonomi ; Annovazi, Tognon, Gros
so ; Burini, Vicariotto, Nordhal,
Liedholm, Renoldi.
Racing C.P. : Vignal ; Krupski,
Salva ; Druart, Lamy, Arnaudeau ;
Gabet, Gudmundsson, Quenolle,
Arangelovich, Moreel.
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